Vous êtes sur la page 1sur 62

HISTOIRE DE LA

MEDECINE
D3
Ass Dr YOWA MALEMBA
PLAN DU COURS

Introduction :
1. Définition
2. Objectifs du cours

Chapitre I : La fondation de la médecine


I.1. De l’Antiquité au XIXe siècle
I.1.1. Les fondateurs de la médecine
I.1.2. Des monastères aux Universités
I.1.3. De Vésale à Lavoisier
I.1.4. La médecine « scientifique »
Chapitre II : Les Caducées
INTRODUCTION

1. Définition
 L'histoire de la médecine est la branche de
l'histoire consacrée à l'étude des connaissances
et des pratiques médicales et chirurgicales au
cours du temps.
INTRODUCTION

2. Objectifs du cours
Ce cours vise globalement a :
 Apprendre à l’étudiant l’évolution de la médecine à travers le
temps et l’espace ;
 Initier
l’étudiant a la recherche épistémologique utile à tout
chercheur qui veut se spécialiser dans le domaine de la
médecine ;
 Faire connaitre les maitres de la médecine ;
Objectifs du cours (suite)

 Faire
connaitre à l’étudiant les différentes expériences
enregistrées en médecine ;
 Faireconnaitre à l’étudiant le rôle joué par la médecine
dans la lutte contre la condition dérisoire de l’être humain ;
 Préparer
l’étudiant à une spécialisation en histoire de la
médecine.
Chapitre I : LA FONDATION DE LA MEDECINE

I.1. De l’Antiquité au XIXe siècle


- L'origine de la médecine remonte à la Préhistoire
- Rareté des traces: trépanations des cranes
- La Mésopotamie et l’Egypte: les plus anciens textes
médicaux connus
- Sur tous les continents: La médecine « traditionnelle »
- Paléontologie: quelques renseignements.
I.1. De l’Antiquité au XIXe siècle

 Lapaléoanthropologie: étudie la maladie de


l’homme préhistorique au moyen des ossements
conservés dans les divers sols;
 Découverte de nombreuses traces de traumatismes;
 L’art de guérir était attribuée a tous
 Maisla pratique médicale semblait s’être transmise
non de maitre à l’élève, mais de père en fils
(Egypte).
I.1.1. Les fondateurs de la médecine

a)Grèce ancienne: de nombreux dieux et demi-dieux capables de


guérir (ou de provoquer des maladies) :
 Jupiter (ou Zeus), le Pantocrator, le dieu du ciel et des autres
dieux ;
 Apollon (ou Phoibos), fils de Jupiter, dieu de la lumière, de la
musique et de la poésie ;
 Esculape (ou Asclépios), le dieu de la médecine et fils d’Apollon et
de Coronis, qui passait pour avoir le don de guérir tous les maux ;
I.1.1. Les fondateurs de la médecine

 Hygie(ou Hygieia), déesse de la sante et Panacée, celle


qui guérit tout. Ce sont les deux filles d’Esculape
 Chironle centaure, précepteur d’Apollon puis d’Esculape,
qui enseignait la médecine et pratiquait même la
chirurgie.
 C’estune médecine irrationnelle: utilisation d’amulettes
et d’incantations, se rendre dans des temples dans
lesquels les songes étaient interprétés…
I.1.1. Les fondateurs de la médecine

b) la Grèce antique: La médecine occidentale mais


rationnelle:
 Lesmaladies sont dès ce moment attribuées à des
causes naturelles,
 Pas d’intervention de la magie et du divin,
 L’approchedu malade est clinique, elle se fait au
chevet du patient: l’observation est primordiale,
 Usage de la raison
I.1.1. Les fondateurs de la médecine

 Hippocrate (450-377 av. J.-C.);


 Traités
fondateurs et le Serment: intérêt primordial
du malade, probité du médecin ou encore le secret
médical;
 Réputation jusqu’au XVIIIe siècle (saignées, cautères,
purgatifs etc.);
 Quatre principes fondamentaux :
I.1.1. Les fondateurs de la médecine

1. être utile, ou au moins ne pas nuire


2. Combattre le mal par son contraire
3. Mesure et modération
4. Chaque chose à son temps.
I.1.1. Les fondateurs de la médecine

 Troisième
siècle: découvertes des anatomistes
d’Alexandrie qui ont pratiqué la dissection chez l’homme;
 Néanmoins,
l’anatomie et surtout la physiologie
demeurent mal connues;
 D’où
recours soit à leur imagination soit aux dissections
animales pour se représenter l’intérieur du corps;
 Conceptions erronées.
I.1.1. Les fondateurs de la médecine


Au IVe siècle av. J.-C. Aristote: une place majeure au
cœur , c’est dans le cœur, source de chaleur vitale, que le
sang était produit et le cerveau et les poumons avaient
une action de refroidissement de la chaleur vitale.
 Polybe, l’élève et le gendre d’Hippocrate: , les maladies
affectant un individu étaient attribuées à un déséquilibre
des « humeurs » ou liquides en mouvement dans le corps :
sang, phlegme, bile jaune et bile noire.
I.1.1. Les fondateurs de la médecine

 les
médecins hippocratiques prescrivaient au malade des
remèdes visant à évacuer l’excès d’humeur;
 Galien
(131-201): systématisation de la théorie
humorale;
 Chaque humeur était mise en rapport avec un organe
(sang/ cœur, phlegme/cerveau, bile jaune/foie, bile
noire/rate),
 Avec des qualités élémentaires (chaud, froid, sec,
 ÉLÉMENT PROPRIÉTÉS HUMEUR TEMPÉRAMENT

 FEU CHAUD BILE CHOLÉRIQUE
 ou BILIEUX
 SEC

 AIR CHAUD SANG SANGUIN

 HUMIDE

 EAU FROID HUMIDE PHLEGME
 Ou PITUITE
 PHLÉGMATIQUE


 TERRE FROID ATRABILE ATRABILAIRE
 ou
 SEC MÉLANCHOLIE ou MÉLANCHOLIQUE

I.1.1. Les fondateurs de la médecine

 Dansla deuxième moitié du deuxième siècle avant J-C,


les médecins grecs vont exercer leur art à Rome.
 Parmi eux, on note: - Asclépiade,
- Thessalos d’Ephese ou Soranos
d’Ephese (avec son célèbre traité de gynécologie et
d’obstétrique ou il étudie la génération humaine ainsi que
les causes et remèdes des dystocies, et où il décrit pour
la première fois la pratique de l’avortement).
I.1.1. Les fondateurs de la médecine

Au premier siècle de notre ère:


 Celse,
le premier à écrire un ouvrage complet sur la
médecine (classement des maladies en trois catégories);
 Archigene d’Apamée, le premier utilisateur du speculum;
 Rufus d’Ephese, qui décrit la peste et la lèpre;
 Dioscoride,
auteur de l’ouvrage sur la thérapeutique
(materia medica).
I.1.1. Les fondateurs de la médecine

 Au deuxième siècle: Galien, né à Pergame en 131, va peu à


peu renier les doctrines de ses prédécesseurs;
 Toutefois, il conserve la théorie d’Hippocrate en y ajoutant
celle de quatre tempéraments;
 C’est à l’époque de Galien que remontent à Rome les débuts
de la santé publique : fontaines pour la distribution d’eau
propre, mise en place d’égouts et de latrines publiques,
construction de thermes publics et de valetudinaria
I.1.1. Les fondateurs de la médecine

 Galien:
la connaissance de l’anatomie était très
importante;
 Les dissections humaines étant interdites à son époque,
 Dissections
animales, et par analogie en tirer des
conclusions sur l’espèce humaine;
 14siècles ; entre autres, sa théorie de la circulation du
sang.
I.1.1. Les fondateurs de la médecine

 Deux sangs, le sang veineux et le sang artériel.


 La« nouvelle Rome », Constantinople: nombreux progrès
réalisés en médecine:
- Oribase (325- 403) : élabore une monumentale
encyclopédie médicale et plusieurs ouvrages sur la
pharmacopée.
- Alexandre de Tralles écrit douze livres de médecine ou il
décrit toutes les maladies, les traumatismes de la tête et
I.1.1. Les fondateurs de la médecine

- Paul d’Egine individualise dans son Abrégé de


médecine, les affections chirurgicales des parties
molles et celles des os. Il décrit en outre les pratiques
de la trachéotomie, du drainage…
I.1.2. Des monastères aux Universités

 Du Ve-XIe siècles, la connaissance et la pratique de la


médecine sont essentiellement dévolues aux moines;
 Ils se consacrèrent, surtout depuis la Renaissance
carolingienne (VIIIe-IXe siècles), à la réalisation de
nombreux manuscrits médicaux, des copies de textes
antiques latins ou de nouvelles compositions;
 Dans les monastères, un espace était prévu pour
l’infirmerie réservée aux moines souffrants ou trop
faibles,
I.1.2. Des monastères aux Universités

 Et il existait un jardin des plantes médicinales;


 Parmi les obligations ecclésiastiques: porter secours aux
infirmes, aux personnes en situation de précarité, aussi
bien les malades que les pauvres ou les pèlerins de
passage.
 Pourles accueillir, on met en place les premiers hôpitaux
près des évêchés et des monastères.
 Dans ces institutions: l’assistance plutôt que les soins.
I.1.2. Des monastères aux Universités

 C’est
a partir du XIIe siècle: médicalisation des hôpitaux,
appel aux professionnels de la santé.
 L’hôpital reste néanmoins réservé aux pauvres
 Findu Haut Moyen Âge: structuration du cadre de
l’enseignement médical
 Aucours du XIIIe siècle: les écoles de médecine fondées
dans divers pays d’Europe se structurent en universités
 La
médecine connaît à cette époque un développement
important.
I.1.2. Des monastères aux Universités

 Mais des pratiques religieuses ou magiques ont continué;


 La maladie: une punition divine envers un individu ou
un groupe.
 Peste (1348): corruption de l’air d’où pour se protéger il
fallait fuir, ou tenter de purifier l’air par de bonnes
odeurs et de « fortifier le cœur ».
 Inefficacité de toutes ces mesures: la quarantaine
I.1.2. Des monastères aux Universités

 Entrele XIIIe et XIVe siècles, apparaît la chirurgie, en


développement dès le XIIe siècle en Italie
 Henride Mondeville (1260-1317): nettoyage des plaies
avec du vin avant la pose d’un pansement sec
 Leschirurgiens insistent sur l’importance d’une bonne
connaissance de l’anatomie (ouvrages de Galien,
d’Aristote et des auteurs arabes);
 D’où le développement de la pratique de la dissection
I.1.3. De Vésale à Lavoisier

 Renaissance:esprit critique, vérification des


connaissances par l’observation de la nature et par
l’expérience
 Desnouveaux courants artistiques venus d’Italie:
description anatomiquement réaliste du corps humain;
 Dans ce contexte, l’œuvre de Vésale (1514-1564) se
distingue, Il effectue lui-même ses dissections,
constatant plusieurs erreurs commises par Galien.
I.1.3. De Vésale à Lavoisier

 Au
XIXe siècle, Louis Auzoux (1797-1880) spécialiste des
modèles anatomiques (humains, animaux et végétaux);
 Par
rapport à l’anatomie, la médecine est plus lente à
progresser durant la Renaissance.
 Galien fait toujours autorité
 Maisvers 1493-1541, émerge une autre personnalité,
Paracelse: défend un système fondé sur les liens entre
l’homme et le cosmos ; connaître l’un permet de
I.1.3. De Vésale à Lavoisier

 Paracelse rejette la théorie des humeurs, il lui oppose


l’idée d’une action chimique des organes;
 La maladie provient donc du disfonctionnement d’un
organe;
 Ilintroduit une série de nouvelles substances, en
particulier minérales, dans la pharmacopée.
A la fin du XVe siècle, une nouvelle maladie fait ravage,
la syphilis, non décrite par les anciens.
I.1.3. De Vésale à Lavoisier

 Fracastor (Girolamo Fracastoro, 1478-1553):


contamination entre personnes par des particules
invisibles transmises par contact direct ou indirect,
ou projetées.
 Il anticipe donc la découverte des microbes, même si
l’idée avait déjà été brièvement évoquée durant
l’Antiquité et le Moyen Âge, non sans ambiguïté
(Galien évoquant les « germes » de contagion).
I.1.3. De Vésale à Lavoisier

 XVIIeet XVIIIe siècle: c’est la multiplication des


expériences et de nombreuses découvertes dans
différents domaines;
 L’Italien
Santorio (1561-1636): l’utilisation d’un «
pulsomètre » pour observer la fréquence du pouls et à
la première application du thermomètre sur l’homme.
 En 1742, l’échelle de Celsius est introduite
A la fin du XVIe siècle: les premiers microscopes sont
I.1.3. De Vésale à Lavoisier

 Antoinevan Leeuwenhoek (1632-1723), le premier à


observer les globules rouges avec un microscope qu’il a
lui-même fabriqué;
 MarcelloMalpighi (1628-1694) décrit, lui, différents
organes et tissus de l’organisme.
 Dèsle XVIIe siècle, on se livre alors à des expériences
d’injections intraveineuses (sur l’animal et sur
l’homme) et de transfusion sanguine
I.1.3. De Vésale à Lavoisier

 Karl
Landsteiner (1868-1943), découvre les groupes
sanguins et le système rhésus dans la première moitié
du XXe siècle;
 JosephPriestley (1733-1804) et Antoine Lavoisier
(1743-1794, découvrent l’oxygene;
 AntoineLavoisier: la nécessité de l’oxygène, dont il
mesure aussi la quantité dans l’air atmosphérique, par
rapport à l’azote, la respiration comme une
consommation d’oxygène et un rejet de gaz
I.1.3. De Vésale à Lavoisier

 La fin du XVIIIe siècle: vaccination


 La variole (1720)
 Edward Jenner (1749-1823): expérience sur
l’inoculation de la vaccine
I.1.4. La médecine « scientifique »

 AuXIXe siècle, la médecine fait des avancées


décisives;
 l’enseignement théorique est couplé à l’enseignement
pratique dans les hôpitaux.
 Les
médecins comparent soigneusement les
symptômes cliniques, fruit de l’observation au lit du
malade, aux lésions organiques
 Méthode « anatomoclinique »
I.1.4. La médecine « scientifique »

 L’examenclinique du malade connaît une amélioration


technique importante dès le début du siècle : René
Laënnec (1781-1826): stéthoscope
 Dansles laboratoires, les recherches biologiques se
développent grâce aux microscopes entre 1820 et 1840;
À partir des Temps Modernes, ignorance des principes de
désinfection: une recrudescence des infections graves.
I.1.4. La médecine « scientifique »

 D’ou fréquence maladies infectieuses;


 Louis Pasteur (1822-1895) qui va mettre en évidence le
rôle des micro-organismes comme agents infectieux;
 Ildécouvre également un procédé de chauffage
permettant d’annihiler les ferments indésirables du lait
(la « pasteurisation »)
 Robert
Koch (1843-1910): les germes sont identifiés
comme causes des maladies.
I.1.4. La médecine « scientifique »

 Koch lui-même découvre les bacilles de la tuberculose


(1882) et du choléra (1883);
 D’autres bacilles identifiés à cette époque:
 la lèpre (Hansen, 1873),
 la fièvre puerpérale (Pasteur, 1879),
 le tétanos (Nicolaier, 1884),
 la peste (Yersin, 1894),
 et la syphilis (Schaudinn, 1905)...
I.1.4. La médecine « scientifique »

 Lesvirus, invisibles au microscope, sont isolés à partir


des années 1890;
 Virus de la fièvre aphteuse (Löffler et Frosch, 1897),
 Virus de la rage (Remlinger, 1903);
 Virusde la fièvre jaune (Stokes, 1927), ainsi que ceux de
la variole, la grippe, la varicelle, la rougeole, …
 Joseph Lister (1827-1912): il impose la propreté et le
lavage des mains, et utilise du phénol pour tremper les
I.1.4. La médecine « scientifique »

 Une autre découverte de la même époque la technique


de l’anesthésie: drogue
 C’est
en 1846, aux Etats-Unis, que l’on utilisa pour la
première fois avec succès des vapeurs d’éther pour
endormir un patient
 Lechloroforme: soulager les douleurs de
l’accouchement
I.1.4. La médecine « scientifique »


Depuis la fin de ce siècle, les découvertes biologiques,
techniques, pharmaceutiques, se sont multipliées
 les rayons X,
 l’électrocardiogramme,
 les antibiotiques,
 les greffes d’organes,
 la chimiothérapie
I.1.4. La médecine « scientifique »

et de nouvelles disciplines ont pris leur essor


psychiatrie,
génétique,
cardiologie, etc….
Chapitre II: Les Caducées

 Lecaducée est un emblème ancien dans la


mythologie grecque.

 Ilen existe deux types : le caducée d'Hermès et le


caducée d’Asclépios.
Le caducée d'Hermès
II.1. Le caducée d'Hermès
 Apollon échangea avec Hermès son demi-frère une baguette
en or contre une lyre.
 Hermès l'utilise un jour pour séparer deux serpents, mais ces
serpents s’y enroulent en sens inverse. La symbolique
s'installa par la suite, et l'emblème du Dieu grec Hermès
(Mercure pour les romains) accompagna toujours Hermès.
 Symbolique: fut donc un symbole de paix porté par le
Messager des dieux.
 Une autre interprétation insiste sur l’accouplement des
serpents et la symbolique de la fécondité.
II.1. Le caducée d'Hermès
 Cependant vers le XVIe siècle, une confusion est
apparue avec le bâton d'Esculape (qui est aussi un
caducée), et peu à peu, ce caducée a quitté le domaine
militaire auquel il avait été d’abord cantonné comme
symbole de la paix, et il est devenu l'emblème de la
profession médicale dans de nombreux pays.
II.2. Le caducée d'Asclépios
II.2. Le caducée d'Asclépios

 La légende rapporte qu'un jour, Asclépios, voyant un


serpent se diriger vers lui, il tendit son bâton dans sa
direction. L'animal s'y enroula. Asclépios frappa le sol
et tua la bête. Un second serpent apparut soudain,
tenant dans sa bouche, une herbe mystérieuse avec
laquelle il rappela à la vie l'autre reptile.
 Asclépios eut alors la révélation de la vertu médicinale
des herbes.
II.2. Le caducée d'Asclépios
 L'emblème d'Asclépios est un bâton court le long duquel
s'enroule un serpent. À l'origine, dans la mythologie grecque, il
est l'attribut du dieu Apollon qui l'offre à son fils Asclépios,
dieu de la médecine.
 Lebâton est le symbole du voyageur universel, de l'activité du
médecin qui promène à travers le monde sa science
secourable.
 Le serpent est symbole de vie et de vigueur parce qu'il possède
la propriété de changer de peau, retrouvant ainsi l'apparence
de la jeunesse
II.2. Le caducée d'Asclépios
 Du caducée de cette première légende est venue s'ajouter le
miroir, symbole de la prudence et de la sagesse.
 Le caducée d'Asclépios est devenu l'emblème universel des
professions médicales et se prête à de nombreuses et complexes
interprétations. :
 Lorsque le serpent d'Asclépios s'enroule autour du bâton (ou
baguette) d'Asclépios il forme l'emblème asclépiade qui symbolise
le dieu de la Médecine ou tout simplement la Médecine ;
 Lorsque le serpent d'Asclépios s'enroule autour d'un bâton
surmonté d'un miroir, il forme la caducée des médecins de
France et l'Ordre des Médecins de France ;
II.2. Le caducée d'Asclépios

 Lorsque le serpent d'Asclépios s'enroule autour de la coupe


d'Hygie, la déesse de la Santé, il forme l'emblème des
Pharmaciens ;
 Lorsque
le serpent d'Asclépios est associé à une forme
géométrique ovoïde symbolisant l'utérus de la femme enceinte
remplaçant le bâton d'Asclépios, il forme le caducée des Sages-
femmes
 Lorsque le serpent d'Asclépios est associé au microscope et au
miroir, il forme l'emblème de certains laboratoires d'analyses
médicales.
II.2. Le caducée d'Asclépios

 Lorsque le serpent d'Asclépios est associé au diapason, il


forme l'emblème des audioprothésistes
 Ilfaut noter cependant qu’en 1910, le Conseil de l’Ordre
des Etats-Unis a choisi, plus logiquement, le bâton
d’Esculape.
MERCI

Vous aimerez peut-être aussi