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I- GÉNÉRALITÉS

1- définitions

*La science infirmière représente et désigne l'ensemble des savoirs théoriques, cliniques, éthiques et
pratiques issus des modèles conceptals en soins infirmiers .

*La science médicale est une étude scientifique réalisée chez des sujets humains pour évaluer
l'efficacité, la tolérance et la sécurité d'une méthode diagnostique ou d'un traitement.

2-buts et/ou objectifs

La science infirmière englobe la promotion de la santé, la prévention des maladies et les


soins administré à des malades, à des Invalides et à des mourants. Elle a pour ferme objectif la
formation d'une équipe de professionnels infirmiers compétant qui intègre dans leur pratique la culture
scientifique et humanisme chrétien en vue d'administrer les soins de qualité dans le monde de la
souffrance en général et dans nos sociétés en particulier.

La science médicale permet d'avoir de nouvelles connaissances scientifiques pour mieux


connaître la maladie et mieux soigner les patients ; apprends à vivre dans les moments difficiles où la
santé s'altère. Il maintient l'espoir de guérison ; il aide le patient à s'adapter au handicap qui se prolonge
et devient chronique : étude, traitement, la prévention des maladies.

3- objets d'étude

Les théoriciennes ont cernés l'objet des sciences infirmières dans le champ de l'entretien de la
continuité de la vie et de l'accompagnement des réactions humaines face aux trajectoires de santé, des
individus ou des groupes.

La médecine est une science, un art et une technique dont l'objet est à la fois l'étude du corps humain et
de son fonctionnement, ainsi que la conservation et le rétablissement de la santé au Sens plus large.

II- ÉVOLUTION CHRONOLOGIQUE DES SCIENCES INFIRMIÈRES ET DES SCIENCES MÉDICALES

1)Préhistoire :

Les soins infirmiers avaient pour but de conserver la vie ( nécessité vitale) et considéraient
la personne soignée comme des personnes ayant désobéit à Dieu en commetant un péché; a ce temps
là les femmes étaient les plus solicitees et faisaient preuve de sympathie.

Peu de traces des connaissances médicales et notamment phytothérapiques,nous ont


parvenus des hommes de la Préhistoire.Avec le temps et l’accumulation d’essais et d’erreurs, une base
de connaissances s’est constituée au sein des premières communautés. Cette culture tribale s’est
transmise à des initiés qui sont devenus ceux qu’on désigne aujourd'hui sous le nom de guérisseurs ou
de shamans. De même, la plupart des techniques chirurgicales ne laissant pas de traces, et les outils
utilisés étant ambigus, la seule opération dont on soit certain dès le Néolithique est la trépanation. Une
chose est certaine avec les connaissances actuelles sur la biologie osseuse, certaines personnes ont
survécu à l'intervention.

2) Antiquité :

C'est la période du progrès et l'amélioration des conditions de vie pour les humains. A cette
époque. L'absence ou Un riche savoir pharmacologique nous provient de l’antiquité de façon
empirique. Cependant ils considéraientla maladie comme un châtiment consécutif a un péché. Lestextes
médicaux les plus anciens qui nous proviennent de l’antiquité sont des grandes civilisations égyptienne
ou mésopotamienne indienne et chinoise

3) la religion ( christianisme)

Les soins infirmiers ont eu leur essor à cette période avec la création du tout premier hôpital
à Roma dans les années 390 par FABIOLA ce qui fait d'elle la toute première infirmière. La personne
soignée était considéré comme un être malade ou pauvre ; les soins avaient pour but de soulager la
souffrance des êtres humains dans le but de faire pénitence et d'acquérir des mérites en vue d'une
récompense éternelle; ces soins sont dispensés charitablement avec sollicitude.

Concernant les sciences médicales, c'est en Grèce, au ve siècle avant J.-C. qu'apparaît la
première observation objective des phénomènes pathologiques. Dans la Grèce antique, une pratique
médicale, née dans les sanctuaires d'Asclépios, les asclêpieia, se développe et se détache peu à peu de
la religion, donnant naissance à plusieurs écoles qui utilisent des techniques de soin très élaborées
(régimes, médicaments, etc.)

4) le moyen âge

Ici, les soins infirmiers avaient pour but d'assister le malade afin qu'il expire ses péchés; la personne
soignée était considéré comme tout être humain qui a besoin de secours.

Le nom d'Hippocrate (460-377 avant J.-C.) reste associé à la naissance de ce qui deviendra la médecine
moderne (notamment grâce à une classification des maladies). Hippocrate rejette en effet toute
référence au sacré, considérant que les maladies relèvent de causes naturelles ; il prône divers procédés
d'examen tels que la palpation, la percussion ou l'observation des excrétions.Pendant des millénaires, la
médecine s'est identifiée partout à des pratiques magiques et religieuses. Les techniques médicales se
limitaient à la thérapeutique par les plantes et à quelques opérations chirurgicales simples telles que la
trépanation et la réduction des fractures.Dans l'Occident chrétien, la chute de l'Empire romain (ve
siècle) inaugure une longue période de stagnation durant laquelle la médecine est entre les mains des
clercs, c'est-à-dire des prêtres et des savants religieux. La dissection à cette époque est interdite ; les
grandes épidémies, qui causent des ravages considérables, sont attribuées à des forces maléfiques.
5) la renaissance

Pour les soins infirmiers ce temps est le début de la modernisation qui va favoriser la découverte de
l'anatomie ce qui fera progresser la chirurgie et les techniques opératoires. La personne soignée était
défini comme tout être misérable, souffrant qui a besoin d'aide ; soulager la souffrance des malades par
charité était le but de cette dernière.Les infirmières remplissaient avec obéissance des ordonnances
médicales et prodiguaient les soins hygiéniques. La formation était pour les femmes qui savaient lire ,
écrire et compter dans le but de comprendre les ordonnances médicales.

Au xvie siècle, l'anatomie fait de grands progrès, aidés par l'admission de la dissection. Le Bruxellois
André Vésale (vers 1514-1564) est l'un des premiers à pratiquer la dissection du corps humain,
jusqu'alors interdite par l'Église, et rectifie bien des erreurs perpétuées depuis l'Antiquité. D'autres
grands anatomistes (Sylvius, Eustache, Fallope entre autres) donnent leur nom aux organes qu'ils
décrivent. Fracastoro (1483-1553), qui étudie la syphilis, pressent que la transmission des maladies
contagieuses s'opère par des micro-organismes invisibles. Paracelse (vers 1493-1541) ouvre la voie à la
thérapeutique chimique. La chirurgie est largement dominée par Ambroise Paré (vers 1509-1590), qui,
dans les amputations, substitue la ligature des artères à la cautérisation. La profession médicale se dote
de statuts et l'enseignement se développe. Mais la médecine proprement dite avance peu, les « soins »
se limitant aux mêmes actes (clystères, saignées, etc.) et à l'administration de drogues souvent
néfastes.Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la physiologie prend son essor. L'Anglais William Harvey (1578-1657)
découvre la circulation du sang. L'Italien Malpighi (1628-1694), qui décrit les capillaires pulmonaires, est
l'un des fondateurs de l'histologie, étude des tissus vivants. Morgagni (1682-1771) montre l'intérêt de
confronter les lésions organiques visibles à l'autopsie avec les symptômes cliniques.

III- QUELQUES THÉORIES ET LEURS AUTEURS

La théorie permet de définir et d'établir des paramètres sur la façon de penser sur l'objet
de la profession et sur la façon d'interpréter ce que l'on voit.

1) science infirmière

Florence Nightingale (1820- 1910) : (la dame à la lanterne) Elle a conçu une formation initiale, proposé
une théorie de soins infirmiers selon laquelle la personne malade ou en santé doit être placée dans les
meilleures conditions possibles pour que la nature puisse préserver ou restaurer sa santé.Pour elle
absence de maladie et la capacité à utiliser pleinement ses ressources définissent la santé. La personne
est définie comme étant un être malade ou en santé possédant des composantes physiques,
intellectuelles, émotionnelles, sociales, et spirituelle

Dorothéa Orem (1914-2007) : Sa théorie repose sur l'importance des relations humaines qui sont le
point central de la pratique infirmière (relations permanentes avec patient-famille-équipe...) et la notion
d'auto-soin. Le soin est une assistance donnée par l'infirmier(e) lorsque l'individu est incapable
partiellement ou totalement d'accomplir ses auto-soins. La pratique infirmière ne revêt pas seulement
des aspects techniques mais aussi un aspect technique mais aussi un aspect moral très important
(déontologie, droit des patients).

Virginia Henderson (1897-1996) : C'est une infirmière américaine diplômée en 1921 qui a travaillé en
pédiatrie, en psychiatrie et dans le domaine de la recherche. – En 1960, elle publie une théorie sur les
besoins fondamentaux de l'homme. Elle définit la santé comme étant « un état où l'être humain satisfait
tous ses besoins seul et sans effort, il est indépendant ». Pour elle la personne est un tout complexe
respectant ses quatorzes besoins fondamentaux qui sont entre autres : Respirer, Boire et manger,
Éliminer , Se mouvoir et maintenir une bonne posture , Dormir et se reposer , Se vêtir, se dévêtir ,
Maintenir la température du corps , Être propre, soigné, protéger ses téguments , Éviter les dangers ,
Communiquer avec ses semblables, Agir selon ses croyances et ses valeurs , S'occuper en vue de se
réaliser , Se Récréer , Apprendre
2) science médicale

* Les théories nosologiques: le cadre conceptuel proposé par Sadegh-Zadeh permet d’avancer sur la
nature de la nosologie, conçue à son tour comme une théorie. Celle-ci présente des caractères originaux
propres à la médecine.La nosologie est l’ensemble des catégories de maladie et des caractéristiques qui
permettent de classer les cas de maladie, en fonction de ces caractéristiques, dans ces catégories.

* Les théories biomédicales qui décrivent des modèles polytypiquesÀ cause de la variabilité
interindividuelle, les modèles de la classe décrite par la théorie présentent rarement un isomorphisme
strict. Toutefois, les variations ne sont pas accessoires au sens où il ne s’agit ni d’exceptions ni de
facteurs perturbateurs (neutralisés par des clauses ceteris paribus). Au contraire, « les variations subtiles
rencontrées même dans une souche donnée font partie de la théorie.
INTRODUCTION

Les médecins sont notamment, selon la Loi médicale, les seuls à avoir le droit de diagnostiquer des
maladies. Parmi leurs autres activités, la prescription de certains médicaments peut être transférée aux
infirmières, qui sont habilitées à la faire. les soins infirmiers mettent l'accent sur la prise en charge
directe des patients, les sciences infirmières se concentrent elles sur la recherche en soins. Néanmoins
ces deux disciplines n'ont pas que le rôle comme point de divergence mais plus points que nous
présenterons dans ce travail. En effet nous allons d'abord présenter les généralités de ces deux
disciplines ensuite leurs évolutions dans l'ordre chronologique et enfin quelques théories et leurs
auteurs.
CONCLUSION

Parvenue au terme de notre travail où il était question pour nous de présenter d'abord les
généralités des sciences infirmières et des sciences médicales, ensuite l'évolution chronologique des ces
deux disciplines et enfin les théoriciens qui ont œuvré pour ces disciplines . Il en ressort que bien que
ces disciplines appartiennent à un seul et même domaine elles ont des points de divergence qui les
rendent autonome. Elles ont évolué chacune de son côté et sont aujourd'hui deux grandes disciplines
ayant chacune sa définition, son but, et son objet d'étude bien précis.

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