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Mathématique Dappoint Mise À Niveau L1 IUA
Mathématique Dappoint Mise À Niveau L1 IUA
Dr . TCHIEKRE
7 novembre 2023
Objectif
Classifier les nombres réels selon leurs caractéristiques.
Certaines propriétés des nombres permettent de regrouper ceux qui ont des
caractéristiques communes dans des ensembles bien défnis. Les ensembles
de nombres les plus courants sont décrits ci-dessous.
Remarque
1 Un nombre réel est positif s’il est plus grand que 0 et négatif s’il est
plus petit que 0.
2 Le nombre 0 n’est ni positif ni négatif. Il a une valeur nulle.
Exemple
Définition
Les nombres qui constituent un ensemble sont les éléments de cet
ensemble. On écrit a ∈ A pour indiquer que le nombre a est un élément de
l’ensemble A et a ∈
/ A si le nombre a n’appartient pas à l’ensemble.
Exemple
123 est un nombre naturel, car c’est un entier positif. On écrit 123 ∈ N
−456 6∈ N, car c’est un entier négatif. Mais −456 ∈ Z puisque c’est
un entier
Définition
On peut décrire un ensemble en énumérant ses éléments ou en précisant
leurs caractéristiques communes.
La définition d’un ensemble en extension consiste à énumérer ses
éléments, séparés par des virgules et placés entre accolades.
Exemple
A = {1, 2, 3, 4, 6, 12} est l’ensemble des diviseurs positifs de 12.
B = {2, 4, 6, 8, 10, 12, ...} est l’ensemble des entiers pairs positifs.
Définition
La définition d’un ensemble en compréhension consiste à décrire les
caractéristiques communes et spécifiques à ses éléments. L’énoncé des
caractéristiques doit décrire tous les éléments de l’ensemble, et
seulement ceux-là.
Exemple
Pour décrire en compréhension l’ensemble, A = {1, 2, 3, 4, 6, 12} est
l’ensemble des diviseurs positifs de 12 on écrit
A = {x ∈ R|xest un diviseur positif de 12}. On lit alors «A est l’ensemble
des x éléments de R tels que x est un diviseur positif de 12»
Les intervalles
Objectif
Décrire un ensemble de nombres réels à l’aide d’un intervalle.
L’ensemble R est muni d’une relation d’ordre, c’est-à-dire qu’on peut
toujours comparer deux nombres réels a et b et qu’on obtient
nécessairement l’une des relations suivantes :
1 a = b (a est égal à b) ;
2 a < b (a est plus petit que b) ;
3 a > b (a est plus grand que b).
On écrit a ≤ b pour signifier que le nombre a est inférieur ou égal à b et
a ≥ b pour indiquer que le nombre a est supérieur ou égal à b.
Remarque
On emploie la double inégalité a < b < c seulement si les nombres a, b et
c sont dans l’ordre croissant. On peut donc écrire 4 < 7 < 10. Par contre,
on ne peut recourir à une double inégalité pour simplifier une relation «plus
petit que» et une relation «plus grand que».
Définition
La distance entre un nombre a et 0, sur l’axe réel, est la valeur absolue de
a, notée |a|.
Exemples
Exemples
Définition
Un intervalle borné est un sous-ensemble de R contenant tous les
nombres réels compris entre deux nombres réels a et b, où a < b. Les
nombres a et b sont les bornes de l’intervalle ; ils peuvent être inclus dans
l’intervalle ou en être exclus.
On distingue deux types d’intervalles.
Définition
Un intervalle borné est fermé s’il inclut ses bornes. On le représente par
des crochets tournés vers l’intérieur.
[a, b] = {x ∈ R| a ≤ x ≤ b}
= {x ∈ R| x est compris entre a et b, ces deux valeurs étant incluses }
Un intervalle borné est ouvert s’il n’inclut pas ses bornes. On le représente
par des crochets tournés vers l’extérieur.
Exemple 1
Exemple 2
Exemple 3
Remarque
1 Un intervalle ne contient pas que des nombres entiers. Il renferme tous
les nombres réels compris entre ses bornes : entiers, rationnels et
irrationnels.
[4, 7] 6= {4, 5, 6, 7} car, par exemple
5, 2 ∈ [4, 7] et 5, 2 6∈ {4, 5, 6, 7}
2 Lorsque les bornes d’un intervalle sont des entiers, on les sépare
habituellement par une virgule. Par contre, si l’une ou l’autre borne est
un nombre décimal, on mettra plutôt un point-virgule afin de ne pas
confondre la virgule décimale et le symbole de séparation des deux
nombres. On écrira donc [2; 5, 3] ou [2, 5; 3] selon que les bornes sont
2 et 5, 3 ou 2, 5 et 3.
Définition
Un intervalle est semi-borné à gauche (ou à droite) s’il contient tous les
nombres réels plus grands (ou plus petits) qu’un nombre réel a. La borne a
peut être incluse ou non.
Définition
Exemple
Objectif
Reconnaître les relations d’égalité ou d’inclusion entre deux ensembles.
Définition
Deux ensembles A et B sont égaux s’ils ont exactement les mêmes
éléments.
On écrit alors A = B..
Exemples
1 A = {3, 5} et B = {2, 5, 8} ne sont pas égaux, puisqu’ils n’ont pas
exactement les mêmes éléments.
2 Si A = {1, 4, 9, 16, 25} et B = {12 , 22 , 32 , 42 , 52 }, alors A = B.
Définition
Un ensemble A est inclus dans un ensemble B si tous les éléments de A
sont aussi des éléments de B. On écrit alors A ⊆ B. On dit aussi que A est
un sous-ensemble de B.
Si A n’est pas inclus dans B, on écrit A 6⊆ B.
Définition
La relation entre l’égalité de deux ensembles et l ’inclusion
A = B word or phrase A ⊆ B et B ⊆ A.
Remarque
Il ne faut pas confondre le signe d’appartenance (∈), qui représente une
relation entre un élément et un ensemble, et le signe d’inclusion (⊆), qui
indique une relation entre deux ensembles. Si A = [3, 5], il est correct
d’écrire 4 ∈ A (l’élément 4 appartient à l’ensemble A) ou {4} ⊆ A (le
premier ensemble est inclus dans le second), mais les expressions 4 ⊆ A ou
{4} ∈ A n’ont ici aucun sens.
Définition
Un ensemble est vide s’il ne contient aucun élément. On représente un
ensemble vide par ou par ∅.
Remarque
On ne peut pas désigner l’ensemble vide par {∅}. En effet, l’ensemble {∅}
contient un élément qui est l’ensemble vide. Une boîte qui contient une
boîte vide n’est pas vide !
Objectif
Effectuer des opérations d’union, d’intersection et de différence sur des
ensembles de nombres.
Les ensembles n’étant pas des nombres, on ne peut effectuer avec eux les
opérations élémentaires d’addition, de soustraction, de multiplication ou de
division. Il existe toutefois des opérations propres aux ensembles, décrites
ci-après.
Les ensembles n’étant pas des nombres, on ne peut effectuer avec eux les
opérations élémentaires d’addition, de soustraction, de multiplication ou de
division. Il existe toutefois des opérations propres aux ensembles, décrites
ci-après.
Remarque 1
Un entier naturel supérieur à 1 est dit premier s’il n’a pas d’autres diviseurs
positifs que 1 et lui-même. Les nombres premiers sont 2, 3, 5, 7, 11, 13,
17, ...
Remarque 2
On peut toujours exprimer un entier supérieur à 1 comme un produit de
facteurs premiers.
Exemple 2 : Arbre
On utilise un arbre pour noter les diviseurs premiers et le résultat
est le plus petit entier positif qui est un multiple de chacun d’eux.
2 Le plus grand commun diviseur (PGCD) de deux ou plusieurs entiers
est le plus grand entier positif qui est un diviseur de chacun d’eux.
Remarque 1
1 Le plus petit commun multiple est supérieur ou égal à chacun des
entiers, puisque c’est un multiple de chacun d’eux, mais c’est le plus
petit de tous les multiples communs.
2 Le plus grand commun diviseur est inférieur ou égal à chacun des
entiers, puisque c’est un diviseur de chacun d’eux, mais c’est le plus
grand de tous les diviseurs communs.
Exemple :
Les polynômes
Objectif
Reconnaître un polynôme, décrire ses caractéristiques et l’évaluer.
Une constante est une quantité qui a une valeur fixe. Un paramètre est une
constante qui a une valeur inconnue, appartenant à un ensemble donné.
Une variable est une quantité qui peut prendre n’importe quelle valeur d’un
ensemble donné.
L’ensemble de référence pour les constantes, paramètres et variables est
l’ensemble des nombres réels, sauf si le contexte oblige à le restreindre. Les
propriétés des opérations (commutativité, associativité, distributivité,
restrictions et priorité) effectuées sur ces quantités seront donc les mêmes
que pour les nombres réels.
Un terme d’un polynôme qui ne contient pas de variable est appelé terme
constant.
Deux polynômes sont égaux si tous leurs monômes sont semblables deux à
deux et si les coefficients des monômes semblables sont égaux.
Le degré d’un terme est la somme des exposants qui affectent ses
variables.
Le degré d’un terme constant non nul est 0.
Le degré du polynôme nul 0 n’est pas défini.
Le degré d’un polynôme est le plus grand des degrés de ses termes.
Exemple
Les variables d’un polynôme peuvent prendre n’importe quelle valeur réelle,
mais selon le contexte du problème, on se limitera aux seules valeurs
plausibles (entiers naturels pour un nombre d’objets, réels non négatifs
pour le temps, etc.). L’ensemble des valeurs admissibles est appelé «
domaine de définition » ou simplement domaine. Pour des valeurs données
de ses variables, on peut évaluer un polynôme, c’est-à-dire remplacer
chaque variable par sa valeur.
Exemple
Remarque
Si deux polynômes sont égaux, leur évaluation donnera le même résultat
pour une même valeur de la variable.
Objectif
Effectuer des opérations d’addition, de soustraction, de multiplication et de
division sur des polynômes.
Les propriétés des exposants pour les opérations effectuées avec des
expressions algébriques sont identiques à celles des nombres réels. Nous les
rappelons dans le tableau ci-dessous.
Exemple
La différence de polynômes
Pour soustraire un polynôme Q d’un polynôme P (c’est-à-dire pour
effectuer l’opération ), on additionne à P l’opposé de Q
Exemple
Exemple
Le produit de polynômes
Pour multiplier deux polynômes, on multiplie chaque terme du premier par
chaque terme du second.
Exemple
Le quotient de monômes
Pour diviser deux monômes, bon divise d’abord les coefficients, puis on
divise les puissances d’une même variable en soustrayant les exposants.
Exemple 1
Exemple 2
Exemple
Le quotient de polynômes
Exemple
Objectif
Reconnaître un modèle de polynôme et le décomposer en facteurs en
utilisant la méthode appropriée.
La mise en évidence
Lorsque tous les termes d’un polynôme contiennent au moins un facteur
commun, on utilise la méthode de la mise en évidence simple. on utilise la
propriété de distributivité de la multiplication sur l’addition pour « mettre
en évidence » ce facteur commun
La mise en évidence
Un zéro (ou racine) d’un polynôme est un nombre réel tel que le polynôme
vaut 0 si la variable prend cette valeur.
Le théorème de factorisation
a est un zéro d’un polynôme en x si et seulement si (x − a) est un facteur
du polynôme.
Exemple 2
Les polynômes
P
On appelle fraction rationnelle toute expression de la forme Q, où P et Q
sont des polynômes et Q 6= 0.
P
Le domaine d’une fraction rationnelle Q est l’ensemble de toutes les valeurs
réelles telles que le dénominateur Q est différent de 0.
Les zéros d’une fraction rationnelle sont les valeurs du domaine qui
annulent le numérateur.
Exemple
Exemple 2