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Maintenace Reseau HTA Important
Maintenace Reseau HTA Important
EXPLOITATION ET
MAINTENANCE DES
RESEAUX HTA
KRA KOUAKOU ADJOUMANI
Août 2021
[
1. RESEAU ELECTRIQUE
1.1 Définition d’un réseau électrique
Un réseau électrique est l’ensemble des matériels électriques mis en œuvre pour la
production, la conversion, la distribution ou l'utilisation de l'énergie électrique. La
fonction générale d’un réseau électrique est d’acheminer l’énergie électrique des
centres de production jusque chez les consommateurs et, l’électricité n’étant pas
stockable en grande quantité, d’assurer à tout instant l’équilibre la production et la
consommation. Le réseau électrique est structuré en plusieurs niveaux assurant des
fonctions spécifiques propres, et caractérisés par des tensions adaptées à ces
fonctions.
Ces deux dernières structures sont appliquées aux zones à densité de charge plus importante et
en particulier aux réseaux souterrains qui, de par leur délai de dépannage, nécessitent des
possibilités de tronçonnement et de reprise. Ces trois structures sont exploitées en départs non
bouclés de façon permanente. Les bouclages ne sont effectués que pendant la durée
minimale permettant les reports de charge sans coupure de la clientèle.
On admet que le plan de protection fonctionne de manière dégradée lors de ces bouclages
occasionnels.
La volonté de maîtriser les incidents généralisés d'origine climatique, la satisfaction des besoins
d'amélioration de l'environnement, font apparaître des structures mixtes..
3.1 Généralités
3.1.1 Introduction
Ces dispositions pratiques sont appliquées à l’ensemble des ouvrages HTA dans le
respect strict du Code Général Des Manœuvres (CGDM), des Règles Générales
d’Exploitation (RGE), des consignes d’exploitation (les consignes autonomes dont la
consigne de reconstitution du réseau interconnecté en cas de manque de tension
généralisé, et les consignes particulières), des notes d’information et des plans de
dépannage d’une part, mais aussi des exigences sécuritaires du Carnet de
Prescriptions au Personnel (CPP) et des exigences environnementales.
Déclenchements
Perturbations diverses (variations de température, surtensions, etc.)
Manque de tension chez le client
Explosions, avaries, incendies
Les exigences d’exploitation sont communiquées par radio, téléphone ou courrier aux
exploitants. La structure sollicitée orientera éventuellement l’exigence vers le domaine
concerné : le CCC et les Postes HTB pour les exigences du domaine de la HTB, le
BCC, les DR et les Postes HTB pour les exigences du domaine de la HTA, la section
exploitation du Service Centrales Isolées et les DR pour les exigences de la
compétence des Centrales Isolées.
Les exigences formulées sont toutes enregistrées. Celles formulées par le CCC ou le
BCC vers le poste HTB se font par message collationné.
Les risques liés à un traitement léger des informations reçues sont importants du point
de vue Qualité, Sécurité voire Environnement. C’est pourquoi il importe d’analyser les
exigences selon les dispositions suivantes à minima :
En plus des éléments mentionnés ci-dessus, l’analyse permettra dans les cas où les
causes des perturbations sont déjà connues, de rassurer les clients sur les délais de
réparation et de retour à la situation normale.
Dans le cas de perturbations dont les causes ne sont pas encore connues l’exploitant va
déclencher les opérations de conduite des ouvrages en vue de maîtriser la situation.
L'exécution d’une exigence d’exploitation sur les ouvrages de distribution ne doit être
opérée qu’uniquement par un chargé ou personnel de manœuvre dûment habilité et
désigné par son responsable hiérarchique (CGDM). En conséquence, celui qui donne
l’ordre d’exécution doit s’assurer que son interlocuteur respecte bien cette disposition.
Toute exigence exécutable sera exécutée dans le respect des prescriptions de sécurité,
et le résultat vérifié par le Chargé de manœuvre ou Personnel de manœuvre avant
information du client.
Quels que soient les résultats des actions de conduite, l’information quotidienne et la
synthèse mensuelle seront apportée à tous les acteurs impliqués dans le circuit
d’information de l’exploitation.
C’est la latitude qui, en cas d’échec à la première tentative, est laissée à l’opérateur
d’apprécier l’opportunité de reprendre un certain nombre de fois l’exécution de
l’exigence formulée par le client.
NB : Dans cette phase, il peut être question de mettre en œuvre des actions de
maintenance corrective de niveau 1.
L‘ensemble des résultats de la conduite doit faire l’objet d’un contrôle hiérarchique en
temps réel et à postériori (mensuel), et être recoupé avec les données du terrain
(diffusion d’états et rapports).
Chaque chargé d’exploitation et chaque chargé de conduite local doit consigner par
écrit et tenir à jour les états relatifs à la conduite de son réseau.
4.1 Généralités
4.1.1 Introduction
La correction des défauts observés sur le réseau requiert des actions de maintenance
qui se distinguent par leur niveau.
La FIX (Fiche d'Intervention eXploitation) qui sanctionne ces travaux (du niveau 1) est
tenue disponible au niveau du poste ou de la centrale pour servir de base statistique et
de contrôle à postériori.
L‘ensemble des résultats de la surveillance doit faire l’objet d’un contrôle hiérarchique
en temps réel et à postériori (mensuel ou annuel), et être recoupé avec les données du
terrain (diffusion d’états et rapports).
5. PERMANENCE DE SERVICE
5.1 Généralités
Les dispositions d’alerte demeurent toujours celles prescrites par les schémas de
communication du BCD, du BCC et plus généralement des règles générales
d’exploitation.
Préparation de la permanence
5.2.1 Astreinte
5.2.2 Quart
Cette permanence est assurée par le DR, l’ATR, l’ATC et le RMT. Il est le responsable
de la permanence devant la hiérarchie. Il est informé à chaque prise d’astreinte par son
prédécesseur de la situation du réseau. Sa mission est :
De prendre des décisions dans sa zone de responsabilité
D’organiser les opérations nécessitant des compétences et des moyens
conséquents
Cette permanence est assurée par un chargé (exploitation, équipe lourde, maintenance
HTA), un Responsable Technique, un Chef d’Exploitation ou d’Arrondissement qui
connaît bien l’organisation et la gestion de l’exploitation. Sa mission est :
D'informer le responsable de permanence de l’occurrence de tout
problème majeur.
D’assurer aux agents de permanence ou à l’équipe de dépannage le
matériel nécessaire pour les interventions
Cette permanence est assurée par différents collaborateurs qui ont la compétence et les
habilitations nécessaires pour réaliser différents types de travaux en raison de leur
connaissance et de leur expérience sur le terrain.
NB :
Tous les acteurs de la permanence doivent être joignables par téléphone, radio portable
ou tout autre moyen de communication. Ils sont disponibles toute la durée de la
permanence. Le cas échéant (maladie ou absence), ils sont remplacés par un autre
collaborateur de la permanence qui est disponible et sont tenus de prévenir le BCC /
BCD et le responsable d’astreinte de la localité de leur indisponibilité momentanée.
Le schéma général de communication et les schémas de communication BCC et BCD
sont de rigueur pour la maîtrise et l’efficace gestion de l’information.
Toute modification dans les numéros de téléphone et radio doit être signalée au
responsable de structure qui la communiquera à SDE une semaine avant la prochaine
astreinte de ce collaborateur.
Les agents habilités chargés de l’exécution des travaux pendant l’astreinte devront se
munir des équipements de protection individuelle adéquats, travailler selon le Carnet de
Prescriptions au Personnel (CPP) et respecter strictement les prescriptions de sécurité
et de voisinage propres à chaque ouvrage (UTE C18-510).
La manipulation des prélèvements, déchets et autres produits doit respecter les
exigences environnementales et de santé en vigueur (Cf. ISO 14001, OHSAS 18001).
Au cours de l’exécution de la permanence, les agents d’astreinte devront se prémunir
du risque routier par le respect du code de la route et de la conduite préventive.
En cas d’incident ou d’accident grave et imminent, alerter immédiatement les services
d’urgence, l’exploitant, les chargés de conduite centralisée et l’ingénieur sécurité.
6. MAINTENANCE
6.1 Définition
Une première définition normative de la maintenance est donnée par l'AFNOR en 1994
(norme NFX 60-010), à savoir « l'ensemble des actions permettant de maintenir ou de
rétablir un bien dans un état spécifié ou en mesure d’assurer un service déterminé ».
Depuis 2001, elle a été remplacée par une nouvelle définition, désormais européenne
(NF EN 13306 X 60-319) : « Ensemble de toutes les actions techniques, administratives
et de management durant le cycle de vie d'un bien, destinées à le maintenir ou à le
rétablir dans un état dans lequel il peut accomplir la fonction requise. »
La Fédération européenne des sociétés nationales de maintenance (European
Federation of National Maintenance Societies ou EFNMS)5 propose une définition
similaire en anglais : « All actions which have the objective of retaining or restoring an
item in or to a state in which it can perform its required function. The actions include the
combination of all technical and corresponding administrative, managerial, and
supervision actions » (littéralement : « Toutes les actions qui ont pour objectif de garder
ou de remettre une chose en état de remplir la fonction qu’on exige d’elle. Ces actions
regroupent toutes les actions techniques et toutes les actions d’administration, de
direction et de supervision correspondantes »).
La maintenance est l’ensemble des opérations effectuées sur un équipement donné,
pour conserver au mieux ses performances afin de garantir la continuité et la qualité de
service. (Contribuer à l’harmonisation et à la fiabilité des réseaux aériens HTA
Elle consiste à intervenir sur un équipement avant que celui-ci ne soit défaillant, afin de
tenter de prévenir toute panne. On interviendra de manière préventive soit pour des
Qui consiste à intervenir sur un équipement lorsque celui-ci est défaillant ; elle se
subdivise en :
C’est la réparation (donc durable) consistant en une remise en l'état initial ou apte à la
fonction requise.
La norme NF X 60-000 (avril 2016) définit, à titre indicatif, cinq « niveaux de maintenance »
(comprendre « interventions ») :
Dépannage par
échange standard Changement d'un relais
Niveau Technicien - contrôle de fusibles -
Opérations mineures Sur place
2 habilité réenclenchement de
de maintenance disjoncteur
préventive
Identification et
diagnostic de pannes
Réparation par
Identification de
échange standard
Sur place ou dans l'élément défaillant,
Niveau Réparations Technicien
atelier de recherche de la cause,
3 mécaniques mineures habilité
maintenance élimination de la cause,
Maintenance remplacement
préventive (par ex.
réglage ou
réalignement des
appareils de mesure)
Travaux importants de
maintenance
corrective ou
préventive sauf Atelier spécialisé
Equipe avec Intervention sur matériel
rénovation et avec outillage
Niveau encadrement dont la remise en
reconstruction général, bancs de
4 technique service est soumise à
mesure,
spécialisé qualification
documentation
Réglage des appareils
de mesure
Contrôle des étalons
Rénovation
Moyens Mise en conformité
Niveau Reconstruction Constructeur ou
proches de la selon réglementation
5 Réparations reconstructeur
fabrication d'équipements lourds
importantes
.
6.7.2 Objectifs
Le but de cette maintenance est d’agir sur l’élément défaillant au plus près de sa période de
dysfonctionnement. Elle permet aussi de suivre une dégradation dans le cas d’une durée de vie
variable d’un élément. Toutes ces actions permettent donc de réduire la fréquence des pannes
tout en optimisant la fréquence des interventions préventives.
La maintenance prévisionnelle a la particularité d’être facile à suivre mais est plus complexe à
mettre en place.
6.7.3 Méthodes
Pour mettre en place une maintenance prévisionnelle il est nécessaire de :
6.7.4 Outils
6.9.1 Définition
Exemple
À titre d'exemple, remplacer des plaquettes de frein d'une voiture quand le voyant
lumineux correspondant s'allume sur le tableau de bord, relève de la maintenance
(préventive) conditionnelle.
Cette démarche ne peut se faire qu'avec une véritable volonté de la part de la direction
d'engager les moyens nécessaires et ceci selon les étapes suivantes :
Cibler les machines critiques où les avaries entraîneraient des coûts d’arrêt de
production élevés, de la non qualité, des risques pour le personnel et
l’environnement ;
Faire le bilan des pannes et dégradations connues et possibles à l’aide de
l'AMDEC, d’historiques de panne, d’arbres de dépannage ;
Faire le bilan des dégradations perceptibles par des symptômes, et déterminer
les outils les mieux adaptés à leur détection ;
Comparer, chez les différents fournisseurs, les matériels de détection, se
renseigner chez des utilisateurs sur les résultats obtenus, demander un test sur
site ;
Calculer la rentabilité économique de la démarche en prenant en considération
tous les aspects, notamment en matière de personnel ;
Imaginer les compléments ultérieurs possibles afin de choisir un matériel au
besoin évolutif ;
6.10.4 Avantages
6.10.5 Inconvénient
L'inconvénient d'une telle stratégie est qu'elle repose sur l'hypothèse d'un temps moyen
de bon fonctionnement constant, ce qui implique un taux de défaillances constant, alors
qu'en réalité un équipement vieillit (phénomènes d'usure), ce qui se traduit par une
diminution du temps moyen de bon fonctionnement 3.
6.11.1 Définition
Une autre distinction opérée dans la maintenance corrective prend pour base le
caractère immédiat ou différé de l'intervention, distinguant :
Le bâchage d’une toiture permettant de mettre hors d’eau à la suite d'une avarie
et en attendant la réparation définitive ;
Un panneau de bois pour remplacer un vitrage cassé.
Usage
La maintenance palliative ne doit jamais être la première méthode choisie dans une
politique de maintenance : celle-ci doit viser à remettre la machine défaillante en état de
marche en s'attaquant aux causes de la défaillance et non pas à assurer coûte que
coûte la fonction du bien dans des conditions qui ne soient pas celles de la sûreté de
fonctionnement. Seules des contraintes majeures peuvent obliger à recourir une
maintenance palliative. Ces contraintes peuvent être :
Parcourir entièrement le réseau en ne négligeant aucun détail. Elle portera sur tout le
matériel constituant l’ouvrage. Ce sont : les supports, les isolateurs, les ferrures, les
conducteurs, les appareils de coupure, les transformateurs, les circuits de terre des
masses. La visite portera également sur l’environnement du réseau : (branches
d’arbres, herbes grimpantes et autres installations d’ordre non électrique). Les
anomalies constatées seront consignées au fur et à mesure sur un document de
collecte appelé fiche de visite ou bon de travail. Ces informations seront exploitées pour
une programmation ou une planification.
L’opération de visite comporte, comme toutes les autres, des risques pouvant
occasionner des incidents d’ordre électrique (rupture des conducteurs ou des chaînes
d’isolateurs) et non électrique (glissade, morsure de reptiles, piqures d’insectes). Ces
incidents sont généralement liés à : l’environnement des ouvrages (caniveau, pentes,
marécages) et aux périodes (pluies).
6.14 Planification des actions de maintenance
6.14.1 Généralités
Il s’étend sur plusieurs années et tient compte des consignes d’utilisation du matériel
prescrites par le constructeur.
6.14.2.2 Planning annuel
Ce planning est établi pour tous les travaux prévus en exécution de l’année en cours.
Ce planning est tiré du planning annuel de l’année en cours et les travaux qui y sont
contenus seront exécutés à une date déterminée dans le mois.
NB :
- Les actions de maintenance doivent couvrir l’ensemble des bien concédés tel que
répertoriés dans la mise à jour de l’inventaire (Transfert d’un bien au service
concédé).
La maintenance corrective
La maintenance préventive
La maintenance améliorative
Les opérations de maintenance (telles que mentionnées par la norme NF X60-010) sont
les suivants :
Le dépannage
La réparation
L’échange standard
La révision
La rénovation
La reconstruction
La modernisation
La modification
Au titre des responsabilités dans l’exécution, trois acteurs sont retenus : les travaux
planifiés sont exécutés soit par la DR, soit par la DTD ou enfin par l’autorité concédante
("Règles Générales d’Exploitation" pour les limites de responsabilité).
NB :
Il peut être question de confier les travaux à des prestataires extérieurs agrées,
notamment pour résoudre les problèmes d’adéquation charge-capacité,
d’expertise, d’insuffisance ou d’indisponibilité ou de spécificité des ressources.
Dans ce cas, leur sélection et la délivrance de l’Ordre de Service (OS) se feront
conformément aux Procédures en vigueur (Exigences QSE de la
DISTRIBUTION) sera remise au prestataire.
Par ailleurs, la maintenance externalisée des matériels de production des
Centrales isolées est particulièrement traitée dans une instruction de travail.
Evaluer les degrés d’urgence des travaux suivant la complexité de l’intervention, les
risques encourus pour les ouvrages, les délais de mise à disposition des ressources
NB : Il convient de signaler que dans certains cas de défaillance des biens, les
mesures conservatoires et les actions de maintenance de premier niveau mises en
œuvre par l’exploitant exigent des compléments d’actions immédiates de maintenance
corrective de niveau supérieur qui ne sauraient s’accorder avec la démarche normale
de planification. C’est aussi le cas lors de l’astreinte. Ces actions feront l’objet de
régularisation dans le circuit de gestion administrative de la maintenance.
Les projets de planning coordonnés et consolidés sont approuvés par les structures
compétentes.
Les mises à jour qui en résultent seront diffusées aux parties.
Au niveau de la CIE une réunion annuelle est convoquée sur l’ensemble des pôles
opérationnels et des producteurs indépendants en vue de coordonner les prévisions de
travaux et de coupures. Le porteur de ce processus est la DME, "préparation à la
conduite".
Les plannings annuels de maintenance validés pour la DISTRIBUTION seront diffusés
à l’Autorité Concédante via DME au plus tard le 30 Novembre de l’année, et à toutes
les parties prenantes. Ils seront déclinés en plannings mensuels et hebdomadaire qui
toutes nécessitent une coordination avant leurs diffusions.
Enregistrement
Fiche d’inventaire des équipements
Fiche de collectes des actions de maintenance
Gamme de maintenance
Cahier relevé d’exploitation
Planning pluriannuel et annuel
Fiche problème technique
Note d’info technique
Planning d’approvisionnement
Planning mensuel
Planning hebdomadaire
Note d’information préalable
Fiche des actions de maintenance des groupes diesels
Bon de Travail
Demande de Travail
Registre des demandes client
6.15.1 Définition
La nature du travail
Le degré d’urgence du travail (immédiat, court terme, moyen terme)
NB :
Il peut être question de confier les travaux à des prestataires extérieurs agrées,
notamment pour résoudre les problèmes d’adéquation charge-capacité,
d’expertise, d’insuffisance ou d’indisponibilité ou de spécificité des ressources.
Dans ce cas, leur sélection et la délivrance de l’Ordre de Service (OS) se feront
conformément aux Procédures en vigueur. Une copie des Exigences QSE de la
DISTRIBUTION lui sera remise. Le prestataire devra apporter, les preuves du
bon fonctionnement du matériel qu’il devra fournir et/ou utiliser.
La maintenance externalisée des matériels de production des Centrales isolées
est spécifiquement traitée dans une Instruction de Travail.
Dans tous les cas une réunion de préparation de chantier devra se tenir.
Lorsque des gammes existent, un choix est opéré en fonction de la nature des
travaux.
Il sera alors question pour le chargé d’exploitation d’informer les différents intervenants
et parties prenantes de l’impossibilité de réaliser le travail programmé. Il précisera les
conditions de reprise ultérieure de ce chantier.
Elle permet à l’équipe chargée des travaux, avant de se rendre sur le terrain effectif
desdits travaux, de s’accorder avec toutes les parties prenantes. Elle porte sur les
préoccupations suivantes :
Point de l’exécution des recommandations antérieures
Contrôles des pièces de rechanges et fournitures,
Analyse du programme des interventions et coordination des tâches,
Composition nominative des équipes à lancer et contrôle des habilitations
Les contraintes de durée du chantier et les exigences de restitution
Disponibilité des dispositifs de sécurité identifiés
La liste des produits dangereux et leur fiche de données sécurité associées
L’analyse des risques QSE du chantier, le plan de prévention associé
Le point sur les tâches à risques (complexes ou critiques).
Sur les lieux mêmes des interventions, les travaux peuvent se faire sous quatre cas
de figures, à savoir :
Travaux Sous tension HTA
Travaux sous consignation HTA ou HTB
Travaux au voisinage HTA ou HTB
Interventions du domaine BTA
Selon le cas, des dispositions sont prises et matérialisées sur des documents,
notamment l’Attestation de Consignation Pour Travaux (ACPT), l’Attestation de
Première Etape de Consignation (APEC), l’Autorisation de Travaux Sous Tension
(ATST), Autorisation de Travail (AT) et le Plan de prévention sécurité. Le chargé de
travaux, s’il ne dispose pas de ces documents ne peut pas démarrer le chantier.
Les interventions du domaine BTA n’exigent pas de dispositions particulières de
consignation. Toutefois le port des EPI et de l’utilisation des outillages isolés sera
de rigueur. Au plan administratif, le Bon de Travail suffit largement pour autoriser et
mettre fin à l’intervention.
Sur les lieux du chantier, et avant la phase d’exécution proprement dite, le chargé de
travaux doit rappeler la répartition nominative des tâches à son équipe
conformément aux check-lists retenues dans la FPC ou les gammes utilisées. Ainsi,
chaque collaborateur de l’équipe connaissant clairement son rôle se prépare mieux à
l’exécution du chantier. Le chargé de travaux doit prendre le soin de rappeler les
mesures générales et particulières de sécurité et de préservation de l’environnement
liées aux travaux du chantier à exécuter. Il donne des instructions en matière
d’interruption et de reprise de chantier. Il peut désigner selon l’envergure du chantier
un surveillant sécurité et en rappelle le rôle
.
Les moyens spéciaux peuvent être les camions grues, les camions nacelles, les
portes-chars, l’hélicoptère, etc.
Ces moyens sont définis dans la FPC. Le Chargé de travaux vérifie en fonction de
la FPC, des gammes de maintenance et de l’Instruction de travail Outils et engins
spéciaux, la mise en place de l’outillage et les moyens spéciaux.
Le respect des dispositions prescrites par la CIE PO 38 (Maîtrise des outils
spéciaux) est essentiel pour la réussite et la sécurité des chantiers impliquant des
outils et moyens spéciaux.
NB :
C’est une opération qui permet, après séparation d’un ouvrage de ses sources
normales d’alimentation, de le réalimenter par des sources auxiliaires pour effectuer
des mesurages, essais ou vérifications.
Une attestation de réquisition est délivrée au chargé d’essai par le chargé de
réquisition.
A la fin des travaux, les différents chargés doivent organiser et assurer le nettoyage
du chantier. Les déchets doivent être triés et évacués aux endroits appropriés
conformément aux dispositions de la DCD IT 59.
Elle consiste à mettre l’ouvrage sous tension à la fin des travaux en respectant
l’ordre inverse des opérations de consignation.
Au cas où l’ouvrage ne peut être remis en service, cette indisponibilité sera notifiée au
chargé d’exploitation qui se chargera d’informer les autres parties prenantes dont les
chargés de conduite.
Il précisera les conditions de reprise ultérieure de ce chantier.
Au plan administratif, cela se matérialisera sur le CRI, sur lequel on mentionnera les
causes de l’impossibilité de mise en service et qui sera transmis au BOM ou ATM pour
suite à donner en précisant le délai.
La liste des ouvrages indisponibles devra être mise à jour.
Le contrôle général du CRI par le RBOM consiste à s'assurer qu'il est correctement
renseigné et à le signer.
Le BOM, le chef de section ou le chargé EP (dans les SD), l’ATM ou le chargé
d’exploitation (en DR) doivent vérifier sur le CRI ou le BT, s’il y a ou non une suite à
donner : les travaux se sont-ils achevés ? Les essais ont-ils été concluants ? Les
travaux initiaux ont-ils montré la nécessité d’une autre intervention sur l’équipement ou
un de ses accessoires ? Etc.
Dans l’affirmative, et dans chacun des cas une DT ou une fiche de problème technique
doit être émise à la section de maintenance concernée.
Enregistrement
Bon de Travail
Les données d’entrée nécessaires aux réunions d’analyses d’incidents sont organisées
en plusieurs groupes et sont issues des procédures de conduite des ouvrages HTA et
centrales isolées, de conduite des ouvrages BTA et de surveillance des ouvrages de
distribution Ce sont :
Les états récapitulatifs, les fiches et les rapports d’incidents :
L’état récapitulatif des incidents BTA, l’état des gros dépannages
Le cahier registre EP
L’état récapitulatif des incidents HTA, et fiches associées :
Fiche journalière d’incident,
Flash d’information suite à incident,
Fiche incident HTA,
Etat des départs les plus perturbés
Les résultats des plans d’action précédents
Les rapports d’incidents centrale isolées :
Fiche des interruptions
Rapport d’exploitation journalier
Rapport d’Exploitation mensuel
Registre d’incident et travaux des centrales isolées
Les rapports de maintenance (CRI, fiche historique, BDR, BT, autres)
Les états des indisponibilités des ouvrages HTA
Ces différents éléments sont collectés et diffusés dans un délai quinze jours pour les
incidents HTA et Centrales Isolées.
En fonction de l’ordre du jour et de la nature des analyses à mener, le comité peut être
élargi à d’autres collaborateurs ou à des spécialistes (Exemple : SDM, SDEMI, SDFR,
DRTET, …).
Le comité se réunit en fonction du volume d’incidents à traiter et au moins une fois par
mois selon le planning annuel d’analyses d’incidents ou à l’occasion d’incidents majeurs
Pour que la réunion d’analyse d’incidents soit effective, efficace et productive une
attention particulière doit être apportée à sa préparation : convocation (diffusion de
l’ordre du jour précisant les incidents à analyser),
réservation et aménagement de salle, collecte d’informations et pré-analyse
(établissement de la chronologie des faits, vérification de leur fiabilité), reproduction et
transmission des documents, etc.
Les orientations données par la CIE sont prises en compte dans cette analyse.
Les incidents ayant provoqué la perte d’un départ BTA ou EP seront analysés
mensuellement lors des réunions du Comité Qualité du Produit et feront l’objet d’un
compte rendu formalisé.
Une analyse semestrielle (juin et décembre) sera menée par DR et à la Direction
Technique pour déterminer les sièges les plus touchés et préparer ainsi les actions
futures de maintenance.
Les incidents ayant affecté les groupes de production des centrales isolées seront
analysés mensuellement par Direction Technique en étroite collaboration avec la DR
concernée qui en recevra un compte rendu.
Les actions issues des analyses devront être hiérarchisées suivant les risques
encourus, les coûts et les bénéfices. Elles peuvent dans leur exécution impliquer des
structures externes (DIT, DTET,…) ou extérieures (CI-ENERGIES, ANARE, etc.).
Ces actions ne sont pas toujours techniques mais peuvent être de nature
organisationnelle, relationnelle, etc. (exemple : Ecriture d’une consigne d’exploitation,
d’un plan de dépannage, sensibilisation des maires ou sous-préfets,).
Le plan d’actions reprend de façon synthétique les solutions retenues lors de l’analyse
des incidents. Il fera notamment apparaître pour chaque opération:
Le coût financier ;
Le bénéfice escompté ou la performance attendue avec les indicateurs de
mesure associés ;
Les risques encourus ;
Le chargé de suivi ;
Le planning de mise en œuvre
Les dispositions et le délai d’évaluation.
Les plans d’actions et les fiches d’analyse HTA seront transmis aux Sous-directions de
la DTD ou aux DR pour action en ce qui les concerne.
Cette exécution se fera en tenant compte des contraintes retenues ci-dessus et dans le
strict respect des prescriptions règlementaires en matière de sécurité, santé et
environnemental (UTE C 18 510, OHSAS 18001, ISO 14001).
Les recommandations des analyses d’incidents sont suivies à travers un tableau pour
assurer la maîtrise de la mise en œuvre. Ce tableau doit être mis à jour après chaque
séance d’analyse et sera une donnée d’entrée de la revue d’activités. Il est passé en
revue à chaque réunion d’analyse d’incidents pour apprécier le traitement des
recommandations antérieures.
Un bilan annuel qui fait la synthèse de l’ensemble des traitements des incidents est
organisé par la DTD.
Les chefs de service concernés ou l’Adjoint Technique Réseau prépareront le bilan en
établissant le point des actions réalisées. Ils feront ressortir :
Leur rapport d’évaluation permettra de mettre en exergue les écarts et les difficultés
rencontrées. Ce rapport sera transmis à la Direction Technique pour alimenter le retour
d’expérience.
Enregistrement
Fiche d’analyse des incidents HTA
Etat récapitulatif incidents EP
Les départs les plus perturbés
Etat récapitulatif incidents BTA
Etat récapitulatif incidents HTB et HTA
Fiche de suivi des analyses des incidents
Rapport de synthèse des évaluations des analyses des incidents
Plan d’actions issu de l’analyse des incidents
Bon de Travail
Journal de bord
Messages collationnés
Bon de dépannage et de réparation
CRI
Fiche d'Inspection
Relevés journaliers Poste
Rapport de Thermovision
Registre de mesure de terre
Fiche Journalière d'Incidents
Registre de mesure de charge
Flash d’Information suite à Incident
Fiche d’Intervention d’exploitation
(FIX)
Fiche d’analyse des mesures de charges