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Partie 1: Thermique
Réduction de la consommation
d’énergie des «ménages» par le choix
d’éléments de construction pour:
𝐽𝑠,𝑖→𝑒
intérieur extérieur
brique
intérieur intérieur
isolant
extérieur extérieur
① ② ③ ④
Chacune des couches opaques possède une grandeur physique qui détermine son
comportement thermique: La résistance thermique 𝑅𝑗 (m2 ⋅ K) W
W
{𝜆𝑐𝑢𝑖𝑣𝑟𝑒 = 390, 𝜆𝑙𝑎𝑖𝑡𝑜𝑛 = 121, 𝜆𝑓𝑒𝑟 = 80} m⋅K
int. couche ⑤
ℎ𝑖 ≐ 𝛼𝑖 = ℎ𝑒 ≐ 𝛼𝑒 =
ℎ3 ≐ Λ = 6 W (m2 ⋅ K) 8 W (m2 ⋅ K) 25 W (m2 ⋅ K)
couche ⓪ ext.
①② ③④
conduction 1/3 rayonnement 2/3
convection pouvant être importante à
pas de convection (air immobile) l’extérieur (vent) → valeurs standard
Nous obtenons:
int.
4
ℎ𝑖 = ℎ𝑒 = 1 1
𝑅𝑡𝑜𝑡 = + 𝑅𝑗 +
8 W (m2 ⋅ K) 25 W (m2 ⋅ K) 8 25
𝑗=1
ext.
(Exercice Série 1)
① ② ③ ④
Le flux de chaleur 𝐽𝑖→𝑒 donné en (W) est proportionnel à la surface de l’élément opaque
𝑆 en (m2 ) et s’écrit:
𝑛
𝐽𝑖→𝑒 = 𝐽𝑠,𝑖→𝑒 ⋅ 𝑆 = 𝑈 ⋅ 𝜃𝑖 − 𝜃𝑒 ⋅ 𝑆 1 1
𝑅𝑡𝑜𝑡 = + 𝑅𝑗 +
ℎi ℎe
avec: 𝑈 = 1 𝑅𝑡𝑜𝑡 et: 𝑗=1
14 cm de Sagex EPS 15
Non rénové:
𝑈 = 1 W/(m2 ⋅K)
Economie d’énergie:
78 %
Note: il est d’usage de ne pas donner plus de deux décimales à une valeur U
Source: Office Fédéral de l’Energie, «Catalogue d’éléments de construction avec calcul de la valeur U: Assainissement», www.bfe.admin.ch
A. 20 cm
int.
B. 1m
C. 2m
ext.
D. 4m
E. 8m
20 cm
F. Je ne sais pas
W
{𝜆𝑖𝑠𝑜𝑙𝑎𝑛𝑡 = 0.04, 𝜆𝑏𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 = 0.84, 𝜆𝑔𝑟𝑎𝑛𝑖𝑡 = 2.2} m⋅K
𝑑1 𝑑2 𝑑2 𝑑1 𝑑1 ∙ 𝜆2
𝑅1 = 𝑅2 = 𝑅2 = 𝑅1 ↔ = ↔ 𝑑2 =
𝜆1 𝜆2 𝜆2 𝜆1 𝜆1
𝑑𝑙𝑎𝑖𝑛𝑒 ∙𝜆𝑏𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 0.2 ∗0.84
𝑑𝑏𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 = = = 4.2m
𝜆𝑙𝑎𝑖𝑛𝑒 0.04
La valeur U du mur passe de 1.6 à 0.5 W/(m2 ⋅ K) par l’ajout de mousse isolante:
gain énergétique 68%, pour l’été comme pour l’hiver.
Répartition des
bâtiments selon leur
nombre
(état 1.1.1990)
50 % résidentiel
4'079'060 logements
répartis sur
1'642'622 bâtiments
Source: Office Fédéral de l’Energie, «Documentation sur le parc des bâtiments en Suisse», www.bfe.admin.ch
150'000
100'000 80'689 85'143
50'000
0
Construits Construits Construits Construits Construits Construits Construits Construits Construits
avant 1919 entre 1919 et entre 1946 et entre 1961 et entre 1971 et entre 1981 et entre 1991 et entre 2001 et entre 2006 et
1945 1960 1970 1980 1990 2000 2005 2010
W
• Laine de verre, de pierre / roche – 𝜆 ≅ 0.04 m⋅K
W
• Laine de mouton, etc. – 𝜆 ≅ 0.04
m⋅K
W
• Aerogel – 𝜆 ≅ 0.01 m⋅K
W
• Panneau isolant sous vide – 𝜆 ≅ 0.005 m⋅K
1.5 ext.
W
④ Crépis 2 cm, 𝜆 = 1
① ② ③ ④ m⋅K
1
W
𝑈𝑑𝑒𝑠𝑠𝑖𝑛 = 0.24 m2⋅K
0.5 Minergie
Minergie P
0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35
x: Epaisseur de l'isolant (m)
Fichier Excel: Cours2.xls
rayonnement solaire
int.
chaleur entrante 𝑄𝑖
chaleur sortante 𝐽𝑠,𝑖→𝑒 chaleur évacuée par l’air
ext.
bilan thermique
𝑅𝑒
int. 𝑄𝑖 = 𝐼𝑖𝑛𝑐 ⋅ 𝑎 ⋅
𝑅𝑡𝑜𝑡 , où:
𝑄𝑎𝑏𝑠 = 𝐼𝑖𝑛𝑐 ∗ 𝑎 𝑄𝑖
𝐼𝑖𝑛𝑐 𝑄𝑖
(Exercice Série 2)
𝐽𝑠,𝑖→𝑒
𝑅𝑒
→ Avec isolation translucide: gains solaires même en hiver à travers les murs
→ Attention aux surchauffes en été (protections solaires pour les murs)
Conclusions:
• Importance des détails
• Education / Suivi
Dans quelle situation la résistance totale équivalente d'éléments en série n'est pas
simplement égale à la somme des résistances de ces éléments ?
Réponse:
Chaque fois que des éléments en
série ne sont pas traversés par une
même densité de flux de chaleur.
→ ponts thermiques
Source: Exercices de Physique du Bâtiment I/II, Prof. Jean-Louis Scartezzini, Dr Andreas Schüler
• Repérer les
ponts
thermiques
• Evaluer
l’enveloppe d’un
Coins des bâtiments bâtiment (CECB)
1) Dus à la géométrie
Une petite zone de réchauffement (intérieure) correspond à une grande zone de
refroidissement (extérieure) – pour un climat froid
𝐽𝑖→𝑒 = 𝑈 ⋅ 𝑆 ⋅ 𝜃𝑖 − 𝜃𝑒 + 𝜓 ⋅ 𝑙 ⋅ 𝜃𝑖 − 𝜃𝑒 + 𝜒 ⋅ 𝜃𝑖 − 𝜃𝑒
pertes thermiques surfaciques pertes thermiques linéiques pertes thermiques ponctuelles
SIA 380/1: max. 0.3 W/(m ⋅ K) SIA 380/1: max. 0.3 W/K
A. 10%
Le mur: 60 m2 * 0.2 W/(m2 K) = 12 W/K
B. 25% Le pont therm. : 10 m * 0.3 W/(m K) = 3 W/K
Soit une augmentation (de 3 W/K) relative (à la situation
C. 33% initiale avec 12 W/K) de 25%.
D. 50%
Physique du Bâtiment III
André Kostro
Ponts thermiques, pertes vers le sol
Détermination de 𝜓 et 𝜒
Logiciels spécialisés de simulation 2D ou 3D des flux de chaleur
𝐽𝑖→𝑡 = 𝑈 ⋅ 𝑆 ⋅ 𝜃𝑖 − 𝜃𝑡 et 𝜃𝑡 = 8°C,
𝑛
1 1 [norme SIA 380/1:2009]
avec: 𝑈 = 1/𝑅𝑡𝑜𝑡 , et où: 𝑅𝑡𝑜𝑡 = +
ℎi
𝑅𝑗 +
ℎe
𝑗=1 [norme SIA 384.201:2003]
Norme SIA 380/1:2009, L’énergie thermique dans le bâtiment, Société Suisse des
Ingénieurs et Architectes
- Bibliothèque de l’EPFL
Pertes thermiques:
𝜓⋅𝑙 𝜒
𝐽𝑠,𝑖→𝑒 = 𝑈 + + ⋅ 𝜃𝑖 − 𝜃𝑒
𝑆 𝑆
𝑈𝜓,𝜒
𝑈𝜓,𝜒 −𝑈
≅ 157% (!!)
𝑈
𝑈𝑓𝑎𝑐𝑎𝑑𝑒 = 𝑈𝜓,𝜒 = ? ? ?
6m
Ufacade = (0.2 * 30 + 0.3 * 12 + 0.1 *16 ) / 30 = 11.2/30 = 0.41 W/m2 K
9°C
Vue du balcon
9°C
Vue de l’intérieur
Source: Annexe A2.4 du cours de Physique du Bâtiment I/II, Prof. Jean-Louis Scartezzini, Dr Andreas Schüler
Température en
dessous de laquelle
l’humidité de l’air se
condense
La teneur peut
augmenter jusqu’à xs
sans condensation
→ point P’(20°C,100%)
→ 𝑥𝑠 = 15.2 g/kg air sec
Source: Annexe A2.4 du cours de Physique du Bâtiment I/II, Prof. Jean-Louis Scartezzini, Dr Andreas Schüler
𝐽𝑠,𝑖→𝑠
𝐽𝑠,𝑖→𝑠 = 𝐽𝑠,𝑖→𝑒
ext.
𝐽𝑠,𝑖→𝑠 : flux de chaleur (W) de l’intérieur
𝑅𝑖 𝑅𝑒 vers la surface intérieure
La présence de
mobilier réduit la
circulation d’air et
par conséquent
augmente les
risques de
condensation
Meublé:
ℎ𝑖 = 2 W/(m2 K)
Armoire encastrée:
ℎ𝑖 = 1 W/(m2 K)
de Δ𝑥 ≅ 7.3 − 5 =
g d′ eau
2.3 kg air sec
Source: Annexe A2.4 du cours de Physique du Bâtiment I/II, Prof. Jean-Louis Scartezzini, Dr Andreas Schüler
Conservation de l’énergie:
air int. Chaleur échangée avec mur = Chaleur prise à l’air intérieur
mélange
𝑚𝑎𝑖𝑟/𝑒𝑎𝑢 : masse d’air sec/d’humidité kg/s
air/eau
𝐶𝑝𝑎𝑖𝑟/𝑒𝑎𝑢 : chaleur spécifique de l’air/de l’eau J/(kg ⋅ K )
𝑚𝑎𝑖𝑟 ℎ 8 kg 8⋅3600 s h kg kg
Numériquement: 𝑆
= 𝐶𝑝 𝑖 ≅ 1017 s⋅m2
= 1017 s⋅m2
≅ 8 ⋅ 3.6 h⋅m2
𝑎𝑖𝑟
𝑔𝑐 = 2.3 ⋅ 8 ⋅ 3.6
g d′ eau
≅ 66 (!!!)
h⋅m2
Source: Annexe A2.4 du cours de Physique du Bâtiment I/II, Prof. Jean-Louis Scartezzini, Dr Andreas Schüler
g d′ eau
𝑔𝑐 = Δ𝑥 ⋅ 8 ⋅ 3.6 , où Δ𝑥 est la différence en teneur de vapeur
h⋅m2
d’eau entre l’air intérieur et l’air intérieur à la température de surface et à
g d′ eau
saturation en kg air sec
mg
Ils peuvent donc être parcourus par un flux de vapeur d’eau: 𝐽𝑣𝑎𝑝 h⋅m2
mg mg
Ordres de grandeur: Béton 𝜆𝑣𝑎𝑝 = 0.004 ≪ Lame d’air 𝜆𝑣𝑎𝑝 = 0.64
h⋅m⋅Pa h⋅m⋅Pa
mg 𝜆𝑣𝑎𝑝
Flux de vapeur 𝐽𝑣𝑎𝑝,𝑖→𝑒 : 𝐽𝑣𝑎𝑝,𝑖→𝑒 = ⋅ 𝑝𝑣𝑎𝑝,𝑖 − 𝑝𝑣𝑎𝑝,𝑒
h⋅m2 Δ𝑥
mg
avec: 𝜆𝑣𝑎𝑝 : perméabilité à la vapeur h⋅m⋅Pa
Δ𝑥: épaisseur traversée par le flux (m)
𝑝𝑣𝑎𝑝,𝑖 𝑝(𝑥) 𝑝𝑣𝑎𝑝,𝑖/𝑒 : pression de vapeur à l’int./l’ext. Pa
= 1516 Pa
𝑝𝑣𝑎𝑝 (𝑥)
Exemple: mur de béton poreux
mg
𝑝𝑣𝑎𝑝,𝑒 𝜆𝑣𝑎𝑝 = 0.13 h⋅m⋅Pa
𝐽𝑣𝑎𝑝,𝑖→𝑒 = 207 Pa
0.13
𝐽𝑣𝑎𝑝,𝑖→𝑒 = ⋅ 1516 − 207
0.3
mg
= 567 h⋅m2
0 cm 30 cm 𝑥
Note: la pression de vapeur saturante se trouve dans l’Annexe A 2.2 (c.f. moodle)
Problèmes liés
mérule pleureuse
• Confort hygrothermique
→ acariens, moisissures
et champignons
• Durabilité du bâtiment
→ gel / dégel, dégâts d’eau
𝑝𝑣𝑎𝑝
et donc si: > 100 % ⇒ 𝑝𝑣𝑎𝑝 > 𝑝𝑠
𝑝𝑠
𝑥
1) Déterminer le profil de température dans le mur 𝜃(𝑥)
2) Déterminer le profil correspondant de pression saturante 𝑝𝑠 (𝑥)
3) Déterminer le profil de pression de vapeur d’eau 𝑝𝑣𝑎𝑝 (𝑥) en connaissant les
conditions intérieures et extérieures de température 𝜃𝑖 et 𝜃𝑒 et d’humidité
relative 𝜑𝑖 et 𝜑𝑒
4) Déterminer l’intersection potentielle entre les profils de 𝑝𝑠 (𝑥) et 𝑝𝑣𝑎𝑝 (𝑥),
si elle existe nous avons un plan (ou une zone) de condensation dans le mur
𝑅𝑥
𝜃𝑖 = 20°C, 𝜃𝑒 = −10°C, 𝜃(𝑥) = 𝜃𝑖 − ⋅ 𝜃𝑖 − 𝜃𝑒
𝑅𝑡𝑜𝑡
𝜑𝑖 = 65% 𝜑𝑒 = 80%
1 m2 K
W En 𝑥 = 0 cm: 𝑅𝑥 = ,
𝜆 = 0.7 8 W
m⋅K
⇒ 𝜃(0 cm) = 𝜃𝑠 = 13.7°C
En 𝑥 = 30 cm:
0 cm 30 cm 𝑥 1 0.30 m2 K
𝑅𝑥=30 cm = +8 0.7 W
,
𝑅𝑥 ⇒ 𝜃(30 cm) = −8°C
𝑝(𝑥)
𝒙 [cm] 𝜽(𝒙) [°C] 𝒑𝒔 (𝜽 𝒙 ) [Pa]
𝜃𝑖 = 20°C, 𝑝𝑠 (𝑥) 𝜃𝑒 = −10°C,
𝜑𝑖 = 65% 𝜑𝑒 = 80% 0 13.7 1565
7.5 8.3 1093
15 2.9 752
22.5 -2.5 496
30 -8 309
0 cm 30 cm 𝑥
𝑝𝑣𝑎𝑝,𝑖 𝑝(𝑥)
= 1516 Pa Pression de vapeur:
𝜃𝑖 = 20°C, 𝑝𝑣𝑎𝑝 (𝑥) 𝜃𝑒 = −10°C,
𝜑𝑖 = 65% 𝜑𝑒 = 80% 𝑝𝑣𝑎𝑝,𝑖 = 𝑝𝑠 20°C ⋅ 65%
= 2333 ⋅ 65% = 1516 Pa
𝑝𝑣𝑎𝑝,𝑒
= 207 Pa
𝑝𝑣𝑎𝑝,𝑒 = 𝑝𝑠 −10°C ⋅ 80%
= 259 ⋅ 80% = 207 Pa
0 cm 30 cm 𝑥
𝑝(𝑥)
S’il existe une intersection entre
𝑝𝑠 (𝑥) et 𝑝𝑣𝑎𝑝 (𝑥)
→ condensation
𝑝𝑠 (𝑥)
𝑝𝑣𝑎𝑝,𝑖
Tracer la tangente t1 à 𝑝𝑠 (𝑥)
𝑝𝑣𝑎𝑝 (𝑥) depuis 𝑝𝑣𝑎𝑝,𝑖
t1
Tracer la tangente t2 à 𝑝𝑠 (𝑥)
depuis 𝑝𝑣𝑎𝑝,𝑒
t2 𝑝𝑣𝑎𝑝,𝑒
Entre les tangentes
𝑥
→ zone de condensation
que l’on mesure sur le graphique
zone de condensation
400
207 Pa Ce qui condense dans le mur:
200
𝐽𝑣𝑎𝑝,𝑖→𝑐𝑖 7 cm 13 cm 𝐽𝑣𝑎𝑝,𝑐𝑒→𝑒 𝑔𝑐 = 𝐽𝑣𝑎𝑝,𝑖→𝑐𝑖 − 𝐽𝑣𝑎𝑝,𝑐𝑒→𝑒
0
mg
0 5
ci
10 15 20
ce
25 30
𝑥 = 387 h⋅m2
zone de condensation
Isolation intérieure
Isolation intérieure Isolation extérieure
+étanchéité int.
->risque de condensation ->intersection
->pas de risque
Vérification des pressions de la vapeur d'eau dans une paroi : Fichier de calculs .xls,
Béton de la Lomme, http://www.betondelalomme.be
Norme SIA 180, Isolation thermique et protection contre l'humidité dans les
bâtiments
𝑥
1) Déterminer le profil de température dans le mur 𝜃(𝑥)
2) Déterminer le profil correspondant de pression saturante 𝑝𝑠 (𝑥)
3) Déterminer le profil de pression de vapeur d’eau 𝑝𝑣𝑎𝑝 (𝑥) en connaissant les
conditions intérieures et extérieures de température 𝜃𝑖 et 𝜃𝑒 et d’humidité
relative 𝜑𝑖 et 𝜑𝑒
4) Déterminer l’intersection potentielle entre les profils de 𝑝𝑠 (𝑥) et 𝑝𝑣𝑎𝑝 (𝑥),
si elle existe nous avons un plan (ou une zone) de condensation dans le mur
𝑝(𝑥)
1 23
intérieur
extérieur
1 2 3
𝝀𝒗𝒂𝒑 d d’ 𝜃𝑖 , 𝜑𝑖
𝜃𝑒 , 𝜑𝑒
1 0.1 10 10
2 0.05 10 20
3 0.2 10 5 𝑝𝑣𝑎𝑝 (𝑥)
400
207 Pa Ce qui condense dans le mur:
200
𝐽𝑣𝑎𝑝,𝑖→𝑐𝑖 7 cm 13 cm 𝐽𝑣𝑎𝑝,𝑐𝑒→𝑒 𝑔𝑐 = 𝐽𝑣𝑎𝑝,𝑖→𝑐𝑖 − 𝐽𝑣𝑎𝑝,𝑐𝑒→𝑒
0
mg
0 5
ci
10 15 20
ce
25 30
𝑥 = 387 h⋅m2
zone de condensation
Source: Soprema AG, toiture chaude avec EPS et végétalisation extensive (pare-vapeur, isolant, étanchéité)
Eau condensée 24 h g g
mg
𝐺𝑐 = 387h⋅m 2⋅ ⋅60 j = 557.3 m2 > 500 ⇒ pas OK!
dans le mur sur 1j m2
l’hiver:
hiver Suisse 3ème règle
0 cm ci ce 30 cm 𝑥
zone de condensation
0.13 mg
𝐽𝑣𝑎𝑝,𝑐𝑒→𝑒 = 0.13 1399 − 979 = 420 h⋅m2 mg
g d ≐ 𝐽𝑣𝑎𝑝,𝑐𝑖→𝑖 + 𝐽𝑣𝑎𝑝,𝑐𝑒→𝑒 = 1200
0.13 mg h⋅m2
𝐽𝑣𝑎𝑝,𝑐𝑖→𝑖 = 1399 − 979 = 780
0.07 h⋅m2
Eau résorbée 24 h g g
mg
𝐺𝑑 = 1200 h⋅m 2 ⋅ ⋅90 j = 2592 ≫ 𝐺𝑐 = 557 ⇒ OK!
dans le mur sur 1j m2 m2
l’été:
été Suisse
Y-a-t-il un moyen de simplifier les calculs? Oui! Par la méthode des pascal-jours.
Hypothèse:
int. 1 plan de condensation (c) à la limite de l’isolation
et du côté froid
Méthode:
ext. • Déterminer l’épaisseur de la couche d’air
équivalente intérieure 𝑆𝑖 et extérieure 𝑆𝑒 de
part de d’autre du plan de condensation
𝑆𝑖 c 𝑆𝑒 • La quantité d’eau condensée 𝐺𝑐 et la condition
d’assèchement dépendront de 𝑆𝑖 et 𝑆𝑒
Définition:
La couche d’air équivalente 𝑆𝑑𝑗 (m) pour chaque matériau d’épaisseur 𝑑𝑗 (m) est:
avec: au final: 𝑆𝑖 =
𝜆𝑣𝑎𝑝,𝑎𝑖𝑟 𝑖𝑛𝑡 𝑆𝑑𝑗
𝑆𝑑𝑗 = ⋅ 𝑑𝑗 mg
𝜆𝑣𝑎𝑝,𝑗 𝜆𝑣𝑎𝑝,𝑎𝑖𝑟 = 0.64 𝑆𝑒 = 𝑒𝑥𝑡 𝑆𝑑𝑗
h⋅m⋅Pa
Questions:
Déterminer les couches d’air équivalentes de
- 10 cm de Brique de terre cuite creuse,
- 15 cm d’EPS,
- 0.2 mm de pare-vapeur en polyéthylène.
Indice:
𝜆𝑣𝑎𝑝,𝑎𝑖𝑟
Il est généralement tabulé 𝜇 = , et: 𝜆𝑣𝑎𝑝,𝑎𝑖𝑟
𝜆𝑣𝑎𝑝,𝑗 𝑆𝑑𝑗 = ⋅ 𝑑𝑗
𝜇𝑏𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 = 15, 𝜇𝐸𝑃𝑆 = 60, 𝜇𝑃𝐸 = 100’000 𝜆𝑣𝑎𝑝,𝑗
Réponses:
- 10 cm de Brique (𝜇𝑏𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 = 15): 1.5 m d’air Unités des 𝜆𝑣𝑎𝑝 : mg/(h ⋅ m ⋅ Pa)
- 15 cm d’EPS (𝜇𝐸𝑃𝑆 = 60): 9 m d’air on trouve aussi: mg/(h ⋅ m ⋅ mm Hg)
- 0.2 mm de PE (𝜇𝑃𝐸 = 100’000): 20 m d’air Unité de 𝜇: - (plus facile)
g
𝐴𝑘 et 𝐵𝑘 tabulés en en fonction du lieu et de l’humidité relative intérieure
m
Pré-calculés au moyen des conditions climatiques du lieu pour un local chauffé à 20°C
𝐴𝑎 𝐵𝑎 𝐴𝑎 Inutile de tabuler 𝐴𝑎 et 𝐵𝑎 , on
𝐺𝑐 = − ≤0⇒ 𝑆𝑖 ≥ ⋅𝑆
𝑆𝑖 𝑆𝑒 𝐵𝑎 𝑒 donne directement le rapport des
𝑚𝑗 deux que l’on définit 𝑚𝑗
Méthode facile à utiliser, mais ne fonctionne pas sur certains cas pour lesquels
le plan de condensation n’est pas clair.
Rappel de l’hypothèse:
1 plan de condensation (c) à la limite
de l’isolation et du côté froid
Source: Soprema AG, toiture chaude avec EPS et végétalisation extensive (pare-vapeur, isolant, étanchéité)
Partie 3: Accoustique
Source ponctuelle
→ Propagation d’ondes
sphériques
𝑃
𝐿 = 20 ⋅ log10
𝑃0
avec:
𝑃: Pression acoustique Pa
𝑃0 : Pression acoustique de référence,
en général au seuil de l’audition 𝑃0 =
2 ⋅ 10−5 Pa
Note:
La pression acoustique a les unités d’une force
N
par unité de surface: Pa = m2
Mesure en demi-octave
Octaves: 55, 110, 220, 440, 880, 1760 Hz
Définition:
Le temps de réverbération 𝑇𝑟 (s) est
définit comme le temps nécessaire à
une diminution de 60 dB du niveau
sonore depuis le déclenchement de la
source
Loi empirique
𝑇𝑟 : temps de réverbération (s)
𝑉
𝑇𝑟 = 0.163 ⋅ 𝑉: volume de la pièce m3
𝐴 𝐴: surface pondérée par le coefficient d’absorption m2
𝑛 𝑛: nombre de surfaces dans la pièce (-)
où: 𝐴= 𝛼𝑖 ⋅ 𝑆𝑖 𝛼𝑖 : coefficient d’absorption de la surface 𝑖 (-)
𝑖=1 𝑆𝑖 : aire de la surface 𝑖 m2
Question:
Déterminer le rapport 𝑉/𝐴 idéal pour une intelligibilité de 𝑇𝑟 ≅ 1.5 s
Réponse:
Le rapport 𝑉/𝐴 idéal est de ~ 10. Dans ce cas l’intelligibilité est dite optimale.
• 𝑇𝑟 = 1 à 2 s
Appliquer la Loi de
Sabine par bande
d’octave pour le
choix des matériaux
(coefficients
d’absorption)
Fréquence de
résonnance propre
𝑉 𝑛
𝑇𝑟 = 0.163 ⋅ 𝛼𝑖 : coefficient d’absorption de la
𝐴 où: 𝐴= 𝛼𝑖 ⋅ 𝑆𝑖
surface 𝑖 (-)
𝑖=1
Volume: 1110 m3
Surface Coefficient d’absorption
Murs de 311 m2 0.05
Plafond de 207 m2 0.20
Sol de 214 m2 0.10
Auditeur de 1.8 m2 0.4
II Habitation 55 45 60 50 70 65
III Habitation/artisanat 60 50 65 55 70 65
IV Industrie 65 55 70 60 75 70
𝑇
𝐷𝑛𝑇 = 𝐿1 − 𝐿2 + 10 ⋅ log10 𝑇
0
′ = 𝐿 − 𝐿 + 10 ⋅ log 𝑆
𝑅𝑤 1 2 𝐴
avec:
émetteur récepteur 𝑆: surface de la paroi de test m2
paroi de test 𝐴: surface pondérée par le coefficient
d’absorption m2
Note: l’indice est pondéré par bande de 1/3 d’octave (comme pour le 𝐷𝑛𝑇,𝑤 )
′ et 𝐷
Comment lier 𝑅𝑤 𝑛𝑇,𝑤 ? grâce à la loi de Sabine
′ = 𝐿 − 𝐿 + 10 ⋅ log 𝑆 𝑆 𝑇𝑟
𝑅𝑤 1 2 = 𝐿1 − 𝐿2 + 10 ⋅ log ⋅
𝐴 0.163 𝑉
𝑇𝑟 𝑇 ⋅𝑆
0
= 𝐿1 − 𝐿2 + 10 ⋅ log ⋅ 0.163⋅𝑉
𝑇0
𝑇𝑟 𝑇0 ⋅𝑆
= 𝐿1 − 𝐿2 + 10 ⋅ log + 10 ⋅ log
𝑇0 0.163⋅𝑉
𝐷𝑛𝑇,𝑤 𝐶
Au final:
′ =𝐷
𝑅𝑤 avec 𝐶: correction liée au volume (dB)
𝑛𝑇,𝑤 + 𝐶
𝑇0 ⋅ 𝑆 avec:
𝐶 = 10 ⋅ log 𝑆: aire des parois de la pièce, qui
0.163 ⋅ 𝑉
transmette le bruit m2
𝑉: volume de la pièce m3
Fonction linéaire par morceaux car:
𝑇0 = 0.5 s
si 𝑉 ≤ 100 m3
𝑇0 = 𝑉/400 s
si 100 ≤ 𝑉 ≤ 2500 m3
𝑇0 = 2.5 s
si 𝑉 ≥ 2500 m3
Exemple:
Diagramme de combinaison
𝑆1 : Surface opaque m2
𝑆2 : Surface transparente m2
′ de la surface opaque dB
𝑅1 : 𝑅𝑤
′ de la surface transparente dB
𝑅2 : 𝑅𝑤
′ de l’indice le plus
Δ: Diminution de 𝑅𝑤
élevé dB
2. Projet
′
• Choisir les éléments constructifs (𝑅𝑤 = 𝐷𝑛𝑇,𝑤 + 𝐶)
• Etudier les détails (combinaison d’éléments opaques et transparents)
3. Exécution
• Contrôler l’exécution des travaux Architecte (Ve siècle av. J.-C.):
αρχι - 'archi', chef de –
4. Réception τεκτων - 'tekton', charpentier
• Contrôles et mesures éventuelles
Burden of disease from environmental noise. Quantification of healthy life years lost
in Europe. World Health Organization, 2011
Si 𝐿𝑟 = 35 dB ⇒ 𝐷𝑒 = 27 dB
Si 𝐿𝑟 = 67 dB ⇒ 𝐷𝑒 = 34 dB
Les portes sont en général les éléments faibles des murs de séparation (maillon faible).
→ Le diagramme de combinaison des 𝑅𝑤 ′ s’utilise pour les cloisons et portes.
𝑆1 : Surface de cloison m2
𝑆2 : Surface de faux-plafond m2
𝑆1
= 8.7
𝑆2
𝑅1 − 𝑅2 = 30 dB
′ = 50 − 20 = 30 dB
⇒ Δ = 20 dB ⇒ 𝑅𝑤
→ Niveau de bruit
maximum admissible:
𝐿′𝑛𝑇,𝑤 ≤ 𝐿′
𝐿′𝑛,𝑤 = 𝐿′𝑛𝑇,𝑤 + 𝐵
avec:
𝐵 = 10 ⋅ log 𝑉 − 15
si 𝑉 ≤ 100 m3
𝐵 = 5 ⋅ log 𝑉 + 5
si 100 ≤ 𝑉 ≤ 2500 m3
𝐵 = 10 ⋅ log 𝑉 − 22
Cette relation permet de caractériser la si 𝑉 ≥ 2500 m3
protection contre les bruits de chocs d’un
élément de construction (sans réverbération) où 𝑉 est le volume du local d’intérêt m3
Le complément minimum à la
dalle brute (dB) est donc de:
Local d’intérêt de 30 m3 : 𝐵 = 0 dB
⇒ 𝐿′𝑛,𝑤 = 𝐿′𝑛𝑇,𝑤 + 𝐵 ≤ 48 dB
Dalle de 22 cm de béton:
𝐿′𝑛,𝑟,0,𝑤 = 68 dB
2. Chaufferie
• choix d’appareils silencieux
• pose de blocs contre les vibrations,
• éloigner la chaufferie des pièces de
repos
• isolation acoustique du local (murs et
dalle)
4. Conduits de ventilation
• utiliser des chicanes acoustiques Aéroconvecteurs
extérieurs
Partie 4: Thermocinetique
stationnaire
à 𝜃𝑠𝑒 (°C) fixée et constante et refroidir la 𝑑
régime
surface intérieure à 𝜃𝑠𝑖 (°C) fixée et constante
• Mesurer 𝑑 (m) et 𝐽𝑠,𝑠𝑖→𝑠𝑒 W m2 𝜃𝑠𝑒/𝑠𝑖 : température de
surface ext./int. (°C)
→ Que se passe-t-il en régime dynamique?
• Régime dynamique: 𝜃𝑠𝑖 (𝑡) et 𝜃𝑠𝑒 (𝑡) varient en fonction du temps 𝑡 (s)
J
Δ Δ 𝑢: énergie interne m3
𝜃𝑠𝑒 (𝑡) 𝑉 𝜃𝑠𝑖 (𝑡) 𝑢 =− 𝐽
Δ𝑡 Δ𝑥 𝑠 𝐽𝑆 : flux de chaleur
W
m2
𝐽𝑠,𝑠𝑒→𝑠𝑖 kg
avec: 𝑢 = 𝜌 ⋅ 𝐶𝑝 ∙ 𝜃 𝜌: masse volumique m3
J
𝐶𝑝 : chaleur spécifique
𝑥 kg⋅K
Dans un volume 𝑉, le flux de chaleur 𝐽𝑆 est donné par l’équation de Fourier (EF)
Δ Δ Δ2 L’équation de
(EF): 𝐽𝑆 = −𝜆 ⋅ 𝜃 ⇒ 𝜌 ⋅ 𝐶𝑝 ∙ 𝜃 − 𝜆 ⋅ 2 (𝜃) = 0
Δ𝑥 Δ𝑡 Δ𝑥 la chaleur
Δ Δ2
𝜌 ⋅ 𝐶𝑝 ∙ 𝜃 − 𝜆 ⋅ 2 (𝜃) = 0
Δ𝑡 Δ𝑥 𝜃𝑠𝑒 (𝑡) 𝑉 𝜃𝑠𝑖 (𝑡)
Δ 𝜆 Δ2 𝐽𝑠,𝑠𝑒→𝑠𝑖
𝜃 − ⋅ (𝜃) = 0
Δ𝑡 𝜌 ⋅ 𝐶𝑝 Δ𝑥 2
𝑎 𝑥
𝜆
La diffusivité thermique 𝑎 = 𝜌⋅𝐶 m2 /s est une fonction des trois paramètres
𝑝
physiques de base d’un solide (conductivité, masse volumique et chaleur spécifique).
Note: Ces trois paramètres sont considérée comme constants dans le volume 𝑉 et
vont avoir une importance cruciale dans le comportement thermique.
Question: 𝐷 =4 𝛿
Quelle doit être la diffusivité thermique 𝑎
d’une porte coupe feu de 60 mm pour
résister pendant une heure ?
Réponse:
𝛿2 (0.06 /4)2 −8 𝑚2
on obtient 𝑎 = ≤ = 6.3 .
𝑡 3600 𝑠
Δ𝜃0 𝑉, 𝑎
𝜃𝑠𝑒 (𝑡)
milieu
… semi-
𝜃(𝑥, 𝑡) infini
𝑇: période (s)
𝑥
Exemple: Maison passive avec gains solaires → variation maximale de 4°C sur T = 24 h
W kg J 𝜆 m2 𝑎⋅𝑇
𝜆 𝜌 𝐶𝑝 𝑎 = 𝛿 = m
m⋅K m3 kg⋅K 𝜌⋅𝐶𝑝 s 𝜋
Δ𝜃0 𝑉, 𝑎
𝜃𝑠𝑒 (𝑡)
milieu
… semi-
𝜃(𝑥, 𝑡) infini
𝑇: période (s)
𝑥
Δ𝜃0 𝑉, 𝑎
𝜃𝑠𝑒 (𝑡)
milieu
… semi-
𝜃(𝑥, 𝑡) infini
𝑇: période (s)
𝑥
𝑇 𝑥
Déphasage de l’amplitude 𝜂 s avec 𝑇 s : 𝜂(𝑥) = ⋅
2𝜋 𝛿
Le temps (ou retard) pour que le maximum de l’amplitude atteigne 𝑥 = 𝛿 et 𝑥 = 3𝛿:
𝑇 𝛿 24 h 𝑇 3𝛿 24 h
𝜂(𝛿) = ⋅ = ≅ 3.8 h 𝜂 3𝛿 = ⋅ = ⋅ 3 ≅ 11.5 h
2𝜋 𝛿 2𝜋 2𝜋 𝛿 2𝜋