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COMPTE RENDU
TP Thermodynamique
1ER ANNEE GENIE ENERGETIQUE

Climatiseur de laboratoire A660

Réalisé par :
Med Wael FARROUKH
(Grp 2 TP1)

Encadrée par :
Mme. Ines MOKNI

Année universitaire 2022/2023


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I. Introduction :
A l’exception de la filtration et du mélange, le climatiseur de laboratoire
A660 a été conçu pour démontrer et évaluer les transferts d’énergie
intervenant dans tous les processus qui sont nécessaires dans une
installation de climatisation. Le groupe est monté sur un bâti mobile qui
contient le groupe de réfrigération et le générateur de vapeur.
II. Objectifs :
L’objectif de cette manipulation est :
· La maîtrise de ce climat et de créer un environnement de travail sain et
confortable.
· Étudier les transferts d’énergie intervenants dans toutes les parties d’une
installation de climatisation.
· Évaluer le rendement et le coefficient de performance.
· Vérifier les lois de conservation d’énergie et de masse.

III. Principe de fonctionnement :


L’installation est composée de :
Le compresseur
Le compresseur a pour fonction d’élever la pression amenée par
l’augmentation de la température du réfrigérant qui a puisé l’énergie
présente dans l’environnement ambiant. A l’issue de cette opération, la
chaleur obtenue peut être transférée au circuit de chauffage. C’est le
compresseur qui, finalement, s’occupe de l’échauffement en pressurisant le
gaz pour faire monter la température. C’est un phénomène physique.
Toutefois, si une pompe à chaleur a pour objectif d’aller puiser de l’énergie
dans l’environnement ambiant, le compresseur a tout de même besoin d’un
apport en électricité pour fonctionner.
Le condenseur
Le condenseur d'un climatiseur ou d'une pompe à chaleur est la partie du
circuit dans laquelle le fluide frigorigène va perdre sa chaleur au profit d'un
fluide caloporteur ou de l'air dans le cas d'un circuit à détente directe. A la
sortie du condenseur, le fluide frigorigène s'est refroidi, conserve sa
pression, mais change d'état. Comme son nom l'indique, le condenseur va
faire passer le fluide frigorigène de l'état gazeux à l'état liquide
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(condensation). Un condenseur se présente la plupart du temps sous forme


d'un échangeur muni d'une multitude d'ailettes destinées à augmenter la
surface d'échange thermique.
Le détendeur
La différence de pression entre le condenseur et l’évaporateur nécessite
d’insérer un dispositif “abaisseur de pression” dans le circuit d’une pompe à
chaleur. C’est le rôle du détendeur, qui va donc abaisser la pression du fluide
frigorigène sortant du condenseur à l’aide d’un dispositif d’étranglement. Le
fluide frigorigène se vaporise partiellement dans le détendeur pour abaisser
sa température. Le détendeur alimente ensuite l’évaporateur en fluide
frigorigène en modulant son débit.
L’évaporateur
L'évaporateur d'un climatiseur ou d'une pompe à chaleur est la partie du
circuit dans laquelle le fluide frigorigène va capter de la chaleur au profit
d'un fluide caloporteur ou de l'air dans le cas d'un circuit à détente directe.
En amont de l'évaporateur le détendeur du circuit frigorifique permet de
décomprimer le fluide frigorigène. Au cours du passage dans l'évaporateur,
le fluide frigorigène passe de l'état liquide à l'état gazeux (évaporation). Ce
changement d'état produit un brusque refroidissement du fluide qui va se
réchauffer tout au long du passage dans l'évaporateur, captant la chaleur du
milieu dans lequel il est (fluide caloporteur, air). Comme le condenseur,
l'évaporateur se présente la plupart du temps sous forme d'un échangeur
muni d'une multitude d'ailettes destinées à augmenter la surface d'échange
thermique.
Le ventilateur
C’est une machine électrique qui permet de souffler l’air et augmenter son
vitesse par rotation des pales en utilisant la règle de tire-bouchons pour
connaitre le sens dans lequel déplacent les particules d’air.
La chaudière
Comme indique son nom, la chaudière à pour rôle de chauffer les fluides. Il
existe plusieurs types des chaudières mais dans notre laboratoire nous
avons une chaudière électrique. En effet, elle consomme la puissance active
venant du réseau et avec une charge de forte résistance elle transforme
directement la puissance électrique en puissance calorifique qui va se
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transmettre dans un fluide (l’eau) de manière à changer partiellement son


phase vers l’état gazeux d’où la génération de la vapeur d’eau.

IV. Etude expérimentale :


1)

REF.ESSAIS Essai 1
T1 °C 23.5
A Air à l'entrée sec du ventilateur mouillé
T2 °C 18.3
Après préchauffage sec ou injection de vapeur T3 °C 38.0
B
mouillé T4 °C 29.2
Après sec ou refroidissement déshumidification T5 °C 25.2
C
mouillé T6 °C 24.7
T7 °C 37.0
D Après réchauffage sec mouillé
T8 °C 27.4
Sortie de l'évaporateur T13 °C 21.5
Entrée du condenseur T14 °C 81.0
Sortie du condenseur T15 °C 43.0
Tension d'alimentation : L1 à N (415V) ou L1 à L2
V1 V c.a 225
(220V)
Pression de sortie de l'évaporateur P1 kN/m² 290
Pression de l'entrée du condenseur P2 kN/m² 1008
Pression de sortie du condenseur P3 kN/m² 1000
Pression différentielle du conduit Z mmH2O 3.9
Tension d'alimentation du ventilateur Vf 100
Condensat récupéré me 123
Intervalle de temps x s 600
Débit massique de R134a mref g/s 14.2

RESISTANCE DES ELEMENTS CHAUFFANTS DU


SYSTÈME
Chaudière, supérieur 2kW Rb1
Ω 24.5

Chaudière, 1kW Rb2 Ω 47.8


1er préchauffeur, 1kW Rp1 Ω 46.8
1er réchauffeur, 1kW Rr1 Ω 46.4

Les paramètres à déterminer :


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2)

Variables Unité Essai 1

hA kJ/kg 52,1

wA g/kga.s 11,2

hB kJ/kg 95,2

wB g/kga.s 22,3

hC kJ/kg 76,5

wC g/kga.s 19,7

hD kJ/kg 87

wD g/kga.s 19,7

VD m3/kg 0,9
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h1 kJ/kg 415

h2 kJ/kg 462

h3=h4 kJ/kg 260

V1 kJ/kg 0,055

𝑍 3.9
3) 𝑚̇ 𝑎 = 0,0517√ => ṁa=0,0517√ = 0,1076 Kg/s
𝜈𝐷 0.9

4) . ṁvap = ṁa(WB – WA) => ṁvap = 0,1076(22,3 – 11,3).10-3 = 1,1.10-3 kg/s

. 𝑄̇ = ṁvap.Δh = ṁvap (hg –he) = 𝑄̇tot – 𝑄̇perte


𝑄̇ 𝑄̇ tot – 𝑄̇ ̇ perte
=> ṁvap = =
Δh Δh

𝑄̇perte = 1.33(100 – Ta) = 1.33(100 – 22) = 103,74 kW


𝑈 225 225 2 2 2
𝑄̇tot = Ptot = U.I or U =R.I => 𝑄̇tot = = + = 3125,426 kW
𝑅 24.5 47.8

Δh = hg – he = 2676 - 84 = 2592 Kj/Kg


3125.426 – 103.74
ṁvap = = 1,1.10-3 Kg/s
2592.103

5) Application des équilibres énergétique et massique entre A et B :

ṁWA- ṁWB=0

. La puissance consommée par le ventilateur Pv = 90 W (à partir de la


courbe d’étalonnage)
. Les puissance des éléments chauffantes utilisés dans le système :
𝑈2
𝑄̇𝑐ℎ−𝑠𝑢𝑝 = = 2066,32 𝑊
𝑅𝑏2
𝑈2
𝑄̇𝑐ℎ = = 1059,1 𝑊
𝑅𝑏3
𝑈2
𝑄̇𝑝𝑟é = = 1081,73 𝑊
𝑅𝑝1

𝑈2
𝑄̇𝑟é = = 1091,05 𝑊
𝑅𝑟1
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. La loi de conservation de masse :


𝑚̇𝑎 . (𝑊𝐵 − 𝑊𝐴 ) − 𝑚̇𝑣𝑎𝑝 =1,1076.10-3 -1,1.10-3 =0

⟹ Donc la loi de conservation de masse entre est bien vérifiée.

. La loi de conservation d’énergie :

ṁΔh=ΔQ+ W
𝜕𝐸
= 𝑚̇𝑎 . ℎ𝐵 + 𝑄̇𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒 − 𝑚̇𝑎 . ℎ𝐴 − 𝑚̇𝑣𝑎𝑝 . ℎ𝑒 − (𝑃𝑣 + 𝑄̇𝑐ℎ−𝑠𝑢𝑝 + 𝑄̇𝑐ℎ + 𝑄̇𝑝𝑟é )
𝜕𝑡

= 0,1076.(95,2-52,1)+103,74 - 1,1.10-3.84-(90+2066,32+1059,1+1081,73).10-3

≃0

⇒ Donc la loi de conservation d’energie est bien verifiée.

6) Cycle :(voir le diagramme P-H derniere page)


𝑚𝑒 123
7) - ṁe= = = 0.2 kg/s
Δ𝑡 600

- Bilan de la masse entre B et C :


WB.ṁa - ṁe = WC.ṁa => ṁe= ṁa(WB – WC)
ṁa (WB – Wc) = 0.1076 (22.3 – 19.7) = 0.2= ṁe
⇒ Donc la loi de conservation de masse est bien verfiée.

- Bilan de conservation d’energie entre B et C :


ṁ.∆h= Q̇ +Ẇ
ṁ.∆h=∆HB-C= (hC–hB).ṁa
= (76,5-95.2)*0.1076 =-2,01 kW (1)
Q̇ B-C= ṁref. (h4–h1) =14,2*(260 -415).10-3 = -2,2 kW (2)
⇒ (1) = (2)

⇒ Donc la loi de conservation d’energie est bien verifiée.


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8) Le rendement volumétrique du compresseur :


ɳvol= V̇ aspiré / V̇ balayé
V̇aspiré = ṁRef.v1= 14,2 .0,055.10-3 = 0,781.10-3 trs/s.m3
V̇balayé = vitesse de rotation [trs/s]*cylindrée [m3]
= (2850/60) .25,95.10-6= 0,00123 m3.trs/s
Donc ɳvol = (0,781.10-3)/0,00123 = 0,634=63,4%
ℎ1−ℎ4
9) - COPth = = 3,29
ℎ2−ℎ1
𝑚𝑟𝑒𝑓 .(ℎ1−ℎ4)
- COPél=Q̇ evap/Pél = = 1,39
𝑈.𝐼𝑐

⟹ Lorsqu'un groupe moto-compresseur consomme de l'énergie


électrique avec une puissance "Pel", il subit des pertes d'énergie sous forme
de chaleur, de frottements, et d'autres facteurs. Cependant, une partie de
cette énergie est transformée en puissance mécanique utile avec un certain
rendement global.
10) . La loi de conservation de masse :
𝑚̇𝑎 . (𝑊𝐶 − 𝑊𝐷 ) = 0,1076 ⋅ (19,7 − 19,7) ⋅ 10-3 =0
⇒ Donc la loi de conservation de masse est bien verfiée.

. La loi de conservation d’énergie :

𝑚̇𝑎 . (ℎ𝐷 − ℎ𝐶 ) − 𝑄̇𝑟é =0,1076 × (87 − 76,5) − 1091,05 ⋅ 10−3 =0

⇒ Donc la loi de conservation d’energie est bien verifiée.


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