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leur évolution
P. Nicolle – M. Lozato
- Académie de Créteil -
6. Questions pédagogiques
6. Questions pédagogiques
• Un constat de départ :
Très grande hétérogénéité des
référentiels comptables des principaux
pays de l’Union européenne (Allemagne,
Belgique, Espagne, France, Grande
Bretagne, Italie, Pays-Bas).
– au niveau des principes
– au niveau des présentations des états
financiers
Millions
d’euros
D B E F I NL GB
Résultat
d’exploita-
261 274 250 264 243 264 289
tion
Immo
incorporel. 133 135 131 145 174 140 192
Immo
corporelles
298 431 418 401 361 401 431
Total des
actifs 482 602 599 587 542 572 522
Capitaux
propres
649 726 722 710 751 704 712
Résultat
net / K 20,5 18,6 18,2 21 23,2 19,9 27
propres % % % % % % %
États financiers d’une même société établis en conformité avec les
normes de 7 pays européens (Olivier Azières – 1989)
P. Nicolle – M. Lozato Page 9
F. L’organisation de l’IASB
F. L’organisation de l’IASB
B. L’organisation de l’IASB
Le schéma de la nouvelle organisation de l’IASB
IASC – la Fondation
(International Accounting Standards Committee)
autres parties intéressées
19 membres
Normalisateurs nationaux et
Comités consultatifs
et autres
spécialités
IFRIC
12 membres
Nomme
Conseille Direction Opérationnelle Direction Technique des
(administration, publicité, publication, activités
Renvoi
budget, etc.) (et personnel technique)
Donne un avis
B. L’organisation de l’IASB
Étape 1 : L'IASB saisit les experts techniques pour avoir leurs avis
sur l'étude d'un projet ;
B. L’organisation de l’IASB
o Normes d’évaluation :
IAS 8 - Méthodes comptables, changements d'estimations et erreurs
IAS 10 - Événements postérieurs à la date de clôture
IAS 18 – Produits des activités ordinaires
IAS 21 – Effets des variations des cours des monnaies étrangères
o Normes sectorielles :
IAS 41 - Agriculture
IFRS 4 – Assurance : Contrats d’assurance
IAS 30 – Banques et institutions financières :
Instruments financiers : informations à fournir et présentation
IAS 26 – Régimes de retraites : Comptabilité et rapports financiers des
régimes de retraite
F. L’organisation de l’IASB
IASB
NORMES SOUMISES AU
CRCE EFRAG
AVIS TRANSMIS
COMMISSION
EUROPÉENNE
APPROUVE OU REJETTE
• Bibliographie
« De la résistible ascension de l’IASC/IASB par Bernard
Colasse dans « Gérer et comprendre » n° 75 – mars 2004.
Les normes IAS/IFRS Applications aux Etats financiers par
Pascal Barneto chez Dunod – 2004
L’architecture des normes IAS/IFRS : Un passage en revue
par I. ANDERNACK Conférence n°2 – Séminaire national.
« NORMES I.F.R.S. » par Anne Le MANH et Catherine
MAILLET aux Éditions FOUCHER.
Les systèmes comptables français et anglo-saxons par
Christine Colette et Jacques Richard chez Dunod – 2002.
Pratique des normes IAS/IFRS par Robert Obert chez
Dunod – 2004.
IFRS 2005 aux éditions Francis Lefebvre 2004.
6. Questions pédagogiques
En 1999 :
RECOMMANDATIONS MINISTRES
(et avis du comité d’urgence) DE L’ECONOMIE, DU BUDGET
ET DE LA JUSTICE
Titres Chapitres
IV - Tenue, I - Organisation de la comptabilité
structure et II - Enregistrement
fonctionnement III - Plan de comptes
des comptes
IV - Fonctionnement des comptes
V - Documents de I - Comptes annuels
synthèse II - Modèles de comptes annuels (Bilan,
Compte de résultat)
III - Modèles de comptes annuels (Annexe)
Conclusion
• La réglementation comptable française est en
constante évolution
• La convergence vers le référentiel IAS/IFRS est
évidente
• Nécessité d’une veille dans le domaine
comptable
Bibliographie succincte :
Sites internet :
– www.finances.gouv.fr/CNCompta
– www.ac-grenoble.fr/crcf
6. Questions pédagogiques
IAS/IFRS PCG
Valeur résiduelle Valeur résiduelle
La valeur résiduelle est le La valeur résiduelle est le
montant net qu’une entreprise montant, net des coûts de sortie
s’attend à obtenir pour un actif à attendus, qu’une entité
la fin de sa durée d’utilité après obtiendrait de la cession de
déduction des coûts de sortie l’actif sur le marché à la fin de
attendus (IAS 16 §6). son utilisation (art. 322-1-6).
6. Questions pédagogiques
A. Les actifs
B. L’amortissement
C. La dépréciation
D. Les passifs
Élément identifiable
Contrôle de la ressource
2. Conséquences
Sont des actifs :
• Immobilisations,
• Stocks,
• Créances,
• Charges constatées d’avance (« Ce sont
des actifs qui correspondent à des achats
de biens ou de services dont la fourniture
ou la prestation interviendra
ultérieurement »)
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2. Conséquences (suite)
Ne sont pas (plus) des actifs :
2. Conséquences (suite)
Quelques nouveautés :
Quelques nouveautés :
• Le coût d’acquisition d’une immobilisation
est constitué :
- de son prix d’achat, ……
- de tous les coûts directement attribuables
engagés pour mettre l’actif en place et en état
de fonctionner selon l’utilisation prévue par la
direction.
Quelques nouveautés :
no Formation du personnel
Total HT
525,00
6 575,00 Remise 10%
Net commercial
6 050,00
605,00
5 445,00
Remise 10% 657,50
n Net commercial
Escompte 3%
5 917,50
177,53
Escompte 3% 163,35
5 281,65
5 739,98
TVA 19,60% 1 125,04 Pour les stocks voir
Net à payer 6 865,01
321-19 et 321-20
Coûts directement attribuables : coûts directement engagés
pour mettre l’actif en place et en état de fonctionner selon
l’utilisation prévue par la direction.
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Exemple 2 :
Prix d'achat 100 000,00
droits de mutation, honoraires Honoraires 4 220,00
ou commissions et frais d’actes Droits d'enregistrement 1 029,00
Frais d'acte 500,00
Total 105 749,00
Sur Option
Auparavant charges ou éventuellement 4812
rattachés au coût d’acquisition de l’immobilisation
ou comptabilisés en charges
A. Les actifs
B. L’amortissement
C. La dépréciation
D. Les passifs
Immobilisations incorporelles
Certains actifs incorporels ont une durée de
consommation des avantages économiques attendus
déterminable, car ils bénéficient d’une protection
juridique limitée dans le temps comme les brevets ou les
licences. Ils sont donc amortissables.
D’autres actifs incorporels ne le sont pas (marques
entretenues).
2. Définition de l’amortissement
L’amortissement est la répartition du montant
d’un actif amortissable selon le rythme de
consommation des avantages économiques
attendus en fonction de son utilisation probable.
Calculs :
- machine : 60 000 x 10% = 6 000 €
- appareillage : 20 000 x 20% = 4 000 €
A. Les actifs
B. L’amortissement
C. La dépréciation
D. Les passifs
Remarques préalables
1) Le terme provision ne concerne plus
maintenant que les risques et charges et
les dépréciations des stocks et des
créances. Pour les autres éléments
d’actif (voir cas particulier des actifs
financiers), on ne parle plus de
provisions pour dépréciation mais
uniquement de dépréciation (les intitulés
de comptes ont été modifiés).
Remarques préalables
Traduction dans le plan de comptes (exemples)
290 Dépréciations des immobilisations
incorporelles
390 Provisions pour dépréciations des stocks
6816 Dotations pour dépréciations des
immobilisations incorporelles et corporelles
6817 Dotations aux provisions pour dépréciation des
actifs circulants
Remarques préalables
2) On ne distingue plus s’il s’agit d’une
perte de valeur irréversible ou non.
Dans tous les cas la perte de valeur sera
enregistrée en dépréciation.
Cela veut dire, par exemple, que l’on
devra constater une dépréciation
d’immobilisation, même si la perte de
valeur est définitive.
2. Le principe de la dépréciation
2. Le principe de la dépréciation
Les indices de perte de valeur peuvent être
externes et internes.
Indices externes (exemples PCG):
• Valeur de marché
• Changements importants dans
l’environnement (apparition de nouveaux
procédés, changement de réglementation,
évolution du marché)
• Taux d’intérêt ou taux de rendement (pour
les éléments d’actif à caractère financier)
2. Le principe de la dépréciation
Indices internes (exemples PCG) :
• Obsolescence ou dégradation
physique,
• Changements importants dans le mode
d’utilisation,
• Performances inférieures aux
prévisions.
2. Le principe de la dépréciation
Les tests de dépréciation vont consister
à comparer la valeur comptable des
éléments d’actif à leur valeur actuelle.
Existe-t-il des indices de perte de valeur ?
Si oui Test de dépréciation
Comparaison valeur actuelle et
valeur comptable
2. Le principe de la dépréciation
2. Le principe de la dépréciation
2. Le principe de la dépréciation
2. Le principe de la dépréciation
Soit un actif ayant une valeur comptable de 140 €
Valeur actuelle Dépréciation Valeur bilan
VV= 160 VV = 160 0 140
VV = 120 VA = 130 10 140 – 10 =
VU = 130 130
VV = 120 VA = 120 20 140 – 20 =
VU = 100 120
VV = 120 VA = 150 0 140
VU = 150
A. Les actifs
B. L’amortissement
C. La dépréciation
D. Les passifs
1. Comptabilisation de l’acquisition
Calculs :
- machine : 320 000 x 25% = 80 000 €
- entretien : 40 000 x 50% = 20 000 €
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6. Questions pédagogiques
B E P Métiers de la comptabilité
Pôle commercial et comptable
Les documents de synthèse
Limites : exclure les écritures d’inventaire, les
notions d’amortissements et de provisions, la
régularisation des charges et des produits.
Acquisition des immobilisations ? Passifs ?
AMORTISSEMENTS
Répartition d’un montant en fonction de Oui
l’utilisation par l’entreprise
Montant (valeur d’entrée – valeur Non
résiduelle)
Fiscalité Non
Dépréciation actifs non amortissables Oui
Dépréciation actifs amortissables Non
Composants A discuter
Actifs ? Passifs ?
Information et gestion
3. La comptabilité financière
3.3. Le système d’information comptable
Notion de normalisation comptable : le plan comptable général
3.4. L’analyse et l’enregistrement des transactions
externes (le cycle d’investissement) : Notion d’immobilisation,
la distinction immobilisation – charge, le traitement comptable
des immobilisations corporelles.
3.5 L’élaboration des documents de synthèse
L’inventaire et la clôture des comptes : l’amortissement des
immobilisations.
Pour les immobilisations corporelles, seul l’amortissement
linéaire est étudié.