Étude Quantitative Des Polyphénols Dans Les Différents Organes Del 'Espèce Papaver Rhoeas L

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Phytothérapie

DOI 10.1007/s10298-015-0976-5

PHYTOCHIMIE

Étude quantitative des polyphénols dans les différents organes


de l’espèce Papaver rhoeas L.
Quantification study of polyphenols in different organs of Papaver rhoeas L.

M. M. Dif · H. Benchiha · Z. Mehdadi · F. Benali-Toumi · M. Benyahia · K. Bouterfas


© Lavoisier SAS 2015

Résumé Le présent travail porte sur une étude phytochi- Introduction


mique du coquelicot (Papaver rhoeas L) poussant dans la
région de Tessala (wilaya de Sidi Bel Abbes ouest Algérien). Tessala est une région située dans la wilaya de Sidi bel Abbes
Cette étude porte sur le dosage phénols totaux, flavonoïdes dont l’inventaire montre que la biodiversité végétale rencon-
totaux et des tanins dans les sépales, les pétales, les feuilles trée est riche avec 193 espèces distribuées sur 49 familles et
et la racine suivie par une étude statistique. La différence 146 genres. Cette même flore recense 103 plantes à caractère
entre les concentrations des composés phénoliques est signi- médicinal et aromatique et à usages très diversifié au niveau
ficative et montre que les pétales sont les plus riches en de la zone et par les populations riveraines [1].
composés phénoliques, ce qui explique leur usage dans la Parmi ces plantes, nous nous sommes intéressés au
médecine traditionnelle. coquelicot (Papaver rhoeas L.) (Fig. 1), plante connue sous
différents noms vulgaires : ponceau, pavot rouge, etc. Mais
Mots clés Étude phytochimique · Papaver rhoes L. · elle est désignée le plus communément sous le terme de
Tessala · Phénols totaux · Flavonoïdes totaux · Tanins coquelicot ou simplement coq. Elle est annuelle, de 20-80
cm, à floraison remarquable, couverte de poils hirsutes,
poussant souvent en groupes. La tige unique est dressée,
Abstract The present work deals with a phytochemical study non rameuse, très mince. Les feuilles sont en rosette à la
of the poppy (Papaver rhoeas L.) growing in the region Tes- base, alternes sur la tige, profondément divisées en seg-
sala (wilaya of Sidi Bel Abbes western Algeria). This study ments, lancéolés, incisées-dentées, velues. Les racines (sont
focuses on the determination of some polyphenols in Total pivotantes, fibreuses, blanchâtres. Le fruit est une capsule
phenols, total flavonoids and tanins in sepals, petals, leaves ovoïde et conique, trapue, rainurée qui s’ouvre par une ran-
and root of Papaver roeas followed by a statistical study. The gée de petits pores sous le disque, libérant de nombreuses
differences between results are significant and show that the petites graines [2]. Autrefois, les fleurs s’utilisaient en sirop
petals are the richest in phenolic compounds, which explains ou en infusion (trois ou quatre pincées de pétales par tasse)
their use in traditional medicine. pour calmer la toux et supprimer les spasmes tout en favori-
sant l’expectoration [3]. Le genre de cette espèce fait l’objet
Keywords Phytochemical study · Papaver rhoes L. · de plusieurs publications dans le monde [3-6].
Tessala · Total phenols · Total flavonoids · Tanins Tous les végétaux contiennent des composés phénoliques
mais, comme c’est le cas de la plupart des substances naturel-
les qualifiées de métabolites secondaires, leur répartition qua-
litative et quantitative est inégale selon les espèces, les orga-
M. M. Dif (*) · Z. Mehdadi · F. Benali-Toumi · M. Benyahia nes, les tissus et les stades physiologiques [7]. Ces composés
Laboratoire d’écodéveloppement des Espaces, sont impliqués dans de nombreux processus physiologiques
Université Djillali Liabès,
comme la croissance cellulaire, la rhizogénèse, la germination
BP 89, Haï Larbi Ben M’Hidi,
Sidi Bel Abbés 22000, Algérie des graines et la maturation des fruits [8]. Ces substances
e-mail : mustitus17@hotmail.com jouent un rôle important dans l’interaction de la plante avec
son environnement biologique et physique. Les fonctions
H. Benchiha · K. Bouterfas
principales attribuées à ces composés sont la protection contre
Laboratoire de biodiversité végétale : conservation et valorisation,
Université Djillali Liabes, BP 89, Haï Larbi Ben M’hidi, les pathogènes et les herbivores ainsi que la limitation des
Sidi Bel Abbés 22000, Algérie dommages dus aux radiations UV [9].
2 Phytothérapie

Matériel et méthode

Matériels biologique

Un échantillon de l’espèce Papaver rhoeas L qui pousse


dans la région de Tessala a été récolté en avril 2012 et
reconnu à l’aide du professeur Zoheir Mehdadi enseignant
en biologie végétale dans l’université de Djilali Liabes. Les
organes végétaux prélevés ont soigneusement été lavés à
l’eau courante, puis mis à sécher au laboratoire à l’abri de la
lumière, de l’humidité et de la poussière. Après une dizaine
de jours, chaque organe végétal a été broyé à l’aide d’un
broyeur à maille1 et conservé dans un petit flacon en plas-
tique bien fermé et étiqueté.

Méthode d’étude

Dosages des phénols totaux et flavonoïdes

• Technique d’extraction et de quantification

0,2 g de chaque organe végétal a été broyé à froid (4°C) dans


un mortier contenant 10 ml de méthanol 80%. Après agitation
au vortex, le mélange a été centrifugé par une centrifugeuse2 à
une vitesse de 4000 tr /min pendant une durée de 10 min et le
premier surnageant (Su 1) est ainsi récupéré [10].
Cette opération est répétée 2 fois pour épuiser le contenu
en composés phénoliques solubles de l’échantillon. Les trois
surnageants (Su 1, Su 2 et Su 3) sont regroupés et constituent
l’extrait hydroalcoolique qui a été conservé à -20°C jus-
qu’aux analyses.

Dosage des phénols totaux par spectrophotométrie

Le principe de dosage des phénols totaux repose sur les


capacités réductrices des complexes ioniques polymériques
formés à partir des acides phosphomolybdiques et phospho-
tungstique (réactif de Folin-Ciocalteu) par les composés phé-
noliques [11]. Il en résulte la formation d’un complexe
bleu qui accompagne l’oxydation des composés phénoli-
ques et qui est stabilisé par l’addition de carbonate de
sodium (NaCO3).
Le dosage des phénols totaux est effectué par la compa-
raison de l’absorbance observée à celle obtenue par un étalon
d’acide gallique de concentration connue.
Fig. 1 Vue globale de la plante Papaver rhoeas L Une prise d’essai de 50 μl d’extrait hydroalcoolique est
diluée dans 2,5 ml de l’eau distillée, nous y ajoutons 250 μl
de réactif de Folin-Ciocalteu, le mélange est soumis à une
La présente étude a pour but de quantifier les phénols agitation au vortex puis nous le laissons reposer 5 min à
totaux, les flavonoïdes totaux, les tanins condensés et les température ambiante. Après agitation, 500 μl de carbonate
tanins hydrolysable par la méthode spectroscopique en
comparant les racines, les feuilles, les sépales et les pétales 1
De type I K A WERKE ME 10 BASIC
de Papaver rhoeas L. 2
De type Hettich UNIVERSAL/K2S
Phytothérapie 3

de sodium 20% (20 g de carbonate de sodium dans 100 ml mélange est lue 15 secondes après addition du réactif, à une
d’eau distillée) sont ajoutés. Les tubes sont ensuite bien agi- longueur d’onde (λ) de 660 nm sur spectrophotomètre UV.
tés puis incubés à une température de 40°C pendant 30 min. Les tanins hydrolysables sont exprimés par la formule
Le mélange est gardé à température ambiante et à l’obscurité suivante :
pendant 60 min, l’absorbance est lue au spectrophotomètre TH (%) = (Abs x M x V) / E mole x P
UV (de type TECHCOMP VIS 7200) à une longueur d’onde Avec : TH : tanins hydrolysables, Abs : l’absorbance, E
(λ) de 765 nm. mole : 2169 de l’acide gallique (constante exprimée en
Nous réalisons une gamme étalon en milieu aqueux mole), M : masse = 300, V : volume de l’extrait utilisé, P :
(6 points de concentration de 0 à 500 mg/l) avec un polyphé- poids de l’échantillon
nol témoin de l’acide gallique. Á 50 μl d’acide gallique à
différentes concentrations (0-100-200-300-400-500 mg/l) Tanins condensés (test de vanilline avec H2SO4)

Dosage des flavonoïdes Cette méthode de détermination du taux des tanins conden-
sés est basée sur la condensation des composés polyphéno-
La quantification du contenu flavonoïdes des différents orga- liques avec la vanilline en milieu acide qui donnera un com-
nes de la plante est estimée par la méthode du trichlorure posé brun. Pour le dosage des tanins condensés, 0,2 g de
d’aluminium (AlCl3) [11]. Le principe de la méthode est chaque organe broyé de notre plante est macéré pendant
basé sur l’oxydation des flavonoïdes par ce réactif (AlCl3), 18 h dans 10 ml de méthanol à 80%. Après macération, le
elle entraîne la formation d’un complexe brunâtre qui mélange est filtré, 1 ml de filtrat est additionné à 2 ml d’une
absorbe à 510 nm. La comparaison de l’absorbance observée solution préparée à base de vanilline à 1% dans l’acide sul-
à celle obtenue par un étalon de catéchine de concentration furique H2SO4 à 70% (1 g de vanilline dans 77,77 ml de
connue permet d’évaluer la teneur totale en flavonoïdes. H2SO4 complété avec de l’eau distillée pour avoir 100 ml).
L’ensemble du mélange est placé dans un bain marie pendant
Le dosage des flavonoïdes s’effectue par la méthode sui-
15 min à 20 °C à l’abri de la lumière, l’absorbance (Abs) du
vante : 500 μl d’extrait hydro-alcoolique sont mélangés avec
mélange est lue à une longueur d’onde (λ) de 500 nm sur
1500 μl d’eau distillée et 150 μl de nitrate de sodium à 5%,
spectrophotomètre UV.
nous laissons reposer le mélange 5 min à température
ambiante et à l’obscurité. Ce mélange est ensuite additionné Les tanins condensés sont exprimés par la formule :
à 150 μl de trichlorure d’aluminium 10% (10 g d’AlCl3 dans TC (%) = (5,2 x 10-2 x Abs x V) / P
100 ml eau distillée); après un repos de 11 min à l’obscurité ; Avec :
500 μl de soude à 1 M est ajouté. Le mélange est soumis à TC : tanins condensés, 5,2 x 10-2 : constante exprimée en
une agitation au vortex, la densité optique est lue au spec- équivalent de cyanidines, Abs : l’absorbance, V : volume de
trophotomètre UV à une longueur d’onde (λ) de 510 nm. l’extrait utilisé, P : poids de l’échantillon
Une courbe d’étalonnage réalisée par un standard étalon (la
catéchine) à différentes concentrations (0-10-20-30-40-50 Traitement statistique des résultats biochimiques
mg/l) et pratiquée dans les mêmes conditions opératoires
que celles des échantillons servira à la quantification des Les résultats de dosage des différents composés phénoliques
flavonoïdes. sont exprimés en moyenne des trois essais ± l’écart-type
ainsi ils sont soumis au test de l’analyse de la variance à un
seul critère de classification (ANOVA 1), au seuil de 5%,
Quantification des tanins
pour mettre en évidence l’effet d’un seul facteur qui est dans
notre cas les organes de la plante étudiée. Cette analyse est
Tanins hydrolysables réalisée pour la comparaison entre les valeurs moyennes cor-
respondantes aux différentes concentrations et aux différen-
Cette méthode est basée sur une réaction avec le trichlorure tes teneurs des composés phénoliques dosés sur les feuilles,
de fer, le mélange d’extrait tannique plus le réactif du trichlo- sépales, pétales tiges et racines.
rure ferrique (FeCl3) provoque une coloration rouge violette
du complexe d’où la formation des ions de (Fe 3+) [11,12].
Pour le dosage des tanins hydrolysable 0,2 g de chaque Résultat et discussion
organe broyé de notre plante est macéré pendant 18 h dans
10 ml de méthanol à 80%. Après macération, le mélange est Teneur en phénols totaux (en mg/g de matière sèche)
filtré. 1 ml du filtrat est additionné à 3,5 ml d’une solution
préparée à base de trichlorure ferrique (FeCl3) à 0,01 M dans Les concentrations moyennes en phénols totaux caractéri-
l’acide chlorhydrique (HCl) à 0,001 M. L’absorbance du sant les extraits (Fig 2) obtenus à partir des différents
4 Phytothérapie

organes de la plante ont été évaluées à partir de l’équation de L’analyse de la variance au seuil de 5% a montré que la
régression de la gamme d’étalonnage établie avec l’acide différence entre la teneur en phénols totaux des organes
gallique (0 à 500 mg/l) et sont exprimées en g équivalent (racine, feuille, sépale, pétale) est significative :
d’acide gallique par litre d’extrait (Fig. 3). F calculée >Fthéorique (36.4673867>6.59138212)
Nous remarquons d’après les résultats de la figure 1 que
les pétales contiennent une quantité importante (31,86 ± Teneurs en flavonoïdes (en mg /g de matière végétale)
1,31) de phénols totaux, les feuilles contiennent une quantité
moyenne (11,12 ± 0,623), tandis que les sépales et les raci- La quantité des flavonoïdes dans les différents extraits de
nes en contiennent une faible quantité (3,15 ± 0,28, 1,99 ± Papaver rhoeas L. (Fig. 4) a été déterminée à partir de la
0,04). La répartition inégale des polyphénols dans les diffé- courbe d’étalonnage établie à partir de solutions de différen-
rents organes d’une plante a été rapportée par plusieurs tes concentrations de catéchine (Fig. 5). Les résultats obte-
auteurs [13,14]. nus sont exprimés en milligrammes par gramme de matière
De ce fait, nous pouvons procéder au classement décrois- végétale en équivalent de la catéchine. Les résultats illustrés
sant des différents organes de la plante selon leurs concen- dans la figure 4 montrent que les sépales et les pétales
trations en phénols totaux : pétales>feuilles> sépales> contiennent des concentrations importantes en flavonoïdes
racines.

Fig. 2 Concentration moyenne en phénols totaux(en mg EAG/g Fig. 4 Concentration moyenne en flavonoïdes des différents orga-
de matière végétale) des différents organes de la plante nes de la plante

Fig. 3 Droite d’étalonnage des phénols totaux réalisée par l’acide


gallique Fig. 5 Droite d’étalonnage des flavonoïdes réalisée par la catéchine
Phytothérapie 5

(60,65 ± 3,42, 66,22 ± 4,93) alors que les feuilles et les raci-
nes contiennent des faibles concentrations (15,43 ± 0,28,
12,28 ± 1,25).
De ce fait, nous pouvons classer selon un ordre décrois-
sant les différents organes de la plante quant à leur concen-
tration moyenne en flavonoïdes comme suit : pétales > sépa-
les> feuilles> racines.
L’analyse de la variance au seuil de 5%, a montré que la
différence entre la teneur en flavonoïdes des organes (racine,
feuille, sépale, pétale) est significative :
F calculée >Fthéorique (175.383823>6.59138212)

Quantification des tanins

Les tanins condensés (en %) Fig. 7 Teneur moyenne en tanins hydrolysables (en %) des diffé-
rents organes de la plante
L’analyse des résultats (Fig. 6) obtenus montre que les diffé-
rents organes de la plante contiennent un faible pourcentage tage en tanins hydrolysables, ce sont les pétales et les feuil-
en tanins condensés, les pétales et les feuilles présentent un les qui en contiennent plus (0,235 ± 0,007, 0,225 ± 0,007),
pourcentage important (0,21 ± 0,01, 0,15 ± 0,00), les sépales les sépales et les racines se placent les derniers (0,021 ±
en contiennent un taux moyen (0,11 ± 0,01) et les racines un 0,002, 0,037 ± 0,002).
faible taux (0,15 ± 0,00). De ce fait, nous pouvons classer selon un ordre décrois-
De ce fait, nous pouvons classer selon un ordre décrois- sant les différents organes de la plante selon leurs teneurs en
sant les différents organes de la plante selon leurs teneurs en tanins hydrolysables : pétale >feuille >racine >sépale. L’ana-
tanins condensés : pétales >feuilles >sépales >racines. lyse de la variance au seuil de 5 %, a montré que la diffé-
L’analyse de la variance au seuil de 5%, a montré que la rence entre la teneur en tanins hydrolysables des organes
différence entre la teneur en tanins condensés des organes (racine, feuille, sépale, pétale) est significative :
(racines, feuilles sépales, pétales) est significative : F calculée >Fthéorique (987.847095 >6.59138212)
F calculée >Fthéorique (44 >6.59138212)

Les tanins hydrolysables (en %) Conclusion

L’analyse des résultats obtenus (Fig. 7) montre que les dif- Le coquelicot est une plante qui présente un effet thérapeu-
férents organes de la plante contiennent un faible pourcen- tique, utilisée pour calmer les irritations de la gorge et sup-
primer la toux. Sa richesse en alcaloïdes et en flavonoïdes
facilite l’endormissement et apaise tout l’organisme [15].
L’analyse quantitative des extraits du Papaver roheas L. a
révélé la richesse de notre plante en métabolites secondaires
notamment les polyphénols et précise que les pétales sont les
plus riches en composés phénoliques.
Cette étude valide scientifiquement l’usage traditionnel
de cette plante surtout la fleur et peu révèle leur intérêt dans
le cadre d’une exploitation en pharmacie.

Liens d’intérêts : les auteurs déclarent ne pas avoir de liens


d’intérêts.

Références

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Fig. 6 Teneur moyenne en tanins condensés (en %) des différents nales de djebel Tessala (w. de Sidi Bel Abbes). Mémoire de SBA,
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6 Phytothérapie

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