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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE


« E.S.U»
INSTITUT DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS
« I.B.T.P/BUTEMBO»
B.P: 124 BUTEMBO
Email:Ibtpbutembo1993@gmail.com

MENTION: ARCHITECTURE

DESCRIPTIF RELATIF AU CENTRE


D’ENCADREMENT DES FILLES MERES EN
VILLE DE BUTEMBO »

Par: MUHINDO KISUNGA Moïse


Travail de fin de cycle présenté et
défendu en vue de l’obtention du grade
de licencié en Architecture.
DIRECTEUR: Archi Ass2. KASEREKA
MWENGESYALI Christien

ANNEE-ACADEMIQUE: 2023-2024
i

DÉCLARATION
Je soussigné, moi MUHINDO KISUNGA Moïse, l'auteur de ce mémoire intitulé : « CENTRE
D'ENCADREMENT DES FILLES MÈRES EN VILLE DE BUTEMBO » je déclare sur
l’honneur que :

 Ce document est le résultat de mes travaux de recherche personnelle, travaux qui n’ont
pas encore été publiés.

 Dans ce mémoire, je n’ai pas copié ni reproduit des ouvres d’autrui.

 Conformément à l’usage de travaux destinés au public, j’ai précisé dans la


bibliographie les sources exactes des extraits et documents exploités.

Fait à Butembo, le……/……/202…


ii

RÉSUME

Le sujet faisant l'objet du présent travail a été choisi et a attiré notre attention en ce sens que nous
voulons doter le monde scientifique et surtout du domaine architectural d'un projet d'architecture
pouvant apporte la solution a ce phénomène filles mères qui n'enchante pas, Pour un avenir
promoteur de la société congolaise, il est normal que tout congolais avertir se préoccupe de la
jeunesse de son pays, de sa ville et de sa famille.
On a comme problème dans notre ville par rapport au niveau de notre société, le fait que les filles
mères sont un peu comme marginalisé dans la ville, elles ne sont pas vraiment considérées de la
même façon dans la société après qu’elles ont mis au monde.

Comme solution envisagée, pour la réintégration des ces filles dans la société, doivent avoir des
acquis que la société a besoin et ces acquis seront parmi les choses qui vont permettre leurs
intégration dans la société et ces acquis ; elles n’auront pas ça dans la rue, il faut un centre
d'encadrement et dans ce centre elles auront peut être leurs atouts, pour découvrir leurs dons qui
leurs permettront de s’intégrer dans la société.

Comme conclusion tous on est des humains on fait des erreurs et les erreurs de certains doit pas
être l'occasion de le bannir. Ces filles dans la société, quand je parle de bannir, je parle du point
de vu psychologique, plusieurs de ces filles mères sont abattu psychologiquement et moi je pense
elles méritent notre amour et considération toujours, et des familles qui ont ces cas doivent
continue a aimé les leurs et le donne tous le nécessaire. Mettre au monde ce n’est pas la fin du
monde, c'est possible d'être une fille mère et continue avec ces études et devenir quelqu'un un
jour dans la société. On a comme mots clefs dans notre sujet : Centre, encadrement, filles et
mère.

Mots clés : Centre Encadrement, fille, mère.


iii

ABSTRACT

The subject which is the subject of this work was chosen and attracted our attention in the sense
that we want to provide the scientific world and especially the architectural field with an
architectural project that can provide the solution to this phenomenon of unmarried mothers who
I am not delighted, For a future promoting Congolese society, it is normal for every informed
Congolese to be concerned about the youth of his country, his city and his family.

We have a problem in our city in relation to the level of our society, the fact that unmarried
mothers are a bit marginalized in the city, they are not really considered in the same way in
society after they have given birth.

As a solution envisaged, for the reintegration of these girls into society, they must have the skills
that society needs and these skills will be among the things that will allow their integration into
society and these skills they will not have in the street, it We need a support center and in this
center they will have these skills and for some they will discover the Inès gifts within them
which will help them with their reintegration.

As a conclusion, we are all humans and have made mistakes and the mistakes of some should not
be the occasion to banish these girls from society, when I talk about banishing, I am talking from
a psychological point of view, many of these girl mothers are psychologically devastated and I
think they always deserve our love and consideration, and families who have these cases must
continue to love their daughters and give them what is necessary for their lives, giving birth is
not the end of the world, it It is possible to be a girl mother and continue with these studies and
become someone one day in society.

Kay words: Support center for unmarried mothers


iv

IN MEMORIAM
À notre feu père KAHINDO KAVWARO Teddy, qui aurait tressailli de joie si le seigneur lui
avait laissé voir l’aboutissement de ce travail de fin de cycle de licence. Paix a son âme !
v

REMERCIEMENTS
A travers ce travail, l’occasion nous est donné de remercier tous ceux qui d’une
manière ou d’une autre m’ont aidé depuis notre inscription à l’école jusqu’à l’élaboration du
présent travail.

En premier lieu nous magnifions le seigneur pour sa grâce et faveur envers nous,
source de toute Intelligence.

Nous témoignons notre profonde gratitude aux directeurs et encadreurs les


architectes KASEREKA MWENGESYALI Christian et KAMBALE NGAZA Pascal pour avoir
accepté de prendre la direction de ce travail sans oublier l’Architecte MALEY MUMBESA
Valentin.

Dans le même esprit, nous exprimons nos vifs remerciement à notre famille qui a
fournit des efforts pour que nous soyons là où nous sommes maintenant. Tout en remerciant mon
père KAHINDO KAVYWARO Teddy, ma mère MWAMINI Mado, et mes frères et sœurs :
Rosie KAVWARO, Irène KISUNGA, Cyprien VUTHALA, MASIKA katungu, augustin
SALAMA, Guyguy KISUNGA, Benjamin KISUNGA.

Nous pensons également à nos encadreurs spirituel : Pasteur Polidor


OLENDJEKE de l'église fepaco nzambe malamu, Pasteur Romain NGAWANI de l'église Arche
de l'Alliance Butembo, Pasteur Joël BUSIBO de la JSS Butembo et le Prophète KAM'S Léonard
notre père spirituelle et mentor.

Au bureau de la section architecture de l'IBTP / Butembo

Aux compagnons de lutte avec qui nous avons évolué, nous citons ici : KASEREKA
MUTHWALUGHUMA Elias, AKONKWA MASTAKI Dieu merci, DELICE KASONGO,
PALUKU NDAHI Rodriguez, KATSONGO KIVANAKWA Ordiv, IVOGHA KISAKA Élie,
KAZI MENZO Benjamin.

A mes amis Christelle VYATSUKA, Anna MUTHANGI, Keren BIEKA, Sam BANANGANA,
Jugal MERDI, Joël MBASA.

Enfin, nous tenons à remercier tous ceux dont, sous l’une ou l’autre forme, a rendu possible ce
modeste travail et tous ceux qui nous soutiennent en acceptant nos choix sans pour autant les
comprendre. C’est tout à leur honneur de trouver, à travers cette page, l’expression de notre vive
reconnaissance.

MUHINDO KISUNGA Moise.


vi

DÉDICACE
A nos très chers parents ;
A nos frères et sœurs et à tout membre de notre famille ;
A tous nos amis et camarades.
vii

SIGLES ET ABRÉVIATION
EDS : Enquête Démographique et de Santé

IBTP : Institut du Bâtiment et des Travaux Publics

RDC : République Démocratique du Congo

ONG : Organisation Non Gouvernementale

CIDEME : Centre d’Initiation aux Métier et Développement

CAJ : Centre d’Autonomisation des Jeunes

ACPDI : Actions des Communautes Paysane pour le Develloppement Integre

VVH : Vie pour la Vie Humaine

VOFA : Voix de la Femme Africaine.

CEFADES : Centre de formation et d’annimation pour un developpement solidaire.

RDC : Rez de Chausse.


viii

TABLE DES MATIÈRES


DÉCLARATION ........................................................................................................................................... i

RÉSUME ...................................................................................................................................................... ii

ABSTRACT................................................................................................................................................. iii

IN MEMORIAM ......................................................................................................................................... iv

REMERCIEMENTS ..................................................................................................................................... v

DÉDICACE ................................................................................................................................................. vi

SIGLES ET ABRÉVIATION ..................................................................................................................... vii

TABLE DES MATIÈRES ......................................................................................................................... viii

CHAPITRE PREMIER : INTRODUCTION GENERALE ......................................................................... 1

I.1. Introduction ........................................................................................................................................ 1

I.2. Problématique .................................................................................................................................... 1

I.3. Objectifs.............................................................................................................................................. 2

I.4. Hypothèses......................................................................................................................................... 3

I.5. Justification ou signification de l’étude .............................................................................................. 3

I.6. Délimitation de l’étude ....................................................................................................................... 3

I.7. Limites de l’étude ............................................................................................................................... 4

I.8. Conclusion partielle ............................................................................................................................ 4

CHAPITRE DEUXIEME : REVUE DE LA LITTERATURE .................................................................... 5

II.1. Introduction ....................................................................................................................................... 5

II.2. Littérature théorique .......................................................................................................................... 5

II.3. Littérature empirique ....................................................................................................................... 10

II.4. Conclusion partielle......................................................................................................................... 19

CHAPITRE TROISEME: METHODOLOGIE DE RECHERCHE ........................................................... 20

III.1. Introduction .................................................................................................................................... 20

III.2. Méthodologie ................................................................................................................................. 20


ix

III.3. Données de base du milieu d’étude................................................................................................ 20

III.4. Collecte des données sur terrain..................................................................................................... 21

 Les quartiers et cellules de la commune ..................................................................................... 21

 POPULATION & ECHANTILLON D’ETUDE ............................................................................ 22

 Population ................................................................................................................................... 22

 Elaboration du questionnaire ...................................................................................................... 23

III.5. Traitement et analyse des données ................................................................................................. 27

III.5.1. Parti architectural .................................................................................................................... 27

III.5.2. Etude des organigramme ......................................................................................................... 28

III.5.3. Les billant de surface .............................................................................................................. 32

III.5.4. Plan de masse .......................................................................................................................... 35

III.5.5. Façades .................................................................................................................................... 35

III.5.6. Parti constructif ....................................................................................................................... 35

III.6. Accessibilité aux données .............................................................................................................. 37

III.7. Conclusion ..................................................................................................................................... 37

CHAPITRE 4 : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS ................ 38

IV.1. Introduction.................................................................................................................................... 38

IV.2. Fondation ....................................................................................................................................... 38

IV.3. Voirie et réseaux divers ................................................................................................................. 39

IV.3.1. Réseau d’eau ........................................................................................................................... 39

IV.3.2. Réseau d’assainissement ......................................................................................................... 39

IV.3.3. Réseau d’électricité ................................................................................................................. 39

IV.5. Ossature ......................................................................................................................................... 39

IV.5.1. Les joints de dilatation ........................................................................................................... 39

IV.5.2. Les élévations ......................................................................................................................... 39

IV.6. Toiture............................................................................................................................................ 40
x

IV.6.1. Charpente ................................................................................................................................ 40

IV.6.2. Couverture .............................................................................................................................. 40

IV.6.3. Le faux plafond ....................................................................................................................... 40

IV.6.4. Menuiserie intérieure .............................................................................................................. 40

IV.6.5. Menuiserie exterieure ............................................................................................................. 41

IV.7. Revêtement .................................................................................................................................... 41

IV.7.1. Revetement sol........................................................................................................................ 41

IV.7.2. Revêtements muraux............................................................................................................... 41

IV.8. Plomberie et installation sanitaire .................................................................................................. 42

IV.8.1. Regard visite ........................................................................................................................... 42

IV.8.2. Fosse septique ......................................................................................................................... 43

IV.8.3. Vide ordure ............................................................................................................................. 43

IV.8.4. Climatisation ........................................................................................................................... 43

IV.8.5. Protection cotre incendie ........................................................................................................ 43

IV.8.6. Equipement électrique ........................................................................................................... 44

IV.8.7. Protection contre foudre......................................................................................................... 44

IV.9. documentation des mesures ........................................................................................................... 44

IV.10. Conclusion ................................................................................................................................... 44

CHAPITRE CINQUIEME : CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS ............................................. 45

BIBLIOGRAPHIQUE ................................................................................................................................ 46

ANNEXES .................................................................................................................................................. 47
1

CHAPITRE PREMIER : INTRODUCTION GENERALE


I.1. Introduction
Au terme de quatre ans dont une année propédeutique, l'étudiant en architecture (IBTP/ Butembo)
a un devoir d'élaboration un travail qui va couronner son cycle.

Ce travail étant un fruit d'une recherche approfondie dans un des problèmes posés, par la société
congolaise. Pour nous, centre d'encadrement des filles mères, permettra aux enseignants
d'évaluer le degré de la rétention des matières vues, les aptitudes ainsi les capacités du candidat
dans la première partie de son parcours estudiantin.

Ainsi ce modeste travail, serait-il d'une issue heureuse si livré aux critique, objectif, remarque et
suggestions de la part de nos encadreurs, car de la discussion jaillit la lumière, dit-on selon les
sages.

I.2. Problématique
Parmi les problèmes qui affectent les familles dans plusieurs pays en voie de développement,
comme la R.D.C, figure la pauvreté due à la baisse des revenus et à la conjoncture économique
générale difficile qui contraint les habitants de ces pays, surtout les citadins, à recourir à des
stratégies de survie multiples. Cette situation affaiblit la plupart des familles à exercer leurs
fonctions, notamment celles d'instance de socialisation et de protection de ses membres.

Le nombre de plus en plus élevé des filles-mères que l'on rencontre dans les ménages et des
maisons de tolérance de la ville de Butembo illustre bien cette triste réalité.
Ce phénomène prend de l'ampleur du fait que la crise socio-économique qui sévit au pays
n'épargne pas notre contrée. Elle contraint les habitants de la ville de Butembo à trouver des
mécanismes de survie. Pour beaucoup des filles, l'échange des faveurs sexuelles contre les
avantages matériels constitue un moyen de résister à ladite crise.

C'est ainsi que s'observe le vagabondage sexuel au sein de la jeunesse, au risque de


compromettre l'avenir de cette catégorie de la population qui est l'avenir de la nation. Ce qui
aboutit aux grossesses non désirées, au phénomène de fille-mère et aux autres conséquences déjà
mises en exergue par diverses études. « en R.D.C selon L'E.D.S les études faite en 2009, 67,3%
des jeunes garçons et 79.0% des filles de moins de 15 ans ont eu leurs premier rapport sexuel et
plusieurs jeunes filles sont tombées enceinte à leurs premièr rapport sexuel.

les jeunes sont exposés à un risque élevé de s'engager dans des comportements sexuels sans tenir
compte des conséquences, augmentant leur exposition à l'infection par VIH et aux grossesses
non désirées » . Cette situation est amplifiée par le fait que la jeunesse de Butembo vit la sous
information sur les méfaits que peut avoir une sexualité non responsable dans la vie sociale d'un
individu. Il sied maintenant de tourner le regard vers un autre fléau qu'entraîne le phénomène
fille-mère mais qui n'a pas encore attiré l'attention des analystes sociaux.
2

Il s'agit des conflits familiaux générés par la sexualité non contrôlée ou non responsable qui
perturbent l'équilibre familial avec la dislocation et autres ruptures qui s'en suivent. Selon le
bureau du genre, famille et enfants en ville de Butembo, selon les enquêtes menées entre
novembre 2019 à Janvier 2020, Plus de sept mille filles mineures sont exploitées sexuellement et
économiquement dans 1 375 maisons de tolérance dans la ville de Butembo, au Nord-Kivu. sans
comptes ceux qui sont encore dans leurs familles.

Tomber enceinte vient du fait que les adolescents ne sont pas informés sur le fonctionnement de
leur corps. Elles ne savent pas souvent les périodes fécondes, elles ignorent également
l'utilisation des préservatifs, Des fausses informations que ces dernières échangent au sujet de la
sexualité, le manque de communication entre les adolescents et leurs parents sur le sujet de la
sexualité. En effet, dans la ville de Butembo, la plupart des familles qui ont des filles-mères sont
en proie à des conflits qui marquent leur quotidienneté. D'où l'intérêt à circonscrire les
motivations qui concourent à leur survenance est à suggérer des pistes des solutions pour ce
phénomène qui est la monnaie courante dans la ville de Butembo.

A la lumière de ce qui précède, notre préoccupation s'articule autour des questions


fondamentales suivantes :

- Quelles sont les causes du phénomène filles- mères au sein de la ville de Butembo ?

- Quelles sont les conséquences engendrées par ce phénomène sur les filles-mères, les parents et
la famille en générale?

- Que faire pour aide ces filles mères ?

I.3. Objectifs
Ce travail a comme objectif de voir comment les filles mères abandonnées sont prises en charge
de fois par la société et quelles sont les difficultés qu'éprouvent la société ou la communauté
dans la réinsertion sociale de ces dernières.

Le sujet faisant l'objet du présent travail a été choisi et a attiré notre attention en ce sens que nous
voulons doter le monde scientifique et surtout du domaine architectural d'un projet d'architecture
pouvant apporter la solution à ce phénomène filles mères qui n'enchante pas, Pour un avenir
promoteur de la société congolaise, il est normal que tout congolais avertir se préoccupe de la
jeunesse de son pays, de sa ville et de sa famille.

La proposition des solutions à ce problème et surtout du projet d'un centre d'encadrement des
filles mère, sera pour nous une grande contribution donné a l'État congolais, aux ONG et a la
société toute entière.
3

I.4. Hypothèses
Le phénomène << filles mères >> aurait différentes causes telles que :

- Nous pouvons aligner la pauvreté de familles, le manque de l'éducation sexuel, la non


utilisation des méthodes contraceptives,...

- Il faut un centre d'encadrement, ce centre qui va aider ces filles mères qui sont déjà comme un
problème dans des familles, qui sont un peu marginalisées dans la société, alors dans ce centre on
va les aider sur le plan psychologique, les apprendre les métiers qui va le rendre encore utile dans
la société.

I.5. Justification ou signification de l’étude

La ville de Butembo compte des nombreuses filles mères dont certaines bénéficient du soutien
familial et d'autres sont abandonnées à leur triste sort.

Cette dernière catégorie qui fait l’objet de notre travail constitue une classe à risque, si la
réinsertion sociale de ces filles mères ne réussit pas, étant donné qu'elle est pourvoyeuse d'un
autre phénomène social appelé « enfant de la rue » ou « SHEGUE » dans le langage kinois.
Aussi longtemps que ce phénomène « filles mères » sera d’actualité.

Voilà pourquoi nous avons trois intérêts à savoir :

a) L’intérêt personnel : qui nous aide à prévenir la dépression qui se manifeste au niveau
familial suite à la présence des filles-mères.

b) L’intérêts scientifique : ce travail permet aux futurs chercheurs d’enrichir les connaissances
et contribuer à la compréhension du phénomène fille-mère et ses incidences en montrant aux
personnes dans la dite situation que ce n’est pas encore la fin de toute chose, plutôt une étape de
passage, et qu’elles prennent courage pour ne pas développer la dépression.

c) L’intérêt social : cette étude apporte d’abord sa modeste contribution à l’analyse de


contradiction que réfère notre société sur base de manifestation observé de la dépression, de non
considération de fois chez les filles-mères, qui fragilise de plus en plus l’unité familiale et qui,
aux dires des psychologues, apporte un bouleversement de toute société humaine.

I.6. Délimitation de l’étude


Compte tenu du temps et des moyens à notre disposition, cette investigation se fait précisément
en ville de Butembo, particulièrement en commune Bulengera. Elle est articulée sur chapitre, à
savoir
Le premier chapitre porte sur l'introduction générale, tandis que le deuxième sur la revue de la
littérature, le troisième sur la méthodologie de recherche, puis quatrième sur la présentation,
l’analyse et l’interprétation des résultats et enfin cinquième chapitre c'est la conclusion et les
recommandations.
4

I.7. Limites de l’étude


Notre travail n’est limité que dans la commune Bulengera, en ville de Butembo, territoire de
Lubero, province du Nord-Kivu en République démocratique du congo.

I.8. Conclusion partielle


Le phénomène fille-mères c'est un problème très capital dont notre gouvernement et la société
doivent tenir compte si non un risque de crées encore d'autres faits « enfant de la rue » ou «
SHEGUE » dans la société congolaise, en Afrique même au monde.
5

CHAPITRE DEUXIEME : REVUE DE LA LITTERATURE


II.1. Introduction
Ce chapitre se concentre sur l’importance de la mise en place d’une qualité architecturale dans
un centre d’encadrement, ainsi que les différents paramètres et règles qui déterminent les
données de base d’une excellente qualité d’encadrement. Celle-ci vise à fournir un aperçu
général dans ce chapitre de la revue de la littérature, dont l’une est théorique et l’autre
architecturale

II.2. Littérature théorique


La littérature théorique constitue un terrain fertile pour l’exploration intellectuelle
et la discussion critique autour de la littérature en tant que forme d’expression artistique et
mode de réflexion sur le monde qui nous entoure.

a) Terminologie

- Centre : Lieu où se trouvent, où se font, où se pratiquent habituellement ou plus ordinairement


certaines choses.

- Encadrement : C'est l'action d'encadrer et encadrer c'est Surveiller et animer un groupe dont on
a la responsabilité.

- Fille : Femme célibataire

- Mère : Femme qui a donné naissance à au moins un enfant.

- Butembo : Est une ville de la RDC qui signifie ou vient d'un arbre appelé MUTHEMBO (un
arbre).

Ce centre est un endroit ou un lieu de formation, transformation des filles mères, dans le but de
les réinsérer dans la vie sociale ou encore le redonner de la valeur et de l'importance dans la
société.

b) Origine et historique de centre social

Les centres sociaux sont nés en Angleterre (settlements) à la fin du xixe siècle à l'initiative du
pasteur protestant Samuel Barnett et de sa femme Henrietta Barnett, dans le quartier pauvre de
Whitechapel. Toynbee Hall était un lieu d'habitation pour les étudiants d'Oxford qui souhaitaient
partager la vie et leur savoir avec les populations marginalisées. La famille du pasteur Barnett
décida d’ouvrir un lieu de résidence laïc pour les étudiants d’Oxford et de le nommer en
hommage à Arnold Toynbee décédé l’année précédente. Ce « settlement universitaire »
(Universities Settlement) avait pour objectif de devenir un collège universitaire en éduquant
progressivement les habitants. Une partie de la vision initiale de Barnett plaçait le settlement au
6

fondement d’une « université ouvrière » de l’Est londonien. Il pensait que les étudiants pouvaient
apprendre autant des pauvres que les pauvres pouvaient apprendre des étudiants.

Toynbee Hall commença avec 16 résidents. Grâce à leurs efforts grandit ainsi un programme
d’éducation et de protection sociale. Cela incluait l’éducation pour adultes, du travail pour les
jeunes, diverses initiatives de travail social, du logement, de fournitures de santé et du
développement économique. Le settlement et ses résidents participèrent également à l’éducation
de la classe ouvrière organisant un nombre important de cours l’après-midi, des débats et des
discussions et facilitant la création d’un nombre significatifs de clubs culturels et d’associations.

Le settlement pouvait également servir de base pour un certain nombre de chercheurs dans le
courant des « enquêtes sociales ». Charles Booth et son groupe travaillèrent ainsi sur la « Vie et
le travail du peuple à Londres » à partir de Toynbee Hall. Plus tard, les Barnett virent l’impact
sur la gouvernance locale et surent que les settlements pouvaient contribuer à une citoyenneté
plus active des habitants de St Jude. À travers l’éducation et la stimulation des électeurs, ils
pouvaient développer la participation des résidents et des habitants à la gouvernance locale.
C’était là l’objectif d’un « socialisme pratique ». (titre de l’un des ouvrages de Samuel Barnett).

Parallèlement à Toynbee Hall, Samuel Barnett créa en 1884 « East End Dwellings Company »
qui devait fournir des habitations pour les classes populaires. Enfin, en 1899, il ouvrit une galerie
d’art toujours en activité, « Whitechapel Art Gallery » afin d’offrir à tous un accès aux œuvres
des artistes modernes.

Comme nous venons de le voir les centres sociaux sont le plus souvent apparentés aux
settlements anglais créés à la fin du xixe siècle. Les settlements se sont fondés sur une double
origine : la classe ouvrière anglaise paupérisée et l’Église anglicane. Une dizaine d’années plus
tard apparaissent en France les premiers centres sociaux, qui, s’ils s’apparentent aux settlements
pour la mission (résoudre la question sociale : ce qui constitue, il faut bien l'avouer, un vaste
programme), en diffèrent par les fondements. L’origine des centres sociaux français se trouve en
partie dans les mouvements prolétaires de la commune de 1848 où la résolution des problèmes
sociaux est pointée, comme dans la constitution de 1792, comme une tâche dévolue à l’État.
C’est sans doute cette lointaine parenté qui permettra petit à petit aux centres sociaux d’être
intégrés dans les dispositifs publics. Une autre spécificité des centres sociaux français est la
présence majoritaire et continuelle des femmes dans leur histoire et leur fonctionnement.

France
En France, les centres sociaux sont des équipements agréés par les Caisses d'allocations
familiales (CAF) au titre de l'animation de la vie sociale.

Selon la Charte fédérale des centres sociaux adoptée en 2000 à Angers, un centre social se définit
comme un « foyer d'initiatives porté par des habitants associés, appuyé par des professionnels
7

capables de définir et de mettre en œuvre un projet de développement social local pour


l'ensemble de la population d'un territoire »[2].

Se plaçant dans le mouvement de l'éducation populaire, les centres sociaux et socio-culturels


réfèrent leur action et leur expression publique à trois valeurs fondatrices : la dignité humaine, la
solidarité et la démocratie.

Il peut être géré par une association (gérant un ou plusieurs centres sociaux) ou une institution et
perçoit un agrément de la CAF. Pour que cet agrément lui soit délivré, il doit remplir les deux
missions générales définies par la circulaire CNAF du 20 juin 2012 :

un lieu de proximité à vocation globale, familiale et intergénérationnelle, qui accueille toute la


population en veillant à la mixité sociale ; il est ouvert à l’ensemble de la population à qui il offre
un accueil, des activités et des services ; par là même il est capable de déceler les besoins et les
attentes des usagers et des habitants. C’est un lieu de rencontre et d’échange entre les générations,
il favorise le développement des liens familiaux et sociaux.

un lieu d’animation de la vie sociale permettant aux habitants d’exprimer, de concevoir et de


réaliser leurs projets : il prend en compte l’expression des demandes et des initiatives des usagers
et des habitants, et favorise la vie sociale et la vie associative. Il propose des activités ou des
services à finalité sociale, éducative, culturelle ou de loisirs, ainsi que des actions spécifiques
pour répondre aux 10 problématiques sociales du territoire. Il favorise le développement des
initiatives des usagers en mettant des moyens humains et logistiques à leur disposition[3].

Un centre social peut apparaître comme un équipement polyvalent de proximité. En fonction des
besoins spécifiques des habitants, et avec la préoccupation à la fois de créer du lien avec les
personnes et de la cohésion sur le territoire, le centre social propose des services et des activités,
organise des animations festives ou culturelles, etc. Pour aider les habitants à réaliser leurs
projets, le centre social met également à leur disposition des moyens logistiques et professionnels.
Cette vision masque toutefois ce qui constitue l'essence des centres sociaux. En effet, ces
structures sont, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les seuls équipements sociaux collectifs
à être reconnus pour l'élaboration d'une politique sociale. Les activités et les services proposés
s'inscrivent dans un projet social visant, sous différentes formes, le développement des liens
sociaux.

Ces projets contractuels s'inscrivent dans des négociations avec les Caisses d'allocations
familiales (CAF), parfois des collectivités locales et d'autres partenaires, sur des objectifs
familiaux et sociaux dans le cadre d'orientations stratégiques.

Ces structures de proximité sont couramment constituées de secteurs "enfance", "jeunesse",


"famille" animés par des professionnels et des bénévoles.
8

L'animation globale est un principe "politique" avec une finalité de développement social local,
mais c'est aussi une méthode participative et coopérative, enfin c'est un cadre contractuel avec la
CNAF notamment.

En 2017, selon le rapport du SENACS il existe 2 237 structures agréées par les CAF, dont 1 000
sont fédérées par la Fédération nationale des centres sociaux et socioculturels[4]. Celle-ci a une
définition différente de ce qu'est un centre social, mais ses adhérents sont aujourd'hui presque
uniquement composés de structures agréées.

Histoire

Jane Addams en 1914.

En France, c'est au début du xxe siècle que naissent les premières résidences sociales. En 1871,
Élise de Pressensé crée l'Œuvre de la Chaussée du Maine, œuvre sociale[5] à vocation familiale
dans l'actuel 15e arrondissement de Paris. Cette œuvre existe encore, elle a hébergé en 1981 le
CEASIL, centre d'études d'action sociale et d'initiatives locales, fondé par le père Henri Regnat
pour fusionner en 2003. L'OCM-CEASIL est également le pionnier fondateur de la fédération
des centres sociaux. En 2016 L'OCM-CEASIL est un centre social dirigé par Mme Hafidha
Ouadah depuis avril 2010. En 1896, Marie Gahéry crée l’œuvre sociale dans le quartier de
Popincourt à Paris. C’est le point de départ des maisons sociales. La plus célèbre d'entre elles fut
créée à Levallois-Perret par Marie-Jeanne Bassot. À son initiative, les femmes organisatrices des
résidences sociales ont créé une Fédération nationale des centres sociaux et socioculturels en
1922[6]. Marie-Jeanne Bassot avait été invitée par Jane Addams aux États-Unis pour visiter Hull
House.

Après la Seconde Guerre mondiale, les centres sociaux se sont développés grâce à
l'investissement de l'État. En 1946, Miss Peck, secrétaire générale de la Fédération anglaise des
settlements fait une tournée en France où Anglais et Américains ont créé des équipements
sanitaires et sociaux dans les régions les plus éprouvées par la guerre.

En 1971, le conseil d’administration de la CNAF décide d’étendre le bénéfice de la prestation de


service aux centres sociaux. De son côté, la FCSF crée le SNAECSO, ce qui marque la
professionnalisation des centres sociaux.

En 1984, une circulaire de la CNAF adopte une nouvelle procédure d’agrément des centres
sociaux et inscrit institutionnellement la démarche de projet (diagnostic, plan d'action, évaluation)
dans le mode de fonctionnement des centres sociaux.
9

États-Unis

La Hull House.

Figure 1: La Hull House

Aux États-Unis, Jane Addams a fondé Hull House à Chicago dans les années qui suivirent sur le
modèle de Toynbee Hall. En 1910, il y avait autour de 400 settlements aux États-Unis.

Les settlements étaient très développés aux États-Unis jusque dans les années 1960 où l'action
communautaire de Saul Alinsky vint bousculer cette tradition pour développer les mouvements
de l'organisation communautaire.

Algérie

Dans le contexte d’une Algérie en insurrection mais également d’une misère se développant dans
des bidonvilles de plus en plus nombreux, des expériences issues de l’éducation populaire
inventent dans les années 1950 une manière pacifique d’améliorer les conditions de vie et
l’éducation de la population algérienne.

À partir des expériences d'ores et déjà menées dans les bidonvilles et à la demande de solutions
de la part du gouverneur général Jacques Soustelle, Germaine Tillion propose de créer des
équipes sédentaires basées autour de structures de proximité qui s’appelleront « centres sociaux ».
Il s’agit autour d’un directeur qualifié de conjuguer les armes du « progrès économique, de
l’action sanitaire et de l’éducation ». Le centre social doit être un lieu laïc, neutre rassemblant
des Algériens et des Français qui part des aspirations et des besoins des populations, qui travaille
avec et non pour les habitants.
10

Pour assurer l’indépendance des centres sociaux vis-à-vis du pouvoir politique, ils sont rattachés
directement à l’Éducation Nationale ce qui créera indirectement une crise interne en 1959 qui
oppose les tenants de l’éducation populaire préoccupés par le développement des communautés
et les tenants de la scolarisation qui veillent à l’alphabétisation et à l’orientation des jeunes hors
des dispositifs. Cette crise sera également favorisée par les persécutions de l’armée française qui
voit se développer d’un mauvais œil ces lieux de paix, qui forment et qualifient une élite
algérienne et qui ne prennent pas parti pour l’un ou l’autre camp. Par deux fois, en mars 1957 et
en juin 1959, des membres des Centres sociaux sont arrêtés et torturés avant d’être libérés faute
de qualifications fondées.

L’histoire des centres sociaux algériens se terminera de manière tragique lors de l’assassinat de
Château-Royal, perpétré par l’OAS à deux jours de la signature des accords d’Évian. Les six
principaux responsables des Centres sociaux dont Max Marchand, leur directeur, et Mouloud
Feraoun, son adjoint chargé de la formation pédagogique mais aussi l’un des plus grands
écrivains algériens de l’époque, seront exécutés froidement par un commando Delta.

Finalement, l’expérience des centres sociaux aura été l’une des lumières dans la noirceur de la
guerre d’Algérie. Dans les 120 lieux construits, plus de 2 000 personnes par centre auront suivi
un parcours auprès des moniteurs français ou algériens. Surtout, comme l’a écrit Nelly Forget, «
contenant au-delà de ses murs les flots de la haine, il en a protégé les ouvriers de ce petit îlot et
les a contraints à se hisser au meilleur d’eux-mêmes pour tenir le pari de l’utopie fraternelle ».

Source: WIKIPEDIA

II.3. Littérature empirique


La littérature empirique désigne l'ensemble des écrits académiques et scientifiques
qui reposent sur des observations concrètes, des expérimentations ou des analyses de données
pour étayer leurs arguments, théories ou conclusions. Ce type de littérature s'appuie sur des
méthodes de recherche empiriques, telles que des études de terrain, des enquêtes, des expériences
en laboratoire ou des analyses statistiques, pour collecter des données quantitatives ou
qualitatives et ainsi développer des connaissances basées sur l'expérience et l'observation. La
littérature empirique revêt une importance considérable dans de nombreux domaines, dont les
sciences sociales, les sciences naturelles, la psychologie, l'économie et bien d'autres, en
contribuant à éclairer et à approfondir notre compréhension des phénomènes du monde réel.
 Analyse architectural et typologique

Les analyses architecturales des Centres existants sont indispensables pour une bonne
appréhension de notre sujet. Elles nous permettront de comprendre les aspects fonctionnels,
plastiques et volumétriques de ce dernier et pourront nous guider d’une manière rationnelle pour
aborder le sujet qui nous concerne. A travers ses analyses architecturales et typologiques nous
évoquerons respectivement quelques cas typologiques distincts existant au monde.
11

- Maison de Quartier Centre-Ville de Valenciennes

Figure 2: Centre sociaux culturel en France

La Maison de Quartiers Centre Ville de Valenciennes a été créée en Octobre 90 en tant


qu'association et agréée centre social en Décembre 90. Le périmètre pris en compte par la
Maison de Quartiers correspond au cœur de la ville de Valenciennes. C'est effectivement dans
cet espace que se trouvent les principales administrations et services publics. On peut également
souligner la présence d'une antenne de la faculté, le musée, le conservatoire, le théâtre. A
l'origine on trouvait concentrés au même endroit des logements où demeuraient quelques
familles, un foyer d'hébergement et une maison des jeunes. Les familles qui ne trouvaient plus
leur place ont déserté la maison des jeunes et se sont retrouvées chez l'habitant pour continuer
leurs activités, les jeunes ont fini par être exclus du local. Les activités au local ont cessé pendant
une période. Depuis beaucoup de choses ont évolué, et la maison s'est agrandie, elle est passée
d'un bâtiment de 200 m² à 1200 m². nouvelle construction datant de 2007.
 Objectif du projet :

Objectif 1 : Préserver la cellule familiale tout en permettant à chacun de ses membres de


développer sa trajectoire personnelle et / ou collective

Objectif 2 : Promouvoir la participation individuelle et collective à la vie sociale de proximité


tout en encourageant la mobilité géographique, sociale, culturelle

Objectif 3 : Faire prendre conscience de l’importance de se cultiver pour développer un esprit


critique.
12

- Centre social et culturel Christiane faure

Figure 3: Centre sociaux culturel en France

Créée en 1968, l'évolution de l'association peut se présenter en quelques dates : 1968 /1980 : A
l’initiative de personnes relativement proches de l’Église catholique, l’association s’appelle au
moment de sa création « Centre Social Notre Dame ». Elle démarre quelques activités (couture,
émaux, club 3ème âge) dans un local prêté par la Paroisse. Son fonctionnement s’appuie
beaucoup sur un personnage charismatique qu’est le curé. L’arrivée d’une professionnelle
salariée de la Fédération des Centres Sociaux en 1977 influe sur les activités et le
fonctionnement. Des divergences apparaissent et provoquent une crise qui débouche sur une
scission en 1981. 1968 : création du « Centre Social du quartier Notre Dame ». Démarrage
d’activités hebdomadaires dans un local prêté par la paroisse rue Alcide d’Orbigny. 1974 :
arrivée d’une animatrice couture, salariée de la Fédération des Centres Sociaux. Elle prend en
charge la coordination des activités en 1975. 1977 : Arrivée de la première Directrice du Centre
Social, recrutée à mi-temps. 1978 : La Directrice passe à temps plein. Évolution des activités.
1981 / 1991 : Aux quelques anciens de la première heure se joignent de nouvelles personnes. Le
Centre Social s’installe dans des locaux mis à disposition par la Ville de La Rochelle, recrute une
secrétaire-animatrice, un puis deux vacataires, et une puéricultrice, ce qui lui permet de
développer des activités de loisirs (gymnastique, anglais, peinture sur soie...) et de créer une
Halte-garderie. Celle-ci prend une part de plus en plus importante dans le projet de l’association,
au point d’en devenir l’élément principal. Après une décennie de ce fonctionnement,
l’association peine à présenter et à négocier un projet social pertinent. Elle se retrouve en
difficulté et n’échappe pas à une nouvelle crise qui la conduit au bord de l’implosion. 1981 :
l’association devient Centre Social La Rochelle-ville et travaille sur un projet d’espace petite
enfance. La municipalité lui attribue 2 pièces et une cuisine dans les locaux du 41 rue Thiers.
Embauche d’une secrétaire d’accueil à mi-temps. 1983 : ouverture de la Halte-garderie, une
directrice est recrutée. Création de l’activité bébés nageurs. Élection de la première présidente de
l’association. (Marie-Thérèse Delahaye). 1984 : extension des locaux du Centre Social, avec
13

l’aménagement de l’aile droite du bâtiment.1986 : les Assistantes Sociales du secteur réalisent


une partie de leurs permanences dans les locaux du Centre Social. 1991 : changement du Conseil
d’Administration à la suite d’une Assemblée Générale Extraordinaire. 1992 / 2001 : Une
nouvelle équipe se constitue et bénéficie du soutien de la Fédération des Centres Sociaux et des
organismes de tutelle pour mettre en œuvre de nouvelles orientations qui visent à s’ouvrir sur le
quartier, accueillir et accompagner les publics rencontrant des difficultés, redémarrer une vie
associative avec un fonctionnement démocratique. L’équipe de salariés se renouvelle en partie et
évolue fortement avec le développement des actions Cette croissance de l’effectif est liée au
processus de professionnalisation des intervenants dans tous les secteurs (petite-enfance, enfance
jeunesse, insertion sociale et professionnelle, accueil-administration) et se réalise dans le cadre
des dispositifs des emplois-aidés. 1992 : arrivée d’un nouveau Directeur. Changement de statuts.
Nouveau projet social soutenu par les partenaires. Création du journal interne « de la Plume à
l’Oreille ». 1993 : développement des actions d’insertion sociale et professionnelle dans le cadre
du Programme Départemental d’Insertion. 1995 : renforcement de l’équipe Halte-garderie avec
l’arrivée d’une éducatrice de jeunes enfants. 1996 : création de l’association Le Triporteur
(portage de repas à domicile). Nouvelles activités (sophrologie, peinture…) 1998 : les 30 ans du
Centre, nouveau logo. 1999 : lancement de l’opération Collège ouvert à Fromentin. Embauche
d’une animatrice jeunesse. Ouverture de l’accueil périscolaire à l'école primaire Massiou. 2000 :
partenariat des Centres Sociaux La Rochelle ville et Le Noroît dans le cadre d’un projet concerté
sur le centre-ville élargi. Création des "P’tits.Déj de l’Emploi" 2001 / 2008 : Le Centre Social
poursuit sa croissance avec la consolidation des actions enfance-jeunesse, l’évolution de la
capacité d’accueil des publics en situation précaire (nouvelles actions d’accompagnement vers
l’emploi), le renforcement de la démarche d’implication des usagers et des habitants dans la mise
en place de projets collectifs (création d’un journal de quartier) et l’intégration d’une crèche
parentale et de son équipe de huit salariés.

Après un fort et rapide développement (l’effectif salarié a triplé depuis 1995.

Objectif du projet :

Objectif 1 : Animer la vie locale et aller vers les habitants pour favoriser leur participation, leur
prise de parole et leur prise de responsabilité.

Objectif 2 : Accompagner l’ensemble des habitants, en particulier les personnes en situation de


fragilité et favoriser le lien social, l’accès aux droits et à la culture

Objectif 3 : Soutenir la parentalité et participer à l’éducation en développant les liens


intergénérationnels
14

- Centre social municipale l’agora

Figure 4: Centre sociaux culturel en France

Objectif du projet :

Objectif 1 : Développer le pouvoir d'agir des habitants

Objectif 2 : Agir pour plus d'égalité

Objectif 3 : L'Animation Collective Famille Accompagner les parents dans la fonction parentale

- Centre social du roussillonnais

Figure5: Centre sociaux culturel en France


15

Objectif du projet :

Objectif 1 : Etre un espace pour tous

Objectif 2 : Projet familles : être parent aujourd'hui et demain

Objectif 3 : Etre un centre social dynamique

Ici au congo nous faisons allusion au centre don bosco a Goma, maison amani a Goma, VOFA a
Kinshasa et comme on est à Butembo on a pu trouver quelques centres liée a notre sujet
notamment on a CIDEME, CAJ, ACPDI, VVH, et CEFADES

Dans CE.F.A.DE.S Organise :


- La menuiserie
- La maçonnerie
- La coupe couture
- L’art culinaire
- La mécanique générale et l’ajustage
- La coiffure

Dure de formation : 8 à 12 mois


Suivi post formation : 1 ans
Méthode d’accompagnement : Micro credit rotatif remboursable après 12 mois.
Cible pour ces filières les tranches d’âges : 15 à 17 ans.

 Enonce du programme
Ce centre d’encadrement des filles mères vise pas seulement a le redonne ces filles l’honneur ou
La place qu’ils ont perdu dans la société mais aussi a contribue au development de la nation.

Le programme de notre centre sera restreint en trois grandes parties qui sont :

- Administration
- Formation
- Hébergement

Enfin nous avons débuté a fonctionner notre centre avec une capacité de 240 filles mères tenue
par rapport à l’unique commune qu’on a eu les données dont c’était de 60 filles mères en suite on
a multiplier cela fois 4 commune comme c’est pour la ville notre centre.
16

 Analyse du programme
Celle-ci va nous permettre de donner un détail sur chaque grande partie de notre projet

A . ADMINISTRATION

A. 1 DEFINITION

Une administration qui est la partie moteur du projet car elle s’occupe de la gestion du centre et
assure la relation avec l’extérieur.

A. 2 Bureau

 Chef du centre + salon


 Chef adjoint du centre + Salon
 Charge de suivi, réunification et réinsertion
 Archives et base de donnes
 Service d’information aux partenaires notamment la recopie, service de genre enfant,
femme et famille

A. 3 Cyber

 Informaticien
 Cyber

A. 4 Exposition

 Reception
 Salle d’exposition

A. 5 Salle polyvalente

 Foyer
 Depot instrument
 Depot stockage de nourriture
 Salon
 Salle
 Chambre DJ

A. FORMATION

C’est la partie qui apprend a ces jeunes filles les métiers

B.1 PARTIE PRATIQUE

B.1 Ateliers
17

B.1.1 Petite enfant

 Vestiaire
 Salle des enfants

B.1.2 Art culinaire

 Vestiaire
 Cuisine

B.1.3 La couture

 Vestiaire
 Salle de travail

B.1.4 Coiffure et esthétique

 Vestiaire
 Salle de travail

B.1.5 Agriculture

 Depot
 Vestiaire

B.1.6 Elevage

 Depot
 Vestiaire

B.1.7 Les sanitaires

B.2 PARTIE THEORIQUE

 Salle d’alphabétisation
 Salle de massage
 Salle de petite enfance
 Salle de l’art culinaire
 Salle de la couture
 Salle de la coiffure et esthétique
 Salle de l’agriculture
 Salle de l’élevage
 Les sanitaires
18

C . HEBERGEMENT

C’est la partie du projet qui reçoit les chambres et les dortoirs qui serviront comme
logement.

C.1 Filles

 Des dortoirs
 Des chambres de surveillant
 Vidéothèque
 Buanderie

C.2 Salle de jeux

C.3 Réfectoires + restaurant

 Réfectoire commune

C.4 Buanderie

 Depot
 Terrasse

C.5 Cuisine

 Plonge
 Office
 Depot stock
 Depot jour
 Terrasse

C.8 Entrepôt

 Exigences fonctionnelles.

Les exigences fonctionnelles traitent des éléments importants à tenir compte lors de la
conception d’un projet d’architecture.

De ce fait, la distinction des flux de fréquentation, le maintien d’une ambiance pouvant faciliter
la rééducation dans le centre est très important pour son bon fonctionnement.

 Les flux public

Notons que ceux-ci entrent par l’accès principal après identification par des agents de sécurité,
puis ils sont reçus a la réception avant d’accéder aux différents bureaux .
19

 Le flux personnel

Cette fréquentation est pour le personnel, en passent d’abord par le hall de service
d’administration pour signales leur présence puis retrouver leurs postes de travail.

 Le flux de ravitaillement

Ce flux se situe du cote de la route secondaire pour les ravitaillements de la partie formation
ainsi que de la partie de service généraux.

II.4. Conclusion partielle

Par rapport aux différents aspects et caractères des centres ci-haut cités nous
remarquerons les trais suivant :

- Les hébergements et partie des travails occupent une grande proportion d’espace dans
l’ensemble du centre.
- Les loisirs et les divertissements représentent une partie importante pour garder une certaine
attraction des gens de l’extérieur.
- Les centres comportent des entrées attractives pours attire l’attention des gens.
- Ils comportent un grand nombre des parkings gratuits pouvant recevoir un max des véhicules.

Maintenant après mes analyses parmi tous ces centres ici dans la ville il y a pas vraiment un qui
répond aux normes d’un centre d’encadrements des filles mères.
20

CHAPITRE TROISEME: METHODOLOGIE DE RECHERCHE


III.1. Introduction
C’est toujours très important des savoirs des méthodes et des techniques a suivre pour aboutir a
une solution dans un travail de la recherche scientifique.

III.2. Méthodologie
La méthodologies est définie comme « la manière de procéder, décrivant l'ensemble des
démarches et des moyens suivis pour arriver à un but déterminé. Elle joue un grand rôle dans la
détermination de la valeur à accorder aux résultats de toute étude. Durant notre recherche, des
méthodes et techniques nous allons utiliser Pour vérifier nos hypothèses et atteindre les objectifs
que nous nous sommes fixés, nous allons recours aux techniques et méthodes ci-dessus.

 La technique
La technique est définie comme l'ensemble des procédés opératoires rigoureux ,bien définis
transmissibles et susceptibles d'être appliqué à nouveau dans les mêmes conditions adoptées au
genre de phénomènes sous études .En d'autres termes, la technique est l'ensemble des moyens
qui permettent au chercheur de rassembler les données et des informations sur des sujets de
recherche.

Pour collecter les données de notre étude, nous avons recourir aux techniques suivantes :

a) Technique documentaire

b) Technique d'entretien Au moyen d'un guide d'entretien.

c) Technique du questionnaire

 Méthodes

La méthode est «un ensemble des opérations par les quelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontrer, les vérifier,... Elle dicte surtout la façon concrète
d'envisager ou d'organiser la recherche mais ceci de façon plus ou moins impérative, plus ou
moins précise, complète et systématisée». Pour mener à bien ce travail les méthodes suivantes
nous a été utile.

a) Méthode analytique.

b) Méthode statistique

III.3. Données de base du milieu d’étude


La commune Bulengera à pour Limite geographique

Au Nord, la rivière LUHOLU à partir de sa source jusqu’à la route Butembo-Beni


21

Au Sud, le territoire de Lubero, chefferie de Baswagha, le tronçon routier Mezebere, Kavingu


joignant les sources des rivières et Lusovovu ;

A l’Est, la chefferie de BASHU (territoire de Beni de la source de la rivière Lwirwa à son


confluent avec la rivière Luholu ;

A l’Ouest, la commune voisine de Mususa ou la rivière Kimemi s’interpose entre les deux
entités de la source au pont de la paix sur superficie est de 55,18Km²

III.4. Collecte des données sur terrain

Les quartiers et cellules de la commune

Tableau n°1. Nombre des quartiers et cellules

COMMUNE N° QUARTIERS CELLULES


1 Evêché Londo, viso, kihumulire,kisingiri,
BULENGERA masereka,makoka,riviere kimemi (7 Cellules)
2 Kalemire Hangi, kavale, lyambo,muhayirwa, mukalangira,
makerere,mukondo,vihya,muthiri (9 Cellules)
3 Mutiri Matenge, vatolya,maghala, musuvulya kyavuhiri,
kihathe, kalyandehi, mipe (8Cellules)
4 Wayene Bulengera, kakuva, kamusonge, vinyavwanga, mwiri,
wayene, (6 Cellules)
5 Mbonzo Byasa, kangothe, mavono, mihake, vuhira, musiano,
visegheseghe, vuviswa,(8 Cellules)
6 Kimbulu Kahitwikira, kihyana, ivathama, kisitu, kalengere,
saba, ngotheB, kasai, (8 Cellules)
7 Kyahala Kyahala, kirivatha, kasingiri, kasesa, kighondo,
perehese, mavondo, mizebere, vukira, vuhambo,
vulindi, vutahira, mulemya, musigha (14 Cellules)
8 Rughenda Kitimbwako, kadungu, kyatughe ,kyavahendi,
mbolu, makomo, matsinde, muthithiro, vuliki,
kaghondo, kalangiri,du marche, kitangodwa(13
Cellules)
9 mukuna Isango, kihinga, kyahali, vutara, ngoteA, vukuma,
kikurura, vutarakya, makangala, malera,
kanyamunyu, vutu (12 Cellules)
Sources : Rapport de la commune Bulengera, Ville de Butembo.
La commune comptait hommes 7240, femmes 73521, garçons 87353 et filles 92547 dont
325822 habitants en 2022.
22

 POPULATION & ECHANTILLON D’ETUDE

 Population
La population peut être considère comme un ensemble des personnes, objets,… qui
constituent le champ d’investigation.
Pour J.GORDEFROID « la population se rapporte à tous les êtres ou tous les objets
composant un ensemble, qu’il s’agisse d’atomes ou d’étudiants fréquentant une cafétéria sur le
quel porte l’étude en cours ».
Dictionnaire MICRO ROBERT (1977, P.109), la population est l’ensemble limite
d’individués, d’unités de mêmes espèces retrouvées ensemble sur lequel on fait une étude.
Le terme population désigne un ensemble dont les éléments sont choisis parce qu’ils
possèdent tous une même propriété et qu’ils sont de même nature.
PAUL AUGE la population peut être finie ou infinie, elle est dite finie quand elle
contient le nombre d’unités bien déterminées (quand on peut déterminer la taille de ses
éléments). Elle est dite infinie quand elle contient un peut pas déterminer le nombre de se
éléments) ou si le membre est très élevé.

Dans le présent travail, la population dont nous faisons allusion est constituée de
toutes les filles-mères de 12 à 18 ans en commune Bulengera.

 Echantillon d’étude

L’échantillon serait une sélection aléatoire ou hasardeuse pour permettre à tous les
enquêtés d’avoir la même chance d’être atteint ou de participé à l’enquête.
NGUB’USIM, l’échantillon est un groupe représentatif d’une population des sujets sur le quel
mène une étude et à partir du quels les résultats obtenus peuvent être généralise sur la population.

Dans ce même fil d’idée, G. DELA NDSHEER définit l’échantillon en disant :


« Echantillon, c’est choisir un nombre limité d’individus, d’objets ou d’événements dont
l’observation permet de tirer des conclusions applicables à la population entière, à l’intérieur de
la quelle le choix a été fait »

Ainsi, l’échantillon est constitué des filles-mères de la Commune Bulenera.


Nous avons repartie notre échantillon dans les cellules, les enquêtes au nombre et 60 ont été
choisis occasionnellement.
 Questionnaire

MAURIN le questionnaire est une série des questions pour enquêter c’est dans ce
sens que nous avons choisi le questionnaire qui est pour nous le soutien de l’interview.
Dans cette même angle, STOETZEL et GIRARD (1978, P.20) signalent que « le
questionnaire permet de classer les individus selon la nature dans la récolte des données ». C’est
donc un moyen de communication efficace entre l’enquêteur et l’enquêté.
23

 Elaboration du questionnaire

Pour E. MBEMBA , « le limitées, standardisées dans le but d’obtenir verbalement


ou par écrit auprès d’un groupe des sujets, des réponse ou des informations traduisant une
opinion ou un jugement, un fait précis ou une situation.
Il existe trois types de question dont :
- Celles dites ouvertes ; qui constituent à laisser une liberté ou sujet de réponse aux
questions selon sa spontanéité.
- Celles dites fermées, dans les quelles la liberté de l’enquête est limitée, il limite ses idées
selon les questions préétablies ;
- Enfin, les questions des phrases à compléter, ou le sujet se trouve devant des items sous
forme de phrases sans sens qu’il faut compléter pour notre cas, nous avons à faire a celles
dites formées et ouvertes.

Tableau n°2. Repartions de l’échantillon selon les tranches d’âge par quartier

Tranche 12-14 14-16 16-18 Total


d’âge ans ans ans
Quartier

Evêché 1 2 2 5
Kalemire 2 3 2 7
Mutiri 2 3 4 9
Wayene 4 4 1 9
Mbonzo 2 1 3 6
Kimbulu 1 2 2 5
Kyahala 2 2 2 6
Rughenda 2 3 2 7
mukuna 2 2 2 6
Total général 16 16 18 60

Source : nos enquêtes


Commentaire : le tableau ci-dessus prend l’intervalle de 2ans en commençant par 12 ans jusqu’à
18ans.

Tableau N°3 : Repartions de l’échantillon selon l’âge


Tranche d’âge Effectif Pourcentage

12-14 ans 18 30

14-16 ans 22 36,7


24

16-18 ans 20 33,3

Total 60 100

Source : nos enquêtes auprès de filles-mères


Commentaire : il ressort de ce tableau les constants selon les quels l’âge de l’enquêté varie entre
12 et 18 ans et que la majorité est encore toute jeune, dont l’âge varie entre 14 et 16 ans.

Tableau n°4 : Répartition de l’échantillon selon leur niveau d’étude


Niveau d’étude Effectif Pourcentage

Sans niveau 10 16,7

Primaire 4 6,7

Secondaire 40 66,6

Supérieur ou université 6 10

Total 60 100

Source : nos enquêtes


Commentaire : A l’issue de ce tableau nous remarquons que les enquêtes ont varié le niveau
d’étude, bon nombre des enquêtes ont atteint le niveau secondaire 40 sujets soit 66,6% ; quelques
unes ont poussé jusqu’à l’université 6 ou 10%, ceux du niveau primaire 4 soit 6,7% ; certaines
qui n’ont même pas le niveau d’étude c’est-à-dire n’ont pas étudie 10 soit 16,7%

Tableau n°5 : Répartition de l’échantillon selon leur profession


Profession Effectif Pourcentage

Ménagère 20 33,3

Etudiante 12 20

Elève 11 18,3

Vendeuse 8 13,3

Cultivatrice 4 6,8

Enseignante 3 5

Couturière 2 3,3

Total 60 100

Source : nos enquêtes


25

Commentaire : ce tableau nous révèle que en grande partie, cette enquête ne peuvent se subvenir
aux besoins étant donné que la majorité d’entre eux sont des ménagères 20 sujets soit 33,3% ;
certaines sont des étudiantes 12 sujets soit 20% ; d’autre sont des élèves 11 sujets soit 18,3% ; 8
sujets soit 13,3% sont des vendeuses, 4 sujets soit 6,8% sont des cultivatrices, 3 sujet soit 5%
sont des enseignantes, 2 sujets soit 3,3% sont des coutrières ; les sujets avec occupation sont très
minoritaire.

Tableau n°6 : Répartition de l’échantillon selon les quartiers


Quartier Effectif Pourcentage

Evêché 5 8,3

Kalemire 7 11,7

Mutiri 9 15

Rughenda 9 15

Wayene 6 10

Mbonzo 5 8,3

Kimbulu 6 10

Kyahala 7 11,7

Mukuna 6 10

Total 60 100

Source : nos enquêtes


Commentaire : A l’issue de ce tableau nous remarquons que nos enquêtés en grande partie sont
du quartier Rughenga, Mutiri dont 9 sujets soit 15% ; Kalemire, Kyahala 7sujets soit 11,7% ;
Wayene, Kimbulu, Mukuna 6 sujets soit 10% ainsi ceux moins nombreux Evêché et Kamesi
Mbonzo 5 sujets soit 8,3%.

Source :Rapport de la commune Bulengera, Ville de Butembo


26

 Morphologie du terrain

Le terrain présente une pente évoluée à plus au moins 5%. Son allure est comparable à celle d’un
globe divisé en deux parties ; du pôle nord vers le sud. C’est ce qu’explique l’allure des courbes
retrouvées sur le plan topographique sur les pages précédents.

 Climatologie
En effet, le site joint du climat de Butembo ; du types équatorial tempéré caractérisé par des
saisons alternées pluvieuses et la sécheresse, un climat et d’une pluviométrie modérée à
seulement vingt kilomètre au Nord de l’équateur.

 Reseaux disponible
Les réseaux désignent l’ensemble des infrastructures telles que les vois ferrées, les lignes
téléphoniques, les câbles électriques, les communications sans fil, qui assurent la connexion et la
circulation des ressources dans une même région géographique.

En ce qui concerne notre site, les réseaux disponible et celui des canalisations d’eau de la
REGIDESO, pour cela les besoins en eau seront comblés par cette dernière. L’énergie sera
produite des capteurs d’énergie solaire, du réseau électrique ENK et de groupe électrogène qui
sera un complément aux énergies trouver à notre site et comme réseaux téléphonique on :
vodacom, airtel, orange.
27

 Situation
Le site qui recevra notre projet est situé en RDC/Kinshasa, province du Nord-Kivu en
ville de Butembo, au quartier vungi en commune MUSUSA c’est une conception privé de
l’honorable PALUKU DENIS.

 Dimensions
Les dimensions du terrain sont les suivantes : 6.865Ha

 Access du terrain
Le site a plusieurs voies d’accès mais nous nous utiliserons que quatre voies :

 La première voie, qui est la voie principale, elle se situe à 23m du sommet. C’est une voie
publique qui croise l’avenue président de la République. le terrain se situe à une distance
de plus au moins 250 m.

 La deuxième voie c’est l’avenue de l’espace ruk jusqu’à la concession en quittant vers
rue kin

 La troisième voie c’est la voie qui passe de l’institut vungi jusqu’à la concession

 La Quantième voie est celle de l’avenue de l’hôpital des enfants chez jean Paul en
quittant toujours vers rue kin.

III.5. Traitement et analyse des données

III.5.1. Parti architectural

Le bâtiment qui abrite notre centre est un bâtiment du type mono bloc, parce que j’ai voulue
réunir tous mes édifices dans un même contenant et dans un unique ensemble, ce qui revient a
dire qu’il est regroupe de plusieurs parties pour permettre les passages couverts mais aussi pour
faciliter les déplacements des personnes au moment de la pluie.

Les édifices sont places de la manière suivant :

 L’administration est situé en avant plan à cause des services qu’elle organise dont
l’accueil, le renseignement et l’orientation sont très capitale aux visiteurs.
 Formation est place a gauche de l’administration et vers les routes secondaire pour le
ravitaillement facile puis les ateliers doivent avoir contacts avec m’extérieur.
 Hébergement est situé en arrière de l’administration pour être dans un endroit un peu
calme
 Les services places au fond des bâtiments de l’hébergement.
28

III.5.2. Etude des organigramme

- Organigramme general

Hébergement

Formation Administration Formation + Service

Entrée

Organigramme détailles
A. Administration

Bur directeur Dépôt cyber


Bureau directeur adjoint archive
Sanitaires

Secrétariat Couloir Sanitaires

Comptabilité
Service de renseignement Service de réinsertion

Hall d’accueil

Entrée
29

B . Formation
B.1 Formation pratique

Art culinaire Salle d’exposition

Vestiaire
Cage d’escalier

Couloir
Dépôt élevage et agriculture
Salon coiffure
Les sanitaires

Salle petite enfants Atelier couture

Entrée
B.2 Formation théorique

Salle 7 Salle 8

Salle 5 Salle 6
Couloir

Sanitaires Cage d’escalier

Salle 3 Salle 4

Salle 4 Salle 2

Entre
30

B. Hébergement

Bianderie
Dépôt jour

Cuisine

Depot bianderie
Terrasse ser

Dépôt stock

Chambre SAS
Couloir Chambre

Chambre Chambre

Chambre Chambre
Salle des enfants
Chambre garde

Chambre Chambre

Chambre Chambre
Couloir

Chambre Chambre

Chambre Salle de soin


31

C. 1 Hébergement R+1

Réfectoire

Chambre Chambre

Couloir
Chambre Chambre

Chambre Chambre
Salle des enfants
Chambre garde

Chambre Chambre

Chambre Chambre
Couloir

Chambre Chambre

Chambre
Chambre
32

D. Service
a ) Restaurant Terrasse service

Sanitaires Cuisine Sanitaires

Restaurant européenne Office + Restaurant africaine


réception

b ) Service généraux

Groupe électrogène

Dépôt Maintenance

Terrasse Chambre + S.D.E

III.5.3. Les billant de surface


A fin de produire le bilan de surface, nous allons partir du programme général ressort
du projet, ce qui facilitera la détermination de la surface utile à bâtir de l’ensemble de la bâtisse.

A. Administration

Hall d’accueil ± 47 m²
Service de renseignement Service de réinsertion ± 24 m²
Secrétariat ± 12 m²
Comptabilité ± 10 m²
Bureau de directeur adjoint ± 18 m²
Bureau de directeur ± 20 m²
Dépôt archive ± 10 m²
Cyber ± 12 m²
Sanitaires ± 19 m²
Circulation ± 32 m²
TOTAL ± 204 m²
33

B. Formation partie pratique

Salle de petite enfant ± 177 m²


Atelier couture ± 80 m²
Salon de coiffure et esthétique ± 84 m²
Salle d’exposition ± 170 m²
Art culinaire ± 88 m²
Dépôt agriculture et vétérinaire ± 43 m²
Vestiaire ± 48 m²
Cage d’escalier ± 46 m²
Sanitaires ± 46 m²
Circulation ± 60 m²
TOTAL ± 842 m²

A. 1 Formation partie théorique

Salle 1 ± 90 m²
Salle 2 ± 90 m²
Salle 3 ± 90 m²
Salle 4 ± 90 m²
Salle 5 ± 90 m²
Salle 6 ± 90 m²
Salle 7 ± 90 m²
Salle 8 ± 90 m²
Cage d’escalier ± 46 m²
Circulation ± 60 m²
Sanitaires ± 46 m²
TOTAL ± 842 m²

B. Service (salle de massage) RDC

Réception + 2 salon ± 300 m²


Vestiaire client ± 50m²×2=100 m²
Salles de sauna ± 19m²×2=38 m²
Buanderie ± 7m²×2=14 m²
Dépôt ± 9m²×2=18 m²
Vestiaire travailleur ± 18m²×2=36 m²
Sanitaires ± 23m²×2=46 m²
Circulation ± 41m²×2=82 m²
TOTAL ± 634 m²
34

C . 1 Service ( restaurant ) R+1

Réception + office ± 70m²


Restaurant européenne ± 180 m²
Restaurant africaine ± 180 m²
Cuisine ± 100 m²
Terrasse service ± 35 m²
Sanitaires ± 15 m²
TOTAL ± 580 m²

C . 2 Service généraux

Salon ± 7 m²
Maintenance ± 6 m²
Chambre ± 6 m²
Groupe électrogène ± 4 m²
Salle d’eau ± 3 m²
Terrasse ± 4 m²
TOTAL ± 30 m²

C. Hébergement RDC

Chambre ± 47m² × 28=1363 m²


Salle de soin ± 57m² ×
Salle des enfants ± 222m² ×2=444 m²
Cuisine ± 80m² ×2=160 m²
Buanderie ± 70m² ×2=140 m²
Plonge ± 22m² ×2=44 m²
Dépôt stock ± 21m² ×2=42 m²
Dépôt jour ± 11m² ×2=22 m²
Dépôt buanderie + salle de repassage ± 35m² ×2=70 m²
Terrasse service ± 8m² ×2=16 m²
Sanitaires service ± 17m² ×2=51 m²
Sanitaires hébergement ± 61m² ×2=122 m²
Circulation ± 30m² ×2=60 m²
TOTAL ± 2534 m²

D. 1 Hébergement R+1

Chamber ± 47m² × 28=1363 m²


Salle des enfants ± 222m² ×2=444 m²
Cuisine ± 80m² ×2=160 m²
Buanderie ± 70m² ×2=140 m²
Plonge ± 22m² ×2=44 m²
Dépôt stock ± 21m² ×2=42 m²
Dépôt jour ± 11m² ×2=22 m²
35

Dépôt buanderie + salle de repassage ± 35m² ×2=70 m²


Terrasse service ± 8m² ×2=16 m²
Sanitaires service ± 17m² ×2=51 m²
Sanitaires hébergement ± 61m² ×2=122 m²
Circulation ± 30m² ×2=60 m²
TOTAL ± 2534 m²
Sommes des surfaces ± 4244 m²

III.5.4. Plan de masse


Le plan masse est une vision globale du terrain comprenant les bâtiments ainsi que
les abords et les accès.

Dans mon projet j’ai trois accès dont un est principal et le deux autres sont
secondaire. L’administration est placé en avant plan, en raison d’avoir une belle vu, et pour
l’accueil, la formation elle est juste a gauche de l’administration en raison de l’exposition des
œuvres qui sont réalisé dans notre centre. L’hébergement est en arrière plan pour profite de la
zone calme, ma salle polyvalente est en arrière aussi pour profite des accès secondaire en suite
comme mon terrain est en pente et a des arbres qui est considéré comme le poumon de la ville
j’ai gardé ces arbres et le bâtiment pour le service généraux et l’élevage est juste la vers les
arbres et quelques étangs.

III.5.5. Façades
Les façades doivent être lisible par les passants et les usagés elle doit exprimer la
fiction même du bâtiment
Lecture de la façade : les façades de notre projet sont faites de matière à rappeler la même
idéologie que sur le plan de masse du bâtiment. Elles marquent un rythme de monté et une
harmonie par rapport à la répétition des éléments.

III.5.6. Parti constructif


Le parti constructif est basé sur le choix des techniques de construction de la bâtisse et du choix
des matériaux en vue de rendre possible l’œuvre pensée. Cette partie tient compte des points
suivants :

 Matériaux

Les matériaux que nous avons utilisés pour la construction de notre centre sont majeur partie
produits localement en ville de Butembo et ses environs.

 La structure

 Le module et la trame

« L’homme étant la base de toute mesure » cette declaration est une idée maitresse en
architecture parce que c’est compte tenu des dimensions de l’homme qu’on arrive à
36

dimensionner les pieces d’un edifice ainsi que les mobiliers. Alors compte tenu de ce la nous
tenons a explique le dimensionnement par cette technologie.

- Module : c’est l’unité de basse choisi pour une trame


- Trame : multiple du module choisi.

Il depend des fonctions et du confort d’habilité et de production pour execution facile et efficace.
De ce fait, notre module sera de 1,25 mètre et la trame de 5 mètre.

 Ossature

L’ossature est l’ensemble des poteaux, des poutres et des planches servant a soutenir les poids
total du bâtiment. Pour notre construction, nous avons opté pour une ossature en béton armé du
fait que ce lui ci regroupe les avantage ci apres :
- Adoption de différentes formes architecturale
- Résistance aux effets extérieurs contre la déformation
- Il résiste bien a l’incendie.

 La ventilation et éclairage

Sont deux éléments principaux qui assure le confort des usagés dans un immeuble peu importe sa
fonction, ils indiquent si les pièces sont vivables ou non car l’absence du renouvellement d’air
ainsi que l’insuffisance de lumière peuvent paralyser le dynamique des habitants.
A ce qui concerne
 la ventilation ; est une opération qui consiste au renouvellement de l’aire améliore t’elle
le confort thermique, à cet effet nous avons prévues de ventiler notre bâtiment au moyen
de deux systèmes de ventilation : les systèmes naturels et la ventilation artificiel.
 l’éclairage : nous avons éclairé le bâtiment par un système double : naturel et artificiel.
L’éclairage naturel est assuré par de larges baies vitrées claire des façades. L’éclairage
artificiel est assuré par les spots, des serpentins et d’autre forme de lampe pour donner un
contraste un peu plus adapter à l’ambiance de la pièce.

 La hauteur sous plafond : la hauteur d’une piéce est choisie par rapport aux activités
qu’elle doit recevoir ainsi que sa capacité d’accueil, c’est-à-dire les nombres des
personnes qu’elle doit recevoir pour déterminer un volume d’air convenable. Cette
hauteur peut influencer positivement ou négativement le confort thermique ou phonique
des locaux. En ce qui nous concerne, nous avons opté pour une hauteur de 4,5m pour le
premier niveau et 4,5 m pour le deuxième niveau, la ou il y a des bâtiment en étage et
seulement notre salle polyvalente qui est de 6m. Ces hauteurs pourra nous permettre de
bien aménagéé nos différents placards ainsi qu’elle nous facilite le traitement de notre
faux plafond.
37

III.6. Accessibilité aux données


Ce n’était pas facile pour avoir les données mais avec un peu d’effort et des
recherches on a eu quand même les données sur notre sujet.

III.7. Conclusion partielle


La méthodologie de recherche nous a permis de pratiquer notre cours de
IRS ( Initiation a la recherche scientifique ) et le cours de méthodologie de la recherche
scientifique en mettant ensemble ce deux cours en pratique on a pu fait notre récolte des données
dont on vous a présenté dans ce présent travail.
38

CHAPITRE 4 : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES


RESULTATS

IV.1. Introduction
Dans le cheminement vers une réalisation efficace et conforme des travaux de construction, ces
dernier doivent traverse les étapes suivent :

- les gros œuvres : il regroupe les travaux ayant un role dans la stabilité de l’ouvrage

Ces travaux sont les suivant :

 L’implantation et terrassement
 La fondation
 La dallage
 L’élévation des murs
 La charpente
 La couverture

- Les seconds œuvres qui regroupent les aménagement ainsi que les travaux de finition.

Ces travaux sont le suivent :

 La menuiserie
 Les enduits
 Le revêtement
 La peinture
 La vitrerie
 La plomberie

Ici Nous examinerons attentivement les tendance, les corrélations et les conclusion clé, afin de
mieux comprendre l’impact et les implications de nos recherches.

IV.2. Fondation
La fondation étant la base de toute constriction c’est-à-dire la partie servant à transmettre toutes
les charges de la constriction y compris son propre poids au sol, vue nous sommes à Butembo,
nous sommes en face à un terrain argileux, remarquons que c’est un terrain compressible et
affouillable. De manière général, un terrain argileux on peut utiliser la fondations superficielles
ou semi profonde.
Pour notre projet et compte tenu du terrain nous avons utilisées cependant la
fondation superficielles et la fondation sur pieds avec des semelles isole compte tenu de la pente
du terrain.
39

IV.3. Voirie et réseaux divers

IV.3.1. Réseau d’eau


Pour ravitailler notre centre en eaux, nous effectueront un branchement particulièrement au
réseau public d’addiction d’eaux assuré par la REGIDESO. Il est nécessaire d’effectuer
l’addiction d’eaux dans un bâtiment pour des usagers dans le cas concret utilisation.

IV.3.2. Réseau d’assainissement


Sur ce, nous avons fait référence aux réseaux d’évacuation des eaux de pluie, de ruissèlement,
des eaux vannes et usées. Dans celle-ci nous allons créer des réseaux interne à notre site par la
mise à place de égouts privées, fosse septique et puis perdus.

Les eaux de pluie sont captées par les goutiere en plastique pour les batiments en
tole et pour le batiment en toiture terrasse sont conduits dans le tuyau de descente en pvc. Ces
eaux de descente sont acheminées vers des rigoles en béton étanche en fouies dans le sol
jusqu’aux caniveau.

Le centre étant producteur des beaucoup des déchets non organiques


qu’organique (carton, emballage en caoutchouc etc…) il est nécessaire de prévoir des bacs
d’entreposage à chaque niveau, qui seront évacuer journalièrement vert un dépotoir de transition
et évacuer plus tard par le service public de vidage d’ordure.

IV.3.3. Réseau d’électricité

Il est indispensable que nous connections notre centre à un réseau électrique, en


vue de permettre le bon fonctionnement des différents équipements nécessitent à une énergie
électrique ; Cependant, nous allons nous connecter à l’ENK. Malheureusement ce réseau connait
des coupures des temps en un autre, cette situation déplorable nous a amenés prévoir notre
propre source d’énergie à partir des panneaux solaires qui seront placé au niveau la toiture et le
groupe électrogène qui est automatique en cas de coupure de courant.

IV.5. Ossature

IV.5.1. Les joints de dilatation


Le joint de dilatation est mis en place pour compenser le mouvement du béton et donc pour
éviter le phénomène de fissuration (ou empêcher sa propagation à la dalle entière).

IV.5.2. Les élévations


Les élévations sont les murs (de refend, les cloisons, …), les poteaux ainsi que les chainages.
mes murs sont en brique cuite, La façade sera en mur normale dont certains murs sera un peu
oblique qui viendra donner à ma façade principale la forme d’un sceau, et on aura aussi des
grands bain au niveau de fenêtre pour juste exprime l’essences de l’amour et de l’accueil, et les
murs oblique ce juste pour symbolise que dans la vie il y a un temps qu’on peut arrive a perdre
40

l’équilibre mais ce temps la doit pas détermine notre vie, nos bais fenêtre et porte sera en métal.
Et il y a juste quelques élément de façade en béton arme juste pour exprime la force, donc malgré
les circonstance de la vie ont doit toujours reste fort.

IV.6. Toiture

La toiture étant un élément important qui couvre le bâtiment :


Elle est compose de trois parties principales
- La charpente
- La couverture
- Le faux plafond

IV.6.1. Charpente
La charpente est le squelette qui porte la couverture du bâtiment. Pour notre projet on a proposé
une charpente en bois.

IV.6.2. Couverture

La couverture est un élément posé sur la charpente pour protégé l’edifice des dégâts
atmosphérique, la partie ou il y a la charpente en bois notre couverture est en tôle ondule et au
niveau de notre salle d’exposition ambulatoire et une partie de l’administration c’est en toiture
terrasse.

IV.6.3. Le faux plafond

Le faux plafond a pour rôle de cacher la charpente et joue le rôle de décor. Et pour notre projet
on a utilisé le faux plafond suspendu qui aura un rôle esthétique et donc il viendra masquer les
imperfections et irrégularités du plafond, et cacher la poutraison ou des équipements de diffèrent
réseaux. Il pourra avoir aussi un rôle technique, il servira à délimiter le plénum (partie située
entre la sous face du plancher supérieur et le faux plafond) où circulent des éléments techniques.
Pour ce faire, il sera démontable à certains endroits, ce qui facilitera la maintenance des
équipements des différents réseaux surtout électriques. Et pour donc répondre à cet idéale, une
partie nous avons utilisé le plafond de triplexe. Ces panneaux sont fixés sur une structure de
gitage en bois de 7×7cm. Et d’autres partie on a utilisé le plafond en staff.

Le choix des matériaux de faux plafond est fait sur les matériaux thermo plastique pour
permettre au faux plafond de bien joue ses roles cités ci haut.

IV.6.4. Menuiserie intérieure

Pour nous, elle d é signe l ’ ensemble de porte intérieures du bâtiment donnant accès aux
différents compartiments : la menuiserie d’accès, au différente chambre de l’administration, de
partie de travail, aux hébergement, a la salle polyvalente . Ils sont faits avec des ouvrants en
battant et coulissants pour raison d’économie d’espace, et leurs les châssis seront en bois. Pour
les autres locaux du centre nécessiteront pas la visibilité (toilette et dépôt), nous avons prévue de
41

porte en bois avec un seul battant avec imposte et ou oculus pour permettre le passage de la
lumière, elles auront chacun une butée pour une fermeture en cas d’oublis. Les portes des
dépôts seront des portes sectionnelles et leur fermeture sera assure par un cadenas, les serrures
seront à clés dans les cas général et pour les bureaux les serrures normale.

IV.6.5. Menuiserie exterieure

Ceci est l’ensemble des ouvrages de remplissage et de fermeture des baies tels que les
fenêtres et les portes. Cette appellation menuiserie extérieure ne concerne pas exclusivement les
ouvrages réalises en bois, on l’également pour les menuiseries métalliques et celle en pvc.
Les portes et fenêtres extérieures seront vitrées clair en raison d ’ exposition, ils seront
soutenus par les chasses métalliques.

IV.7. Revêtement

IV.7.1. Revetement sol


Un revêtement sol est un matériau destiné à une partie ou la totalité d’un sol. Il
peut être d’origine naturelle ou manufacturé, les parquets et le lièges sont fabriqués à partir de
bois. Le béton, le marbre et les tomettes à partir de minéraux et granulats. La résine, le sisal, la
moquette, le linoléum et le PVC sont quant à eux d’origine textile ou synthétique.

Un revêtement sol n’est pas seulement destiné à des fins décoratives mais doit
aussi résister au passage des utilisateurs, on trouve dans le commerce des revêtements très divers,
dont les propriétés et les caractéristiques varient en fonction des produits. Les choix dépendront
ainsi de la pièce que l’on veut habiller ou du type de contrainte auquel il est soumis. Pour les pi
èces moins fréquentées comme les carrelages sera plus approprié dans une cuisine.

Pour les trafics intenses, nous allons utiliser le revêtement à une forte résistance .
Pour certain revêtement sur le marché, nous avons choisis de revêtir la majeure partie du sol inté
rieur de notre centre par le carreau de grés cérame teintés antidérapant de 60x60cm (dans
l’administration et la salle polyvenlente ) et ceux de 20x20cm pour le sol de sanitaire et cuisine.
Le restaurant aura un revêtement en parquet (il a pour avantage la durabilité et l’effet esthé
tique sans génération), les autres pièces ayant d’un grand contact avec l’extérieur et les tel
que le dépôt aura un sol en béton ciré.

IV.7.2. Revêtements muraux


Les revêtements muraux que nous avons utilisé dans l’ensemble du projet sont
le suivant : la peinture, et d’autre décor en papier peint, dans les zones de circulation la couleur
de fond change selon le reflet des lumières ; contrairement à l’extérieur, nous avons choisi un
42

contraste plus clair à l’intérieur pour donner au client du restaurant et de notre salle de massage
par exemple l ’ impression de naviguer au travers des espaces sans ê tre confiner
psychologiquement. En ce qui concerne les pièces humides (sanitaire ; cuisine, …) leurs murs
seront revêtus en faillance de 15x20 sur toute la hauteur pour assurer l’étanchéité.

IV.8. Plomberie et installation sanitaire

IV.8.1. Regard visite


On limite parfois l’usage du mot regard de visite aux ouvrages installés sur des r
é seaux non visitables et on parle de regard d ’ ouvrages visitables. Les regards de visite
assureront trois fonctions comportement suivant :

-permettre des pénètre dans le réseau si sa dimension est suffisante (ouvrage


visitable)

-permettre de l’inspecter, d’assurer sa maintenance et son entretient (descente


de matériel par exemple)

- permettre l’aérer (dans ce cas les dimensions peuvent être réduite)

La distance entre les regards des visites seront dépendantes des fonctions qu’ils
assurent, à ce qui concerne notre projet, les moyens des curages sont standard et nous permettent
de porter à 6 m de distance entre deux regards visite.

Il nous est indispensable d’implanter un regard à chacun changement de pente,


direction, de forme de conduite ainsi qu’à chaque jonction. Il est également nécessaire de ne
pas trop d’espace de façon à assurer une ventilation correcte du réseau. Nos regards de visite
seront en brique cuite leurs dimensions sont identiques, la mise en place se fera de la manière
suivent :

1. Les regards sont placés au point bas du réseau de collecte afin de permettre à l’
eau de s’écouler naturellement.
2. Pour la même raison, ils seront situés au point haut du réseau aval en direction du
système principal (puits perdu, fosse septique et réseau communal).
3. Nous creuserons les différents emplacements des regards en prévoyant une merge
en hauteur et en largeur pour faciliter la mise en place.
4. Après il sera question d’étaler un mélange de gravillon et de sable, une dizaine
de centimètre environ, en fond de trou et damer.
5. Et en fin nous poserons les regards. La vérification de la mise à niveau par
rapport au sol fini, aux pentes d’écoulement et l’horizontalité sera obligatoire. Une fois la vé
43

rification du niveau et de pentes donne un résultat négatif, nous rectifierons la position, soit en
enlevant les sable, soit en y ajoutant.

IV.8.2. Fosse septique


La fosse septique assure la liquéfaction partielle des matières polluante concentrées dans les
eaux usées ainsi que la rétention des matières solides et des déchets flottants. Les fosses
septiques que nous avons prévues sont au nombre de deux, chacun comporte trois compartiments,
au niveau de premier compartiment est la ou les eaux usées entrent et commence a ce sépare.
Une partie des matières solide se déposé au fond, formant des boues, tandis que les graisses et
huile flottent en surface pour forme une sorte de mousse. En suite les usées partiellement traitées
passent dans le deuxième compartiment ou la décomposition des matières solides se poursuit
grâce a l’action des bactéries anaérobies. En fin dans la troisième compartiment l’eau clarifiée
est encore une fois traitée pour éliminer les dernières impureté avant rejeté dans le sol.

IV.8.3. Vide ordure


Dans notre bâtiment nous n’allons pas utiliser le vide ordure pour la raison suivante : leurs
court d’entretien est élevé et donc difficile, il constitue un nid à bactéries malgré le nettoyage ;
il devient dangereux en cas d’incendie et enfin la sélection des ordures n’est pas facile. C’
est pourquoi nous avons opté pour un système de collecte qui se fera quotidiennement. Pour
chaque zone (bloc) nous aurons une poubelle amovible qui sera ensuite évacuer par un service
nettoyage via un point d’évacuation situé à chaque niveau de notre projet.

IV.8.4. Climatisation
La climatisation est une opération qui recherche le confort notamment par l’équilibre de tempé
rature selon les pièces et leur destination (capacité d’accueil et activité). Outre la climatisation
naturelle de pièces nous avons prévue comme prédit dans les chapitres précédent un système de
climatisation artificiel décentralisé.

IV.8.5. Protection cotre incendie

La prévention de l’inflammation demeure le principal moyen d’éviter les incendies. On peut


diminuer considérablement les dommages causés par l’inflammation, on doit se tourner vers
d’autre mesures passives de protection incendie, pour ne pas avoir un jour à recourir à des
mesures actives couteuses en dégradations des biens, risquées sur le plan humain. La protection
passive regroupe les moyens mis en œuvre pour limiter les effets destructeurs du feu. La ré
distance au feu, matériaux ou dispositifs coupe-feu et pare-flammes, emploi de matériaux et de
revêtements avec différentes réactions ou résistances au feu et compartimentage des bâtiments.

Pour protéger notre bâtiment contre les incendies, nous avons recourue à la
protection passive qui consistera à la mise en place des éléments suivants :
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- Produits de calfeutrement (Mastics, mousses, mortiers, sacs, …)


- Colliers où manchons. Appart le système passif mous avons pensé à placer des extincteurs à
chaque niveau du bâtiment.

IV.8.6. Equipement électrique


Dans la vie quotidienne l’électricité est devenue indispensable à la vie humaine car la plupart des
matériels utilise de l’électricité. Les équipements électriques que nous avons utilisés dans notre
centre sont les éclairages, les appareils des bureaux, des ateliers et les autres équipements du
centre. le système de sécurité utilisera aussi de l’électricité Pour assurer l’ fonctionnement
correct de ses équipements nous avons utilisés trois sources d’énergie ; l’éénergie solaire, le
groupe électrogène, ainsi que l’ENK.

IV.8.7. Protection contre foudre


La foudre consiste en une décharge électrique impliquant un phénomène électro statique de
claquage d’un diélectrique. Dans ce cas, le diélectrique étant de l’air humide, on comprend
qu’une tension énorme est en jeu, ce qui signifie une quantité d’énergie colossale. Ce phénom
ène peut se produire entre des nuages et la terre.

Le principe de base du système de protection contre la foudre que nous avons utilis é les
paratonnerres répondront mieux a cette exigence. Les paratonnerres ont pour but de protéger le
bâtiment contre les effets de l’électricité atmosphérique et notamment la chute de la foudre. Des
circuits de cuivre, conducteurs avec dispositif de captage, conduit de descente et de mise a la
terre seront prévus.

 Groupe éléctrogène
Le groupe électrogène sera utilisé comme secours en cas de coupure électrique.

 Groupe hydrophore
Ce groupe nous allons l’utiliser pour aspire où refouler l’eau vers les niveaux supérieurs du
bâtiment, ce groupe est zénifier dans le bâtiment des services généraux.

IV.9. documentation des mesures


Comme documentation j’ai consulté mon cours de construction 1, 2,3 architecture, technologie
de bâtiment de 2eme licence BTP, matériaux de construction 2eme architecture et d’autres
document.

IV.10. Conclusion
Ce chapitre il’ a été principalement question de stipuler sur les martiaux utilisés
et dans certains cas des différentes techniques empruntées pour leurs mises en œuvre, aussi dans
les gros œuvres, que dans les second-œuvres ou finition et ceci pour la matérialisation de notre
projet.
45

CHAPITRE CINQUIEME : CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

Nous voici arrive au terme de notre travail intitule « centre d’encadrement des filles mères en
ville de Butembo.
L’objectifs que nous, nous sommes assigne était de concevoir une structure qui va encadre ces
filles qui sont un peu marginalisé, abandonner par certaines famille et même la société, pour voir
comment encore le redonne de la valeur a la famille et la société grâce a leurs savoir faire et être.
Et après cette série des questions, Comme hypothèse nous pouvons aligner :

- la pauvreté de familles, le manque de l'éducation sexuel, la non utilisation des méthodes


contraceptives,...

- Il faut un centre d'encadrement, ce centre qui va aider ces filles mère qui sont déjà
comme un problème dans des familles, qui sont un peu marginalisées dans la société,
alors dans ce centre on va les aide sur le plan psychologique, les apprendre les métiers
qui va le rendre encore utile dans la société.

Et a la fin nous avons abouti à une conception d’un centre d’encadrement des filles mères en
ville de Butembo répondant à l’attente des usagés ainsi qu’à la norme architecturale.

Notre souci en abordant ce sujet était d’apporter notre pierre a l’édification de l’encadrement de
nos jeunes sœurs en République démocratique du Congo en générale et plus particulièrement en
ville de Butembo

Comme tout travail scientifique, tout en souhaitant qu’il apporte un plus dans le domaine
scientifique, il reste ouvert aux critiques et suggestions.
46

BIBLIOGRAPHIQUE
A) Ouvrages
- E. Neufert, les éléments de projet de construction, 8ème édition française, Domond Paris,
2002, P483-503
 DICTIONNAIRES
- Grand Robert, 2015
- Xxx Larousse, édition Larousse, 2003.
 NOTES DE COURS
- Archi SERGE MWENGE, construction III, cours Inédit, IBTP/Butembo, L3 Architecture,
2022-2023
- Archi ARSENE MALAMBO, les arts associés, éthique de l’architecture, esthétique et
philosophie de l’Architecture, cours Inédit, IBTP/Butembo, L3 Architecture, 2022-2023
- Archi SERGE MWENGE, cours de projet d’archi, cours Inédit, IBTP/Butembo, L3
Architecture, 2022-2023
- Archi C.T Maley VALENTIN, théorie de l’architecture, cours Inédit, IBTP/Butembo, L3
Architecture, 2022-2023
- Archi C.T MUTUTI Aimé, cours de théorie de composition, cours Inédit, IBTP/Butembo,
L2 Architecture, 2021-2022
- Architecte prof TAMBANI PAUL, cours de méthodologie de la recherche en
Architecture, cours Inédit, IBTP/Butembo, L3 Architecture, 2022-2023
- Archi NGUNZA, cours d’équipement,cours Inédit, IBTP/Butembo, L3 Architecture,
2022-2023
- Archi PAPY KASOMO, cours de technique professionnelle, cours Inédit, IBTP/Butembo,
L3 Architecture, 2022-2023
- C.T MULUME, cours statistique et démographique, cours Inédit, IBTP/Butembo, L3
Architecture, 2022-2023
- Ass. ABDIAS, cours de stabilité,cours Inédit, IBTP/Butembo, L3 Architecture, 2022-
2023
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ANNEXES
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