CONSULTANT
Objectifs :
Permettre à l’étudiant de découvrir le métier du consultant et
d’acquérir les connaissances nécessaires pour le déploiement à
terme d’une expertise dans le cadre de son domaine de
compétence.
Maîtriser la démarche, les outils, les pratiques professionnelles et
les attitudes propres au métier du consultant.
Développer la capacité des étudiants à pouvoir fournir des
prestations de conseil et d’expertise au terme de leur formation
(auto-emploi).
Appliquer les techniques apprises lors des voyages d’études, des
stages d’entreprises….
TIENTCHEU Clément
Consultant – Formateur en freelance
Andragogie, Entrepreneurship, Développement des RH 1
clemtient @ yahoo.fr
Introduction
La consultation dans le contexte camerounais
Les appels à proposition
un milieu professionnel complexe dont les règles du
jeu sont mal connues, voire ignorées.
les opportunités existent et les jeunes diplômés ne
peuvent y prétende non du fait de la
compétence/qualification insuffisante mais plus du
fait de la méconnaissance du métier de consultant,
de sa démarche et de ses outils.
2
Introduction - suite
Le coût de la formation, le temps pour se former et
l’absence de programme spécifique proposant de telle
formation sont entre autres les contraintes qui
amènent la plupart des jeunes diplômés à ne découvrir
le métier de consultant qu’à leur premier emploi.
Le cours d’initiation au métier de consultant est
intéressant à plusieurs points au moment où les
entreprises, les ONGs et les bailleurs de fonds ont dans
leur rang de consultants internes, de chefs de projet et
de nombreux chargés de missions et font aussi appel à
des consultants externes.
3
Introduction - suite
Grâce à ce cours, les étudiants de la filière et cycle
qui pourront embrasser , une carrière de consultant -
interne ou externe – de chef de projet ou de chargé
de mission en se référant ou se repérant dans
l’organisation des différentes étapes d’une
consultation.
Mais ce métier exige un haut niveau de
professionnalisme et de rigueur.
4
CHAPITRE I : PROBLÉMATIQUE DE
LA CONSULTATION
5
CHAPITRE I : PROBLÉMATIQUE DE
LA CONSULTATION
6
CHAPITRE I : PROBLÉMATIQUE DE
LA CONSULTATION
7
CHAPITRE I : PROBLÉMATIQUE DE
LA CONSULTATION
Quelques définitions
8
CHAPITRE I : PROBLÉMATIQUE DE
LA CONSULTATION
10
Initiation au métier de consultant
RAPPEL Jour 1
12
LES DIMENSIONS DE LA
CONSULTATION
organisationnels, de gestion …
Identifier et exploiter de nouvelles possibilités.
13
NATURE DES DEMANDES D’INTERVENTION ÉMANANT DE ENTREPRISES
14
Rôles implicites du consultant chez
le client
• le rôle de danseuse : le consultant occupe le devant de la scène pendant que de
réelles décisions sont prises dans l’équipe dirigeante ;
• le rôle d’alibi : il s’agit de faire croire au corps social de l’entreprise que l’on agit,
tout en faisant en sorte qu’aucun changement concret n’apparaisse ;
• le rôle de fusible : le consultant se trouve dans l’entreprise afin d’assumer des
mesures impopulaires, il « sautera » juste après ;
• le rôle de porte-parole : l’entreprise-cliente désire se servir de la légitimité du
consultant pour faire passer son propre message ;
•le rôle de réserve d’énergie : on attend du consultant, outre l’aide méthodologique,
qu’il porte le projet, qu’il le fasse vivre, qu’il l’explique, qu’il le soutienne ;
• le rôle de catalyseur : la présence du consultant déclenche le développement d’une
opération de changement.
Aucun de ces rôles ne peut être avoué directement au consultant
15
Raisons pour motiver des dirigeants
d'entreprises à engager un consultant
Expertise spécialisée
Objectivité
Confidentialité
Crédibilité
Capacité de travail
16
Ex de quelques raisons
tecnico-économiques
Consultants en SIG
Quand le client souhaite mieux connaître le territoire d’intervention et réclame
des conseils et des services dès le début du projet et peut-être souhaite
acquérir des services:
d’audit d’installations et d’organisations,
conseil dans la phase d’étude et d’avant-projet pour la mise en place d’un
SIG: analyse de l’existant, analyse des besoins, étude d’opportunité,
schéma directeur.
Assistance à maîtrise d'ouvrage (AMO) pour la mise en place d’une solution
SIG, la rédaction de documents et le suivi de la mise en place opérationnelle
Rédaction de cahiers des charges pour le choix de logiciels SIG /
télédétection ou pour le développement d’applicatifs métiers
modélisation et mise en place de bases de données spatiales et
intégration de données.
Assistance technique
Suivi-évaluation de projets 17
Ex de quelques raisons
tecnico-économiques
Analyse spatiale
Quand le client souhaite traiter des données d'occupation des sols,
d'aménagement des territoires et de gestion des risques et réclame des conseils
et des services dans le domaine de :
Production et actualisation de vos fonds de plans cartographiques
Evolution des zones urbaines
Occupation des sols et impacts sur les zones agricoles et zones protégées
Erosion des sols
Simulation d'inondations
Recherche de pollutions
Pertes énergétiques (thermographie)
Surveillance (situation de crise) 18
LES RAISONS DE DEVENIR
CONSULTANT
les raisons d’ordre macro-économique: la montée des services et la
mondialisation des activités,
Les raisons individuelles: le goût de s’accomplir ne passe plus forcément par
l’adhésion aux hiérarchies
les raisons d’ordre managérial: l’externalisation des activités des entreprises
et la différenciation croissante des trajectoires professionnelles des cadres,
les raisons d’ordre sociétal: l’émergence d’une société de projets,
les raisons d’ordre culturel: l’adhésion croissante aux valeurs de la
responsabilité sociale de l’entreprise et du développement durable.
19
Initiation au métier de consultant
1. CARACTÉRISTIQUES SOCIO-DÉMOGRAPHIQUES
21
CHAPITRE 3 : LE PROFIL DU
CONSULTANT
CARACTÉRISTIQUES SOCIO-DÉMOGRAPHIQUES
Formation initiale
Expérience professionnelle
23
L’intérêt d’une intervention «
étrangère »
24
Les limites de l’intervention «
étrangère »
Le piège de la mode
25
Initiation au métier de consultant
RAPPEL Jour 3
LE PROFIL DU CONSULTANT T
1. LE CONSULTANT EXTERNE
2. LE CONSULTANT INTERNE
27
1. LE CONSULTANT EXTERNE
la confidentialité.
29
1. LE CONSULTANT EXTERNE : LIMITES
30
2. LE CONSULTANT INTERNE
L’appel à un consultant interne doit tenir compte de sa position dans
l’entreprise. Il est souhaitable qu’il soit placé suffisamment en extériorité
du service concerné par le projet.
Comme le consultant externe, le consultant interne n’a aucune autorité
formelle directe sur la mise en œuvre des changements ; le dirigeant est
seul responsable dans la prise de décision.
Le consultant interne est une ressource plus polyvalente ou moins
spécialisée que le consultant externe à qui l’on fait appel pour une
expertise précise. En outre, l’expérience du consultant interne est plus
limitée quant à la variété des milieux d’intervention. 31
2. LE CONSULTANT INTERNE: LIMITES
32
2. LE CONSULTANT INTERNE
Le consultant interne peut apporter une excellente connaissance du
milieu organisationnel lors d’une coopération avec des consultants
externes et leur permettre une intégration rapide.
33
LE CONSULTANT EXTERNE ET INTERNE:
SIMILITUDES
1.
2.
3.
4.
34
Chapitre 5: LES TYPES DE
CONSULTANTS
35
Chapitre 5: LES STYLES DE
CONSULTANTS
36
Chapitre 5: LES STYLES DE
CONSULTANTS
37
Chapitre 5: LES STYLES DE
CONSULTANTS
Le modèle Docteur/Patient
Dans ce cas, le consultant fournis le diagnostic, mais devient
également responsable du planning de toute l'intervention. Le
danger ici est que le client transfert au consultant beaucoup des
responsabilités du changement qui s'opère.
38
Chapitre 5: LES STYLES DE
CONSULTANTS
39
Initiation au métier de consultant
SIMILITUDES
Chapitre 6 : Les outils de
consultation
Dans une première partie, nous allons aborder les relations
entre l’expertise du consultant, ses outils et ses méthodologies.
Ceci vous interpelle sur votre degré de familiarité avec les outils
et les méthodologies dont vous aurez besoin pour réaliser vos
missions.
Dans une seconde partie, nous allons insister sur le processus
de formalisation des outils de conseil.
La troisième partie, plus pratique, va aborder un mode d’emploi
pour formaliser votre savoir-faire dans l’optique du conseil.
Enfin,
La quatrième partie, encore plus pratique, va présenter
quelques outils de consultant.
41
Les outils de conseil : une nécessité
42
Les outils et méthodologie de conseil
43
les méthodologies génériques ou
transversales.
Ce sont celles qu’utilisent les consultants quel que soit leur
domaine de compétences.
un consultant est quelqu’un qui a besoin de rechercher
rapidement l’information sur les sujets les plus divers.
Il doit donc posséder les techniques de recueil et d’analyse de
l’information. Il doit savoir élaborer des guides d’entretien et
interviewer les acteurs de l’entreprise (dirigeants, cadres,
personnels). Il doit également savoir animer des groupes de
travail et des réunions ; savoir concevoir et piloter des
missions ; gérer des projets simultanés ; faire des diagnostics ;
rédiger des propositions d’intervention et des rapports de
mission.
44
les méthodologies génériques
L’utilisation d’outils et de méthodologies appropriées lui permet
de mieux organiser ses interventions et surtout de les rendre
plus productives.
Quelques exemples dans le domaine :
45
les méthodologies spécifiques
Il existe également des méthodologies spécifiques dont vous
pouvez avoir besoin au cours de tel ou tel type de mission dans
votre domaine:
réalisation d’une études de faisabilité,
Gestion environnementale et sociale,
46
les méthodologies spécifiques
Gestion environnementale et sociale,
Recherche et développement, etc.).
Il en existe un grand nombre plus ou moins connues et surtout,
plus ou moins faciles à utiliser. Comme consultant, il faut
privilégier surtout la méthodologie ou les outils que vous
pourrez mettre en œuvre seul ou bien à quelques-uns ! Et
n’oubliez jamais que la force d’un outil ou d’une méthodologie
réside avant tout dans sa simplicité d’utilisation.
47
Intérêt de la maîtrise des outils et des
méthodologies de conseil
Le consultant se doit de cultiver le relativisme et le pragmatisme s’il veut
répondre aux attentes de ses clients. En plus, le recours à des outils
pertinents constitue un gain de temps précieux. Vous avez donc tout
intérêt à vous poser les quelques questions suivantes et à entreprendre un
solide examen de vos outils.
De quelle boîte à outils disposez-vous ?
Quels sont les outils et les méthodologies que vous maîtrisez et utilisez de
façon courante ?
Quels sont les outils et les méthodologies que vous connaissez mais que
vous n’utilisez pas de façon courante ?
Quels sont les outils et les méthodologies que vous connaissez mais que
vous pourriez utiliser dans un délai d’un an ?
N.B Constituer sa « boîte à outils » et savoir la faire évoluer est donc une
étape essentielle dans votre progression vers le métier de consultant.
48
Pourquoi formaliser vos outils de conseil ?
49
Importance du test des outils de conseil
50
Les étapes clés de la formalisation d’un
outil de conseil
51
Les étapes clés de la formalisation d’un
outil de conseil
52
Les étapes clés de la formalisation d’un
outil de conseil
53
Les étapes clés de la formalisation d’un
outil de conseil
54
Initiation au métier de consultant
RAPPEL Jour 3
Rappel
Les outils de consultation relevent des 6
fonctions du métier de consultant. Ils ne
sont pour le consultant qu’une aide
méthodologique qui ne lui servira à rien
s’il n’a pas saisi :
le problème posé,
l’enjeu de la consultation.
56
DES OUTILS DE CONSULTATION
Ils sont souvent simples, parfois plus sophistiqués. Ils ne doivent être
pour le consultant qu’une aide méthodologique qui ne lui servira à rien
s’il n’a pas saisi le problème posé, les différents contextes et l’enjeu de
la consultation.
57
Les fonctions de l’entreprise
Les outils relèvent de 6 fonctions du métier de consultant :
1. production,
2. commerciale,
3. financière,
4. humaine et
5. la fonction juridique.
58
Les fonctions de u métier de
consultant
Les outils relèvent de 6 fonctions du métier de consultant :
5. La mise en œuvre
59
1. LA RECHERCHE ET L’ANALYSE DES
CAUSES
Démarche UNE
Liens Outils\Méthode de crière l.docx
Démarche 2 : Exemple d’application de la méthode des
critères : Problème du choix d’une automobile ?
Liens Outils\Méthode de critère Exemple .docx
La base du jugement
Liens Outils\Méthode des critères base du jugement.docx
61
2. LA SÉLECTION DES CAUSES
LES PLUS IMPORTANTES
64
Première étape : Analyse et sélection
des causes - Fin
Le groupe a ainsi sélectionné 4 causes, avec
comme première cause : la rétention de
l’information. Il lui sera alors possible
d’appliquer aux causes sélectionnées la
deuxième étape du Cube de Stern : la
recherche de solutions.
65
Deuxième étape : analyse et sélection
des meilleures solutions
66
2. LA SÉLECTION DES CAUSES LES
PLUS IMPORTANTES
67
2.2. Le diagramme de classification
(causes de satisfaction et de non-
satisfaction) – Suite -
68
3. LA RECHERCHE DES SOLUTIONS
69
3.1. Les méthodes de créativité
rationnelles
71
3.2. Les méthodes de créativité
infra-rationnelles6
73
4. LA SÉLECTION DES SOLUTIONS
74