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Les Argiles
Les Argiles
n'est pas une opération facile étant donné les problèmes qui se
posent de gonflement /dispersion /délitage, et dont la résolution est
étroitement liée à la compréhension des interactions argile-fluide de
forage. Malgré de nombreuses études fondamentales sur l’hydratation
des argiles, il reste encore beaucoup à comprendre sur les
mécanismes qui en sont à l’origine. Plusieurs approches ont été
développées afin d’expliquer le fondement des problèmes observés.
Les phénomènes physico-chimio-mécaniques liés à la stabilité des
argiles ont été longuement débattus dans la littérature pétrolière,
particulièrement sur la capacité des systèmes de type
polymère/électrolyte à inhiber l’hydratation et le gonflement des
argiles. En parallèle, les systèmes de fluides émulsionnés ont donné
une grande satisfaction.
1. c'est une particule dont la dimension est inférieure à 4 micromètres et ce quelque
soit sa nature minéralogique.
Peaux sèches et sensibles. L’argile rouge est riche en fer et oligo éléments.
Elle est rééquilibrant et améliore la circulation sanguine. Elle redonne de la luminosité
au teint.
Peaux fragiles, sèches et irritées. Douce et reminéralisante, c’est une argile riche en
silice (cicatrisant). Donne un coup d’éclat à la peau. Très bien pour les cheveux secs et
dévitalisés.
Peaux matures, grasses, très sensibles. Riche en manganèse, l’argile jaune est
stimulante , réoxygénante des cellules et tonifiante. Très bien pour les cheveux fragiles.
C’est une argile qui absorbe les impuretés et les graisses. On l’utilise pour nettoyer les
cheveux et le corps. Nettoie en douceur sans enlever le film protecteur de la peau. Très
bons résultats pour les eczémas du cuir chevelus, les psoriasis….
- Une des manières de reconnaître les argiles est l'analyse par diffraction de
rayons X.
Une simple analyse de diffraction ne donne pas de résultat intéressant : les
phases cristallines en elles-mêmes ne sont pas différentes d'une argile à l'autre et
du fait de la structure en feuillets, l'argile s'oriente lorsqu'on la dépose sur une
lame de verre ; cette orientation préférentielle gêne l'analyse.
Pour différencier les argiles, on effectue divers traitements visant à modifier
l'espace inter-feuillets : chauffage, acidification... En regardant l'évolution des
pics de diffraction aux faibles angles selon le traitement, on peut reconnaître
l'argile. Cette analyse se fait sur une fraction granulométrique donnée, obtenue en
mettant l'argile en suspension dans l'eau, en agitant et en prélevant à une
profondeur donnée après un temps de repos donné.
Outre en géochimie, cette technique est également utilisée par la police
scientifique pour essayer de déterminer l'origine des traces de terre qui peuvent
constituer un indice lors d'une enquête.
Les particules d'argile ne sont nullement responsables de la couleur du sol. La
couleur rouge, orange, jaune, vert, bleu d'un sol (argileux ou non) est due à l'état du
fer dans le sol (oxydé dans les 3 premiers cas et réduit dans les deux derniers).
Lorsque le sol est de couleur tendant vers le blanc, c'est que cet élément a été
dissous et évacué hors du profil.
Par ailleurs, argile (nom masculin) est le nom d'une couleur d'un gris neutre très pâle
tirant sur le blanc.
Les argiles désignent de très fines particules de matière arrachées aux roches par
l'érosion. Observées au microscope, elles ont la forme de plaquettes, ce qui explique
leur plasticité. La plupart de ces particules proviennent de la désagrégation de
roches silicatées : du granite (mica et feldspath), du gneiss ou encore des schistes.
Ces particules sont transportées par le vent ou l'eau sous forme de limon ou de
vase. Les fleuves véhiculent des argiles qui finissent par se déposer en alluvions,
dans le cours d'eau lui-même, à son embouchure, dans un lac ou dans la mer. Les
dépôts peuvent alors sédimenter et former une roche argileuse par diagenèse :
déshydratation et compactation. En tant que roches sédimentaires, les affleurements
argileux présentent une succession de strates empilées les unes sur les autres, qui
ressemblent à un feuillet.
L’argile est un des plus anciens matériaux utilisés par l’homme. Pétrie avec de l’eau, elle
donne une pâte plastique qui peut être facilement moulée ou mise en forme. Après
cuisson, elle donne un objet résistant et imperméable. Ces propriétés remarquables
sont à l’origine de son utilisation très ancienne pour réaliser des objets en céramique, en
porcelaine... Briques et tuiles sont également fabriquées à partir d’un mélange d’argile et
d’eau moulé sous pression et cuit à température suffisamment élevée (1000 à 1200 °C).
Terre cuite
L'argile hydratée est malléable, elle peut être mise en forme ; mise au four (« cuite »)
elle prend une consistance solide. Ces propriétés en font un matériau de choix pour la
fabrication d'objets.
Une terre argileuse destinée à la cuisson est souvent appelée glaise ou terre glaise.
Terre crue
La terre-papier est une argile contenant des fibres de cellulose, qui présente une
grande résistance lorsqu'elle est sèche. La terre-papier est un matériau de création et
de décoration qui adhère sur toute surface poreuse et peut recevoir des peintures,
pigments et patines.
Autres utilisations
Des chercheurs en science des matériaux travaillent sur l'intégration d'argile dans des
polymères. Les plaquettes d'argiles peuvent produire un renforcement (déviation des
fissures dans les polymères « choc », c'est-à-dire devant résister aux chocs). Par
ailleurs, elles peuvent gêner la diffusion de gaz, et notamment de gaz combustibles
issus de la pyrolyse lors d'un feu, améliorant ainsi la résistance au feu du polymère.
Certaines argiles kaolinites très pures permettent de rendre la pâte à papier blanche,
toutefois ce procédé est de moins en moins utilisé, elle est remplacée, par le carbonate
de calcium précipité.
Dans les peintures, l'ajout de charges minérales comme la bentonite permet d'obtenir la
rhéologie souhaitée et améliore aussi la stabilité des suspensions.
Cataphorèse
Certaines argiles sont utilisées en fonderie, pour réaliser les moules.
L'argile était utilisé par la civilisation summéro-akadienne (les Sumériens de
Mésopotamie). De petites boules d'argile étaient aplaties pour former un rectangle
approximatif afin de pouvoir y inscrire de l'écriture cunéiforme. Les Sumériens utilisaient
des sortes de sceau-cylindre. Ces cylindres étaient gravés à l'intaille, et lorsqu'on les
faisait rouler en appuyant sur l'argile, ils laissaient une empreinte en relief.
Ce sont des phyllo silicates d'aluminium dont les feuillets sont constitués de couches
d‘octaédres Al(OH)6 et de couches de tétraèdres SiO4 reliées par les atomes O et OH
mis en commun. La distance inter-réticulaire d sépare 2 feuillets successifs.
Les substitutions d'atomes sont fréquentes dans les feuillets. L' édifice cristallin peut
être désorganisé (la cristallinité est moins bonne). D'autre part, il y a des déséquilibres
au niveau des charges; ce déséquilibre est compensé par adsorption de cations dans
l'espace interfoliaire (capacité d'échange des argiles).
sont adsorbés dans l'espace interfoliaire afin de compenser le déséquilibre des charges.
C'est le minéral ubiquiste par excellence. Sa structure est proche de la muscovite (plus
d'eau, moins de K+).
Cette carte sert de base aux programmes de forages ultérieurs puisqu’elle renseignera
sur les formations traversées et éventuellement sur les problèmes rencontrés. Cette
approche est rationnelle puisqu’il s’agit de collecter des informations sur la base
d’expériences acquises sur les boues utilisées dans des puits voisins et de les corréler
avec des données de laboratoire.
Les argiles sont issues de plusieurs niveaux géologiques (crétacé, jurassique, trias,
carbonifère, dévonien, silurien, ordovicien). Les argiles gonflantes sont ainsi concentrée
s principalement dans les formations évaporites du lias et du sénonien, mais la
composition minéralogique n'est pas nécessairement variable en fonction du type
d'argile.
Nombre 50/ 315/ 150/ 388/ 55/
d'échantillons/ Hassi R’mel In Salah HMD Brides Touggourt
puits algérien
Minéralogie K, I, Chl I, I-Mt, K, Chl I, Chl, K, I-Mt I, Mt, I-Mt, K I, Chl, I-Mt
Le KCl est certainement le sel le plus couramment utilisé pour l'inhibition du gonflement
des argiles.
Chaux et gypse
Les systèmes de fluides à base de chaux ont un effet bénéfique pour le développement
de la cimentation des argiles
Les additifs à base d’asphaltes modifiés, de gilsonite ou de graphite
Ces additifs n'ont pas d'effet sur la pression de gonflement. Leurs effets sont liés
principalement à leur taille permettant le blocage des pores et par conséquent le
retardement de l'invasion du filtrat. Ce type d'additifs est aussi recommandé pour le
forage des formations microfracturées.