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CPGE/INP-HB Yamoussoukro MPSI – 2020/2021

5 Trois charges
1. L’interaction électrique étant centrale, aucune composante ne sera orthogonale au plan initialement défini par
les trois charges et le mouvement restera dans ce plan (en l’absence de vitesse initiale orthogonale). De plus,
chaque couple de charge ressent la même force (les trois charges étant identiques) et on peut supposer que la
géométrie initiale sera conservée : les charges Mi forment à chaque instant un triangle équilatéral de coté a(t) et
elles s’éloignent donc chacune du centre O le long de la droite (OMi ) initiale.
2. On note r(t) la distance qui sépare√une charge M du centre O. Le triangle étant équilatéral, on a la relation
a2 = r2 + r2 + 2r2 cos π3 donc a = 3r. La somme des deux forces électriques s’appliquant sur la charge M est
q2 q2
dirigée selon (OM ) et sa norme vaut F→M = 2 cos π6 = √ .
4π0 a2 4π0 3r2
d2 r q2
L’application du PFD donne m 2 = √ .
dt 4π0 3r2
q2 1 1
 
3. On multiplie par v = ṙ de chaque coté puis on intègre : 21 m v 2 (t) − v02 =

√ − . On en déduit
s 4π0 3 a r(t)
q2 1 1
 
que v(t) = √ −
2mπ0 3 a r(t)
s
q2
4. Au bout d’un temps très long, la charge se trouve très loin r(t → ∞) = +∞ et on obtient v∞ = √
2mπ0 3a

6 Sélecteur d’isotopes
1. Mouvement rectiligne uniforme ⇔ accélération nulle ⇔ Fmag + Félec = 0 ⇔ v0 B = E. A.N. : v0 = 1, 0.105
m.s−1 .
s
2qU
2. Accélération linéaire : vi = qui peut valoir v0 selon la valeur de U .
mi
U1 U2
3. On a = .
m1 m2

8 Spectromètre de masse
s
2qU
1. Bilan énergétique d’accélération linéaire : vi = où mi = Ai × m et q = 2e.
mi
s
qB vi 2mi U
2. Les trajectoires sont circulaires, de pulsation cyclotron ωc,i = et de rayon Ri = = .
mi ωc,i qB 2
s
2mU √ √ 
3. d = 2R2 − 2R1 ) = 2 A 2 − A1 .
qB 2

7 Expérience de Millikan

1. PFD projeté sur − → : m dvz = −mg + ρ V g − αRv , m = ρ V et V est le volume de la gouttelette. Donc
u z air z h
dt
ρh − ρ air
vz,lim = − 43 πR2 < 0 la goutte tombe.
α
dvz vz vz,lim αR  
2. Forme canonique : + = où τ = . Donc vz (t) = vz,lim 1 − e−t/τ .
dt τ τ m
3αvz,lim
3. R = =.
4π (ρh − ρair )

− U→ − → →

4. On a E = − − uz et Fél = q E .
d
qU dR3
5. Gouttelette immobile ⇔ équilibre des forces : − − 43 πR3 (ρh − ρair ) = 0 donc q = − 43 π (ρh − ρair )
d U

–1–
9 Le cyclotron
eB 1 2π πmp
1. La pulsation cyclotron vaut ωc = = 9, 6.10−6 rad.s−1 . On en déduit T1/2 = 2ω = = 3, 3.10−7 s qui
mp c eB
ne dépend pas de la vitesse de la particule.
2. Pour que le proton soit toujours accéléré, qu’il provienne de la droite ou de la gauche, il faut que le champ
électrique change de sens tous les T1/2 et donc que la tension change de signe : une sinusoïde est adaptée. On
ωc
prend f = = 1, 5.106 Hz.

v
3. Le rayon de la trajectoire circulaire vaut R = pour une vitesse d’entrée v. Lors du dernier demi-tour, R = Rs
ωc
donc vs = Rs ωc = 4, 8.106 m.s−1 . On en déduit Ec,s = 1, 9.10−14 J = 1, 2.105 eV.
4. À chaque tour, le proton gagne deux fois l’énergie e × Um . Au bout de N tours, on a Ec,s = 2N eUm . Ainsi
Ec,s
N= = 0, 6 ? ? ? Erreur probable d’énoncé.
2eUm
µ0 q 2 4
5. Trajectoire circulaire ⇒ a = v 2 /R. Donc Pr = v .
6πcR2
6. On a Er = Pr × T1/2 = 4, 0.10−33 J pour Rs . C’est négligeable devant l’énergie cinétique.

10 Effet Zeeman
k
1. On projette le PFD dans les deux directions : ẍ + x = 0 et pareil pour y(t).
m
r
k
2. x(t) et y(t) sont des sinusoïdes de pulsation ω0 = . La trajectoire est une ellipse.
m

− →
− k
3. La force magnétique vaut F = −e→ v ∧ B = eẋB0 −
− → − eẏB −
uy

0 ux . On obtient ẍ − eẏB0 + x = 0 (1) et
m
k
ÿ + eẋB0 + y = 0 (2).
m  
q
4. (1) + i(2) ⇒ ü + ieB0 u̇ + ω02 u = 0. ∆ = −eB0 − 4ω02 < 0. r± = i −eB0 ± ω02 + eB0 /4 = iω± . La solution
pour u est somme d’exponentielles complexes (donc sinusoïdes pour x et y) de pulsations ω±
5. Au lieu d’une unique orbitale d’énergie ~ω0 , l’électron peut désormais se trouver sur deux orbitales très proches
d’énergies ~ω± . Il peut en particulier passer de l’une à l’autre en absorbant un photon d’énergie ~(ω+ − ω− ).

11 Trajectoire cycloïde
1. On projette le PFD ẍ = 0, mÿ − qB0 ż = 0 et mz̈ + qB0 ẏ − qE0 = 0.
2. La vitesse initiale étant nulle dans la direction x, on obtient x(t) = 0.
qB0 2 q 2 B0 E0 E0 qB0
 
3. On dérive et injecte : v¨y + vy = 2
qui donne vy = (1 − cos(ωc t)) où ωc = . On en déduit
m m B0 m
E0 E0 sin(ωc t) E0
 
vz = sin(ωc t). En intégrant, y(t) = t− et z(t) = (1 − cos(ωc t)).
B0 B0 ωc ωc B0

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