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Présentation du module de SSH sur

L’histoire de la médecine

Présenté par : Laraba Naziha


1ere année médecine dentaire
groupe 12
histoire de la médecine

Pendant des millénaires, la médecine s'est identifiée partout à des pratiques magiques et religieuses. Les
techniques médicales se limitaient à la thérapeutique par les plantes et à quelques opérations chirurgicales
simples telles que la trépanation et la réduction des fractures.
1. DE LA MAGIE À LA MÉDECINE
L'intérêt porté par les êtres humains à la maladie et à la santé est universel. Mais l'existence d'un domaine
propre à la médecine, avec son personnel spécialisé, n'est pas la règle générale. Dans les sociétés
traditionnelles (celles dont les structures sociales sont stables et rendues cohérentes par un ensemble organisé
de croyances qui évoluent lentement), c'est le plus souvent un sorcier (→ magie), en rapport avec le monde
des esprits, qui prend en charge la guérison des maladies les plus graves ; pour ce faire, il utilise des
techniques qui, relevant plus ou moins de l'hypnotisme, agissent sur l'inconscient de la personne atteinte. De
ce point de vue, le chamanisme, caractéristique de populations de Sibérie et de Mongolie, est particulièrement
significatif ; mais on trouve des exemples similaires ailleurs, en Afrique subsaharienne notamment. Dans
presque tous les cas, les soins courants sont assurés par la médecine naturelle (à base de plantes
essentiellement, → phytothérapie), qui est cependant, elle aussi, orientée par les croyances que le groupe
professe sur la nature.
La médecine, en tant que pratique autonome (ce qui ne signifie pas qu'elle soit radicalement séparée de la
religion dominante), se développe dans ce qu'il est courant d'appeler les « sociétés ouvertes », c'est-à-dire des
sociétés dont les structures sont soumises au changement et dans lesquelles la vie collective est rythmée par
des débats et des conflits. Il s'agit, en général, de collectivités où le contact avec l'extérieur, notamment sous la
forme du commerce, tend à se généraliser. Ainsi se crée un climat favorable à la recherche par la
confrontation d'idées. Le sort de l'individu libre apparaît, au moins partiellement, comme la garantie de
l'avenir commun. La médecine devient de plus en plus étrangère aux pratiques magiques. Du même coup, la
santé apparaît comme un objet de recherche et un objectif à atteindre.
2. DE L'ANTIQUITÉ AU MOYEN ÂGE
En Mésopotamie, on sait par le code d'Hammourabi (1792-1750 environ avant J.-C.) qu'il existait déjà un
embryon de législation médico-sociale. Dans l'Égypte pharaonique, des dispositions régissaient l'activité des
médecins, dont les connaissances étaient relativement étendues.
En Chine, la médecine traditionnelle considérait que la maladie résulte d'une perturbation entre deux forces
opposées, le yin et le yang. Pour restaurer cet équilibre, on préconisait le recours à l'acupuncture et à toutes
sortes de traitements empiriques.
En Inde, la médecine et surtout la chirurgie étaient, selon les traités médicaux anciens, très développées : on
pratiquait couramment certaines interventions de chirurgie plastique comme la réfection du nez.
2.1. AUX ORIGINES DE LA PRATIQUE MÉDICALE OCCIDENTALE
C'est en Grèce, au ve siècle avant J.-C. qu'apparaît la première observation objective des phénomènes
pathologiques. Dans la Grèce antique, une pratique médicale, née dans les sanctuaires d'Asclépios,
les asclêpieia, se développe et se détache peu à peu de la religion, donnant naissance à plusieurs écoles qui
utilisent des techniques de soin très élaborées (régimes, médicaments, etc.). Le nom d'Hippocrate (460-377
avant J.-C.) reste associé à la naissance de ce qui deviendra la médecine moderne (notamment grâce à une
classification des maladies). Hippocrate rejette en effet toute référence au sacré, considérant que les maladies
relèvent de causes naturelles ; il prône divers procédés d'examen tels que la palpation, la percussion ou
l'observation des excrétions.
Plus lent, le développement de la médecine à Rome connaîtra des progrès significatifs grâce à la création, à la
fin du règne d'Auguste (14 après J.-C.), d'une école de médecine. Le corps médical s'organise alors avec,
d'une part, des médecins attachés aux familles riches ou à l'armée et, d'autre part, les médecins indépendants,
ambulants ou exerçant dans un cabinet. Les Romains édictent certaines règles de santé publique et fondent,
pour les vétérans et les infirmes de guerre, les premiers hôpitaux connus. L'apogée de la médecine romaine est
atteint avec Galien (131-201), médecin grec qui fait d'importantes découvertes en anatomie et dont l'œuvre
écrite représente une synthèse du savoir du monde antique.
2.2. LA MÉDECINE AU MOYEN ÂGE, ENTRE OMBRES ET LUMIÈRE
Les Arabes sont, avec les Byzantins, pratiquement les seuls à perpétuer la tradition médicale de l'Antiquité.
Dans l'Occident chrétien, la chute de l'Empire romain (ve siècle) inaugure une longue période de stagnation
durant laquelle la médecine est entre les mains des clercs, c'est-à-dire des prêtres et des savants religieux. La
dissection à cette époque est interdite ; les grandes épidémies, qui causent des ravages considérables, sont
attribuées à des forces maléfiques.
Cependant, un renouveau des études médicales s'amorce à partir du xie siècle avec la fondation de l'école de
Salerne, en Italie du Sud. Puis, au xiiie siècle, l'école de Montpellier et les grandes universités européennes de
Bologne, d'Oxford, de Paris et de Padoue prennent le relais : la médecine fait désormais l'objet d'un
enseignement régulier au même titre que la théologie.
Si le Moyen Âge occidental n'est guère favorable à la recherche médicale, il ne la voit donc pas disparaître.
Dès le xiiie siècle, le théologien et philosophe Albert le Grand interprète les traités d'Aristote sur les
animaux, c'est-à-dire les êtres vivants, dont l'homme. Sans doute la médecine arabe, elle aussi inspirée
d'Aristote, a-t-elle contribué à la permanence d'une réflexion sur la santé fondée sur une connaissance de la
nature. Le médecin et philosophe iranien Avicenne (980-1037) exerça ainsi une influence considérable sur la
pensée médiévale.
3. DE LA RENAISSANCE AU XVIIIe SIÈCLE : LES FONDEMENTS DE LA MÉDECINE
MODERNE

Au xvie siècle, l'anatomie fait de grands progrès, aidés par l'admission de la dissection. Le Bruxellois André
Vésale (vers 1514-1564) est l'un des premiers à pratiquer la dissection du corps humain, jusqu'alors interdite
par l'Église, et rectifie bien des erreurs perpétuées depuis l'Antiquité. D'autres grands anatomistes (Sylvius,
Eustache, Fallope entre autres) donnent leur nom aux organes qu'ils décrivent. Fracastoro (1483-1553), qui
étudie la syphilis, pressent que la transmission des maladies contagieuses s'opère par des micro-organismes
invisibles. Paracelse (vers 1493-1541) ouvre la voie à la thérapeutique chimique.
La chirurgie est largement dominée par Ambroise Paré (vers 1509-1590), qui, dans les amputations,
substitue la ligature des artères à la cautérisation. La profession médicale se dote de statuts et l'enseignement
se développe. Mais la médecine proprement dite avance peu, les « soins » se limitant aux mêmes actes
(clystères, saignées, etc.) et à l'administration de drogues souvent néfastes.
Aux xviie et xviiie siècles, la physiologie prend son essor. L'Anglais William Harvey (1578-1657) découvre
la circulation du sang. L'Italien Malpighi (1628-1694), qui décrit les capillaires pulmonaires, est l'un des
fondateurs de l'histologie, étude des tissus vivants. Morgagni (1682-1771) montre l'intérêt de confronter les
lésions organiques visibles à l'autopsie avec les symptômes cliniques.
Tout à la fin du xviiie siècle, le Britannique Edward Jenner (1749-1823) met au point la vaccination
antivariolique, qui préfigure le développement d'une médecine préventive efficace. En dépit de ces
innovations, on ne « soigne » toujours pas véritablement le malade. L'examen clinique reste très élémentaire et
la thérapeutique, fantaisiste. La médecine proprement scientifique n'apparaîtra qu'au xixe siècle.
4. AU XIXe SIÈCLE, LES DÉCOUVERTES DE LA MÉDECINE SCIENTIFIQUE
Dans la première moitié du siècle, l'école française de médecine (Laennec, Bretonneau, Trousseau) met au
point la méthode anatomoclinique, fondée sur la comparaison des résultats des examens cliniques avec les
données anatomiques ; cette méthode permet de mieux comprendre le développement et les mécanismes des
maladies.
De nombreux travaux effectués pour isoler les principes actifs des plantes aboutissent à l'obtention de produits
tels que la morphine, la quinine, l'atropine ou la digitaline. La découverte de l'anesthésie générale à l'éther
(1846) et au chloroforme (1847) va ouvrir à la chirurgie d'immenses possibilités.
Dans la seconde partie du xixe siècle, les progrès s'accélèrent. On doit à Claude Bernard (1813-1878)
d'importantes découvertes sur les phénomènes chimiques de la digestion, sur les glandes à sécrétion interne
et à sécrétion externe, sur le système nerveux ; dans son Introduction à la médecine expérimentale (1865), il
fixe les règles de la médecine expérimentale qui présideront aux travaux de ses successeurs.

1 - Dans la prehistoire
Même si la paléo pathologie (étude de symptômes présentés par les dépouilles ) ou l’ethnologie ( étude
des civilisations ) ont permis certaines découvertes concernant la médecine de cette époque , on ne
dispose pas réellement de données suffisamment fiables permettant de retracer une évolution, et la
vision que nous avons des populations de cette époque reste très partielle .

L’analyse de l’état de certains os fossiles découverts permet, par exemple d’observer l’existence de
certaines maladies (tuberculose – syphilis ) ou la pratique de certaines interventions (amputation –
trépanation ) .

De même , les outils en pierre taillée n’ont pas disparus après avoir été supplantés par les outils en métal,
car certains étaient investis de propriétés magiques dont l’une était le pouvoir de guérison .
Notons que, bien souvent, non seulement l’outil mais aussi celui qui le maniait était investi de ces
pouvoirs .
Croyance, religion, folklore, et médecine ne sont pas à cette époque des domaines bien délimités .
Les pratiques magiques peuvent se définir comme une tentative par l’homme d’influencer la nature .Ce
qui pourrait également être une définition de la médecine .

Un acte médical de soins peut se définir comme une opération menée pour soulager la souffrance ou la
maladie .Que ce soit par le biais d’une croyance ou basé sur un savoir acquis par l’observation, c’est la
volonté de soulager qui importe .

Les observations les plus fiables des pratiques médicales de cette époque concernent, en fait, les actes
chirurgicaux puisque les os conservent parfois la trace des interventions.

2 - Dans l'antiquité :

- En Mésopotamie , les premières traces écrites ayant trait à la Médecine remontent au Code
d’HAMMURABI(XVIIIème siècle avant JC ) dans lequel on trouve une réglementation de la profession
de médecin, notamment en ce qui concerne ses honoraires et les risques encourus en cas de faute
professionnelle .

En la dissociant de la magie, certains Savants et/ou Médecins de l’Antiquité Grecque , tels que
PYTHAGORE - ALCMEON - HERACLITE - et DEMOCRITE, peuvent probablement être considérés
comme les fondateurs de la médecine occidentale .

Toutefois, beaucoup de Grecs font encore reposer la guérison d’un mal sur des pratiques magiques ou
religieuses,et vouent un culte important au Dieu de la Médecine qui se nomme ASCLEPIOS
(ESCULAPE chez les Romains ) .

Dès les VIIIème et VIIème siècles avant JC, apparaissent des dynasties de Médecins appelées
"Asclépiades" qui essaimeront , après la Guerre de Troie , essentiellement sur trois sites dont l’Ile de
Cos .

- En GRECE, le premier savant vraiment connu pour ses travaux en Médecine est HIPPOCRATE de
Cos(Vème siècle avant JC), notamment pour sa théorie des humeurs et un premier classement des
maladies connues à cette époque.
Traditionnellement , le développement scientifique de la médecine grecque lui est attribué, et il est
également reconnu comme l’auteur du serment qui porte son nom.

Ce souffle nouveau de la Médecine est toutefois entravé par un interdit : Comme en MESOPOTAMIE,
attenter à l'intégrité physique d’un cadavre est puni de mort en GRECE alors que trouver la cause des
maux nécessite forcément d'explorer le corps humain .
Selon la légende grecque, accusée d’avoir violé la Loi athénienne en se déguisant pour pouvoir étudier la
Médecine et exercer ensuite son art, AGNOCIDE fut finalement acquittée par les juges et devint ainsi
l’une des premières femmes médecins et gynécologues.

Les Grecs sauront transmettre leur art dans l’empire romain dont la domination sur le monde, à partir de
la deuxième moitié du deuxième siècle avant JC , a incité les médecins à venir exercer leur art à ROME .

- Ce IIème siècle avant JC, à ROME, sera marqué par les travaux de GALIEN, qui rédigera des
manuscrits qui feront autorité jusqu’à la Renaissance .
Les théories de ce médecin grec, installé à ROME, vont en effet dominer les connaissances de la
civilisation occidentale pendant plus d’un millénaire .
Il est aussi considéré comme le Fondateur de la Pharmacie.

C’est également à cette époque que remontent les débuts de la Santé Publique (Ex : construction de
thermes publics,de latrines publiques , de fontaines pour la distribution de l’eau…).

- En EGYPTE antique, par contre , Médecine et Magie sont toujours intimement liées , puisque magie et
religiony font partie de la vie quotidienne et que le premier recours en cas de maladie s’adresse souvent
à une divinité.

C’est ainsi que le sanctuaire d’IMHOTEP, homme élevé au rang de Dieu Guérisseur, est abondamment
visité .

De même, de nombreuses amulettes et statuettes guérisseuses avaient, à cette époque, une vocation
prophylactique .

Toutefois, ce sont les pharaons grecs vivant dans la familiarité des médecins et des embaumeurs
quiautoriseront les premiers, pour quelques années, les dissections humaines alors que cette pratique
était proscritedans tout le reste du monde antique.
HEROPHILE et ERASISTRATE, médecins grecs sous la protection des Ptolémées, deviendront ainsi à
Alexandrie les inventeurs de l’Anatomie et les précurseurs de l’Anatomie Pathologique.

Par ailleurs, les recherches archéologiques en EGYPTE ont permis de découvrir qu’il existait sous
l’ancienempire égyptien un corps de médecins femmes dirigé par une
femme : PESESHET .Africaine ayant vécu vers 2700 avant JC, elle fut probablement la plus ancienne
femme médecin et physicienne dans l'histoire de l’humanité.

3 - Au Moyen-Âge

- Les connaissances médicales reconnues se fondaient principalement sur ce qui restait des textes
médicaux grecs et romains, ayant échappés à la destruction, conservés dans des monastères et diverses
bibliothèques .

La médecine médiévale occidentale se basait sur une association entre le scientifique (causes physiques
du mal ) et le spirituel (destinée – péché – influences astrales …).
En Occident, à cette époque, la Médecine était par ailleurs très dépendante de l’église catholique qui
dirigeait les hôpitaux, les asiles , les léproseries , et régissait l’enseignement dans les Universités .

- De même , en ce qui concerne la Connaissance, c’est plutôt une époque de stagnation en Occident par
rapport au MondeIslamique où , au Xème siècle, seront rédigés par un des plus grands penseurs et
chercheurs en Médecine de l'Histoire, AVICENNE, deux ouvrages qui influenceront la Médecine
Occidentale jusqu’au XVIIème siècle (Le Canon de la Médecine et le Livre de la Guérison) .
La Médecine a donc été un élément central de la Culture Islamique Médiévale. Les érudits musulmans
ont ainsi traduits en arabe de nombreux ouvrages du grec, mais aussi du sanskrit provenant de l'Inde
ancienne. Ils ont, ensuite, ajouté de nouvelles connaissances médicales sur la base de ces textes.

Les médecins musulmans ont, également, été les premiers à mettre en place des hôpitaux au sens
moderne du terme .

- Au XIIème siècle, le philosophe juif, MAIMONIDE , commencera à pratiquer la médecine à la mort de


son frère.Devenu médecin à la cour de Saladin , il fut l’un des rares penseurs du judaïsme médiéval
dont l’influence perdurera jusqu’au siècle des Lumières.
Un de ses traits marquant sera sa conception expérimentale, "clinique" avant la lettre, de la Médecine.
Il prônera avant tout , en fait de Médecine, une hygiène de vie primordiale conformément aux
connaissances de la médecine hébraïque de l’Antiquité provenant de la Torah .

4 - La renaissance

Les croyances populaires seront fortement remises en cause par des preuves scientifiques, notamment
grâce aux travaux de deux pionniers : André VESALE et William HARVEY .Ces travaux remettront
également en cause le dogme des humeurs d’Hippocrate .
Au XVIème siècle, VESALE permettra la redécouverte de l’anatomie en pratiquant de nombreuses
dissections sur cadavres , alors que cette pratique était interdite au temps d’HIPPOCRATE et de
GALIEN dont les théories se basaient sur la dissection d’animaux .

Ces progrès de la Connaissance permirent alors à la chirurgie d’échapper à son statut d’art mineur pour
devenir progressivement une discipline à part entière de la Médecine .
En FRANCE, Ambroise PARE (Médecin de l’Armée Française) incarnera à lui-seul ce changement de
statut .

5 - Au XVIIème siècle
William HARVEY effectuera une découverte capitale : La Circulation Sanguine à travers le corps, et en
expliquera le phénomène .

Antoni VAN LEEUWENHECK sera, lui, à l’origine d’une autre innovation qui marquera ce siècle:
l’Inventiondu Microscope .

Toutefois , si la compréhension et le diagnostic se sont améliorés à cette époque , aucuns apports directs
sur la santé ne furent réellement constatés du fait du manque de médicaments efficaces, des méthodes
"folkloriques" parfois employées , et des traitements potentiellement toxiques utilisés .

De même , malgré toutes ces découvertes, la thérapeutique n’évoluera que très peu et les études de
médecine resteront toujours fondées sur la lecture des textes anciens .

En fait , peu de méthode de soins existait à cette époque et les plus connues étaient : Le lavement et la
saignée .
Par contre , à cette époque , les catastrophes médicales , telle que la Peste, étaient fréquentes du fait du
développement des routes commerciales, moyen par excellence de propagation des maladies.

C’est aussi à cette époque que Louise BOURGEOIS (Accoucheuse de la reine Marie de Médicis ) mit ,
pour la première fois , en place un enseignement méthodique pour les sages-femmes .

6 - Le XVIIIème siècle
Il sera , lui , marqué par la naissance de l’Epidémiologie .

C’est aussi l’époque où sera mis en place un réseau de surveillance de l’état sanitaire de la population.
En FRANCE , de nombreux médecins s’illustreront durant cette période et dans la première moitié du
XIXème siècle , parmi lesquels :

- François-Xavier BICHAT (1771-1802 , Rénovateur de l’Anatomo-pathologie)


- Jean-Louis BAUDELOCQUE (1745-1810 , Médecin accoucheur et Professeur d’obstétrique)
- Théophile-René LAENNEC (1781-1826 , Inventeur du Stéthoscope)
- Philippe PINEL (1745-1826 , Créateur de la première Ecole de Psychiatrie)
- Dominique-Jean LARREY (1766-1842 , Médecin militaire - Père de la médecine d’urgence).
7 - La médecine moderne

- A partir du XIXème siècle , la Médecine vivra une révolution . Les anciens concepts d’épidémiologie
des maladies infectieuses seront supplantés par l’apparition de la bactériologie et de la virologie .

Pionnier de la microbiologie, Louis PASTEUR mettra au point la Théorie des Germes sur la
putréfaction .Il sera ainsi le premier à établir un lien entre la maladie et les micro-organismes .
Il inventera le procédé de pasteurisation encore en usage de nos jours , et mettra au point le vaccin
conte la rage .

A côté de PASTEUR, Robert KOCH , fondateur la bactériologie , deviendra célèbre pour avoir
découvertle bacille de la tuberculose .

Après avoir lu les travaux de PASTEUR sur la fermentation l’anglais Joseph LISTER mettra , lui,
au point les principes de l’antisepsie dans la chirurgie opératoire et le traitement des plaies .Toutefois, le
conservatisme médical face aux percées médicales de la Science empêchera ces travaux d’être
réellement appliqués avant la fin de ce siècle .

Par ailleurs, dans une profession jusqu’alors fortement dominée par les hommes,
Florence NIGHTINGALE, infirmière britannique , initiera à cette époque la participation des femmes
aux soins médicaux .

Quant au français Jean-Martin CHARCOT, il sera le fondateur de la neurologie moderne, précurseur


de la psychopathologie et l’un des plus grands cliniciens français .
Il restera également connu pour ses travaux sur l’hypnose et l’hystérie .
C’est aussi durant ce siècle que sera créé la gastroscopie , ou que naîtra la mesure de la pression
artérielle au tensiomètre, ou que sera mis au point l’électrocardiographie , ou que seront découverts les
rayons X (Par Marie CURIE) et effectuée la première radiographie .

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