L’Inde - l’Ayruveda

Inspiré de la médecine chinoise (éléments terre, air, feu, eau …)

Contemporain de la médecine antique Grecque d’Hippocrate. Peut etre influence

5 éléments : Eau, Feu, Terre, Air, Espace (Ether)

3 Doshahs : Vata (air), Pitta (Feu, bile), Kapha (Terre, Flegme)

La Grèce antique :

Une médecine qui va devenir le canon de notre médecine européenne

Asclépios = Dieu gréco-romain de la médecine. Fils d’Apollon et père d’Hygie et Panacée.

Souvent représenté par le baton d’asclepios emblème des médecins.

Hygie = déesse de la sante et de l’hygiène

Ne pas confondre le caducée d’Hermes avec le baton d’Asclépios (symbole de la

médecine) et la coupe d’Hygie (symbole de pharmacie)

Hippocrate de Cos 460-370 avant J.C

-> premier code de déontologie des médecins. Premier a dire que la maladie n’est pas
envoyé des Dieux mais qu’il faut trouver la cause pour trouver le remède. Il est considéré
comme le père de la médecine scientifiques, met au premier plan l’observation et la
consignation précise d’état de cas. Il réaliste une différenciation systématique des
symptômes et des maladies en les comparants.

Il commence à avoir des anamnèse, examen clinique, pronostique. Il élabore une méthode
de soin reposant sur l’équilibre de 4 humeurs :

- le sang : associe a l’air, caractère sanguin ou jovial/chaleureux

- bile jaune : le feu, caractere bilieux plutot enclin à la violence. Ils dégagent une
impression de force et de contrôle
- L’atrabil (bile noir) : la terre, caractère mélancolique
- La pituite (lymphe ou phlegmon) : l’eau, rattachée au cerveau caractère lymphatique
(sans énergie, sans vigueur)

Thérapeutique d’Hipprocrate :

- rétablir l’équilibre des humeurs : saignée, vomitifs, purgatifs, lavements

- Volonté de soulager la douleur
- Réduction de fractures et de luxations
- Règles hygieno-dietetiques, régime alimentaire, exercices physiques
- Désacralisation et naturalisation des phénomènes observés

Serment d’Hippocrate original :

« Je jure par Apollon, médecin, par Asclepios, par Hygie et Panacée, par tous les Dieux et
toutes les déesses, les prenants à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma
capacité, le serment et l’engagement… »

- Ne pas nuire -> primum non nocere

- Secret médical

Serment d’Hippocrate de nos jour, en France :

- Honneur et probité
- Préserver ou promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux,
individuels et sociaux
- Respecter toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune
discrimination
- J’informe les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et leurs
conséquences
- Secret médical ++
- Soulager les souffrances
- Ne pas prolonger les agonies
- Ne jamais provoquer la mort délibérément

Platon 428-348 avant J.C

Pour lui, l’étude du vivant est plus complexe que celle de l’inanimée. En effet, l’être vivant
est un tout organisme dont on ne peut pas détacher sans problème une partie, comme
dans le cas d’une pierre. D’où la nécessite de le considérer comme un tout (Holon) et non
comme

La catharsis était une purge appliquée autant à la religion, qu’à la cité et a l’individu. La
catharsis de Platon évoque une purge du corps pour élever l’âme, ainsi qu’une purge des
croyances et fausses idées pour nettoyer l’esprit et permettre à des idées plus vertueuses
de prendre place. La catharsis d’Aristote s’adressait aux émotions telles que la peur et la
pitié. Le théâtre permettait d’éprouver ces émotions et de s’en libérer. Un peu comme
l’humour noir.

Aristote 384-322 avant J.C

Selon lui, les êtres naturels, quels qu’ils soient (pierre, vivant, ect.), sont constitues des 4
premiers éléments d’Empédocle auxquels il ajoute l’éther, qui occupe ce qui est au-dessus
de la Terre
- la Terre est froide et sèche : correspond de nos jours à l’idée de solide \
- L’eau qui est froide et humide : idée de liquide
- Feu, chaud et sec = plasma et chaleur
- Éther, substance divine dont sont faites les sphères célestes et les corps lourds
(étoiles et planètes)

La nature selon aristote, possède un principe interne de mouvement et de repos. Par

ailleurs, dans sa pensée, la nature est dotée d’un principe d’économie, ce qu’il traduit par
son célèbre précepte « La nature ne fait rien en vain ni rien de superflu ». -> ne pas
sous-estimer un symptôme car il est la pour une raison (besoin d’exteriosation).

La puissance ou potentialité fait écho à ce que pourrait devenir l’être. Par exemple, un
enfant peut, en puissance, apprendre a lire et à écrie : il en a la capacité. La puissance est
le principe d’imperfections et celui-ci est modifié par l’acte, qui entraine le changement.
L’autre (energeïa) « cest ce qui produit l’objet fini, la fin. C’est l’acte et cest en vue de l’acte
que la puissance est conçue ».

Hémophile 330-260 avant J.C

Avancée anatomiques : Roi Ptolémée II

Il fut parmi les premiers médecins à s’intéresser au corps en bonne santé et à essayer de
comprendre le fonctionnement normal du corps, contrairement à la tradition hippocratique
qui était entièrement axée sur le symptôme de la maladie. Cette nouvelle dimension
epistemique (sensée) de la médecine se fit par l’étude de l’anatomie, obtenue par la
dissection du corps animal et humain.

Il s’installe à Alexandrie qui était devenu un centre de recherche scientifique majeur de la

civilisation hellénistique (union grecque). La bénéficiant de l’ouverture d’esprit et du gout
de l’innovation caractéristique de cette cite, il put librement pratiquer des autopsies et
distinguer les veines des artères, les nerfs sensitifs des nerfs moteurs, analyser la nature
du pouls et élucider la structure de nombreux autres organes. On lui attribue neuf traités
d’anatomie mais aucun n’a survécu a l’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie.

Erasistrate 310-250 avt J.C

Étudie le sang et affirme que le sang va des artères vers les veines.

La Rome Antique -27 avant J.C à 476 après J.C

Auguste (fils adoptif de Jules César) fonde l’Empire Romain

Hérite de la médecine de la Grèce antique

Notion tres importante de la sante publique :

- Prévention
- Médecins publique remboursés
- Bains publics
- Construction d’aqueducs pour l’eau potable
- Création d’un réseau d’égout

Invention des instruments chirurgicaux pour l’ophtalmologie, l’urologie

Pinces, scalpels, catheters, extracteurs, forcenés, aiguille pour la cataracte. Utilisation

d’analgésiques et d’antiseptiques pour les plaies et les instruments.

Les Asclépiades :

Se sont des « laïques », en fait des médecins-philosophes rationnels (raison grecque)

concevant les maladies comme des phénomènes naturels accessibles a la raison humaine
contrairement aux prêtres-guérisseurs concevant les maladies comme des phénomènes
divins auxquels il fallait répondre par des rituels religieux.

Hipporcrate appartenait a lune de ces familles. Ils seraient les descendant d’Asclépios.

École des méthodistes :

Le méthodisme considère que la cause est inutile, puisqu’il suffit de corriger les
apparences en maintenant les équilibres. La santé est une libre circulation à flux constant,
la maladie est excès ou insuffisance de flux, resserrement ou relâchement des pores.

Celse 25 avant J.C à 50 après J.C

Au premier siècle avant J.C, dans son traité « De arte médica » qui présente cette
évolution de la profession medicale. Il définit trois classes de pathologies :

- Maladies guéries par simple regime

- Maladies guéries par des medicaments
- Maladies guéries par action chirurgicale

Il souhaite alors que la profession soit organisée autour de ces compétences :

- La connaissance des maladies et de leur classification

- La connaissance des régimes, des plantes et des médicaments, et la chirurgie

Soranos 1er siècle

Médecin accoucheur, chef de fil de l’école méthodique. Il démontre que le fœtus est
propulse, non pas par ses efforts propres, mais par des contractions de l’utérus, et invente
la version podalique qui consiste à saisir l’enfant par les pieds pour le retourner avant de
l’extraire.

Dioscoride 40-90

Traite des matières médicales : consacrée à la pharmacopée par les plantes.

Sources principales de connaissance en matière de plantes médicinales de l’Antiquité et

utilisé jusqu’au XVIeme siècle

1600 plantes répertoriées et localisées géographiquement

Galien 129-210

Son modèle est rediscuté qu’à la renaissance

Considéré comme le dernier des grands médecins créateur de l’Antiquité gréco-romaine et

avec Hippocrate, un des fondateurs des grands principes de base sur lesquels repose la
médecine occidentale. Il a donné la priorité à l’observation anatomique et a cherché à
établir des hypothèses sur les processus physiologique en procédant à des
experimentations sur les animaux. A son époque les dissections d’humains étaient
interdites.

Théorie sur le sang : le sang veineux se forme dans le foie et est distribué par les veines.
La sang artériel se forme dans le cœurs et est distribué par les artères. Admirateur de la
place des organes et de leurs fonctions supposées. Pour lui la maladie vient d’un organe
lésé. Il aura le mérite de faire la synthèse de toutes les avances de son temps et d’être
politique dans l’écriture.

Médecin des gladiateurs et de 5 empereurs successifs.

Le Moyen-âge

Époque des religions monothéist (Catholicisme puis plus tard l’Islam). A chaque fois qu’une
religion se developpe, le médecine involuer et les endroits ou il n’y avait pas de religion
elle évoluait.

C’est une période de l’histoire de l’Europe, s’entendant de la fin du 5e siècle a la fin du 15e,
qui débute avec le déclin de l’Empire Romain d’Occident et se termine par la Renaissance
et les Grandes Découvertes.

Âge d’or de la médecine islamique, déclin de la médecine européenne.

Période monastique :

- En Europe la chape Catholique plonge les citoyens dans une période d’obscurantisme
- Période monastique : les moines deviennent médecins, utilisent des plantes et se
servent des manuscrits, s’efforce des faire coller la médecine à la Bible.
- Déclin de la figure du médecin : charlatan, astrologues chirurgien-Barbier

Des l’an 651, à Paris, l’hôtel-Dieu, près de Notre-Dame, accueille les pauvres, malades ou
non, il est ouvert aux malades en 829 et restera à la charge entière du clergé jusqu’en
1505

Souvent, c’était l’ordres religieux qui étaient les seules à prodiguer des soins. La plus vieille
école de médecine encore en fonction est celle de Montpellier, depuis le XIIe siècle.
Régulièrement l’Eglise autorise puis interdit les dissections et l’étude de la médecine.

Période scolastique

Les croisades font se rendre compte du retard de l’Europe en terme de médecine

(1095-1291). Les premières universités de médecine, laïques.

L’université de Padoue, 1222, la premiere université laïque. Elle verra défilées les plus
grands médecins du Moyen-Age et de la Renaissance. Comme Vésale, Fallope, Harvey.
Université de Bologne (1088), Université de Paris (1150).

Les universités de Paris et d’Angleterre relevaient directement et exclusivement de l’Eglise.

Celle d’Espagne ou de Naples faisaient figures d’institutions d’Etat. Celle de Bologne ou de
Padoue étaient gérées sur la plan local de la commune, ce qui conférait une forme de
liberté.

La scolastique « arrêt de travail » ou bien « loisir consacré à l’étude » est la philosophie

développée et enseignée au Moyen âge dans les universités : elle vise à concilier l’apport
de la philosophie grecque (particulièrement l’enseignement d’Aristote et des
péripatéticiens) avec la théologie chrétienne héritée des Pères de l’église).

Acceptation de la philosophie antique, la reconciliation est soumise à la hiérarchie

augustinienne « si vous ne croyez pas, vous ne comprendrez pas ». Il s’agit avant tout de
mieux comprendre la foi chrétienne à la lumière de la philosophie antique.

La découverte progressive de la Phyique et de la Métaphysique d’Aristote en Occident

provoqua une veritable révolution. C’est grace à la traductions des textes arabes, juifs et
grecques (parfois approximative) que la connaissance antique va peu à peu revenir en
France.
En France, l’enseignement de la scolastique perdura aux XVIIe et XVIIIe siècle jusqu’à la
supression des universités sous la Revolution en septembre 1793.

Contrairement a une opinion répandue, l’hygiène figurait parmi les grandes

préoccupations des gens du Moyen-ÂGE, la diététique connut également une grande
faveur pendant l’époque médiévale. Suivant une tradition continue depuis l’Antiquité et
perpétuée en orient, l’ésotérisme tenait une place tres important dans la médecine
médiévale. Les procédés magiques étaient couramment employés. On attribuait des
vertus thérapeutiques aux amulettes, à certaines pierres, aux sécrétions animales, ainsi
qu’aux substances et objets les plus étranges.

Le monde Arabe

A la chute de l’Empire Romain, les Penseurs et philosophes se sont réfugiés vers la Perse
à Gondishapur. Les Rois Perse on demande la traduction des textes antiques Hipporcrate,
Platon, Aristote, Socrate, Galien…)

L’islam va ensuite faire fuir les scientifiques en Irak, à Bagdad. Ainsi qu’en Iran (Ispahan).
Johannicius marqua son époque par la maitrise de plusieurs langues et ses effort de
traduction.

Rhazès 854-925 après J.C

Il était musicien et s’est mit à la médecine vers ses 30 ans. C’est un savant dont les
découvertes sont dune grande innovation. Il est la premier à avoir compris que la Greg
reste était une défense naturelle du corps. Il découvrit aussi la variole et la rougeole
découvrant la difference entre ces deux infections.

Ses œuvres traduites en latins sont devenus tres populaires dans l’ Europe médiévale
chrétienne, et ses livres ont eu une grande influence sur l’organisation des études de
médecines.

Lettre, il est persan mais lit et ecrit en Arabe. Il étudie les textes des anciens grecs et aussi
hindous, éventuellement traduit en syriaque, puis en Arabe. Les écrits d’Ali ibn Rabban
al-Tabari (mort vers 870) auront notamment une grande influence sur lui. Il poursuit sa
formation en voyageant en Syrie, en Égypte, en Andalousie, complétant ses
connaissances livresques.

Ravi a été reconnu comme le meilleur médecin de son temps pour avoir pleinement
compris et appliqué les connaissances médicales grecques. Il a voyagé dans de nombreux
territoires. Ses visiteurs répètent à Bagdad et ses services à plusieurs princes et
souverains sont connus de nombreuses sources. Il a été un enseignant en médecine qui a
attiré de nombreux étudiants que ceux-ci soient débutants ou non. Il était reconnu comme
compatissant, gentil, droit, et dévoué au service de ses malades qu’ils soient riches ou
pauvres. Lecteur assidu, il a été écrivain prolifique.

1. Modération et équilibre lorsque le corps est en mouvement ou au repos

2. Modération en mangeant et buvant
3. Élimination des surabondances
4. Amélioration et réglementation des habitats
5. Évidement des excès néfastes avant qu’ils ne deviennent incontrôlables
6. Recherche d’une harmonie entre les ambitions et les resolutions
7. Discipline d’acquisition de bonnes habitudes notamment concernant la pratique de
l’exercice physique

Avicenne 980-1037 après J.C

Il se démarque par sa mémoire énorme. Il était capable d’après lui de lire et retenir tout ce
qu’il fallait savoir sur le monde à ses 18 ans. Mais que son âme n’était pas assez mure pour
tout comprendre. Il reprit Galien et Aristote créa une encyclopédie medicale mieux aboutis
que tout ses prédécesseurs. Son « Canon » fut la principales source de savoir medicale en
Europe jusqu’à Leonard de Vinci qui va le remettre en question.

Physicien, il va beaucoup étudier les notions de mouvement, de force, de vide, d’infini, de

lumière et de chaleur. Première notion de déplacement de la lumière.

Médecin, comme Rhazes ce seras un médecin d’observation :

- nature contagieuse de la tuberculose

- Description de différentes maladie de peau
- Description de la méningite et paralysie faciale

Ibn Al Nafis (1213-1288)

Grand médecin de l’école du Caire. A cette époque les grandes écoles de médecines
étaient a Bagdad, Ispahan, Le Caire, Cordoue…

Il fut l’un des premiers à réfuter Galien et Aristote concernant la circulation sanguine. Il
décrit la grande et petite circulation et affirme que les poumons nourrissent d’air le sang
artériel. Il décrit les artères coronaires. Son travail ne seras traduit que 260 ans plus tard
par un professeur de Padou et sera probablement à l’origine des découvertes sur le rôle
du cœur en Europe.

La renaissance XVe-XVIe siècle

Le retour en force des lectures antiques gréco-romaines fait progressivement basculer

l’Europe vers la renaissance. D’abord en Italie.

En 1450, l’Europe puis le monde entier sera bouleversée par l’invention de l’imprimerie
(Gutenberg). Le savoir se propage beaucoup plus vite et devient plus accessible à tous.

La médecine quitte de plus en plus le carcan de la religion Catholique. L’anatomie devient

l’objet d’un grand intérêt avec les courants artistiques plus réalistes rappelant les canons
antiques. L’Homme de Vitruve, Mona Lisa, Leonardo Da Vinci, Raphaël, Michel Ange.

Leonardo Da Vinci

André Vésale (1514-1564)

Considère comme le pere de l’anatomie moderne. Ses dissections rassemblaient les plus
grands artistes de l’époque. Il dessinera des planches esthétiques et précises. Regroupant
souvent les systemes d’organes.

Œuvre principale : Humani Corporis Fabrica. 7 livres..

Paracelse (1493-1541) -> premier à contredire Galien

Père de l’homéopathie, a contre courant de la théorie des humeurs et don du courant

hippocratique et Gallienique. Brule les ouvrages de Galien et avicenne dans une université.

Sa médecine :

- dose infinitésimales
- Utilisation des métaux, minéraux et l’alchimie

Ambroise Paré :

Père de la chirurgie, chirurgien de guerre, expert de la médecine d’urgence, des

pansements, ligatures, amputation et prothèse.

Il reste assez proche de la cours royale malgré son statut de chirurgien. Il sauve l’œil du roi
Henri II grâce à 4 prisonniers de la Bastille