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Pathologie Des Bâtiments: Rapport Du Projet de Fin D'études
Pathologie Des Bâtiments: Rapport Du Projet de Fin D'études
Dédicace
Je dédie ce travail à ma famille avec tout mon respect, mon amour, ma
gratitude et ma reconnaissance pour tous les sacrifices consentis afin de
m’élever dignement et de garantir mon éducation dans les meilleures
conditions possibles.
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
Remerciement
Je suis profondément reconnaissant envers tous nos enseignants qui nous ont
préparés tant sur le plan théorique que pratique au cours de nos deux années
de formation à l’Institut des Travaux Publics d’Agadir.
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
SOMMAIRE
Introduction ________________________________________________________________________________ 5
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
➢ La fissuration __________________________________________________________________________ 29
2) MENUISERIE ____________________________________________________________________________ 29
2.1. Infiltrations par les liaisons menuiserie extérieure _______________________________________________ 29
3) PLOMBERIE ____________________________________________________________________________ 30
3.1. Pathologies des canalisations eaux vannes – eaux usées et interfaces avec le VRD ___________________ 30
4) PEINTURE ______________________________________________________________________________ 33
4.1. Décollement de peinture sur plafonds neufs en béton _________________________________________ 33
5) ELECTRICITE ____________________________________________________________________________ 33
5.1. Installation vétuste ____________________________________________________________________________ 33
CONCLUSION _______________________________________________________________________________ 36
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
Introduction
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
• L’observation et l’analyse des symptômes et de leur processus de formation, ainsi que des conditions
de mise en Œuvre.
• L’établissement d’un diagnostic sur les causes probables et sur les risques d’évolution du désordre.
• La recherche de remèdes ou traitements curatifs à envisager.
Le classement des causes principales de désordres pour les ouvrages en béton armé correspond au
classement type basé sur la division des responsabilités entre les concepteurs (y compris les calculs) et les
réalisateurs (exécution sur chantier).
Une étude des pathologies d’un ouvrage se décompose en plusieurs phases. Celle-ci commence par Une
visite de l’ouvrage accompagné d’un relevé détaillé des différentes pathologies présentent sur les
ouvrages. Ensuite, on procède à un diagnostic afin de connaître l’origine des pathologies pour préconiser
d’une part le classement de l’état de l’ouvrage et d’autre part les travaux à Réaliser.
➢ Désordre :
Anomalie de fonctionnement, d’aspect, de solidité, etc. d’un équipement ou d’un ouvrage, du fait d’un
défaut de conception, du fait d’une erreur de mise en œuvre, ou du fait d’un composant Inadapté.
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o Chocs
Mécanique o Surcharges
o Explosion
o Fluage
o Carbonatation Anomale de béton
Chimique o Attaques sulfatiques
o Réactions Alcalis – Granulats
o Attaques par ions de chlorure
Physique o Cycle gel-dégel
o Retrait
3.1.1. Dégradations mécaniques
Ces désordres se manifestent fréquemment par l’apparition de fissures, éventuellement aggravées Par une
déformation inacceptable de la structure. Lorsque des contraintes brusques, comme un impact ou une
explosion, provoquent une dislocation plus ou moins importante du béton, le lien entre les dégâts et leur
cause est généralement évident.
Avant de procéder à des réparations, on s’assurera toutefois que d’autres mécanismes de Dégradation
actifs ne doivent pas être traités au cours des travaux.
Des désordres résultant d’une faible surcharge permanente ou d’un tassement des appuis sont en Effet
plus lents à se manifester, notamment en raison du fluage du béton. Outre une inspection in Situ, une
étude de stabilité sera nécessaire afin d’évaluer l’action d’une surcharge éventuelle.
Les causes :
Pour qu’une réaction alcalis-granulats se produise, les conditions suivantes doivent être réunies :
✓ Présence de granulats potentiellement réactifs.
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La réaction se produit seulement si la teneur en réactifs se situe à l’intérieur d’un domaine critique Dont
les limites dépendent de la composition minéralogique des constituants.
• Attaques Sulfatiques
Les sulfates en provenance de l’environnement (terres, milieu aqueux) peuvent réagir avec le béton Pour
former de l’ettringite (sel de Candlot). Cette cristallisation s’accompagne d’une expansion très Importante
et peut se produire aussi bien durant la phase plastique du durcissement (Ettringite primaire) qu’après le
durcissement (ettringite secondaire).
Seule l’ettringite secondaire est préjudiciable au béton, les contraintes internes causées par l’expansion
entraînant la fissuration et la ruine de la structure. Toutefois, même en l’absence de Source extérieure de
sulfates, un échauffement excessif du béton en cours de durcissement peut Egalement donner lieu à la
formation d’ettringite, notamment lors d’un traitement thermique (Destiné à accélérer le développement
de la résistance du béton) ou lors du dégagement de la chaleur D’hydratation dans le béton de masse.
C’est la raison pour laquelle la température maximale est Généralement limitée à quelque 65 °C durant la
phase de durcissement.
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En décalcifiant les composés primaires de la prise présents dans le ciment durci, les sulfates peuvent Aussi
altérer la résistance mécanique du béton et donc affecter la stabilité de l’ouvrage
• La carbonatation
Ce phénomène correspond à une réaction chimique induite par la pénétration du dioxyde de carbone CO2
De l’air dans le béton. La réaction chimique établit comprend comme réactifs le CO2 Présent dans
l’atmosphère en faible proportion, qui se dissout dans l’eau et forme l’acide H2CO3. L’acide Réagit avec le
portlandien (hydroxydes de Calcium) pour former des carbonates de calcium et de L’eau, selon la formule
suivante :
CO2+ Ca (OH)2=CaCO3+ H2O
la portlandien est essentielle pour maintenir un PH élevé, ce qui protège les armatures du béton armé et
empêche la formation de micro-Organismes. Et lorsqu’elle n’est plus suffisamment accessible pour réguler
le PH, le milieu s’acidifie, permettant ainsi la corrosion des Armatures.
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
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• Retrait
Contraction d’un matériau provoquée par l’élimination de l’eau de gâchage excédentaire (bétons, enduits).
Les tensions internes provoquées par les retraits ont pour effet soit de réduire les dimensions extérieures
des matériaux, soit de les déformer, soit de provoquer leur rupture : Faïençage des enduits,
microfissuration du béton.
Le retrait des bétons et mortiers de ciment commence par un retrait plastique (légère contraction par
évaporation, dès la mise en place) ; puis intervient le retrait hydraulique, élimination d’eau débâchage
excédentaire, qui se poursuit de façon décroissante pendant longtemps. De façon générale, un béton ou
un mortier a d’autant plus de retrait que sa concentration en cimentes importante .
Le retrait correspond à des variations dimensionnelles mettant en jeu des phénomènes physique savant,
pendant ou après la prise des Bétons. Lorsqu’elles ne sont pas maitrisées par le ferraillage Oulla présence
de joints, ces variations dimensionnelles donnent lieu à l’apparition de fissurations précoces, d’ouverture
conséquente. Les fissurations liées au retrait doivent être différencies des phénomènes de fissuration
fonctionnelle des ouvrages, ces derniers étant généralement maitrisés par les règles de calcul, et restent
compatibles avec la bonne tenue des ouvrages dans le temps, notamment en raison des faibles ouvertures
des fissures.
Types de retrait :
Quatre types de retrait peuvent être à l’origine de l’apparition de fissures sur la surface des parements :
retrait plastique, retrait de dessiccation, le retrait thermique et le retrait d’auto Dessiccation.
a- Le retrait de plastiquées : En relation avec des déformations par tassement général du béton frais,
déformations qui peuvent Être gênées et créer une fissuration de surface au droit d’obstacles tels que
des armatures. Ce retrait Est limité à la période précédant la prise du béton, lorsque ce dernier reste
suffisamment déformable pour subir des tassements.
b- Le retrait de dessiccation : Est lié au séchage qui se manifeste avant, pendant et après la prise du
béton. Dans des conditions Courantes, il est de l’ordre de 1 mm/m. La fissuration qui en résulte est due
à la dépression capillaire Qui se produit lorsque des ménisques d’eau se forment dans les pores
capillaires du béton frais. Cernerait, qui est donc consécutif à l’évaporation de l’eau, peut se manifester
quelques minutes après La mise en Ouvre du béton, et se poursuivre quelques semaines après. Il est
piloté par la cinétique de dessiccation.
c- Le retrait thermique : Est lie au retour à température ambiante des pièces en béton ayant au préalable
subi une élévation de Température due aux réactions exothermiques déshydratation du ciment. Ce
retour ˆa la Température ambiante est accompagné par une contraction qui génère des déformations
empêchées Susceptibles de conduire à l’apparition de phénomènes de fissuration. Ce type de retrait,
qui ne Concerne que des pièces d’épaisseur supérieur à 60 à 80 cm, se manifeste de quelques dizaines
d’heures après la mise en œuvre, Jusqu’à quelques semaines, sa durée étant dépendante de la nature
Des éléments en béton considérés (plus une pièce est massive, et plus la contraction thermique sera
lente
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
Conséquences :
Dans tous les cas, la conséquence essentielle du retrait est l’apparition de phénomènes de fissuration
Pouvant diminuer la durabilité des structures en béton armé ou limiter leur capacité portante.
Remède :
Lorsqu’une fissuration de retrait est arrivée sur un ouvrage, il est essentiel de vérifier que le Phénomène
est stabilisé, sous peine de réaliser des réparations peu durables.
La réparation des désordres Es liés au retrait, lorsqu’elle est possible, correspond à un colmatage des
fissures à l’aide de produits spécifiques dont certains peuvent présenter une élasticité permettant de
Reprendre, dans une certaine mesure, les déformations liées à la poursuite du Phénomène s’il n’est Pas
complètement stabilisé.
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Dans ce qui suit nous allons voir d’autres types de pathologies que nous avons classées en deux Grandes
catégories à savoir Les pathologies à risque élevé et à risque moyen
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
3. Les causes externes indirectes, à savoir les répercussions sur certaines structures d’actions provenant
d’autres éléments tels que les tassements différentiels des fondations.
4. Les causes dues à un phénomène de corrosion des armatures, les armatures corrodées ayant un
volume plus important que les aciers en bon état, l’état de contrainte du béton au droit d’une
armature corrodée est plus important et la fissuration s’enclenche.
Parmi les différents types de fissures, on distingue principalement trois catégories :
1. Le faïençage, c’est un réseau caractéristique de microfissures qui affecte principalement l’accouche
superficielle du béton.
2. Les microfissures, ce sont des fissures très fines dont la largeur est inférieure à 0,2 mm
3. Les fissures, ce sont des ouvertures linéaires au tracé plus ou moins régulier dont la largeur est d’au
moins 0,2 mm
Il est important lors du processus de réhabilitation d’un ouvrage, de s’intéresser à l’évolution de la largeur
d’une fissure. Il est possible de classer les fissures en deux catégories selon leur évolution :
1. Les fissures passives ou mortes, pour les fissures dont les ouvertures ne varient plus dans le temps,
quelles que soient les conditions de température, d’hygrométrie ou de sollicitation de l’ouvrage.
Cependant, elles sont rares, car les matériaux alentour à la fissure varient selon la température, c’est le
phénomène de dilatation thermique.
2. Les fissures stabilisées, lorsque leur ouverture varie dans le temps en fonction de la température.
• Lézardes
Les lézardes dans les briques et dans les joints de mortier sont causées par le tassement du sol sous une
construction. Le sol peut être UN “terrain rempli” où les vides ont été obturés sans qu’on laisse Le
remblayage se fouler convenablement. La glaise sous la fondation a pu sécher et rétrécir ou, peut-Etre,
s’est déplacée sous l’effet d’une inondation. Le drainage ou l’imperméabilisation Font peut-être défaut, ou
la fondation a été érigée au-dessus de la ligne de gel.
Le sol sous les maisons construites sur une colline se déplace quelquefois vers le bas de la pente. Le
pourrissement et le séchage du bois peuvent occasionner des déplacements de terrain et les racines de
gros arbres déplacer ou éventrer une fondation. Peu importe la cause, les lézardes causées par
affaissement et qui ne sont réparées à temps se détériorent rapidement.
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
Des lézardes continues sur les murs extérieurs Indiquent des problèmes d’affaissement : elles sont Plus
apparentes là où une rallonge a été construite. Elles se forment également dans le haut des Portes, aux
seuils et aux cadres des fenêtres. Déterminez d’abord si le déplacement et la progression Des lézardes sont
terminés. Le déplacement dans une maison neuve peut ne jamais plus se reproduire, une fois la maison
placée.
Vérifiez la lézarde d’un mur extérieur ; pour savoir si le déplacement est terminé en suivant les Deux
méthodes que voici : faites un pont sur la lézarde avec un morceau de verre. Collez le verre à L’époxy de
chaque côté de la lézarde. Le moindre changement dans le mur ou la fondation brisera le Verre
Remède :
✓ Préparation des surfaces par sablage, meulage : projection d’eau sous pression.
✓ Remplissage par mortier ou béton (ragréage).
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Remède :
Pour remédier à ce phénomène il faut suivre les instructions suivant selon le degré de la dégradation : En
cas de corrosion de faible évolution :
✓ Préparer et nettoyage de la surface à traiter par élimination de la corrosion et de tout ce qui couvre
le métal.
✓ Appliquer une peinture antirouille qui permet d’isoler le fer de l’air et l’humidité.
En cas de corrosion à grave dégradation :
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✓ On peut soit remplacer seulement la partie détruite par la corrosion en utilisant le soudage :
▪ Eliminer la partie détruite par la corrosion et nettoyer la surface.
▪ Remplacer la partie éliminée par une autre neuve par soudage.
▪ Nettoyer toute la pièce puis appliquer une peinture antirouille sur L’ensemble.
✓ On peut remplacer toute la pièce si sa réparation semble impossible
3.3. BOIS
Deux principaux agents biologiques sont à l’origine des dégradations observées sur les bois en Œuvre mal
préservés :
Il s’agit de champignons et d’insectes xylophages :
✓ En ce qui concerne les insectes, la présence en surface du bois de trous d’envol et de sciure dans
les galeries est un témoignage flagrant de leur présence récente. Encore faut-il ne pas oublier
l’attaque plus sournoise des termites qui tentent de circuler dans le bois sans manifester leur
présence à l’extérieur.
✓ La présence des champignons est quant à elle le plus souvent mise en évidence visuellement par
une dégradation de l’aspect du revêtement du bois (coloration plus brune du bois, fissuration des
feuilles de peinture.
Remède :
Pour remédier à ce problème :
✓ Il faut éviter le risque de développement de champignons ce qui consiste avant tout à Supprimer tout risque
d’exposition prolongée à l’eau, si l’on ne peut se prémunir de l’arrivée Des insectes « volants », un
traitement en surface du bois permet de tuer leurs larves desquelles commencent à se nourrir et ainsi de
protéger le bois.
✓ Protéger le bois par des produits (peinture imperméable) qui permettent de l’isoler et de le protégé contre
les insectes et les intempéries telle la pluie qui favorise l’apparition des champignons.
✓ Utiliser l’étanchéité en cas de toiture en Bois
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• Mouvement du sol/Tassement
Définition :
Un tassement est une déformation verticale qui se produit lorsqu'on sollicite un sol par des surcharges.
Cette déformation dépend de plusieurs paramètres, dont on peut citer : Les charges appliquées.
o La nature du sol.
o Les dimensions et la forme des fondations.
o Le temps.
o La nature des fondations et de la structure.
Si ces déformations sont uniformes, on ne devait pas avoir de désordre au niveau de la structure.
Mais, ce sont les tassements différentiels qui causent les désordres.
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Les remèdes :
Pour remédier à ce problème, il faut :
• Réaliser une étude géotechnique spécifique à l'ouvrage la plus complète possible, une fois l'étude
est faite, le bureau d'étude se concerte avec le géotechnicien pour donner un avis sur le mode
de fondations adaptées tout en respectant les recommandations données.
• En cas de sol affaissable, on peut prendre les dispositions constructives suivantes :
• Étancher les alentours de la construction pour éviter les infiltrations localisées d'eau.
• Eviter de faire circuler les canalisations sous la construction.
• Adopter un faible taux de travail pour le sol de fondation.
• Adopter une structure souple dans l'ensemble et rigide par blocs avec des joints traversant les
fondations.
Traiter le terrain par recompactée pour qu'il soit moins affaissable.
Causes et origines :
Le gonflement est dû toujours à une variation de la teneur en eau du sol, et en particulier à une absorption
d'eau plus ou moins importante selon la nature de l'argile. C'est cette variation de la teneur en eau, qui
cause les gonflements différentiels.
Conséquences :
Lorsque le seuil du mouvement différentiel est dépassé, on assiste à des fissures caractéristiques en V. Les
désordres induits sont en général de plusieurs types selon chaque cas particulier, en fonction de la
structure et des fondations.
Remèdes :
En cas de sol gonflant, il faut prendre les dispositions suivantes :
• Etancher les alentours de la construction.
• Adopter des couches tampons de sol stable.
• Eviter de faire circuler les canalisations sous la construction.
• Adopter une structure souple dans son ensemble et rigide par blocs avec des joints qui ne dépassant
pas 15 m.
• Éviter les variations localisées d’humidité :
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
Remèdes :
En cas de sol mou, il faut traiter le terrain par :
• Colonnes en gros béton dans le but d'apporter une résistance mécanique supplémentaire au sol de
fondation
• Rechargement avec éventuellement des drains pour accélérer les tassements.
• Humidité
Les infiltrations se manifestent sous diverses formes, depuis de simples traces d'humidité ponctuelles sur
la face intérieure des murs périphériques ou à la jonction entre murs périphériques et dallage, jusqu'à
l'inondation totale du sous-sol.
Ce type de désordre concerne essentiellement les sous-sols réalisés en maçonnerie de petits éléments, et
principalement les maisons individuelles. Mais des sous-sols réalisés en béton banché sont aussi
susceptibles d'être concernés.
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
Cause :
• Absence d’étanchéité sur murs extérieurs
• Mauvais choix ou mise en œuvre des enduits extérieure
• Absence de l’arase étanche sous les chainages ce qui favorise les remontées capillaires .
1.2. Dallage
• Soulèvements
Il arrive que des panneaux entiers de dallages en béton armé ou non, coulés dans des conditions en
apparence satisfaisantes, se fissurent puis se soulèvent peu de temps après leur réalisation. En s'étendant
à l'ensemble du dallage, le phénomène prend ensuite des proportions inquiétantes avec des lézardes
atteignant plusieurs centimètres d'ouverture.
Plusieurs sinistres graves ont été recensés avant que ne soit établie l'origine chimique de l'expansion de la
forme.
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
Cause :
Le soulèvement du dallage correspond à des réactions chimiques expansives au sein de la couche de forme
réalisée par apport de matériaux ou traitement du sol en place. Il peut être également dû à des
gonflements des argiles ou des schistes cartons.
Remède :
Les réparations sont lourdes et onéreuses, car il n'existe qu'une solution confortative : refaire le dallage,
après enlèvement de la couche gonflante et substitution par des matériaux inertes.
Et pour éviter que ce phénomène il faut mettre en place un vide sanitaire Il s’agit tout simplement de la
surélévation du plancher du rez-de-chaussée du bâtiment, par opposition à la maison sur terre- plein. De
plus en plus utilisé pour les constructions neuves, le vide sanitaire laisse un volume d’air entre le sol et la
construction ce qui permet d’éviter le soulèvement du dallage.
2) PATHOLOGIE DE LA SUPERSTRUCTURE
2.1. Défauts mécaniques D’ordre Structurel
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
Les fissures verticales sont liées à un ferraillage insuffisant dans les zones les plus sollicitées :
o En partie inférieure à mi- portée,
o En partie supérieure (« chapeaux ») aux appuis.
Les fissures à 45° (fissures d’effort tranchant) sont causées par un nombre insuffisant de cadres aux
extrémités.
Cause :
L’origine de ces désordres peut être liée à une erreur de dimensionnement, à un défaut d’exécution
(erreur dans le ferraillage, décoffrage prématuré) ou à une utilisation anormale (surcharge d’exploitation).
Remarque : même en cas d’absence de la rupture, les fissures formées peuvent favoriser d’autres
pathologies dans la structure telle la corrosion des armatures.
Remède :
Il faut poursuivre l’évolution des fissures ;
o En cas de fissure stable il suffit de réaliser un colmatage de la fente.
o En cas de fissure en évolution il faut démolir l’élément de structure et renforcer les armatures puis
reconstituer le béton.
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
Sous l'effet des variations hygrothermiques, la masse que constitue le dallage en mortier ou en béton se
dilate où se rétracte. La répercussion de ces mouvements s'avère néfaste pour le revêtement d'étanchéité
car il résiste mal aux mouvements alternés. Résultat : il se décolle, se plisse où se déchire.
Les deux principales causes sont : une surface de dalle trop importante (surface délimitée par les joints de
fractionnement supérieure à 10 m2) ; la solidarisation du dallage armé avec le revêtement (non-
interposition d'un matériau de désolidarisation lors de la mise en œuvre).
Les dalles ou les plots peuvent avoir une action mécanique directe sur le revêtement ou les relevés en les
blessant en surface : lorsqu'elles sont positionnées trop près d'un relevé mal protégé, les arêtes des dalles
entaillent le revêtement ; lorsqu'ils sont posés sur une surface mal nettoyée ou non débarrassée des
résidus de chantier, les plots peuvent recouvrir des corps coupants (clous, graviers…) qui, sous le poids des
dalles et les sollicitations de fonctionnement, perforent progressivement le revêtement ; lorsque des
équipements lourds (mobiliers, jardinières) sont installés ultérieurement sur les dalles, sans que le
revêtement d'étanchéité (et/ou l'isolant support) soit renforcé, les plots poinçonnent le revêtement qui se
déchire.
L'absence ou l'insuffisance d'entretien de la terrasse, en favorisant l'accumulation de végétation ou de
feuilles mortes, provoque l'encrassement des vides des joints entre dalles et par suite le débordement en
empêchant l'évacuation normale de l'eau sous les dalles.
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
• Le cisaillement du support se rencontre sur les supports à faibles caractéristiques mécaniques (béton
cellulaire). Il est dû à l'application d'un enduit inadapté à ce type de support.
Cause :
La cause principale est une mise en compression du revêtement due :
• Au retrait du support si le carrelage est posé prématurément.
• Aux variations dimensionnelles thermo-hygrométriques.
• À l'absence de joints périphériques et de fractionnement (facteur le plus souvent aggravant).
• À la flexion des planchers.
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
➢ Descellement
Le descellement ou le décollement des carreaux a pour causes principales :
• Une mauvaise préparation du mortier de pose ou une mise en œuvre (simple ou double encollage,
simple ou double barbotage) qui n’optimise pas l’adhérence, surtout si le carrelage est eu poreux ou
relativement lisse en sous-face ;
• Une préparation insuffisante du support (traces de plâtre ou présence de poussière, défaut de
planimétrie entrainant des surépaisseurs de colle…) ;
• Une mise en œuvre de la colle ne respectant pas les prescriptions du fabricant (temps d’ouverture,
simple ou double encollage…) ;
• Une décohésion du plan de collage sous les effets de l’humidité (remontées d’humidité dans le cadre
des chapes fluides anhydrites, sulfate de calcium) ;
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
➢ La fissuration
La fissuration se développe linéairement dans diverses directions, notamment aux emplacements les plus
sensibles (angles rentrants ou saillants, passage de porte, charge concentrée, devant les baies vitrées…).
Elle traduit une déformation des couches constituant le support du carrelage due à :
• La souplesse du plancher porteur (flexion excessive du plancher bois entre solives, flexion anormale
d'un plancher béton et traction au droit des appuis).
• Un fléchissement localisé du support dû à une charge concentrée sans renfort.
• Le tassement différentiel de l'isolant thermique ou phonique (présence de points durs, inadaptation
ou défaut de mise en œuvre du matériau isolant).
• Le franchissement d'un joint de gros œuvre sans précaution (non-prise en compte des joints de
construction, de dilatation, de rupture ou des changements de matériaux).
• L'absence de joint de fractionnement ou de joints périphériques.
Le retrait de la chape ou du mortier de pose (pose prématurée sur un support récent, dosage en ciment
trop riche ou eau en excès, finesse et composition du ciment, respect et remplissage des joints de
carreaux, défaut d'armature de la chape, mise en chauffe des planchers chauffants après la pose du
carrelage, non-respect des conditions d'application des chapes liquides).
2) MENUISERIE
2.1. Infiltrations par les liaisons menuiserie extérieure
Les infiltrations d'eau provoquent un gonflement des enduits, plaques de plâtre, isolant et plinthes,
l'éclatement des peintures, la dégradation des papiers peints et l'apparition des moisissures.
Des désordres peuvent aussi apparaître sur tous les ouvrages sensibles à l'eau proches des fenêtres,
comme les prises électriques, isolant acoustique sous parquet, etc.
Cette pathologie peut toucher tous les types de menuiseries en bois, en métal ou en PVC.
Elle est largement influencée par les conditions climatiques du site et l'exposition du bâtiment (la façade
reçoit plus ou moins d'eau accompagnée de vent), ainsi que par la hauteur de la baie au- dessus du sol (le
vent soufflant plus fort quand on s'élève).
Cause :
Fixation de la menuiserie :
Un défaut de fixation des éléments de menuiserie, notamment dans les parpaings creux, peut être à
l'origine de pénétration d'eau et d'air. En effet, l'instabilité de la menuiserie entraîne la rupture ou le
décollement des joints en mastic élastomère, la décompression, voire le déplacement des cordons en
mousse imprégnée.
Montage irrégulier de la maçonnerie de baie :
• Les dimensions de la baie ne respectent pas les tolérances usuelles vis-à-vis des cotes de plans.
• Le tableau se présente avec du « faux aplomb » ou un défaut de parallélisme.
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
• L'appui de fenêtre et son rejingot ne sont pas bien plans et horizontaux, ou sont discontinus en
raccordement aux tableaux.
3) PLOMBERIE
3.1. Pathologies des canalisations eaux vannes – eaux usées et
interfaces avec le VRD
Les difficultés permanentes d'écoulement d'un réseau extérieur ont fini par provoquer une obstruction
complète du système d'évacuation avec débordement dans les parties habitables. De nombreuses causes
peuvent provoquer ces difficultés d'écoulement (défaut de pente, ovalisation, défaut d'entretien, …).
L'absence d'un plan de réseau et de dispositifs visitables d'accès aux conduites sont des facteurs
aggravants qui empêchent un entretien correct et une investigation sur ces réseaux de manière efficace.
Cause :
Les causes principales qui peuvent générer des désordres sont les suivantes :
Les défauts de pente et les ovalisations de conduite sont les problèmes les
plus fréquents
Ces défauts de pente prennent d'autant plus d'importance que la pente moyenne est faible. Les défauts de
pente provoquent une réduction de la vitesse d'écoulement avec parfois des stagnations et une
sédimentation des effluents. Les ovalisations provoquent une réduction de la section de passage dans les
tuyaux et leur fissuration, voir même leur rupture. L'incorporation des réseaux dans la forme d'un dallage
mal réalisé peut être à l'origine de contre-pentes dommageables
Les connections entre conduites tout comme le fond des regards, peuvent
présenter des défauts de profilage hydraulique
Les pertes de charge singulières d'un réseau ne sont pas toujours optimisées. Les fonds de regard ne sont
pas toujours équipés de cunettes profilées et les connexions de conduites ne sont pas toujours réalisées
avec des pièces de raccordement.
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
La classe résistance des tuyaux est souvent mal adaptée à la situation des
ouvrages
La classe de résistance des tuyaux et la qualité du remblaiement des tranchées conditionnent la tenue
mécanique des ouvrages dans le sol comme la tenue des ouvrages de surface. Ouvrages de surface.
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
Le DTU 60.11 fixe une pente minimale de 1 cm par mètre pour les collecteurs enterrés
d'eaux usées.
Attention toutefois à vérifier également les exigences particulières des gestionnaires de réseaux publics qui
peuvent préconiser une pente supérieure pour garantir un meilleur auto-curage.
Clapet anti-retour :
Si un risque de refoulement du réseau public est à craindre, il est indispensable de prévoir la mise en place
d'un clapet anti-retour. Il convient de vérifier les exigences des règlements locaux sur ce point. Ces
dispositifs imposent un entretien régulier et le maître d'ouvrage doit impérativement en être averti par un
écrit incluant la remise de la notice de l'appareil (En outre la consigne d'entretien et la référence à la notice
peuvent judicieusement être mentionnées sur la facture de l'appareil).
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
4) PEINTURE
4.1. Décollement de peinture sur plafonds neufs en béton
Les systèmes de peinture appliqués en sous-face des planchers neufs réalisés en dalles pleines ou à base
de prédalles en béton armé peuvent être le siège de désordres généralisés et évolutifs. Ces défauts se
manifestent par des marbrures, des fissurations, des écaillages et au stade ultime par des décollements.
Cause :
Une reconnaissance insuffisante des supports, un choix inapproprié des produits, le non-respect des temps
de séchage, et des conditions de chantier mal maîtrisées sont à l'origine de ce type de pathologies
caractéristiques.
La présence d'humidité résiduelle de gâchage des dalles est donc la principale cause de désordre, avec des
défauts dont la chronologie.
Bonnes pratiques :
• Respecter impérativement un temps de séchage important pour le support.
• Vérifier le taux d'humidité résiduel.
• Utiliser une peinture de faible traction (liant en phase aqueuse)
5) ELECTRICITE
Il est dangereux et risqué de vivre dans une maison équipée d'une installation vétuste. En effet, les vieux
équipements électriques ne respectent pas les règles de sécurité les plus élémentaires.
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
Loin d'être un détail administratif, la norme électrique française vise à protéger les installations et les
personnes. Ainsi, un réseau électrique qui n'est pas aux normes sera bien plus dangereux qu'un réseau qui
suit les obligations imposées par la NF C15-100.
En appliquant les normes :
• On diminue les risques d'incendies et de dégâts matériels.
• On diminue les risques d'électrocution et d'accidents électriques.
• On diminue d'une installation plus économe et plus sûre.
• On garantit une protection complète en cas d'incident.
La rénovation :
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
Une fois l'ancien matériel enlevé et débarrassé du chantier, vous pouvez vous atteler à la pose d'un
matériel électrique plus récent. Le plan dessiné plus tôt vous sera d'une grande utilité pour mettre votre
électricité aux normes.
Il faudra attentivement :
• Repérer et marquer les différents éléments de l'installation.
• Insérer les gaines.
• Glisser les fils électriques dans les gaines.
• Installer les équipements et les relier entre eux.
• Changer le tableau électrique et vérifier son fonctionnement.
• Relier l'installation à la prise terre.
Une rénovation nécessite bien entendu des travaux d'électricité, mais aussi de maçonnerie, voire de
décoration. Une fois l'installation en place et fonctionnelles, vous aurez peut-être à passer de l'enduit ou
un coup de peinture pour effacer toute trace des travaux.
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PFE : PATHOLOGIE DES BATIMENTS
CONCLUSION
D’une part, j’ai pu effectuer une étude quasi exhaustive des pathologies des
ouvrages de Génie Civil auxquelles j’étais auparavant ignorant. De plus, ce
document revêt pour moi un caractère quasi professionnel, étant le premier du
genre que je rédige.
FIN
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