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UNIVERSITE ABDERRAHMANE MIRA DE BEJAIA

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUE, COMMERCIALES, ET DES SCIENCES DE

GESTION

DEPARTEMENT DES SCIENCES DE GESTION

Mémoire de fin de cycle

En vue de l’obtention du diplôme de Master en sciences de gestion

Option : Finance d’entreprise

Intitulé :

LA GESTION DE LA TRESORERIE DANS UNE ENTREPRISE


CAS DE MOLINO GARNI

Réalisé par : Encadré par :

Mr : BACHA Zouina Mr : BELLOUCHE Ferhat

BENEBERKANE Fatima

Année universitaire : 2019 /2020


Dédicaces
Je remercie Dieu tout puissant de m’avoir donné la force et le
courage de finir ce modeste travail, qui est le fruit de mes années de
quête et de savoir.
Je dédie ce modeste travail à :

 Mes parents pour leurs sacrifices et leurs encouragements, conseilles qui


me font beaucoup de réussite.
 Mes frères : Yedris, Soufiane, Lyamine, Laziz et Yacine.
 Mes sœurs : Baya et Fouzia.
 Mes nièces Iman, yasmine et mes neveux Abdelhak et Aymane
 Mon mari : Hafid
 Mes amies Fatima, Naouel, Chadia, Lina, Hnifa, Sabrina.
 Mes tentes et mes cousines et cousins.
 Sans oublier toutes les personnes qui me sont et qui me seront toujours
chères.

Zouina Bacha
Dédicaces
Je remercie Dieu tout puissant de m’avoir donné la force et le courage
de finir ce modeste travail, qui est le fruit de mes années de quête et de
savoir.
Je dédie ce modeste travail à :
 Mes parents qui mon soutenu le long de mon parcours.
 Mes Frères : Antar, Ahmed, Abderrahman, Sliman, Abd
Alrezak.
 Ma sœur Bouchera.
 Ma grande mère Thassadith.
 Mes tentes : Melkhir, Nadjat, Zahra, Nabila.
 Mes oncles : Abd Almadjid, Abd Alrrahim, Abd Alhak ,
Bessai et Mohamad.
 Mes cousines : Taoues, Samia, Zohra, Tounssia, Marriama,
Yasmine et Kenza.
 Mes amies précisément mon amie d’enfance Sonia.
 Mes amies Chadia, Naouel, Sabrina, Dima, Lina, Hniffa.
 Mon binôme Zouina.
 Sans oublier toutes les personnes qui me sont chères et me
seront toujours.

Fatima Benberkane
Remerciements
Avant tout, je remercie le Seigneur Dieu de m’avoir
donnée la santé, le courage et la volonté pour achever ce
modeste travail.
Je tien aussi à remercie :
 Mes parents pour leurs sacrifices et leurs encouragements,
conseilles qui me font beaucoup de réussite.
 Je tiens à exprimer mes vifs remerciements et mon sincère
gratitude à mon promoteur Mr. BELLOUCHE Farhath.
 Je tiens également à remercier tout mes professeurs, et je suis
très reconnaissant pour tout l’intérêt et le savoir qui m’a été
transmit, durant tous le cursus universitaire, particulièrement
cette année de fin de cycle.
 N’oublions pas de remercier également tout les membres de
l’entreprise MOLINO GARNI.
 Enfin à touts ceux qui ont contribué de prés ou de loin pour la
réalisation de ce travail.

Merci.

Bacha Zouina
Remerciements
Avant tout, je remercie le Seigneur Dieu de m’avoir
donnée la santé, le courage et la volonté pour achever ce
modeste travail.

 Mes parents pour leurs sacrifices et leurs encouragement,


conseilles qui me font beaucoup de réussite.
 Monsieur BELLOUCHE Farhath de nous avoir accompagnée
dans la réalisation de cette étude.
 Je tiens également à remercier tout mes professeurs, et je suis
très reconnaissant pour tout l’intérêt et le savoir qui m’a été
transmit, durant tous le cursus universitaire, particulièrement
cette année de fin de cycle.
 Le personnel de l’entreprise MOLINO GARNI
 En fin, tous ceux qui ont participé de prés ou de loin à la réalisation de ce
modeste travail.

Merci !

benberkane fatima
Liste des tableaux
Tableau n°1 : bilan fonctionnel……………………………………………………………………………………………15

Tableau n°2 : tableau pluriannuel des flux financiers…………………………………………………………..21

Tableau n° 3 : structure du tableau des flux de trésorerie……………………………………………………25

Tableau n°4. Présentation de plan de financement…………………………………………………… ……….31

Tableau n°5 : Budget de trésorerie (plan de trésorerie prévisionnel)…………………………………..35

Tableau n°6 : Forme de fiche en valeur……………………………………………………………………………….38

Tableau n°7 : Forme de tableau d’échelle……………………………………………………………………………41

Tableau n°8 : Forme de date de valeur……………………………………………………………………………..…42

Tableau n°9 : le plan de financement dans MOLINO GARNI……………………………………………….. 47

Tableau n°10: La présentation du bilan fonctionnel après les retraitements……………………….49

Tableau n°11 : Le bilan actif de l’exercice 2017…………………………………………………………………..50

Tableau n°12 : Le bilan passif de l’exercice 2017…………………………………………………………………51

Tableau n°13 : le bilan actif de l’exercice 2018…………………………………………………………………….52

Tableau n°14 : Le bilan passif de l’exercice 2018…………………………………………………………………53

Tableau n°15 : Le bilan fonctionnel de l’exercice 2017 et 2018 « actif »………………………….....54

Tableau n°16 : Le bilan fonctionnel de l’exercice 2017 et 2018 « passif »……………………………55

Tableau n°17 : Evolution du FRNG de MOLINO………………………………………………………............. 56

Tableau n°18 : Evolution du FRNG de MOLINO……………………………………………………………………56

Tableau n°19 : Evolution du BFR de MOLINO………………………………………………………………………57

Tableau n°20 : Evolution du BFRE de MOLINO…………………………………………………………………….57

Tableau n°21 : Evolution du BFRHE de MOLINO…………………………………………………………………..57

Tableau n°22 : Evolution du BFR de MOLINO………………………………………………………………………57

Tableau n°23 : Evolution du TN de MOLINO…………………………………………………........................58

Tableau n°24 : Evolution de TN de.MOLINO…………………………………………………………………….….58

Tableau n°25 : Evolution du ratio de liquidité générale de MOLINO…………………………………….59


Tableau n°26 : Evolution du ratio d’autonomie financière de MOLINO……………………………….59

Tableau n°27 : Evolution du ratio de solvabilité général de MOLINO……………………….............60

Tableau n°28 : Evolution du ratio de liquidité restreinte de MOLINO………………………………….60

Tableau n°29 : Evolution du ratio de liquidité immédiat de MOLINO…………………………………..61

Tableau n°30 : Tableau des flux de trésorerie ……………………………………………………..................62


Listes des figures

Figure n°1: procédure de réalisation d’une prévision. ……………………………………….28

Figure n°2 : les documents de la prévision de la trésorerie…………………………..............29

Figure n°3 : L’organisation structurelle de l’unité …………………………………………………………………45


Liste des abréviations
FR : Fonds de roulement

BFR : Besoin de fonds de roulement

FRNG : Fonds de roulement net global

ACE : Actif circulant exploitation

ACHE : Actifs circulant hors exploitation

TA : Trésorerie active

DE : Dette d’exploitation

DHE : Dettes hors exploitation

TP : trésorerie passive

BFRE : Besoin de fonds de roulement d’exploitation

BFRHE : Besoin de fonds de roulement hors exploitation

VMP : Valeur mobilière de placement

CA : Chiffre d’affaire

DCT : Dettes à court terme

TVA : Taxe sur la valeur ajoutée

TFT : Tableau des flux de trésorerie

EBE : Excédent brut d’exploitation

ETE : Excédent de trésorerie d’exploitation

TTC : Tout taxes comprises.

IRG : Impôt sur le revenu global

HT : Hors taxe

SF : Solde financier
SOMMAIRE
SOMMAIRE
Dédicaces

Remerciements

Liste des abréviations

Liste des tableaux

Liste des figures

Introduction générale…………………………………..…………………………………1

CHAPITRE 1 : GENERALISTES SUR LA GESTION DE

LA TRESORERIE

Introduction………………………………………………………………………………..3

SECTION 1 : Notion Générale sur la trésorerie ………………..………………………3

SECTION 2 : Les éléments constitutifs de la trésorerie de l’entreprise et les


ressources de financement…………… ...……………………………………………………7

SECTION 3 : Origine des problèmes de trésorerie………………………………........10

SECTION 4 : Organisation de la gestion de trésorerie………………………………..11

CHAPIRE II : ELEMENTS D’ANALYSE DE LA TRESORORIE

Introduction……………………………………………………………………………….. …14

SECTION I : Analyse de la trésorerie par le bilan……………………………………..14

SECTION 2 : Analyse de la trésorerie par les flux………………………………..........20

SECION 3 : Les prévisions de la trésorerie..……………………………….………...…27

SECION 4 : La gestion prévisionnelle et permanente de la trésorerie…..……………39

CHAPIRE III : ETUDE DE CAS DR LENTREPRISE MOLINO GARNI

SECTION 1 : présentation de l’organisme d’accueil MOLINO GARNI……………..45

SECTION 2 : Les outils de gestion de trésorerie dans


l’entreprise MOLINO GARNI……………………………………………….46
SECTION 3 : Étude de l’équilibre financier………………………………48

SECTION 4 : Analyse par les ratios et par les flux ……………………….59

SECTION 5 : Appréciation et recommandation………………...…………65

Conclusion Générale………………………………………………………………………66

Bibliographie

Annexes
INTRODUCTION
GENERALE

1
Face à la concurrence croissante entre les institutions dans divers domaines,
l’objectif principal des entreprises est devenu générer des profits pour assurer sa
survie et sa continuité, ce qui oblige l’institution à planifier et à suivre ses différentes
fonctions, principalement la fonction financière, qui reflète la situation financière de
l’institution sur une période donnée et qui détermine la position concurrentielle de
l’établissement et sa capacité à faire face aux risque qui l’entourent.

La gestion financière permet de contrôler les flux de trésorerie afin d’atteindre l’état
de capacité de l’entreprise à s’acquitter de ses obligations et à lui fournir les liquidités
nécessaires. Pour parvenir à une telle situation, il est nécessaire d’exercer une gestion
efficace au sien de l’établissement en établissant les bases et techniques de gestion
permettant de contrôler l’environnement interne d’un côté etl’adaptation à
l’environnement extérieur de l’autre, puis pour faire face aux problèmes et aux
obstacles pouvant être affrontés face à la concurrence et aux conflits économique, ce
qui est dû au degré de flexibilité de l’institution, on doit apprendre d’avantage sur le
facteur qui contrôle cette flexibilité, qui est le trésor, et reflète l’aspect réel de toute
les transactions financières par l’institution et tient une place importante dans la prise
des décisions nécessaires en matière de gestion financière dont la gestion de trésorerie
fait intégrante, ce qui fera le thème de notre travail.

La gestion de trésorerie a été mise en place afin de faire des prévisions des flux
financier et monétaire dans le but de gérer d’une meilleure manière les disponibilités
de l’entreprise

L’objectif de notre travail consiste à étudier la fonction de gestion de trésorerie au


sien d’une entreprise, ainsi que sa mise en place dans cette dernière. Plus précisément,
nous tenterons à répondre à un certain nombre de question à savoir :

- Quelle est l’importance de la trésorerie et comment peut-on la gérer à bien et


d’une manière adéquate dans l’entreprise MOLINO GARNI ?

En basant sur cette question principale, nous pouvons poser les sous-questions

suivantes :

- Qu’est-ce que la trésorerie ?


- Comment peut-on calculer la trésorerie ?
- Quelles sont les facteurs qui influencent sa gestion ?
- Quel est le rôle de la trésorerie dans l’organisation ?
- Quelles sont les outils utilisés afin de gérer la trésorerie d’une manière
optimale ?

Pour répondre à cette problématique, les hypothèses suivantes ont été formulées :

HPOTHESE 01 : Savoir comment calculer le solde de trésorerie et comment faire de


ce solde un outil nécessaire à la gestion, à l’estimation et aussi un moyen de juger la
gestion financière de l’institution.

2
HYPOTHESE 02 : La trésorerie est au centre de la fonction financière de
l’entreprise, elle est gérer de manière à atteindre la liquidité et la rentabilité au niveau
de l’entreprise à travers la gestion des flux financiers de la trésorerie.

A fin de répondre à ces questions et de vérifier la validité de ces hypothèses, notre


recherche a été devisé en 3 chapitres, nous avons procédé de la manière suivante :

Dans le premier chapitre, nous allons présenter la trésorerie, sa définition et ses


notions générales ;

Le deuxième chapitre, comporte une analyse financière de la trésorerie, pour la


bonne gestion de celle-ci et les méthodes de son calcule, ainsi que les ratios la
concernant pour l’évaluer ;

Le troisième chapitre portera sur une étude sur le terrain qui a été basé sur la
méthodologie de l’étude de cas, à fin de voir la gestion de trésorerie au sein de la
SARL MOLINO GARNI.

3
CHAPITRE I
Chapitre 1 Généralités sur la gestion de la trésorerie

En raison des multiples aspects de la gestion de trésorerie, il est nécessaire de commencer


par clarifier les concepts de bases liés à la trésorerie et ses composants qui seront abordés
dans ce chapitre afin d’avoir une vision claire sur les principes du thème abordé.

Section 1 : Notions générales sur la trésorerie


Pour mieux comprendre comment peut-on déterminer la trésorerie, il est important de
présenter quelques aspects conceptuels relatifs à cette dernière.

1.1 . La trésorerie
1.1.2. Définition

Il s'agit concrètement des liquidités disponibles en caisse et sur l'ensemble des comptes bancaires de
l'entreprise «l’ensemble des fond dont dispose l’entreprise pour assurer ces payements à court terme et
faire face aux échéances que génère son activité »1

Ces sommes d'argent permettent de régler les différentes factures liées à l'activité
quotidienne.

Les décalages entre les entrées d'argent (délais de règlement des clients) et les sorties (délais
de paiement des fournisseurs) nécessite de construire et de tenir un jour un plan précis de ces
mouvements pour pouvoir faire face à ses échéances.

C'est un élément essentiel de la gestion des entreprises suivi de près par l'entrepreneur2.

La trésorerie constitue l'élément le plus important du fonds de roulement. Il comprend les


pièces de monnaie, les devises, les chèques détenus par l'entreprise et les soldes sur ses
comptes bancaires. Des éléments proches de l’argent sont également parfois inclus. L’argent
est l’input de base nécessaire au fonctionnement continu de l’entreprise.

Dans le même temps, il s’agit du produit final attendu de la vente de biens et de services.
Une entreprise doit disposer d’espèces suffisantes, ni plus ni moins. Les liquidités excessives
restent inutilisées, ce qui augmente simplement le coût sans rien contribuer à la rentabilité de
l'entreprise et, dans le cas contraire, les opérations commerciales et / ou de fabrication seront
perturbées.

En outre, il confirme en grande partie, dans certaines conditions, le nombre d’autres


composants du fonds de roulement, à savoir les stocks et les débiteurs, qui peuvent être
nécessaires pour une échelle et un type d’opérations donnés.

1.1.3. Les enjeux et le rôle de la gestion de trésorerie


 Enjeux
La gestion de la trésorerie permet de garantir que l’entreprise dispose d’un capital suffisant
pour répondre à des besoins à court terme tels que l’achat de stocks. Un bon programme de

1
HONORE I, « gestion financière », Groupe revue fiduciaire, Nathane, Paris 2000, page 33.
2
www.manager-go.com

3
Chapitre 1 Généralités sur la gestion de la trésorerie

gestion de la trésorerie peut influer considérablement sur l’efficacité des opérations, ce qui
peut également réduire les couts globaux. L’objectif de la plupart des systèmes de gestion de
trésorerie est d’éliminer les surprises liées à la trésorerie en répondant aux besoins de
trésorerie quotidiens au cout le plus bas possible. On peut les résumés :
 Contrôler les entrés et les sortie de fonds ;
 Optimiser la gestion de trésorerie dans un sens de sécurité et de rentabilité
 S’assurer de la bonne application des consistions bancaire : jours de valeur, frais
appliqués sur flux de trésorerie.
De façon générale, la trésorerie s’assure de l’équilibre financier de l’entreprise.

Pour mieux comprendre le rôle de la trésorerie dans une entreprise, il faut d’abord
savoir que la trésorerie est solidaire de toutes les autres fonctions de l’entreprise,
puisque tous les actes qui caractérisent la vie d’une entreprise entrainent au final
une opération d’encaissement ou de décaissement.

 Rôle

 La gestion de liquidité, la maitrise et la couverture de risque de change et de taux ;


 L’organisation et le contrôle de département de trésorerie (maitrise des cycles et
procédure entrain des flux de trésorerie) ;
 L’assurance de la rentabilité et de la solvabilité à court terme ;
 L’utilisation optimal des excédents de trésorerie ou la recherche des moyen de
financement à court terme en moindre de cout ;
 L’équilibre entre solvabilité et rentabilité :3
A ces cinq rôles, on ajoute 5 autres comme étant essentiel :4
 Assurer la liquidité de l’entreprise pour faire face aux échéances de payement des
salaires, le respect des échéances fournisseur, celle vis-à-vis de l’état, les organismes
sociaux, les banques, etc. ….
 Réduire le cout des services bancaires par une bonne négociation des conditions
bancaires pour minimiser le montant des frais financier et procurer un maximum
d’économie à l’entreprise ;
 Améliorer le résultat financier en ayant concrètement moins des frais ou plus de
produit financier en fonction du sens de la trésorerie, mais aussi en élaborant des
prévisions filable permettant la gestion optimal de la trésorerie ;
 Gérer les risques financiers a courts terme telle que les ceux de change et parfois les
fluctuations de taux pour garantir la marge commerciale de l’entreprise ;
 Assurer la sécurité de transaction en utilisant les moyens de payement et circuit
télépathique sécurisé.
1.2. Les processus de la gestion de trésorerie

La mise en œuvre de la gestion de trésorerie passe par 03 étapes importantes, sont les
suivants :
1.2.1 .la première phase : La prévision5
La gestion prévisionnelles est la première étape du processus, elle permet d’identifier les
flux monétaires afin d’évaluer les différentes entrées et sortie de fonds.

3
Hubert de la BRUSLERIE, trésorerie de l’entreprise, édition DUNOD, 2012. P 122
4
MICHEL SION, gérer la trésorerie et la relation bancaire, Edition DUNOD, 2003, p224
5
In : http : www.memoireonline.com

4
Chapitre 1 Généralités sur la gestion de la trésorerie

Elle permet d’identifier les éventuelles difficultés auxquelles l’entreprise va être confrontée et
donc de les anticiper, c’est la démarche budgétaire qui permet de prévoir les risques de
cessation de paiement. Donc prévoir consiste à explorer divers scénarios lesquelles
correspondent le mieux à une stratégie globale murement réfléchie.
La prévision vise à donner une capacité de réaction face aux événements inattendus et de
cohérence, les prévisions de trésorerie sont élaborées à partir de l’ensemble de budget
d’exploitation, d’investissement et de financement.

1.2.2. Deuxième phase : L’arbitrage

Dans cette deuxième étape, c’est le choix de moyens de couverture ou de placement en


tenant compte des risques liés à la manipulation d’argent, à savoir les risques de liquidités
partie, de taux d’intérêt et de change, elle s’appuie sur :
 Une situation de trésorerie (en valeur) à jour et fiable.
 Une situation prévisionnelle à très court terme.

1.2.3. Troisième phase : Le contrôle

Cette dernière étape consiste à faire l’analyse des écarts résultants de la comparaison entre
les prévisions, les réalisations et le contrôle des conditions bancaires grâce à des documents
comptables notamment l’extrait de compte et l’échelle d’intérêt.

1.3. Les missions de trésorerie et les qualités requises

1.3.1. Les missions de trésorerie

Quelques soient la taille et l’activité des entreprises dans lesquelles ils exercent leurs
fonctions, les trésoriers sont fondamentalement chargées des missions suivantes :

 La supervision et le suivi quotidien des positions de trésorerie du groupe et


éventuellement des filiales (position bancaires, exposition au risque de charge, cash
pooling ….) ;
 L’établissement du prévisionnel de trésorerie, le rapprochement avec le réalisé
enregistré par le service comptable, dont il peut superviser la partie recouvrement ;
 La participation active à l’élaboration des stratégies financières du groupe
(financement à court, moyen ou long termes, levée de capitaux, optimisation du
rendement du portefeuille ….) ;
 Le suivi et la veille du respect des grands ratios financiers du groupe : endettement,
solvabilité, fonds de roulement, besoin en fonds de roulement, dégagement de cash-
flow ;

1.3.2. Les qualités requises

Afin de mener à bien ces différentes missions, le trésorier doit développer une diversité de
compétence comme :

 L’organisateur : Il doit créer de façon stricte une démarche de gestion quotidienne.

5
Chapitre 1 Généralités sur la gestion de la trésorerie

 Technicien : la gestion de trésorerie est un domaine technique. Le trésorier devra


maitriser les différentes fonctions de son logiciel de trésorerie, quelques soit les
éléments de mathématiques financières et le fonctionnement des produits de
couverture de change et de taux.

 Communicateur : le trésorier est dépendant des fonctions opérationnelles qui doivent


lui fournir de l’information pour alimenter ces provisions.il convient de convaincre
celles-ci de l’importance de fournir des données exacte en temps voulu.

 Savoir anticiper : la plupart des décisions sont pris à partir des flux financiers ou de
positions de compte prévisionnel, donc le trésorier doit prévoir les flux futurs de
trésorerie sur différents horizons de temps : quelque jour, plusieurs semaines ou bien
une année, il doit aussi savoir quel comportement adopter en fonction des anticipations
des taux d’intérêt. Le trésorier gérant des excédents pourra également faire dépendre
l’échéance d’un placement de ces anticipations sur les taux d’intérêt sur les prochains
mois.

1.4. Utilité de la gestion de la trésorerie

Dans le souci de bien fonctionner, l’entreprise a besoin de disposer d’une trésorerie pour les
motifs suivants6 :

Motif de transaction

L’entreprise, en effectuant des opérations d’achats ventes quotidiens dont la majeur


partie est à crédit, et obligée de disposé de liquidité suffisante à échéance, tout en pouvant
bénéficier de réduction commerciales si l’exécution était immédiate

Motif de précaution

La trésorerie, telle que présentée dans l’entreprise n’est pas une science tout à fait exacte.
Les meilleurs prévisions sont parfois prisent en défaut ne serait-ce qu’à cause des jours non
ouvrés. Les précautions seront d’autant moins nécessaires avec la diligence de la banque et la
rapidité des formalités.

Motif de spéculation

L’entreprise, dès lors qu’elle dispose de grandes quantités de fonds, peut placer une partie
dans des conditions intéressantes, sur des produits financiers standards en particulier, auprès
des institutions financière ou des banques.

6
M. Camille SOME, « la pratique de la gestion de la trésorerie au MUMICUEB, mémoire I.B.AM/ Université de
Ouagadougou-D.U. T option de finance-comptabilité. 2006

6
Chapitre 1 Généralités sur la gestion de la trésorerie

Section 02 : les éléments constitutifs de la trésorerie de l’entreprise et les


ressources de financement

2.1. Les éléments constitutifs de la trésorerie

Les principaux éléments constitutifs de la trésorerie sont 7:

2.1.1. La caisse

Elle représente un élément essentiel de la trésorerie, car elle contient toute les liquidités dont
l’entreprise dispose et dont elle a accès sur l’immédiat et sans recours à un décaissement
(dépenses) qu’effectue l’entreprise.

A. Les recettes

Les recettes les plus importantes sont :


 Les recettes de l’activité principale de l’entreprise
Elles sont encaissées soit par des caisses régionales soit par ma trésorerie. Les
règlements en caisse se font : en espèces, par chèque ou encore par inscription
à un compte courant faisant l’objet d’un règlement périodique. Le principe de
l’unité de la trésorerie nécessite le versement par les caisses à la trésorerie de
leurs fonds disponible. Le versement s’effectue aux banques ou à la poste. Ces
fonds sont centralisés à des comptes gérés par la trésorerie.

Les recettes dites « hors activité principale ». Elles concernent des ventes de vieilles
matières, des locations diverses etc.……
Il existe un problème particulier à ces recettes : le débiteur à l’initiative du mode de
règlement, aussi la reconnaissance des sommes encaissés est souvent difficile, ce problème est
résolu par l’utilisation des comptes « avis de recettes » tenu au berceau des clients et à la
trésorerie qui ont pour charge de connaitre la nature des recettes.

 Les produits financiers


Les produits financiers correspondant aux produits issus de l’endettement net
et du placement de trésorerie (en particulier les valeurs mobilier de placement).
Parmi ces produits on site « les produits financiers hybrides »
Ils sont à la base d’option (bon, obligations convertibles) ou sans option
(obligation remboursable en actions, certificats d’investissement) et qu’on ne
peut pas toujours classer immédiatement en capitaux propre ou en dettes.

 Les subventions de l’état (s’il Ya lieu)


Ces versements viennent à la couverture de la part de l’organisme dans les
charges des emprunts et les dépenses d’établissement.

B. Les dépenses

7
DJAMAA N ; MOULAOUI. Z : La gestion de trésorerie au sein d’une entreprise. Cas de la BMT, rapport de stage
en science de gestion, université de Bejaia 2013, p4

7
Chapitre 1 Généralités sur la gestion de la trésorerie

Elles peuvent être classées comme suit :

 Les salaires et les pesions de retraités


Réglés par virement postaux, virement bancaire ou par la caisse centrale.
 L’alimentation des caisses
La trésorerie adresse à la banque, auprès de laquelle l’agent bénéficiaire est
accrédité, une mise à disposition de fond, elle demande à la banque de mettre à
disposition de l’agent accréditif les fonds nécessaires.
 Les règlements en relation directe avec l’activité principale
Il s’agit des débours (argent avancé), des indemnités (sommes alloué pour
dédommagé d’un préjudice. Exemple : expropriation…), et des
remboursements (billets non utilisés…).
 Les impôts et taxes
Les entreprise sont ajusté à plusieurs impôts dont :
 Impôt précompté sur les salaires et la pension.
 Impôt sur l’activité (exemple : transport….).
 Les patentes et les taxes diverses.

2.1.2. La banque
En ce qui concerne la banque deux élément doivent être suivis par le comptable afin
d’assurer une meilleure information concernant le compte banque au niveau de l’entreprise.
Ces éléments sont :

 Le rapprochement bancaire

Le solde du compte banque à la date réel de l’inventaire est comparé au


Solde de compte tenu par la banque, au moyen du relevée de ce compte à la même date. Ce
relevé permet à l’entreprise de pointer les somme portée en débit et au crédit.
En générale, le solde de se compte ne concorde jamais avec le solde du compte tenu par la
banque à la même date. Les déférences qui se dégagent résultent d’un décalage dans le temps
entre les enregistrements des mêmes opérations dans les livres de l’entreprise et ceux de la
banque. Pour y remédier, on établit un document appelé « Etat de rapprochement bancaire ».

 Les comptes banques

L’entreprise dispose en générale de plusieurs comptes dans des banques déférentes. En


effet, lors d’une demande d’emprunt, la banque prêteuse peut exiger une ouverture d’un
compte et assurer un certain montant de mouvement confié. Par ailleurs, le fait d’avoir
plusieurs comptes permet une forte concurrence entre les banques. Le suivi de la trésorerie
doit se faire en tenant compte de l’ensemble des avoirs sur les déférents comptes.

2.2. Les principale cause de la dégradation de la trésorerie


La trésorerie est un indicateur synthétique de la santé financière de l’entreprise comme cette
dernières est le résultat de la déférence entre le FR et le BFR donc toute variation de ces
dernier a des répercutions immédiate sur elle.

8
Chapitre 1 Généralités sur la gestion de la trésorerie

Plusieurs causes peuvent en évidence provoquer une dégradation de la trésorerie et on cite les
suivantes8 :

2.2.1. Le surcroit de l’activité

Une augmentation importante des ventes provoque une augmentation proportionnelle de


BFR, cause des déséquilibres d’un surcroit non maitrisé, ce qui enduit a une insuffisance des
ressources pour financer l’exploitation, puis a un risque de cessation de payement.

 Solution proposées
- songer à des moyens de financements adaptés ;
- augmenter les capitaux propres pour maintenir un ratio FR /BFR
Suffisants ;
-freiner la progression des ventes en cas de l’indisponibilité des moyens
de financements.

2.2.2. Le mauvais choix de financement

Ne pas recourir à un emprunt à long terme ou à une augmentation du capital, sous prétexte
d’une prévision de rentabilité future suffisante pour financer le besoin de trésorerie, peut
causer une dégradation en cas d’une rentabilité inférieure à ce qui a était prévus.

 Solutions proposés
Il faut prendre en considération les risques des écarts entre les valeurs
prévisionnelles et les valeurs réelles, et avaleur l’impact de chaque
risque sur la santé financière de l’entreprise.

2.2.3. La mauvaise gestion du BFR

Les délais de recouvrement des créances client se décalent avec les délais d’écoulement de
stock et les délais fournisseurs, ce qui causera une hausse du BFR plus vite que les ventes.

 Solutions proposées
Une bonne gestion du BFR implique une bonne gestion des décalages
entre les rentrés et les payements.

2.2.4. La baisse de l’activité

L’une des plus importantes crises que peut rencontrer une entreprise est la baisse d’activité.
Dans cette situation, elle n’est plus capable de maintenir les contrats de travail en leurs états
initiale et n’est plus en mesure de garder le même niveau des ventes, par conséquent le BFR
augmente et la trésorerie se dégrade.

 Solution proposées
- la diversification des clients ou d’activités ;

8
www.lesechos.FR

9
Chapitre 1 Généralités sur la gestion de la trésorerie

- régulation du système de gestion par rapport au niveau de l’activité.

Section 03 : Origine des problèmes de trésorerie

A l’origine de la gestion de la trésorerie que peut rencontrer toute entreprise, on trouve des
problèmes soit structurels soit conjoncturels. Il faut en effet nuancer l’analyse en fonction de
la gravité présumée des problèmes. Ces derniers peuvent impliquer le haut du bilan (fonds de
roulement) ou le bas du bilan (besoin en fonds de roulement).

3.1. Problème structurels de trésorerie 9


Ces problèmes structurels de la trésorerie sont essentiellement des problèmes à moyen et
long terme qui tiennent essentiellement à des difficultés telles qu’une insuffisance de fonds de
roulement (FR) qui peut amener des problèmes de trésorerie. Si l’on voulait lister les causes
principales de ces problèmes, on pourrait trouver les suivantes :

-Un trop fort montant d’investissements réalisés sous la forme d’acquisition


d’immobilisations corporelles et incorporelles ;
-Des investissements financiers trop importants (prises de contrôle de société, achats de titres
de participation, etc.) ;
- Une insuffisance des capitaux permanents due notamment :

o à la faiblesse du capital social de la société ;


o au sous-endettement à moyen et long terme de l’entreprise ;
o à la faiblesse des bénéfices mis en réserve ;
o à des pertes successives et donc à l’insuffisance de rentabilité de l’entreprise ;

Il convient dans ces cas de chercher à doter l’entreprise d’une structure financière stable en
restructurant le haut du bilan et en améliorant la rentabilité de son activité, c’est-à-dire son
aptitude à réaliser des bénéfices.
Il existe une deuxième série de problèmes structurels : ceux liés au besoin en fonds de
roulement (BFR) à financer et donc aux décalages induits par le fonctionnement de l’activité
de l’entreprise. On peut citer :

-des niveaux de stocks trop importants ;


-des crédits consentis aux clients trop longs ;
-des crédits accordés par les fournisseurs trop courts ;

Ce BFR structurellement défavorable pour l’équilibre financier de l’entreprise implique de


mettre en place des actions au niveau du bas du bilan afin de restaurer la trésorerie de
l’entreprise. Il s’agira notamment de mettre en œuvre une nouvelle politique commerciale
visant à négocier ou renégocier les délais de paiements auprès des clients et /ou des
fournisseurs, ou bien encore en d’adopter une politique d’amélioration de la rotation des
stocks.

9
La gestion de trésorerie, PHILIPPE ROUSSELOT JEAN-FRANCOIS Verdie, Edition Dunod, Paris, 1999, p14

10
Chapitre 1 Généralités sur la gestion de la trésorerie

3.2. Problèmes conjoncturels de trésorerie


Nous entendons par des problèmes conjoncturels, des problèmes touchant au court terme
voire au très court terme, tels ceux qui résultent de fluctuations « imprévisibles » ou peu
prévisibles de l’activité de l’entreprise et donc des mouvements de recettes (encaissements) et
de dépenses (décaissements) plus erratiques.
Les principales causes identifiables sont les suivantes :

- Les variations saisonnières de l’activité qui peuvent conduire à d’importants besoins de


trésorerie à certaines périodes de l’année (semaine, mois, années).
- Le gonflement accidentel des stocks par suite d’annulations de commandes.
- Le retard ou la défaillance du règlement d’un client qui provoque un manque
d’encaissement.
- Des fluctuations de nature complètement aléatoire et donc par définitions imprévisible,
comme des guerres, des conflits sociaux, des grèves etc.
- La baisse accidentelle des capitaux par suite d’une forte demande de la clientèle.

Les solutions à des problèmes conjoncturels ne sont pas aisées à trouver. Il peut s’agir soit de
choisir des modes de financements appropriés comme les crédits de compagne par exemple,
soit de recourir à des techniques telles que l’affacturage ou de chercher une hausse d’activité.

Section 04 : Organisation de la gestion de trésorerie

4.1. Organisation matérielle 10


Nous avons à plusieurs reprises été amenés à aborder le problème de l’organisation
matérielle à mettre en œuvre et notamment de la nécessité d’envisager la solution
informatique incontournable pour gérer une gestion de trésorerie en date de valeur.

La solution informatique est donc essentiellement dictés par le choix de logiciel le plus
adaptés aux besoins de l’entreprise. Du choix du logiciel retenu (software) dépendra celui de
l’équipement informatique à mettre en œuvre (hardware)

Traditionnellement, s’agissant du choix d’une solution informatique de gestion, le problème


se pose entre soit le recours à une solution spécifique développée par l’entreprise, soit le
recours à une solution spécifique développée par l’entreprise, soit le recours à une solution
standard paramétrable selon les besoins et les spécificités de l’entreprise.
Les spécificités d’un tel logiciel n’étant que rarement telles qu’elles nécessitent le
développement d’une solution spécifique aux seuls besoins de l’entreprise. Il semble
aujourd’hui incontournable de recourir à la solution présentant le meilleur rapport
qualité/prix, à savoir la solution micro‐informatique standard avec un logiciel paramétrable.

10 ème
Philippe ROUSSELOT. Jean-François VERDIE, Dunod, 2017 2 éditions, p 224.

11
Chapitre 1 Généralités sur la gestion de la trésorerie

Le meilleur choix appartient donc aux décideurs : dirigeants, directeurs financiers,


responsables comptables….. Susceptibles de trouver seuls ou grâce à l’aide de consultants
spécialisés la meilleure solution adaptée aux impératifs et aux spécificités de leur entreprise.
Il convient cependant de bien s’assurer d’une part connexion télématique possible et surtout
indispensable avec l’ensemble des banques et, d’autre part, de l’importance de la base installé
de solutions déjà mises en œuvre afin de s’assurer de la compétence, non seulement de
l’éditeur retenu, mais aussi parfois du distributeur chargé de mettre en place la solution
choisie.
Dans la plupart des cas, les principaux éditeurs que nous avons cités sont capables de
répondre aussi bien à des installations sur l’ensemble du territoire français mais, en plus, d’en
assurer la maintenance indispensable en cas de difficultés ou de mises à jour éventuelles,
dictée par les impératifs d’évolution de l’environnement bancaire, technique ou réglementaire.

4.2. Organisation structurelle

Là encore la taille de l’entreprise joue un rôle important quant à la mise en place de la


structure retenue.
Ainsi, au niveau d’un service de gestion de la trésorerie, on trouvera trois grands métiers :

-Le Front Office : est chargé dans une banque, une entreprise d’investissement ou un service
de gestion de la trésorerie d’une entreprise de nouer des opérations sur les différents
compartiments des marchés financiers en établissant des fiches de transaction en temps réel.
Cette fonction, plus répandue dans les grands groupes, est plutôt rare dans les entreprises qui
la sous-traitent assez fréquemment à leurs partenaires financiers spécialisés.
- Le back-office : est le métier le plus incontournable. Né dans le secteur bancaire et des
entreprises d’investissement, Il est désormais présent dans de nombreuses entreprises qui ont
mise en place un système de gestion de trésorerie en date de valeur. Le back-office est chargé
du traitement administratif et parfois « pré comptable » (génération et contrôle des
documents) des opérations nouées sur les marchés financiers à partir des fiches de transaction
établie par le FrontOffice et celsa dans le cadre du système de traitement d’information mis en
place par la société.

- Le middle-office : est pour sa part, chargé du choix et de la mise en œuvre des stratégies de
gestion de la trésorerie à plus ou moins long terme, notamment le choix des opérateurs
retenus, des produits sélectionnés, des marchés autorisés ou non…….
Il a vocation de plus en plus à assurer le contrôle de l’ensemble de l’organisation du
FrontOffice et du back-office.

La trésorerie est constituée des disponibilités, dont dispose l’entreprise, qu’elles soient en
banques, en centre de chèques postaux ou dans les caisses de l’entreprise. Elle correspond à la
différence entre les disponibilités et les concours bancaires qui lui ont été accordés.
La trésorerie est au centre de toutes les opérations menées par l’entreprise qu’elles concernent
l’exploitation ou les autres activités. Elle est la traduction en terme monétaires de toutes les
décisions et opérations de l’entreprise.

12
Chapitre 1 Généralités sur la gestion de la trésorerie

13
CHAPITRE II
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

La gestion de la trésorerie a pour but d’assurer la solvabilité à court terme de l’entreprise et


de veiller à ce que les niveaux de trésorerie restent satisfaisants dans le temps. Afin d’évaluer
ses capacités à faire face aux besoins financiers, l’entreprise fait recours à l’analyse
financière.

Ce chapitre sera consacré à l’étude des méthodes utilisées pour l’analyse de la trésorerie
par le bilan, pour ensuite développer les outils de gestion prévisionnelle et la gestion au
quotidien de la trésorerie.

Section 1 : Analyse de la trésorerie par le bilan


L’analyse par le bilan est une analyse statique, elle permet à l’entreprise de déterminer sa
trésorerie à partir du bilan qui constituent la photographie de ses ressources et ses emplois.

1.1. Notion du bilan fonctionnel1

On réalise un bilan fonctionnel sur la base du bilan comptable (avant répartition du résultat),
en réorganisant ses éléments pour en avoir une autre lecture.

En effet, il s’agit d’un bilan où l’on ne raisonne pas en actifs et passifs, mais en emplois et
ressources, afin d’en connaitre la fonction. Il retraité en masses homogène selon trois
fonctions (investissement, financement et exploitation) et présenter en valeur brutes.

Le bilan fonctionnel permet :2

-de mieux comprendre l’origine des fonds dont l’Enterprise dispose ainsi que
l’utilisation qui en est faite ;

- d’apprécier la structure financière de l’entreprise, dans un optique de continuité


d’activité ;
- de déterminer l’équilibre financier en comparant les différentes masses du bilan
classé par fonctions et en observant le degré de couverture des emplois par les
ressources ;
- De calculer la marge de sécurité financière de l’entreprise ;
- De détecter le risque de défaillance.

Généralement le bilan fonctionnel a pour but d’analyser les performances économiques et


financières de l’entreprise. Il permet d’apprécier l’équilibre financier d’une entreprise, son
indépendance financière et sa rentabilité.

1
Le petit finance : les notions indispensables, les petits experts, Fabrice Briot, Dunod,2019, Page 15
2
Site internet, www.debitoor.fr

14
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

1.2. La structure du bilan fonctionnel

L’analyse fonctionnelle du bilan présente les caractéristiques suivantes :

 Considérer l’entreprise dans son fonctionnement


 Mettre en évidence les cycles fonctionnels : emplois/ressources :

 Cycle d’investissements stables et cycle de financements durables ;


 Cycle d’exploitation : stocks, créances, dette ;
 Cycle hors exploitation : créances et dettes diverses ;
 Cycle de trésorerie : active et passive.

Un bilan fonctionnel peut se présenter de la façon suivante (condensé ou en grande masse) :


Grandes masses du bilan fonctionnel

Tableau n°1 : Bilan fonctionnel.

Actif (besoin de financement) Passif (ressources de financement)

Emplois stables : Ressources stable :


Immobilisation brutes Capitaux propres
Actif circulant brutes : Amortissements et provisions
Actif circulant d’exploitation Dettes financière
Actif circulant hors exploitation Passif circulant :
Trésorerie active Dette d’exploitation
Trésorerie passive

Source : livre des conférences d’analyse financière, Mr HADHBI Faysal, 2014-2015.

Ce qui nous intéresse dans ce bilan est la trésorerie décomposée en deux parties comme
suit :

Trésorerie active : comprend les disponibilités de l’entreprise et les valeurs mobilières de


placement dont le montant est liquide et sans risques de perte en capital.

Trésorerie passive : comprend les dettes financière à court terme.

1.2.1 Détermination de la trésorerie :3

L’évolution, la comparaison et la combinaison des masses et des rubriques du bilan


fonctionnel, permettent d’apprécier l’équilibre financier de l’entreprise à un moment donné.

L’équilibre financier est analysé à partir de trois indicateurs de gestion fondamentaux, le


fond de roulement net global, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie nette, mis en

3
HATTABI.F : La gestion de trésorerie dans une entreprise, Cas de l’ETBH-TCE, mémoire de master en science
de gestion, option finance d’entreprise, université de Bejaia 2017 Page 20.

15
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

relation. Dans ce contexte, la trésorerie est la différence algébrique entre le fond de roulement
net global (FRNG) et le besoin (ou excédent) en fonds de roulement (BFR/EFR) de
l’entreprise4

On peut déterminer la trésorerie par le haut du bilan et par le bas du bilan.

1.2.1.1. Par le bas du bilan


La trésorerie résulte de la différence entre la trésorerie active et la trésorerie passive :

TRESORERIE NETTE = TRESORERIE ACTIVE – TRESORERIE PASSIVE

1.2.1.2. Par le haut du bilan


Dans ce cas la trésorerie se détermine à partir de deux agrégats : le fond de roulement net
global (FRNG) et le besoin en fond de roulement (BFR). Ces deux paramètres sont calculés
de la manière suivante :

 Le fond de roulement net global (FRNG)

Le fond de roulement net global (FRNG) représente l’excédent de ressources durables qui
financent une partie des besoins de financement du cycle d’exploitation.

Il constitue une marge de sécurité financière pour l’entreprise. Plus il est important et plus
l’équilibre financier semble assuré

Le FRNG est calculé en général, par différence entre les ressources et les emplois.

FRNG= ressources stable - actif stable brut

Le FRNG peut être également évalué par le bs du bilan fonctionnel :

FRNG= actif circulant brut - dettes circulantes

 Le besoin en fond de roulement (BFR)

Le besoin en fond de roulement est la partie, à un moment donné, des besoins de


financement du cycle d’exploitation qui n’est pas financé par les dettes liés au cycle
d’exploitation.

Le BFR résulte des décalages dans le temps entre les achats, les ventes ; les décaissements
et les encaissements. Il doit être financé, en partie, par le fond de roulement net global.

4
Hubert de la Bruslerie, « analyse financière », Edition Dunod, 2014, Page 162

16
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

Le BFR se calcule par différence entre les besoins et les ressources de financement du cycle
d’exploitation hors trésorerie :

BFR= besoins de financement du cycle-ressources du financement du cycle

Qui se décompose en :

BFRE= ACE - DCE

- BFRE besoin en fond de roulement d’exploitation

- ACE actif circulant d’exploitation

- DCE dettes circulantes d’exploitation

BFRHE=ACHE - DCHE

- BFRHE besoin en fond de roulement hors exploitation

- ACHE actif circulant hors exploitation

- DCHE dettes circulantes hors exploitation

Un BFR positif signale la nécessité de recourir à un certain nombre de mesure tels que :

-réduire le volume des stocks ;

-réduire la durée des créances clients ;

-renégocier les durées de paiement des dettes fournisseurs ;

-augmentation des fonds propre (pour améliorer le fonds de roulement de l’entreprise) ;

-recours aux ressources financière externes : crédit bancaires à court terme (facilités de
caisse ; découverts ; etc.) ; dette financières à moyen et long terme (auprès des banques et
établissements de crédits ou des marchés financiers).

Et la relation entre ces trois agrégats détermine l’équilibre du bilan fonctionnel.

TRESORERIE NETTE= FRNG - BFR

17
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

Lorsque la trésorerie nette est positive ceci signifie que le FRNG couvre la totalité du BFR,
et laisse aussi un excédent de trésorerie disponible, c’est un signe positif d’une bonne gestion.

Et lorsque la trésorerie nette est négative ceci traduit que le FRNG ne finance qu’une partie
du BFR, c’est un mauvais signe de gestion. Mais il faut surtout examiner les raisons de cette
situation avant d’émettre un avis.

 Si la trésorerie est négative parce que le BFR (besoin en fond de roulement) est trop
important, c’est une meilleure gestion du BFR qu’il faut appliquer.
 Si la trésorerie nette est négative parce que le FRNG (le fond de roulement) est
insuffisant, c’est la politique d’investissement de l’entreprise qu’il faut revoir.

Dans tous les cas, c’est l’évolution de la trésorerie nette sur plusieurs années qu’il est
intéressant d’étudier.

1.3. Les ratios liés à la trésorerie 5

Un ratio est le résultat d’un rapport entre deux valeurs caractéristiques du bilan qui exprime
leur importance relative. L’étude des ratios permet de mettre en évidence l’évolution de la
structure de l’entreprise, ainsi que celle de sa situation financière. On doit procéder à une
double analyse :

- Analyse dans le temps comparaison des ratios sur plusieurs périodes,


- Analyse dans l’espace comparaison des ratios de l’entreprise avec ceux du même
secteur.

 Les ratios de liquidité et de solvabilité

 Les ratios de liquidité

La liquidité du bilan traduit la capacité de l’entreprise à payer ses dettes à court terme à
l’aide des actifs à court terme. Son évolution est appréciée dans le temps et dans l’espace à
l’aide de trois ratios :

1. Ratio de liquidité générale

Ce ratio permet d’apprécier dans quelle mesure l’actif à court terme finance les
engagements à court terme. Malgré un ratio supérieur à 1, l’entreprise peut connaitre des
difficultés de trésorerie si l’exigibilité des dettes est plus rapide que la liquidité des actifs. Il
peut être calculé comme suit :

Ratio de liquidité générale =actif réel net à moins d’un an /passif à moins d’un an.

5
Site internet, www.compta-facile.com

18
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

2. Ratio de liquidité restreinte (limité)

Ce ratio doit être proche à 1 Il mesure le degré de couverture des dettes à court terme par
les créances à moins d’un an. Les disponibilités et les valeurs mobilières de placement. Il faut
veiller également à ce que la durée du crédit fournisseur soit supérieure à celle du crédit
client. Il peut être calculé comme suit :

Ratio de liquidité restreinte = Créances à moins d’un an + disponibilité + VMP /


Passif réel à moins d’un an.
3. Ratio de liquidité immédiate

Ce ratio présente peu d’intérêt et doit être interpréter avec prudence, car un ratio
sensiblement inférieur à 1 peut traduire soit des difficultés de trésorerie, soit au connaitre une
gestion de trésorerie, soit au connaitre une gestion proche de zéro.

Ratio de liquidité immédiate = Disponibilité + valeurs mobilières de placement/Passif


réel à moins d’un an.

- Les ratios de solvabilité


La solvabilité s’apprécier dans l’optique d’une liquidation de l’entreprise. L’entreprise reste
solvable lorsque l’actif réel net permet de couvrir l’ensemble des dettes.

Trois ratios sont utilisés pour vérifier la solvabilité de l’entreprise :

1. Ratio de solvabilité générale : Ce ratio doit être supérieur à 1 pour que


l’entreprise soit jugée capable de payer ses dettes. Cependant l’entreprise
solvable peut présenter des risque de liquidité, d’où l’intérêt de compléter
l’étude par les ratios de liquidité présentés précédent.

Ratio de solvabilité générale = Actif réel net/ Total des dettes.

2. Ratio d’autonomie financière : D’après la norme, les capitaux doivent


couvrir au minimum un tiers des dettes. Plus le ratio est élevé, Plus le ratio
est élevé, Plus l’autonomie financière de l’entreprise est grande. Il peut être
calculé comme suit :

Ratio d’autonomie financière = Capitaux propres/Total des dettes.

3. Ratio d’endettement total : mesure la capacité du chiffre d’affaire à


rembourser le total des dettes de l’entreprise en jour de chiffre d’affaire.

Ratio d’endettement total = dettes total de l’entreprise x 360 /C .A

19
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

Section 2 : analyse de la trésorerie par les flux


Dans ce qui suit on présente quelques notions relatives aux flux de trésorerie et les
prévisions de trésorerie.

2.1. Les flux de trésorerie 6

Le flux de trésoreries désigne une mesure de performance financière indiquant des


montants d’argents liquide encaissés ou dépensées par une entreprise durant une période
donnée. Le cash-flow permet ainsi d’évaluer l’état d’une société ou d’un projet et à identifier
les problèmes de rentabilité. C’est donc en optimisant votre flux de trésorerie que vous
optimiserez vos chances de réussite en affaire.

L’analyse par flux est une analyse dynamique, elle permet d’expliquer les variations
passées de la trésorerie ou d’appréhender son évolution future à partir des flux
d’encaissement et de décaissement.

En finance d’entreprise, il existe plusieurs tableaux de flux servant à expliquer la


variation de la trésorerie en constituant les différentes natures de flux aillant traversés
l’entreprise sur une période comptable, les principaux tableaux utilisés par le trésorier
sont :

- tableau pluriannuelle des flux financier


- tableau des flux de trésorerie
- tableau de financement

2.1.1 Le tableau pluriannuel des flux financiers


Le tableau pluriannuel des flux financiers sert à compléter utilement l’analyse
financière, il est construit à partir de concepts excédent de trésorerie d’exploitation (ETE).

2.1.2 L’excédent de trésorerie d’exploitation


L’excédent de trésorerie d’exploitation (ETE) est un indicateur pertinent pour contrôler la
capacité de l’entreprise à générer des liquidités grâce à son activité d’exploitation au cours
d’une période, l’étude de son évolution permet de prévenir des risques de défaillance, et il
représente, la trésorerie dégagée ou consommée au cours de l’exercice par l’activité
d’exploitation de l’entreprise, il se calcule comme suit7 :

ETE=EBE+ΔBFRE

ETE : excédent de trésorerie d’exploitation

6
Marc GAUUGAIN, Roselyne SAUVEE-CRAMBERT, gestion de la trésorerie préface de Pierre Poncet, Edition,
Economica, 2004. Page 115.
7
PONCET Pier, « gestion de trésorerie », Edition Economica, 2004.

20
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

EBE : excédent brut d’exploitation

ΔBFRE : variation du besoin en fond de roulement d’exploitation.

L’excédent brut d’exploitation résulte de la différence entre les produits et les charges
d’exploitations :

EBE= produits d’exploitation (encaissables) – charges d’exploitation (décaissable)

2.1.3 La structure du tableau pluriannuel des flux financiers


Tableau n° 2 : tableau pluriannuel des flux financiers

Désignation n-2 n-1 n


Ventes de marchandise
+Production de l’exercice
-consommation intermédiaire
= valeur ajouté
-impôts et taxes
-frais personnels
=excédent brut d’exploitation
-variation du BFR
=excédent de trésorerie d’exploitation (ETE)
-investissement dans l’exploitation
=E=solde économique ou DAFIC*

Variation de dettes financières


-frais financiers sur emprunts
-impôt dur le bénéfice
-participation
-dividendes
=F=solde financier
Solde courant G=E+F
+autre produits et autres charges
+produits financiers
+produits de cession
+réduction d’immobilisations financières
+autres produits et pertes exceptionnels
+augmentation de capital
+transfert de charges
-acquisition d’autres valeurs immobilisées**
3 -variation de BFR hors exploitation
=variation du disponible
Source : PONCET Pier, « gestion de trésorerie », Edition Economica, paris 2004.

*DAFIC= disponible après financement interne de la croissance.

**Y compris les charges à repartir.

21
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

Interprétation

ETE : L’excédent de trésorerie d’exploitation représente la trésorerie grâce à l’exploitation.

L’ETE doit normalement être supérieur à zéro.

DAFIC : il permet de savoir si L’ETE est suffisant pour assurer le financement des
investissements d’exploitation.

Il devrait être supérieur à zéro en moyenne sur plusieurs exercices (indique donc si
l’entreprise est capable d’autofinancer ses investissements d’exploitation).

Si le DAFIC est inférieur à zéro, il faut rechercher les causes possibles : EBE insuffisant,
BFRE trop important, investissements non rentables……. Le solde financier ci-dessous
montre comment l’entreprise y a remédié (nouveaux emprunts, augmentation de capital……).

Le solde financier : il montre quelle a été la politique financière de l’entreprise. Il devrait être
en moyenne légèrement supérieur à zéro.

- Si le solde est ˂0 : l’entreprise est peut être en phase de désendettement ou le


DAFIC était suffisamment important,
- Si le solde est >0 : l’entreprise a fait appel à un financement externe.

Le solde de gestion (courant) :

- Un solde de gestion > 0 peut refléter la bonne situation financière de l’entreprise. Il


faut toutefois vérifier qu’elle n’ait pas sous-investi ce qui pourrait lui être
préjudiciable. Bien sur, il faudra vérifier à quoi ce solde a été utilisé (suite du
tableau),
- Un solde de gestion ˂ 0 reflète la non-rentabilité des investissements
d’exploitation. Il faudra donc veiller à l’amélioration de cette situation sur les
exercices à venir.

Le total des autres éléments : ce solde, indépendant des précédents, regroupe tous les
éléments du tableau de financement dont il n’a pas été tenu compte ci-dessus.

La variation du disponible……on trouve ce solde :

- dans le bilan fonctionnel (même signe).

- dans le tableau de flux (signe inverse).

En conclusion le tableau pluriannuel des flux financiers comporte plusieurs soldes :

- Le premier solde représente l’excédent brut d’exploitation, il regroupe les flux


économiques relatifs à l’exploitation et considéré comme ressource financement

22
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

principale, il remplace la notion de la capacité d’autofinancement dans


l’exploitation.
- Le deuxième solde est le solde économique ou encore « disponible âpres
financement interne de la croissance », il est obtenu à partir de L EBE auquel on
retire l’investissement, il permet de calculer le besoin de financement qui résulte
de des opérations d’exploitation de l’entreprise, il doit être légèrement positif sur
une moyenne période.
- La troisième solde est le solde financier, il est calculé obtenu par la soustraction
des frais financiers sur emprunt, impôt sur le bénéfice, participation et dividendes
de la variation des dettes financières, en incluant les concours bancaires, ce solde
doit être légèrement négatif.
- Le quatrième solde est le solde courant, il représente la somme du solde
économique et le solde financier, il doit être proche de zéro (0) ; après les
opérations expliquées dans le tableau précédent on obtient « la variation du
disponible ».

2.1.4. Le tableau des flux nets de trésorerie 8

Le tableau des flux de trésorerie détaille l’ensemble des mouvements de trésorerie sur un
exercice donné en distinguant les flux provenant des processus d’exploitation,
d’investissement, et de financement

Le tableau des flux de trésorerie fait partie des états financiers de l’entreprise avec le
compte de résultat, le bilan comptable et les annexes.

2.1.4.1. Les composant des du TFT

S’alignant sur la doctrine et la pratique internationales, l’Ordre des Experts Comptables


(O.E.C). Le tableau des flux de trésorerie est destiné à expliquer la variation de trésorerie de
l’exercice. Il retrace l’ensemble des origines et utilisations de trésorerie d’une période. Il
retrace l’ensemble des flux de trésorerie, encaissements et décaissements, d’une période. Il
explique comment l’on passe du bilan de l’année N-1 au bilan de l’année N. Pour cette raison,
on dit qu’il procure une vision dynamique du bilan. Il articule trois soldes fondamentaux selon
sa présentation de L’OECCA.

2.1.4.2. Les flux de trésorerie d’exploitation 9

Les flux de trésorerie d’exploitation mesurent les flux de liquidités nés de l’exploitation
mais aussi des produits et charges financière. La traduction française de « cash-flow from
operating activities » est en fait incorrecte : flux de trésorerie opérationnels ou d’activité serait
plus correct. Et encore, le terme « operating » reste impropre : le résultat opérationnel, le RO

8
Site web www.Thebusinessplanshop.com
9
BOUMESSEHEL Rafik, La gestion de trésorerie dans une entreprise, Cas de l’ERIAD, mémoire de master en
science de gestion, option finance d’entreprise, université de Bejaia 2017 page 30.

23
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

(En anglais Operating Income) ne concerne que le résultat d’exploitation au sens strict, hors
résultat financier.
Les flux de trésorerie d’exploitation sont :
- La capacité d’auto financement
- corrigée des variations du besoin en fonds de roulement, le BFR (variation des
stocks, des créances clients et divers, moins variation des crédits fournisseurs et
divers).

2.1.4.3. Les flux de trésorerie d’investissement

Les flux de trésorerie d’investissement (cash flows from investing activities )

Indique le niveau des investissements nets des cessions.

2.1.4.4. Les flux de trésorerie de financement (externe)

Les flux de trésorerie de financement (externe), ou « cash-flow from financing activities »,


correspondent aux apports en capitaux propres, nets des dividendes versés, et aux emprunts
net des remboursements dont les crédits de trésorerie dans l’analyse la plus courante qui
boucle sur la variation des liquidités, c'est-à-dire les disponibilités et dépôts à court terme
« cash and cash équivalents ».

2.2. Les principales étapes de construction du TFT

La constatation d’un TFT se fait en trois étapes :

2.2.1. le calcul du bilan différentiel

Cette étape consiste à calculer les variations des postes du bilan d’une année sur celle qui la
précède, toutes ces variations sont regroupées dans l’équation suivante :

ΔFRNG‐ ΔTN

Et comme le bilan est composé de deux parties (ressource et emplois), donc les variations
sont classées en emplois et ressource.

2.2.2. La reconstitution des flux réels de la trésorerie

La variation d’un poste du bilan résulte le plus souvent par deux flux en sens inverse : une
augmentation et une diminution, à l’aide des annexes comptables on va déterminer les flux
réels de la trésorerie, après on calculera les variations pour chaque deux flux en sens opposé.

24
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

2.2.3. La suppression des pseudo-flux

Certaines variations de postes du bilan traduisent des mouvements non


monétaires, dans ce cas on doit les supprimer à cause de leur inutilité.

2.2.4. La structure du tableau des flux de trésorerie : Le tableau des flux de trésorerie
se présente comme suit :

Tableau n° 3 : structure du tableau des flux de trésorerie TFT (directe)

TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

(Méthode directe)

Note n-1 n

Flux de trésorerie provenant des


activités opérationnelles
Encaissements reçus des clients
Sommes versées aux fournisseurs
et au personnel
Intérêts et autres frais financiers
payés
Impôts sur les résultats payés
Autres impôts et taxes payées
Flux de trésorerie avant
éléments extraordinaires
Encaissements d’éléments
extraordinaires
Décaissement d’éléments
extraordinaires
Flux de trésorerie lié à des
éléments extraordinaires
Flux de trésorerie net
provenant de l’activité
opérationnelle (A)
Décaissements sur acquisition
d’immobilisations corporelles ou
incorporelles
Encaissements sur cessions
d’immobilisations corporelles ou
incorporelles
Décaissements sur acquisition
d’immobilisations financières
Intérêt encaissées sur placements
financiers
Dividendes et quote−part de
résultats reçue
Flux de trésorerie net

25
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

provenant des activités


d’inversement(B)
Encaissements suite à l’émission
d’actions
Dividendes et autres distributions
effectués
Encaissements provenant
d’emprunts
Remboursements d’emprunts ou
d’autres dettes assimilées
Flux de trésorerie net
provenant des activités de
financement(C)
Incidences des variations des taux
de change sur liquidités
Impôt différés (variations) sur
résultat ordinaires
Variation de trésorerie de la
période (A+B+C)
Trésorerie et équivalents de
trésorerie à l’ouverture de
l’exerce
Trésorerie et équivalents de
trésorerie à la clôture de
l’exercice
Variation de trésorerie de la
période
Résultat

Rapprochement avec le résultat


comptable

Source : Erie TORT, « Les tableaux de flux de trésorerie en règles française et


internationales », février 2013, p26

2.3. Interprétation du tableau

Le TFT est fondée sur une analyse par fonction et comprend trois parties
correspondant aux flux de trésorerie liés à l’activité, à l’investissement et au financement.

- Les flux de trésorerie lié à l’activité :

Ces flux correspondent à l’ensemble des flux non liés aux opérations de l’investissement et
de financement, mais à ceux concernant directement l’activité de l’entreprise et son
exploitation.

26
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

- Les flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement

Concernant l’acquisition et la cession des immobilisations, ces flux permettent d’identifier


et de mesurer la politique d’investissement de l’entreprise en matière de renouvellement ou de
développement de son activité.

- Les flux de trésorerie liés aux opérations de financement

Ils sont constitués de sources de financement et des rémunérations et remboursements


réalisés, en tenant compte de l’incidence de la variation des décalages de trésorerie constitués
des variation de capital souscrit non appelé et du capital appelé non versé.

- La trésorerie

Elle résulte de la somme des flux de trésorerie générée au niveau de l’activité,


d’investissement et de financement, elle correspond aux disponibilités et quasi disponibilité :

1. Compte de caisse et compte courant ;


2. Comptes à terme et intérêts détenus et non échus ;
3. Valeurs mobilières de placement ;
4. Solde créditeurs de banques et intérêts courus et non échus.
En conclusion, le TFT de faire une analyse de la rentabilité de l’entreprise, à
partir de ses différentes fonctions.

Section 3 : Les prévisions de la trésorerie 10


Maintenant que nous comprenons mieux l’analyse passée de la structure financière de
l’entreprise susceptible de révéler la situation structurelle de trésorerie de l’entreprise, nous
allons introduire la première étape de la gestion optimisée de cette trésorerie. Ce qui
différencie la gestion de trésorerie du diagnostic économique et financière, c’est la prise en
compte systématique de et obligatoire de la démarche prévisionnelle.

Au-delà du souci du seul trésorier, celui qui occupe en permanence toute bonne gestion
d’une entreprise c’est le souci de son insertion, son maintien et son développement au sien
d’un environnement nécessairement instable ; autrement dit, son aptitude à anticiper et à
maitriser son avenir en :

- Prévoyant l’événement au lieu de les subir ;


- Se dotant d’une ligne d’action au lieu de procéder au coup ;
- En passant d’u système de résultats constatés à un système de résultats
programmés.

Ce souci permanant est largement sous-entendu dans le déroulement de la procédure de


prévision (figure 1)

10
Gestion de trésorerie, philippe ROUSSELOT, Jean-François VERDIE, édition Dunod, 2017, Page 62

27
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

Etude prospective de l’environnement Etude critique de l’entreprise


(Besoins nouveaux, potentialités des (Points forts, points faibles, capacités
marchés, évolution technologique….) d’évolution humaine, technique…)

Elaboration d’une stratégie


(Assurer la survie, le développement, la
prospérité)

Objectif généraux
(Horizon moyen terme 3 à 5 ans)

Budget Mise en place des moyens


(Horizon annuel) (Humain, techniques, organisation…)

Figure n°1- procédure de réalisation d’une prévision.

Refuser la prévision, c’est se refuser la capacité à gérer son activité, ce qui conduit à subir
son environnement. Pour anticiper son avenir l’entreprise doit utiliser de prévisions
économiques et financières, et impérativement faire le lien entre divers documents dont nous
préconisons l’utilisation dont sont les suivants :

 Le plan de financement dont l’élaboration relève de la direction financière.


 Le plan ou budget de trésorerie élaboré et gérée essentiellement par le contrôle de
gestion.
 La fiche en valeur élaborée et gérée par le trésorier.

La figure.2 ci-dessous précise notre approche.

28
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie
Information variable, aléatoire, définis, synthétique

plan
Prévisions financières à l’échelle de 3
pluriannuel
à 5 ans
de financement

budget mensuels Prévisions financières à l’échelle de 12


de trésorerie mois

Prévisions financière à l’échelle de 30


fiche ne valeur au jour le jour
jours

Information prédéfinie,
Répétitive, immédiate, élémentaire

Figure n°2- les documents de la prévision de la trésorerie

3.1. Le plan de financement11

Le plan de financement est un document prévisionnel pluriannuel, établie pour une durée
plus de 3ans est regroupant :

- Les ressources stables dont disposera l’entreprise pour chacune des années future d’un
projet.

- Les emplois stables auxquelles elle devra faire face pendant ces mêmes années.

L’expérience a montré que certains projet pouvaient être intéressants sur le plan de la
rentabilité, mais pouvaient connaitre des difficultés au niveau du montage financier.

Donc, le plan de financement permet de s’assurer de l’équilibre financier d’un projet en


récapitulant, d’une part, l’ensemble des besoins financiers du projet à satisfaire et, d’autre
part, les ressources à porter.

Le plan de finalement vise à mettre en adéquation les emplois (dépenses) et les ressources
(recettes) pour chaque projet. Il permet de savoir à l’avance si le projet pourra être financé
d’une manière rationnelle.

11
Fsjes.usmba.ac.ma gestion financière plan de financement.

29
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

3.1.2. Les objectifs

Les besoins de financement sont constituer par toutes les sommes « décaisser » par
l’entreprise et notamment par les immobilisations, les remboursements d’emprunt, les
remboursements de comptes courants d’associer et a variation du besoin en fond de
roulement.

Afin de financer les besoins identifier dans la première partie, le porteur de projet va
identifier des ressources adéquates : déblocages d’emprunts, apports en compte courants,
apports en capital et capacité d’auto financement.

Il est demandé par les banques pour l’octroi des prêts et par les responsables publiques pour
l’établissement des dossiers de demande de subvention d’investissement.

Son montage financier permet de savoir également si le porteur de projet est disposé à
assurer les dépenses de fonctionnement en attendant la vente des produits, faute de quoi, ce
dernier risque de financer ces dépenses en prélevant sur ses besoin personnels ou sur d’autres
activités, ce qui risque de l’appauvrir.

En somme, le plan de trésorerie prévisionnels ou plan de financement : c’est le résultat de


la trésorerie net que dégagera le projet sur une période donné présenter dans un tableau
pluriannuel.

3.1.3. Structure du plan de financement

L’élaboration du plan de financement passe au minimum par 2 étapes

 L’établissement d’un plan sans les financements externes (endettement, augmentation


de capital….) pour mettre en évidence les besoin à couvrir en fonction des
insuffisances constatées en fin de chaque période ;
 L’établissement d’un plan de financement équilibré, avec une trésorerie final positif
ou nul. Le total des ressources doit être identique à celui des besoins pour obtenir
l’équilibre.

30
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

Tableau n°4 : Présentation du plan de financement

Clôture Prévisionnel Evolution


LIBELLES Exercice N+1 (N+1/ N)
N
Solde début de période

1-Emplois :
_ Frais de constitution
_ Acquisition immobilisation
_ Investissement
_ Construction
_ Installation
_ Augmentation BFRE
_ Charges à répartir
_ Remboursement des dettes financières
_ Distribution de dividendes
_ Autres emplois

Total Emplois(1)………..
2 Ressources :
- CAF
- Cessions immobilisations
- Augmentation de capital et subventions
- Emprunt bancaire et renouvelles dettes financières
_ Autres ressources
Total ressources(2)……….
Ecart annuel(3)=2‐ 1
Trésorerie initial(4)
Trésorerie finale5=4+3
Source : Tableaux réalisée par nos soins à partir des documents comptables de l’entreprise

Interprétation :

1. CAF= résultat Net + Dotations aux amortissements


2. Cession d’immobilisation : Montant HT des produits de cession + Eco. IS/Moins-
values ‐ IS/Plus-values, en cas de liquidation de l’entreprise ou du projet.
3. Augmentation de capital : seule augmentation de capital par apport en numéraire et à
concurrence des seuls sommes libérées, constituer une ressource réelle susceptible de
financer des emplois ;
4. Subvention : l’année ou elle est perçu par l’Ese, la subvention constitue une
ressource pour son montant réel ;
5. Dettes financières : il s’agit des dettes supérieurs à un an ; si des frais sont supporté, ils
peuvent être déduit du montant emprunté soit porter en emplois dans une rebique «
charges à répartir »
6. Acquisition d’immobilisations : montant est inscrit hors taxes ;
7. Distribution des dividendes : soit les porter d’emblée en emplois (si l’entreprise a déjà
définie les montants prévisionnels et qu’elle à l’assurance de pouvoir y faire faces) soit

31
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

les ignorée dans un premier temps, les possibilités de distribution étant étudier après
établissement du plan selon les soldes obtenus
8. Variation du BFRE : augmentation en emplois et diminution en ressources(ou emplois
négatifs)

3.2. Le budget de trésorerie


3.2.1. Définition 12

On appelle le budget de trésorerie ou plan de trésorerie le document qui, dans l’entreprise,


ressente les prévisions d’encaissement ou de décaissement sur une période donnée (le plus
souvent l’année) dans le but d’évaluer la position de trésorerie à intervalle de temps régulier
(le mois)

L’égalité fondamentale est la suivante :

Solde de trésorerie du mois n-1


(+) Encaissement du mois n
(-) décaissement du mois n

(=) solde de trésorerie du mois n


Le plan ou budget de trésorerie est élaborer à partir d’un certain nombre de donnés
fournis par les différents services de l’entreprise à la direction financière ou au service
contrôle de gestion. En effet, le budget de trésorerie résulte de tous les autres budgets
(achats, ventes, investissement, personnels…etc.).

3.2.2. Elaboration de budget de trésorerie

L’élaboration de budget de trésorerie se fait d’abord par les déterminations des recettes
mensuelles (encaissements) et les dépenses mensuelles (décaissements), puis en
construisant un tableau qui va les regrouper nommé le budget de trésorerie.

3.2.2.1.Encaissements du budget de trésorerie

 Les ventes

Elle représente le plus souvent, la partie la plus importante de rentré de fonds dans
l’entreprise. Il faut noter, et ceci vaut pour tous les éléments constitutifs de budget de
trésorerie, que l’on doit raisonner au terme de flux monétaire réellement encaisser ou
décaisser au cours de la période d’observation. Aussi doit-on prendre en compte dans le

12
Philippe Rousselot Jean-François Verdié, gestion de trésorerie, Edition Dunod, paris, 1999.

32
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

budget prévisionnel le montant des ventes réellement encaissées. Il conviendra donc de tenir
compte de la TVA et des délais de règlements accordés aux clients. Les ventes représentent
des recettes d’exploitation. Les prévisions sont réalisées à partir du résultat intérieur et de la
croissance attendue du chiffre d’affaire.

 Les autres recettes d’exploitation et hors exploitation

D’autres encaissements peuvent venir augmenter les recettes entrainés par les ventes. Par
exemple, on peut citer des remboursements de prêts préalablement concetés à des filiales, des
nouveaux emprunts, des cessions d’immobilisation, des remboursements de crédit de TVA,
avances en compte courant d’associé et plus généralement, toute opération provocant une
rentré de fonds pour l’entreprise. On rappelle que ces prévisions sont fournies par les
différents budgets élaborés dans l’entreprise : budget d’exploitation, budget d’équipement,
budget des opérations financières… Il convient d’ailleurs, dans un souci de clarté des
documents, d’isoler les opérations d’exploitation des opérations hors

3.2.2.2.Décaissements du budget de trésorerie

Ils correspondent aux différentes charges décaissées du compte de résultat (achat, services
extérieurs, etc. …). Ces dépenses seront classées en dépenses d’exploitation et dépenses hors
exploitation. On y trouve principalement les dépenses suivantes.

 Les dépenses relatives aux achats

Ces dépenses relatives aux achats de matières premières, autres approvisionnements,


marchandises, sont à intégrer dans le budget prévisionnel pour leur montant TTC tout en
tenant compte des délais de règlement accordés par les divers fournisseurs. Ces prévisions
d’achat sont fondées, généralement, sur le chiffre d’affaire prévisionnel de la période ainsi
que sur les délais moyens de stockage. Ces décaissements sont à classer dans les éléments
d’exploitation.

 Les autres dépenses d’exploitation

Elles correspondant aux charges d’exploitation décaissées du compte de résultat : salaires et


traitements, charges sociales, frais de transport, frais de publicité, etc.

Les prévisions sont fondées sur le montant de ces différentes charge au compte de résultat
du dernier exercice et révisées en fonction des hypothèses d’activité pour la période
considérée. Ce montant est ensuite ventilé, mois par mois, de façon uniforme ou en fonction
de l’activité.

33
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

 Les dépenses hors exploitation

Ces dépenses sont la conséquence d’opérations diverses : investissement nouveau,


remboursement d’emprunt, paiement de dividendes, etc.

Notons cependant que toutes les dépenses et toutes les recettes assujetties à la TVA doivent
être considérées pour leur montant TTC. Or, dans le cadre de cet impôt, l’entreprise agit pour
le compte du trésor public. En effet, elle perçoit la TVA sur ses ventes (TVA collectée) pour
la reverser ensuite à l’Etat, déduction faite de la tva quelle a supportée sur ses achat et
investissement (TVA déductible). IL faut donc établir un budget prévisionnel des opérations
de TVA de façon à intégrer dans les dépenses les sorties dues à la tva à payer

Une fois rassemblées, les prévisions de recettes et de dépenses sont portées dans un tableau
appelé budget de trésorerie. Il existe plusieurs présentations possibles de ce budget de
trésorerie. Nous avons retenu ici une présentation reposant sur la séparation des opérations
d’exploitations et hors exploitation.

34
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

Tableau n° 5 : Budget de trésorerie (plan de trésorerie prévisionnel)

Janvier Février Mars ……….. Décembre


1) Encaissement sur ventes(TTC)
2) Produits financiers à encaisser
3) Autres recettes(TTC) à
encaisser
(=) Total des recettes
d’exploitation(1)
1) Décaissement sur les
achats(TTC)
2) Paiement des charges de
personnel
3) Impôts et taxes d’exploitation
4) TVA à payer
5) Charges financières à
débourser
6) Autres charges d’exploitation
à payer
(=) Total des dépenses
d’exploitation(2)
= Solde d’exploitation
mensuel(3)=(1) ‐(2)
1) Cessions
d’immobilisation(TTC)
2) Nouveaux emprunts contractés
(principal)

(=) Total des recettes hors


exploitation(4)
1) Investissements
2) Echéances de remboursements
d’emprunt (principal)
3) Impôts sur les bénéfices
(acomptes et soldes)
4) TVA à payer
(=) Total des dépenses hors
exploitation (5)
= Solde hors exploitation
mensuel(6)=(4) ‐(5)
= Solde global mensuel(7)=(3) +(6)
(+) ou (‐ ) décisions de trésorerie
(placements ou financements)
= Solde
cumule mensuel
(y compris solde initial début d’année)
Source : tableau réalisée par nos soins à partir de la recherche bibliographique.

35
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

3.2.3. Interprétation du tableau


Ce tableau, qui est la synthèse, au terme de flux monétaires, de tous les budgets
identifiés en amont, permet de mettre en évidence les actions à mener au niveau de la
trésorerie. A partir du solde mensuel envisagé, deux hypothèses sont à retenir :

1. Le solde mensuel est positif : ceci traduit la présence d’un excédent de trésorerie le
trésorier doit alors envisager l’emploi de cet excédent dans les placements les plus
rémunérateurs de façon à ne laisser aucun capital inutilisé.

2. Le solde mensuel est négatif : ceci traduit la présence d’un déficit de trésorerie. Il
convient, dans ce cas, prendre les mesures nécessaires pour couvrir ce besoin de
financement. Le crédit à utiliser est fonction de la nature du besoin à financer. Nous
reviendrons plus loin sur le problème du choix du mode de financement.

Par définition, le budget de trésorerie est établie à partir de données prévisionnelles. Or, plus
l’horizon de ces prévisions est lointain, plus le risque d’erreur est important.

Aussi, est-il indispensable :


- d’une part de comparer les montants prévus avec ceux effectivement réalisé
de façon à mettre en évidences les écarts pour les analysés ;
- d’autre part, de travailler sur un horizon « glissant » en reprenant les prévisions initiales
pour les remplacer par des prévisions plus récentes.

A titre d’exemple, pour un budget de trésorerie établie à l’année, à la fin du mois de janvier
les résultats pour ce premier moi sont connus. On peut donc, dans le budget prévisionnel
remplacer les prévisions par les chiffres réels et revoir les prévisions pour les mois à venir. On
rajoutera également un mois supplémentaire à l’horizon de temps. Cette façon de travailler
amène le trésorier d’entreprise à avoir en permanence 12 mois de prévision devant lui. En fin,
dans cette approche de budget ou palan de trésorerie, nous avons travaillé à l’horizon d’une
année. Le budget ainsi construit permet de mettre en évidence l’évolution globale de la
trésorerie au cours de l’année. Or, à l’intérieure de découpage mensuel adopter dans le budget,
les fluctuations des entrés et des sorties peuvent être très importantes.

Pour optimiser sa gestion, le trésorier d’entreprise doit effectuer un suivi au jour le jour de
ces positions de trésorerie.

3.3. La gestion au quotidien : la fiche en valeur


(Gestion au jour le jour)

Il existe une différence entre la date de la transaction et la date réelle du flux de trésorerie à
la date de la transaction, la transaction de vente effectuée par chèque est enregistrée le jour de
la réception du chèque, Pour le collecter, car selon les principes du système bancaire, ces
montants ne sont pas déposés sur le compte bancaire Et il n'est pas retiré jusqu'à la date réelle
du flux de trésorerie puisqu'il s'agit en réalité d'un créancier ou d'un débiteur

36
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

3.3.1. Définition

La suite logique de plan de trésorerie de l’entreprise est l’établissement de document de


prévision et de suivis de la trésorerie quotidienne de l’entreprise ou de groupe, appelée fiche
en valeur. Cette fiche de suivi en date de valeur constitue le document de travail quotidien de
trésorier de l’entreprise.

3.3.2. Les caractéristiques de la fiche en valeur

- La fiche de suivi en date de valeur est de nature extracomptable : elle permet


de positionner en date de valeur et non plus en date d’opération comptable les recettes et les
dépenses de l’entreprise. Dans le principe, cette fiche n’est guère différente d’un plan de
trésorerie. Seul l’horizon change et le découpage de cet horizon en période élémentaire
quotidiennes.
- La fiche de valeur reprend les flux d’encaissements et de décaissements par
nature d’opération : réception ou émission de chèque, virements, avis de
prélèvement, encaissements d’effets de commerce, etc.

- Sur la fiche de suivi en valeur, apparait le solde avant décision qui est la
résultante des opérations du jour telles qu’elles « arrivent » de l’activité
quotidienne de l’entreprise et sur lesquelles le trésorier n’a aucune incidence
directe. Elles sont ensuite cumulées avec les soldes de la veille.

- les décisions prise par le trésorier apparaissent également sur la fiche en


valeur : il s’agit soit de décisions de recettes de financement des déficits de
trésorerie avant décisions car elles créditent le compte de l’entreprise, soit de
décisions de dépenses de placement ou blocage d’excédents de trésorerie car
elle débitent le compte de l’entreprise.

- l’objectif du solde final devient alors un objectif de solde de trésorerie zéro


que nous analyserons dans la prochaine section.

3.3.3. Les tâches effectuées dans la gestion au jour le jour

La gestion basée sur les valeurs est basée sur l’ensemble de tâches quotidiennes
suivantes13

- suivi quotidien des mouvements de comptes;


- enregistrer le mouvement de ces comptes dans le document de valeur;
- Restructurer les stocks et prendre une décision: équilibrer, mobiliser ou
embaucher;
- Contacter les banques pour discuter de la décision.

13
Michel Sion, Gérer la trésorerie et la relation bancaire, DUNOD, Paris, France, 2008, page 179

37
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

« Le Trésor ne fonctionne pas efficacement sauf sur la base de la valeur


basée sur des soldes avec la valeur calculée par les banques ».

L’enregistrement du mouvement des comptes est indiqué dans la fiche de valeur, un


document qui combine les flux de trésorerie courants Et les flux futures, cela peut être prévu
dans le tableau de fiche en valeur ou dans le programme de trésorerie automatisé, où le
trésorier enregistre toutes les opérations. Sans attendre que ces derniers apparaissent dans le
relevé bancaire.14

En résumé, la gestion de trésorerie prévisionnelle en date de valeur sur un horizon glissant


de 30 jours nécessite, on s’en doute, un système d’information performant et fiable sur les
mouvements monétaires prévisibles et sur leur date de réalisation effective en date de valeur.

Tableau n °6 : Forme de fiche en valeur

Désignation Lun Mar Mer Jeu V en Sam Dim Lun Mar


Recettes :
Petit chèque

Chèque SP
Chèque HP
Effets à l’encaissement
Virements reçu
Autres
Total recettes
Dépense :
Gros chèques
Petit chèque
Virements émis
Prélèvements
Domiciliation
Autres
Total des dépenses
Solde avant décision
Décisions
Escompte
Moyen terme
Crédits trésorerie

Solde après décisions


Source : tableau réalisée par nos soins à partir de la recherche bibliographique

La prévision est un très bon outil qui nous permet de visualiser et de constater la situation
de trésorerie dans l’entreprise, elle permet aussi de prévenir les risques, mais cette prévision
n’est vraiment efficace que si les trésoriers savent l’utilisé d’une façon active.

14
Ibid. Page180

38
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

Section 4 : La gestion prévisionnelle et permanente de la trésorerie


La gestion prévisionnelle de trésorerie fait partie d’une démarche globale par laquelle
l’entreprise s’efforce simultanément de synchroniser au mieux décisions à long terme et à
court terme.

La gestion permanent, comme le préconisent les principes comptables, les opérations sont
enregistrées au jour le jour et suivant la chronologie de leur réalisation.

4.1. Définition de la gestion prévisionnelle de la trésorerie15

« La gestion prévisionnelle de la trésorerie est une discipline au même titre que les autres
disciplines de la gestion au sein de l’entreprise ». Elle consiste à prévoir à faire des choix qui
engagent l’entreprise pour plusieurs années, les prévisions de trésorerie s’emboitent en
fonction d’un horizon glissant qui doit être à plusieurs niveaux.

Les prévisions de trésorerie visent à évaluer l’évolution de son solde de la manière la plus
précise possible.

4.1.1. Utilité de la gestion prévisionnelle de la trésorerie

La prévision dans la gestion de la trésorerie, permet entre autres de :

-Réaliser un équilibre de trésorerie, en faisant appel aux techniques quantitatives de


gestion, telles que l’informatique…… ;

-Mettre les responsables de l’entreprise dans une situation de prévenir les événements
éventuels au lieu de les subir ;

-Constater des écarts entre une situation réelle et celle préétablie, pour ensuite, prendre
les décisions correctives qui s’imposent……

4.1.2. Les outils de la gestion prévisionnelle de la trésorerie

Le trésorier doit pouvoir à tout moment surveiller et prévoir l’évolution de la trésorerie de


l’entreprise, pour bien remplir sa mission, il doit se servir des outils indispensables à
l’obtention du résultat escompté. En principe, l’unité de temps requise pour établir des
prévisions est l’année, le mois, voire la journée, on distingue ainsi, entre :

- Prévisions à long et moyen termes à travers le plan de financement ;


- Prévisions à court terme à travers le budget de trésorerie et le plan de trésorerie ;

15
KHARBACHE LAMIA : Optimisation de la gestion de trésorerie dans une entreprise publique, Cas de Bejaia
emballage, mémoire de master en science économique, Option monnaie, banque et environnement
international, Université de Bejaia 2012, p19

39
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

-Prévisions à très court terme à travers la fiche de suivi de la trésorerie au jour le


jour.
4.2. Définition de la gestion permanente de la trésorerie16

La gestion permanente de la trésorerie se traduit par un suivi au jour le jour (au quotidien)
de la trésorerie impliquant non seulement une évaluation fine et éléments constitutifs de la
trésorerie, mais également une surveillance permanente des factures de leurs variations.

4.2.1. Utilité de la gestion permanente de la trésorerie

L’importance d’une gestion quotidienne de la trésorerie se situe dans le fait qu’elle permet
d’avoir chaque jour une idée des soldes de la trésorerie (excédents ou déficit) afin d’opérer
des décisions adéquates pour les transactions.

4.2.2. Les outils de la gestion permanente de la trésorerie

La gestion permanente de la trésorerie concerne essentiellement la gestion des mouvements


de la banque et de la caisse. Ces mouvements peuvent selon leur nature en augmentation ou
en diminution des comptes respectifs, et cela à travers les outils suivants :

A-L ‘échelle d’intérêt trimestrielle

L’échelle d’intérêt trimestriel est document bancaire, périodiquement adressé aux


entreprises(en principe, tous les trimestres, en fait, il est nécessaire de le réclamer pour
l’obtenir de certaines banques). La banque l’établie afin de regrouper toutes les informations
nécessaire au calcul des agios.

« L’échelle d’intérêt constitue l’instrument de base pour la vérification du calcul des agios
facturés par la banque à l’entreprise : c’est également un moyen de contrôle de la gestion de
trésorerie »17. Cette technique peut également être reprise en entreprise pour l’évaluation de
tous les comptes banque, permettant ainsi, un suivi en temps réel de la trésorerie, sous forme
d’un tableau.

 Structure du tableau d’échelle d’intérêt trimestriel

Elle se présente sous la forme d’un tableau qui fait apparaitre les positions des capitaux en
compte débit ou crédit, les jours courus en date de valeur, les « nombre » correspondant, les
intérêts débiteur et créditeur selon les cas, et les soldes effectifs des comptes. Les titre et effets
négociables quant à eux, en dehors du fait qu’ils se répercutent généralement sur les comptes
banque, font l’objet d’un contrôle permanent qui permet une lucidité quant aux échéances
associées.

16
KHARBACHE Lamia : Optimisation de la gestion de trésorerie dans une entreprise publique. Cas de EPE Bejaia
emballage, mémoire de master en science économique, Option monnaie, banque et environnement
international, université de Bejaia 2012, p29.
17
BARREAU.J, DELAHAYE.J, Op.cit page 458

40
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

 Présentation du tableau d’échelle d’intérêt trimestrielle

Tableau n°7 : forme du tableau d’échelle d’intérêt trimestrielle

Date de Débit crédit Solde Solde Nombre Nombre


valeur débit crédit de jours Débit Crédit
¼
4/4
10/4
26/4
10/5
11/5
21/5
22/5
7/6
24/6
TOTAL
Totale agios des trimestres= Intérêt + commission du plus fort découvert + commission de
mouvement + TVA
Source : tableau réalisée par nos soins à partir de la recherche bibliographique.

Remarque

 Les intérêts débiteurs sont calculées à partir du nombre débiteurs ;


 Les nombres débiteurs sont obtenus en multipliant chaque solde débiteur (ou
découvert) par le nombre de jours correspondant
 Les solde créditeurs (ou excédent sur compte) permettant de déterminer les nombres
créditeurs. Toute fois ceci sont sans utilité, les banque ne rémunérant pas les soldes
créditeurs ;
 La commission du plus fort découvert est calculer chaque mois à partir du plus fort
découvert mensuel ;
 La commission de mouvement est calculer à partir du total des débits, et elle est
soumise à la TVA

B- les dates de valeur :

Les différents flux financiers ne sont pris en compte par les banques aux mêmes dates que
celle où ils sont enregistrer dans la comptabilité des entreprise et cela pour plusieurs raison :

 L’entreprise et la banque n’ont pas connaissance du flux à la même date : par


exemple ; si l’entreprise émis un chèque, elle peut enregistrer immédiatement, alors
que sa banque ne débitera le compte de l’entreprise que lorsque le bénéficiaire du
chèque l’aura porté à encaissement à sa propre banque et l’information transmise à la
banque de l’entreprise.
 Les banques appliquent des jours de valeur aux différentes opérations : par exemple,
entre la remise d’un chèque et sa prise en compte par la banque peu s’écouler de 1 à
5jours.

41
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

Ainsi « on appelle date de valeur d’une opération la date à laquelle le compte bancaire est
effectivement débiter (ou créditer) du fait de cette opération »18

Structure d’un tableau de date de valeur

Tableau n°8 : forme de date de valeur

Opérations Date de valeur


Retrait d’espèces Date d’opération -1 jour calendaires
Virement émis Date d’opération -1 jour calendaires
Effet domicilié Veille de l’échéance
Virement d’espèce Date d’opération + 1 jour calendaires
Virement reçu Date d’opération +1 jour calendaires
Effet à l’escompte Date de remise +1 jour calendaires
Effet à l’encaissement Date d’échéance +4 jours calendaires
Chèque sur place Dates de réception +2 jours ouvrés
Source : tableau réalisé par nos soins à partir de la recherche bibliographique

18
BARREAU.J, DELAHYAE.J, Op.cit. page 455

42
Chapitre 2 Eléments d’analyse de la trésorerie

43
CHAPITRE III
Etude de cas de MOLINO GARNI

Avant de développer notre thème, il nous parait primordial de présenter en premier lieu
l'entreprise qui nous a accueillis et qui nous a permis de présenter ce travail de recherche. Et
c'est dans cette optique que nous présenterons en première partie la Société MOLINO
GRENI.

Section 1 : présentation de l’organisme d’accueil MOLINO GARNI


Nous présenterons dans un premier temps, l'historique et la situation géographique et dans
un second temps, une description des activités et de l'environnement de notre entreprise hôte,

1.1. Historique de l’entreprise

L’entreprise MOLINO GARNI est une SARL dont le capital social est composé de 14500
parts de 10000.00 da chaqu’une. Elle fut inaugurée le 04 /01 /2000 et s’est spécialisée dans
l’agroalimentaire, plus précisément minoterie et semoulerie. Elle compte au jour
d’aujourd’hui 80 employés à plein temps.

La SARL est sise à la zone d’activité TAHARACHT à environ 4km au nord de la ville
d’Akbou et 63 km au sud de département de Bejaia

Sa situation géographique facilite son approvisionnement à la matière première.

Sa capacité de production est respectivement de 200 et 150 tonnes de farine et de semoules


par jour

1.2. L’organisation structurelle de l’unité

Il se présente comme suit :

La direction Général Secrétariat

Service contrôle Service Service Service


Qualité personnel approvisionnem production
ent

Service Service finance Service


commercial et comptabilité maintenance

Service Moyens
contentieux Généraux /
Fi Entretien général
et sécurité
Figure n°3 : organigramme de MOLINO GARNI

HHHHHHHHHJJJJG
GGGGGGG énéral
45
Etude de cas de MOLINO GARNI

Le système organisationnel de l’entreprise se base sur plusieurs et essentiellement sur la


direction générale et le service finance et comptabilité dont notre étude se déroulera.

1.2.1. La direction générale

La direction générale est procédée par le directeur général, qui est le premier responsable
hiérarchique, son rôle est d’assurer le bon fonctionnement de l’entreprise par la prise de
décision et en donnant les ordres d’exécution, le directeur général est assisté par un organe
intermédiaire entre lui et les autres services, dont le rôle est de s’occuper de la rédaction, la
diffusion de l’information, et la réception de courrier….etc.

Les principes fonctions de la direction générale sont :

- Planifier, programmer, coordonner et contrôler les activités.


- Veiller au respect des principes fondamentaux relatifs à l’activité économique et social
de l’entreprise.

1.2.2. Service finance et comptabilité

- service comptabilité : ce service a plusieurs taches comme comptabilisation des salaires,


comptabilisation des ventes, comptabilisations des consommations et des produits finis,
établissement du contrôle des déclarations fiscales, calcul des revenus, amortissement,
provision.

- service de finance : son rôle est de payer les employés et de comparer les états bancaires, les
chèques.

1.3. Activités

Producteur, distributeur et prestataire de service farine et semoule de céréales.

Section 02 : Les outils de gestion de trésorerie dans


l’entreprise MOLINO GARNI
Comme toute entreprise privé MOLINO GARNI dispose quelques outils qui lui permettent
d’optimiser sa gestion de trésorerie.

2.1.1. Le plan de financement

L’élaboration du plan de financement au sein de l’entreprise MOLINO GARNI pour


l’année 2019, se base sur des prévisions réalistes des ressources et des emplois engendrées
lors de l’activité de 2018, tout en éliminant les contraintes qui ont influencé négativement
cette activité. Le plan de financement élaboré par l’entreprise est présenté au-dessous et il est
structuré pour la prévision d’une seule année.

 Structure du plan de financement de l’entreprise MOLINO GARNI

Le plan de financement établit par le comptable de l’entreprise pour les prévisions


de l’année 2019, prend la forme suivante :

46
Etude de cas de MOLINO GARNI

Tableau n°9 : le plan de financement dans MOLINO GARNI


Libellés Clôture 2018 Prévisionnel 2019 Taux
d’avancement
en %
Encaissements
Capitale émis
Emprunt bancaire
Subvention
Recette d’exploitation 1 929 318 692 2 315 182 430 0.16
Total encaissement 1 929 318 692 2 315 182 430 0.16
Décaissements
Approvisionnements 1 132 996 832 1 382 256 135 0.18
Services 210 331 345 256 604 241 0.18
Frais personnels 110 208 304 134 454 130 0.18
Impôt et taxes 57 821 369 70 542 070 0.18
Frais divers 22 477 890 27 423 026 0.18
Frais financiers 87 974 823 107 329 284 0.18
Investissement
Remboursement emprunt 52 000 000 52 000 000 00
IBS 20 252 592 22 460 346 0.098
Dividendes
Totale décaissements 1 694 063 155 2 053 069 232 0.17
Solde de trésorerie 235 255 537 262 113 198 0.10
Trésorerie cumulée 1 641 647 149 1 903 760 347 0.13
Source : tableau réalisée par nos soins à partir des documents de MOLINO GARNI

 Interprétation du tableau
Clôture 2018 :
 Les encaissements : Elles sont constituées des éléments suivants :
Recettes d’exploitation : il s’agit des encaissements sur ventes de travaux
d’une valeur de 1 929 318 692 DA.
 Les décaissements : Elles sont constituées des éléments suivants :
Approvisionnement : il s’agit des achats des matières premières et autres
approvisionnements d’une valeur de 1 132 996 832 DA.
Services : concernant les services fournit par l’entreprise à ces clients d’une
valeur de 210 331 345 DA.
Frais personnels : il s’agit des salaires, les acomptes sa valeur est de
110 208 304 DA.
Impôts et taxes : c’est les impôts et taxes dont l’entreprise est redevable à
l’Etat, comme IBS, TAP, IRG…etc. d’une valeur de 57 821 369 DA.
Frais divers : c’est les autres charges opérationnelles, sa valeur estimé est de
22 477 890 DA.
Charges financiers : il s’agit des amandes et des pénalités de retard d’une
valeur de 87 974 823 DA.
Remboursement d’emprunt : il s’agit du montant de l’emprunt à rembourser
chaque année d’une valeur de 52 000 000 DA.

47
Etude de cas de MOLINO GARNI

IBS : il s’agit de l’impôt sur le bénéfice à payer d’une valeur de 20 252 592.

Prévision 2019

Les prévisions ont étaient données avec des pourcentages fixés par l’entreprise suite à la
constatation des variations des années précédentes (2016,2015….etc) qui sont comme suit :

Recette d’exploitation avec un taux d’avancement de 16%

Les approvisionnements avec un taux d’avancement de 16%

Services ils ont fixés un taux d’avancement de 18%

Frais personnels ils ont fixés un taux d’avancement de 18%

Impôts et taxes ils ont fixés un taux d’avancement de 18%

Frais divers ils ont fixés un taux d’avancement de 18%

Frais financiers avec un taux d’avancement de 18%

IBS avec un taux d’avancement de 9.8%

Solde de trésorerie avec un taux d’avancement de 10%.

Section n°3 : Étude de l’équilibre financier


L’analyse de l’équilibre financier qui a pour fin d’apprécier la structure de financement à
travers le calcul des différents indicateurs tels que le fonds de roulement net global (FRNG),
besoin de fonds de roulement (BFR) et la trésorerie (TR), d’une part et le calcul des différents
ratios d’autres part, cette analyse permet de mieux cerner la notion de l’équilibre financier et
de porter des jugements et des recommandations pour donner une vraie valeur pour
l’entreprise.

Au long, de cette section, nous calculerons le bilan fonctionnel pour les deux années et les
indicateurs de financier.

3.1. Élaboration du bilan fonctionnel à partir du bilan comptable

L’élaboration du bilan fonctionnel à partir du bilan comptable se fait comme suit :

48
Etude de cas de MOLINO GARNI

Tableau n°10 : la présentation du bilan fonctionnel Après les retraitements.

Actif (besoin de financement) Passif (ressources de financement)


Emplois stable Ressources stables
 Actif immobilisé bruts  Capitaux propres
+ Valeur d’origine des équipements financés + Amortissement et dépréciation
par crédit-bail + Amortissement de crédit-bail
+ Charges à repartir brut + provisions
+ Écart de conversion actif -Capital non appelé
- Écart de conversion passif  Dettes financières
- intérêt courus sur prêts + Valeur nette des équipements financés par
crédit-bail
- Primes de remboursement des obligations
- intérêt courus sur emprunt
+ Écart de conversion passif
- Écart de conversion actif
- Concours bancaires et soldes créditeurs
banques
-
Actif circulant bruts Passif circulant
 Exploitation  Exploitation
Stock Avances et acomptes reçus sur commandes
+ Avances et acomptes versé sur commande + Dettes d’exploitation
+ Créances d’exploitation + Produits constatés d’avances d’exploitation
+ Effets escomptés non échus + Dettes sociales et fiscales d’exploitation
+ Charges constatées d’avance d’exploitation + Écart de conversion passif
+ Écart de conversion actif -Écart de conversion actif
-Écart de conversion passif
 Hors exploitation  Hors exploitation
Créances hors exploitation Dettes hors exploitation
+ Charges constatées d’avances hors + Dettes fiscales (impôt sur les sociétés)
exploitation + Produits constatés d’avance hors
+ Capital souscrits appelé non versé exploitation
+ Intérêt courus sur prêts + intérêt courus sur emprunt
 Trésorerie active  Trésorerie passive
Valeur mobilière de placement Concours bancaires courants et soldes
+ Disponibilités créditeurs banque
+ Effets escomptés non échus

Total actif Total passif


Source : tableau réalisés par nos soins à partir des documents comptables de l’entreprise

49
Etude de cas de MOLINO GARNI

3.1.1. Présentation du bilan comptable de l’exercice 2017 et 2018

Tableau n°11 : le bilan comptable au 31/12/2017

Adresse :
Activité :
Article d’imposition :
Identifiant fiscal :
Bilan
Exercice clos le : 31/12/2017
Actif Ex : 2017
Brut Amort- Prov Net Net : 2016
Actif Non courant
Écart d’acquisition (ou goodwill)
Immobilisation incorporelles 35 000,00 25 000,00 10 000,00 15 000,00
Immobilisation corporelles 119 000,00 74 000,00 45 000,00 56 000,00
Immobilisation encours
Immobilisation financières
Titres mis en équivalence- entreprises
associées
Autres participations et Créances rattachées
Autres titres immobilisés
Prêts et autres actifs financiers non courants 228 000,00 228 000,00 200 000,00
Impôt différés actif
Total Actif Non courant 382 000,00 99 000,00 283 000,00 271 000,00
Actif courant
Stocks et encours 443 000.00 443 000.00 460 000.00
Créances et emplois assimilés
Clients 65 000.00 10 000.00 55 000.00 56 000.00
Autres débiteurs 180 000.00 180 000.00 175 000.00
Impôt 25 000.00 25 000.00 23 000.00
Autres actifs courants 234 000.00 234 000.00 233 000.00
Disponibilités et assimilés
Placements et autres actifs financiers courants
Trésorerie
Total actif courant 95 000.00 95 000.00 96 000.00
1 042 000.00 10 000.00 1 032 000.00 1 043 000.00

Total général actif 1 424 000.00 109 000.00 1 315 000.00 1 314 000.00
Source : tableau réalisée par logiciel de la comptabilité

50
Etude de cas de MOLINO GARNI

Tableau n°12 : le bilan comptable 31/12/2017

Adresse :
Activité :
Article d’imposition :
Identifiant fiscal :
Bilan
Exercice clos le : 31/12/2017
Passif Exercice 2017 Exercice 2016
Capitaux propres
Capital émis (ou compte de l’exploitant) 1 115 000.00 1 115 000.00
Capital non appelé
Primes et réserves-(réserves consolidées)
Réserves légales 111 500.00 111 500.00
Réserves facultatives
Écarts de réévaluation 17 820.00 11 820.00
Résultat Net
Report…. Nouveau 11 820.00 18 680.00
Ajustements résultats des changements de méthode
Total 1 1 256 140.00 1 257 000.00
Passif non courants
Emprunts et dettes financières
Impôt (différés et provisionnés)
Autres dettes non courantes
Provisions et produits comptabilisés d’avance
Total passif non courants 2
Passif courants
Fournisseurs et comptes rattachés 26 000.00 25 000.00
Impôt 16 500.00 16 000.00
Autres dettes 16 360.00 16 000.00
Trésorerie passif
Total passif courants 3 58 860.00 57 000.00

Total général passif 1 315 000.00 1 314 000.00


Source : tableau réalisée par logiciel de la comptabilité

51
Etude de cas de MOLINO GARNI

Tableau n°13 : le bilan au 31/12/2018

Adresse :
Activité :
Article d’imposition :
Identifiant fiscal :
Bilan
Exercice clos le : 31/12/2018
Actif Ex : 2018
Brut Amorti- Net Net : 2017
Pro
Actif Non courant
Écart d’acquisition (ou goodwill)
Immobilisation incorporelles 35 000.00 25 000.00 5 000.00 10 000.00
Immobilisation corporelles 120 000.00 90 000.00 30 000.00 45 000.00
Immobilisation encours
Immobilisation financières
Titres mis en équivalence- entreprises
associées
Autres participations et Créances rattachées
Autres titres immobilisés
Prêts et autres actifs financiers non courants 300 000.00 300 000.00 228 000.00
Impôt différés actif
Total Actif Non courant 455 000.00 115 000.00 335 000.00 283 000.00
Actif courant
Stocks et encours 450 000.00 450000.00 443 000.00
Créances et emplois assimilés
Clients 100 000.00 15 000.00 90000.00 55 000.00
Autres débiteurs 210 000.00 210000.00 180 000.00
Impôt 15 000.00 15000.00 25 000.00
Autres actifs courants 200 000.00 200000.00 234 000.00
Disponibilités et assimilés
Placements et autres actifs financiers courants
Trésorerie
Total actif courant 100 000.00 100000.00 95 000.00
1 075 000.00 15 000.00 1 065 000.00 132 000.00

Total général actif 1 530 000.00 130 000.00 1 400 000.00 1 315 000.00
Source : tableau réalisée par logiciel de la comptabilité

52
Etude de cas de MOLINO GARNI

Tableau n°14 : le bilan 31/12/2018

Adresse :
Activité :
Article d’imposition :
Identifiant fiscal :
Bilan
Exercice clos le : 31/12/2018
Passif Exercice 2018 Exercice 2017
Capitaux propres
Capital émis (ou compte de l’exploitant) 1 115 000.00 1 115 000.00
Capital non appelé
Primes et réserves-(réserves consolidées)
Réserves légales 111 500.00 111500.00
Réserves facultatives
Écarts de réévaluation
Résultat Net 21 060.00 17820.00
Report…. Nouveau 29 640.00 11820.00
Ajustements résultats des changements de méthode
Total 1 1 277 200.00 1256140.00
Passif non courants
Emprunts et dettes financières
Impôt (différés et provisionnés)
Autres dettes non courantes
Provisions et produits comptabilisés d’avance
Total passif non courants 2
Passif courants
Fournisseurs et comptes rattachés 5 000.00 26 000.00
Impôt 5 800.00 16 500.00
Autres dettes 112 000.00 16 360.00
Trésorerie passif
Total passif courants 3 122 800.00 58 860.00

Total général passif 1 400 000.00 1 315 000.00


Source : tableau réalisée par logiciel de la comptabilité

3.1.2. Présentation du bilan fonctionnel de l’exercice 2017 et 2018


Après avoir effectué des retraitements et des rectifications sur le bilan comptable de
l’année 2017 et 2018, nous avons pu dégager une présentation du bilan fonctionnel.

53
Etude de cas de MOLINO GARNI

Tableau n°15 : le bilan fonctionnel de l’exercice 2017 et 2018

Actif Exercice
Désignation 2017 2018
 Emplois stables :
--Immobilisations 35 000 35 000,00
incorporelles
-Immobilisation 119 000,00 120 000,00
corporelles
228 000,00 300 000,00
-Prêts
Total emplois stables 382 000,00 455 000,00
 Actifs circulant
d’exploitation
(ACE) 443 000,00 450 000,00
-Stocks et encours 25 000,00
180 000,00
-Impôt
65 000,00
-Autres débiteurs 234 000,00
-Créances sur clients
-Autres actifs
courants
Total ACE 947 000,00 975 000,00
 Actifs circulants
hors exploitation
-Créances // //
d’investissement
Total ACHE 00 00
 Actifs trésorerie
(TA) 95 000,00 100 000,00
-Disponibilité
Total TA 95 000,00 100 000,00
Total actif 1 424 000,00 1 530 000,00
Source : tableau réalisée par nos soins à partir des documents de MOLINO GARNI

54
Etude de cas de MOLINO GARNI

Tableau n°16 : Le bilan fonctionnel de l’exercice 2017 et 2018

Passif Exercice
Désignation 2017 2018
 Ressources durables :
-capitaux propres 1 115 000,00 1 115 000,00
-résultats net 17 820,00 21 060,00
-report a nouveaux 11 820,00 29 640,00
-réserve légale 111 500,00 111 500,00
-amortissements 99 000,00 115 000,00
-Provision 10 000,00 15 000,00
Total ressources durables 1 365 140,00 1 407 200,00
 Passif circulant d’exploitation
(PCE) : 26 000,00 5 000,00
-dette de stock 16 360,00 112 000,00
-autre dette 16 500,00 5 800,00
-impôt
Total PCE 58 860,00 122 800,00
 Passif circulant hors exploitation : // //
-créances d’investissement //
Total PCHE // //
 Passif trésorerie (TR) // //
Total TP // //
Total passif 1 424 000,00 1 530 000,00
Source : tableau réalisée par nos soins à partir des documents de MOLINO GARNI

3.2. Calcul des indicateurs de l’équilibre financiers de trésorerie

Cette analyse se fera calcul des différents agrégats : FRNG, BFR, TN de l’exercice 2017 et
2018.

3.2.1. Le fonds de roulement net global

Le fonds de roulement net global (FRNG) représente l’excédent de ressources durable qui
finance une partie des besoins de financement du cycle d’exploitation.

Il constitue une marge de sécurité financière pour l’entreprise.

Le FRNG se calcul par deux méthodes :

A. Le FRNG à partir du haut de bilan :


FRNG= Ressources stables − Emplois stables

55
Etude de cas de MOLINO GARNI

Tableau n°17 : Evolution du FRNG de MOLINO GARNI

Désignation Exercice 2017 Exercice 2018


FRNG= Ressources 1 365 140 – 382 000 1 407 200 – 455 000
stables − Emplois
stables

Total 983 140 952 200


Source : tableau réalisée par nos soins à partir des documents de MOLINO GARNI

B. Le FRNG à partir du bas de bilan :


Le FRNG = (Actif circulant d’exploitation + actif circulant hors
exploitation + trésorerie active) – (dette d’exploitation + dette hors
exploitation +trésorerie passif)

Tableau n°18 : Evolution du FRNG de MOLINO GARNI


Désignation Exercice 2017 Exercice 2018
FRNG = (ACE+ACHE+TA) − (947 000+95 000)- (975 000+100 000)-
(DE+DHE+TP) (58 860) (122 800)
Total 983 140 952 200
Source : tableau réalisée par nos soins à partir des documents de MOLINO GARNI

Commentaire : le FRNG est positif pour les deux exercices 2017 et 2018 est de : 983 140,00
et 952 200,00, car les ressources durables de l’entreprise sont supérieure à l’actif immobilisé,
donc les ressources durable de l’entreprise couvre largement ses besoins.

On a remarqué que le FRNG de l’année 2018 à diminuer par apport a l’année 2017 de

30 904 DA, cette diminution est due à la forte augmentation des dettes à l’année 2018 par
rapport à l’année 2017.

3.2.2. Le besoin de fond de roulement

Le besoin de fond de roulement est la partie, a un moment donné, des besoins de


financement du cycle d’exploitation qui n’a pas financé par les dettes liées au cycle
d’exploitation.

Le BFR résulte des décalages dans le temps entre les achats, les ventes, les décaissements
et les encaissements. Il doit être financé, en partie, par le fonds de roulement net global.

Le besoin de fond de roulement se calcul à de deux méthodes :

A. Le BFR à partir de bilan


BFR= (ACE+ACHE)-(DE+DHE)

56
Etude de cas de MOLINO GARNI

Tableau n°19 : évolution du BFR de MOLINO

Désignation Exercice 2017 Exercice 2018


BFR= 947 000 – 58 860 975 000 – 122 800
(ACE+ACHE)-
(DE+DHE)

Total 888 140,00 852 200,00


Source : tableau réalisée par nos soins à partir des documents de MOLINO GARNI

B. le BFR à partir de décomposition du BFR

BFR= BFR d’exploitation (BFRE) + BFR hors exploitation (BFRHE)

BFRE= actif circulant d’exploitation-dette d’exploitation

BFRHE=actif circulant hors exploitation- dettes hors exploitation

Tableau n°20 : évolution du BFRE de MOLINO GARNI

Désignation Exercice 2017 Exercice 2018


BFRE= actif circulant 947 000 – 58 860 975 000 – 122 800
d’exploitation-dette
d’exploitation

Total 888 140,00 852 200,00


Source : tableau réalisée par nos soins à partir des documents de MOLINO GARNI

Tableau n° 21: évolution du BFRHE de MOLINO GARNI

Désignation Exercice 2017 Exercice 2018


BFRHE=actif circulant 0,00 – 0,00 0,00 – 0,00
hors exploitation- dettes
hors exploitation

Total 00,00 0,00


Source : tableau réalisée par nos soins à partir des documents de MOLINO GARNI

Tableau n°22 : évolution du BFR de MOLINO GARNI

Désignation Exercice 2017 Exercice 2018


BFR= BFRE + BFRHE 888 140,00 + 0,00 852 200,00 + 0,00
Total 888 140,00 852 200,00
Source : tableau réalisée par nos soins à partir des documents de MOLINO GARNI

57
Etude de cas de MOLINO GARNI

Commentaire : On a remarqué que le BFR est positif pour les deux exercices (2017 et 2018)
est de : 888 140 et 852 200 respectivement car les actifs circulant sont supérieures aux
ressources circulantes, donc l’entreprise à besoin d’exploitation à financé.

On a remarqué que le BFR de l’année 2018 est inférieur à celui de l’année 2017 soit une
déférence de 35 940,00 est due à une augmentation des dettes d’exploitation.

3.2.3. La trésorerie nette

La trésorerie nette est la résultante de la comparaison, à une date donnée, du FRNG et du


BFR.

Elle exprime l’excédent ou l’insuffisance de FRNG après financement du BFR.

La trésorerie nette se calcul à partir de deux méthodes :

A. la trésorerie nette à partir du FRNG et BFR


TN = FRNG - BFR

Tableau n°23 : évolution du TN de MOLINO GARNI

Désignation Exercice 2017 Exercice 2018


TN=FRNG – BFR 983 140,00 – 888 140,00 952 200,00 – 852 200,00
Total 95 000,00 100 000,00
Source : tableau réalisée par nos soins à partir des documents de MOLINO GARNI

B. la trésorerie à partir du bilan fonctionnel


TN = trésorerie active – trésorerie passive

Tableau n°24 : évolution du TN de MOLINO GARNI

Désignation Exercice 2017 Exercice 2018


TN= TA – TP 95 000,00 – 0,00 100 000,00 – 0,00
Total 95 000,00 100 000,00
Source : tableau réalisée par nos soins à partir des documents de MOLINO GARNI

Commentaire : la TN est positive pour les deux exercices 2017 et 2018 car le FRNG est
supérieure au BFR, cela indique que l’entreprise est en bonne état, aussi le FRNG couvre la
totalité du BFR. Et laisse aussi un excédent de trésorerie disponible. On a remarqué aussi que
la TN de l’exercice 2017 est de 95 000 a diminué par apport à l’exercice 2018 qui est de
100 000, une déférence de 5 000 et cela signifie que les encaissements au cours de l’exercice
2018 sont supérieurs aux décaissements.

58
Etude de cas de MOLINO GARNI

Section 4 : Analyse par les ratios et par les flux


4.1. Analyse par les ratios

L’analyse de l’équilibre financier lui seul ne se fait pas pour étudier la situation financière
de l’entreprise. Pour cela, on procède à une analyse par les ratios comme moyens de juger la
santé financière de l’entreprise, Il existe plusieurs ratios, parmi ses ratios en trouve les ratios
de liquidités générales, ratios de liquidités immédiate, ratios d’autonomie financières, ratios
de solvabilité général, ratios de liquidité restreinte.

4.1.1. Ratios de liquidité générale

Ce ratio est un indicateur de la capacité de couverture des dettes à court terme par l’actif
circulant.

Ratio de liquidité générale = actif circulant / dettes à court terme

Tableau n°25 : Évolution du ratio de liquidité générale de MOLINO GARNI

Désignation Formule Exercice 2017 Exercice 2018


Ratio de liquidité actif circulant / 947 000,00+95 000,00/ 975 000,00+100 000,00/
générale dettes à court 58 860,00 122 800,00
terme
Total 17,7 8,75
Source : tableau réalisée par nos soins à partir des documents de MOLINO GARNI

Commentaire : le ratio de liquidité générale est supérieur à 1 pour les deux années 2017 et
2018, donc l’entreprise est capable de pays ses dettes à court terme en utilisant ses actifs à
court terme.

4.1.2. Ratio d’autonomie financière

C’est un indicateur de la capacité de l’entreprise de rembourser ses dettes par ses capitaux
propres. Sa valeur doit être supérieure à 1

Ratio d’autonomie financière = capitaux propres / total des dettes


Tableau n°26 : Évolution du ratio d’autonomie financière de MOLINO GARNI

Désignation Formule Exercice 2017 Exercice 2018


Ratio d’autonomie capitaux propres / 1 115 000,00 / 1 115 000 /
financière total des dettes 58 860,00 122 800,00

Total 18,94 9,07


Source : tableau réalisée par nos soins à partir des documents de MOLINO GARNI

Commentaire : le ratio de l’autonomie financière est supérieur à 1 pour les deux exercices
2017 et 2018, donc l’entreprise est indépendante financièrement et elle peut rembourser ses
dettes par ses capitaux propres.

59
Etude de cas de MOLINO GARNI

4.1.3. Ratio de solvabilité général

Ce ratio doit être supérieur à 1 pour que l’entreprise soit jugée capable de payer ses dettes
cependant, l’entreprise solvable peut présenter des risques de liquidités, d’où l’intérêt de
compléter l’étude par les ratios de liquidité.

Ratio de solvabilité général = total actif/ total des dettes


Tableau n°27 : Évolution du Ratio de solvabilité général de MOLINO GARNI

Désignation Formule Exercice 2017 Exercice 2018


Ratio de solvabilité total actif/ total des 1 424 000,00 / 1 530 000,00 /
général dettes 58 860,00 122 800,00

Total 24,19 12,45


Source : tableau réalisée par nos soins à partir des documents de MILONO GARNI

Commentaire : Ratio de solvabilité général de l’entreprise est supérieur à 1 pour les deux
exercices 2017 et 2018, ce qui implique que l’entreprise est capable de payer ses dettes, donc
l’entreprise est solvable.

4.1.4. Ratio de liquidité restreinte

Ce ratio doit être proche à 1, il mesure le degré de couverture des dettes à court terme par les
créances à moins d’un an, les disponibilités et VMP.

Ratio de liquidité restreinte = Créances à moins d’un an + VMP + Disponibilité /


Passif réel à moins d’un an.
Tableau n°28 : Évolution du Ratio de liquidité restreinte de MOLINO GARNI

Désignation Formule Exercice 2017 Exercice 2018


Ratio de liquidité Créances à moins 65 000 + 95 000 100 000 + 100 000
restreinte d’un an + VMP + / 58 860 / 122 800
Disponibilité / Passif
réel à moins d’un an.

Total 2.61 1.62


Source : tableau réalisée par nos soins à partir des documents de MOLINO GARNI

Commentaire :

Le ratio de liquidité restreinte de l’exercice 2017 est supérieur à 1 dans les deux années ce
qui indique que l’entreprise peut payer ces dettes à court terme en utilisant ses créances et
disponibilités.

60
Etude de cas de MOLINO GARNI

4.1.5. Ratio de liquidité immédiate

Ce ratio présente peut d’intérêt et doit être interpréter avec prudence, car un ratio
sensiblement inférieur à 1 peut traduire soit des difficultés de trésorerie, soit au contraire une
gestion de trésorerie proche de zéro.

Ratio de liquidité immédiate : disponibilité + VMP / Passif réel d’un an


Tableau n°29 : Évolution du ratio de liquidité immédiate de MOLINO GARNI

Désignation Formule Exercice 2017 Exercice 2018


Ratio de liquidité disponibilité + 95 000,00/58 860,00 100 000,00/
immédiate VMP / Passif réel 122 800,00
à moins d’un an

Total 1,61 0,81


Source : tableau réalisée par nos soins à partir des documents de MOLINO GARNI

Commentaire : Pour l’exercice 2017 le ratio de liquidité immédiate est supérieur à 1 ce qui
signifie que l’entreprise est capable de payer ces dettes à court terme. Pour 2018 le ratio de
liquidité immédiate est inférieur à 1 ce qui implique que l’entreprise ne peut pas payer ses
dettes à court terme.

4.2. Analyse par les flux

Afin de permettre une analyse par des flux de l’entreprise MOLINO GARNI, il nous est
utile de présenter le tableau des flux de trésorerie pour l’exercice 2017 et 2018.

4.2.1. Présentation du tableau des flux de trésorerie de MOLINO GARNI

61
Etude de cas de MOLINO GARNI

Tableau n°30 : tableau des flux de trésorerie

Adresse : la zone d’activité TAHARACHT

Activité : Agroalimentaire, minoterie et semoulerie

Article d’imposition :

Identifiant fiscal :
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

(Méthode directe)

Période du : 01 /01 :2018 au : 31/12/2018


No Exe: 2017 Exe: 2018

Flux de trésorerie provenant des


activités opérationnelles
700 000 760 000
Encaissements reçus des clients
-500 000 -400 000
Sommes versées aux fournisseurs et au
personnel

Intérêts et autres frais financiers payés

Impôts sur les résultats payés -110 000 -116 000

Autres impôts et taxes payées

Flux de trésorerie avant éléments -45 000 -34 000


extraordinaires

Encaissements d’éléments
extraordinaires

Décaissement d’éléments extraordinaires

Flux de trésorerie lié à des éléments


extraordinaires

Flux de trésorerie net provenant de


l’activité opérationnelle (A)
45 000 210 000
Décaissements sur acquisition
d’immobilisations corporelles ou
incorporelles -12 000 -10 000

62
Etude de cas de MOLINO GARNI

Encaissements sur cessions


d’immobilisations corporelles ou
incorporelles

Décaissements sur acquisition


d’immobilisations financières

Intérêt encaissées sur placements


financiers

Dividendes et quote−part de résultats


reçue

Flux de trésorerie net provenant des -12 000 -10 000


activités d’inversement(B)

Encaissements suite à l’émission


d’actions

Dividendes et autres distributions


effectués

Encaissements provenant d’emprunts

Remboursements d’emprunts ou
d’autres dettes assimilées

Flux de trésorerie net provenant des


activités de financement(C)

Incidences des variations des taux de


change sur liquidités

Impôt différés (variations) sur résultat


ordinaires

Variation de trésorerie de la période


(A+B+C) 33 000 200 000

Trésorerie et équivalents de trésorerie à 95 000 102 000


l’ouverture de l’exerce

Trésorerie et équivalents de trésorerie à


la clôture de l’exercice 100 000 95 000

Variation de trésorerie de la période 5 000 7 000

Résultat 21 060 17 820

Rapprochement avec le résultat 11 940 182 180

63
Etude de cas de MOLINO GARNI

comptable

Source : Tableau réalisée par nos soins à partir des documents de MOLINO

4.2.2. Interprétation des résultats du tableau de flux de trésorerie

Pour l’année 2017 :


-Les flux issus des activités opérationnelles ont affectées positivement la trésoreries par
l’enregistrement d’une augmentation d’une valeur de (210 000) dû principalement à la
réalisation d’une fort valeur d’encaissement du montant important d’une valeur de (760 000).
Malgré, la sommes versées aux fournisseurs et au personnel de l’entreprise est négative d’une
valeur (400 000).

-Les flux issus des activités d’investissements ont affectées négativement la trésorerie en
faisant diminuer ses flux d’une valeur de (10 000), suit à de forts décaissements provoqués
par l’acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles d’une valeur de (10 000).

-Les trois types de flux ont engendré à la fin de l’année 2017, une variation positive de
trésorerie d’un de valeur de (200 000).

Pour l’année 2018 :


Les flux issus des activités opérationnelles ont affectées positivement la trésoreries par
l’enregistrement d’une augmentation d’une valeur de (45 000) dû principalement à la
réalisation d’une fort valeur d’encaissement du montant important d’une valeur de (700
000). Malgré, la sommes versées aux fournisseurs et au personnel de l’entreprise est négative
d’une valeur (500 000).

On remarque aussi que du montant des flux de trésorerie générés par l’activité à augmenter
par rapport à celui de l’année 2017.

-Les flux issus des activités d’investissements ont affectées négativement la trésorerie en
faisant diminuer ses flux d’une valeur de (12 000), suit à de forts décaissements provoqués
par l’acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles d’une valeur de (12 000).

-Les trois types de flux ont engendrés à la fin de l’année 2017, une variation positive de
trésorerie d’une valeur de (33 000).

64
Etude de cas de MOLINO GARNI

Section 5 : Appréciation et recommandation


Au cours de notre stage, on a constaté que la gestion de trésorerie relève directement du
service de finance, ce stage nous a permis de dévoiler les forces et les faiblisses de l’entreprise
durant les deux exercices 2017 et 2018. On a relevé les points suivant :

- l’entreprise dispose d’une trésorerie positive occasionnée par un fond de roulement


positif pour les deux exercices 2017 et 2018.
- D’après les résultats des ratios, l’entreprise possède assez de liquidité pour faire face à
ces dettes à court terme.

Puisque la gestion de la trésorerie est un outil déterminant dans l’analyse de la situation


financière de l’entreprise, on a proposé à celle-ci de prendre un certain nombre de mesure
dont les plus importantes sont :

- renforcer l’outil informatique chargé de la comptabilité


- mettre en place des logiciels performants spécialisés dans la gestion de trésorerie
- aussi pour la gestion des excédents de trésorerie, nous avons suggéré que MOLINO
opte pour des dépôts à terme (D.A.T) à des achats d’obligation à la condition que
l’entreprise se porte bien financièrement

En conclusion, ce travaille en étude de cas pratique nous a permis de mettre en pratique les
connaissances théorique acquise et d’apporter notre modeste contribution quant aux acquises
quant aux questions pratiques de gestion de la trésorerie dans une entreprise.

65
CONCLUSION
GENERAL
Conclusion générale

Au terme de cette étude, nous avons pu former une idée et nous avons pu répondre à notre
problématique basé sur l’importance de la gestion de la trésorerie dans une entreprise et comment
peut-on la gérer afin d’aboutir à une gestion meilleur et plus adéquate.

En ce qui concerne la place que détient la gestion de trésorerie au sien de l’entreprise, on constate
qu’elle participe pleinement au dégagement d’un résultat positif pour l’entrepris, en créant un
équilibre entre deux facteurs principaux : la liquidité et la rentabilité, ce qui ne peut être attient que
par une gestion optimale des flux de trésorerie.

Les méthodes et outils utilisées pour gérer à bien la trésorerie sont diverses et aussi bien efficaces
les unes que les autres, donc c’est à l’entreprise de décider pour le meilleur outil auquel il lui
convient de faire recours.

En d’autre termes, pour gérer la trésorerie d’une manière adéquate, il faut prendre les mesures qui
sont les plus convenant à l’activité de l’entreprise, et de choisir les méthodes les plus adaptés à son
exploitation.

Dans notre cas ici concernant la SARL MOLINO GARNI, nous avons remarqué que l’entreprise ne
donne pas de grande importance à la gestion de trésorerie.

Enfin, on peut dire que la gestion de la trésorerie est devenue nécessaire dans toutes les
institutions, quelle que soit la taille ou la nature de son activité, du fait de son impact direct sur sa
situation financière, et que la bonne gestion de trésorerie ne réside pas seulement dans les
processus de collecte et de dépense, mais également dans l’ensemble des décisions et d’actions qui
maintiennent l’équilibre financier de l’entreprise.

66
BIBLIOGRAPHIE
La bibliographie

Les ouvrages
1 1
Lexique de gestion DALLOZ 5ème édition 2000. Hubert de la BRUSLERIE, trésorerie de l’entreprise,
édition DUNOD, 2012. P 122
1
MICHEL SION, gérer la trésorerie et la relation bancaire, Edition DUNOD, 2003, p224
1
La gestion de trésorerie, PHILIPPE ROUSSELOT JEAN-FRANCOIS Verdie, Edition Dunod,
Paris, 1999, p14
1
Philippe ROUSSELOT. Jean-François VERDIE, Dunod, 2017 2èmes éditions, p 224.
1
Le petit finance : les notions indispensables, les petits experts, Fabrice Briot, Dunod,2019,
Page 15
1
Hubert de la Bruslerie, « analyse financière », Edition Dunod, 2014, Page 162
1
Marc GAUUGAIN, Roselyne SAUVEE-CRAMBERT, gestion de la trésorerie préface de Pierre Poncet,
Edition, Economica, 2004. Page 115.
1
PONCET Pier, « gestion de trésorerie », Edition Economica, 2004.
1
Gestion de trésorerie, philippe ROUSSELOT, Jean-François VERDIE, édition Dunod, 2017, Page 62
1
Philippe Rousselot Jean-François Verdié, gestion de trésorerie, Edition Dunod, paris, 1999.
1
Michel Sion, Gérer la trésorerie et la relation bancaire, DUNOD, Paris, France, 2008, page 179

Les mémoires
1
M. Camille SOME, « la pratique de la gestion de la trésorerie au MUMICUEB, mémoire
I.B.AM/ Université de Ouagadougou-D.U. T option de finance-comptabilité. 2006
1
DJAMAA N ; MOULAOUI. Z : La gestion de trésorerie au sein d’une entreprise. Cas de la BMT, rapport
de stage en science de gestion, université de Bejaia 2013, p4
1
HATTABI.F : La gesstion de trésorerie dans une entreprise, Cas de l’ETBH-TCE, mémoire de master en
science de gestion, option finance d’entreprise, université de Bejaia 2017 Page 20.
11
KHARBACHE LAMIA : Optimisation de la gestion de trésorerie dans une entreprise publique, Cas de
Bejaia emballage, mémoire de master en science économique, Option monnaie, banque et
environnement international, Université de Bejaia 2012, p19
11
KHARBACHE Lamia : Optimisation de la gestion de trésorerie dans une entreprise publique. Cas de
EPE Bejaia emballage, mémoire de master en science économique, Option monnaie, banque et
environnement international, université de Bejaia 2012, p29.
1
BARREAU.J, DELAHAYE.J, Op.cit. Page 458
1
BARREAU.J, DELAHYAE.J, Op.cit. Page 455

Sites internet
1
www.manager-go.com
1
In : http : www.memoireonline.com

1
www.lesechos.FR
1
Site internet, www.debitoor.fr
1
Site internet, www.compta-facile.com
1 1
Site web www.Thebusinessplanshop.com Fsjes.usmba.ac.ma gestion financière plan de
financement
ANNEXES
Tableau des flux de trésorerie
Période du : 01/01/2017 au : 30/12/2017
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
(Méthode directe)

Note n-1 n

Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles 700 000 700 000
Encaissements reçus des clients -500 000 -400 000
Sommes versées aux fournisseurs et au personnel

Intérêts et autres frais financiers payés


-110 000 -116 000
Impôts sur les résultats payés
-45 000 -34 000
Autres impôts et taxes payées
Flux de trésorerie avant éléments extraordinaires
Encaissements d’éléments extraordinaires
Décaissement d’éléments extraordinaires
Flux de trésorerie lié à des éléments extraordinaires 45 000 210 000
Flux de trésorerie net provenant de l’activité opérationnelle (A)
Flux de trésorerie provenant des activités d’investissements -12 000 -10 000
Décaissements sur acquisition d’immobilisations corporelles ou
incorporelles
Encaissements sur cessions d’immobilisations corporelles ou incorporelles
Décaissements sur acquisition d’immobilisations financières
Intérêt encaissées sur placements financiers
Dividendes et quote−part de résultats reçue
Flux de trésorerie net provenant des activités d’inversement(B)
Encaissements suite à l’émission d’actions -12 000 10 000
Dividendes et autres distributions effectués
Encaissements provenant d’emprunts
Remboursements d’emprunts ou d’autres dettes assimilées
Flux de trésorerie net provenant des activités de financement(C)
Incidences des variations des taux de change sur liquidités
Impôt différés (variations) sur résultat ordinaires
Variation de trésorerie de la période (A+B+C)
33 000 200 000
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture de l’exerce
95 000 102 000
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l’exercice
100 000 95 000
Variation de trésorerie de la période 5 000 7 000
Résultat 21 060 17 820
Rapprochement avec le résultat comptable 11 940 182 180
SARL MOLINO GARNI
ZAC TAHARACHT AKBOU
BILAN
Période du 01/01/2015 au 31/12/2015
PASSIF NOTE N (2017) Net N-1 (2016) Net
CAPITEAUX PROPRES
Capital émis (ou compte de l’exploitant) 1 115 000 1 115 000
Capita non appelé
Primes et réserves –(réserves consolidées)
Réserves légales 111 500 111 500
Réserves facultatives
Ecart de réévaluation
Résultat net 17 820 11 820
Report à nouveau 11 820 18 680
Ajustement de résultant des changements de méthode

TOTAL I 1 256 140 1 257 000

PASSIF NON COURANTS


Emprunts et dettes financières
Impôt (différés et provisionnés)
Autres dettes non courantes
Provisions et produits comptabilisés d’avance
TOTAL PASSIFS NON COURANTS II

PASSIFS COURANTS
Fournisseurs et comptes rattachés 26 000 25 000
Impôts 16 500 16 000
Autres dettes trésorerie passif 16 360 16 000

TOTAL PASSIFS COURANTS III 58 860 57 000

TOTAL GENERAL PASSIF 1 315 000 1 314 000

Annexe N°02
SARL MOLINO GARNI
ZAC TAHARACHT AKBOU
BILAN
Période du 01/01/2017 au : 30/12/2015
ACTIF NOTE N_BRUT N_AMORT.PROV N_(2017) N_(2016)
ACTIFS NON COURANTS
Ecart d’acquisition (ou goodwill)
Immobilisation incorporelles 35 000 25 000 10 000 15 000
Immobilisation corporelles 119 000 74 000 45 000 56 000
Immobilisation en cours
Immobilisation financières
Titre mis en équivalences – entreprise
associées
Autres participants et créances
rattachées
Autre titres immobilisés
Prêts et autres actifs financières non 228 000 228 000 200 000
courants
Impôts différés actif

TOTAL ACTIF NON COURANT I


382 000 99 000 283 000 271 000
ACTIFS COURANTS
Stocks et encours 443 000 443 000 460 000
Créances et emplois assimilés
Clients 65 000 10 000 55 000 56 000
Autres débiteurs 180 000 180 000 175 000
Impôts 25 000 25 000 23 000
Autres actifs courants 234 000 234 000 233 000
Disponibilités et assimilés
Placement et autres actifs financiers
courants
Trésorerie
95 000 95 000 96 000

TOTAL ACTIF COURANT 1 042 000 10 000 1 032 000 10 043 000
Impôt différés actif

TOTAL GENERAL ACTIF 1 424 000 109 000 1 315 000 1 314 000

Annexe N°1
Le plan de financement dans MOLINO GARNI pour la période 2018_2022

Libellés 2018 2019 2020 2021 2022


Encaissements
Capitale émis
Emprunt bancaire
Subvention
Recette d’exploitation 1 929 318 692 2 315 182 430 2 778 218 916 3 389 427 078 4 067 312 494
Total encaissement 1 929 318 692 2 315 182 430 2 778 218 916 3 389 427 078 4 067 312 494
Décaissements
Approvisionnements 1 132 996 832 1 382 256 135 1 686 352 485 2 192 258 231 2 793 780 865
Services 210 331 345 256 604 241 313 057 174 381 929 752 465 954 297
Frais personnels 110 208 304 134 454 130 164 034 039 200 121 528 244 148 264
Impôt et taxes 57 821 369 70 542 070 86 061 325 104 994 817 128 093 676
Frais divers 22 477 890 27 423 026 33 456 092 40 816 432 51 020 540
Frais financiers 87 974 823 107 329 284 170 871 150 168 820 696 126 615 522
Investissement
Remboursement emprunt 52 000 000 52 000 000 52 000 000
IBS 20 252 592 22 460 346 25 818 420 32 012 889 35 709 210
Dividendes
Totale décaissements 1 694 063 155 2 053 069 232 2 531 650 685 3 120 954 345 3 845 322 374
Solde de trésorerie 235 255 537 262 113 198 246 568 231 268 472 733 221 990 120
Trésorerie cumulée 1 641 647 149 1 903 760 347 2 150 328 578 2 418 801 311 2 640 791 431

Annexe n°05
Annexe n°07 : Tableau des flux de trésorerie
Tableau de la CAF prévisionnelle

Années Résultat net Amortissement CAF


prévisionnel
2014 27 320 000 25 900 000 53 220 000

2015 37 037 000 25 900 000 62 37 000

2016 52 464 000 25 900 000 78 364 000

2017 60 432 000 25 900 000 86 332 000

2018 79 395 000 25 900 000 105 295 000

2019 86 340 000 25 900 000 112 240 000

2020 95 752 000 25 900 000 121 652 000

2021 110 068 000 25 900 000 135 968 000

2022 136 476 000 25 900 000 162 376 000

2023 152 234 000 25 900 000 178 134 000

Annexe N° 09
Tableau de résultats prévisionnels
Année Résultat net prévisionnels
2014 27 320 000
2015 37 037 000
2016 52 464 000
2017 60 432 000
2018 79 395 000
2019 86 340 000
2020 59 752 000
2021 110 068 000
2022 136 476 000
2023 152 234 000

Annexe n°10
Le tableau des cash-flows prévisionnels

Année CAF VR Cash-flows Taux CF actualisés


d’actualisation
2014 53 220 000 - 53 220 000 0,952380952 50 685 714,29
2015 62 937 000 - 62 937 000 0,90702478 57 085 714,29
2016 78 364 000 - 78 364 000 0,863837598 67 693 769,57
2017 86 332 000 - 86 332 000 0,822708474 71 025 550,05
2018 105 295 000 - 105 295 000 0,783526166 82 501 387,70
2019 112 240 000 - 112 240 000 0,746215396 83755 216, 12
2020 121 652 000 - 121 652 000 0,71068133 86 455 805, 17
2021 135 968 000 - 135 968 000 0,67683362 92 028 494,38
2022 162 376 000 - 162 376 000 0,6460816 104 66 017,40
2023 178 134 000 - 178 134 000 0,61313253 10 358 823,50

Annexe N°11
Le cumul des cash-flows actualisés

Année Cash-flows actualisés Cumul des cash-flows

2014 50 685 714,29 50 685 714,29

2015 57 085 714,29 107 771 428,60

2016 67693 769,57 175 465198,20

2017 71 025 550,05 246 490 748,20

2018 82 501 387,70 328 992 135,90

2019 83 755 216,12 412 747 352,00

2020 86 455 805,17 499 203 157,20

2021 92 028 494,38 591 231 651,60

2022 104 669 017,40 695 900 669,00

2023 109 358 823,50 805 259 492,50

Annexe N° 11
Tableau des cash-flows actualisés au point du TRI
Années Cash-flows nets Cash-flows actualisés
5% 29% 30%
2014 53 220 000 50 685 714,2 41 255 813,95 40 938 461,51
2015 62 937 000 57 085 714,29 37 820 443,48 37 240 828,40
5016 78 364 000 67 693 76,57 36 504 589,16 35 668 639,05
2017 86 332 000 71 025 550,05 31 175 466,50 30 255 2324
2018 105 295 000 82 501387,70 29 475 365,38 28 359 004,88
2019 112 240 000 83 755 216,12 24 356 192,41 23 253 457,93
2020 121 652 000 86 455 805,17 20 464 035,53 19 387 231,10
2021 135 968 000 92 028 494,38 17 730 420,15 16 668 245,60
2022 162 376 000 104 669 017,40 16 414 000,64 15 311 991,10
2023 178 134 000 109 358823,50 9 155 17,70 12 921 510,86
Total CF - 805 259 492,50 269 155 179,70 259 976 603,40
I0 - 260 000 000,00 260 000 000,00 260 000 000 ,00
VAN - 545 259 492,50 13 958 852,47 -23 396,60

Annexe N° 12
TABLE DES MATIERES
Table des matières
Introduction générale………………………………………………………………..1

CHAPITRE I : GENERALISTES SUR LA GESTION DE

LA TRESORERIE

Introduction…………………………………………………………………………….3

SECTION 1 : Notion Générale sur la trésorerie ……….…………………………3

1.1. La trésorerie…………………………………………………………….3

1.2. Les processus de la gestion de trésorerie……………………………....4

1.3. Les missions de trésorerie et les qualités requises ………………..….. 5

1.4. Utilité de la gestion de la trésorerie ………………………………..…..6

SECTION 2 : Les éléments constitutifs de la trésorerie de l’entreprise et les


ressources de financement………………………………………………………………7

2.1. Les éléments constitutifs de la trésorerie…………………………..………7

2.2. Les principales causent de la dégradation de la trésorerie………….. …….8

SECTION 3 : Origine des problèmes de trésorerie………….………………..……...10

3.1. Problèmes structurels de trésorerie………………………………………..10

3.2. Problèmes conjoncturels de trésorerie…………………………………….11

SECTION 4 : Organisation de la gestion de trésorerie……………………………......11

4.1. Organisation matérielle…………………………………………………...11

4.2. Organisation structurelle…………………………………………….........12

CHAPIRE II : ELEMENTS D’ANALYSE DE LA TRESORORIE

Introduction………………………………………………………………………….......….. .14

SECTION I : Analyse de la trésorerie par le bilan…………………………………...14

1.1. Notion du bilan fonctionnel……………………………………………....14


1.2. La structure du bilan fonctionnel………………………………………….15

1.3. Les ratios liés à la trésorerie……………..…………………………………18

SECTION 2 : Analyse de la trésorerie par les flux…………………………...………...20

2.1. Les flux de trésorerie………………………………………………...……20

2.2. Les principales étapes de construction du TFT………………………...….24

SECION 3 : Les prévisions de la trésorerie…………………..……….……………..…27

3.1. Le plan de financement …………………………………………………...29

3.2. Le budget de trésorerie ………………………………………………..…...32

3.3. La gestion au quotidien : la fiche en valeur ………………..........................36

(Gestion au jour le jour)

SECTION 4 : La gestion prévisionnelle et permanente de la trésorerie…………….39

4.1. Définition de la gestion prévisionnelle de la trésorerie………………..….39

4.2. Définition de la gestion permanente de la trésorerie……………………...40

CHAPIRE III : ETUDE DE CAS DR LENTREPRISE MOLINO GARNI

SECTION 1 : présentation de l’organisme d’accueil MOLINO GARNI..................45

1.1. Historique de l’entreprise………………………………………………...45

1.2. L’organisation structurelle de l’unité…………………………………….45

1.3. Domain d’Activité ………………………………………………………46

SECTION 2 : Les outils de gestion de trésorerie dans


l’entreprise MOLINO GARNI…………………………………………………………….46

2.1. Le plan de financement…………………………………………………..46

SECTION 3 : Étude de l’équilibre financier …………………………………………48

3.1. Élaboration du bilan fonctionnel à partir du bilan comptable ……………48

3.2. Calcul des indicateurs de l’équilibre financiers de trésorerie……………..55

SECTION 4 : Analyse par les ratios et par les flux…………………………………….59

4.1. Analyse par les ratios ………………………………………………..……59

4.2. Analyse par les flux ……………………………………………………....61


SECTION 5 : Appréciation et recommandation……………………………………….65

Conclusion Générale……………………………………………………………………66

Bibliographie

Annexe
Résumé
Résumé
L’objectif de notre étude est de clarifier le rôle et l’importance de latrésorerie au
sein de l’entreprise considérée comme un élément important à travers lequel,
l’entreprise contrôle ses frais entrants et sortants.
On a répartie notre mémoire en trois (03) chapitres, dans le premier chapitre on a
définit les principes fondamentaux de la trésorerie, le second est consacré pour l’étude
des mécanismes et l’importance de la gestion de la trésorerie, enfin dans le troisième
chapitre on a choisi l’entreprise MOLINO GARNI spécialisée dans l’agroalimentaire,
plus précisément minoterie dans la zone industriel TAHARACHT à AKBOU comme
lieu du stage pratique de notre étude.

Notre étude nous a permis de conclure que la dite entreprise se caractérise par une
trésorerie positive durant toute l’année, ceci est dû à la bonne prévision de trésorerie.
SUMMURY
The purpose of our study is to clarify the role and importance of cash flow within the
company considered an important element to through which the company controls its
incoming and outgiong fees. We distributed our thesis in three (03) chapters, in the
first chapter we difined the fondamental principles of the treasury, the second is
devoted to the study of mechanisms and the importance of cash managment, finally in
the third chapter we chosed the company MOLINO GARNI located in
TAHARACHT AKBOU area as a place of the intership practice of our study.

Our study has allowed us to conclude that the said company is characterized by a
positive cash flow thoughth the year, this is due to the good estimate cash flow
forecasts.

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