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SORP

FORMATION CONTINUE
LE 19 NOVEMBRE 2011

CLASSIFICATION
DES ANTIBIOTIQUES
R. DALI YAHIA

FACULTE DE MEDECINE
D’ORAN
DEPARTEMENT DE
PHARMACIE

SERVICE DE BACTERIOLOGIE
EHU ORAN 1
HISTORIQUE

La découverte des antibiotiques est l’une des grandes « réussites »


de la médecine du XXème siècle : jusqu’au XXème siècle, les maladies
infectieuses étaient la première cause de mortalité humaine.
1928 : Fleming, médecin anglais découvre fortuitement

la pénicilline produite par une moisissure, Penicillium notatum.

1939 : Florey, médecin autrichien la purifie et la fait produire à


l’échelle industrielle

2
LA DÉCOUVERTE DES
ANTIBIOTIQUES
1935 Sulfonamides
1940 ß-Lactams
1945 Tétracyclines
Macrolides 1950 Chloramphénicol
Glycopeptides 1955 Aminoglycosides
Streptogramines 1960 Rifampicine
Quinolones
1965
1970 1963-1997 : 34 ans sans une
1975 seule découverte d’une famille
1980 nouvelle alors que les résistances
1985 ont beaucoup évolué !
1990
1995
Oxazolidinones
2000
2005 Glycylcyclines
. Lipopeptides
.
2011 3
Mais vint un jour la balle
magique de Ehrlich

4
Et la balle magique a atteint sa cible!

5
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7
EVOLUTION DES BACTÉRIES PATHOGÈNES VERS LA
RÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES

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EVOLUTION DES BACTÉRIES PATHOGÈNES VERS
LA RÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES

Acide clavulanique

Quinolones
Céphalosporines - Ampicilline - Méticilline
Nouveaux
Vancomycine antibiotiques
Streptomycine
Utilisation de la pénicilline

1940 1950 1960 1970 1980 1990 ANNEES

Staphylocoque Pénicilline R
Staphylocoque méticilline R

Entérobactéries Ampi R Nouvelles


Pneumo Ampi R
résistances
BLSE

Entérocoques Vancomycine R

BGN R++++ :
Carbapénémases, VIM, NDM-1……!!!!!!!!
9
QU’EST-CE QU’UN
ANTIBIOTIQUE?

Antibiotique : toute substance chimique naturelle ou de synthèse,


agissant spécifiquement sur une étape fondamentale
du métabolisme des microorganismes

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ORIGINE DES
ANTIBIOTIQUES

ANTIBIOTIQUES NATURELS

1- champignons
 Penicillium
 Cephalosporium

2- bactéries
 Streptomyces
 Bacillus
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LES ANTIBIOTIQUES
NATURELS
Date de découverte Antibiotique microorganisme

1929 Pénicilline G Penicillium notatum

1944 Streptomycine Streptomyces griseus

1945 Céphalosporine C Cephalosporium acremonium

1946 Chlortétracycline Streptomyces aureofaciens

1947 Chloramphénicol Streptomyces venezuelae

1948 Rifamycine SV Streptomyces mediterranei

1952 Erythromycine Streptomyces erythreus

1954 Spiramycine Streptomyces ambofaciens

1955 Pristinamycine Streptomyces pristinaspiralis


Lincomycine Streptomyces lincolnensis
1956 Kanamycine Streptomyces kanamyceticus

1963 Gentamicine Micromonospora purpurea

1967 Tobramycine Streptomyces tenebrarius


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LES ANTIBIOTIQUES SEMI-
SYNTHÉTIQUES

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CIBLES DES ANTIBIOTIQUES

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Exemple de cible: sous-unité 50S des ribosomes
Aminosides 15
Erreur de lecture des codons
avec incorporation d’acides
aminés erronés.
ex: aminosides,
gentamicine, amikacine

EPA
MÉCANISMES D’ACTION DES
ANTIBIOTIQUES

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SPECTRE D’ACTION D’UN
ANTIBIOTIQUE

Spectre d’action  : liste des espèces microbiennes sur lesquelles un antibiotique est
actif. C’est une notion théorique qui dépend de la sensibilité
naturelle des souches sauvages. Des résistances acquises peuvent
être observées chez ces mêmes souches.

Antibiotiques à spectre large: actif sur la plupart des bactéries à Gram + et à Gram-
Exemple : tétracyclines, chloramphénicol, β-lactamines

Antibiotiques à spectre étroit :


- actif sur des Gram - : acide nalidixique
- actif sur des Gram + : vancomycine

Antibiotique à spectre très étroit : actif sur une seule espèce 


Exemple : Céfsulodine (bacille pyocyanique).

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MODALITÉS D’ACTION DES
ANTIBIOTIQUES

 Bactériostase :

Le nombre de bactéries viables < à celui observé en l'absence


d'antibiotique ( tube témoin) ralentissement de la croissance
bactérienne.

 Bactéricidie :

Le nombre de bactéries vivantes < à celui déterminé au temps 0


arrêt de la croissance bactérienne.

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MODALITÉS D’ACTION DES
ANTIBIOTIQUES

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CMI, CMB D’UN
ANTIBIOTIQUE

CMI : concentration minimale inhibitrice = la plus faible concentration


d'antibiotique qui inhibe la multiplication bactérienne en 18-24 H.

CMB : concentration minimale bactéricide = la plus faible concentration


d'antibiotique qui tue 99,99% d’une population bactérienne en 18-24 H.

CMI = 2mg/l

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ANTIBIOTIQUE BACTÉRICIDE
ANTIBIOTIQUE
BACTÉRIOSTATIQUE

Antibiotique bactériostatique : CMI/CMB = 4-16

Antibiotique bactéricide : CMI/CMB = 1-2

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CLASSIFICATION

Plusieurs critères :

 structure chimique
+++
 mode d’action

 spectre d’action : antituberculeux


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CLASSIFICATION

•ß-lactamines
•Aminoglycosides
•Macrolides, azalides, lincosamides et synergistines
•Tétracyclines
•Quinolones et Fluoroquinilones
•Polypeptides
•Phénicolés
•Glycopeptides
•Rifamycines
•Sulfamides
•Imidazoles
•Quinoléines
•Antibiotiques non classés
•Oxazolidinones
•Lipopeptides
•Glycylcyclines
•Antituberculeux
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CLASSIFICATION

ß-lactamines
•Aminoglycosides
•Macrolides, azalides, lincosamides et Synergistines
•Tétracyclines
•Quinolones
•Polypeptides
•Phénicolés
•Glycopeptides
•Rifamycines
•Sulfamides
•Imidazoles
•Quinoléines
•Antibiotiques non classés
•Oxazolidinones
•Lipopeptides
•Glycylcyclines
•Antituberculeux

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CLASSIFICATION DES Péni G et V

β-LACTAMINES Péni M

Péni A
Pénames
carboxypéni

Monobactames Ureidopéni

Amidinopéni
Carbapénèmes
ß-lactamines
Associations
avec inhibiteurs
de ß-lactamases C1G
C2G
Céphalosporines
C3G
Oxacéphèmes C4G

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STRUCTURE CHIMIQUE DES β-
LACTAMINES

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PÉNICILLINE G ET V

Péni G non résorbée per os

Péni V résorbée per os

Diffusion tissulaire +/- LCR-

Demi-vie courte

Élimination urinaire

 INDICATIONS FORMES
 INDICATIONS PENI G ET V RETARD

angine aigüe streptococcique • Benzathine-pénicilline


angine de Vincent non compliquée • Procaïne- pénicilline
gangrène gazeuse
septicémie à Clostridium perfingens  prophylaxie du rhumatisme articulaire
syphilis, actinomycose, leptospirose aigüe et autres complications
post-streptococciques
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PÉNICILLINES DU GROUPE M

• Isoxazolylpénicillines : méticilline, oxacilline, cloxacilline

• Anti staphylococique majeur

• Méticilline, chef de file classe les staphylocoques en :

 Méti-S (SAMS et SCNMS) sensibles à ce groupe et à toutes les ß-lactamines

 Méti-R (SARM et SCNRM) résistants à toutes les ß-lactamines sauf les


nouvelles céphalosporines
( 20 à 40% des souches hospitalières) : Résistance souvent associée à
d’autres familles d’antibiotiques.

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PÉNICILLINES DU GROUPE A

• Aminopénicillines

• administrables per os et par voie parentérale

 l’ampicilline
 l’amoxicilline : est préférée à l’ampicilline car elle donne de meilleurs
concentrations humorales après administration per os

• améliorations cinétiques
 résorption orale
 diffusion tissulaire, LCR

• moindre toxicité

• amélioration du spectre d’ activité : BGN non producteurs de ß-lactamases.

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CARBOXYPÉNICILLINES

 Carbénicilline

 Ticarcilline :

Sont en général réservées au traitement


des infections à bacille pyocyanique
(Pseudomonas aeruginosa).

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UREIDOPÉNICILLINES

• Acyl-aminopénicillines

 Azlocilline 
 Mezlocilline
 Pipéracilline

• Actives
 sur les BGN résistants naturellement à l’ampicilline et aux C1G
(Enterobacter, Serratia, Proteus indole +, Citrobacter )

 sur Bacteroïdes fragilis (BGN anaérobie), Acinectobacter,


et P. aeruginosa.

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AMIDINOPÉNICILLINES

 Mécillinam 

 Pivmécillinam

• Actives sur les entérobactéries des voies urinaires

 Seule indication : infections urinaires basses à entérobactéries


sensibles.

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MONOBACTAMES

 Azthréonam
• Constitués uniquement du noyau ß-lactame
• n’ont aucune activité sur les bacilles à Gram + et les bactéries
anaérobies
• Actives sur les BGN producteurs de ß-lactamases.

 Indication : infections sévères à BGN 


- Hospitaliers, en association
- Communautaires en monothérapie.

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CARBAPENEMES

 Imipenème
 Doripénème
 Méropénème
 Ertapénème

• spectre très large

 Actives sur les Bactéries productrices de ß-lactamases : entérobactéries


BLSE+, Pseudomonas sp et Acinetobacter sp multi R
 inactives sur:
- Stenotrophomonas maltophilia
- Les staphylocoques Méti-R
• l’association avec un aminoside ou une fluoroquinolone est recommandée :
 empêcher l’émergence de P.aeruginosa et Acinetobacter résistants sous
monothérapie
 synergie bactéricide.
• Usage hospitalier et BMR !!!!!!!
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PÉNICILLINES ASSOCIÉES AUX INHIBITEURS DE
-LACTAMASES

• Les inhibiteurs des ß -Lactamases associés à une ß-Lactamine lui restaurent son
activité antibactérienne (perdue sous l’action des ß-lactamases bactériennes).

• Il s’agit :
 de l’acide clavulanique
 du sulbactam
 tazobactam

• Les associations utilisées  :


 Amoxicilline + Acide clavulanique
 Ampicilline + Sulbactam

 Spectre : entérobactéries productrices de -lactamase


plasmidique
 Ticarcilline + Acide clavulanique
 Pipéracilline + Tazobactam  
 Spectre : Germes Multi R responsables d’infections hospitalières sévères.
 
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CEPHALOSPORINES

PREMIERE GENERATION

 Céfalotine

 Céfalexine

 Bonne activité sur les souches Gram +

 Activité limitée sur les Gram –.

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CEPHALOSPORINES

DEUXIEME GENERATION

 céfamandole

 céfuroxime

 activité accrue sur les germes Gram –

 certains dérivés actifs sur Bacterioides fragilis.

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CEPHALOSPORINES

TROISIEME GENERATION ( usage hospitalier sauf céfixime)

 Céfotaxime Céfopérazone

 Céftriaxone Céftizoxime

 Céftazidime Céfixime ( C3G orale)

 activité moindre sur les Gram + mais meilleure activité sur les
entérobactéries, y compris souches productrices de ß-lactamases.

 Céftazidime et céfopérazone sont actives sur Pseudomonas aeruginosa

Céphamycines:

céfoxitine
 céfotétan

 actives sur les entérobactéries BLSE+. 39


CEPHALOSPORINES

QUATRIEME GENERATION (usage hospitalier)

 Céfépime

 Céfpirome

 stables via à vis des ß-lactamases

 Intérêt : infections à BGN résistants aux autres


céphalosporines (céphalosporinase haut niveau).

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CEPHALOSPORINES

NOUVEAU !

CINQUIEME GENERATION

 Ceftobipirole

 Ceftaroline

 Intérêt : infections à Staphylocoques méti-R

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OXACEPHEMES

• Structure très proche des céphèmes. L’atome de S du noyau


dihydrothiazine est remplacé par un atome d’oxygène (radical
« méthoxy ») ce qui les rend très stables à toutes les ß-lactamases.

 Molécule type : LAMOXACTAM

 Active sur de nombreux BGN multirésistants

• Possède une très bonne diffusion méningée

 Indication quasi exclusive dans les méningites iatrogéniques à germes


multi résistants.

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EN RÉSUMÉ

PÉNAMES
 Pénicillines G et V: Traitement ambulatoire
 Angines
 Prévention RAA  Carboxypénicillines :
 Syphilis  BGN (pseudomonas aeruginosa)
 infections à germes anaérobies

 ureidopénicillines :
 BGN résistants aux péni A et C1G

Aminopénicillines:
 Spectre de la pénicilline G élargi aux BGN non
producteurs de ß-lactamases Amidinopénicillines :
 Pharmacocinétique améliorée  BGN urinaires

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EN RÉSUMÉ

 MONOBACTAMES  OXACÉPHÈMES: BGN MULTI R

 BGN producteurs de ß-lacatmases  méningites hospitalières

 CARBAPÉMÈMES: USAGE HOSPITALIER  Cépphalosporines

 BGN producteurs de BLSE  C1G: Gram+

 C2G à C3G activité croissante sur


BGN producteurs de ß-lactamases
 ASSOCIATIONS AVEC IHNIBITEURS (sauf BLSE et CHN)
DE
 C4G: BGN CHN +
ß-LACTATMASES
 nouvelles molécules: Staph méti-R
 BGN producteurs de ß-lactamases
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EFFETS INDESIRABLES
DES Β-LACTAMINES

 Hypersensibilité ++++

 cutanée, Œdème de Quincke, choc anaphylactique

 risque croisé entre les différentes ß-lactamines

 Déséquilibre de la flore bactérienne normale ( molécules à


spectre large) : mycoses.

 Neurotoxicité de la pénicilline G.
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β-LACTAMINES

EN RESUME!

 Famille d’ATB très riche

 ATB peu toxiques

 Bactéricides

 Nombreux mécanismes de résistance (les + importants !)

 mais certaines espèces restent sensibles


( Streptocoque A: angine, Treponema pallidum, anaérobies)

 Utilisation rationnelle : attention aux infections virales !!!

 Utilisation excessive des C3G: pression de sélection des BLSE

 A fin de préserver leur efficacité, les molécules à spectre large (carbapénèmes)


doivent être réservées aux cas de BMR !
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CLASSIFICATION

•ß-lactamines
Aminoglycosides
•Macrolides, azalides, lincosamides et synergistines
•Tétracyclines
•Quinolones et Fluoroquinolones
•polypeptides
•Phénicolés
•Glycopeptides
•Rifamycines
•Sulfamides
•Imidazoles
•Quinoléines
•Antibiotiques non classés
•Oxazolidinones
•Lipopeptides
•Glycylcyclines
•Antituberculeux

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AMINOGLYCOSIDES

 1943 streptomycine
 1949 néomycine
 1957 kanamycine
 1963 gentamicine (commercialisée en officine, résistance+++!)
 tobramycine
 sisomicine
 dibékacine
 amikacine
 nétilmicine

 les dérivés des streptomyces sont à suffixe "mycine",


 les dérivés d'actinomycètes monospores sont à suffixe "micine".

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AMINOGLYCOSIDES

• Introduits en 1950
• Résistance naturelle aux Streptocoques et aux anaérobies
• ATB bactéricides

• Spectre gentamicine, tobramycine, dikékacine, sisomycine,


nétilmicine, amikacine, isépamicine :

 Entérocoques : associés à une β-lactamine sensible


(activité synergique)

 Staphylocoque Méti-S :

 BGN aérobies

 BGP aérobies.

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AMINOGLYCOSIDES

• Spectre spectinomycine : gonococcie


 Neisseria gonorrhoeae (gonococcie)

• Spectre streptomycine :
 Mycobecterium tuberculosis : tuberculose (en association ++)
 Brucella  : brucellose en association avec cyclines

• Spectre kanamycine : tuberculose


 Mycobacterium tuberculosis  : tuberculose ( en association ++)

• Spectre paromomycine : parasitoses

- Protozaires intestinaux : Entamoeba, Giardia . La paromomycine ne


traverse pas la barrière digestive.

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EFFETS INDÉSIRABLES DES
AMINOGLYCOSIDES

 Atteinte de l'oreille interne: irréversible, cumulative

- perte d'audition, acouphènes


- troubles vestibulaires (équilibre, ataxie, type ébriété) .

Atteinte rénale

- néphropathie aigue à diurèse conservée


- sujets à risque: sujet âgé, insuffisant rénal, médicaments
néphrotoxiques.

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CLASSIFICATION

•ß-lactamines
•Aminoglycosides
Macrolides, azalides, lincosamides et synergistines
•Tétracyclines
•Quinolones et Fluoroquinolones
•Polypeptides
•Phénicolés
•Glycopeptides
•Rifamycines
•Sulfamides
•Imidazoles
•Quinoléines
•Antibiotiques non classés
•Oxazolidinones
•Lipopeptides
•Glycylcyclines
•Antituberculeux
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STRUCTURE CHIMIQUE DES
MACROLIDES
un cycle macro-lactonique

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CLASSIFICATION DES
MACROLIDES

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SPECTRE D’ACTION DES MACROLIDES
• ATB bactériostatiques à spectre large
• Très utilisés dans le traitement des infections communautaires

 Cocci Gram +  : streptocoque  Chlamydia


staphylocoque méti –S  Rickettsies

 Bacille Gram +  : Corynebacterium  mycoplasmes


diphteriae
 Tréponèmes
 Cocci Gram-   : Neisseria gonorrhaeae
 Anaérobies
Moraxella catarrhalis
 Toxoplasma gondii

 BGN  : Helicobacter pylori   Cryptosporidium


Campylobacter jejuni
 Mycobactéries atypiques .
Vibrio cholerae
Legionella pneumophila
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PRINCIPALES INDICATIONS DES
MACROLIDES

 Angines aigües: seconde intention si intolérance à la pénicilline

 Infections bronchiques, pulmonaires à germes intra-cellulaires

 Infections uro-génitales ( en seconde intention après les cyclines pour


C. trachomatis, U. urealyticum)

 Infections à Mycobacterium avium (traitement HIV+)

 Ēradication d'Helicobacter pylori (ulcère gastroduodénal)

 Toxoplasmose de la femme enceinte .

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EFFETS INDÉSIRABLES DES
MACROLIDES

 Les macrolides sont en général des antibiotiques bien tolérés


- intolérances digestives +++
- hépatites cholostatiques (érythromycine)
- troubles de l'audition (érythromycine) peu fréquents

Certains macrolides inhibent la synthèse d'enzymes hépatiques de


biotransformation des médicaments : associations contre-indiquées

carbamazépine
dérivés de l'ergot de seigle (risque ischémique des extrémités)
cisapride (risques de troubles du rythme).

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LINCOSAMIDES

• Représentés par 2 molécules à spectre étroit :

 la lincomycine : activité antistaphylococcique


majeure (SASM et SCNSM)

 la clindamycine : dérivé semi-synthétique de la


lincomycine , possède une excellente activité
anti-anaérobie : Bacteroïdes fragilis.

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STREPTOGRAMINES

• Molécules :

 pristinamycine
Per os
 virginiamycine

 Dalfapristine- quinupristine : parentérale usage hospitalier

 Spectre d’activité : anti staphylococciques majeurs

 Utilisées en cas de multi résistance des staphylocoques (SARM).

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KÈTOLIDES

• Noyau lactone à 14 carbones

• Dérivés semi-synthétiques de l’érythromycine A

• Très bonne concentration dans les compartiments respiratoires


indiqués dans les infections respiratoires hautes et basses.

• Molécule-type : Télithromycine

• Spectre d’activité :
 Cocci à Gram+ résistants à la pénicilline et aux macrolides
( SPSDP, S.aureus érythro -R) 

• Il n'existe pas de formes parentérales. 


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INDICATIONS DES
KÈTOLIDES

 Traitement ambulatoire des infections respiratoires à germes


résistants à la pénicilline et amoxicilline

 Traitement des pneumopathies atypiques à :


• Legionella pneumophila
• Chlamydia pneumoniae et C. psittaci
• Coxiella burnetti
• Mycoplasma pneumoniae.

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CLASSIFICATION

•ß-lactamines
•Aminoglycosides
•Macrolides, azalides, lincosamides et synergistines
Tétracyclines
•Quinolones et Fluoroquinolones
•Polypeptides
•Phénicolés
•Glycopeptides
•Rifamycines
•Sulfamides
•Imidazoles
•Quinoléines
•Antibiotiques non classés
•Oxazolidinones
•Lipopeptides
•Glycylcyclines
•Antituberculeux
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TÉTRACYCLINES

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TÉTRACYCLINES

 Spectre :
• Rickettsies
• Chlamydia
• bactéries Gram positif et négatif

large spectre mais


- niveau de résistance important (pneumo, strepto, staph,
entérobactéries)
- Moins de résistance avec la doxycycline et la minocycline.

 ATB bactériostatiques
 caractère lipophile important, excellente pénétration tissulaire et
cellulaire Activité intracellulaire.

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TÉTRACYCLINES

 Indications:

 Rickettsia : rickettsioses (fièvre boutonneuse, typhus)

 Chlamydia : génitales et respiratoires

 Mycoplasma : génitales et respiratoires

 Spirochetaceae : tréponèmes, Borrelia, leptospires

 Brucella ( associée à rifampicine ou aminoside)

 Yersinia : peste et entérocolite

.
65
TÉTRACYCLINES

• Métabolisme hépatique et élimination rénale


• Leur métabolisme est influencé par la présence des aliments(les anciennes
molécules administrées a à distance des repas)
• Meilleure absorption digestive de la doxycycline et la minocycline (administrées
au cours des repas)
• les laitages et antiacides diminuent la résorption ( intervalle de 2 à 3 heures)
• Elles traversent le placenta
• Mauvaise diffusion dans le LCR, le SNC et les articulations
• Toxicité digestive: nausées, vomissements, diarrhées (entérocolites)
• Troubles hépatiques si insuffisance rénale surtout
• Anomalies osseuses et dentaires ( coloration jaune des dents): contre indiquées
chez l’enfant de – de 8ans, grossesse, allaitement.
• Photosensibilisation: pas d’exposition au soleil pendant le traitement
• Réactions allergiques : rash, prurit, urticaire
• Troubles vestibulaires: sensations vertigineuses, nausées, vomissements
(minocycline++).

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CLASSIFICATION

•ß-lactamines
•Aminoglycosides
•Macrolides, azalides, lincosamides et synergistines
•Tétracyclines
Quinolones et Fluoroquinolones
•Polypeptides
•Phénicolés
•Glycopeptides
•Rifamycines
•Sulfamides
•Imidazoles
•Quinoléines
•Antibiotiques non classés
•Oxazolidinones
•Lipopeptides
•Glycylcyclines
•Antituberculeux
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QUINOLONES

 Acide nalidixique

 Acide pipémidique

 Acide oxolinique

 Fluméquine

 Spectre étroit: BGN

 ATB urinaires

 Contre indiqués chez l’enfant de – de 15 ans (toxicité cartilagineuse et


articulaire)

68
FLUOROQUINOLONES

• 1980 : nouvelles quinolones caractérisées par un atome de fluor


dans leur structure fluoroquinolones

 La Norfloxacine 
 La Ciprofloxacine 
 La pefloxacine
 L’ofloxacine
 La lévofloxacine
 L’énofloxacine 
 La sparfloxacine. 

69
FLUOROQUINOLONES

• ATB bactéricides

• Large spectre d’action : Gram+ et les Gram-

• Inactives sur les anaérobies

• Peu actives contre les streptocoques et les pneumocoques


sauf la sparfloxacine 

• Actives sur les bactéries intracellulaires : Chlamydia,


Mycoplasma, Legionella, Brucella.

70
FLUOROQUINOLONES

 principales indications :

 Infections urinaires avec ou sans pyélonéphrite

 Infections génitales (gonococcie+++, chlamydia) : traitement monodose

 Infections gastro-intestinales (typhoïde, certaines diarrhées


bactériennes)

 Certaines infections ORL : sinusites chroniques et otites chroniques à


germe documenté.

71
FLUOROQUINOLONES

 Pneumonies à germe documenté (de surinfection, ou nosocomiale)

 Infections ostéo-articulaires à germe documenté ( sensible)

 Muoviscidose

 Légionellose.

 Elles constituent le relais oral du traitement des infections à


bacille pyocianique et à Staphylocoque sensibles.

72
FLUOROQUINOLONE
S

• Résistance croisée entre les quinolones et fluoroquinolones


• Bonne diffusion tissulaire (parenchyme pulmonaire+++ :
[C] 300 x > [C]sériques)
• Péfloxacine éliminée par le foie
• Les autres molécules le sont par la rein
• Contre-indicatios: enfant de – de 15 ans
femme enceinte
Allergie
Exposition au soleil
• Toxicité digestive, photosensibilisation, vertiges, céphalées, insomnies,
arthralgies, myalgies, augmentation ASAT et ALAT, toxicité rénale
( péfloxacine et ciprofloxacine ++).

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CLASSIFICATION

•ß-lactamines
•Aminoglycosides
•Macrolides, azalides, lincosamides et synergistines
•Tétracyclines
•Quinolones et Fluoroquinilones
Polypeptides
•Phénicolés
•Glycopeptides
•Rifamycines
•Sulfamides
•Imidazoles
•Quinoléines
•Antibiotiques non classés
•Oxazolidinones
•Lipopeptides
•Glycylcyclines
•Antituberculeux
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POLYTPEPTIDES

 Polymyxine : Colistine

Administrables per os et par voie parentérale

 Ne traverse pas la barrière digestive

 mauvaise diffusion tissulaire

 Spectre étroit: Gram- seulement

 Néphrotoxicité ++++ surtout en association avec les aminosides.

 Bactéricide

 Actuellement connait un regain d’intérêt car active sur BMR (Entérobactéries,


Pesudomonas et acinetobacter) mais émergence de souches R !

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78
CLASSIFICATION

•ß-lactamines
•Aminoglycosides
•Macrolides, azalides, lincosamides et synergistines
•Tétracyclines
•Quinolones et Fluoroquinolones
•polypeptides
Phénicolés
•Glycopeptides
•Rifamycines
•Sulfamides
•Imidazoles
•Quinoléines
•Antibiotiques non classés
•Oxazolidinones
•Lipopeptides
•Glycylcyclines
•Antituberculeux
79
PHÉNICOLÉS

• Comportent un noyau nitrobenzène et 2 atomes de chlore

• Spectre large :
- bactéries à Gram + et Gram –
- aérobies et anaérobies
- Rickettsies, tréponèmes

• Bactériostatiques

• En Algérie, le chloramphénicol est réservé au traitement de la fièvre typhoïde


(bonne diffusion au niveau des plaques de Payer)
• 2 molécules types  :
 le chloramphénicol
 le thiamphénicol : utilisé dans les infections uro-génitales (élimination sous
forme active par le rein à 80% car pas de glucoro-conjugaison).

80
PHÉNICOLÉS

• Toxicité: essentiellement hémathologique


 Aplasie médullaire qui touche les 3 lignées réversible à
l’arrêt du traitement

• Contre-indications:
 Femme enceinte
 enfant de moins de 6 mois
 insuffisance rénale.

81
CLASSIFICATION

•ß-lactamines
•Aminoglycosides
•Macrolides, azalides, lincosamides et synergistines
•Tétracyclines
•Quinolones et Fluoroquinolones
•polypeptides
•Phénicolés
Glycopeptides
•Rifamycines
•Sulfamides
•Imidazoles
•Quinoléines
•Antibiotiques non classés
•Oxazolidinones
•Lipopeptides
•Glycylcyclines
•Antituberculeux
82
GLYCOPEPTIDES

Nouveau !

Vancomycine Teicoplanine Télavancine


glycopeptide glycopeptide lipoglycopeptide
Dérivé de la
vancomycine
83
GLYCOPEPTIDES

Utilisés depuis 1958


• ATB bactéricides
• Perturbent la synthèse de la paroi
• Actifs seulement sur les Gram +:
- Staphylococcus
- Streptococcus : Enterococcus, Streptococcus pneumoniae

• Dernier recours pour traiter les infections à Gram+ Multi R


• Usage hospitalier
• Les souches premières souches R isolées aux États-Unis, au Japon
puis en Europe. Recemment même en Algérie!
• Nouvelles molécules lipoglycopeptides : télavancine, Dalbavancine,
oritavancine
 Activité sur les Gram + R à la vancomycine et teicoplanine :
(Staphylococcus, Streptococcus, Enterococcus).
84
CLASSIFICATION

•ß-lactamines
•Aminoglycosides
•Macrolides, azalides, lincosamides et synergistines
•Tétracyclines
•Quinolones et Fluoroquinolones
•Polypeptides
•Phénicolés
•Glycopeptides
Rifamycines
•Sulfamides
•Imidazoles
•Quinoléines
•Antibiotiques non classés
•Oxazolidinones
•Lipopeptides
•Glycylcyclines
•Antituberculeux
85
RIFAMYCINES

86
RIFAMYCINES

 Rifamycine SV : anti staphylococcique majeur  actif sur les souches Méti-
S et Méti-R

 Rifampicine : antituberculeux majeur

• Caractère lipophile diffusion tissulaire dans les os, les poumons, le


foie et le LCR : excellente pénétration cellulaire.

87
RIFAMYCINES

• Résistance par mutation chromosomique


• Taux de mutation important toujours associées

• Principales associations utilisées :

1 – Rifampicine + aminosides : infections sévères à SAMS et SAMR


2 – Rifampicine + cyclines (ou cotrimoxazole pour les enfants) :
brucellose
3 – Rifampicine + macrolides : légionellose
4 – Rifampicine + isoniazide : tuberculose

88
CLASSIFICATION

•ß-lactamines
•Aminoglycosides
•Macrolides, azalides, lincosamides et synergistines
•Tétracyclines
•Quinolones et fluoroquinolones
•Polypeptides
•Phénicolés
•Glycopeptides
•Rifamycines
Sulfamides
•Imidazoles
•Quinoléines
•Antibiotiques non classés
•Oxazolidinones
•Lipopeptides
•Glycylcyclines
•Antituberculeux
89
SULFAMIDES
STRUCTURE CHIMIQUE

NH2
NH2
NH2
H2N N N
H2N NH2 +

SO2NH2

SO2NH2

Prontosil Sulfanilamide

90
SULFAMIDES

• Produits de synthèse
• Seuls bactériostatiques
• Efficacité renforcée par l' association au triméthoprime : bactéricidie +
synergie
• 04 groupes:
- sulfamides urinaires : sulfaméthizol
- sulfamides intestinaux: sulfaguanidine
- sulfamides d’action générale: sulfadiazine (toxoplasmose chez les
immunodéprimés
- sulfamides associés à action bactéricide:
Cotrimoxazole = sulfaméthoxazole+ triméthoprime
Sulfamide + pyriméthamine

91
SULFAMIDES

• Principales indications des formes associées

- Sulfamide + triméthoprime( Cotrimoxazole ) :


 infections urinaires
 infections digestives
 infections génitales à entérobactéries
 coccidioses des sidéens

- Sulfamide + pyriméthamine:
 accés palustre si nivaquine R
 toxoplasmose neuro-méningée
 pneumonies à Pneumocystis carinii.

92
EFFETS INDÉSIRABLES DES
SULFAMIDES

 Rashs cutanés (fréquents)

 Anémie hémolytique.

93
CLASSIFICATION

•ß-lactamines
•Aminoglycosides
•Macrolides, azalides, lincosamides et synergistines
•Tétracyclines
•Quinolones et Fluoroquinolones
•Plypeptides
•Phénicolés
•Glycopeptides
•Rifamycines
•Sulfamides
Imidazoles
Quinoléins
•Antibiotiques non classés
•Oxazolidinones
•Lipopeptides
•Glycylcyclines
•Antituberculeux
94
IMIDAZOLES
NITROIMIDAZOLES
• Représentés par :

 Métronidazole
 Tinidazole
 Ornidazole

Actifs sur

Les anaérobies •Helicobacter pylori


• à Gram - : ( ulcère gastro-duodénal)

- Bacteroides fragilis • Protozoaires flagellés intestinaux


- Fusobacterium et génitaux

• à Gram + :
- Clostridium perfringens 95
IMIDAZOLES
NITROIMIDAZOLES

Toxicité :

 Troubles gastro-intestinaux: épigastralgies, goût métallique,


diarrhées

Troubles neurologiques: céphalées, vertiges, polynévrites

 troubles cutanés: éruption, urticaire

 Troubles hépatiques

 Coloration rouge brun des urines (métronidazole++)

 Elimination essentiellement hépatique.

96
IMIDAZOLES
BENZYMIDAZOLES

Fluendazole

 Tiabendazole

 Albendazole

Antiparasitaires : Cestodes et nématodes intestinaux.

97
CLASSIFICATION

•ß-lactamines
•Aminoglycosides
•Macrolides, azalides, lincosamides et Synergistines
•Tétracyclines
•Quinolones et Fluoroquinolones
•Polypeptides
•Phénicolés
•Glycopeptides
•Rifamycines
•Sulfamides
•Imidazoles
Quinoléines
•Antibiotiques non classés
•Oxazolidinones
•Lipopeptides
•Glycylcyclines
•Antituberculeux.
98
QUINOLÉINES

1- Les quinoléines à visée intestinale: hydroxyquinoléïnes

• Elles ne sont actives que sur les BGN entériques non invasifs

 Broxyquinoline ( + streptomycine ou sulfaguanidine)


 Méthyl-5-oxine
 N-dodécyl-sulfate demethyl 5 oxine

• Elles sont administrées per os pour traiter les infections intestinales


sans gravité
• Absorption digestive
• Glucoro-conjugaison hépatique
• Elimination rénale.

99
QUINOLÉINES

2- Les quinoléînes à visée urinaire: oxyquinoléînes

• Actives sur les entérobactéries urinaires; E.coli, Proteus mirabilis.

 Molécule type: Nitroxoline

• Son absorption est digestive


• Elimination sous forme active par voie rénale.
• Contre-indications:
 Insuffisance rénale
 Insuffisance hépatique
 Neuropathie ophtalmique
 Myélite.

100
CLASSIFICATION

•ß-lactamines
•Aminoglycosides
•Macrolides, azalides, lincosamides et Synergistines
•Tétracyclines
•Quinolones et Fluoroquinolones
•Plypeptides
•Phénicolés
•Glycopeptides
•Rifamycines
•Sulfamides
•Imidazoles
Antibiotiques non classés
•Oxazolidinones
•Lipopeptides
•Glycylcyclines
•Antituberculeux

101
ANTIBIOTIQUES NON
CLASSÉS
FOSFOMYCINE

• Spectre large : cocci Gram + et Gram -, bacilles Gram + et Gram –


• Anti-staphylococcique:   Méti-R et Méti-S

• La fosfomycine est toujours utilisée en association pour éviter


l'apparition de mutants pour tout autre traitement qu’un traitement
monodose

• Fosfocine (H) : depuis1980

• Utilisée, par voie orale, dans le traitement monodose de la cystite aigüe


chez la femme jeune

• Molécule à préserver en raison du risque élevé d’apparition de mutants


résistants.
102
103
ANTIBIOTIQUES NON
CLASSÉS ACIDE FUSIDIQUE

• Anti-staphylococcique majeur
• Actif sur les souches Méti-S et Méti-R
• Utilisé toujours en association avec:
- les ß-lactamines,
- aminosides
- les glycopeptides
- la fosfomycine
- les fluoroquinolones
- la rifampicine
• Traitement des infections sévères à staphylocoques : brûlures,
ostéomyélites, prothèses infectées.

104
CLASSIFICATION

•ß-lactamines
•Aminoglycosides
•Macrolides, azalides, lincosamides et synergistines
•Tétracyclines
•Quinolones et Fluoroquinolones
•Polypeptides
•Phénicolés
•Glycopeptides
•Rifamycines
•Sulfamides
•Imidazoles
•Quinoléines
•Antibiotiques non classés
Oxazolidinones
•Lipopeptides
•Glycylcyclines
•Antituberculeux
105
OXAZOLIDINONES

• Un seul représentant : Linézolide

• Produit de synthèse

• Actif sur les bactéries à Gram + et les mycobactéries multi R

• Inactif sur les Gram –

• Indications :
 Infections à Enteroccocus faecium résistant à la vancomycine
 Bactériémies à Enteroccocus faecium
 Pneumonies nosocomiales
 Infections de la peau et des tissus mous compliquées
(blessures).
106
CLASSIFICATION

•ß-lactamines
•Aminoglycosides
•Macrolides, azalides, lincosamides et synergistines
•Tétracyclines
•Quinolones et Fluoroquinolones
•Polypeptides
•Phénicolés
•Glycopeptides
•Rifamycines
•Sulfamides
•Imidazoles
•Quinoléines
•Antibiotiques non classés
•Oxazolidinones
Lipopeptides
•Glycylcyclines
•Antituberculeux

107
LIPOPEPTIDES

Daptomycine

 Spectre étroit : Gram+

 ATB naturel : Streptomyces roseosporus

 commercialisée d'abord aux États-Unis en novembre 2003, puis en


Europe, en 2006 (Cubicin®).

 Principales indications : infections à staphylocoque méti-R et


Enterococcus multiR ( souches vancomycine R, daptomycine R!)
108
CLASSIFICATION

•ß-lactamines
•Aminoglycosides
•Macrolides, azalides, lincosamides et synergistines
•Tétracyclines
•Quinolones et Fluoroquinolones
•Polypeptides
•Phénicolés
•Glycopeptides
•Rifamycines
•Sulfamides
•Imidazoles
•Quinoléines
•Antibiotiques non classés
•Oxazolidinones
•Lipopeptides
Glycylcyclines
•Antituberculeux

109
GLYCYCLINES

Tigecycline

 ATB semi-synthétique

 Commercialisée en 2005 (Tygacil®)

 Usage hospitalier

 Forme parentérale

 Spectre large : Gram+ et Gram –

 Staphylocoque méti-R
 Entérobactéries multiR
 Acinetobacter
 anaérobies
110
CLASSIFICATION

•ß-lactamines
•Aminoglycosides
•Macrolides, azalides, lincosamides et synergistines
•Tétracyclines
•Quinolones et Fluoroquinolones
•Polypeptides
•Phénicolés
•Glycopeptides
•Rifamycines
•Sulfamides
•Imidazoles
•Quinoléines
•Antibiotiques non classés
•Oxazolidinones
•Lipopeptides
•Glycylcyclines
Antituberculeux

111
ANTITUBERCULEUX

• Maladie infectieuse chronique (temps de division : 20H)


• Traitement bactéricide (BK exta-cellulaires, intra-macrophagiques, intra-
cavitaires et intra-caséeux quiescents).
• En Algérie, pendant +ieurs années traitement pendant 06 mois:
traitement d’attaque: SHRZ pendant 02 mois
traitement d’entretien: RH pendant O4 mois.
• Si rechute ou BK résistant: antibiogramme

 Ethambutol : remplace la streptomycie dans le nouveau régime


 Ethionamide
 Kanamycine
 Cyclosérine
 Le PAS.

112
ANTITUBERCULEUX

• Depuis 2003, de nouveaux régimes sont utilisés.

• Toxicité
 Ethambutol : neurotoxicité oculaire +++ névrite optique rétrobulbaire.
Nausées, anorexie, allergie

 Isoniazide: toxicité neurologique et hépatique surtout si insuffisance


rénale
 Pyrazinamide: toxicité hépatique; digestive et rénale

 Rifampicine: allergie, toxicité hépatique et rénale.

113
CHOIX D’UN TRAITEMENT
ANTIBIOTIQUE

Tenir compte de :
• Infection communautaire ou nosocomiale
• L’antibiogramme. Si non traitement probabiliste + prélèvements
• Antécédents du patient : hospitalisation antérieure, prise d’antibiotiques
• Ecologie du service
• Localisation de l’infection (diffusion)
• Gravité: gravité + ATB bactéricide, gravité +++ association synergique
et bactéricide
• État des défenses
• Tares associées
• Impact sur l’écologie microbienne
• Coût.

114
OBJECTIFS DU BON USAGE DES
ANTIBIOTIQUES

 emploi pertinent
bonne indication thérapeutique: meilleures preuves scientifiques
- cliniquement
- microbiologiquement
 précis
traitement adapté
réévalué
de durée appropriée.
le meilleur rapport bénéfice/risque
impact écologique le plus faible
maîtrise de l’émergence des BM
 maîtrise du coût

115
QU’EST-CE QUE LE MAUVAIS USAGE DES
ANTIBIOTIQUES?
 Traitement inutile
 Absence de prélèvement avant traitement ou après traitement
empirique
 Non prise en compte de l'écologie locale
 Choix de molécule inapproprié (spectre insuffisant ou trop large)
 Traitement mal conduit
 doses insuffisantes / trop élevées
 intervalles trop courts / trop longs
 voie d’administration inadaptée
 Risques toxiques non pris en compte
 Pas d'adaptation aux résultats bactériologiques
 Durée de traitement incorrecte.

116
L’ASSOCIATION DES
ANTIBIOTIQUES

Couple bactérie-antibiotique
Objectifs à haut risque
d’émergence des résistances

117
EFFETS DES ASSOCIATIONS DES
ANTIBIOTIQUES

118
ASSOCIATIONS SYNERGIQUES

119
ASSOCIATIONS
SYNERGIQUES

120
ASSOCIATIONS
ANTAGONISTES

121
RESISTANCE BACTERIENNE AUX
ANTIBIOTIQUES

122
DÉFINITIONS DE LA RÉSISTANCE

• naturelle : existence d'un ou plusieurs mécanismes de résistance innés,


donc propres à l'espèce. Elle permet de définir le spectre théorique
d'un antibiotique.
Exemple: résistance des BGN à la pénicilline G

• acquise : acquisition d'un mécanisme de résistance pour une souche


d'une espèce habituellement sensible. La souche devient capable de
croitre en présence d’une concentration d’ATB > à la CMI habituelle

Exemples: PSDP, entérobactéries G1 et aminopénicillines, BLSE+, CHN+,


SARM, Pseudomonas imipénème R, …

123
DÉFINITIONS DE LA RÉSISTANCE

• clinique : expression de la résistance ,in vivo par l'échec thérapeutique

• croisée : liée à un même mécanisme de résistance vis-à-vis de divers


antibiotiques appartenant à la même famille ou sous-groupe.
Exemple: SARM et SCNMR résistants à toutes les ß-lactamines

• associée : résistance à des antibiotiques de familles différentes


médiée par un plasmide.
Exemple: 1972 épidémie FT (Mexique), plasmide A S K C T Su.

124
SUPPORTS GÉNÉTIQUES DE LA
RÉSISTANCE

• support chromosomique : mutation


- 10 à 15% des résistances observées
- touche 1 seule famille d’ATB
- transmission verticale
- intérêt des associations
- Exemple: tuberculose.
• support extrachromosomique: plasmides, transposons
- 80 à 90 % des résistances observées en clinique
- transmission horizontale
- touche plusieurs familles d’ATB.

125
MÉCANISMES DE LA
RÉSISTANCE
Mécanisme de résistance Famille d’antibiotiques

Imperméabilité B-lactamines, macrolides, tétracyclines, quinolones,


fosfomycine, chloramphénicol

ß-Lactamines, Macrolides, Lincosamides


Efflux Tétracyclines

ß-Lactamines, Macrolides, Lincosamides,


Inactivation Streptogramines
Chloramphénicol

Affinité Aminoglycosides, Macrolides, Quinolones-


Fluoroquinolones
Tétracyclines

Substitution ß-Lactamines , Glycopeptides, Sulfamides,


Triméthoprime
126
MÉCANISMES DE LA
RÉSISTANCE

L'addition de mécanismes de résistance est devenue


fréquente dans le monde bactérien

BMR pour Bactérie Multi Résistante

127
EVALUATION DE LA RÉSISTANCE AU
LABORATOIRE

128
EVALUATION DE LA RÉSISTANCE AU
LABORATOIRE

129
EVALUATION DE LA RÉSISTANCE AU
LABORATOIRE

130
LA RÉSISTANCE IN VIVO

• Beaucoup d’ATB n’agissent que sur les bactéries en voie de


croissance
– b-lactamines peu actives sur les bactéries quiescentes

• In vivo bactéries protégées


– Biofilms

• Les cibles des ATB peuvent disparaitre in vivo


– streptocoques défectifs et sans paroi (endocardites )

• Les défenses naturelles sont indispensables à la guérison


Dissociation entre l’activité in vitro et
in vivo
131
COROLAIRES DE LA RÉSISTANCE
BACTÉRIENNE

Choix du traitement Mesures


empirique d'isolement et
de prévention

Morbi-mortalité Problème de santé


Coût publique

132
FACTEURS FAVORISANT LA RÉSISTANCE
BACTÉRIENNE

133
FACTEURS FAVORISANT LA RÉSISTANCE
BACTÉRIENNE

134
STRATÉGIES DE LA PRÉVENTION DE LA
RÉSISTANCE BACTÉRIENNE

• le bon usage des antibiotiques

• le respect des règles d'hygiène


- isolement des malades porteurs de BMR
- lavage des mains
- application de protocoles : pose de cathéters, désinfection et
stérilisation du matériel médical…
• dépistage systématique de BMR chez les malades à risque.

• la surveillance de l'écologie des services: CLIN

• La restriction de leur usage comme activateurs de la croissance


dans l'alimentation animale.

135
CONCLUSION

• Classe thérapeutique riche et importante, mais mécanismes de


résistances +++++

• Besoin de découverte de nouvelles molécules antibiotiques!

• Nécessité de bien les utiliser pour:


 obtenir le résultat souhaité
 Pour préserver l’avenir de l’antibiothérapie.

136
CONCLUSION

̋Cette situation ouvre la possibilité atterrante que,


les antibiotiques comme thérapeutique, ne soient pus
qu’un fait historique ̋ 3 »̋
S.B LEVY

Agir aujourd’hui pour pouvoir soigner encore demain!


Slogan OMS 2011
137
CONCLUSION
MERCI !

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