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SYNTHESE DE L’HISTOIRE DE LA MEDECINE


Du Prof César NKUKU KHONDE

Objectifs du cours :

Globalement le cours d'histoire de la médecine vise à : (BAT)


 Apprendre à l'étudiant l'évolution de la science médicale à travers le temps et l’espace;
 Initier l'étudiant à la recherche épistémologique utile à tout chercheur qui veut se
spécialiser dans le domaine de la médecine ;
 Faire connaître les maîtres de la médecine, les devanciers, les érudits ;
 Faire connaître à l'étudiant les différentes expériences enregistrées en médicine ayant
entraîné son évolution actuelle ;
 Faire connaître à l'étudiant le rôle joué par la médecine dans la lutte contre la condition
dérisoire de l'être humain;
 Préparer l'étudiant à une spécialisation en histoire de la médecine, une option post-
universitaire aujourd'hui en vogue dans les autres universités d'à travers le monde.
Essai de Définition
L'histoire de la médecine n'est pas facile à définir. En effet, le terme médecine est très
complexe et pas facile à définir. L'on est en droit de se demander si la médecine se définie aux
pratiques de l'art de guérir, s'il intéresse aussi les autres aspects ayant trait à la médecine
comme la technologie et la pharmacologie auxquelles recourt la pratique médicale ou à la
maladie qui donne l'occasion d'exercer la pratique ou au malade sur lequel s'applique la
médecine et bien d'autres aspects encore. Il revient très difficile d'avancer une définition
appropriée à l'histoire de la médecine. Mais avant tout il faudra bien maîtriser le terme
histoire.
Sans entrer dans les définitions savantes de l'histoire, l'histoire doit être ici appréhendée
comme la recherche de la réalité. Cela n'est pas différent de l'étymologie du mot histoire. En
effet, le mot grec historia signifie d'abord recherche et information.

Importance de l'histoire de la médecine (BAT)


L'importance de cette matière a été démontrée particulièrement par des médecins
expérimentés eux-mêmes avant que quelques historiens l'aient adopté comme sujet d'études.
En effet, à l'histoire traditionnelle qui veut décrire les événements politiques, militaires et
culturels les plus saisissants et rendre hommage aux grands hommes, on s’adonne aujourd'hui
à une vision plus complète du passé de l'humanité, une histoire de la vie quotidienne que
quelques médecins historiens appellent une approche sociologique de la médecine.

Tanga mukanda !!!


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Table des matières :


Introduction
Objectifs du cours
Essai de définition Importance de l'histoire de la médecine
Plan du cours
Quelques éléments bibliographiques
Chapitre 1 : A la fondation de la médecine :
1. Quelques éléments de la préhistoire
2. Les fondateurs de la médecine occidentale
3. Le développement de la médecine au moyen-âge
Chapitre 2 : De la connaissance de l'anatomie du corps humain:
1. De la découverte du corps humain
2. De la théorisation vers l'expérimentation
3. De la révolution française et de la révolution expérimentale en médecine

Chapitre 3 : De la recherche scientifique et la pratique de la médecine


1. De la médecine de laboratoire
2. Des rayons X à la pénicilline
Chapitre 4 : De la révolution technologique et la médecine contemporaine.
1. Le triomphe de la biochimie
2. Les réanimations
3. La physique médicale
4. Traitements efficaces
5. Les nouvelles maladies
6. La santé dans le monde

Chapitre 1
A LA FONDATION DE LA MEDECINE

1. Quelques éléments de la préhistoire :


 Très peu d'information sur cette période en ce qui concerne la médecine et les
maladies dont souffraient les premiers habitants de la terre ;
 La Paléopathologie, une branche de la paléontologie, étudie la maladie de l’homme
préhistorique au moyen des ossements conservés dans les sols divers ;
 La paléontologie et l’archéologie sont 2 sciences qui ont contribuées à la connaissance
des gestes matériels le plus anciens ; (BAT)
 Leur examen permet d'identifier certaines affections qui le frappaient ;
 Les paléopathologistes (= des scientifiques qui étudient les maladies de l’homme
préhistorique) (BAT) ont trouvé de nombreuses traces de traumatismes :
 Fractures des os longs,
 De la colonne vertébrale ou du bassin,
 Pointes de flèche ou de harpon fichées dans les os.
NB : Les os présentaient aussi des séquelles de rhumatismes déformant ou soudant les
articulations. D'autres altérations évoquaient la tuberculose osseuse. Certains
ossements montraient le cancer des os, ainsi que des transformations du squelette
dues à des anomalies héréditaires de 1'hémoglobine. Certains restes de mâchoires

Tanga mukanda !!!


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découverts indiquaient une mauvaise denture: les dents manquantes ou déchaussées,


signe d'infections fréquentes et graves des gencives.
 Grace au développement technologique de nos jours, les paléopathologistes sont
parvenus à déterminer les éléments biologiques dans le reste de l’homme
préhistorique : (BAT)
 Les protéines
 Tissulaire de personnes mortes
 Le groupe sanguin

Comment se soignait l'homme préhistorique ?


 Très peu de renseignements à ce propos ;
 Néanmoins, d'après les squelettes exhumés, on peut affirmer qu'il savait réduire les
fractures, en immobilisant les os cassés et en conservant leur axe;
 Mais comme des chevauchements des deux fragments subsistaient, on peut conclure
qu'il ne savait pas exercer une traction sur les deux extrémités brisées pour rétablir un
parfait alignement ;
 Les thérapeutiques sont de valeurs inégales, Au premier rang se trouve la chirurgie ;
 La chirurgie traite les fractures, extrait des corps étrangers, les palies, amputes, la
cataracte, sonde l'urètre.
 La matière médicale (= substances utilisées pour soigner les plaies) est constituée de
plante (ou subst. Végétale), minéraux (ou subst. Minérale), décoctions d'organes ou
d'animaux les plus divers, huiles ou graisses, breuvages, baumes, onguents (BAT)
 L'art de guérir n'est pas une profession attribuée à un groupe donné: devins, prêtres,
sacrificateurs, médecins, tous traitaient les malades ;
 L'Egypte semblait avoir une médecine plus organisée ;
 La pratique médicale semblait s'être transmise non de maitre à l'élève, mais de père
en fils ;
 On connaissait les titres de médecin en chef, chef des médecins, médecin inspecteur,
médecin de la cour ;
 Il y avait déjà de spécialisation (yeux, ventre, gynécologie ...) ;
 Le médecin le plus célèbre fut IMHOTEP (vers 2800 av J.C) ;
 La pathologie égyptienne semblait être constituée de caries dentaires, des
rhumatismes infectieux, cals vicieux, ostéomyélites, gibbosités pottiques, les prolapsus
utérins, métrites, vulvites, les cancers utérins, toux, asthme" douleurs abdominales,
parasitoses intestinales, constipation, pleurésie putride ;
 Mais la pathologie égyptienne la plus fréquente était « la carie dentaire ». (BAT)

2. Les fondateurs de la médecine occidentale


 Les 3 courants qui prévalaient en médecine pendant l’antiquité grecque sont : (BAT)
 La médecine associée à la magie
 Le courant des philosophes naturalistes
 La médecine dissociée à la magie
NB : parmi ces courants, celui qui se rapproche plus de la conception africaine est « la
médecine associée à la magie »
 Le développement de l'Archéologie a permis des grandes révélations sur la médecine
du croissant fertile et sur la médecine précoce de l'Egypte ;

Tanga mukanda !!!


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 En Mésopotamie, l'examen des textes et des tombeaux datés d'environ 3000 à 400 ans
avant J-C révèle que l'espérance de vie n'était pas longue ;
 Ceux qui survivaient aux guerres subissaient en permanence les attaques de la malaria
dans les zones marécageuses, les épidémies de la variole, les affections intestinales et
oculaires, les maladies vénériennes, ainsi que la mortalité maternelle et infantile ;
 Le diagnostic et la thérapie mêlaient « maladie – religion – magie » ;
 En Mésopotamie ancienne, l'homme vivait dans un environnement dominé par la
religion et les dieux ;
 Le dieu de Babylone (la capitale), Mardouk étaient considéré plus puissant. Autour de
lui, de nombreux génies et autres démons, responsables des maladies dont souffraient
les hommes ;
 Cette médecine babylonienne se caractérise par l'association d'une thérapeutique
symptomatique que s'efforçait de rendre efficace, et de pratiques incantatoires qui
relevaient davantage de traditions magiques et religieuses que de principes cliniques
et rationnels ;
 Dans le diagnostic médical appliqué pendant la préhistoire et l’antiquité, l’affirmation :
« Aux fautes morales, on recherche aussi les causes des impuretés physiques »,
rappelle la médecine babylonienne dont le diagnostic et la thérapie mêlaient «
maladie – religion – magie » (BAT)

D’apollon à Galien
 Si de nombreuses découvertes indiquent que des pratiques médicales existaient en
Mésopotamie et en Egypte notamment dès le troisième millénaire avant J-C, la
médecine moderne a réellement été fondée par les Grecs ;
 Les romains ont hérité le savoir médical des grecques ;
 Les Grecs anciens comptaient de nombreux dieux et demi-dieux capables de guérir (ou
de provoquer des maladies...) parmi eux on peut citer :
 Asclépios qui passait pour avoir le don de guérir tous les maux ;
 Panacée déesse qui guérit tout ;
 Centaure Chiron qui enseignait la médecine et pratiquait même la chirurgie.
 Dès le sixième siècle avant J-C, les philosophes naturalistes firent les premiers à
dissocier la médecine de la magie et le premier d'entre eux, est plus connu de nos Jours
comme mathématicien que comme médecin: il s'agit de Pythagore ;
 Il établit l'universalité des quatre éléments que l'on retrouve dans le corps humain :
« La terre - Le feu - L'eau - L'air » ;
 D'autres suivront :
 Thalès de Milet et Alcméon : étudièrent l'origine de l'embryon et fondèrent la théorie des
quatre humeurs ;
 Héraclite d'Ephèse, Zénon d'Elée, Empédocle d'Agrigente : écrivirent un Discours médical
 Démocrite qui entreprit un classement des médicaments
 Hippocrate naît vers 460 avant J-C dans l'île de Cos en Asie Mineure. Il tenait selon la
tradition ses consultations sous le platane de la ville de Cos ;
 Hippocrate met en avant l'intérêt capital de l'interrogatoire et de l’examen du
malade, ceci différencie Hippocrate à ses prédécesseurs ; (BAT)
 Hippocrate pratiquait la chirurgie (traitement des plaies et des fractures), les cautères,
les saignées, les purgatifs et les vomitifs, et utilisait une pharmacopée mêlant matières
minérales, végétales et animales ;
Tanga mukanda !!!
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 La médecine de Hippocrate était basée sur les mêmes principes que ceux des
philosophes naturalistes ;
 Quatre éléments fondamentaux entrent dans la composition du corps humain :
(Le feu, l'eau, la terre et l’air) sur lesquels se plaquent quatre caractères (le chaud, le
froid, le sec et l'humide) et quatre humeurs (le sang, la lymphe ou phlegme, la bile
jaune et la bile noire ou l'atrabile) ;
 L’enseignement de Hippocrate est compris dans le Corpus Hippocratum, livre
d'aphorismes édictant des principes généraux. Ces aphorismes seront appris par cœur
et déclamés par les médecins jusqu’au dix-huitième siècle ;
 Le point d'orgue de la médecine hippocratique est constitué par « la négation dans
les traités du Corpus Hippocratum d'une quelconque origine divine aux maladies » ;
(BAT)
 Corpus Hippocratum = Recueil de textes médicaux attribués au médecin grec
Hippocrate, contenant notamment le texte original du serment d'Hippocrate ; (BAT)
 Serment d'Hippocrate :
 Fixe un cadre éthique à l’intervention du médecin
 Il a également pour fonction de marquer le passage du statut d'étudiant (d'interne) à
celui de médecin proprement dit.
 Sur le plan légal, l'activité (Serment d’Hippocrate) est encadrée par le Code de
déontologie médicale, beaucoup plus précis.
 Platon (428-348 avant J-C), dans les Dialogues, analysera les théories existantes de l'art
de la médecine. S'il admet les quatre éléments composants universels, il attribue un
rôle majeur au Pneuma dans le fonctionnement de l'organisme ;
 Pour Platon, le pneuma appartient à la fois à l'air et au feu et forme le souffle vital,
donnant aux organes mouvement et vie ;
 Les Stoïciens et les Pneumatiques distinguaient trois sortes de pneuma : (BAT)
 Le pneuma hectique qui assure la cohésion des êtres matériels ;
 Le pneuma physique, feu créateur qui fait naître vie et mouvement ;
 Le pneuma psychique, principe de vie, de connaissance sensible et intellectuelle.
 Galien, par la suite, distingue trois sortes de pneuma : « Le psychique - Le vital - Le physique » ;
 Le début du troisième siècle avant notre ère est marqué essentiellement par les
découvertes des anatomistes d'Alexandrie qui grâce à la tolérance de leurs
compatriotes, pouvaient pratiquer la dissection chez l'homme ;
 À partir de la deuxième moitié du deuxième siècle avant J-C, la domination romaine
sur le monde entraîna les médecins Grecs à aller exercer leur art à Rome ;
 Avant l’arrivée des médecins Grecs à Rome, les soins étaient confiés à des barbiers ou
à des esclaves ;
 Parmi les médecins Grecs célèbres à Rome, on peut citer Asclépiade, Thessalos
d'Ephèse ou Soranos d'Ephèse (et son célèbre traité de gynécologie et d'obstétrique où il étudie
la génération humaine ainsi que les causes et les remèdes des dystocies, et où il décrit pour la première
fois la pratique de l’avortement).
 Au premier siècle de notre ère, « Celse » est le premier à écrire un ouvrage complet
sur la médecine ;

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 Celse y classe les maladies en trois catégories :


 Celles guéries par un simple régime ;
 Celles guéries par des médicaments ;
 Celles nécessitant une action chirurgicale.
 Suivront dans ce premier siècle :
 Archigène d'Apamée (le premier utilisateur du spéculum),
 Rufus d'Ephèse (qui décrira la peste et la lèpre),
 Dioscoride (auteur du De materiamedica, ouvrage sur la thérapeutique)
 Le deuxième siècle sera marqué par les travaux de Galien
Claude GALIEN (Claudius Galenus) (131-201 après J.C) : Médecin et physiologiste grec, établi à Rome: Galien est
après Hippocrate la plus grande figure de la médecine antique. Ses études anatomiques sur les animaux et ses
observations sur les fonctions du corps humain dominèrent la théorie et la pratique médicales pendant quatorze
siècles.

 Né à Pergame en 131, Galien va peu à peu renier les doctrines de ces prédécesseurs ;
 Selon lui, chaque trouble provient de la lésion d'un organe ;
 Toutefois, il conserve la théorie d'Hippocrate des quatre humeurs et des quatre
éléments, auxquels il ajoute quatre complexions ou tempéraments, l'équilibre de cet
ensemble conditionnant la santé (théorie qui conduira au Moyen-Age à la pratique
d’une médecine arithmétique).
 Les quatre complexions ou tempéraments de Galien comprennent : « Le colérique – Le
sanguin – Le Flegmatique – Le mélancolique » ;
 Claude Galien fit le premier physiologiste et le créateur de la médecine expérimentale
qui affina et précisa la théorie des Humeurs, Voilà là, « un fait qui avait failli de le
classer dans le courant des philosophes naturalistes » (BAT)
 Ne pratiquant la dissection que sur les animaux, Galien énonça des contre-vérités qui
ne seront rétablies qu'à la Renaissance ;
 De même, son mépris (Galien) pour la chirurgie contribuera à reléguer cette dernière
au rang d’art mineur jusqu'aux travaux d'Ambroise Paré au seizième siècle ; (BAT)
3. Le développement de la médecine au moyen-âge
 Constantinople, la" nouvelle Rome" inaugurée en 330 va être le théâtre de nombreux
progrès réalisés en médecine dans la première partie du Moyen-âge ;
 Oribase (325 - 403) élabore une monumentale encyclopédie médicale et plusieurs
ouvrages sur la pharmacopée ;
 Alexandre de Tralles écrit Douze livres de médecine où il décrit toutes les maladies,
les traumatismes de la tête et les fièvres (notamment l'amibiase) ;
 Paul d'Egine (mort en 690) individualise dans son Abrégé de médecine les affections
chirurgicales des parties molles et celles des os. Il décrit en outre les pratiques de la
trachéotomie, du drainage de l'hydropisie du ventre ou de l’hydrocèle vaginale ;
 Au quatrième siècle, Des hôpitaux sont ouverts à Edesse en Syrie et à Césarée de
Cappadoce, puis bientôt dans toutes les villes de l'empire Byzantin ;
Ces établissements, financés par la charité chrétienne, accueillent les lépreux et autres malades, mais aussi les
nouveau-nés.
 Par la suite, les médecins les plus importants appartiendront à l'école de la " médecine
arabe" ; Ils commencent par traduire les livres des médecins Grecs ou Byzantins ;

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 À la fin du neuvième siècle, Abu BakrMuhammand Ibn Zakaria arRasi, dit Rhazès
décrit de nombreuses pathologies comme la goutte, les calculs rénaux et vésicaux, la
variole ou la rougeole et dont ses élèves tireront de ses enseignements une
encyclopédie médicale, le Continens.
 Abou Ali Ibn Abdillah Ibn Sina, un arabe connu en Occident sous le nom d'Avicenne,
léguera essentiellement à la médecine son Canon médical (BAT), qui est une revue de
toutes les maladies humaines. On peut y trouver l'amour classé parmi les maladies
cérébrales au même titre que l'amnésie ou la mélancolie.
LE CANON DE LA MEDECINE : Ce livre aura un rôle considérable et resta l'ouvrage de référence en Europe jusqu'au
XVIIe siècle. Le canon d'Avicenne est une immense encyclopédie de cinq volumes synthétisant l'ensemble du savoir
médical de l'époque (le moyen-âge au 1628), incluant le savoir médical des grecs et des musulmans. (BAT)
 Le premier volume : anatomie du corps humain
 Le deuxième volume : pharmacologie, médicaments simples, minéraux, végétaux et animaux
 Le troisième livre : pathologies, regroupées par organes ou systèmes.
 Le quatrième livre : un traité sur les fièvres, la chirurgie et l'empoisonnement
 Le cinquième livre : médicaments composés, pommades, onguents, suppositoires, cataplasmes, sirops
.... 600 formules sont détaillées en deux volumes
Cette présentation systématique sera le modèle de l'enseignement de la médecine durant des siècles. Ce Canon
restera pendant de nombreux siècles comme le fondement de la médecine pour les praticiens. Pourtant, ses écrits
apparaissent beaucoup plus philosophiques que cliniques.
 Le début du deuxième millénaire est marqué dans l'Orient arabe par l'établissement
de l’enseignement de la médecine dans les hôpitaux. Les élèves examinent les
malades puis les confient à des assistants plus expérimentés, avant que le maître ne
confirme le diagnostic et ne prescrive la thérapeutique ;
 Au onzième siècle, création de l'école de Salerne où était enseignée la médecine en
latin, en grec, en italien et en arabe par des médecins laïcs ;
 Une femme, Trotula, auteur d'un traité de gynécologie et d’obstétrique, aurait été la
première à enseigner la médecine en cette école ;
 Un ouvrage écrit à Salerne traversera les siècles : le Régime de Santé, traité d'hygiène ;
 La suite du Moyen-Age est essentiellement marquée par la création des Universités ;
 Les progrès les plus importants du moyen-Age sont réalisés par les chirurgiens-
barbiers qui commencent à pratiquer quelques dissections de cadavres humains ;
 Peu de médecins se mettent en évidence en cette fin du Moyen-âge sauf Deux
chirurgiens :
 Henri de Mondeville (1260 - 1320), chirurgien à la cour de Philippe IV puis de Louis X,
écrit « une Chirurgietrès » complète où il préconise notamment la suture immédiate
des plaies ;
 Guy de Chauliac, exerce en Avignon auprès de différents papes et écrira « la
ChirurgiaMagnl », traité qui guidera les chirurgiens durant de nombreux siècles et où
il conseille de laisser suppurer une plaie avant de la suturer.

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Chapitre 2
DE LA CONNAISSANCE DE L'ANATOMIE DU CORPS HUMAIN
 La renaissance marque le début de la dissection, ce qui permet aujourd’hui de
connaitre l’anatomie du corps humains ;
 Les dissections, dont le nombre annuel est limité (ce qui entraîne parfois des violations de
sépulture) sont réalisées par trois personnes : un enseignant, un démonstrateur et un
préparateur ;
 Elles se déroulaient en plein air puis, à partir du seizième siècle, dans des
amphithéâtres d'anatomie spécialement construits (Padoue en 1490, puis
Montpellier), comportant une table centrale et des gradins ;
 Elles duraient fréquemment plusieurs jours et leur déroulement dépendait de la
vitesse de dégradation des différents organes : ainsi on débutait par l'abdomen, puis
on poursuivait par le thorax, le crâne, et enfin les membres ;
 André Vésale a été un anatomiste et médecin bruxellois considéré par de nombreux
historiens des sciences comme le plus grand anatomiste de la Renaissance qui remis
l’anatomie humaine sur le rail mais incompris de son époque, voire le plus grand de
l'histoire de la médecine ; il expose ses théories et ses découvertes, et propose une
première nomenclature anatomique ; (BAT)
André Vésale est né le 31 décembre 1514 à Bruxelles (alors sous la dépendance du Saint-Empire romain
germanique) dans une famille de médecins. Sa maison située juste en face de la colline des exécutions,
l'a amené à voir de nombreux cadavres et des squelettes nettoyés par les oiseaux durant son enfance.
Ce fait a dû jouer un grand rôle dans sa vocation.
"Le squelette de Bâle" est un don du squelette à l’Université de Bâle par Vésale après une dissection
publique du corps de Karrer Jakob von Gebweiler, un meurtrier célèbre de la ville de Bâle, en Suisse.
Avec l'aide du chirurgien Franz Jeckelmann. Il est toujours exposé à nos jours au Musée anatomique
de l'Université de Bâle. (BAT)

 La Renaissance marque en outre le développement de la balnéothérapie, sous


l'influence de l’école de Padoue, et l'installation dans les villes d'établissements
d'hébergement en cas d’épidémies (appelés Il santés Il ouIl sanistats ") qui sont gérés
le plus souvent par les villes et non plus par l'église ;
La balnéothérapie désigne l'ensemble des traitements thermaux et soins effectués par des bains, ainsi que les activités
auxiliaires de traitement du corps dans l’eau. La thalassothérapie en est une variante; elle s'effectue avec de l'eau de
mer et non de l'eau de source.
 Les médecins de l'époque sont pour la plupart étoffés, même s'ils ne font pas partie
de la noblesse ;
LA MEDECINE AU DIX-SEPTIEME SIECLE
 La médecine au dix-septième siècle marquée, en médecine comme ailleurs, par
l'avènement de la raison ;
 Les croyances anciennes sont battues en brèche et les esprits de ce siècle
n'accordaient foi qu'à ce qui se vérifie, s'analyse et se palpe ;
 La plus grande découverte de ce siècle est, à n'en pas douter, celle de « la circulation
du sang » décrite par Harvey en 1628 ; (BAT)

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 Le microscope inventé par Antoine van Leuwenhoek (1632-1723) aux Pays-Bas va


permettre aux savants du dix-septième siècle de réaliser d'énormes progrès ;
 Après la mise au mise au point du microscope, les cinq premières découvertes
médico-biologiques étaient : (BAT)
1. La découverte des capillaires par Leuwenhoek (1683) ;
2. La découverte des bactéries par Leuwenhoek (1683) ;
3. La description pour la première fois chez l’homme des cellules par Marcello Malpighi
(1628-1694) ;
4. L’identification des follicules ovariennes en 1673 par le Danois Sténon (1638-1686) et
le Hollandais Reinier de Graaf-(1641-1673) ;
5. La découverte des spermatozoïdes en 1677 par Leuwenhoek.
Mis à part A.V.Leuwenhoek, les autres personnes qui ont contribuées à l’invention du
microscope sont : (BAT)
 Galilée, Il a développé un occhiolino, un microscope composé d'une lentille convexe et
d'une autre concave en 1609 ;
 Christiaan Huygens, un autre Hollandais, a développé un oculaire simple à deux
lentilles corrigé des aberrations chromatiques
 Marcello Malpighi (1628-1694) décrit pour la première fois chez l'homme les cellules ;
 L'Anglais Richard Lower (1631-1691) montre que le sang veineux devient rouge du
fait de son mélange avec l'air inspiré dans les poumons et Il tente également les
premières transfusions d’animal à animal ;
 Jean-Baptiste Denis imita en 1667 à Montpellier la transfusion d’un homme avec du
sang animal (agneau) ; bien sûr, l'échec soldera ces tentatives ;
 Le Danois Sténon (1638-1686) et le Hollandais Reinier de Graaf-(1641-1673)
identifient les follicules ovariens en 1673 ;
 Leuwenhoek découvre ainsi les capillaires et les bactéries (1683) ;
 Leuwenhoek découvre les spermatozoïdes en 1677.
 L'obstétrique devient un peu plus prisée à partir du dix-septième siècle. Louise
Bourgeois (1564-1644) est la première à mettre en place un enseignement
méthodique pour les sages- femmes, suivie plus tard par François Mauriceau (1637-
1704) ;
 Le forceps est inventé au XVIIe S en Angleterre par Chamberlen, une grande
contribution en pédiatrie ; (BAT)
 Les descriptions médicales des maladies deviennent de plus en plus précises grâce à
certains médecins comme l'Anglais Thomas Sydenham (1624-1689) qui décrit
notamment la goutte et la lithiase rénale ou le Hollandais Herman Boerhaave (1668-
1738) ;
 Le quinquina se répand après 1640 en Occident pour soigner les fièvres, notamment
celles dues au paludisme (décrit par Thomas Willis et Giovanni Lancisi qui évoque le
rôle des moustiques dans sa propagation et préconise l'assèchement des marais).
Toutefois ;
 Baglivi établit l'efficacité de l'ipéca contre les fièvres diarrhéiques.

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 Les autres thérapeutiques varient beaucoup selon l'apothicaire qui les a préparées. La
purgation, les saignées, les régimes alimentaires, les ventouses restent à la base de la
thérapeutique tout comme l’observation des urines reste à la base du diagnostic.
LA MEDECINE AU DIX-HUITIEME SIECLE
 La médecine du dix-huitième siècle est marquée par l'avènement d'un grand nombre
d’écoles de pensée, plus ou moins métaphysiques, au milieu des mécanistes toujours
présents ;
 Ce siècle est marqué par la réhabilitation des chirurgiens français qui peuvent devenir
docteurs et pour qui Louis XV crée l'Académie Royale de Chirurgie en 1731.
 Théophile-René Laennec (1781-1826) inventa le stéthoscope en 1815 pour
l'auscultation médiate du thorax des patients (par pudeur vis-à-vis des femmes et après avoir
vu des enfants jouer à se parler à travers un tuyau dans un parc) ;
 Pierre Bretonneau (1778-1862), médecin originaire de Tours, décrit avec précision la
fièvre typhoïde et l'angine diphtérique (il aura pour élève Armand Trousseau (1807-
1867)) ;
 Philippe Pinel (1745-1826) est un aliéniste et il crée la première école de psychiatrie
en France; il libère de leurs chaînes les patients aliénés des hospices parisiens ;
 L'époque est par ailleurs marquée par le développement en France de la vaccination
contre la variole à partir de 1799 ;
 La tuberculose, qui se développe en Angleterre à la fin du dix-huitième siècle, se
propage en France et touche de nombreuses personnes. Elle est alors considérée
comme une maladie romantique atteignant de jeunes hommes esthètes
 Allemand Christian Samuel Hahnemann (1755-1843) qui crée l'homéopathie après
avoir observé sur lui-même une fièvre après un contact avec de la teinture de
quinquina, habituel remède de l'hyperthermie.
Christian Samuel Hahnemann déduit en 1796 sa " loi de la similitude ", arguant que « les maladies
doivent être traitées par des produits donnant les mêmes symptômes que la maladie elle-même, à
doses infinitésimales, puisque l'effet bénéfique vient de la répétition de l'administration de la substance
plus que de sa quantité ». (BAT)
 Durant la révolution, tout le système de santé est désorganisé ; L'Assemblée
Constituante décide de supprimer le financement des hôpitaux et ces derniers se
retrouvent rapidement dans la plus grande misère. Plus tard, l'hôpital devenu
municipal devient, plus qu'un refuge, un lieu de soins pour les malades mais aussi un
lieu d'apprentissage pour les étudiants.
 Le 15 septembre 1793, un décret de la Convention met fin à six siècles
d'enseignement en France en ordonnant la dissolution de " toutes les Académies et
Sociétés littéraires ou savantes patentées ou dotées par la Nation ". La médecine,
comme beaucoup d'autres professions, peut alors être exercée sans diplôme ! Pour
remédier à cet état de fait.
 Sous l'influence de Pierre-Jean-Georges Cabanis (1757-1808) ou de Jean Chaptal
(1756- 1832), l'enseignement médical évoluera encore sous le Consulat et l'Empire,
avec un enseignement commun aux étudiants de médecine et de chirurgie, une

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formation pratique obligatoire comprenant dissections et enseignement au lit du


malade. (BAT)

Chapitre 3
DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET LA PRATIQUE DE LA MEDECINE
 Le point de départ de la médecine de laboratoire reste l'invention et le
perfectionnement du microscope par Leeuwenhoek au XVIIè S. Mais jusque-là,
l'anatomie pathologique reste d’abord macroscopique. Louis Pasteur va obliger la
médecine à adopter la microscopie dans l’anatomie pathologique ;
 Louis Pasteur est parti de la découverte de germe de Choléra des poules.
Un jour un collaborateur de Pasteur, Emile Roux fait un constat sur une culture de germe de choléra des poules
placé dans un placard depuis plusieurs semaines dans de mauvaises conditions de conservation : sans oxygène
et sans lumière. Pour vérifier la qualité de cette culture, il l'injecte à des poules: elles ne meurent pas. Par souci
de comparaison, il injecte à ces mêmes poules les produits d'une culture fraiche : elles ne meurent pas davantage.
Pasteur et Roux concluent que les germes vieillis ont une virulence atténuée et protège les animaux contre la
virulence normale du microbe. Ainsi naquit la vaccination.

Quelques découvertes et faits de et au laboratoire


LA MEDECINE AU DIX-NEUVIEME SIECLE :
 Le XIXè S rejoint les idées émises par Hippocrate sur les relations « médecin-malade »
par un débat entre le médecin qui interroge son malade, qui l'examine, qui entretient
avec lui des rapports de personne à personne ayant eux-mêmes une valeur
thérapeutique ; (BAT)
 Le courant qui prévalait en médecine au XIXe S au tour de la relation « médecin-
malade » est « MEDECIN – MALADE – LABORATOIRE – MALADE » et l’élément
favorisant ce courant est « le développement de la chimie et la physique » (BAT)
 Au début du XIXè S la tuberculose se propage en Europe.
 En 1882, Robert Koch découvre le bacille causal. Mais, il faut attendre près 60 ans pour
un traitement antibiotique ;
 En 1867, Joseph Lister utilise le phénol pour détruire les germes lors des opérations
chirurgicales
 Parallèlement, se développe l'anesthésie, inventée le 16 octobre 1846 par le dentiste
William Morton à Boston ;
 L'antisepsie est initiée par Semmelweis à Budapest en 1847 ;
 Dans la deuxième moitié du XIXe siècle Deux découvertes vont révolutionner la
pratique chirurgicale et ses résultats : l'anesthésie en 1846 et l'asepsie en 1847. (BAT)
 Le 14 mai 1796 en ANGLETERRE, le britannique Edward Jenner parvient à immuniser
un enfant de la variole en lui inoculant du pus prélevé sur une paysanne infectée par
la vaccine (= le fait marqua le début de la vaccination et Edward Jenner fit le premier
à expérimenter la vaccination) (BAT)
 La vaccination est une création purement occidentale, car la découverte de la
vaccination (E.Jenner le britannique) jusqu’à l’obtention du vaccin (L.Pasteur et ses
collaborateurs, les français), seuls les occidentaux en sont les auteurs. (BAT)

Tanga mukanda !!!


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 Dans la seconde moitié du XIXe S, Louis Pasteur crée un vaccin atténué et à l’honneur
d’Edward Jenner, invente le terme « vaccin » ;
 En 1885, Louis Pasteur parvient à sauver un enfant en lui administrant son vaccin
contre la rage.
Quelques germes pathogènes identifiés jusque-là:
Date Germe Chercheur Pays d'origine
1875 Lèpre Hansen Norvège
1875 Amibiase Loesch Allemagne
1878 Furoncle Pasteur France
1879 Fièvre puerpérale Roux France
1879 Blénnoragie Neisser Allemagne
1880 Paludisme Laveran France
1880 Typhoïde Eberth Allemagne
1882 Tuberculose Koch Allemagne
1883 Choléra Koch Allemagne
1884 Tétanos Nicolaïer Russie
1887 Fièvre de Malte Bruce Grande Bretagne
1889 Chancre mou Ducrey Italie
1894 Peste Yersin France
1901 Maladie du sommeil Dutton Grande Bretagne
1905 Syphilis Schaudinn Allemagne
1906 Coqueluche Bordet France
1909 Typhus Nicolle France
 Les médecins viennent stimuler la curiosité des chercheurs avec la nouvelle méthode
d’introduire les médicaments dans le corps humain: la seringue (mis au point par
Charles Pravaz (1791-1853) ;
 Le XIXe S est aussi marqué par le renouveau de la chirurgie par l'anesthésie et l'asepsie
et le chercheur le plus en vue est William Morton ;
 Le XIXe S est aussi marqué par l'amélioration des techniques du diagnostic :
 Réné Laennec invente le stéthoscope en 1815
 Adolf Kuss maul crée la gastroscopie en 1868, en s'inspirant des exploits d'un avaleur
de sabres ;
 Scipione Riva –Rocci mesure la pression artérielle au tensiomètre en 1896 ;
 Willem Einthoven met au point l'électrocardiographie ;
 Wilhelm kôntgen découvre les rayons X En 1895. Il réalise la première radiographie
sur la main de son épouse ;
 Theodor BilIroth réalise la première gastrectomie en 1881, il révolutionne ainsi la
chirurgie du pharynx et de l'estomac ;
 L'une des grandes innovations de la 2è moitié du XIXe S en rapport avec la
transmission des maladies est « la large diffusion des sérums » protégeant l'homme
contre les infections ;(BAT)
 Les sécrétions du pancréas, de l 'hypophyse, du corps thyroïde des parathyroïdes, des
glandes sexuelles et des capsules surrénales ont été appelées hormones en 1905 par
Claude Bernard ;

Tanga mukanda !!!


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Sérums et vaccins après Pasteur et Koch


Toute la composition et le fonctionnement dans le corps humain des vaccins et sérums venaient déjà être
déterminés par Pasteur, Koch et leurs disciples. Le vaccin confère à l’organisme une immunité active, puisque
celui-ci fabrique ses propres anticorps contre l’antigène étranger. Les sérums, eux, ne lui assure qu'une immunité
passive. Parmi les immunologues et physiologistes, il faut mentionner Jules Bordet et Claude Bernard.

 Alexandre Fleming (1881-1955) parvient à extraire une pénicilline des champignons


dit Penicillium notatum.

Chapitre 4
DE LA REVOLUTION TECHNOLOGIQUE ET LA MEDECINE CONTEMPORAINE

LA MEDECINE AU VINGTIEME SIECLE :


 Depuis le milieu du XXe S un nouveau pas vers l'infiniment petit a été franchi; l'analyse
porte maintenant sur
 Des millionièmes de millimètres,
 La composition chimique,
 L'architecture dans l'espace de chaque substance née ou détruite dans le corps,
 C’est l’ère de l'anatomie moléculaire dont chaque perturbation crée la maladie ;
 Le diagnostic médical ne repose plus uniquement sur l'examen du malade,
l’auscultation de la poitrine et la palpation de l'abdomen ;
 Le médecin a grandement besoin d'un nombre grandissant d'informations
biochimiques ;
 La simplicité de l'analyse a mis la biochimie à la portée de tous ;
 La miniaturisation rendue possible grâce à l'électronique n'impose plus à la biochimie
que l'analyse de petites quantités de liquide ou de cellules.
 Différents types de réanimation destinés à corriger les troubles métaboliques,
protéiniques ou électrolytiques pour des maladies les plus diverses se sont développés
dans les années cinquante ;
 La première greffe partielle du visage a été réalisée en 2005 à Amiens en France.
 Réalisation d’une première greffe presque totale d'un visage, mardi 16 décembre
2008 par Une équipe de chirurgiens de l'Ohio ; (BAT)
 Les innovations entre les 2 guerres mondiales : « les éléments qui montrent la
révolution dans la médecine contemporaine » (BAT)
 Les facultés de médecine d'Europe se dotent de chaires de physique médicale ;
 Fabrication de scialytiques (luminaires sans ombre qui autorisent les interventions
chirurgicales à toute heure et toute saison) ;
 Lunettes grossissantes pour la chirurgie des nourrissons ;
 Opérations chirurgicales sous microscope vers les années 60 ;
 Fabrication des tubes rigides, porteurs d'une ampoule à leur extrémité, pour pénétrer
dans les bronches, l’œsophage ou la trachée. Ce qui deviendra de fibroscopes ;
 Usage du laser en médecine ;

Tanga mukanda !!!


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 Début années 50, une épidémie de poliomyélite frappe l'Europe et les Etats-Unis: on
perfectionne l'électrophysiologie de Du Bois-Reymond pour explorer la valeur restante
des nerfs atteints et de leurs muscles, pour un traitement par stimulation ;
 La naissance de la radiothérapie et la curiethérapie, A cela il faut ajouter la
radiocinéma (angiopneumographie, angiocardiographie), la scanographie,
scintigraphie, gammagraphie; *Tout cela aboutit à l'imagerie médicale.
 Les ordinateurs et l'atome domestiqués ont apporté de nouveaux procédés d'analyse
du corps humain.
 Les maladies changent suivant les époques :
 Certaines sont liées aux modes alimentaires
 Maladies du cœur et des vaisseaux
 D'autres au comportement moraux et sociaux
 Apparition du SIDA, (L’apparition de cette maladie reste un problème de santé
publique en R.D. Congo) (BAT)
De la Grippe aviaire,
 De la Grippe Hl ...

LA MEDECINE AU VINGTIEME SIECLE


 Les chercheurs ne sont plus seuls dans les laboratoires, Leur travail en médecine dans
ce siècle était caractérisé par « un travail d’équipe » ; (BAT)
LA SANTE DANS LE MONDE : OMS
Selon sa constitution, l'OMS a pour objectif d'amener tous les peuples du monde au niveau de
santé le plus élevé possible, la santé étant définie dans ce même document comme un « état
de complet bien-être physique, mental et social et ne consistant pas seulement en une absence
de maladie ou d'infirmité ». Sa directrice générale actuelle est le Dr Margaret Chan.

Fondée le 7 avril 1948, l'OMS trouve ses origines dans les guerres de la fin du XIXe siècle
(Guerre américano-mexicaine, Guerre de Crimée). Après la Première Guerre mondiale, la
grippe espagnole de 1918-1919, qui fit en six mois plus de vingt millions de morts (= véritable
problème de santé publique), poussa la Société des Nations (SDN) à créer le comité d'hygiène
de la SDN, qui est de l’OMS. (BAT)
L'OMS est dirigée par 193 États membres, réunis à l'Assemblée mondiale de la santé. Cette
assemblée, composée des délégués représentant les États membres, a pour fonctions
principales d'approuver le budget programme de l'OMS pour l'exercice biennal suivant et de
statuer sur les grandes orientations politiques de l'Organisation.
Les règlements sont votés par l'Assemblée mondiale de la santé à la majorité simple et ils
entreront en vigueur pour tous les États Membres sauf si ceux-ci refusent ou émettent des
réserves dans les délais prescrits pour la notification.
La conférence internationale d’Alma-Ata sur les soins de santé primaires fit la toute
première conférence de l’OMS, réunie à ce 12 septembre 1978 dans la ville d’ASTANA au
KAZAKHSTAN, soulignant la nécessité d'une action urgente de tous les gouvernements, de tous
les personnels de secteurs de santé et du développement, ainsi que de la communauté
mondiale pour protéger et promouvoir la santé de tous les peuples du monde.

Tanga mukanda !!!

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