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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO


MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

SECTION: HOSPITALIERE ET SAGE -FEMME

COURSDE
COURS DEPHARMACOLOGIE
PHARMACOLOGIESPÉCIALE
SPÉCIALE
Coursdestiné
Cours destinéaux
auxétudiants
étudiantsde
dedeuxième
deuxièmegraduat
graduat

Edition 2019

PLAN DU COURS

1. OBJECTIFS DU COURS

1 ASS. Guylain BIMBAKILA BULOKI :Tél :0821238619 guylainbuloki2@gmail.com


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CHAP. I : ÉTUDIER LES GENERALITES SUR LA

THERAPEUTIQUE ANTI INFECTIEUSE

CHAP. II : LES ANTIBIOTIQUES

CHAP. III : LES ANTITUBERCULEUX

CHAP. IV : LES LEPROSTATIQUES

CHAP. V : LES VACCINS ET LA SEROTHERAPIE

CHAP. VI : LES ANTIMYCOSIQUES

CHAP. VII : LES ANTISEPTIQUES

CHAP. VIII : LES ANTIRETROVIRAUX (ARV)

CHAP. IX : LES MEDICAMENTS ANTIPARASITAIRES

CHAP. X : LES MEDICAMENTS DU SYSTEME NERVEUX

CHAP. XI : LES HORMONES ET VITAMINES

CHAP. XII : LES MEDICAMENTS DU SYSTEME GASTRO-

INSTINAUX (DIGESTIFS)

CHAP. XIII : LES MEDICAMENTS DU SYSTEME GENITO-

URINAIRE

CHAP. XIV : LES MEDICAMENTS CARDIOVASCULAIRE

IV. Dispositifs d'évaluation :


 Examens écrits
 Interrogations écrites
 Travaux pratiques

Bibliographie :

2 ASS. Guylain BIMBAKILA BULOKI :Tél :0821238619 guylainbuloki2@gmail.com


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1. APPIT (2000) Le Généraliste et la Pathologie Infectieuse,


Association des professeurs de pathologie
Infectieuse et tropicale, 1érè Édition, Paris.

2. BANZOLA (1982) Notes de cours de Pharmacologie, G1, EASI /


ISTM Kinshasa.

3. BERNARD ET GENEVIEVE P (1989) Dictionnaire médical pour les


Régions tropicales, BERPS,
Kangu mayumbe.

4. COMPEDIUM (1978) Spécialités Pharmaceutiques, 3 emè Édition,


1978, Association Générale de L’industrie du
Médicament, Bruxelles.

5. COMPEDIUM (1979) Janssen Pharmaceutica, Beerse, Belgique.

6. CHALÉON J (1988) Pharmacie, Édition Maloine, Paris.

6. DE CLERK (1987) Du bon usage des antibiotiques, Éditions saint Paul


Afrique, Kinshasa.

7. DISASHI (1993) Notes de cours de Pharmacologie spéciale, G2,


ISTM / EASI Kinshasa XI.

8. KABA SENGELE (1974) Pharmacologie générale, PUK, Kinshasa,

9. KABA SENGELE (1976) Pharmacologie spéciale, PUK, Kinshasa.

10. J COURTEJOIE (1971) Lexique médical, BERPS, Kangu mayumbe.

11. J COURTEJOIE, B. PIERRE et I ROTSART (1990) Notions de


Pharmacologie pour les
Régions tropicales, BERPS,
Kangu mayumbe.

12. Ibidem (1995) Lexique médical, BERPS, Kangu mayumbe.

13. Ibidem (1972) Petit aide mémoire thérapeutique pour le


Dispensaire, BERPS, Kangu mayumbe.
14. J.CHALEON (1999) Pharmacologie et rôle infirmier, Maloine, Paris.

15. OMS (1987) L’usage rationnel des médicaments, rapport de


La conférence d’Experts, Nairobi, 25-29 novembre
1985, OMS, Genève.

16. P.JANSSENS et J. COURTEJOIE (1996), Aide mémoire pour le

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Dispensaire, BERPS, Memisa


Et Miseseror, Kinshasa et
Kangu mayumbe.

17. TREMBLAY ABOULKER (1990) Dictionnaire thérapeutique,


Médecine digest, Paris.
18. Ibidem (1993) Dictionnaire thérapeutique, Médecine digest, Paris.

19. NTUMBUDILA DILUBENZI (2005), Notes de cours de Pharmacologie


Spéciale, 2emè année A2, ITM
Mont Amba, UNIKIN, Kinshasa XI.

20. N’SUNGU NIENZI (2005), Notes de cours de Pharmacologie


Spéciale, 2emè année A2, ITM Kinoise,
Kinshasa.

21. BIMBAKILA BULOKI(2018), Notes de cours de Pharmacologie


Spéciale, 2ème année A2, ITM Kitona-Muanda.

Objectifs du cours

A l’issu de ce cours, l’étudiant doit être capable :


- D’acquérir des notions assez précises sur les grands groupes de
médicaments
- D’utiliser correctement les médicaments en instituant un traitement
préventif et curatif des maladies courantes
- D’identifier les risques des malades aux médicaments, d ’en faire les
observations et de prendre des mesures conséquences.

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NOTIONS BACTERIOLOGIQUES
Classification des Germes
A. Les Bactéries
Elles sont divisées en :
- Cocci ronds ou ovales, isolés ou associés ;
- Bacilles plus ou moins longs et fins ;
- Spirochètes (tréponèmes, leptospires) de forme spiralée ;
- Chlamydia et rickettsies à croissance strictement intracellulaire.
Les cocci et bacilles sont différenciés par la coloration de Gram en Gram+ colorés en violet,
et Gram- coloré en rose.

PRINCIPALES BACTERIES ET MALADIES INFECTIEUSES


COCCI BACTERIES MALADIES INFECTIEUSES
Gram+ Staphylocoque Abcès, phlegmons, ostéomyélite

Streptocoque A Angines, scarlatine, RAA,


glomérulonéphrite aigué
Streptocoque B Méningites néonatales
Entérocoque Troubles digestifs, endocardite d’Osler

Gram- Pneumocoque Pneumonies, méningites


Méningocoque Méningites, infection ORL
Gonocoque Blennorragie.
BACILLES
Gram+ B.diphtérique Diphtérie
Listéria Listériose
Anaérobies (Clostridium)
C. perfringens Gangrène
C. tétanie Tétanos
C. Botulium Botulisme

Gram-
Entérobactéries (E.coli, Proteus) Infections urinaires
Shigelles Dysenterie bacillaire
Salmonelles Fièvre typhoide et paratyphoide

Klebsielles Pneumonies, infections urinaires


Haemophilus Méningites, pneumonies
Brucelles Brucellose
Pseudomonase aeruginosa Abcés, septicémies
Vibrion cholérique Choléra
Anaérobies (bacteroides) Septicémies

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Germes classés à part


- Mycobactéries : tuberculose, lèpre
- Mycoplasmes : Urétrites et vaginites
- Chlamydia : trachome, infections uro-génitales
- Leptospires : leptospirose
- Spirochètes : syphilis
B) Les Virus
Ces sont les petites particules invisibles au microscope optique, ne contenant qu ’un seul type
d’acide nucléique et ne se multipliant qu’à l’intérieur des cellules vivantes.

C) Les champignons
Ces micro-organismes, agents de mycose, prennent l’aspect de levures ou de filaments.

CHAPITRE I. GENERALITES SUR LA THERAPEUTIQUE ANTI


INFECTIEUSE

1.1. DEFINITION DES MEDICAMENTS ANTI- INFECTIEUX


Ce sont des médicaments qui empêchent le développement et la multiplication des
parasites dans l’organisme et les tuent parfois sans détruire l’organisme.

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1.2. BASES DE LA THERAPEUTIQUE ANTI- INFECTIEUX

a) Défense naturelle de l’organisme


Il existe chez toute personne une défense naturelle de l ’organisme contre les maladies
qu’on appelle IMMUNITE. Elle peut être naturelle ou acquise. Les principaux facteurs
constituant cette immunité sont appelés ANTICORPS et sont essentiellement véhiculés par le
sérum sanguin.

b) Défense acquise.
En dehors de cette immunité naturelle, il existe des substances capables d ’augmenter,
de renforcer ou de susciter cette défense contre les microbes. Ce sont des VACCINS et des
SERUMS THERAPEUTIQUES.
Le vaccin permet de non seulement de guérir des maladies, mais surtout de les
prévenir. Ils constituent ce qu’on appelle IMMUNITE ACQUISE. Cette immunité peut être
passive ou active.
1) Immunité passive : acquise au moyen des sérums thérapeutiques.

2). Immunité active : acquise par une infection ou par un vaccin.

c). L’ Immuno- dépression : la défaillance de cette immunité peut être due une maladie, une
fatigue, une mauvaise alimentation ou par suite d’un nombre élevé des germes très virulents
dans l’organisme.

Il existe un effet des médicaments capable de tuer les germes, ce sont des
médicaments anti- infectieux.
Face aux virus, bactéries et parasites, l’organisme dispose de l ’immunité naturelle ou
résistance. Dont les anticorps sont les principaux facteurs.

La vaccination est une méthode préventive tandis que la sérothérapie est surtout une
méthode curative.

L’Immunité : C’est le degré de résistance de l’organisme face aux microbes.


Il est capital dans les affections graves épidémiques (Fièvre typhoïde, choléra ) et des
maladies virales (grippe, rougeole ) de ne pas recourir seul aux vaccins et sérums
thérapeutiques, mais il faut y associer un traitement anti- infectieux efficace.

1.3. SPECTRE ANTI- BACTÉRIEN ET CONCENTRATION MINIMALE INHIBITRICE


(CMI) ET ATB.
1. Spectre d’action d’un ATB : c’est le nombre des espèces de bactéries qu’il peut détruire ou
inhiber.
Ex : la pénicilline.
2. Spectre étroit : l’inhibition ou la destruction des espèces des microbes provoquant une
maladie particulière.
Ex : le diatèbene est un ATB à spectre étroit inhibant le BK responsable de la TBC (TBC
statique).
3. Spectre large : un médicament est dit à spectre large, lorsqu’il détruit ou inhibe une grande
partie des germes suite à l’action thérapeutique du principe actif contenu dans la drogue.
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Ex : L’ampicilline est ATB à large spectre détruisant une quantité importante des germes
gram + et gram - sensibles à cette drogue.
4. concentration minimale inhibitrice.
C’est la concentration de la drogue obtenue pour inhiber les germes pathogènes sans
détruire l’organisme humain.

1.4. L’ANTIBIOGRAMME.
C’est une technique spéciale utilisée au laboratoire destiné à connaître le degré de
résistance ou de sensibilité d’une bactérie et de déterminer un ATB spécifique. Il consiste à
étudier la croissance de cette bactérie dans un milieu de culture auquel on ajoute l ’ATB.
EX : selles coproculture
Sang hémoculture
Urines uroculture
Pus pyoculture etc.
L’antibiogramme permet d’administrer au malade l’ATB le plus efficace.

1.5. ACTION BACTÉRICIDE, BACTÉRIOSTATIQUE ET BACTÉRIOPAUSE

a) Action bactéricide
Un ATB est dit bactéricide, lorsqu’il tue les germes pathogènes dans l’organisme
Ex : clamoxyl, lincocin ..

b) Action bactériostatique
Un ATB est dit bactériostatique, lorsqu’il inhibe les germes pathogènes dans leur
multiplication et leur développement mais sans les tuer.
Ex : TBC statique (Ethambutol, diatebène, isoniazide )

c) Action bactériopause
C’est une pause bactérienne sans une influence d’un ATB donné.

1.6. LA RÉSISTANCE AUX ATB


Les agents pathogènes peuvent résister aux ATB sous plusieurs
formes :
 Résistance due à l’insensibilité des ATB pouvant empêcher le développement,
la multiplication ou la destruction des germes
 La résistance pouvant également intervenir par le développement du système
de défense du germe.
 La résistance peut aussi être constaté si la personne infectée à une souche de
résistance aux ATB bien déterminée.
 La résistance peut aussi être constatée par le choix des ATB qui parfois ne
correspondent pas avec les germes identifiés.

1.7. ASSOCIATION D’ANTIBIOTIQUES


On associe deux ou plusieurs ATB simultanément pour avoir un effet rapide durable et
éviter la résistance bactérienne (synergie)
Cette association donne lieu également à des nombreux abus. Elle ne doit être utilisée que
dans certains cas précis.

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Elle permet :

 a) Renforcer l’efficacité des ATB par une synergie dans les infections graves.
Ex : association pénicilline + sulfamides.
 b) Lutter contre une infection grave due à plusieurs germes différents et qui ont
des sensibilités différentes ATB.
Ex : dans les infections pulmonaires chroniques
(Bronchite chronique). : Clamoxyl + bactrim forte.
 c) Prévenir une résistance microbienne en ne lui donnant pas le temps de se
développer.
Ex : T3 de la TBC pulmonaire par l’association de 2 ou 3 TBC statiques.

1.8. LE CHOIX DE L’ATB


Les facteurs qui influencent le choix de l’ATB sont :

1. Le diagnostic clinique
Lorsque l’examinateur pose un diagnostic concret dont les germes responsables sont
identifiés.
Ex : écoulement de pus, mictalgie, fièvre, prurit ------ blennorragie.
Il pourrait prescrire un traitement en rapport avec cette pathologie.

2) Identification du germe au laboratoire


Le laboratoire est très nécessaire pour identifier les germes pathogènes les classifier
dans son groupe, sa famille ou sa nature et ainsi chercher un ATB correspondant à sa
destruction.
Ex : Après identification des staphylocoques au labo, l’examinateur peut prescrire :
. Soit Érythromycine,
. Soit Linconcin.

3) L’absence d’un laboratoire


Lorsqu’il n’y a absence d’un labo et de l’agent pathogène, il faut que l ’examinateur ait
une connaissance parfaite des agents pathogènes selon leurs familles et leurs classifications.
Ex : en cas de furonculose à répétition, l’examinateur peut prescrire l’erythomycine ou
le linconcin.

4) Le patient
Pour prescrire un ATB il faut nécessairement se rendre compte de l ’EG du malade, de
son poids sa gravité, de ses ATCD ainsi que de la prise antérieure des ATBs.

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CHAPITRE II : LES ANTIBIOTIQUES

2.1. Définition
Les antibiotiques sont des substances capables d’inhiber le développement et la
multiplication de bactéries, de diminuer leur validité et éventuellement de les détruire.
Leurs actions sont bactéricide ou/et bactériostatique.

2.2. Origine des ATB


a) ATBs de synthèse ou chimiques
Ils sont fabriqués entièrement dans un laboratoire pharmaceutique.
Ex : les sulfamides, les sulfones ...
b) ATBs fongiques : ce sont des extraits de moisissures, de champignons microscopiques.
Ex : Pénicilline, streptomycine, tétracycline.
c) ATBs semi – synthétiques
Ce sont des ATBs fongiques modifiés en partie au laboratoire.
Ex : Floxapen.

2.3. Règles d’utilisation des ATBS


L’emploi des ATB doit obéir aux règles suivantes :
1) Ne pas utiliser les ATBs dans les cas bénins et moins encore dans les affections où
ils sont inactifs.
2) Ne pas commencer un traitement d’ATBs avant même qu ’on soit parvenu si
possible à un diagnostic précis clinique ou bactériologique.
3) Respecter une posologie adéquate pour éviter une résistance bactérienne.

2.4. REMARQUES GENERALES


 Il est relativement rare d’utiliser les ATB à titre préventif ;
 On emploie rarement les ATB en application locale sur la peau (sauf tétracycline) car
ils donnent différentes réactions de sensibilisation : Allergie, eczéma ;
 L’emploi des ATBs ne doit pas faire oublier qu’il reste indispensable d ’inciser des
abcès et de drainer le pus ;
 Lorsqu’il y a résistance ou le consultant doute de la nature des microbes, il faut
utiliser un ATB de préférence à spectre étroit ou large.
Ex : en cas d’infection broncho- pulmonaire, il faut utiliser l ’ampicilline, la doxycycline
(vibramycine) ou encore le clamoxyl.

2. 5. CLASSIFICATION DES ATBS

1. LES BETALACTAMINES
Cette famille comprend les pénicillines et les céphalosporines.

a) Les pénicillines

Définition
La pénicilline est la 1ère des ATBs découverte en 1941 par FLEMING, reste à l ’heure
actuelle l’une des meilleurs dans de très nombreuses indications.
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Le terme « PENICILLINE » désigne un groupe important d’ATBs. Elles ont une


structure de base commune mais chaque classe grâce à des modifications possède un spectre
d’action par particulier.

Origine
Elles sont extraites de moisissures ou champignons microscopiques que l ’on cultive au
laboratoire.

Action et indication

a) Actions
 A faible dose, elles sont bactériostatiques ;
 A forte dose, elles sont bactéricides.

b) indications
Les pénicillines sont indiquées en cas d ’infection à germes gram- : streptocoques,
pneumocoques, moins sur les staphylocoques et gram+ :méningocoques,bacille diphtérique,
les spirochètes (syphilis pian). Elles sont inactives sur certains bacilles gram- tels que :
Salmonellas, shigellas, bacille de la coqueluche....).
NB : comme la plupart des ATBs, la pénicilline doit être administrée à doses
suffisantes et pendant une durée raisonnable (6 jours au minimum) pour ne pas sélectionner
des microbes pénicillino– résistants.

Sortes des Pénicillines


1) PENICILLINES G et V

Posologie par 24 h
Nom Effets
Nom commun Voie d’adm. Adultes
commercial secondaires
enfants
Pénicilline G= Pénicilline G IM-IV / 4 x / j 1.000.000 UI 8h-24h Allergie
Benzylpenicilline diamant (3à4 M UI) chez convulsion
Pénicilline G I M – IV l’adulte, à doses
Spécilline G Perfusion enft : élevées.
continue / 4 h 10.000 à 50. 000 UI /
ou 6 x / j kg / J
clometocilline Rixapen 500 Per os 1g à 2g ne pas donner Allergies
aux enfants de moins
de 5 ans.
PénicillineV = Oracilline Ospen Per os 125 à 250 mg 4X/JX7J Gastralgies
Phenoxymethylpen Pénorine à 10jrs allergies
icilline
Association de Bi pénicilline IM 1 à 4 M UI / j chez Allergies
plusieurs types de Biclinocilline exclusivement l’adulte. Ne pas donner
Biclinocilline aux enfants 24 à 48 h
pénicilline
procaïne de moins de 3 moins

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Forme retard -Pénicilline - IM 1,2 à 2,4 M UI chez Allergies


diamant l’adulte et 600.000 à
–extencilline, 1,2 M UI chez l’enfant
Bi pénicilline
Pénextilline
Benzathine Extencilline IM - adulte: allergies
pénicilline G injectable 2.400.000UIdose
unique/sem
et 1.200.000 UI (dose
minimale)
- enfant: 600.000 UI /
15 J

Sort du médicament dans l’organisme


1) Prise par la bouche, l’absorption est nulle pour la benzyl – pénicilline, celle –ci est
détruite par le gastrique.
2) La phénoxy – pénicilline (Péni V) est bien résorbée per os.
3) La diffusion dans l’organisme est bonne en général.
4) La diffusion dans le LCR et les méninges s’est possible que si les méninges sont
enflammées. La pénicilline G travers mal les méninges saines.
5) Le passage à travers le placenta est aisé, elle passe aussi dans le lait maternel.

Inconvénients
 La pénicilline peut provoquer des réactions allergiques (urticaire, choc
anaphylactique qui peut être mortel. Arrêter immédiatement le traitement et prévenir
le malade de ne plus recevoir ce produit).
 La pénicilline une fois diluée, doit être utilisée rapidement, et être conservée au
réfrigérateur de préférence.

Formes et posologie
Pénicilline cristallisée= pénicilline ordinaire = benzyl pénicilline flacon de 200.000,
500.000, 1.000.000, 5.000.000 et 10.000.000 UI. Son action est très rapide et ne dure que 3 à
4 h.
On l’utilise soit en perfusion IV lente, on en IM ou IV toutes les 6 ou 8 h. elle est la
seule pénicilline naturelle à pouvoir être injecté aux petits enfants et à pouvoir être
administrée en IV.
On l’utilise donc pour les cas de Pédiatrie et pour ceux où de fortes doses de
pénicilline doivent être administrées en IV (Perfusion).

Doses
 Enfants : 10.000 à 50.000 UI/kg (moyenne 30.000 UI)
 Adultes : 3 à 4 M UI/j (40 à 100 M /j).
NB : Dans la classification des Pénicilline G et V, nous avons encore

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a) La pénicilline G procaïne (semi - retard) = articilline, pénequa,


Pénecaïne ...
Elle se présente sous forme d’une poudre à diluer dans l’eau distillée, elle se résorbe
très lentement, ses effets ne sont pas immédiats et durent 12 à 24 h cette pénicilline est
administrée en IM exclusivement.
b) La pénicilline combinée : Acticilline*, Kélacilline*, servipen*, penprocilline*,
Novocin*, Bi pénicilline*, combicilline*, Pronapen*, crystifer*, Fortepen*, Bicilline*,
Hostacilline*, séclopen*, stéropen*.
Elle contient de la pénicilline G cristallisée à effets rapides et de la pénicilline G procaïne
à effets retardés. Elle est employée et très avantageuse. Elle se donne qu’en injection IM.

2/ PENICILLINES DU GROUPE M (résistances à la pénicillinase)

Voie Posologie / 24 h Effets


Nom commun Nom commercial
d’adm Adultes enfants secondaires
Méticilline Flabelline IM-IV 2 à 8 gr / j chez l’adulte allergies
Pénistaph IM-IV 100 mg / kg chez l’enfant hématurie

Oxacilline Bristopen Per os IM 2 à 10 gr / j chez l’adulte Allergies


100 mg / kg chez l’enfant
Cloxacilline Cloxypen Per os 500 mg Chaque 6h chez Allergies
Orbénine Per os l’adulte
50 mg/kg/J fractionné
chez l’enfant
Dicloxacilline Diclocil Per os 1 à 4 gr / j chez l’adulte allergies
50 à 100 mg / kg chez
l’enfant
NB : En cas de blennorragie, une dose unique de d’antibiotique (Pénicilline) chez
l’homme sera associée à 1 gr de probénecide (probénid* 4 cés de 250 mg) pour retarder
l’élimination de l’antibiotique.
Mais chez la femme la probénécide sera administrée à la dose habituelle de 1 gr/j
pendant 2 ou 3 jours.

3) PENICILLINES DU GROUPE A
Nom Posologie/24h Effets
Nom commun Voie d’adm
commercial Adultes enfants secondaires
Ampicilline Ampicil Per os IM IV 2 à 12 gr selon le cas Allergies
chez l’adulte
Totapen 50 à 300 mg/ kg le cas
Ampicilline chez l’enfant
pan pharma
Es ampicilline Per os 2 à 12 gr selon le cas Allergies
chez l’adulte
50 à 300 mg / kg les cas
chez l’enfant

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Negmapen Per os 2 à 12 gr / j chez l’adulte Allergies


NB : ne pas donner aux
enfants de moins de 12
ans
Penbritine Per os : IV- 2 à 12 gr / j chez l’adulte Allergies
IM NB : ne pas donner aux
enfants de moins de 12
ans
Pénicline Per os : IV 2 à 12 gr / j chez l’adulte Allergies
Per os : IV 50 à 300 mg / j chez
Rosamphine Per os : IV l’enfant
Totapen Per os : IV idem
idem
Ukapen
Allergies
DERIVES Per os 1 à 2 gr chez l’adulte
A. gram 35 à 50 mg/kg chez
Amoxycilline
P.O l’enfant
P.O 15 à 100 mg/kg 20 à
Amocilline
P.O 100 mg/kg
Amoxine P.O ,IM, IV 1 à 6 gr 500
ES Amoxicillin P.O mg/kg
1 à 2 gr 500
Clamoxyl mg/j
Hiconcil 1 à 2 gr 35 à 50 mg/kg
2 à 4 gr 50 mg/kg
Magnipen P.O IV, IM 2 à 4 gr 50 allergies
Métampicilline P.O mg/kg
suvipen Perfusion 2 à 12 gr 50 à
200 mg/kg
Bacampicine P.O 800 mg à 1600mg / j allergies
Bacampicilline P.O chez l’adulte
Penglobe 50 mg / kg / j chez
l’enfant

Pondocil P.O 1 à 3 gr 50 à
Pivampicilline 100 mg/kg
500 et 175 P.O
Pro Ampi IM, IV, P.O 1 à 3 gr 50 à
100 mg/kg
Versapen
2 à 4 gr 50
mg/kg

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ANALOGUES IV 6 à 15 gr 75 mg à Allergies, il
Baypen P.O 100 mg/kg faut tenir
Mezlocilline
Dexacilline IM IV 2 à 4 gr 50 à 200 compte du
Epicilline
IV mg/kg sodium
Carbénicilline Pyopen
6 à 30 gr 100 mg à
Ticarcilline Ticarpen 500mg/kg
15 gr 75 à
100 mg/kg

4. CARBOXYPENICILLINES

La Tirarcilline (Ticarpen) reste le seul antibiotique de la famille des carboxypéniccilines,


développé pour élargir le spectre d’action des aminopénicillines au bacille pyocyanique, et
active également sur les entérobactéries productrices de céphalosporinases inductibles de
déterminisme chromosomique (Entérobacter sp. serratia sp. citrobacter freundii, etc. .).
L’association Tiracilline –acide clavulanique est envisagée.

Effets secondaires
 Risque de surcharge soldée chez les patients insuffisants cardiaques et / ou rénaux.
 Hypokaliémie avec alcalose métabolique,
 Thrombopathie associée éventuellement à des phénomènes hémorragiques.
Indications actuelles

Infections sévères à bacilles gram – sur données de l’antibiogramme, en association avec un


aminoside.

Nom Nom Voie d’adm Posologie risques


commun commercial Adulte enfants
Tirarcilline Ticarpen I.V 250 mg / 75-100mg /
kg / 24 H en kg / 24 h
3 injections

5. UREIDOPENICILLINES

Action
C’est un antibiotique bactéricide agissant contre les germes gram+ et gram- mais résistant aux
staphylocoques, klebsiella, c. diversus, y enterolitica, M catarhalis, Nocardia, pseudomonas
non aeruginosa, S maltaphilia, Flavobacterium, intracellulaires, mycobactéries.
Elle se diffuse efficacement dans les méninges. Elle est éliminée par les reins.

Indications
 Infections poly microbiennes et abdomino-pelviennes et biliaires,
 Pneumopathie d’inhalation,
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 Pleurésies purulentes, méningites purulentes


 Infections chirurgicales en ORL,
 Épisodes fébriles des patients neutropéniques,
 Infections à pseudomonas aeruginosa (pipéracilline) en association avec un aminoside
ou la ciprofloxacine,
 Antibioprophylaxie en chirurgie colorectale, gynécologique.
Contre indications
 Manifestations variées d’hypersensibilité,
 Neutropénie réversible,
 Prolongation du temps de saignement,
 Élévation des transaminases.

UREIDOPENICILLINES
Non commun Non commercial Voie d’adm Posologie Posologie adulte
enfants
Mezlocilline Baypen IV 150-250 mg / 24 200 mg : kg/ j
h en 3 injections
Pipéracilline Pipérilline IV 200mg/ kg/J en 200-250mg/kg/j
3 injections

6. CARBAPENEMES
Leur spectre d’activité exceptionnellement large touche l ’ensemble des bactéries y
compris les souches sécrétrices de bêtalactamases.
L’absorption intestinale est quasiment nulle, il doit être administré par la voie
intraveineuse. Les concentrations tissulaires sont au dessus des CMI de la plupart des
pathogènes habituellement sensibles.

Effets secondaires
 Réactions allergiques (rash, prurit, purpura, fièvre)
 Troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhée)
 Colite
 Allergie croisée avec les autres bétalactamines
 Convulsions (dose en général trop élevée, insuffisance rénale, pathologie cérébrale
sous jacente).

Indications
 Infections sévères, focales ou généralisées à germes résistants aux autres
antibiotiques
 Infection de la sphère ORL
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 Infections respiratoires
 Infections uro-génitales
 Infections des os et des tissus
Présentation
 Tiénam 250 et 500 mg IV : poudre pour usage parentéral (perfusion IV)
 Tiénam 500 mg en IM : poudre pour usage parentéral IM
CARBAPENEMES
Nom commun Nom Voie d’administration Posologie Posologie
commercial adulte enfant
(inf à 40kg)
Thiénamycine ou Tiénam IV, 3 à 4 X/ J 2à 4 g/ j 60 mg : Kg/j
imimpénème- IM, 2X / j 1à 1,5 g/j
cilastine

7. MONOBACTAMES
Ces ATB sont sensibles contre les germes ci-après :Entamoeba coli, Salmonella,
Shigella, P mirabilis, P vulgaris, Providencia, M morganii, C diversus, K oxytoca, Hémophilis
influenzae, Neisseria, M catarrhalis.

Effets secondaires
o Manifestations allergiques cutanées et digestives à type de nausées et vomissements.
Indications
o Infections urinaires à germes multi résistants,
o Infections des voies respiratoires inférieures communautaires ou nosocomiales,
o Septicémies,
o Infections intra abdominales et pelviennes
o Infections des os ou des tissus mous.

MONOBACTAMES
nom commun nom voie d’administration Posologie Posologie
commercial adulte enfant
Aztréonam Azactam IV, IM, 3 X / j 3-8 g 30-50 mg / kg

b) Les Céphalosporines

1) Définition
Ces sont des ATB a large spectre utilisé dans les cas graves leurs, utilisation exigent un
antibiogramme au préalable au cours ou avant le traitement.
Les différents composés n’ont pas tous le même spectre d ’activité : il faut connaître les
propriétés de chaque ATB avant de le prescrire.
Ils sont généralement coûteux, les utilisations sont interdites dans le cas bénin ou une
pathologie banale et cela crée de souches de résistances.

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2) Nomenclature
On distingue les céphalosporines sous leurs diverses appellations des générations :
 la 1ère génération : CEFALOTINE,…
 la 2ème génération : CEFALEXINE, CEFADRINE, CEFAZOLINE, CEFAPIRINE,
CEFACETRILE
 La 3ème génération : CEFOPERAZONE, CEFOTAXIME, LATAMOXEF ..
3) Action du médicament dans l’organisme
 L’absorption par la voie orale est bonne pour tous sauf pour la cephaloridine.
 L’élimination est rénale (surtout par sécrétion tubulaire, partiellement par filtration
glomérulaire).
 La pénétration dans le LCR est très faible (sauf aux céphalosporines de la 3 ème
génération).
 La pénétration dans le liquide synovial est bonne mais dans la bile, elle est moyenne.

4) Spectre d’action
a)- Ces sont des ATB bactéricides, ils agissent par la paroi cellulaire.
b)- La synergie est possible avec les aminoglycosides.
c) - Le spectre est large, variable selon les composés, mais on n ’oubliera pas qu ’aucun
ATB de ce groupe n’agit sur tous les germes.

5) Effets secondaires
 Douleur au site d’injection en IM
 Phlébite en cas d’injection IV
 Malaises digestifs après administration per os.
 Réactions allergiques de 2 types – croisée avec la pénicilline ou réaction spécifique
(ex réaction cutanée)
 Toxicité rénale : surtout dans le cas de la cephaloridine mais les autres sont peu
toxiques pour le rein.
 Les cephalospines perturbent la flore intestinale normale et facilitent l ’émergence de
souches de résistance.
 Manifestations hématologiques mineures
 Pseudo lithiase vésiculaire ..

6) Indications
 Angines récidivantes,
 otites aiguës,
 sinusites aiguës de l’adulte,
 surinfections bronchitiques chez le bronchique chronique,
 antibioprophylaxie en chirurgie,

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 méningite
 infections urinaires etc. ..

7) Classifications des céphalosporines

Nom commun Nom Voie d’adm Posologie/24 h Effets


commercial Adultes enfants secondaires

1ère génération Allergies


céfalotine IM – IV 2à8 gr 50-150mg
Céphalotine /kg
glaxo keflin
Céfaloridine Céporine IM 1à3 gr 20 à 60mg Allergies
/kg
keflodin
Céfalexine Céfaxyl Per os 1à4 gr 50 à 100mg Allergies
céporexine /kg

keforal
Céfacétrile Celospor IM-IV 2à6 gr 60-100mg/kg Allergies
Céfazoline IM-IV 2à6 gr 50-100mg/kg
Céfacidal
Kefzol
Céfapirine Cefaloject IM – IV 2à6 gr 50–100 mg/kg Allergies
Cefradine IM-IV, P.O 2à6 gr 50 mg/kg
Eskacef
Velocef
Céfadroxil Oracefal P.O 1à4 gr 50-100 mg/kg Allergies
2ème génération
céfoxitine
céfamandole Méfoxin IM – IV 3à6 gr 50-100mg/ Allergies
céfaclor Kefandol IM – IV kg
céfuroxime P.O 3 à 6 gr
Alfatil
IM – IV ------------------
curoxime 750mg
--------------------
1,5g à 6g
-------------------
3ème génération Effets
céfotaxime 2 à 3gr 25 à 50 mg / antabuse et
Lamoxactam Claforan IM/ IV kg leucopénique
cefsulodine Moxalactam IM/ IV 2 gr s
céfopérazone IM/ IV ---------------------
Pyocéphal
Céftriaxone IM/ IV 2 à 4 gr
Céfixime cefobis ----------------------
2 à 4gr
----------------------

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Activité antibactérienne : ces antibiotiques bloquent la synthèse de la paroi bactérienne.


Ils sont bactéricides pour les germes sensibles.

Ils ne doivent pas être associés au chloramphénicol, ni aux macrolides


(antagonisme).

Ils agissent en synergie avec les aminosides et les quinolones.

2) LES AMINOGLYCOSIDES / AMINOSIDES

I. AMINOSIDES UTILISABLES PAR VOIE PARENTERALE (IM,IV)

Streptomycine
Gentamicine (gentalline, gentogram)
Kanamycine(Kamycine)
Amikacine (Amiklin)
Dibékacine(Débékacyl)
Netilmycine (sisolline)
Tobramycine (Nebcine)
Spectinomycine(Trobicine)

II. AMINOSIDES A USAGE LOCAL STRICT


Framycétine (soframycine)
Néomycine (Néomycine)
Paromomycine (Humagel)
Dihydrostreptomycine (Entercine)

1) Propriétés chimiques et pharmacologiques

a) Spectre d’action
 Essentiellement active contre le mycobactérium tuberculosis (streptomycine).
 Active contre certains bacilles gram - certaines souches de staphylocoques.
 peu active contre les cocci gram + et inactivé contre la majorité des anaérobies.
 Les résistances naturelles et acquises sont nombreuses (Pseudomonas cepacia,
Achromobacter, Treponema, legionella pneumophila, mycoplasme sp. Chlamydia sp.
Germes anaérobies, staphylocoques, Streptocoques, entérocoques ..

b) Mode d’action
Cet ATB est bactéricide si la concentration plasmatique est suffisante, leur activité est
concentration dépendante.
Les aminosides sont des antibiotiques très bactéricides. Ils sont dotés d ’un effet post
antibiotique.

c) Indications
 Infections sévères à bacilles à gram négatif aérobies, bactériémies ou localisées
(infections pulmonaires, infections urinaires compliquées, infections abdomino-
pelviennes, cutanées, ostéo-articulaires, )
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 Infections sévères à P. aerugonosa, en association avec une bétalactamine voie une


fluoquinolone,
 Infections systémiques à staphylocoques en association avec une pénicilline M,
 Endocardites streptococciques, en association avec une bétalactamine ou un
glycopeptide, à condition que la résistance vis-à-vis de l ’aminoside ne soit pas de haut
niveau,
 Traitement probabiliste des états fébriles chez le neutropénique et l ’immunodéprimé,
toujours en association,
 Listériose
 Infections urinaires à germes multi résistants aux bétalactamines,
d) Contre- indications
 Allergie aux antibiotiques de la famille des aminosides,
 Myasthénie.

e) Effets indésirables
 Douleur au site d’injection ;
 Atteinte de la 8ème paire de nerfs crâniens (streptomycine) ;
 Hypersensibilité cutanée (il s’agit de rashs cutanées ou d’urticaires) ces phénomènes
cessent à l’arrêt du traitement;
 Tous les aminoglycosides sont stables en solution aqueuse, sauf en présence de
pénicilline ;
 Tous ces mots sont peu ou pas résorbés par le tube digestif les fortes doses de
néomycines données par la voie orale peuvent être toxiques pour le foie ;
 La distribution est bonne (IM-IV) dans tout l’organisme sauf dans le SNC et les
méninges. Elle est médiocre dans la bile et les sécrétions bronchiques.
 Le dosage doit tenir compte du poids mais surtout de la fonction rénale ;
 Otoxicité survient selon la durée du traitement et selon la dose (surtout lorsqu ’on
utilise les doses élevées ;
 Neurotoxicité : peut causer un arrêt respiratoire, ceci demande la prudence dans
l’utilisation.

F) Description des différents aminoglycosides.


Nom commun Nom commercial Voie d’adm Posologie/24 h Effets
secondaires
Streptomycine Streptomycine IM 1 à 1,5 gr 25-50 Ototoxique
diamant mg/kg
Dihydrostrepto Abiocine IM, SC 1 à 1,5 gr 25-50 Ototoxique
mycine mg/kg

Néomycine Néomycine Locale et P.O 1 à 2 gr 30 à 50 Ototoxique


diamant mg/kg
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Framycétine Isoframicol Locale


soframycine exclusivement
Paromomycine Humagel P.O 1 gr (nourrissons : Ototoxique
Humatin P.O 50 mg / 5kg)
1gr (enfants : 25
mg/5kg
30 –50
ml/kg)
Ribostamycine Ribomycine IM 1,6 gr 25
mg/kg
Kanamycine Kanamycine IM, IV 1 gr 10 à 20 Ototoxique
Théraplix SC, mg / kg
Kanamycin Locale
Gentamycine Genta 10, 40,80, SC / locale 80 à 160 mg/j Ototoxique
160mg IM / IV Enft : 3-5mg/Kg
Gentogram
Tobramycine Nebcine 25-75 mg IM, IV, SC, 75 à 225 mg 3 à Ototoxique
Locale 5mg/kg
Dibékacine Debekacyl IM, SC 3 mg/kg Ototoxicité
Icacine IV Nephrotoxicité
Amikacine Amiklin IM, SC, Perf 15 mg/kg Ototoxicité
Nephrotoxicité
Sisomicine Sisolline IM, IV, SC, 75-225 mg 3à5 Ototoxicité
20-50-75-100;g Locale kg/kg Nephrotoxicité
Baymicine
Nétilmicine Nétromicine IM, IV, SC locale 200-300 mg Ototoxicité
3à5mg/kg Nephrotoxicité
Spectinomycine Trobicine IM 1 injection IM
unique de 2 ou 4 gr
Isépamicine Isépalline IM, IV 1-2 x/ j 15 mg / kg / J Idem

1. Streptomycine

Emploi :

- TBC en association - la peste, tularémie et brucellose - en association avec


pénicilline pour des infections urinaires sérieuses,
Stabilité : stable pour 2mois en solution à 28°C , mais 2min à 100°C .

2. Gentamycine
a. Emploi :

- infection urinaires à germes sensibles,


- dans les affections graves (septicémies, endocardites, pleurésies purulentes,
péritonites). On l’emploi en association avec les béta-lactamines, les polymycines
et l’acide nalidixique selon le germe.

b. Dose : 3mg /kg/à répartir : Adulte


2mg/kg/J à répartir : Nourrisson et enfant
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3. Kanamycine
Emploi :
- utiliser dans les entérites à Shigella en P.O
- préparation intestinale pré-opératoire P.O
- spectre large

4. Néomycine

← - Topique
← - P.O pour la préparation intestinale (non absorbable) à 1g P.O chaque 4
← à 6h pour 1 à 2 jours.

5. Spectinomycine (Trobicin)

Indication : Traitement de la gonococcie aigué en injection unique.


Dose : 2g chez l’homme et 4g chez la femme en injection unique.

3) LES TETRACYCLINES

La découverte des tétracyclines date de 1948.


La chlorotétracycline (auréomycine) fut le 1 er ATB a pouvoir être donné par voie orale, le 1 er
aussi possédant un spectre large.
Les principaux composés de cette famille sont :
 Tétracycline ;
 Chlorotétracycline (Auréomycine) ;
 Oxytétracycline (terramycine) ;
 Démétylchortétracycline (Ledermycine*) ;
 Doxycycline (vibramycine*).

1) Propriétés physiques
Il s’agit d’une poudre jaune cristalline et bien soluble, c ’est sel qu ’on utilise
habituellement.

2) Mode d’action
Les tétracyclines sont bactériostatiques, mais à fortes doses elles sont bactéricides.
Elles glissent au niveau du ribosome et de la synthèse des protéines.
L’administration est surtout orale, la résorption est relativement bonne, surtout sur les
doses modérées tandis que les fortes doses sont moins bien résorbées.
Les sels de calcium et d’aluminium (les antiacides etc. ) empêchent la résorption.
La diffusion est bonne dans tout l’organisme sauf dans les méningites. L ’antibiotique
se déposé dans les os en formation et dans les dents (Dyschromie dentaire).
L’élimination se fait par les selles, la bile et les urines. La concentration est élevée
surtout dans la bile. Des solutions pour IV ou IM existent mais sont peu utilisés. L ’injection
IM est très douloureuse.

3) Indications
Ce sont des ATB large spectre, actifs sur les :

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o spirochètes ;
o la plupart des germes gram + et gram –, on les utilisent contre les infections
pulmonaires, intestinales et urinaires :
 En cas de choléra, coqueluche, diphtérie, blennorragie ;
 En cas d’infection à shigellas, staphylocoques, brucellose et rickettsies ;
 Elles ne sont pas efficaces en cas de fièvre typhoïde et paratyphoïdes et
en cas de méningite bactérienne.
 Infections génitales à chlamydia et à mycoplasma : salpingites,
cervicites, endométrites, urétrites
 Syphilis (2è intention)
 Leptospirose (2è intention)
 Tularémie, acné.
4) Effets secondaires
o Destruction de la flore intestinale lorsque le traitement est donné à fortes doses
et d’une durée prolongée ;
o Troubles gastro – intestinaux : épigastralgies, ulcérations oesophagiennes,
déséquilibre de la flore intestinal, nausées, vomissements en relation avec la
dose, sont en plus de 2 gr/j ;
o Diarrhée est produite par l’émergence d’une flore résistance de germes
saprophytes entre candida, proteus, pseudomonas. Le traitement de cette
complication peut être traité avec le métronidazole ou la vancomycine.
o Pharyngites, vaginites ou entérites (ces troubles gastro entérites et autres)
peuvent être évités en administrant de levure de bière, de ferments lactiques
(Bactisubtil, lactolysine, Biolactyl*, Perenterol*, ultra levure*) de vitamine BC
et également des antifongiques associés à ces ATB ;
o Lésions rénales : en cas d’insuffisance rénale (mauvaise élimination par les
reins, elles peuvent être aussi dues à des ATB mal conservés ou périmés) ;
o Les hépatiques : en cas de doses trop élevées, surtout chez la femme enceinte ;
o Hypertension intracrânienne : bénigne, toujours réversible si l’on cesse
l’administration.
o Réaction de photosensibilisation,
o Anomalies osseuses et dentaires (coloration jaunâtre ou brunâtre, hypoxie de
l’émail dentaire) jusqu’à l’age de 8 ans.
o Troubles vestibulaires aigus : vertiges, ataxie (avec la minocycline)
o Atteinte hématologique (rare) : neutropénie, thrombopénie, anémie
hémolytique.

5) Contre -indication
* Les tétracyclines sont contre indiquées pendant la grossesse surtout au cours des
six (6) derniers mois
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* Chez les prématurés et les enfants en bas âge,


* Chez les femmes allaitantes,
* Dans les affections rénales et hépatiques graves,
* Ne jamais utiliser de tétracyclines périmées.

6) Interactions médicamenteuses :
Les tétracyclines forment des chélates avec les cations divalents ou trivalents (tels que
Ca, Al, le magnésium et le Fe) qui sont contenus dans le lait et certaines préparations
antiacides et antianémiques. Ces produits inhibent la résorption des tétracyclines lorsqu ’ils
sont pris en même temps.
Les inducteurs hépatiques tels que la Carbomazépine, la phénytoine et les barbituriques
réduisent significativement la demi-vie de la cloxycycline.

7) Formes pharmaceutiques
 gélules de 50, 150, 250, 300 ou 500 mg ;
 sirop pour les enfants = une cuillère à café = 125 mg ; gouttes pour enfants (1 goutte
= 5 mg) ;
 Ampoules IM et IV de 100, 250, 275, 350 ou 700 mg ;
 Pour l’usage externe il existe des onguents dermiques, des gouttes nasales, des
collyres et des pommades ophtalmiques.

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8) Description des différentes tétracyclines


Nom commun Nom commercial Voie d’adm Posologie / 24 h Effets
Adultes enfants secondaires
1ère génération Coloration
Tétracycline diamant P.O 25 à 30 mg /kg dentaire :
tétracycline -------------- dyschromie
Rolitétracycline -Transcyline IM – IV 5 à 20 mg/kg Coloration
chlorotétracyclin -Auréomycine --- P.O --------------- dentaire :
spécia -tétramycine P.O/IV 25 à 50 mg/kg dyschromie
e oxytétracycline
-Posicycline Collyre ---------------
-Gynamousse vaginale 25 à 50 mg/kg
--------------
usage local
2ème génération Coloration
ledermycine P.O 10 à 30 mg/kg dentaire
démeclocycline Physiomycine P.O déconseillée en dissous dyschromie
méthylènecyclin Rondomycine de 7ans d’âge
e Tétralysal P.O 2 x/ j 10 à 30 mg/kg
600 mg / j
limécycline
3ème génération Doxycycline P.O 200 mg Vertiges
Monocline P.O 4mg/kg Gastralgies
doxyxcycline Vibramycine P.O 200 mg
Mynocine injectable IV 4mg/kg
P.O 200 mg
4mg/kg
200 mg
4mg/kg
200 mg
4mg/kg

4 - LE CHLORAMPHENICOL ET THIAMPHENICOL

Définition
Le chloramphénicol est un ATB à large spectre, il fut isolé d ’abord d ’une souche de
STREPTOMYCES VENEZUELAE, c’est un ATB produit par synthèse.

Origine : fongique et synthétique.

Propriétés :
Le chloramphénicol est peu soluble. Il est très stable son goût est fort amer. Pour administrer
cet ATB aux enfants, on utilise le palmitate qui est insipide.
Le succinate est bien soluble et injectable, Le thiamphénicol diffère très peu uniquement du
chloramphénicol. Il est moins toxique et ne provoque pas d’aplasie médullaire irréversible.

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Action antimicrobienne.
L’action est uniquement bactériostatique. L’action sur les bactéries se situe au niveau du
ribosome bactérien, la résistance est le plus souvent innée.
Ce sont surtout les bacilles gram – qui sont capables de développer des résistances.

Spectre d’action et indication.

Il est très large et comprend :


 Cocci gram - : méningocoque, gonocoque.
 Cocci gram + : pneumocoque, streptocoque, staphylocoque (sensibilité variable pour ce
dernier).
 Bacille gram + : listeria, bacille tétanique, diphtérique.
 Bacille gram - : salmonella typhi et autres salmonella et shigella, colibacille, H
influenzae, certains germes du groupe klebsiella, Bordetella pertussis.
 Presque tous les anaérobies.
 Mycoplasme, chlamydia et Rickettsia ainsi que les spirochètes.
 On l’utilise contre les infections pulmonaires, intestinales et urinaires, le cas de
coqueluche, peste et méningite purulente.

Sort du médicament dans l’organisme


 L’absorption par la bouche est excellente.
 La voie IM est peu faible et n’est pas consultée ;
 La voie IV, le succinate est hydrolysé et libère le chloramphénicol.
 La distribution dans les tissus est excellente, il pénètre dans les tissus mous, le foie, la
bile, les urines, le cœur, les poumons, la rate et les muscles.
NB : la pénétration dans le SNC est excellente et explique son entité en cas d’abcès cérébral.
Le thiamphénicol pénètre en peu mieux dans le crachat purulent.
a) L’ATB est conjugué dans le foie et excrété dans les urines les doses ne doivent guère
être modifiées chez l’insuffisant rénal, sauf chez les sujets âgés.
b) Le nouveau-né surtout le prématuré excrète mal le chloramphénicol : des quantités
toxiques peuvent s’accumuler dans l’organisme.

Effets non désires


o Aplasie médullaire (suppression de la moelle osseuse) : celle-ci est rare, mais
souvent mortelle.
o Agranulocytose : elle est peu plus fréquente est sont réversible à l ’arrêt de la cure.
Elle est liée à la dose administrée et se produit si l’on dépasse la dose usuelle.
o Syndrome gris de l’enfant : lorsque le nouveau – né est immature et excrète mal
le produit. Ce dernier s’accumule et provoque un choc et un teint gris. La
complication est souvent mortelle.
o Sécheresse de la bouche et prolifération de candida albicans.

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o Diarrhée est moins fréquente pour le chloramphénicol


o Autres complications telles que : - Névrite optique et
o Encéphalopathies.

Contre –indication :
- Le chloramphénicol ne doit pas être associé aux beta-lactamines, ni aux
aminosides (antagonisme)

Classification des chloramphénicols


Nom commun Nom Voie d’adm Posologie /24h Effets
commercial Adultes secondaires
enfants
Chloramphénicol Chloramphénicol Collyre 1à3g 25 à 75 mg/ Hématologiques
chibret, Collyre Kg
ophtalphénicol, Pde,
cébénécol collyre
Tifomycine P.O +
locale
Hémisuccinate de Solinicol ercé IM-IV Complications
chloramphénicol SC- locale néonatales

Thiamphénicol Fluimicol IM 1,5 gr 30 à 50 hématologiques


antibiotic 750 mg/kg
NB : Ne pas donner aux
bébés de moins de 6
mois

5) LES MACROLIDES
Le principal représentant de ce groupe est l’érythromycine, L’oléandomycine et la
spiramycine sont moins employées. Le dernier-né de cette famille est la
ROXYTHROMYCINE.

1) ERYTHROMYCINE
Elle fut découverte en 1952 et dérivé d’une souche de streptomyces erythreus. Elle
n’est pas soluble dans l’eau mais bien dans certains solvants, ceci rend délicate la préparation
de solution injectable.

Activité antimicrobienne
A faible concentration, cet ATB est bactériostatique mais, il devient bactéricide pour
de fortes concentrations. Il agit au niveau de ribosome microbien.
Le spectre d’action est à peu près le même que celui de la
Pénicilline G :
o germes sensibles : staphylococus aureus (sensibilité variable).
o germes très sensibles : streptococcus pneumoniae, streptococcus pyogènes,
Neisseria gonorhea Neisseria, meningitidis.
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o germes résistants : Mycoplasme et chlamydia ainsi que les bâtonnets gram –


 Résistance acquise : elle ne se produit guère pendant un court traitement mais surtout
si l’on emploie cet ATB de façon courante. Les staphylocoques acquièrent
rapidement une résistance.

Sort du médicament dans l’organisme.


 L’érythromycine est détruite par le suc gastrique, on donne soit une forme enrobée qui
se dilate dans l’intestin soit le stéarate qui résiste à l ’acidité gastrique et se décompose
dans l’intestin. Le taux absorption intestinale est variable selon le sujet.
 On injecte le glucoheptonate ou le lactobionate d ’eythromycine en IV. L ’injection IM
est possible mais très douloureuse.
 La distribution dans les tissus est bonne, elle est suffisante dans le LCR et les
méninges, bonne dans la bile ou elle est concentrée. L ’excrétion se fait par la bile, les
urines et par dégradation.

Effets indésirables
 L’érythromycine base est atoxique mais un traitement est parfois toxique pour le foie
(traitement de plus de 10 j) ;
 Irritation locale après une injection surtout IM.
 L’injection IV est incompatible avec beaucoup de médicaments, on ne mélangera avec
rien d’autre que du sérum physiologique.
 Troubles digestifs (nausées, vomissements, douleurs abdominales),
 Réactions cutanées (rash maculopapuleux, urticaire, prurit, angio-oèdeme).
 Hépatite cytolytique rare,
 Acouphènes voire surdité chez les sujets âgés en cas d ’insuffisance rénale ou
hépatique.

2). OLEANDOMYCINE
Elle n’a pas d’avantage particulier sur l’érythromycine. Elle a le même spectre d ’action.
L’absorption est médiocre et le compose de triacétyloléandomycine est toxique pour le foie.
On ne le prescrira pas. Dose = 500 mg/6h per os/2gr/24 h.

3) SPIRAMYCINE
Elle a le même spectre d’action que l’érythromycine mais une plus faible activité. Par
contre, elle persiste beaucoup plus longtemps dans les tissus. Cette concentration est
particulièrement élevée dans la prostate et l’on emploie ce composé dans les suites de la
prostatectomie. La spiramycine (ROVAMYCINE*) est active dans la toxoplasmose.
Dose = 500 mg à 1g/6 h ou 1 à 4 gr /24 h.

4). JOSAMYCINE
C’est un nouveau médicament peu toxique se donne dans les mêmes indications et aux
mêmes dosés que l’érythromycine.

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5). ROXITHROMYCINE
Ce nouveau composé semi – synthétique se donne à des doses beaucoup plus faibles.
Il est bien toléré.
Les indications sont les mêmes – dans les injections du sphère ORL les sinusites, les
bronchites chroniques, les pneumopathies, surtout à légionella, certaines infections cutanées et
génitales.
L’action sur le staphylococus aureus et sur hemophilus influenzae est faible. La
résorption est bonne, de même que la pénétration tissulaire.
Dose = 150 mg 2x/j (Rulid*, claramid*).

Classification des macrolides


Nom commun Nom Voie Posologie / 24 h Effets
commercial d’adm Adultes enfants secondaires

Macrolides « vrais » Troubles


Érythromycine P.O 2 à 2,5 gr 25- 50mg/kg digestifs
Ery 500 P.O 2 à 2,5 gr 25-50mg/kg
Erythrocine P.O, 5à10 mg/kg 5-10mg/
500 rectale kg
P.O, 5à10 mg/kg 5-10mg/kg
Erythrocine
Spiramycine rectale
+métronidazole 1000
Abboticine P.O 3 à 4,5 M UI / j
Rodogyl
Troléandomycine TAO P.O 2à2, 5gr/j 25-50mg/kg Hépato-
spiramycine P.O 2à3gr/j 25-100mg/kg toxique
Midécamycine Rovamycine rectale 1,2-1,6gr/j 50mg/kg
Josamycine Midécacine P.O 1à2 gr 30 à 50 mg/kg
P.O
Josacine
Macrolides
« Apparentes »
* Synergistines
Pristinamycine
Virginiamycine P.O 2 à 4 gr/j 50 à 100 mg/kg Colites pseudo-
Pyostacine 500
* Lincosamides P.O 1,5-2gr/j 25à50 mg/kg membraneuses
Lincomycine Staphylocoque
Clindamycine P.O – IM 600 à 1800 mg 10à20mg/
P.O - IV 600 à 1200mg 6à20mg/kg
Lincocine
dalacine

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6) LES SULFAMIDES

Origine : ATB de synthèse

Action : Sont bactériostatiques

Résorption

Les sulfamides sont rapidement absorbés par l’intestin. Ils sont donc souvent
administrés per-os.
Les sulfamides ne sont pas parfois ou très peu absorbés par intestin on les administre
en cas d’infection intestinale bactérienne. (Dysenterie bacillaire, diarrhée à salmonella, à
colibacilles).

Élimination
Ils sont éliminés lentement par les reins ce qui explique l ’intérêt de leur utilisation en
cas l’infection urinaire.

Indications
Les sulfamides sont actifs surtout sur les germes gram + (pneumocoques,
streptocoques, moins les staphylocoques) et certains germes gram- (les méningocoques,
colibacilles, hemophilus influenzae, Klebsiella, pneumoniae, shigella, vibrio cholerae, bacille
de la peste et celui du chancre mou, aussi le trachome).

Le gonocoque est moins sensible aux sulfamides. Ils sont indiqués en cas de :
 Nocardioses (de préférence le cotrimoxazole)
 Lèpre (de préférence les sulfones)
 Dermatite herpétiforme,
 Colite ulcéreuse,
 Certaines infections urinaires (cystite aigue non compliquée etc. ) et intestinales
(gastro- entérites à germes invasifs),
 Certaines pneumopathies.
 Prostatites aigues,
 Surinfections de bronchite chronique,
 Méningites à listeria,
 Traitement d’attaque des infections à pneumocystis carini
 Prévention primaire de la pneumocystose et de la toxoplasmose et secondaire de la
pneumocystose au cours de l’infection à VIH.

Effets secondaires

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Les sulfamides peuvent donner :


1. Des incidents tels que (Nausées, vomissements, éruptions cutanées)
2. Des accidents rénaux,
3. Des accidents d’hypersensibilité,
4. Des manifestations hématologiques : anémie hémolytique, anémie
mégaloblastique, agranulocytose, thrombopénie.
5. Des atteintes hépatiques : cytolyse hépatique réversible, nécrose hépatique, ictère
chez le NNé par immaturation métabolique.
6. Des atteintes neurologiques : céphalées, vertiges, acouphènes.

Contre- indications
Ils ne seront pas administrés aux prématuré et aux petits enfants surtout ceux de
moins d’un mois ainsi qu’en cas des certaines maladies cardiaques, hépatiques ou rénales
graves.

Posologie
La dose varie selon la durée de traitement d’action du produit et on utilise souvent des
doses décroissantes.
Formes pharmaceutiques
 sirop de 250 mg / càc et forme de gouttes de sulfamides retard (Comprimés de 480 mg –
960 mg (forte), Sachets pédiatriques.
 Collyres, poudres pour plaies, pommades.
NB : Les sulfamidés sont aussi utilisés contre la lèpre et la malaria (le paludisme)

Quelques sortes des sulfamides


Bactrim ; Sulfamethoxazile + trimetriprime; Eusaprim ; Cotrim Osmat ; Sulfadiazine;
Sulfatrim ; Sulfaproxyline Sultrim ; gantrisine madribon ; Cotrimex ; cotrimoxazole ;
etc. .

7) LINCOSAMIDES
Deux produits de cette famille sont commercialisés :
1. La lincomycine (Lincocine)
a)Mode d’action :
- Inhibe la synthèse des protéines au niveau du ribosome,
- Bactéricide et bactériostatique.
b) Absorption et métabolisme :
- la diffusion est bonne dans les liquides extra et intracellulaire, dans tous les tissus, sauf le
LCR,
- le passage de la barrière hémato-méningée n’est efficace qu’en cas d’inflammation méningée.
c) Elimination : se fait par le bile, et pour une faible part par les reins.
d) Emploi : son spectre comprend les cocci Gram+ et les bacilles Gram-, Spectre étroit
(staphylocoques, anaérobies, sauf clostridium difficile).
e) Posologie :

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Adulte : - 2g/j en 4 prises P.O


-600mg 2X/j en IM et IV

Enfant : -30mg/kg/j en 4 prises P.O


-1Omg/kg/j en IM et IV.
2. La Clindamycine (Dalacin)
Cfr 1
Posologie
Adulte : 1g/j
Enfant : 15mg/kg/j

8). LES QUINOLONES

Définition
Ce sont des ATB bactéricides et bactériostatiques, ils agissent contre les germes ci-
après Eschérichia coli, Klebsiella proteus mirabilis indole +, certaines salmonella et shigella
(Pseudomonas est souvent résistant).
Enterobacter, légionella, chlamydiae, rickettsia et certains staphylocoques résistants.
a)Les quinolones de 1ére génération :
- Acide nalidixique (Negram*)
- Acide pipémidique (Ppram*)
-Acide oxolonique (Urotrate*)
-Fluméquine (Apurone*)

b) Les quinolones de 2éme génération (fluoroquinolones)


- Enoxacine (enoxor*)
-Norfloxacine (Noroxin*, Noroxine*)
- Sparfloxacine(Zagam*)
-Ciprofloxacine (Cipro*, Ciflox*)
- Ofloxacine (Oflocet*, floxin*)
- Péfloxacine (Péflacine*)
- Fléroxacine

Mode d’action : Ces antibiotiques sont bactéricides. Ils inhibent la synthèse de l ’ADN
bactérien.

Métabolisme : Ces médicaments sont utilisés per os et par voie IM ou IV. La diffusion dans
l’organisme est excellente, mais varie selon les produits :
- Bon diffusion dans tous les tissus y compris os, bile et LCR :
Ciprofloxacine, ofloxacine, péfloxacine,
- Diffusion limitée avec concentration dans les reins, les urines et la
prostate : Norfloxacine, Enoxacine.
- Diffusion et concetration dans la sphère ORL : Zagam (Sparfloxacine).
- L’élimination est surtout urinaire sous forme active

Indications :

1ére génération : Infections urinaires basses non compliquées de l’adulte.

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2éme génération :
- Infections urinaires hautes ou basses et infections génitales,
- Infections ORL et pulmonaires,
- Les prostatites chroniques,
- Ostéomyélite.

Effets secondaires :

1ére génération : troubles digestifs, réactions allergiques cutanées, photosensibilisation,


vertiges.

2éme génération :

- Risque de tendinites avec rupture du tendon d’Achille (surveiller l’apparition de douleurs


musculaires) nécessitant l’arrêt du traitement, - Risque d ’altération des cartilages de
conjugaison chez l’enfant (contre-indication chez l’enfant avant 15 ans),
- Troubles digestifs : nausées, vomissements, diarrhées,
- Réactions cutanées allergiques et photosensibilisation,
- Troubles neurologiques : Céphalées, vertiges, insomnie.

Contre –indication
- La femme enceinte ;
- L’insuffisance rénale Chez les nourrissons les patients qui ont déjà eu
des convulsons.

Formes et doses

Adultes :
 Acide nalidixique (Negram*) 500 mg et 1 gr /j P.O
 Acide pipémidique (Pipram*) 400 mg, 2x400mg/j/P.O
 Acide oxolonique (uritrate*) 750 mg 2x/j P.O
 Cinoxacine (cinobac*) 500 mg 2x/j P.O
 Nitroxoline (Nibiol*) 125 mg 4x/j
 Ciprofloxacine 500 mg / P.O souvent utilisés dans les cas graves
 Norfloxacine (zonoxin*, Noroxin*) 400 mg : 2X400mg/j
 Enoxacine
 Ofloxacine (Tarivid*) 200 mg: 2x200mg/j
 Perfloxacine (Péflacine*) 400 mg 2x/ j IV dans la perfusion.

9) VANCOMYCINE ET TEICOPLANINE
1. Mode d’action : ces antibiotiques de nature glycopeptidique, que bactéricides. Leurs
spectres est très étroit. Ils sont en particulier actifs sur les staphylocoques résistants à la
méticilline et les anaérobies.
2. Indication :
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 La vancomycine est utilisée, per os, pour le traitement des entérocolites à


staphylocoques et des colites pseudomembraneuses dues en particuliers aux
lincosanides.
 Par voie IV stricte, la vancomycine est utilisée en cas d ’infection à staphylocoque
résistant aux autres antibiotiques.
 La Téicoplanine(Targocid*) est utilisée par IV et IM en cas d ’infection sévère à
germe Gram+
3. Posologie :
Vancomycine P.O : 125mg chaque 6h pendant 7 à 10j
Vancomycine IV :
 500mg/6H ou 1g/12 : Adulte
 15mg/kg initialement puis 10mg/kg chaque 12h : Nouveau-né jusqu’à une semaine.
 15mg/kg au début puis 10mg/kg chaque 8h : enfant 1-4 semaines
 10mg/kg chaque 6h : enfant au-delà de 1 mois.

Téicoplanine IV et IM ou en perfusion :
 400mg au début pour infection sévère chaque 12 pour 3 doses ; puis 200mg/j : Adulte
 10mg/kg chaque 12h pour 3 doses puis 6mg/kg/j : Enfant au-delà de 2 mois
 16mg/kg en infusion puis 8mg/kg/j : Nouveau-né

4. Effets secondaires :
 Ils sont toxiques pour les reins et pour l’audition
 L’injection de Vancomycine en IV peut entraîner une trombophlébite

AUTRE ANTIBIOTIQUE SPECIFIQUE


LE METRONIDAZOLE (Flagyl*)
1. Origine : synthétique (dérivé nitré de l’imidazole)
2. Absorption et métabolisme :
 Absorption : par voie orale, IV, Anale
 Métabolisme :
 Réparti partout, y compris LCR
 Excrété dans l’urine
3. Mode d’action :
 Dérange la synthèse des acides nucléiques
 Bactéricide
4. Emploi et posologie :
 Trichomonas : 2g dose unique
Amides (dysenterie, abcès hépatique) 750mg à 2g/j en 3 ou 4 prises pendant 5-7 jours

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 Giardia : 250mg/j en 3 prises x 5j


 Presque tous les anaérobies (ex. Bactéricide) Bactéries anaérobies (B.fralis et
clostridium perfringens). Ici il est employé seul ou en association synergique avec les
Beta- lactamines ou les aminoacides.
Dose utilisée : 30 à 40mg/kg/24h où 750mg/j en 3 ou 4 prises pendant 5-7jours.
5. Effets secondaires :
 Gout métallique
 Toxique en face de l’alcool (comme disulfirame avec la confusion aiguë, nausée,
vomissement)
 Rare dépression de la moelle osseuse.

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CHAPITRE III : LES ANTITUBERCULEUX

Les médicaments antituberculeux essentiels retenus par PATI-5 (programme


national antituberculeux intégré) sont au nombre de cinq. Un code sous forme d ’une lettre a
été attribué à chacun d’eux:
Tableau .Médicaments de 1ère Intention recommandés par le PATI-5
Médicaments Posologie Présentation
Isoniazide (H) ; 5mg/kg Comprimé 100,300mg
Rifampicine (R) ; 10mg/kg FDC Uniquement
Pyrazinamide (Z) ; 30-35mg/kg Comprimé 400,500mg
Streptomycine (S) ; 15-20mg/kg Ampoule 1000mg
Ethambutol (E). 20-25kg/kg Comprimé 400mg

Formes et dosages des médicaments sous formes combinais fixes (FDC)


Tableau Les formes combinées fixes utilisées par le PNLT

Combinaisons fixes et dosage par composé


RHZE adulte R=150mg, H= 75mg, Z= 400mg, E= 275mg
RHZ adulte R=150mg, H= 75mg, Z= 400mg
RH adulte R=150mg et H= 75mg
RHE R=150mg, H= 75mg, E= 275mg
RHZ enfant R=60mg, H= 30mg, Z= 150mg
RH enfant R=60mg, H= 30mg

L’avantage de ces combinaisons en proportion fixe est de simplifier la prise des


médicaments, de réduire les risques d’intolérance liée à une erreur de prescription et d ’éviter
l’apparition de résistance bactérienne qui serait due à une monothérapie.

 Régime de traitement :
On distingue ainsi 3 groupes selon les priorités de traitement et leur état bactériologique :
 Schéma initial avec médicaments de première intention (auparavant catégorie 1ou 3)
 Retraitement avec médicaments de première intention (auparavant catégorie 2)
 Schéma thérapeutique de deuxième intention (auparavant catégorie 4)
a. Schéma initial :
Les nouveaux patients n’ont jamais reçu de traitement antituberculeux ou suivent un tel
traitement depuis moins d’un mois.
b. Schéma de retraitement avec médicaments de première intention : concerne les
patients déjà traités : ont reçu dans le passé un traitement antituberculeux pendant un mois ou
plus.
Le tableau ci-dessous nous montre les différents régimes de traitement et les malades
concernés.
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Tableau N°01 : Régimes de traitement recommandés pour chaque catégorie de


diagnostic.

Catégorie Régime de traitement Présentations cliniques


TB confirmés bactériologiquement
TB avec lésions parenchymateuses
importantes ou pas diagnostiqués
cliniquement
Nouveau patient : schéma 2RHZE/ 4RH TEP simple ou sévère (exceptés : TB
initial avec médicaments de méningée et ostéo-articulaire)
1ère Intention diagnostiqués cliniquement
TB avec sérologie VIH positif et autres
cas d’immunodépression grave
concomitante
 TEP grave 2RHZE/10RH TEP grave : TB méningée, colonne
vertébrale et ostéo-articulaire
Patient en retraitement : 2SHRZE/1RHZE/5RHE Patients en rechute, Patients traités
schéma de retraitement avec après un échec thérapeutique, Patients
médicaments de 1ère Intention traités après avoir été perdus de vue, cas
autres
Patient avec tuberculose anti TB de 2ème ligne
pharmaco résistante : Standardisé ou TB chronique et MDR-TB
schéma thérapeutique de 2ème individualisé schéma
Intention long de 20mois
Anti TB de 2ème ligne TB chronique et MDR-TB (Etude
Standardisé schéma court pilote)
de 9mois

Définition des issues thérapeutiques


Un résultat thérapeutique issu de cette liste doit être associé à chaque cas de tuberculose,
qu’il soit confirmé bactériologique ment ou diagnostiqué cliniquement.
Tableau N° 02
Résultat thérapeutique Définition
Un patient atteint de tuberculose pulmonaire chez qui l ’affection
a été confirmée bactériologiquement en début de traitement
présente des résultats négatifs (selon l’examen des frottis ou la
Guérison mise en culture) au cours du dernier mois de traitement et au
moins une fois auparavant.
le patient tuberculeux qui a terminé le traitement sans signe
d’échec Mais chez qui on ne dispose pas de données indiquant
que les résultats de l’examen des frottis ou de la mise en culture
Traitement terminé ont été négatifs au cours du dernier mois de traitement et au
moins une fois auparavant soit parce que les tests n’ont pas été
réalisés soit parce que les résultats ne sont pas disponibles.
Le patient tuberculeux continue de présenter des résultats
Echec thérapeutique positifs (selon l’examen des frottis ou la mise en culture) après

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cinq mois de traitement ou plus


le patient tuberculeux meurt pour une raison quelconque au
Décès cours du traitement ou avant de l’avoir commencé.
Perdu de vue Le patient tuberculeux n’a pas entamé de traitement ou celui-ci
a été interrompu pendant deux mois consécutifs ou plus.
Patient tuberculeux à qui aucun résultat thérapeutique n’a été
attribué. cette catégorie inclut les cas transférés à une autre
Non évalué unité de traitement (« transferts sortants »)et ceux dont les
résultats sont connus de l’unité chargée de la notification.
Succès thérapeutique Somme des patients guéris et des patients ayant terminé leur
traitement.

Régimes de traitement :
a. Schéma Initial avec les médicaments de 1ère Intention
Il s’agit de nouveaux patients qui n’ont jamais recu de traitement antituberculeux ou qui l ’ont
suivi suivent depuis moins d’un mois :
- nouveaux cas de TP confirmes bactériologiquement ;
-nouveaux cas de TP diagnostiqués cliniquement ;
-nouveaux cas de tuberculose extra-pulmonaire diagnostiqués cliniquement et
bactériologiquement confirmés ;
-malades tuberculeux confirmés bactériologiquement ou diagnostiqués cliniquement atteints
avec infection concomitante de VIH.

Organisation du traitement

Le traitement comporte deux phases : Phase intensive et Phase d’entretien (de continuation)
2RHZE/4RH.

Le chiffre qui précède la phase indique sa durée en mois, tandis que les chiffres après les
lettres ou en indices donnent le nombre de doses du médicament à prendre chaque semaine.
L’absence d’un chiffre ou d’indice signifie que le médicament en question doit être pris tous
les jours.

Régime : 2RHZE / 4 RH
Le schéma comporte deux phases :

- une phase initiale de 2 mois (phase intensive) consistant en une prise quotidienne de la
quadruple association (2 RHZE) ;
- une phase de continuation de 4 mois associant la Rifampicine et l ’Isoniazide (4RH), prise
quotidienne.

Le traitement doit être obligatoirement supervisé pendant les deux phases vu le risque de
résistance secondaire due à la prise de la Rifampicine.

Si l’examen direct des crachats reste positif à la fin du 2ème mois de traitement, la première
phase sera prolongée de 4 semaines.

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Ce tableau n°3 reprend le nombre de comprimés à donner pour chaque tranche de poids chez
le patient débutant le schéma Initiale.

Phase intensive ou 1ère Phase de continuation ou 2ème


phase phase
Poids du patient en KG avant le
début du traitement Durée: 2 mois Durée: 4mois
RHZE:chaque jour RH: chaque jour
Nombre de comprimés Nombre de comprimés
30-39 Kg 2 2
40-54 Kg 3 3
55-70 Kg 4 4
>70 Kg 5 5

Ce tableau n°4 : Posologie selon le poids chez le patient débutant le schéma


Initiale (enfant).
Phase intensive ou 1ère phase Phase de continuation ou
R=60mg ; H=30mg ; Z=150mg ; (2ème phase)
Poids du patient en KG E= 100mg
avant le début du R=60mg ;H=30mg
traitement Durée: 2 mois Durée: 4mois
RHZ:chaque jour E : Chaque jour RH: chaque jour
Nombre de cés Nombre de cès Nombre de comprimés
4 -6 Kg 1 1 1
7 -10 Kg 2 2 2
11 -14 Kg 3 2 3
15 -19 Kg 4 3 4
20 -24 Kg 5 4 5
A partir de 25kg, donner la forme adulte R150 ; H75 ; Z400 ; E275
25 -29 Kg
1cès et R150 H75 1cès

Ce tableau n°4.1 : reprend les régimes de traitement de la tuberculose chez les enfants.

Catégorie et régime de
Présentation clinique
traitement
Tuberculose pulmonaire à microscopie positive
Tuberculose à microscopie négative avec des
Catégorie1
lésions parenchymenteuses importantes
2RHZE / 4 RH
Tuberculose extra pulmonaire sévère (abdominal,
péricardique, etc.)
Catégorie 1
Méningite tuberculeuse
2 RHZS / 4 RH
Tuberculose à microscopie négative
Catégorie 3
Tuberculose extra pulmonaire (adénite tuberculeuse,
2RHZ / 4 RH
lymphadénopathie médiastinale)

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N.B. : Pour la méningite tuberculeuse, la streptomycine est recommandée à la place de


l’Ethambutol car, ce dernier ne traverse pas la barrière hémato-encéphalique.

b.Schéma de retraitement avec médicaments de 1ère Intention


Il s’agit des patients déjà traités : ils ont reçu dans le passé un traitement antituberculeux
pendant un mois ou plus. Ils sont classés selon le résultat thérapeutique de leur dernière cure
et comprend :
 les patients en rechute,
 les patients traités après un échec thérapeutique,
 les patients traités après avoir été perdus de vue (patients perdus de vue traités)
 les autres patients déjà traités.
Ce régime a une durée est de 8 mois sous surveillance stricte, étant donné le risque de
résistance secondaire.

Régime : 2SRHZE / 1 RHZE/ 5 RHE

Le schéma thérapeutique comporte deux phases :

- la phase intensive initiale de 3 mois comportant l’administration quotidienne de la


quadruple association (RHZE) et de la Streptomycine ; mais cette dernière ne sera donnée
que pendant 60 jours (2 SRHZE/ 1 RHZE).
- la phase de continuation de 5 mois avec la triple association en prises quotidiennes sous
supervision directe (5 RHE).

Les cas à frottis positifs à la fin du 3 ème mois de traitement doivent continuer les 4
médicaments pendant 4 semaines encore (RHZE), tout en veillant à prélever des échantillons
pour le Xpert MTB/Rif, la culture et le DST.

Si le frottis reste positif après le cinquième mois, le traitement est arrêté et le patient référé à
un centre spécialisé pour les tests de sensibilité et le traitement approprié (Cf. cas chroniques).

Ce tableau n°5 : reprend le nombre de comprimés à donner pour chaque tranche de poids en
catégorie 2

Phase intensive ou 1ère phase: durée totale Phase de continuation ou 2ème


de 3 mois phase
Poids du
patient en KG Durée: 3 mois Durée: 2 mois Durée: 5 mois
avant le début Streptomycine:
du traitement RHZE:chaque jour chaque jour RHE : chaque jour
quantité
Nombre de comprimés (Gramme)/jour Nombre de comprimés/jour
30-39 Kg 2 0,5 2
40-54 Kg 3 0,75 3
55-70 Kg 4 1 4
>70 Kg 5 1 5

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42

1. Gestion des enfants ayant été en contact avec des adultes contagieux

Il est vivement recommandé que les enfants ayant vécu sous un même toit avec un adulte
contagieux soient connus. Une question doit être posée systématiquement à tous les adultes
contagieux à ce sujet.
Idéalement, après un interrogatoire, les examens suivants devaient être faits après un examen
clinique: IDR (intradermique réaction tuberculine), la radiographie du thorax et le test VIH.
Ceux qui ont une tuberculose active doivent être traités.
Les enfants qui n’ont pas la tuberculose et qui sont âgés de moins de 5 ans devront recevoir
une chimioprophylaxie à l’isoniazide à raison de 5 mg / kg par jour pendant 6 mois. Le suivi
peut se faire tous les 2 mois.
Les enfants allaitant des mères bacillifères constituent le groupe le plus important des enfants
devant bénéficier de cette prophylaxie.
Les enfants de plus de 5 ans n’ayant aucun signe seront suivis cliniquement et ne bénéficieront
pas de la prophylaxie.

2. Traitements de cas particuliers


CAS PARTICULIERS CONDUITE A TENIR
COMBINAISONS THERAPEUTIQUES DONNER
Les antituberculeux de première intention ne constituent
Femmes enceintes aucun danger et ne sont pas contre-indiquée durant la
grossesse.
Exception : la Streptomycine qui ne peut pas être utilisée
parce que toxique sur l’appareil auditif du fœtus.
Le traitement de la mère constitue la meilleure prévention
de la transmission mère-enfant.
allaitement Femme tuberculeuse qui allaite poursuivre l’allaitement et
en même temps continuer à pendre ses médicaments
l’enfant de moins de 5ans d’une donner à l’enfant un traitement préventif avec l’INH à
mère avec une TB confirmée raison de 10mg/kg pendant 6 mois avec un maximum de
bactériologiquement 300 mg par jour après exclusion d’une tuberculose
évolutive. Proposer la vaccination au BCG à la fin du TPI
femmes sous contraceptifs les antituberculeux (Rifampicine et Pyrazinamies.de)
oraux réduisent l’efficacité des contraceptifs oraux.
Dans ce cas, 2 alternatives à appliquer :
- utiliser les pilules fortements dosées en œstrogènes (50ug).
Si elle n’allaite pas.
- ou discuter du choix d’une autre méthode contraceptive
non hormonale.
maladies hépatiques les antituberculeux (Rifampicine et Pyrazinamide) en sont
responsables.
- En cas d’hépatite aigué, donner un régime de traitement
sans Z avec une surveillance stricte de la fonction hépatique
2 SHRE / 6 HR ou 2 SHE/ 10 HE
- En cas d’hépatite aigué ou intolérance : arrêter le
traitement ou différée jusqu’au retour normal de la fonction
hépatique
- Si l’hépatite est résolue, le traitement classique sera repris

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en donnant les doses minimum pour les 2médicaments les


toxiques pour le foie : 4mg/kg pour l’isoniazide et 8mg/kg
pour la rifampicine
- Si le problème persiste, le malade sera référé dans un
centre spécialisé pour une adaptation du traitement.
insuffisance rénale - Ne jamais donner de la Streptomycine de l’Ethambutol en
cas d’insuffisance rénale sévère
- Régime proposé : 2 RHZ + 4 RH (doses normales pour la
R et doses réduites pour H et Z
infection HIV -le traitement de la tuberculose est le même, que le patient
soit VIH + ou VIH-
- Les patients VIH+ présentent fréquemment des atteintes
hépatites et rénales. Evaluer donc régulièrement ces
fonctions.
- Les interactions entre certains antituberculeux et quelques
ARV seront traités dans le chapitre sur la coïnfection
TB/VIH

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CHAPITRE IV : LES LEPROSTATIQUES

Il existe deux schémas de traitement de la lèpre:


 Poly chimiothérapie (PCT) pour la lèpre multi bacillaire (MB)
- PCT pour la lèpre MB adulte

Prise supervisée mensuelle : - 600 mg de Rifampicine


- 300 mg de Clofazimine
- 100 mg de Dapsone
Prise quotidienne à domicile : - 100 mg de Dapsone
- 50 mg de Clofazimine
La dose mensuelle (supervisée) est prise au Jour 1 et les doses quotidiennes à domicile
aux jours 2 à 28.
Ce traitement doit être achevé dans un intervalle de 12 à 18 mois.
- PCT pour la lèpre MB enfant :

Moins de 10 ans. de 10-14 ans


Dose supervisée mensuelle : - Rifampicine : 300 mg 450 mg
- Clofazimine: 100 mg 150 mg
- Dapsone : 25 mg 50 mg
Dose quotidienne : - Dapsone : 25 mg 50 mg
- Clofazimine : 50 mg 50 mg tous les 2j
2x/ sem
La dose mensuelle (supervisée) est prise au Jour 1 et les doses quotidiennes à domicile aux
jours 2 à 28. Ce traitement doit être achevé dans un intervalle de 12 à 18 mois

 Poly chimiothérapie (PCT) pour la lèpre paucibacillaire (PB)


- PCT pour la lèpre PB adulte

Dose (supervisée) mensuelle : - 600 mg de Rifampicine


- 100 mg de Dapsone
Dose quotidienne (à domicile) : - 100 mg de Dapsone
La dose mensuelle (supervisée) est prise au Jour 1 et les doses quotidiennes à domicile aux
jours 2 à 28.
Ce traitement doit être achevé dans un intervalle de 6 à 9 mois.
- PCT pour la lèpre PB enfant
Moins de 10 ans de 10-14 ans
Dose supervisée mensuelle : - Rifampicine : 300 mg 450 mg
- Dapsone : 25 mg 50 mg
Dose quotidienne : - Dapsone : 25 mg 50 mg
La dose mensuelle (supervisée) est prise au Jour 1 et les doses quotidiennes à domicile aux
jours 2 à 28.
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Ce traitement doit être achevé dans un intervalle de 6 à 9 mois.

Effets secondaires des médicaments

Les effets secondaires du traitement de la lèpre sont rares. Néanmoins on peut assister à des
effets secondaires mineures (urines de couleur rouge, brunissement de la peau) et majeures
(allergie à la dapsone et hépatite).

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CHAPITRE. V : LES VACCINS ET LA SEROTHÉRAPIE

1 LES VACCINS

1.1. Définition
Ce sont des substances biologiques qui procurent l’immunité dans l ’organisme par le
développement des anticorps.
Cette immunité peut être naturelle ou acquise.
Les vaccins ne permettent pas seulement de guérir les maladies mais surtout de les
prévenir.

1.2. NATURE ET ACTION DES VACCINS


Les vaccins sont constitués des extraits de culture des bactéries et virus ou des extraits
de leur toxine dépourvus de vitalité et de virulence mais ayant conservés leurs principes
immunisants (ANTIGENES).
Selon leur vitalité on distingue 2 sortes des vaccins :
a) le vaccin vivant : constitué des microbes vivants dont la virulence est atténuée.
b) Le vaccin inactive : constitué des microbes tués ou de la toxine atténuée.
NB : La conservation des vaccins se fait dans le frigo et le transport se fait dans les thermos
contenant de la glace ou boites isothermes.

1.3. SORTES DES VACCINS

Vaccin anti variolique (V.A.V)


Maladie déjà éradiqué par L’OMS a travers le monde « c’est un vaccin vivant »

Vaccin anticoquelucheux
C’est vaccin est souvent en association (DITEPER) 3 injections à intervalle d ’un mois
à partir d’un ½ mois. C’est un vaccin tué (0,5ml) en SC.

Vaccin antitétanique (VAT)


Vaccin tué en association avec le DITEPER ou seul. Il s ’administre en 3 injections SC
ou IM ; la deuxième injection se donne 3 semaines après la 1 ère et la 3ème 12 mois après la 2ème
injections puis un rappel tous les 5 ans.
Mais pour les femmes en enceintes, elle se donne à la fin du 3 ème trimestre ou à la fin
du 2ème trimestre c’est-à-dire au 6ème 7ème et 8ème mois de la grossesse. Il est aussi donné aux
militaires, aux travailleurs, aux élèves, aux techniciens manipulant les métaux et en cas de
plaie.

Vaccin anti rabique


Il est essentiellement préventif en cas de rage déclarée, la vaccination comprend 14
injections en S/C administrées pendant 14 jours successifs.
Ce traitement est complété par 3 injections de rappel 10, 20 et 90 jours. Il est parfois
indiqué de donner la une seule fois 20 à 40 U de sérum anti rabique en IM.

Vaccin anti amaril


Vaccin vivant, immunise contre la fièvre jaune qui est une maladie à virus dont le
vecteur est l’aèdes aegypti, on le donne un SC tous les 10 ans. Son efficacité est très grande.

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Vaccin antituberculeux (BCG)


Vaccin vivant. Il n’est pas d’une efficacité absolue, donc il est de 80%.
On l’administre en injection ID à la dose de (0,05) chez les NNés à la maternité et 0,1
ml chez les enfants de plus d’une année sur l’avant bras gauche, ils les reçoivent à la maternité
de 0-17 jours.

Vaccin anti typhoïdique


Vaccin tué, polyvalent et mixte TABC protégeant contre le bacille typhique
d’EBERTH et des bacilles paratyphiques A, B et C.
Il est administré par voie SC dans la région de l ’épaule à partir de l ’âge de 2 ans, 3
injections à 15 jours d’intervalle suivies de rappel 1 an plus tard puis tous les 5 ans.

Vaccin anti rougeoleux


Il existe 2 types de VAR (vivant qui est très efficace et (tué) qui est moins efficace on
l’administre en 3 injections en IM ou SC à partir de l’age de 6 mois et 2 rappels.

Vaccin antipoliomyelite ou sabin


Protège contre la poliomyélite qui est une maladie virale provoquant surtout des
paralysies infantiles, c’est un vaccin vivant. On l’administre à la dose de 2-3 gouttes soit
directement dans la bouche ou mélangé avec un peu d’eau à partir de l ’âge d ’un ½ mois et 2
1/2 mois puis 3 1/2 mois. (Soit 1 mois d’intervalle).

Vaccin anticholérique
Immunise contre le vibrion cholerae. On le donne en SC de 1 ml, à répéter
éventuellement après 10 jours. L’efficacité de ce vaccin n’est que de 50 à 60% elle ne dure que
6 mois.

Autres vaccins
Il existe également sur le marché, plusieurs autres vaccins contre :
- La peste – La blennorragie
- Le typhus exanthématique ;
- L’hépatite B ;
- Les méningites bactériennes ;
- Les maladies à pneumocoques ;
- La grippe ;
- La rubéole ;
- Le paludisme et le sida.
NB : Les vaccins contre les maladies sont en chantier et peuvent être mise sur le marché après
une expérimentation.

1.4. LA VACCINOTHÉRAPIE PAR L’EUFLAMIN OU L’ANNEXINE

Composition
L’annexine contient des extraits de différents microbes (gonocoques, streptocoques,
staphylocoques et colibacilles) ainsi que d’autres substances non spécifiques.

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Action
Ces extraits agissent comme des agents (antigènes) et provoquent d ’apparitions des
anticorps tandis que les substances non spécifiques réveillent l’inflammation locale.

Indications
Annexites chroniques, mais aussi les métrites, para métrites, arthrites chroniques et
blennorragie chronique.

Contre – indications
Maladies fébriles, annexites aiguës.

Formes et doses
1 ampoule IM tous les 2 ou 3 jours (faible, forte) numéroté de 1 à 6 et de 7 à 12.
NB : Les 1ères injections provoquent un réveil des douleurs locales et un peu de fièvre. Ce
traitement doit être associé aux ATB.

a) Tableau ou calendrier actualisé par le PEV


Période Mode et voies
Type des vaccins
d’administration
A 1 semaine de la naissance, ID ou percutanée P.O
BCG + POLIO
soit de 0-7 jours (à la
maternité)
A 11/2 mois, 21/2 mois et 3 ½ DITEPER (SC) POLIO (Per
DIFEPER + POLIO
mois (soit à un intervalle d’un os)
mois
+ À 9 mois SC/ IM
ANTI ROUGEOLEUX
VAA( vaccine anti amaril)
A la naissance (si maman non 0,5 ml SC
ANTITETANIQUE
vaccine pendant la naissance)
Pendant la naissance 7,8 et 9
mois.
A 1 an
Toute personne est expose
aux blessures
/DITEPER Tous les 5 ans si IDR – a 1 an ID
Rappel BCG
3 ans et 6 ans puis tous les 5 SC
POLIO ans et a 1 et 3 ans P.O

a) Calendrier vaccinal pour les femmes en procréation (femmes enceintes)

Vaccin Période Voies et doses Durée de protection


d’administration d’administration
VAT 1 1er contact 0.5 ml/SC 0
VAT 2 4 semaines après la 0.5 ml/SC 3 ans
1érè dose
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VAT 3 6 mois après la 2emè 0.5 ml/SC 5ans


dose
VAT 4 12 mois après la 3 0.5 ml/SC 10 ans
emè dose
VAT 5 12 mois après la 4 0.5 ml/SC Immunisation à vie
emè dose

2. SERUMS ET LA SEROTHERAPIE

2.1. SÉRUMS THÉRAPEUTIQUES

1. GÉNÉRALITÉS
Le sérum thérapeutique contiennent des anticorps et sont préparés à partir du sang
d’animaux généralement du cheval préalablement immunisé par des injections de microbes
vivants ou tués, ou de toxines dont la virulence a été atténuée.

2. SORTES DES SÉRUMS

1) S. Antidiphtérique
Utilisé dans le traitement curatif de la diphtérie. Les injections doivent être précoces et
massives.

2) S. Antitétanique (SAT)
La sérothérapie préventive du tétanos utilise le SAT. Tout blessé non vacciné ou
vacciné depuis plus de 5 ans contre la maladie doit recevoir à titre préventif 1.500 UI SC et en
même temps le VAT 15 jours plus tard on donnera une 2 ème dose de vaccin et un rappel tous
les 5 ans.
En bref : L’enfant reçoit 1500 USC et l’adulte 3000 UI Sc. après test de sensibilité.
En cas de tétanos déclaré.
 NNé 1.500 à 10.000 USC)
 enfant de 0 – 10 ans : 1500 U SC à 10.000 USC
 enfant de plus de 10 ans et l’adulte : 10.000 USC.

3) Sérum Antivenimeux
C’est un sérum antitoxique, antidote polyvalent des venins de serpents. Il se présente
en ampoule 10 ml. Le traitement se fait immédiatement après la morsure du serpent. On
administre 20 à 40 ml de sérum polyvalent par IM ou SC après avoir effectué le test de
sensibilité. Les doses sont identiques pour les enfants et les adultes.
NB : Il faut prendre soin de nettoyer la plaie aspirer le venin pas succion ou avec une pierre
noire.

4) Sérum anti rougeoleux


Il n’existe pas un sérum spécifique contre la rougeole, mais on peut également
fabriquer ce dernier à partir du sang de personne déjà atteint de la maladie ou un convalescent
souffrant de la rougeole.

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5) Sérum antirabique
Il n’existe pas un sérum spécifique contre la rage mais, on donne toujours le vaccin
antirabique lors d’une morsure par un chien en rage à la dose de 14 injections administrées
pendant 14 jours successifs et ce traitement est complété par 3 injections de rappel au 10 ème,
20 ème et 90 ème Jour. Ou soit on peut donner en une fois 20 à 40 U de sérum rabique en IM.

6) Sérum antibotulique
Il est destiné à neutraliser la toxine du bacille botulique responsable de toxi-infection
alimentaire. Il doit être administré précocement par voie IM ou SC.

3. EFFETS SECONDAIRES DES SÉRUMS :


 Choc anaphylactique
 Urticaire
 Maladies sériques

2.2. IMMUNOGLOBULINES (GAMMAGLOBILINES)

1. GENERALITES
Les immunoglobulines sont des protéines qui possèdent une activité anticorps (IgG, IgM,
IgA). Les IgM apparaissent en premier (elles sont témoin d ’une primo-infection) et
disparaissent en quelques semaines.
Les IgG constituent le support de l’immunité durable.

2. SORTES
Il existe deux préparations d’immunoglobulines humaines :
 les immunoglobulines polyvalentes en IV et Polygamma en IM
 les immunoglobulines spécifiques préparées à partir de plasma testées pour leur titre
élevé en anticorps spécifiques. Les immunoglobulines sont obtenues à partir de sangs
de donneurs bénévoles, et contrôlées pour assurer la sécurité virale.

3. INDICATIONS

3.1. Indications des immunoglobulines polyvalentes


 Traitement substitutif des déficits immunitaires primitifs
(hypogammaglobulinémie) ou acquis (prématurés, immunodéprimés,
transplantations d’organes.....)
 Traitement préventif et curatif de certaines infections virales (rubéole), bactériennes
(coqueluche...) résistantes aux antibiotiques.
 Traitement de certaines affections associées à la présence d ’auto anticorps : purpura
thrombopénique idiopathique, anémies ou neutropénies auto-immunes......

3.2. Indications des immunoglobulines spécifiques


 Prévention du tétanos (gamma tétanos en IM) chez les sujets non ou mal vaccinés,
associées à la vaccination.
 Prévention de l’hépatite à virus A (Immunoglobulines anti-hépatite A en IM) en cas
de d’épidémie, de contage hospitalier et pour les voyages en zone d’endémie.
 Prévention de l’hépatite à virus B (Immunoglobulines anti hépatite B en IM ou IV)
en cas de transformation hépatique, chez le nouveau-né de mère ayant un antigène
HBs positif.
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 Prévention de l’infection à cryptomégalovirus


 Prévention de la varicelle et du zona chez les sujets immunodéprimés, les femmes
et les nouveau-nés exposés.

4. EFFETS SECONDAIRES
 Réactions d’intolérance mineures par injection IM,
 Frissons, hyperthermie ou céphalées par l’injection d’immunoglobulines par voie IV
et cela amène à réduire le débit de la perfusion.

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CHAPITRE. VI : LES ANTIMYCOBACTERIENS OU ANTIFONGIQUES

Définition : Ce sont des ATB utilisés pour lutter contre les infections dues à des champignons
microscopiques ou mycoses.

Action :
Elles sont à la fois fongicides et fongistatiques, ils détruisent la membrane et
produisent une fuite de potassium et d’autres composés.

Indications
Ils sont indiqués dans les affections produites par : (Dermatophytes, trichophyton
microsporum, levure, candida albicans, torulopsis grabata) ainsi les pathologies ci-après :
Vulvo-vaginite, balanite, herpes, intertrigo, Eczéma, pied d ’athlète, teignes, onychomycoses)
dans les mycoses digestives (glossite muguet, pharyngite, oesophagite, diarrhée mycotique,
colite, anite).

1) ANTIFONGIQUES INJECTABLES POUR INFECTIONS SYSTEMIQUES

A. Amphotéricine B (Fungizone*)

a) Origine : stréptomyces nodosus


b) Activité : contre des mycoses systémiques, histoplasme, chroblastomycose,
coccidioidomycose, cryptococcoses, candidose systémique et aspergillose. Aucune activité
anti-bactériale.
c) Métabolisme :
 Se donne en IV
 N’entre pas dans le LCR
 Excrété dans l’urine.
d) Posologie : 0,25mg/kg/j dans 500ml de sérum glucosé à 5 ٪
et on augmente pour atteindre 1mg/kg/j voir 1,5mg/kg/j au maximum pour 6-12 semaines.
Les perfusions sont effectuées tous les jours, ou si possible, tous les deux jours ; par voie
intrathécale (intrarachidien), 0,5mg deux ou trois fois par semaine. (L’eau et le NaCl ne
doivent pas être employés).
e)Effets secondaires :
 Nausée, vomissement
 Céphalées
 Thrombophlébite au lieu d’injection
 Hypertension.

2) ANTIFONGIQUES ORAUX POUR LES INJECTIONS SYSTEMIQUE

A.Myconazole (Daktarin*, Monistat*)


Ce dérivé imidazolé disponible en comprimés à 125mg pour le traitement des
candidoses digestives mais aussi des mycoses systémiques du fait de sa résorption digestive
partielle : candidoses profondes, aspergillose, histoplasmoses, cryptococcose. Il est présenté
aussi sous ces différentes formes :
 Injectable
 Crème
 Suppositoire

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Posologie : 30mg/kg/j qui peut augmenter à 50mg/kg/j dilué dans 200 ml (sérum glucosé ou
physio) pendant plus de 1h.
Le miconazole et le Ketoconazole sont actifs en cas de candidose localisée, y compris chez les
malades atteints d’affectations sous-jacentes sévères telles que le cancer ou le SIDA.

B. Flucytosine (Ancobon*), (Ancotil*)


a) Action : il s’agit sur les candidas albicans (levures), les cryptocoques, les
chromoblastomyces et l’aspergillus fumigatus.
b) Métabolisme :
 Pénètre la LCR
b) Dose : 150mg/kg/j à 6h d’intervalle (à répartir en 4 doses)
c) Effets secondaires :
 Nausée, vomissement, diarrhée
 Leucopénie, thrombopénie
 Eruption cutanée
C. Kétoconazole (Nzoral*)
Dose : 200 mg/j

D. Fluconazole et Itraconazole
Dose : Fluconazole : 100 à 200mg/j et 150mg en cas de HIV positif.
Itraconazole : 200 à 400mg/j

3. ANTIFONGIQUES POUR LES INFECTIONS DE LA PEAU, CHEVEUX ET


MUQUEUSES.

A. GRISEOFULVINE (Grisovin*, Griséfuline* )


a)Mode d’action :
 Antifongique actif sur les dermatophytes (Trichophyton, Microsporum,
Epidermophyton)
 Elle agit en s’incorporant aux éléments précurseurs de l ’épiderme kératinisé. Les
cellules de l’épiderme kératinisé parasité sont progressivement remplacées par des
cellules saines, d’où la nécessité d’un traitement minimal de 15 jours. Les cellules
précurseur qui forment le Kératin sont : ongles, peau, poils.

b) Posologie : 500mg à 2g 4x/j : Adulte


15mg/kg/j : Enfant
Durée : selon la vitesse de remplacement du kératin par le nouveau kératin.
Traitement de 3 à 6 semaines si seulement la peau et les cheveux sont atteint et de 6 mois en
cas d’infections des ongles.
c)Effets indésirables :
 Céphalées
 Nausée et vomissement
 Gynécomastie
 Eruption cutanée.
d) Contre-indication : grossesse (1er trimestre)

B. NYSTATINE (Mycostatin*)
1. Actif contre les candidas (oral, vaginal, intestinal)
2. Pas absorbée

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3. Dose : vaginal : 1-2 ovule/j pendant 7-14jrs


Muquet : 100.000 unités/j

4) AUTRES ANTIFONGIQUES CUTANES


1. Miconazole
2. Tolnoftate (Tinactin*)
3. Pommade de Whitfield (acide benzoique + salicylate)
4. Alcool iodé salicylé à 2٪
5. Disulfure de selenium (Selsun*)
6. Buclosamide (jadit*) etc…

Effet secondaires
Ces sont des médicaments toxiques et produisent plusieurs effets secondaires (frissons,
fièvre, nausées, vomissements, anorexie, diarrhée, malaises, douleurs articulaires et
musculaires ; plus rarement des allergies cutanées, les bronchospasmes, hypo et hypertension,
l’anémie progressive et constante, hypokaliémie, hypomagnésiemie, toxicité rénales,
céphalées).
Troubles sensorielles paresthésies neuropathie troubles de la vidange vésicale trouble de
la vision. Administration IV rapide (anaphylaxie, Hypertension, arythmie, convulsion).

Formes et doses
 Nystatine cés ou sp. ad. 500.000 toutes les 6 h.
 Griséofulvine cés ou pommade (ces 125, 250 et 500 mg)
 5 fluorocytosine : (flucytosine) dose 375 mg/kg/6 h pendant 6 semaines
 Pévaryl 1% (solution, lait, poudre) application locale 2 appl/j pendant 4 à 6 semaines.
 Gyno-pévaryl ovule (1ovule le soir) pendant 3 jours de suite,
 Fungizone capsule 3 capsules 2x/j pendant 3 semaines.
 Fazol crème, ovule,
 Daktarin crème, poudre ovule,
 Nizoral cés, pommade, ovules et sirop.

5) LES ANTIVIRAUX
Ces médicaments bloquent la multiplication des virus en inhibant la synthèse des
acides nucléiques (ARN ou ADN).

1. ANTIVIRAUX A USAGE EXTERNE


Les indicateurs sont limités au traitement des infections herpétiques oculaires (Iduviran,
Virophta, Zovirax), génitales ou cutanées (Cuterpès, Vira MP).

2. ANTIVIRAUX SYSTEMIQUES
1. Amantadine (Mantadix*, Rimantadine*)
Indication : prévention de la grippe à virus A (Influenza A)
Virus pathogènes : Influenza A

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2. Aciclovir (Zovirax*)
Virus pathogènes :
- Virus Herpès Simplex 1 et 2 (Herpès simplex virus : HSV)
- Virus de la varicelle (Varicelle Zoster virus : VZV)
- Cystomegalovirus (CMV) : uniquement en prévention après transplantation
d’organes).

Indications : Herpès

3. Forcamet (Foscavir*)
Virus pathogènes : CMV
HSV et VZV résistants à l’aciclovir
Indications cliniques : infections graves à CMV

4. Ganciclovir (cymévan*)
Virus pathogènes : CMV
Indications : infection grave à CMV

5. Interféron –a (Roféron-A*, Viraféron*)


Virus pathogènes : Virus des hépatites B (HBV) et C(HCV) papillomavirus

Indication : Hépatite B et C

6. Vidarabine (Vira MP)


Indication : Hépatite chronique active à virus B.

7. Zidovudine (AZT) (Retrovir*)


Didanosine (ddl) (Videx*)
Stavudine (d4T)
Névirapine
Virus pathogènes : virus de l’immunodéficience humaine 1 et 2 (VIH :
en anglais HIV)
Indication : infection à HIV

8. Zalcitabine (Hivid, ddc)


Indication : Infection à HIV résistant à l’AZT.

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CHAPITRE VII : LES ANTISEPTIQUES

Définitions
- Les antiseptiques sont des produits que l’on utilise pour la désinfection (antisepsie) des
tissus vivants (peau, plaies, muqueuses, )

- Les désinfectants sont les produits que l’on utilisepour la desinfection des objets et des
surfaces (sols, tables, )

Certains produits peuvent s’utiliser à la fois comme antiseptique et comme désinfectant (ex :
polyvidone iodée, tosylchloramide sodique=chloramine T, et certaines formulations de
dichloroisocyanurate de sodium = NaDCC).

NB. Les antiseptiques ou désinfectants sont des substances qui détruisent les microbes et que
l’on utilise en dehors ou dans l’organisme.

A. LES ANTISEPTIQUES EXTERNES

Indications
- Désinfection des mains du praticien ou la peau du malade (avant l’intervention) ;
- Désinfection des instruments chirurgicaux ;
- Désinfection des ustensiles utilisés par des malades (crachoirs, bassins réniformes,
sonde etc. ) ;
- Désinfection des plaies et de leur pourtour ;
- Antisepsie de la bouche et du pharynx (Bains de bouche et gargarisme) ;
- Antisepsie gynécologique (irrigation vaginale).

Classification

1. halogènes et dérivés

1.1. Composés du chlore


Désinfectant énergique mais toxique.
a) Chlorure de chaux : utilisé dans les désinfectants des locaux
b) Hypochlorite de sodium :
 Eau de javel : utilisée pour la désinfection des locaux les matières
fécales infectées, désinfection de l’eau de consommation pour la rendre
potable ; 2 gouttes/l à laisser agir pendant 30 minutes.
 Solution de Dakin à 0,5% : utilisée pour irriguer les plaies infectées et
éliminer les tissus mortifiés.
c) Chloramine
Ex : clonazone*, Berkendyl*, Chloraseptine*, Tochlororine*.

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1.2. Composés de l’iode


Utilisée contre les mycoses certaines, mais spécialement le champ opératoire et la
peau, mais aussi l’eau en vue de la rendre potable, 4 gouttes de sol de lugol à 5% ou 8 gouttes
teinture d’iode/litre d’eau.

2. ANTISEPTIQUE OXYDANTS

Permanganate de Potassium
Utilisé dans la solution 1 pour 4000 ou 1 pour 8000 dans le lavage des plaies, les bains
des plaies infectées des pieds irrigation vaginales, les lavages urétrales en cas de
blennorragie.
Utilisé aussi comme désinfectant de l’eau à boire : 125 mg dans 10 litres, à laisser agir
pendant 30 minutes.

3. SELS DE METAUX

3.1. Sels d’argent

Formes

Nitrate d’argent
- Crayons de 10, 50 ou 90% pour cautérisation des plaies qui bourgeonnent trop
(chéloïdes), les verrures ;
- Solution antiseptique à 1 à 2%, en collyres, pour prévenir les conjonctivites
gonococciques des nouveaux-nés (Argyrol*)

Argent colloïdal*, collargol, protargol*


Désinfectant en solution de 1% ou 5% en collyre dans les conjonctivites ou en gouttes
nasales dans les rhinites (associés à l’éphédrine).

3.2. Sels de Mercure

3.2.1. Mercurochrome
a) Solution l’eau de 1 à 4% est utilisé dans l ’antisepsie externe pour les plaies ; c’est un
antiseptique peu puissant.
b) Solution alcoolique, est une antisepsie plus puissante pour la peau, mais aussi efficace que
la teinture d’iode.
Remarques : Il dangereux et strictement interdit de badigeonner des brûlures étendues avec
le mercurochrome, à cause de la résorption du mercure.

3.2.2. Borate de phénylmercure = MERFEN


C’est un antiseptique à usages multiples, (poudres, solution ou pommade cicatrisante
des plaies, comprimés ou pastilles à sucer pour la désinfection de la bouche et la gorge).

3.2.3. Sels de zinc

 Sulfate de zinc
Collyre de 0,2 à 1% dans les conjonctivites banales.
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 Oxyde de zinc
Utilisé sous forme de pommade (Eczéma).

3.2.4. Alcalins
Utilisés dans la désinfection des locaux

3.2.5. Composés organiques

1) Formol

Indication
- Solution à 4% pour fixer les biopsies ;
- Désinfection des locaux ;
- Stérilisation des matériels des soins (utilisés une boite hermétiquement ferme) ;
- Désinfection des crachats des malades ;
- Destruction des poux de cheveux et du corps avec la solution à 0,5%;
- Friction des parties de l’organisme malades (éviter le contact des yeux et des
muqueuses).

2) Alcool éthylique

Action et indication
o Désinfection de la peau avant les injections ;
o Les interventions chirurgicales ;
o Désinfection des mains ;
o La stérilisation des instruments de chirurgie.
NB : (Il ne faut pas le mettre sur une plaie car il possède un pouvoir nécrosant).

3) Alcool méthylique : Méthanol = Alcool à brûler


- stérilisation des matériels ;
- Allumage de la lampe à alcool du laboratoire.
Remarque :
o un homme empoisonné par l’alcool à brûler devient aveugle ;
o Cet alcool à la couleur bleue ou violet ce qui permet de la distinguer facilement
de l’alcool éthylique.

4) Éther sulfurique
- Dégraisser la peau avant la désinfection à l’alcool ;
- Nettoyer la peau avant certaines vaccinations ;
- Faciliter l’adhérence convenable du sparadrap à la peau.

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5) Iodoforme
- Drainage et désinfection de plaies et des cavités (externes après curettage).

6) Crésol = créoline
Utilisée en solution aqueuse de 5 à 10% pour la désinfection des
locaux et des bassins, désinfections des matières fécales.

7) Bleu de méthylène
- Collutoire et badigeonnage en cas d’angine ou de stomatite ;
- Antiseptique urinaire par voie buccale (colore les urines en bleu).

8) Hexachlorophène (Exofène*), Gamophen*, Phisohex*


- Désinfection des mains (en solution à 1%) ;
- Désinfection de la peau (poudre ou pommade).

9) Ichtyol
Huile noirâtre, utilisée dans certaines maladies de la peau (acné, Eczéma, mûrissement
des furoncles et des abcès, Érysipèle).

10) Savons
Fabriqués à partir d’huile de palme ou d’olive et de souche ou potasse caustique.
- Nettoyer la peau et les plaies ;
- Détacher les impuretés, les parasites et les microbes ;
- Laver les linges ;
- Préventions des maladies cutanées, mycoses, gale, lèpre

3.2.6. DETERGENTS (CETAVLON*, SAVLON*, DETTOL*, SABENYL*, ETC...)


Action bactériostatique et bactéricide.
 Nettoyage de la peau et de plaies (aqueuses à 0,1% à 1%) ;
 Désinfection des champs opératoire ;
 Pour la stérilisation des instruments et ;
 La désinfection des mains.

B. LES ANTISEPTIQUES INTERNES


Ce sont des anti infectieux ou désinfectants internes.

1. Antiseptiques urinaires
a) Furandantine
b) Sulfamidés ex : Bactrim et Urogantanol, uratin*
c) Certains antibiotiques

2. Antiseptiques intestinaux

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a) Flagyl*, Furoxone*, Ercefuryl*

b) Tétracycline

c) Furandantine

d) Bactrim*

e) Chloramphénicol.

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CHAPITRE VIII : LES ANTIRETROVIRAUX (ARV)

Les antiretroviraux sont classifiés dans trois familles à savoir :

C) LES INHIBITEURS NUCLÉOSIDIQUES DE LA RT (INRT)

1. Azidothimidine (Azt) en cés de 300 mg (posologie 2x1cé/j)

2. Lamuvidine (3TC) en cés de 150 mg (posologie 2x1cé/j)

3. Stavudine (D4T) cés

 Plus de 60 Kg= 40 mg

 Moins de 60 Kg= 30 mg

4. Abacavir (ABC) 300 mg (dose 2x1 cé/j)

5. Didanosine (ddl) 300 mg 1cé/j

NB : Traitement de 1érè ligne : AZT, 3TC, D4T

Traitement de 2emè ligne : ABC, ddI

D) LES INHIBITEURS NON NUCLÉOSIDIQUES DE LA RT (INNRT)

1. Efavirens (EFV) cés, dose 1cé de 600 mg/j

2. Névirapine (NVP) cés 200 mg 2x1Cé/j (au début la moitié de la dose)

NB : T3 de 1érè ligne : NVP

T3 de 2emè ligne : EFV

E) LES ANTI PROTEASE (IP)

1. Indinavir cés de 800 mg (posologie 3X1cé/j)

2. Nelfinavir cés de 750 mg (posologie 3X1 cé/j)

3. Lopinavir cés 400 mg (posologie 2X1cé/j).

Schéma thérapeutique

 T3 de 1érè ligne : 3TC+D4T+NVP (2x1cé/j)

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 T2 de 2emè ligne si échec du t3 de 1érè ligne : ABC+ddI+Lopinavir (2x1cé/j)

 Réussite du T3 est fonction de l’augmentation du poids, augmentation du CD4 et


diminution du CV et IO.

Effets secondaires

 Tous les ARV donnent des céphalées, troubles digestifs....

 AZT : anémie, myopathie

 D4T et ddI : neuropathie, pancréatite

 NVP : réaction cutanée

 EFV : effets neuropsychiatrique

 NVP : diarrhée.

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CHAPITRE IX : LES MEDICAMENTS ANTIPARASITAIRES

8.1. LES VERMIFUGES

1) Définition
Ce sont des substances médicamenteuses capables de détruire et d ’expulser les vers
hors des intestins.

2) Sortes

1) Le mebendazole (vermox)
Cet anti helminthe polyvalent particulièrement bien toléré est facile à administrer. Il
présente un réel progrès dans la lutte contre les verminoses intestinales.

Spectre d’action et indication


Infestations dans les verminoses ci-après :
- Ascaris,
- Ankylostomes,
- Trichocéphale,
- Oxyures,
- Anguillule,
- Tænia.
Dans notre pays son efficacité est de + 90%, seule l’anguillulose reprend en moins de 40%.

Effets secondaires
C’est mot peu toxique, il est toléré à des doses élevées. On ne signale pas d ’effets
indésirables pour ce mot.

Contre indication
Il est contre indiqué pendant la naissance soit au 1er et 2ème trimestre de la naissance.

Posologie
Il se présente en cés de 100 mg et 500 mg (vermox et de sirop de 100 mg/cuillérée à
café).
- Adulte : 1 cé de 500 mg DU
1 cé de 100 mg 2x/j pendant 3 jours, même dose pour
l’enfant.
- Enfant : même dose pour l’adulte plus la forme de sirop, 1 à c 2x/j pendant 3 jours.

2) L’albendazole (zentel*) Albentel*, zantol* ..

Indication
Ascaris, Ankylostomes, oxyures, trichocéphales et contre les anguillules.

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Formes et doses
Il se donne en une prise de 400 mg pour l’adulte et 200 mg pour l’enfant (cés ou
suspension) ou soit 20 mg/kg chez l’enfant si anguillulose massive.

3) La pipérazine (Antépar*, Adiver*, Nascaron* ..)

Indication
N’agit que sur les ascaris et les oxyures.

Doses

a) Comprimés
- Adultes : 10 à 16 cés (moyenne 12 cés) de 300 mg en une dose unique ou 10 à 16 cés/j
pendant 2 jours.
- Enfants : 75 mg/kg et/j en une seule fois pendant 1 ou 2 jours.

b) sirop
 adultes : 30 ml ou 2 cuillérée à soupe /j pendant 1 ou 2 jours
 enfants :
- moins 1 an ½ à 1 c à c /j ;
- 1 à 5 ces : 1 à 3 c à c /j ;
- 6 à 10 cés : 4 c à c /j ;
- de 11 à 15 cés : 2 à c à s/j.
NB : Il est souhaitable d’administrer un purgatif quelques heures après la dernière prise.

4) Le lévamisole (décaris*)
Formes : cés 50 mg et de 150 mg
(Enfant) (Adulte)

Indication :
Ascaris, ankylostomes, oxyures, anguillules et partiellement contre les trichocéphales.

Doses
- Adultes : une dose unique de 1 cés de 150 mg ;
- Enfants : moins de 10kg (moins de 1an)
0,5 à 1 mg/kg/ dose ½ co de 50 mg à renouveler après 1 semaine
Contre indication : chez les femmes enceintes (effet tératogène).

5) Thiabendazole = mintezol*
Il est d’origine synthétique.

Action et indications
- Il est actif contre les anguillules, les oxyures, les ascaris, les ankylostomes et
partiellement contre les trichocéphales.

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- Il est aussi actif contre la « larve migrans » et dans la trichinose (au stade d’invasion).

Formes et dose
Comprimés + sirop.
Cés : 500 mg plaquette de 6 cés
Sirop de 30 ml : 1 ml = 100 mg
 -Adulte: prise unique de 6 cés ou soit 3 cés/24 h pendant 2 jours. Ou 15
ml/j pendant 2 jours.
 -Enfants : 50 mg/kg/j en DU
25 mg/kg/j pendant 2 jours.

6) Pyrantel (combatrin* ou pyrantox*, combavers* )

Actif contre les ascaris, les ankylostomes, les oxyures, les anguillules et partiellement contre
les trichocéphales.

Formes
 plaquette de 6 cés de 125 mg ;
 Fl de 15 ml à 250 mg/càc.

Doses
-Adultes : 6 cés DU souvent le soir ou soit 3 cés/j pendant 2 jours ou encore 1fl de 15 ml.
-Enfants : 10 mg/kg/en dose unique ou soit fractionner la dose en 2 jours.

7) Flubendazole (Fluvermal)
Indications : Ascaris, Oxyures, Trichocéphales, Ankylostomes.
Durée de traitement :
Oxyure : prise unique de 1Cé de 100mg à croquer ou prendre avec un peu d ’eau pendant le
repas, à renouveler après 15jrs (à cause de l’auto infestation).
Ascaris, Trichocéphales, Ankylostomes : 3jrs 2Cés/j (1matin, 1soir) quelque soit l’âge.
Contre-indication : grossesse.

COMMENT CHOISIR UN VERMIFUGE


Le choix des vermifuges est fonction d’un bon nombre de données :
 La prévalence de certains vers dans une population donnée y compris les infestations
mixtes ;
 L’efficacité du produit ;
 L’absence de toxicité importante et la bonne tolérance ;
 La facilité d’emploi surtout dans le traitement de masse ;
 Le prix et la facilité de la trouver sur le marché local ;
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 Le type de traitement prévu, individuel ou de masse ;


 But poursuivi, éradication complète ou déparasitage partiel.

8.2. LES FILARICIDES


Ce sont des médicaments actifs contre diverses espèces de filaires ainsi que leur micro
filaire.
A. Les vers concernés :
vers lieu de vers adultes lieu des microfilaires
wuchéreria bancrofti Vaisseaux lymphatiques Vaisseaux sanguins

Loa loa (loase) Tissus sous-cutanés Vaisseaux sanguins

Onchocerca volvulus Tissus sous- cutanés Tissus sous-cutanés.


(onchocercose)

B. MEDICAMENTS ET TRAITEMENT

1) Diethylcarbamazine : carbilazine*, Hetrazan*, banocide*, Notézine*

Origine
Synthétique

Action
Attaque les filaires adultes mais aussi des micros filaires. Agit sur les espèces loa-loa,
onchocerca volvulus et wuchéreria Bancrofti.
Elle est inefficace contre la filaire de Médine.

Formes
Cés de 50 et 100 mg mais aussi en sirop pour HETRAZAN*

Posologie
2 mg/kg 3x/j pendant + 20 jours. Une cure complète de l’adulte comporte + 120
comprimés ou 60 cés de 100 mg pour la NOTEZINE*.

Effets secondaires
- Réaction avec poussées de T°, céphalées, nausées, douleurs articulaires, prurit,
somnolence et une encéphalite conduisant à un coma parfois mortel ou provoquant des
séquelles psychiques et motrices.

Précautions
 Il faut commencer par des doses croissantes, surtout en cas de loase : 1/4, 1/2, 1, 1 et 1/2
cé etc.
 Il faut associer à ce traitement les antihistaminiques (phenergan, chlorampéniramine,
polaramine, prednisolone, etc. .)

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2) Ambilhar (NIRIDAZOLE)

Agit efficacement sur les micros filaires et sur les vers de guinée.

Effets secondaires
Asthénie physique, vomissements, céphalées, parfois hyperexcitabilité (phénobarbital
100 mg/j pour anéantir ses effets).
Doses
25 mg/kg/j en 3 prises pendant 7 jours.

3) Suramine
C’est un filaricide efficace, agit sur les filaires adultes de Onchocerca volvulus mais aussi des
micros filaires.
Effets secondaires
 Paresthésies des paumes des mains et des plantes des pieds,
 Prurit et urticaire, rash ou dermatoses de type exfoliatif,
 Atteinte du système rénal : hématurie, protéinurie
 Dyscrasies sanguines, anémie hémolytique,
 Nausées, vomissements, hypotension,
 Perte de conscience après injection (il faut donner des doses tests).
Posologie
1 gr/semaine /pendant 5-8 semaine en IV.

4) Ivermectine (Mectizan*)

a) Mode d’action : paralyse les nématodes par blocage de la neurotransmission post-


synaptique sur les sites de fixation du GABA (Bref, il stérilise la femelle adulte et élimine les
micro filaires).

b) Indications :
- Onchocercose
- Loa loa, filariose lymphatique, larva migrans cutanée.

c)Posologie : 6mg/6 – 12mois


Onchocercose : 150mg/kg en dose orale unique, à répéter tous les 6 à 12 mois.
Filariose lymphatique : 200 – 400 mg/kg en dose orale unique tous les 12 mois, pour le
traitement de la microfilarémie.
Loa loa : 200 – 400 mg/kg en dose orale unique, pour la réduction d ’une micrifilarémie
élevée.

Larva migrans : 200mg/kg en dose unique.

d) Effets secondaires : fièvre, prurit, céphalées, élévation des transaminases.

e) Contre-indication : grossesse.

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8.3. LES SHISTOSOMICIDES


Schistosomiase=bilharziose

Définition
Ce sont des médicaments actifs contre les schistosomes.

A. Cycle de Schistosomiase
- Les vers adultes vivent dans les vaisseaux sanguins
- Les œufs sont éliminés, soit par les selles, soit par les urines
- Les œufs s’ils atteignent une eau douce, ils éclosent et les larves (miracidies)
infestent un mollusque (Escargot p.ex)
- Dans ce mollusque, les larves subissent des transformations pour donner
naissance aux certaines infestantes, pénétrant activement la peau de l ’homme.
B. Espèces des Schistosomes
1. S. haematobium : au Kongo-Central et Katanga
2. S. mansoni : au Kasai
3. S. intercalatum : occasionnel.

MEDICAMENTS

1°) Niridazole= Ambilhar*

Action
Actif contre les schistosomes adultes et les jeunes schistosomes haematobium et
mansoni.

Doses
Adultes et enfants : 25 mg/kg et/j en 3 prises au cours des repas pendant 7 jours.

Effets secondaires
Fatigue, vomissements, céphalées, hyperexcitabilité.

2°) Dehydro-émetine
La Dehydro-émetine est un dérivé de l’émétine, elle aussi efficace contre les schistosomes
adultes.
Dose en SC 1,5 mg/kg/j pendant 10 jours

3°) Stibophène = fouadine*


Injection, IM tous les 2 jours, doses croissantes de 1,5 ml à 5 ml jusqu ’à un total de 12
à 15 injections (dose totale=environ 40 ml).

4°) Anthiomaline*
Schistosomicide efficace contre les jeunes schistosomes mais aussi les adultes. Elle se
donne en Injection IM tous les 2 jours, avec des doses croissantes de 1, 3 ou 4 ml (suivant la
tolérance du malade) jusqu’à atteindre un total de 12 à 15 injections (dose totale = 40 ml).

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5°) Astiban*
Traite efficacement toutes formes de schistosomiase, Se donne en une seule injection de 500
mg IM/ mois pendant 1 an.

6°) Lucanthone = miracil D*, Nilodin*

Dose
Ce schistosomicide se donne en Per os, 1 cés de 200 mg 3x/j pendant 20 jours.

7°) Hycanthone = Etrenol*


Ce produit guérit la schistosomiase en une seule injection IM. Il est le médicament de
choix pour l’éradication de la bilharziose dans le traitement de masse.

Effets secondaires
 Il est toxique pour le foie
 Il peut provoquer des nausées,
 Vomissements, des vertiges

Contre indications
Ce produit est contre indiqué en cas de :
 d’atteinte hépatique (hépatite, cirrhose),
 malnutrition,
 bilharziose intestinale avancée,
 fièvre,
 TBC,
 chez les enfants de moins de 2 ans ;

Présentation
Il se présente en Fl. De 20 mg de poudre à diluer dans 2 ml d’eau distillée.

Doses
Adultes et enfants de plus de 2 ans : une dose unique 3 mg/kg en IM.

8°) Oxamniquine = vansil*


Ce nouveau produit n’est efficace que contre le SCHISTOSOMA MANSONI (forme
intestinale), il est peu toxique et se prend en per os en dose unique de 15 mg/ kg et aussi
utilisé pour un traitement de masse présentation. Gel de 250 mg, sirop de 250 mg/ c à c

9°) Praziquantel= biltricide


C’est un nouveau médicament efficace contre toutes espèces de schistosomes et contre
les ténias. Il est peu toxique et se présente sous la forme de cés de 600 mg.

Dose
40 mg/kg en une seule prise ou en 2 prises espacées de 4 h.

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8.4. TAENIFUGES (ou médicaments contre les ténias)


Ce sont des médicaments actifs contre les ténias saginata et solium ainsi qu ’en cas de
cysticercose.

1°) Mebendazole (vermox*)


Cés 100 mg et 500 mg et sirop 100 mg/ c à c
-Enfants et adultes : 100 mg 2x/j pendant 3 jours à répéter 1 fois.
-Adulte : 1 co de 500 mg/j cé à répéter 1 fois espacée d’un jour.

2°) Biltricide*
Présentation cés de 600 mg.

Dose
400 mg/kg en une seule prise ou en 2 prises espacées de 4 h.

3°) Niclosamide= yomesan*


Est de médicament de choix pour les ténias. Il se donne en prise unique le matin à jeun
4 cés de 500 mg.

4°) Camoquin (Amodiaquine*)


Cés 200 mg 3x2 co à répéter 1 jour après la 1ère prise.

8.5. LES TRYPANOCIDES (Anti-trypanosome)


Il y a deux stades de la maladie :
- Stade lymphotico-sanguin
- Stade d’invasion du SNC

1. La Suramine (Moranyl*, Bayer 205, Germanine*)


C’est un médicament de choix pour les trypanosomes rhodésiens aussi pour détruire
les vers adultes en cas d’onchocercose.

Action : Trypanocides très actif contre les trypanosomes se trouvant dans le sang et les
ganglions lymphatiques.

Dose
Se donne en IV de 1 gr 1x/sem pendant 5 à 10 semaines
Adultes : 100 à 200 mg puis 20 à 30 mg/kg/dose
Enfants : 20 mg/kg/dose.

Effets secondaires
 paresthésies des paumes des mains et plantes des pieds ;
 pourrit et urticaire, rash ou dermatoses de type exfoliatif ;
 Atteinte du système rénal : hématurie, protéinurie ;
 Dyscrasies sanguines, anémie hémolytique ;
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 Nausées, vomissements, hypotension ;


 Perte de conscience après injection (il faut donner des doses test : 100mg IV puis 1g
IV (20 mg/kg les jours 1, 3, 7,14 et 21).
Contre – indication :
- Intolérance à la 1ére dose
- Grossesse
- Insuffisance rénale

2) La Pentamidine (lomidine*)
Active contre les trypanosomes humains et les leishmanioses, la résorption par voie
digestive est insuffisante et oblige à administrer la Pentamidine en injection IM pas en IV
parce que cause l’hypotension.

Dose et forme
Solution à 4% de lomidine* en IM 3-4 mg/kg/j pendant 5-10 j.

Effets secondaires
 douleurs à la place de l’injection ;
 parfois abcès septique et nécrose tissulaire ;
 Vomissements, hypotension, tachycardie, hypoglycémie ;
 Atteinte des fonctions rénale et hépatique ;
 Dyscrasies sanguines.

3) L’acéturate de diminazène

Dose
Est plus efficace, souvent la série de 3 injections IM aux 1 er, 3ème et 5ème jour on donne
7 mg/kg. Cette dose est standard chez les NNés nourrissons, les enfants et les adultes, n ’a pas
d’effets indésirables.

4) Le mélarsoprol (Arsobal*)
C’est l’association de plusieurs trypanocides.
 On donne une série de 3 ou 4 injections/j de melarsoprol à 3,6 mg/kg/j (soit 1 ml de la
solution) ;
 A ce stade nerveux 3 séries de 4 injections ou 4 séries de 3 injections à 3,6 mg/kg/j en IV
séparées par une semaine de repas, ou ne dépasse jamais 12 injections.

Effets secondaires
 Accidents immédiats : malaise général tremblement, vertiges, nausées,
vomissements, congestion de la face, Hyperthermie.
 Accidents toxiques précoces : douleurs abdominales, céphalées, arthralgie,
myalgies, crampes musculaires, oligurie, Albuminurie, hématurie, dermatite,
tachycardie, troubles du rythme cardiaque, hypertension, maladies ECG.

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 Accidents précoces de type immunologique (encéphalopathie). Ces accidents sont


souvent mortels caractérisés par la logorrhée, obnubilation, faciès congestionné,
érythème, hyperthermie, parfois diarrhée ;
 Accidents tardifs : (A partir de la 3ème semaine de traitement) : est caractérisé
par les Névrites des M.I ; Paralysie avec incontinence des sphincters ; mais aussi
eczéma toxique et diarrhée.

6) Tryparsamide

C’est un trypanocide utilise au stade méningo- encéphalique ou nerveux mais au stade


hémolymphatique
Dose : 400 mg/kg/j IV ou IM pendant 5 – 10 jours.

7) Bayer 205
C’est un trypanocide efficace au stade hémolymphatique
Dose : 20 mg /kg/j 5 –10 jours (adulte 1 gr/j) puis 5 ml IV pendant 4 jours. 2,5 ml
er
du 1 au 2emè jour puis 5 ml autres jours de traitement suivra 8 jours de repos et encore 5 ml
pendant 4 jours.

LES CHOIX

Trypanosome Stade II Stade III


T.gambiense Suramine ou Pentamidine Mélarsoprol

T.rhodesiense Suramine Mélarsoprol

8.6. LES AMOEBICIDES OU ANTI AMIBIENS

Ce sont des médicaments qui sont indiqués dans le traitement de l ’amibiase sous toutes
ses formes. Il existe :
a) des amoebicides de contact qui attaquant l’amibe dans la lumière intestinale.
b) des amoebicides diffusibles qui attaquent l’amibe dans la localisation extra-
intestinale. C.-à-d ceux qui passent dans la circulation sanguine et sont capables
d’atteindre l’amide dans ses localisations tissulaires.

A) Les AMOEBICIDES DE CONTACT


Il y a plusieurs drogues, mais les plus utilisées sont :

1. Le Métronidazole (Flagyl)

Action et indication
Est un antiamibien efficace contre les entamoeba hystolitica et entamoeba coli de la
lumière intestinale et extra intestinale.

Contre indications
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Est contré indiqué chez les femmes enceintes et les femmes allaitantes ainsi qu ’aux
nourrissons.

Dose et posologie : présentation


 Cés 250 mg et sp de 250 mg et 125 mg/càc dose 50 mg/kg/j/pendant 7-10jours.
 Injectable (Fl de 100 ml) – 100 mg/500 mg 2 ou 3 Fl/j en Perfusion IV + 30’ minimum
 Cés ou ovules vaginales (500mg).
2. L’intétrix

Indications
 Diarrhée d’origine infectieuse ;
 Amibiase intestinale ;
 Amibiase tissulaire ;
 Dysenterie amibienne.

Contre- indication
Acrodermatite entéropathie.

Précautions
Le traitement doit être prolongé pendant + 4 semaines sans nouvel examen médical.

Posologie
 Infection aiguës : 4 à 6 gélules de 250 mg/j 6-8 jours ;
 Amibiase chronique 4 gélules/j pendant 10 jours.

3. Tinidazole (trinigyn*, tinizol*, tinizen* et fasigyne*)

Action et indication
Agit efficacement contre les formes hystolitica et coli.

Contre indication
Femme enceinte et allaitante et les petits enfants.

Précaution, présentation et doses


Se présente sous forme de 4 cés/plaquette des 500 mg et se prend pendant 3 jours ou 9
jours en cas d’infestation massive.
2x2 cés/500 mg/j pendant 3, 6 ou 9 jours après le repas.

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B. LES AMOEBICIDES DIFFUSIBLES


Parmi ces drogues nous avons :

1. La chloroquine
Indiqué dans l’amibiase tissulaire uniquement (surtout hépatique elle se donne :
a) Adulte 300 mg/j/15 jours.
b) enfant 5 mg/kg/j pendant 15 jours.
 Pendant la cure, il est recommandé de surveiller le malade contre toutes réactions
éventuelles ;
 Elle est souvent utilisée l’association avec un autre anti amibien.

2. L’émétine
Découvert en 1912, est utilisé surtout dans les formes tissulaires, plus rarement
intestinales c’est un médicament dangereux et mortel, son action est faible sur les Kystes
d’amibes.
Il provoque plusieurs réactions au patient :
 Irritation locale au point d’injection ;
 Troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhée .) ;
 Action neuromusculaire (faiblesse et douleurs musculaires,, tremblements des
extrémités, troubles de sensibilité) ;
 Atteinte cardio-vasculaire : Hypotension, précordialgies, tachycardie, dyspnée,
anomalie de l’EEG. Se donne en IM à la dose de 0,5 à 1 mg /Kg/10 jours.

3. La Déhydroemetine
Est moins toxique que l’émétine, on l’administre en IM à la dose de 1 mg/kg/j pendant
15 jours.

4. Métronidazole (Flagyl*)
Forme injectable de 100 ml/500mg en IV, l’adulte reçoit + 2 ou 3 flacons /24 h pour
neutraliser les amibes extra intestinales et combattre aussi d’autres infection.

CHIMIOTHERAPIE DES PROTOZAIRES

8.7. ANTIMALARIAS OU ANTIPALUDIQUES


Sont des médicaments qui attaquent et détruisent les parasites paludismes dans
l’organisme sous forme (trophozoïtes ou schizontes) ou parfois gamètes.
a) L’action des différents anti – malarias selon le cycle du parasite :
Médicament Sporozoites Forme exo- Shizonticydes
gamétocytes érythro
1 Amodiaquine Non Non Non ++++
(camoquin)
2 Quinine Non Non Non ++++
3 Fansidar Non Non Non ++++
4 Méfloquine Non Non Non ++++
5 Pyriméthanine Non Non Non Peu
6 Artémicinine Non Non Non ++++

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7 Artesunate + Non Non Non ++++


Amodiaquine

Mode d’action : les produits bloquent la synthèse de l’ADN et ARN dans le parasite.
b) Médicaments

1. Quinine

Origine
Est végétal extrait de l’écorce d’un arbre des pays chauds
(le quinquina). Dans notre pays, elle est présente dans le Kivu
(Bukavu).

Action
C’est un vieux médicament contre le paludisme, elle est schizonticide mais les gamètes
résistent. Elle est antipaludique et antipyrétique.

Indication
Paludisme, Fièvre

Formes et posologie
Voie Orale
- Adultes : comprimés 500 mg et 650 mg 3X/jx7jrs
- Enfants : 20mg/Kg/jx5jrs

Voie I.V

Adultes et enfants
Dose de charge : 20mg/kg de quinine dans 250ml de NaCl 0,9٪ ou glucose 5 pourcent
perfusé en 4h, suivi d’une dose d’entretien de 10mg/kg dans 250ml en 4h toutes les
8h. Dès que possible passer à des doses orales. Traitement pendant 7jrs.

Effets secondaires
Nausées, bourdonnements d’oreille, contractures de l’utérus à fortes doses,
vomissements et parfois bourdonnement d’oreille (atteinte du nerf auditif), hypotension,
céphalées, anémie hémolytique, Nécroses locales lors d’administration IM.

2. Chloroquine
(Nivaquine*, Résochine*, serviquine*, Aralen*, Avloclor*, Assiquine*, Pharmaquine*,
Blanquine*, Malarquine*, Delagyl*, malaquine, * ).

Origine
Synthétique

Action
Possède une action schizonticide énergique dans la forme du paludisme grave, mais
elle est sans action sur les gamètes.

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Formes, voies d’administration et doses


 Per os :
- cés de 100 mg, 150 mg, 250 mg et 300 mg ;
- sirop de 250 mg – 50 mg/ càc;
 Injectable
Amp de 100 et 300 mg pour adulte.
 Suppositoires
De 150 mg et 300 mg.
Les doses sont données comme suit :
- cés et sp. = 10 mg/kg/j pendant 5 – jours ;
- Injectables = 5 mg/kg/j pendant 5 – jours ;
- Suppo = 5 mg/kg/j pendant 5 jours.

Contre indication
Sujets allergiques à la chloroquine.

Effet secondaires et précaution


- La chloroquine ne se donne pas IVD pour risque d’intoxication et collapsus cardio-
circulatoire qui est souvent morte ;
- La chloroquine provoque des démangeaisons chez, certains sujets ;
- Ce produit provoque souvent la chloroquine – résistance à force de prendre
abusivement les médicaments et la chimioprophylaxie à la chloroquine ;
- La chloroquine est aussi utilisée contre l’amibiase hépatique et les giardias.

3. Amodiaquine (camoquine*, flavoquine*, malaritab*, malaridose* etc. )

Origine
Synthétique

Action
Antipyrétique et antipaludique, schizonticide durée d’action 48 h.

Modes d’administration et formes


Per os :
 cés de 200 mg ;
 sirop pour enfant/Fl de 60 ml 150 ml/ c à c.

Doses
Les doses varient suivant l’âge de la personne.
Dose préventive (une fois/ Dose curative (dose unique)
Age
sem)

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¼ ou mg ½ (100 mg)
1 moins d’un an
2. 1 à 3 ans ½ 100 mg 1 (200 mg)

3. 3 à 6 ans 1 200 mg 1 ½ (300 mg)


4. 6 à 12 ans 1 ½ 300 mg 1 ½ (300 mg)

2 600 mg 3 à 4 cés (600 – 800 mg)


5. plus de 12 ans et adultes

Remarques
 Elle se donne qu’en 2 jours de traitement, mais on peut doubler la dose en cas de
résistance ;
 Elle donne une asthénie physique avec hypotension chez certaines personnes ;
 La camoprima est l’association de l’amodiaquine et la primaquine.

5. Fansidar*
(Cés de 525 mg) est une association de Fanasil* et Daraprim*
Il possède une action préventive de longue durée contre le paludisme.
Se donne à dose unique pour protéger un individu pendant 1 mois.
 1 mois à 4 ans : ½ co ;
 4 à 8 ans : ¾ à 1 co ;
 8 à 14 ans : 1 à 2 co ;
 Adultes 2 à 3 cés.
Le Fansidar possède également une action curative, en cas de crise de paludisme.

Contre indication
Les femmes enceintes.

6. Quinimax*
Est un antipaludique trophozoïcide et schizonticide mais agit faiblement contre les
gamètes.
Indiqué dans les crises de paludisme.

Formes et voies d’administration


 Per os : cés dans une boite de 30 cés.
 Ampoule : injectables amp de 4 ml et 2 ml.
 Suppo : en application rectale.

Posologie
- Adulte :

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 3x 2 cés/ j / 5j ou 2 x 4 ml / j / 5j
 2 x /suppo/ j/ 5j
- Enfants à 2 ans : ½ à 1 amp/2 ml IM 1 ou 2x/j 5j.

6. Clindamycine
Est un ATB efficace et sensible aux parasites du paludisme. Elle peut être associée
avec la chloroquine ou quinine ou parfois administrée seule.
Se présente en cés et se donne 5 mg / kg toutes les 8h/ pendant 4 jours ou 2 x 10 mg / kg/ j
pendant 5 jours en cas de parasitémie massive.

Action et indication
- Antipyrétique ;

- Antipaludique ;

- Complication du paludisme chez l’enfant, surtout (neuro paludisme ou malaria


cérébrale).

7. Artésunate (Dihydroartémisine)

8. Autres antipaludiques (association amodiaquine +fansidar)

Remarques : il existe actuellement plusieurs antipaludiques sur le marché, l ’essentiel est


de connaître sa famille, son action, ses indications, ses contre indications ainsi que ses
effets secondaires pour l’administrer au patient.
Aussi, le vaccin contre le paludisme est en phase expérimentale mais le
moyen de lutte contre le paludisme reste la prévention.

Les dangers de la chimioprophylaxie

 Résistance de plus en plus fréquentes dans certaines régions (ex : chloroquine – résistance
au Kivu)
 Médicaments mal tolérés ;
 Danger des réactions cutanées avec les sulfamides, surtout après usage prolongé (rash) ;
 Résultats différents des accès à infestation mixte P. falciparum et P. vivax.
9. Artésunate + Amodiaquine
a) Indication : il est préconisé dans le traitement des crises de paludisme non compliqué à
plasmodium falciparum, en particulier en cas de résistance aux autres antipaludiques.
b) Posologie et durée de traitement : la posologie est à adapter en fonction du poids à raison
de 4mg/kg d’Artésunate et de 10mg/kg d’Amodiaquine 1X/j pendant 3jours. Un comprimé

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d’Amodiaquine contient 153mg d’Amodiaquine de base. La posologie peut être adaptée en


fonction de l’âge selon le tableau suivant :
1er jour du 2ème jour du 3ème jour du
traitement traitement traitement
½ ½ ½
Enfant de moins Artésunate comprimé comprimé comprimé

de 1an (poids inf Amodiaquine ½


comprimé
½
comprimé
½
comprimé
10 kg)
Enfant de 1 à 7 Artésunate 1 comprimé 1 comprimé 1 comprimé
ans (poids 10 à Amodiaquine 1 comprimé 1 comprimé 1 comprimé
20kg)

Enfant de 7 à 13 Amodiaquine 2comprimés 2 2comprimés 2 comprimés


ans (poids Artésunate comprimés 2 comprimés 2 comprimés
21à40kg)

Après 13 ans Artésunate 4 comprimés 4 comprimés 4 comprimés


(poids sup 40kg Amodiaquine 4 comprimés
4 comprimés 4 comprimés

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CHAPITRE X : LES MEDICAMENTS DU SYSTEME NERVEUX

Plan

1. Médicaments psychotropes
 Les psycholeptiques qui dépriment l’activité psychique :
- Hypnotiques
- Anxiolytiques (ou tranquillisants)
- Neuroleptiques (ou antipsychotiques)
- Régulateur de l’humeur (ou normothymiques)

 Les psychoanaleptiques qui stimulent l’activité psychique :


- Antidépresseurs
- Psycho stimulants

 Les psychodysleptiques qui perturbent le psychisme :


- Alcool, stupéfiants, hallucinogènes.

2. Médicaments Anti parkinsoniens


3. Médicaments Antiépileptiques
4. Médicaments anti vertigineux

I. MEDICAMENTS PSYCHOTROPES
Définition : les psychotropes sont les médicaments qui agissent sur le psychisme en
modifiant le fonctionnement du cerveau.
1. Hypnotiques
Les hypnotiques sont des dépresseurs de l’activité cérébrale,destinés à induire le sommeil.
1.1. Hypnotiques barbituriques
 A action longue (élimination lente)
- Phénobarbital (Gardénal) : utilisé en thérapeutique comme anti convulsivant majeur et
sedatif en association
 A action intermédiaire
- Butobarbital utilisé pour les troubles du sommeil
 A action rapide et brève
- Vinylbital (optanox*, suppoptanox*) utilisé pour induire le sommeil.

1.2. Hypnotiques non barbituriques


a) Benzodiazépines
Nitrazépam (Mogadon*)
b) Zopiclone (Imovane*)

2. Anxiolytiques ou calmants (ou sédatifs ou tranquillisants)


Ces médicaments calment l’activité mentale excessive et surtout l ’anxiété, sans
abaisser la vigilance de manière gênante. Bref, ces médicaments combattent l ’anxiété.
Indications :
Ils sont indiqués dans les états névrotiques à dominante somatique (angoisse
réactionnelle). Tension nerveuse excessive, anxiété, angoisse et toutes leurs
manifestations psychosomatiques (céphalées, douleur épigastrique, tachycardie,
constriction du larynx).

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Anxiété : Sensation d’insécurité, grande inquiétude, crainte d’un danger imminent et


souvent inconnu.
Sédatifs : Se dit de tout médicament capable de diminuer l ’activité exagérée d ’un organe
(Ex. Sédatifs utérins)

2.1. Benzodiazépines
- Diazépam (Valium*)
- Chlordiazépoxyde (Lybrium*)
- Nitrazépam (Mogadon*)
- Alphazolam (Xanax*)
- Triazolam (Halcion*)

Ces produits, largement prescrits, sont utilisés, per os contre l ’anxiété et l ’insomnie. Ils
présentent tous, à des degrés divers, 4 propriétés : anxiolytique, hypnotique, myorelaxante, et
anti convulsivante, dont découlent leurs indications.
Leur utilisation n’entraine pas de réelle toxicomanie, mais il peut exister une dépendance du
sujet avec syndrome de sevrage (insomnie, céphalées, douleurs musculaires). L ’arrêt du
traitement doit être progressif.
En cas d’intoxication aigué, l’Anexate est utilisé comme antidote spécifique.
2.2. Méprobamate
Il est anxiolytique, sédatif et myorelaxant. Il est utilisé par voie IM pour le traitement
du delirium tremens (= délire aigu survenant chez un alcoolique chronique, accompagné d ’une
agitation et d’un tremblement intenses, avec fièvre et déshydratation).

3. Neuroleptiques
3.1. Indications
Ces médicaments sont destinés au traitement symptomatique des psychoses aigués ou
chroniques (état d’excitation, délire, confusion, hallucination) souvent en cure prolongée.
3.2. Médicaments
- Chlorpromazine (Largactil*).Dose : 75-300mg
- Lévomépromazine(Nozinam*).Dose : 50-300mg
- Haloperidol(Haldol*).Dose : 6-30mg
- Sulpiride (Dogmatil*).Dose : 600-1600mg

Chlorpromazine (Largatil*)
Indications : elle est utilisée :
- En psychiatrie, dans les cas aigué et chroniques : délire, agitations, anxiétés,
dépressions, conflits psychologiques,irritabilités, émotions.
- En médecine interne : spasmes digestifs, vomissements, convulsions, tétanos.
- En chirurgie : pour aidre la pré anesthésie.
- En obstétrique : dans l’éclampsie gravidique et pour l’analgésie obstétricale.
Posologie :
- Voie buccale : Adulte : 75 à 150mg/j, en 3ou4 prises (comprimés de 25mg)
- 1 à 2mg/kg/j en solution –gouttes (1 goutte=1mg)
- Voie IM : Adulte 25 à 50mg /j
- Voie IV : Adulte 25 à 50mg en perfusion lente dans sérum glucosé.
4. Régulateurs de l’humeur : Normothymiques
4.1. Sels de lithium
- Carbonate de lithium (Téralithe*)
- Gluconate de lithium (Neurolithiu*)
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Ils sont utilisés, per os, pour le traitement de la psychose maniaco-dépressive et la


prévention des rechutes.
4.2. Autres médicaments
Deux antiépileptiques (Dépamine*, Tégrétol*) sont employés en relais des sels de
lithium.
5. Antidépresseurs
5.1. Indications
Ces médicaments ont pour but d’améliorer les fonctions cérébrales : augmentation de la
mémoire et de l’attention, diminution de la sensation de fatigue.

5.2. Médicaments
- La fénozolone (Ordinator*), per os, apparentée aux amphétamines
- Dérivés de l’amphétamine (utilisés comme anorexigènes)
- Le modafinil(modiodal*)
- Le déanol (diethylaminoéthanol*) per os, actébral, acti5, cérébrol. De
nombreux produits comme la caféine, l’extrait de Kola, la Vit C possèdent
également un effet stimulant.

II. MEDICAMENTS ANTIPARKINSONIENS


Ces médicaments sont destinés à traiter les troubles de la maladie de Parkinson :
ralentissement moteur (akinésie), raideur ou résistance aux mouvements passifs (Rigidité),
tremblements, salivation excessive (Hyper sialorrhée), et instabilité posturale.
Le traitement symptomatique sera poursuivi pendant toute la vie du malade.

1. L-Dopa ou Lévodopa (Larodopa*)


La L-Dopa est le précurseur physiologique de la dopamine. La maladie de Parkinson
s’accompagne d’un déficit en dopamine dans le cerveau.

a)Indication
La Lévodopa est indiquée, per os, pour le traitement de la maladie de Parkinson et des
symptômes parkinsoniens, à l’exclusion de ceux dus aux neuroleptiques. Elle est active sur
l’Akinésie et la rigidité, moins efficace contre les tremblements.

b) Effets indésirables
- Troubles digestifs surtout si la posologie est trop élevée.
- Mouvements anormaux involontaires
- Hypotension orthostatiques, troubles du rythme, accidents coronariens
- Troubles psychiques pouvant nécessiter l’arrêt du traitement.

c) Contre-indication :
- Etats psychotiques graves
- Affections cardiovasculaires décompensées, infarctus du myocarde aigu ou récent
- Mélanomes malins (Tumeur)

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d) Association Lévodopa + inhibiteur de la décarboxylation


Une grande partie de la Lévodopa ingérée ne parvient pas au cerveau, car elle est transformée
en dopamine dans le sang.

DOPA DOPAMINE
(Pénètre dans Dopa-décarboxylase (Ne pénètre pas dans le cerveau)
Le cerveau)

Les associations (lévodopa + bensérazide (Modopar) et lévodopa + carbidopa (Sinémet)


permettent de diminuer la posologie efficace de la lévodopa, ainsi que les troubles digestives
et cardiaques.

e) interactions médicamenteuses
- Réserpine et Vit B6 : Inhibition de l’effet thérapeutique de la Lévodopa.
- Neuroleptiques et papavérine : antagoniste réciproque
- IMAO non sélectifs : risque de crise hypertensive.

2. Agonistes Dopaminergiques
Ils sont tous susceptibles de provoquer des troubles psychiques (confusion, délire)
pouvant nécessiter l’arrêt du traitement.

a) Amantadine (Mantadix*)
Il est actif per os :
- Contre toutes les formes de syndromes parkinsoniens, y compris celui induit
par les neuroleptiques, en association avec la lévodopa ou lorsque celle-ci est
contre –indiquée. Il agit surtout sur l’akinésie et la rigidité.
- Comme antiviral pour la prophylaxie de la grippe à virus A.

b) Bromocriptine (Parlodel*, Bromo-Kin*)


Elle est indiquée, per os :
- Pour le traitement de la maladie de Parkinson en cas de diminution de
l’efficacité ou d’inefficacité de la Lévodopa. Elle agit surtout sur l ’akinésie et la
rigidité
- Pour le traitement de l’hyper prolactinémie.
c) Lisuride (Dopergine*)
Ce médicament, proche de la bromocriptine, est utilisé, per os, en association avec la
lévodopa
d) Piribédil (Trivastal*)
Ce produit est surtout actif sur les tremblements. Il est utilisé, per os, seul ou associé à
la lévodopa.
e) Apomorphine (Apokinon*)

3. Anti cholinergiques
- Bipéridène (Akineton*)
- Trihexyphénidyle (Artane*) (Parkinamene*)
Indications :
- Maladie de Parkinson (si lévodopa contre-indiquée)
- Syndrome parkinsonien induit par les neuroleptiques
Effets indésirables :
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- Sécheresse de la bouche, constipation, tachycardie

POSOLOGIE DES MEDICAMENTS ANTIPARKINSONIENS POUR ADULTE

1) Lévodopa + Bensérazide (Madopar*)


Lévodopa + carbidopa (Sinemet*)
Traitement initial : 2-3 fois 62,5 mg/j (stades précoces)
2-3 fois 125mg/j (stades plus avancés)
Traitement d’entretien : la dose journalière ne doit pas dépasser 500mg à 750mg
2) Amantadine
Traitement initial : 100mg/j
Traitement d’entretien : 2fois 100mg/j Per os
3) Bromocriptine
Traitement initial : 1,25mg puis augmentation progressive toutes les 2-4 semaines de 1,25 à
2,5mg/j
4) Lisuride
Traitement initial : 0,2mg/j à prendre le soir.
L’augmentation de la dose se fait par palier de 0,1mg /semaine.
5) Bipéridène
Traitement initial : 1mg
Traitement d’entretien : 5-10mg/j
6) Trihexyphénidyle
Traitement initial : 1mg
Traitement d’entretien : 6-10mg/j per os

III. MEDICAMENTS ANTIEPILEPTIQUES

Ces sont des anti convulsivant suppriment ou diminuent la fréquence des crises d ’épilepsie.
Leur efficacité varie selon le type d’épilepsie : crise généralisées convulsives (Grand mal) ou
non convulsives (Petit mal), épilepsie partielle ou focalisée, ou état de mal épileptique qui
nécessite un traitement d’urgence par voie parentérale. Le traitement est symptôme, de long
durée, à la fois préventif et curatif.

1. ANTIELEPTIQUES MAJEURS

1.1. Phénobarbital (Gardénal) et Primidone (Mysoline)


Ces médicaments sont indiqués pour le traitement :
- Du Grand mal et de l’épilepsie partielle
- De l’état de mal épileptique.
Posologie :
- Phénobarbital : Adulte : 150mg/j
Enfant : 5mg/kg/j
- Primidone : Adulte : 750mg/j
Enfant : 25mg/kg/j
1.2. Phénytoïne (Di-hydan*, Dilantin*)
a) Indications
- Toutes les formes d’épilepsie, sauf le Petit mal.
- Névralgies faciales essentielles.
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c) Posologie
Adulte : 300mg/j
Enfant : 10mg/kg/j

1.3. Benzodiazépines
- Clonazépam (Rivotril*) : est indiqué dans toutes les formes d’épilepsie.
Dose : 6mg/jr Adulte
0,1mg/kg/jr
- Diazépam(Valium) : est utilisé dans l’état de mal épileptique (IV), et par voie rectale
pour le traitement des crises convulsives hyper thermiques du jeune enfant.
Dose : Cfr Clonazépam

1.4. Acide valproïque (Convulex*) et valproate de sodium (Dépakin*)


Ces médicaments sont indiqués dans toutes les formes d’épilepsie, et les convulsions
fébriles de l’enfant
Posologie : Adulte : 1200mg/j et Enfant : 20mg/kg/j

1.5. Carbamazépine (Tégrétol*)


La carbamazépine est indiquée, per os, pour le traitement du Grand Mal et des
épilepsies partielles, des névralgies faciales et de la psychose maniaco-dépressive
résistante au Lithium.
Posologie : Adulte : 800mg/j
Enfant : 20mg/kg/j

1.6. Progabite (Gabrène*) et vigabatrin (Sabril*)


Ils sont indiqués, per os dans toutes les formes d’épilepsie (sauf le Petit Mal)
résistantes aux autres antiépileptiques
Posologie :
- Progabite : Adulte : 2000mg/j
Enfant : 40mg/kg/j
- Vigabatrin : Adulte : 2000mg/j
Enfant : 80mg/kg/j

2. Autres antiépileptiques

2.1. Ethosuximide (Zarontin*) : il est spécifique du Petit Mal


Posologie : Adulte : 750mg/j
Enfant : 20mg/kg/j

2.2. Valpromide (Depamide*) Cfr acide Valproïque qui est le métabolite de ce


médicament
2.3. Acétazolamide(Diamox*)
L’acétazolamide est utilisé comme adjuvant dans le Petit Mal.

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IV. MEDICAMENTS ANTIVERTIGINEUX

Ces médicaments sont utilisés pour le traitement symptomatique des


crises vertigineuses.
- Bétahistine (Extovyl*)
- Flunarizine (Sibélium*)
- Méclozine (Agyrax*)
- Acétyllencine (Tanganil*)

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CHAPITRE XI : LES HORMONES ET VITAMINES

A. LES HORMONES
I. LES MEDICAMENTS DE LA GLANDE SURRENALE
1. Les corticoïdes
a. Rappel physiologique
Les corticoïdes ou corticostéroïdes dérivent des
hormones naturelles, cortisone et cortisol (ou hydrocortisone), sécrétées par le cortex
surrénalien. Cette sécrétion est sous la dépendance de l’ACTH.
La cortisone ne conserve comme indicateur que le traitement de l ’insuffisance
surrénalienne.
b. Corticoïdes de synthèse utilisés en thérapeutique
- Hydrocortisone
- Prednisone
- Prednisolone
- Méthylprednisolone
- Trimcinolone
- Bétaméthasone
- Dexaméthasone
- Paraméthasone.

c. Actions

1. Action anti-inflammatoire
Ces médicaments agissent sur la perméabilité vasculaire, sur la libération de
facteurs impliqués dans les risques inflammatoires et sur les cellules
phagocytaires. Ces effets sont favorables à la résorption de l ’inflammation. A
l’opposé, les effets inhibiteurs sur la prolifération des fibroblastes et sur la
synthèse du collagène retardent la circulation.

2. Action sur les surrénales


Si le taux de glucocorticoïdes circulants est accru par un apport externe, la
sécrétion naturelle de la surrénale est freinée. Lors de traitement de longue durée
(inférieure à 3 semaines), la sécrétion surrénalienne peut être inhibée. Ce risque
explique la nécessité de diminuer progressivement les doses à la fin d ’une
corticothérapie.

3. Action immunologique : immunodépression


Les corticoïdes diminuent les défenses immunitaires d l ’organisme, qui devient
plus sensible aux infections.

4. Actions sur les métabolismes


- Glucidique : effet diabétogène
- Protidique : augmentation du catabolisme protidique avec fonte
musculaire et diminution de la trame protéique de l’os.
- Calcium et phosphore : augmentation de l’élimination du calcium avec
déminéralisation osseuse. L’ostéoporose est une complication majeur de
la corticothérapie prolongée.
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- Lipidique : modification du métabolisme et redistribution des graisses


(Faciès lunaire).
- Eau et électrolytes (effet minéralo-corticoïde) : augmentation de la
réabsorption tubulaire du sodium avec rétention hydrosodée et fuite
urinaire de potassium.
Ces actions expliquent les conseils diététiques donnés lors d ’une
corticothérapie : alimentation riche en protéines, pauvre en hydrates de
Carbone (sucre) et modérément salée.

5. Autres Actions
Les sécrétions acides et pepsique sont augmentées, et la sécrétion de mucus
protecteur diminue, ce qui explique l’effet ulcérogènes. Les corticoïdes sont
euphorisants et stimulent l’appétit.

d. Indication
- Rhumatologie : RAA, polyarthrite rhumatoïde, rhumatismes chroniques,
maladies du collagène.
- Hémato cancérologie : syndromes douloureux et inflammatoires des
cancers métastasés, leucoses (leucémie) et syndromes myeloprolifératifs.
- Immunologie : prévention du rejet de greffe
- Etat de choc anaphylactique
- Pneumologie : asthme
- Dermatologie : psoriasis, prurits, irritations .
Les corticoïdes naturels sont utilisés por le traitement substitutifs de
l’insuffisance surrénalienne.

e. Contre-indications
- Ulcère gastro-durodénal en poussée
- Herpes corhéen en évolution
- Diabète
- Hypertension artérielle
- Insuffisance rénal
- Tuberculose
- Troubles psychique graves.

f. Interaction médicamenteuses
- risque d’hypokaliémie qui augmente la toxicité des digitaliques, des
antirythmisant , et qui peut être aggravée par la prise de diurétiques.
- Augmentation du risque hémorragique chez les patients sous
anticoagulant.

g. Posologie

II. LES HORMONES DE LA GLANDE THYROIDIENNE

A. Rappel physiopathologique
- La thyroïde élabore deux séries d’hormones :
a. La calcitonine
b. Les hormones thyroïdiennes iodées : tri-iodotyronine (T 3) et (T4)
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- L’appareil hypothalamohypophysaire contrôle la sécrétion des hormones


iodées : l’hypothalamus secrète une neurohormone qui déclenche la libération,
par l’antéhypophyse, de la thyréostimuline (TSH) ;cette dernière stimule la
sécrétion de T3 et de T4 dont l’augmentation fascine en retour le système
hypophysaire (rétro-contrôle négatif).
Des actions de TSH :
- Cause l’hyperplaisie des cellules thyroïdiennes
- Augmenter la captation d’iodure par la glande
- Augmenter la production du thyroxine
- Augmenter la libération du hyroxine dans la circulation

B. L’emploi des hormones thyroïdiennes :


1. Le remplacement de l’hormone quand déficient
- Myxoedème (hypothyroïdisme sévere)
- Hypothyroïsme légère
- La thyroïdite (Goitre) : inflammation de la glande thyroïde
- Post-thyroïdetectomie parfois.

2. Les emplois nos-spécifiques :


- Obésité
- Oligospermie
- Anovulation
PREPARATION DOSE EQUIVALENTE DOSE REMPLACEMENT
TOTALE
thyroïde extrait 60mg 240mg/j

levothyroxine (Synthroide) 0,1mg 0,4mg/j

Liothryoxine (Cytomel)
0,025mg 0,1mg/j

C. Les médicaments anti-thyroïdes


1. Indication : hyper thyroïdisme
2. Médicament :
 Propylthionracil : 100mg 3-4X/j
 Méthimazole (tapezol) : 10mg 3-4X/j
3. Mode d’action : ils empêchent la captation de l’iodure par la glande thyroïde
4. Effets nocifs :
- L’hypothyroïdisme, fœtal (crétinisme) si o donne pendant la grossesse.
- L’agranulocytose
- Les éruptions cutanées
L’IODE
1. Les besoins : 1mg/semaine
2. Si on le donne en grande dose, il inhibe la fonction thyroïdienne.
En cas de l’hyper thyroïdisme, il y a un effet dans deux semaines :
- Vascularité de la glande diminuée
- La gradeur de la glande diminuée
Emploi : préparer le malade pour la chirurgie
3. Préparation(Médicament) :

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*Lugol (5% iode, 10% KI)


0,25 CC 3X/j

III. LES HORMONES PARATHYROIDIENNES: Calcium, Vit D


A. Calcium

1. Sa fonction
- Formation des Os
- Influence sur la fonction musculaire ensemble avec K+ et Mg++
- Dans la chaîne de coagulation du sang
2. Métabolisme :
a. Absorption :
- Entraîne l’augmentation du Ca+
- L’absorption est augmentée par le parathormone et la Vit D.
3. L’hypocalcémie :
a. Les évidences :
- Tétanie
- Signe de chvostek
b. Traitement : Calcium gluconate ou chlorure de calcium 10% 10cc IV lentement
pour éviter l’effet cardiaque.
4. L’emploi du Ca++ (indication) :
- L’hypocalcémie
- Après plusieurs transfusions consécutives avec du sang en citrate
- L’arrêt cardiaque
- Antidote d’un surdosage de Mg++

B. Vitamine D Lumière UV
1. Origine : Provitamine D Vit D
dans la peau
2. Action : il augmente l’absorption du Ca++ et Phosphore
3. Emploi :
- Besoin : 400 unités/j
- Régime déficient ou avec manquent des rayons solaires, ce qui cause la
rachitisme.
- Si on enlève les glandes parathyroïdes au moment de la thyroïdectomie, on
donne 50000 unités/j de Vit D pour prévenir la tétanie.

IV. LES HORMONES HYPOPHYSAIRES

A. De l’hypophyse antérieure
1. TSH : Stimule la croissance et sécrétion de la glande thyroïdien
2. ACTH : stimule la glande surrénale à produire la cortisone
3. L’hormone de la croissance : il accélère la croissance du corps.
4. FSH : cause la croissance des follicules ovariennes chez la femme, et la
spermatogenèse chez l’homme.
5. LH :
- Cause l’ovulation chez la femme
- Cause la sécrétion du testostérone chez l’homme
6. Prolactine : cause la sécrétion du lait.

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B. De l’hypophyse postérieure
1. ADH (l’hormone anti-diurétique) : il empêche la perte rénale de l’eau
2. Oxytocine : cause l’éjection du lait (monté de lait), cause les contractions
utérines
3. Vasopressine : cause la vasoconstriction.

V. L’ISULINE ET LES ANTI-HYPERGLYCEMIQUES Oraux

A. Insuline
Physiologie :

1. L’insuline : une molécule protidique produite ou sécrétée par les cellules β des
îlots de Langerhans pancréatiques humains.
2. L’hyperglycémie stimule la sécrétion de l’insuline
3. L’action d’insuline : environ 50 unités sécrétée par jour.
- Faciliter l’entrée du glucose dans les cellules pour qu’il soit métabolisé.
- Faciliter la formation de la graine dans les cellules adipeuses.
- Faciliter l’entrée du K+ intracellulaire.
4. La différence entre le diabète type I (insulino-dépendant, juvénile, DMNID)
Si on donne du glucose en IV, ils (diabètes) différent dans leur réponse en
sécrétion de l’insuline.

Diabète type I (insulino-dépendant)


- Aux jeunes, aux enfants
- 10 à 20% des diabètes
- Il n’y a aucune production de l’insuline ; les cellules bêta dans le pancréas sont
détruites.
- Le malade est souvent mal nourri
- Les médicaments anti-hyperglycemiques sont inutiles sont inutiles.

Diabète type II (non insulino-dépendant)


- Souvent au-delà de 35 ans
- Souvent pour les obèses
- Ils sont 80-90% des diabétiques
- La maladie est plus souvent héritée
- Les cellules β dans le pancréas sont partiellement détruites.

5. Emploi : pour le diabète mélitus (sucré) : maladie caractérisée par la production


insuffisante d’insuline et le dérangement des petits vaisseaux.
6. Dosage :
- Dépend de la quantité d’insuline produite par le pancréas, le régime et
l’exercice
- Dosage moyenne : 30-60 unités/j

7. Les effets secondaires :


- L’hypoglycémie insulinique causé par :
 Manque de repas
 Trop d’insuline par hasard
 Trop d’exercice

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Les symptômes se manifestent quand la glycémie est moins de 50mg%


N.B : Si on soupçonne l’hypoglycémie, donnez du glucose P.O ou IV.

1. Formes d’insuline :
Type Insuline Titrage en Action en heures (Voies SC
U.I/ml
Insuline 10,20, 40 Début Maximum Fin
Rapide ordinaire ½ 2à4 8
Insuline 40 ¼ 2à4 8
Actrapid
Insuline 40 ¼ 3à7 20
Rapitard
Insuline NPH 40 2 6 à 12 20
semi-lente Insuline Zinc 40 1 6 à 10 14
Amorphe
Zinc mixte 40 1 6 à 12 24
Lente
Durasuline 40 1,5 10 12
Lente IPZ 40 3 10 à 16 24
Zinc Cristallisé
Ultra-lente 40 2 16 à 24 30

-
N.B : en ce qui concerne le stockage ; l’insuline garde sa valeur pour environ un mois
hors de frigo.

B. Les anti-hyper glycémiques oraux


Il en existe actuellement deux classes :
 Les sulfamides (Sulfonylurées)
 Les biguanides
Ils sont actifs seulement s’il existe encore de l ’insuline endogène, ils sont sans action
sur le diabète pancréatoprive.

1. Sulfonylurees (sulfamides hypoglycémiants)


a. Mode d’action : ils stimulent le pancréas à produire de l’insuline, ce qui
augment l’insuline sérique. Bref, ils stimulent l’insulino-sécrétion.
b. Emploi : en cas de diabète sucré chez ceux qui ont un pancréas capable à
répondre quand stimulé.
c. Effets nocifs :
 Augmente la sécrétion gastrique avec douleur épigastre.
 Effet sur SNC confusion, vertige, otaxie
 Granulocytopènie
 L’hypoglycémie sévère parfois.

d. Préparation : Dose
 Tolbutamide (Orinase*, Dopipol*) 0,5-2g.j
 Chlorpropamide (Diabinèse*) 0,1-0,5g/j

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 Glibenclamide (Daonil*) 2,5-15mg/j


 Glibornuride (Glutril*) 12,5-75mg/j
 Gliclazide (Diamicron*) 80-240mg/j
 Glipizide (Glibénèse*, Minidiab*) 2,5-20mg/j

2. Biguanides
Préparation :
 Métformine ou dimethylbiguanide (Glucophage*)
Posologie : Dose d’attaque : 3g/j
Dose d’entretient : 1 à 2g/j
Effet indésirable : Acidose lactique.

VI. LES HORMONES SEXUELLES

1. Hormones des Ovaires


1. Œstrogènes :
 Folliculine
 Benzoate d’œstradiol
 Diéthylstilboestrol
a. Lieu de formation :
Les hormones œstrogènes naturelles sont retrouvées dans les follicules ovariens et le
placenta.
b. Mode d’action : Les oestrogènes provoquent :
 Le développement des organes sexuels féminins (Utérus, vagin, vulve) ; la
croissance cyclique de l’endomètre dans les deux parties du cycle menstruel.
 Le développement des caractères sexuels secondaires féminins (seins, pilosité
pubienne et axillaire)
 La croissance de l’utérus gravide.
c. Indication :
 L’insuffisance du fonctionnement hormonale des ovaires (aménorrhée,
hypomémorrhée, insuffisance de développement des organes sexuels et des
Seins )
 Les troubles de la ménopause (bouffées de chaleur, troubles du caractère, prurit
vulvaire, vaginite)
 L’inhibition de la lactation
 Les menaces d’avortement
 Le cancer de la prostate chez l’homme
 Contraception
d. Effets secondaires :
 Saignement anormal
 L’hyperplasie de l’endomètre, ce qui peut entraîner le cancer d’endomètre
 Nausée
 Mastalgie
 Céphalée
 Augmentation de la coagulation avec le tromboembolisme
e. Des Anti œstrogènes
 Le clomifène (Clomid) : il est employé pour introduire l’ovulation chez la
femme qui ne fait pas les ovulations

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 Le tamoxifène : il est employé dans le traitement du cancer de sein.


2. Progestatifs :
Progestérone : lutéine, Provéra*, Dépôt-Provéra, Duphaston*, 0rgamétril*,
Gestanon*
a. Lieu de formation : la progestérone est retrouvée dans le corps jaune de
l’ovaire pendant deuxième partie du cycle menstruel et pendant la grossesse,
et dans le placenta.
b. Mode d’action :
 Elle transforme l’endomètre en le préparant à l’implantation de l ’œuf
fécondé.
 Elle diminue la contractilité de l’utérus (la carence en progestérone est
une cause d’avortement)
 Elle provoque une légère élévation de la température.
c. Indication :
 Avec l’œstrogène comme contraceptive
 Emploi seul pour supprimer l’ovulation ‘le minipilule ou Dépôt-
Provera)
 Fibromes de l’utérus (myome ou fibromyome de l’utérus)
 Avortement à répétition et menas d’avortement
 Aménorrhées de cause hormonale : on peut provoquer un cycle
menstruel artificiel en combinant œstrogènes et progestérone.
 Certaines hémorragies utérines de cause la hormonales
 Le diagnostique de cause de l’aménorrhée
 Test hormonaux de grossesse, surtout en association avec les
œstrogènes.

3. hormones des testicules= hormones androgènes=testostérone

a. origine : les testicules surtout. Causée par LH de l ’hypophyse qui stimule les
cellules de Leydig.
b. Mode d’action :
 Elle stimule la croissance des organes sexuels males,
 Elle participe au développement de l’instinct sexuel dans les deux
sexes,
 Elle contribue à l’apparition des caractères sexuels secondaires
masculins (Pilosité, voix basse [grave], peau épaisse)
 Elle stimule la construction des protéines (action anabolisante), et
donc développement musculaire.
 Chez la femme, elle provoque l’inhibition de l’activité de l ’ovaire et la
virilisation (Pilosité, élongation du Clitoris) ; on ne donnera donc pas
le long traitement chez la femme.
c. Indication :
 Remplacer l’androgène chez l’homme déficient en androgène,
 Le cancer du sein
 Les troubles de la vieillesse
 Stimuler l’anabolisme
 L’ostéoporose et les fractures, en cas de retard de la consolidation

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Elle est peu utile pour l’impuissance sauf en cas de l ’homme qui est
réellement déficient en testostérones
d. Dose : Testostérone : 50-100mg/IM/semaine
Méthyltestostérone : 5-25mg P.O.

C. VITAMINES
1. VITAMINES
a. Définition : Les vitamines sont des substances que l’organisme est incapable de
fabriquer, mais qui sont indispensables, en très petites quantités, à sa croissance et
à son bon fonctionnement. Elles sont souvent apportées par l’alimentation.
b. Classification :
Les vitamines sont classées en deux groupes :
 Vitamines liposoluble : A, D, E, K. ces vitamines, solubles dans les
liquides, sont stockées dans certains organes (Foies ) et peuvent exister
sous forme de provitamines.
 Vitamines hydrosolubles : vitamines du groupe B, C, PP. ces vitamines
sont réparties de façon plus uniforme dans l’organisme, et les réserves sont
généralement faibles (sauf pour le Vit B 12), ce qui explique que les déficits
puissent être plus précoces.

1. Vitamines Liposolubles
1.1. Vitamine A (Rétinol)
a. Rôle physiologique : la Vit A intervient dans la formation du pourpre
rétinien dans la croissance générale, et dans le bon état des muqueuses de
la peau et de ses annexes (Cheveux, poils, ongles).
b. Carence : Elle se traduit par :
 Des troubles oculaires précoces : baisse de la vision en lumière
crépusculaire. La carence peut entraîner ulcération, opacification
(Xérophtalmie) et cécité.
 Des signes cutanéo-muqueux : sécheresse et kératinisation de la
peau.
 Des troubles digestifs (anorexie, diarrhées) et un retard de
croissance chez l’enfant.
c. Indications :
 Troubles de la croissance
 Les maladies hépatiques, rénales, intestinales et infectieuses
fébriles.
 La cicatrisation des plaies et toutes les maladies de la peau et des
muqueuses : (respiratoires, digestives, urinaires et génitales).
 Certaines affections oculaires : sécheresse de la conjonctives et
opacification (Xérophtalmie), ulcère de la cornée, mauvaise vision
nocturne et le soir (Héméralopie).
 Traitement de l’acné et des troubles de la Kératinisation
(transformation normale et progressive des cellules superficielles
de l’épiderme en cellules dépourvues de noyau et riches en
kératine), psoriasis et ichtyosis.
d. Posologie :
 Doses préventives : de 1000 à 30000U/j suivant l’âge,

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 Doses curatives : de 25000 à 250000U/j suivant l’âge.

1.2. Vitamine D
La Vit D existe sous deux formes :
 La Vit D3 ou Cholécalciférol, naturelle, produite dans la peau à partir
de précurseurs endogènes, par irradiation ultraviolette.
 La Vit D2 ou Ergocalciférol obtenue à partir de l’ergostérol d ’origine
végétal.
Le Vit D est stocké dans la Foie.
a. Rôle physiologique :
La Vit D favorise l’absorption du calcium par l ’intestin, et elle facilite la calcification
osseuse.
b. Carence : Elle se traduit chez l’enfant par le rachitisme, avec dans les formes graves
un retard de la croissance, et chez l’adulte par l’ostéomalacie.
c. Indications :
 Traitement et prévention (prophylaxie) de(s) :
 Rachitisme
 Ramollissement des os ou ostéomalacie
 Convulsions infantiles et la tétanie
 Carie dentaire
 Retards de consolidation des fractures
 Retards de croissance
d. Posologie :
Doses préventives : de 400 à 600U/j
Doses curatives : de 1000 à 8000U/j

1.3. Vitamine E (Tocophérol*)


a. Rôle physiologique : Elle intervient comme anti-oxydant dans le
métabolisme cellulaire. Elle est utilisée également comme additif
alimentaire.
b. Carence : Elle est rare sauf chez le prématuré dont les réserves sont presque
inexistantes. En cas de carences il y a une altération de l ’épithélium
séminifère avec troubles importants de la spermatogenèse.
c. Indications : Elle est proposée pour le traitement de la myopie et de
l’avitaminose E. Elle a été proposée par ailleurs dans des indications
variées : azoospermie, prévention des avortements, artérite des membres
inférieurs, dystrophies musculaires et tendineuse.
d. Besoins : Chez l’adulte sont d’environs 5 à 15 UI de Vit E/24h
e. Contre-indications : n’existe pas

1.4. Vitamine K
(Voir les Hémostatiques : médicaments du cœur et des vaisseaux).

2. Vitamines Hydrosolubles
2.1. Vitamines du groupe B : Les principales vitamines du groupe B sont :
 Vit B1 (Thiamine)
 Vit B2 (Riboflavine)
 Vit B3 ou PP (Acide nicotinique ou nicotinamide)
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 Vit B5 (Acide pantothénique)


 Vit B6 (Pyridoxine)
 Vit B8 ou H (Biotine, acide folique) ou Vit Bc
 Vit B12 (cyanocobalamine)
2.1.1. Vitamine B1 (Thiamine)
a. Source : Foie, céréales, levures
b. Rôle physiologique : Elle joue un rôle dans la transmission de
l’influx nerveux.
c. Carence :
La carence en Vit B1 ou Béribéri, se traduit soit par :
 Une insuffisance cardiaque (forme humide)
 Des polynévrites (atteinte neurologique, forme sèche)
 Des troubles psychiques : il semble que l’alcoolisme
favorise les avitaminoses B1.
d. Besoins quotidiens : 1-1,5mg/j est suffisant chez l’adulte
e. Indications :
 Béribéri ou avitaminose B (forme neurologique et cardiaque)
 Polynévrite éthylique
 Insuffisance cardiaque
 Alcoolisme
 Malabsorption

2.1.2. Vitamine B2 (Riboflavine


a. Source : Légumes vertes, lait, œufs, foie, fruits
b. Rôle physiologique
Elle intervient dans de nombreux métabolismes (chaîne respiratoire
mitochondriale, acide gras, purines, acides aminés) sous forme de
coenzymes (FAD : Flavine Adénine Dinucléotide, FMN).

c. Carence
La carence se manifeste par lésions muqueuses (perlèche, glossite),
cutanées et oculaire (photophobie et opacification de la cornée). Elle peut-
être rencontrée chez le nouveau-né.

d. Besoins quotidiens : 1,7mg/j


e. Indications : elle indiquée pour le traitement des :
 Avitaminoses
 Chéilites
 Perlèches
 Glossites
 Stomatites
 Crampes musculaires

2.1.3. Vitamine B3 ou PP (Nicotinamide)


a. Source : Céréales, levures, lait, viande. L’organisme humain en fait la
synthèse à partir du tryptophane.
b. Rôle physiologique : La Vit PP fait partir de deux coenzymes importants
N.A.D (Nicotinamide Adénine Dinucléotide) et N.A.D.P (Nicotinamide

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Adénine Dinucléotide Phosphate) qui interviennent dans de nombreuses


réactions métaboliques (Transporteurs d’hydrogène).
c. Carence : la carence vraie est responsable de la pellagre, caractérisée par des
troubles cutanés ressemblant à un coup soleil, des ulcérations digestives, des
troubles neurologiques et parfois, une anémie. Une déficit peut apparaître
lors de traitement par le Rimifon*.
d. Indications :
 Pellagre, carences poly vitaminiques
 Troubles de l’absorption du tryptophane
e. Besoins quotidiens : Chez l’adulte 15 à 20mg/j

2.1.4. Vitamine B6 (Pyridoxine)


a. Carence : Elle est caractérisée par une anémie microtaire, des troubles
neurologiques (névrites, convulsion chez le nourrisson) et des troubles
cutanés (hyper kératose, séborrhée). Certains médicaments (Isoniazide, D-
pénicillamine ) et l’alcoolisme chronique augmentent les besoins en Vit
B6.

b. Indications :
 En complément de certains traitements médicamenteux
 Chez l’éthylique chronique ;
 Dans l’homocystinurie où des choses massives améliorent l’état
clinique ;
 Dans l’anémie hypochrome microcytaire sensible ç la pyridoxine.

c. Précautions d’emploi : La Vit B6 ne doit pas être utilisée chez malades


traités par la Lévodopa (anti Parkinsonien) car elle diminue l ’activité de ce
médicament.

2.1.5. Vitamine Bc (Acide Folique)


La carence en acide folique (ou folates) peut entraîner une anémie
mégaloblastique. Ce trouble peut avoir pour origine :
 Un défaut d’apport (réserves faibles chez l’alcoolique, le vieillard ou la
femme enceinte.
 Un défaut d’absorption dû à des troubles intestinaux.
 Un trouble de l’utilisation lié à la prise de certains médicaments. Les
traitements de longue durée par les antiépileptiques (Phénytoïne)
nécessitent un apport supplémentaire de folates.
Les médicaments qui bloquent le métabolisme des folates ou anti foliques (Méthotrexate, Co-
trimoxazole ) peuvent provoquer une carence qui sera traitée par le folinate de Calcium.
En présence d’une anémie, l’acide folique ne doit jamais être utilisé seul avant qu ’un déficit en
Vit B12 ait été écarté.

2.1.6. Vitamine B12

a. Rôle physiologique : La vitamine B12 intervient dans de nombreux


métabolismes : Lipides, Glucides, Aminoacides et Synthèse de l’ADN.
b. Carence

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Elle est caractérisée par une anémie mégaloblastique, et des lésions


neurologiques pouvant aller jusqu’à la dégénérescence subaiguë de la moelle en
cas de traitement tardif. L’anémie mégaloblastique de Biermer est due à un
défaut d’absorption digestive de la vitamine B12

c. Indications :
 Carences par malabsorption : maladie de Biermer par voie parentérale,
pendant toute la vie du malade, gastrectomie
 Carences d’apport.
 Antalgique (dibéncozide, cobamamide).
 Chélateur des ions cyanures (hydroxocobalamine).
d. Effets indésirables : Des réactions immunoallergiques (prurit, érythème,
urticaire, voir choc anaphylactique) ont été signalées, ainsi que l ’apparition
d’acné ou d’une hypokaliémie. La vitamine B12 est contre-indiquée en cas
d’acné rosacé et de tumeur maligne.

2.2. VITAMINE C
a. Rôle physiologique : La Vitamine C intervient dans de très nombreux
métabolismes : Glucidiques, Synthèse du collagène, Absorption du fer et de la
tyrosine L’acide ascorbique est utilisé comme additif alimentaire (anti-
oxydant).
b. Carence
Le scorbut de l’adulte se traduit par une gingivite hypertrophique et des
hémorragies. L’évolution est mortelle sans traitement par hémorragie massive
ou ischémie myocardique.
Chez l’enfant, le scorbut peut être rencontré, rarement, entre 7 mois et 2 ans, en
cas d’allaitement par des laits stérilisés sans supplémentassions. Les signes
principaux sont des hémorragies sous-cutanées.

c. Indications :
 Traitement du scorbut de l’adulte et du nouveau-né.
 Traitement d’appoint de certaines intoxications (Méthémoglobinémie,
Benzolisme )
 Prophylaxie des carences : cancers, insuffisance rénale chronique,
suites opératoires.
 Phénylcétonurie et alcaptonurie.
 Prévention et traitement des infections saisonnières virales asthénie.
d. Effets indésirables : L’absorption de plusieurs grammes de vitamine C par jour
peut provoquer des brûlures gastriques et des diarrhées. La vitamine C est une
acidifiant urinaire qui peut Favoriser l’apparition de lithiases ou gêner
l’élimination des sulfamides à tropisme urinaire. Il n ’existe pas
d’hypervitaminose

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CHAPITRE XII: LES MEDICAMENTS DU SYSTEME GASTRO INSTESTINAUX


(Digestif)

I. Généralités

A. Rappel anatomique du tractus gastro-intestinal

Le tractus gastro-intestinal comprend la bouche, le pharynx, l ’œsophage,


l’estomac, l’intestin grêle, le gros intestin, le rectum et l’anus.
Le tractus gastro-intestinal est une grande importance pour la digestion : après
que la nourriture ait été mastiquée et imprégnée de salive, elle est avalée et aboutit
dans l’estomac, via le pharynx (gorge) et l’œsophage.

C’est dans l’estomac que commence véritablement la digestion. Par suite d ’un
malaxage continuel, le chyme alimentaire est mélangé avec l ’acide et des sucs
gastriques. Les enzymes de la digestion qui agissent sur les aliments les réduisent en
petites portions (sucres, hydrates de carbone, acides aminés, etc.).

La digestion se poursuit aussi dans l’intestin, principalement sous l ’action des


sucs pancréatiques et de l’adjonction de bile. Lors de la continuation de la progression
dans l’intestin grêle, les autres produits utiles, tels que les vitamines et minéraux, sont
également absorbés.

Finalement, le gros intestin veille à l’épaississement des reliefs du chyme.


Cependant, d’autres transformations ont encore lieu grâce à la multitude de bactéries
présentes dans le gros intestin (Ce qu’on appelle la flore intestinale).
Lorsque le rectum est suffisamment rempli, le besoin de défécation se fait
sentir et le produit résiduel de la digestion (déchets) est expulsé.

B. Médicaments étudiés
Dans ce chapitre, on étudiera les médicaments utilisés pour les maux de gorge,
nausées, vomissements, mal des transports, acidité gastrique, ulcères gastro-
duodénaux, constipation, diarrhée et hémorroïdes.

II. MEDICAMENTS

II.1. Médicaments contre les maux de gorge


Les maux de gorge sont souvent causés par des virus. Les symptômes d ’une
telle infection virale se limitent en général à une gorge rouge, ce qui traduit une irritation
des muqueuses et une douleur dans la gorge.
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Il n’existe pas des médicaments énergiques, mais il peut être soulageant de


sucer un comprimé, ou de se gargariser avec une boisson calmante ou désinfectante.
On peut sucer une pastille menthe. Outre la solution d ’eau oxygénée à 3%, les
solutions désinfectantes pour bains de bouche et gargarismes sont : Hextril, Mantril.
Les aphtes dans la bouche, et parfois dans la gorge, se produisent relativement
souvent. Ils disparaissent cependant d’eux-mêmes, après une semaine environ.
Ce mal peut être vaincu en rinçant la bouche avec la myrrhe ou du jus de
myrtilles.
Le badigeonnage des aphtes avec une solution d’acide trichloracétique à 10%
ou avec du Pyralvex s’avère très efficace.
Dans le cas, un bain de bouche contenant de la tétracycline peut accélérer la
guérison.

II.2. Médicaments contre la nausée, le vomissement et mal de


Transport

On utilise les antiémétiques.


Ces médicaments s’opposent aux vomissements. Les antiémétiques sont employés
pour améliorer la tolérance des traitements anticancéreux, pour lutter contre le mal des
transports ou les vomissements de la grossesse. Ils ne sont pas indiqués en cas de
vomissements d’origine hépato-biliaire ou de syndrome méningé.

Médicaments (Antiémétiques)
1. Antihistaminiques H1
 Dimenhydrinate (Dramamine*)
 Prométhazine (Phénergan*) Indiqués en cas de mal de transport
 Posologie : 1Cé 30’ avant le départ, puis 1Cé toutes les 4h.

2. Atropiniques
 Scopolamines ‘scopoderm TTS*, Vagantyl*) indication : mal de transport ;
 Atropine, Belladone, etc
3. Antagonistes de la Dopamine :
 Métoclopramide (Primpéran*) : indiqué en cas de nausées et vomissements
d’origines diverses
 Dompéridone (Motilium*).
Adulte : 3Cés/j
Enfant : 1gtte/kg/j
 Alizapride (Plitican*)
 Métopimazine (Vogalène*)
Adulte : 1 à 2 amp IM ou IV 2 à 6 Cés/j
Enfant : 15 à 150gttes/j
Indications : vomissements, induits par les chimiothérapies anticancéreuses et pendant la
grossesse (saut Plitican*,Vogalène*)

Contre-indication : hémorragies ou obstruction gastro-intestinale.

4. La vitamine B6 : Elle est efficace contre les vomissements, en particulier ceux du


début de la grossesse.

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II.3. Médicaments anti-acides et médicaments contre les ulcères


Gastro-intestinaux duodénaux.
ESTOMAC-DUODENUM

1. Antiacides et pansements gastriques.

La sécrétion gastrique se compose de 3 fractions a savoir :


 Une sécrétion acide riche en acide chlorhydrique ;
 Un mucus qui protège la muqueuse ;
 Des enzymes comme la pepsine.
La muqueuse gastrique peut être agressée par ses propres sécrétions ou par des
substances comme l’alcool ou certains médicaments dits ulcérogènes (aspirine, corticoïdes,
etc ).
Les antiacides visent à neutraliser l’acidité gastrique, mais certains (Bicarbonate de
Na) ont une action de courte durée et provoquent une hypersécrétion acide reflexe.
Les pansements gastriques recouvrent la muqueuse d’un film protecteur. Ils
perturbent la résorption des autres médicaments, et doivent être pris au moins 1 à 2h
avant ou après tout autre médicament.
PRODUITS CLASSE EFFETS INDESIRABLES
Bicarbonate de Na Antiacide  La libération de CO2
entraîne distension
pariétal et saignement
 Effet de courte durée
suivi d’une hyperacidité
plus importante
carbonate de calcium antiacide  Constipation
sels de magnésium : antiacide  Tous les sel de
corbonate, hydroxyde, magnésium sont
trisilicate laxatifs
sel d’aluminium hydroxyde, pensement gastrique peu  Constipation
phosphate (Phosphalugel*) antiacide : souvent associé au  Diminue la résorption
trisilicate de magnésium intestinale des
(Gélusil*, Maalox*, phosphates
Gastropulgite* )
Gel de Polysilane : Pansement gastrique pur _______
Polysilane*,siligaz*
Argiles naturelles Pansements gastriques purs _______
(attapulgite) Actapulgite*

2. Traitement médical des ulcères gastro-duodénaux


Les anti-ulcèreux sont indiqués pour le traitement :
 De l’ulcère duodénal et la prévention des récidives, et l’ulcère
 Du syndrome de Zollinger-Ellison ;
 De l’œsophagite par reflux gastro-oesophagien ;
 Des hémoragies de la maladie ulcèreuse, par voie parentérale.

2.1. Antagonistes des récepteurs H2 de l’histamine (Anti-H2)


 Cimétidine (Tagamet*)

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 Famotidine (Pepdine*)
 Nizatidine (nizaxid*)
 Ranitidine (azantac*,raniplex*)

Mode d’action : ils diminuent la sécrétion acide sans altérer la sécrétion de mucus, ni la
motilité gastrique. L’effet anti-sécrétoire dur 8heures.

2.2. Inhibiteurs de la pompe à protons


 Oméprazole (moplal*,Zoltum*)
 Lausoprazole (lauzor*,ogast*)
L’oméprazole et le lausoprazole diminuent de façon rapide et durable (24h) la
sécrétion acide gastrique par échange d’ions H+ contre des ions K+.
le taux de cicatrisation de l’ucère duodènal est de 90% après 4 semaines.

2.3. Analogue de la prostaglandine E1( misoprostol)

Le misoprostol (cytotec*) diminue la sécrétion acide gastrique (durée d ’action 6-8H),


réduit la sécrétion de gastrique post-prandiale et protège la muqueuse gastrique
Effets indésirables : diarrhée, pouvant nécessiter l’arrêt du traitement.
Contre-indication : Le médicament ne doit pas être utilisé chez la femme en période d ’activité
génital sous un traitement anticonceptionnel efficace.

2.4. Modification de la motricité digestive


Le Cisapride (Prépulsid*), utilisé Per os, améliore le vidange gastrique. Il est
indiqué en cas de reflux œsophagien.
Les antiémétiques antagonistes de la dopamine (métoclopramide, Dompéridone )
stimulent la motricité digéstive.

2.5. Traitement des hémorroïdes digestives


Le traitement d’urgence, de courte durée (48h) par voie IV, des hémorroïdes
digestives par rupture de varices oesophagiennes fait appel à :
 La somatostatine (Modustatine*)
 La glypressine (Terlipressine*) proche de l’ADH

II.4. Les Laxatifs


INTESTIN-COLON
Les laxatifs sont utilisés pour le traitement de la constipation, par voie oral ou rectale.

1. Laxatifs huileux ou lubrifiant

Ce sont des huiles minérales :


a. Huile de paraffine ou huile de vaseline (Lansryl*, Laxamalt*)
Posologie : 1 ou 2 C à S, de préférence le soir
b. Huile de ricin
Posologie : 1 à 1 C à C/j

2. Laxatifs de lest ou mucilagineux

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Ils ont la propriété d’absorber beaucoup d’eau, d ’augmenter très fort le volume
du contenu intestinal. Ils agissent donc en stimulant indirectement le péristaltisme, par
augmentation de la masse du bol intestinal.
Les produits utilisés comme mucilages sont :
 Les graines de Psyllium (Psyllia*)
 Les graines d’Ispaghul (Spagulax*)
 La gomme Sterculia (Entéromucilage*, Normacol*)

3. Laxatifs osmotiques
Ils augmentent la teneur en eau des selles.
Les produits utilisés sont :
 Le lactulose (Dophalac*, Fitaxal*)
 Le lactitol (Importal*)
 Le mannitol et le sorbitol

4. Laxatifs stimulants

Les laxatifs stimulants augmentent l’activité motrice de l’intestin. Les produits


utilisés sont :
 Le bisacodyl (Contalax*, dulcolax*)
 La phénophtaléine
 Les anthracéniques qui sont des hétérosides extraits du Boldo, de l ’aloès, du
Séné et du Cascara.

II.5. Médicaments Anti-diarrhéiques

Le traitement des diarrhées doit être orienté par l ’étiologie (infectieuse,


iatrogène ), l’âge du patient, et le degré de déshydratation.
La réhydratation joue un rôle primordial en cas de diarrhée aiguë.

1. Anti-infectieux
En cas de diarrhée d’origine infectieuse, les nitrofurannes (nifuroxazide), le
tilbroquinol (Intertrix*), les antibiotiques non résorbés per os (Neomycine,
Colimycine) et les antifongiques (nystatine, amphotéricine B) peuvent être utilisés en
traitement local.

2. Adsorbants
Action : Ils diminuent le volume du contenu de l’intestin ainsi que l ’irritation de la
paroi intestinale ; cette action est due à leur propriété physique d’absorber les excès de
liquides et de gaz contenus dans l’intestin.

1°. Charbon actif : il adsorbe les gaz et les produits irritants. Il est utilisé aussi dans
les empoisonnements par voie oral (il adsorbe les poisons).
Posologie : 1 à 10g/j

2°. Sous-nitrate de Bismuth : Anti-diarrhée et anti-acide gastrique :


Posologie : 0,5 à 3g/j

3°. Kaolin (Silicate d’aluminium hydrate)


Dose : 5 à 2Og/j
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3. Inhibiteurs du péristaltisme intestinal


1. Dérivés de morphine
Ils ralentissent le transit intestinal.
 Elixir parégorique ou teinture d’opium benzoïque.
Posologie : en potion : Adulte : 1 à 4 c à c/j
Enfant 2 ans : 2 à 5ml/j
 Le Diphénoxylate : constituant du Diarsed* ou Reasec*
(Diphenoxylate+Atropine)
Contre-indication :
 Enfant avant 2 ans
 Glaucome
 Adénome prostatique
Dose : Adulte : 4 à 12Cés/j
Enfant : 2 ou 6 ans : 1gtte/kg 4x/j
 Le lopéramide (Imodium) : Il est indiqué, per os, pour le traitement
symptomatique de diarrhées aiguës ou chroniques.

4. Traitement des diarrhées du nouveau-né

Les diarrhées du nouveau-né peuvent entraîner rapidement une


déshydratation.
a. En l’absence de signes cliniques de déshydratation, et si la perte de poids est
inférieure à 5%, des mesures diététiques peuvent être suffisantes.
 Coupage du lait ou arrêt de l’alimentation lactée pendant 24h pour un
nourrisson au sein, 48h en cas d’alimentation artificielle.
 Utilisation de préparations anti-diarrhéiques simples :
 Eau de Riz ou soupe de carottes salées à 3g/j
 Mélange glucose+électrolytes.
Après le 2ème jour, un retour progressif à une alimentation normal est
possible.

b. En cas de déshydratation grave : une perfusion est nécessaire.


II.6. Médicaments du Foie

A. Médicaments de la sécrétion biliaire : Cholagogues et cholérétiques

1. Cholagogues :

Un cholagogue facilite l’évacuation de la bile. La bile permet la


digestion des graisses et la résorption des substances liposoluble. Bref les
cholagogues provoquent la contraction de la vésicule biliaire et permettent ainsi à
la bile en réserve dans la vésicule de s’écouler dans le duodénum.
Indications : Insuffisance vésiculaire, troubles digestifs (difficultés de digestion
des graisses)
 Sulfate de magnésium à faible dose : 1 à 2g/j
 Huile d’olive : 1 à 2 C à s
 Bilagol*,Boldine*, Citrocholine*
 Sorbitol

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 Citrate de Na (Bi-citrol*, Sorbocitryl*)

2. Cholérétiques
Un médicament cholérétique stimule la fabrication de la bile par le foie
ou augmente la sécrétion biliaire.
Indications :
 Certaines insuffisances hépatiques
 Troubles digestifs divers
Médicaments :
 Sulfate de magnésium et sulfate de Na à faibles doses : 0,5 à 1g/j
 Sulfarlem*

B. Médicaments protecteurs de la cellule hépatique ou hépato protecteurs.

Ces médicaments sont prescrits dans les hépatites infectieuses ou


toxiques, et dans les cirrhoses ; ils protègent légèrement les cellules hépatiques contre
les destructions.
 Choline méthionine, bétaine
 Litrison*, Méthiochol*

Remarque : une repos absolu pendant plusieurs semaines, ainsi qu’un régime alimentaire
pauvre en graisses et sans alcool, riche en glucose, en jus de fruits, en
vitamines et en protéines, ménagent et protègent mieux le foie.

II.7. Médicaments contre hémorroïdes


Les hémorroïdes sont extrêmement fréquentes. Ressemblant à des varices autour
de l’anus, elles sont constituées de vaisseaux sanguins dilatés avec des enflures aux endroits
les plus faibles.
Elles peuvent être externes (donc visibles extérieurement) ou internes (situées à
l’extrémité du rectum juste au dessus de l’anus).
Les hémorroïdes occasionnent beaucoup de désagréments : douleurs,
démangeaisons et saignements. Quand il s’agit d’hémorroïde, on constate presque toujours du
sang pur non mêlé aux fèces.
On prévient souvent la (ré) apparition des hémorroïdes par des exercices
physiques suffisants, une alimentation riche en fibres (pain complet, crudités et fruits) et le
fait d’aller aux toilettes dès que le besoins s’en fait sentir. Une bonne hygiène est également
importante : ne pas utilisé de papier hygiénique mais un gant de toilette humide, ne pas frotter
é sec.
Les hémorroïdes peuvent être traitées par une intervention chirurgicale ou par des
injections conduisant à leur atrophie par des scléroses (durcissement d ’un organe ou d ’un tissu
à la suite de l’hypertrophie de son tissu conjonctif fibreux).
On peut se procurer les onguent et les suppositoires pour atténuer la douleur. Les
onguent et les suppositoires se composent en général d ’une base grasse à laquelle sont
ajoutées différentes substances. Ces substances sont destinées à supprimer localement les
douleurs et les démangeaisons (lidocaïne, cinchocaine et butylaminobenzoate) et avoir une
action renforcée sur la peau et les muqueuses (oxyde de Zinc, sels d ’aluminium et de bismuth,
substances tannantes).

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Médicaments utilisables :
 Pommade anti-hémorroïdaire Midy, Anusol, anusol hydrocortisone, Proctolog,etc
 Suppositoires anti-hémorroïdaire Midy, Ultaproct, Rectosol HC, etc
Posologie :
 1 suppo 2x/j x 3 à 6 jours
 Appliquer l’onguent (Pommade) 2x/j 3 à 6 jours.
Effets secondaires : Irritation et les symptômes d’hypersensibilité.

CHAPITRE XIII : LES MEDICAMENTS DU SYSTEME GENITO-URINAIRE

1. REINS ET VOIES URINAIRES

A. DIURETIQUES

1. Définition : Les diurétiques sont des médicaments qui, par des mécanismes
divers, augmentent la quantité d’urine éliminée par les reins. Cette augmentation
s’accompagne d’une élimination accrue de sodium, mais aussi de potassium le
plus souvent.

2. Médicaments
a. Les Thiazides :
 Hydrochlorthiazide (HCTZ)(Esidrex*)
 Chlorthiazide (Clotride*,Diuril*)
Indications :
 Œdèmes d’origine cardiaque, rénales ou cirrhotique.
 Hypertension artérielle, souvent en association avec les hypotensions.
Posologie : HCTZ :
 Cas d’hypertension : 12,5-25mg PO 4x/j au début puis 12,5-50mg/j
(max 50mg/j) comme dose d’entretien
 Cas d’œdèmes : 25-100mg PO 4x/j : Adulte
1-2mg/kg/j 2-4x/j (max 37,5mg/j) Enfant

Chlorothiazide :
 Cas d’HTN : 125-250mg PO 2 ou 4x/j (max 1000mg/j 2x/j)
 Cas d’œdème Adulte : 500-2000mg PO/IV 2-4x/j dose à alterner pour 3-4jours
 Cas d’œdème enfant : 10-20mg/kg/j PO 2-4x/j puis 30mg/kg/j 2x/j
Chlorthalidone :
 Cas d’HTN : 12,5-25mg PO 4x/j puis dose d’entretien 12,5-50mg/j (max 50mg/j)
 Cas d’œdème : 50-100mg PO 4x/j après repas dose d’entretien 150-200mg/j (max
200mg/j).

Inconvénients et précautions :
Les pertes urinaires du potassium provoquées par les thiazides doivent être
compensées, sous peine de danger, spécialement chez les patients digitalisée ; dans cas, on
donnera en même temps, chaque jour soit 1g de Kcl per os, soit plusieurs bananes ou organes
mures qui contiennent beaucoup de potassium.

b. Furosémide (Laxis*, Lasilix*)


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Action : Action diurétique rapide et puissante qui persisté pendant 3 ou 4 heures.


Indications :
 Œdèmes cardiaques et néphrétiques ; ascites ; œdèmes pulmonaires et cérébral.
 Hypertension artérielle, souvent en association avec les hypotenseurs, comme dans le
laxis-Réserpine
Posologie :
Cas d’œdème :
 Adulte : 20-80mg IV/IM/PO à repartir 20-40mg chaque 6-8heures ;
 Enfant : 0,5-2mg/kg/dose IV/IM/PO chaque 6-12 heures max : 6mg/kg dose
d’entretien ;
Cas d’HTN : 20-20mg 2x/j l’ajustage de la dose est fonction de la réponse

c. Spironolactone (Aldactone*,Uractone*)
C’est un diurétique permettant d’éviter les pertes de potassium. Il est très intéressant en cas
d’œdème ou d’ascite résistant aux autres diurétiques. On l’emploie souvent en même temps
qu’un thiazide (aldactazide*=spironolactone+HCTZ)
Posologie : 2 à 8Cés de 25mg/j

3. Insuffisance rénale et médicaments


Les médicaments éliminés par le rein peuvent atteindre des taux toxiques chez
l’insuffisant rénal. Ils peuvent être contre-indiqués ou nécessiter une adaptation de leur
posologie.
Les médicaments néphrotoxiques (aminosides ) peuvent provoquer ou aggraver une
insuffisance rénale.
Certaines insuffisances rénales aiguë fonctionnelles peuvent être traitées par le
Furosémide (Lasilix®) par voie IV sous surveillance stricte, avec compensation des pertes
électrolytiques.

4. Insuffisance rénale chronique


L’insuffisance rénale chronique est traitée par l’épuration extra-rénale et le greffe de
rein.

5. Traitement des Lithiases urinaires


Une lithiase est définie comme la formation d’un calcul par précipitation dans les voies
excrétrices (urinaires, biliaires, )d’un composé peu soluble en excès (acide urique, oxalate de
calcium, cystine ). La présence de cet obstacle se traduit par les crises douloureuses
(coliques néphrétiques) associées fréquemment à une infection urinaire.
Certains médicaments permettent de diminuer la formation de calculs :
 Acidifiants (Chlorammonic®, Phosoforme®) qui augmentent la solubilité du calcium ;
 Alcalinisant (Alcaphor®, Foncitril®)qui augmentent l’excrétion de l’acide urique ;
 Antioxaluriques (Succinimide®, anticystinuriques (Acadione®)

B. ANTISEPTIQUES URINAIRES

1. Définition : Ce sont des médicaments qui suppriment des bactéries en rendant le


milieu (voies urinaire) propre, ils n’ont pas d’activités systémique.

2. Médicaments :
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a. Nitrofurantoïne (Furadantin*,Macrodatin*, Macrobid*)


Action : Antiseptique urinaire, particulièrement efficace contre les colibacilles,
les protéus et les entérocoques.
Posologie :
 50-100mg PO avec le repas/lait x 7j ou 3xj après les urines stériles
(Adultes) ;
 5-7mg/kg/j PO 4x/j x7j ou x3j après les urines stériles (Enfant)
b. Méthénamine mandelate (Mandelamine*)
Métabolisme :
 Absorbé par la voie orale
 Excrété dans l’urine ou elle libère du formol qui est bactéricide pour les
colibacilles qui sont responsables de la plupart des infections urinaires.
Posologie : 1g PO 4x/j après le repas
Indications : Infection urinaire chronique (exemple chez quelqu’un qui porte
le sonde à demeure pendant un long temps.

3. Traitement des infections urinaires


Pour qu’un médicament soit actif contre un germe responsable d ’une infection
urinaire, il faut qu’il soit éliminé sous forme active par le rein, et que sa
concentration urinaire soit suffisante.
Les antibiotiques utilisés sont les pénicillines et céphalosporines, les aminosides, les
quinolones (qui se concentrent dans l’urine), la nitroxoline (Nibiol®)
Les antiseptiques urinaires comme la méthénamine sont employés pour éviter une
réinfection après traitement.

2. MEDICAMENTS UTERINS

A. ACYTOCIQUES
Définition : ce sont des médicaments qui favorisent les contractions utérines, qui
peuvent être utiles pendant ou après accouchement ou un avortement.
Médicaments :
Ocytocine (Syntocino*, Pitocin*)
Action : L’ocytocine est l’utérotonique physiologique qui, libéré par l’hypophyse à la fin de la
grossesse, provoque les contractions d’intensité normale et interrompues à un rythme régulier
(donc pas de contracture permanente).
Elle agit après 3 minutes et pendant 15minutes. Ce n ’est qu ’à de fortes doses que l ’ocytocine
peut provoquer des contractures de l’utérus.

Indications : Il est utilisé en cas :


 Des inerties utérines au cours de l’accouchement et au moment de la délivrance.
 Des atonies utérines avec hémorragies après la délivrance, pendant le post-partum,
après une césarienne, un avortement ou un curetage.
 D’un déclenchement médicamenteux du travail (Méthode de Théobald)
Posologie : L’ampoule d’ocytocine contient 2 à 10 unités.
Injection en IM :
 Pendant l’accouchement : 1,2 ou rarement 3 unités en IM à la fois, à répéter toutes les
30minutes si c’est nécessaire (NB jamais plus de 3 unités à la fois)
 Après accouchement : 3 unités en IM, à répéter une fois si nécessaire ; à ce moment
faire plutôt appel aux dérivés de l’ergotamine (Ergométrine=Methergin*)
Injection IV (dans la méthode de Théobald : Perfusion IV lente d’ocytocine diluée) :
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 Diluer 5 unités, ou 10 unités d’Ocytocine dans 500ml ou 1000ml de glucosé à 5%.


 Laisser couler la perfusion IV à raison de 5 à 100gttes/minutes.
 Surveiller constamment l’état de l’utérus et les bruits du c œur de l ’enfant (danger
d’asphyxie).
 Si tout est normal après 15 à 30 minutes, passer à 15, puis 20gttes/minutes
(surveillance constante) en se basant sur la fréquence et l ’intensité des contractions
utérines.

B. HEMOSTATIQUES UTERINS
1. Définition : Ce sont des médicaments qui provoquent une contracture utérine
prolongée, et qui ne peuvent en principe jamais être utilisés avant la délivrance.

Médicaments
a. Ergométrine (Methergin*)
Action : Elle provoque en 1 à 5 minutes une contraction intense et continue de
l’utérus qui ne se relâche qu’après 2 à 8 heures.
Indications :
 Hémorragies utérines par atonie après la délivrance,
 Certaines hémorragies gynécologiques (ménorragies et métrorragies),
 Pendant la césarienne, dès la sortie de l’enfant et du placenta.
Posologie : En cas d’atonie importante : 1 Ampoule (1ml)=0,2mg en IM, ou mieux
IV, à répéter une fois si nécessaire (DM=0,4mg/j)
Contre-indications : Tant que l’utérus n’est pas absolument vide (enfant et placenta
complet), elle est contre indiquée, car son administration provoquera un spasme
utérin tel qu’il sera impossible alors chercher le placenta ou un fragment de celui-ci
qui serait resté fixé dans l’utérus (ou éventuellement un jumeau méconnu).

b. Ergotamine (Gynergène*)
Néo-Gynergène (association ergotamine+ergobasine)

Action :
 Contraction intense et prolongée des muscles lisses de l’utérus pendant une
vingtaine d’heures mais qui apparaît seulement 15 min après
l’administration.
 Vasoconstriction périphérique avec hypertension artérielle.

Indication : Cfr Méthergin*


Posologie :
 Ergotamine : 0,5mg suivant les cas (DM=1mg/j) si le cas est grave, utiliser
la voie parentale.
 Néo-Gynergène : 0,5 à 1ml (1/2 à 1 ampoule) en IM ou IV.
Contre-indications : les deux produits sont contre-indiqués tant que le placenta
complet n’a pas été évacué.

C. SEDATIFS UTERINS
1. Définition : Ce sont des médicaments qui calment les contractions anormales
ou indésirables de l’utérus.
2. Indications :
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 Calmer les contractions utérines trop fortes lors de l ’accouchement (en


cas de danger de rupture utérine) ;
 Faciliter la dilatation du col utérin lors de l’accouchement, et lever les
spasmes du col.
 Diminuer les douleurs utérines pendant les contractions lors de
l’accouchement ;
 Faire cesser les contractions utérines lors des menaces d ’avortement ou
d’accouchement prématuré.
3. Médicaments utilisés
a. Antispamodiques : Atropine, Hyoscine, Papavérine
b. Diazépam (Valium*) : il a une action relaxante sur le muscle utérin.
Action : Il a une action relaxante sur le muscle utérin pendant la grossesse.
Indication :
 A petite dose : il accélère de dilatation pendant l’accouchement
normal ;
 A forte dose : il met au repos l’utérus en cas de grossesse
pathologiques (menace d’accouchement prématuré ou d’avortement,
placenta praevia, pré-éclampsie, éclampsie).
Posologie :
 Accouchement normal : 1 à 2 ampoules à 10mg IM au début de la
dilatation,
 Grossesse pathologique : 4 à 8 ampoules à 10mg IM/j
c. Ritodrine(Pré-par*) : Ampoules de 1 à 5ml (1ml=10mg),Comprimés de
10mg
Indication : Menace d’avortement
Posologie : dose d’attaque ; 5 à 6ml IM (par injection de 1ml) ou en
IV/perfusion/j pendant 1 à 2j ; puis poursuivre une dose d’entretien à raison
de 4 à 6 Cés/j.
d. Duvadilan*
Indication : Cas de menace d’avortement ou d’accouchement prématuré.
Posologie : 1 ou 2 ampoules de 2ml (=10mg) en IM à 3 heures d’intervalle ;
puis ; quand l’utérus est calmé, 3 à 6 Cés/j.
e. Salbutamol (Salbumol*)

-
- -

-
-

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CHAPITRE XIV : LES MEDICAMENTS CARDIOVASCULAIRE


(Système circulatoire)

Nous décrivons successivement les médicaments utilisés pour les affections suivantes :
 Faiblesse cardiaque (insuffisance cardiaque)
 Choc cardiovasculaire
 Spasmes des artères cardiaques (angine de poitrine)
 Troubles du rythme (arythmies)
 Tension artérielle trop élevée (hypertension) et les médicaments de la
coagulation.

1. MEDICAMENTS DE L’INSUFFISANCE CARDIQUE OU REMEDES


CONTRE CARDIOPATHIE DECOMPENSEE

a) La fonction du cœur

Le cœur n’est, en fait rien d ’autre qu ’une pompe. Cette pompe veille à ce que, durant
toute la vie, le sang puisse amener l’oxygène aux tissus, et emporter le gaz carbonique et
autres déchets. On parle de faiblesse cardiaque lorsque, pour l ’une ou l ’autre raison, il ne
réussit plus à exercer sa fonction qui est de répondre au besoin de l ’organisme en sang
oxygène. En cas de faiblesse cardiaque, le cœur n’est pas état d ’assurer suffisamment la
circulation du sang. Cette faiblesse peut, par exemple, être la conséquence de :
 Malformation cardiaque congénitales
 Tension artérielle trop élevée
 D’un infarctus du myocarde ou
 D’une inflammation de muscle cardiaque.

Le cœur est un muscle creux composé de deux parties à peu prés égales. Les
moitiés se contractent toujours simultanément.
la partie droite du cœur assure la petite circulation sanguine vers les poumons ou le sang
rejette le gaz carbonique et emporte de l’oxygène.
La partie gauche a une paroi plus épaisse et donc plus forte qui lui permet de refouler le sang
par les artères dans toute les parties du corps.
En cas de faiblesse cardiaque, l’acheminement du sang vers les tissus et les organes est
diminué.
Quand la partie gauche du c œur ne peut plus refouler suffisamment le sang que
lui envoi, via les poumons, la partie droite, celle-ci s ’accumule dans Les vaisseaux sanguins
des poumons. La Conséquence en est la dyspnée (respiration gênée) et la suffocation, souvent
le soir et la nuit.
En même temps, l’eau quitte les vaisseaux sanguins, ce qui fait que les alvéoles
pulmonaires se remplissent d’eau. Il s’agit alors d’un œdème pulmonaire.
S’il n’est pas traité à temps, il peut produire une issue analogue à la mort par noyade.
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En cas de faiblesse de la partie droit du cœur, ce qui se produit parfois lors d ’affections
pulmonaires chroniques, il ya refoulement du sang dans le tissus et les organes. Surtout le
foie.
L’épanchement d’eau aboutit alors à l’apparition d’œdèmes : amoncellement d’eau dans les
tissus.
Le traitement de l’insuffisance cardiaque repose sur l’application de remèdes améliorant le
fonctionnement du cœur.

b) Médicament :
 Cardiotonique (Digitaliques) ou tonicardiaques
 La digitoxine : agit en 2 à 4 h per os, en 1à2h en IV
 Digitoxine : agit en 1à2h per os ou IV
 Le lanatoside C : agit en 1h per os, en 5 à 10 min en IV
c) Indications :
Toute les insuffisances cardiaque ; les tachycardies graves ; les fibrillations
auriculaires avec tachycardies ; certains états de choc.

d) Doses : dose d’attaque dose de maintien


Digitoxine P.O. I.V. P.O
1,2-1,5mg 1,2 mg 0,1-0,2mg/j

Digoxin 1,0-1,5mg 0,5-1,0mg 0,25-75mg/j

e) Inconvénients :
Des doses élevées de digitaliques administrées pendant une longue période
peuvent mener à une intoxication grave.

f) Précautions :
Lors des traitements prolongés par les digitalique :
 On administrera journellement de potassium, surtout si on
donne aussi des diurétiques, ou bien l’on fera manger plusieurs
bananes mûres chaque jour (elles contiennent beaucoup de
potassium).
 On ne donnera pas le calcium pendant ces traitement, car le
augmente les effets des digitalique.

2. MEDICAMENTS DU CHOC CARDIOVASCULAIRE

Ce sont des médicaments d’urgence employés dans la phase aiguë, pour une
action rapide de courte durée.

2.1 Adrénaline ou épinephrine


il est un sympathomimétique. C’est le médicament de l’urgence
cardiocirculatoire avec état de choc et du choc anaphylactique.
Dose :
 Arrêt cardiaque : 0,5 mg IV à répéter chaque 3-5min
 Anaphylactique : 0,1-0,5 mg SC/IM à répéter chaque
10-15 min en cas de choc anaphylactique.

2.2 isoprénaline(isuprel)
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l’isoprénaline est un sympahomimétique bêta. Elle est indiquée dans les


détresses circulatoires avec état de choc et en cas bloc auriculo-ventriculaire.

3. MEDICAMENTS DE L’INSUFFISANCE CORONARIENNE OU REMEDES


CONTRE L’ANGINE POITRINE (ANGOR).

a) L’angor ou angine de poitrine est caractérisé par la douleur constrictive qui se


manifeste par suite d’un apport insuffisant d’oxygène vers le muscle cardiaque.
Cette douleur se manifeste généralement dans la poitrine la suite d ’efforts,
d’émotions ou d’autres circonstances au cours desquelles le c œur est davantage
sollicité.
Le cœur est un muscle qui, comme tous les autres muscles, est irrigué par des artères.
Les artères ravitaillent le muscle cardiaque en sang (et donc en oxygène) s ’appellent
artères coronaires. La corrosion de ces artères coronaires par l’artériosclérose provoque
leur rétrécissement.
Pour cette raison, la quantité nécessaire et suffisante de sang oxygène n ’est
plus acheminée vers le muscle cardiaque lors d’un effort, alors que l ’apport sanguin
reste normal au repos.
Il est apparu, ces dernières années, que le rétrécissement peut être dû à une
constriction temporaire du vaisseau.
Dans les deux cas, la conséquence en est cette douleur constrictive dans la
poitrine pouvant irradier dans le bras gauche et le cou.

b) MEDICAMENTS

On utilise les vasodilatateurs coronariens :


- Le Nitrite d’amyle
-La nitroglycérine (trinitrine) ou Glyceryl tri nitrate
1-2 Comprimés de 500 micrograms placés sous langue la dose peut être adaptée à l ’action et
selon les besoins, être prise plusieurs fois par jour. Si la crise est passée avant que le
comprimé ne soit complètement fondu, il est possible de rejeter le surplus afin de prévenir le
plus possible les effets secondaires
Effets secondaires : céphalées, vertiges, évanouissement et rougeur ils se produisent surtout à
haute dose.
-Le Dinitrate d’isosorbide s’utilise de la même façon que la nitroglycérine
-Les bloqueurs du canal calcique (Inhibiteurs calciques) (Nifedipine et autre)
Ils causent quelques vasodilatations par leur effet sur les muscles lisses et diminuent la
contractilité cardiaque.
-Les bloquants (propranolol et autres).
Ils ralentissent la fréquence cardiaque et diminuent la force de contraction et le débit
cardiaque.

4.MEDICAMENTS CONTRE LES TROUBLES DU RYTHE CARDIAQUE


(ANTIARYTHMIQUES)
a) Le cœur se contracte normalement de 70 à
80 fois par minute. Pour que l’action de pompe du c œur soit efficace, il est indispensable que
les contractions aient lieu régulièrement et en parfaite coordination.
Chaque contraction commence dans l’oreillette droite et est immédiatement suivie par
la contraction de l’oreillette gauche. Très peu de temps après, les deux ventricules se

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contractent également ensemble. Le sang est donc d’abord propulsé des oreillettes vers les
ventricules et là dans la circulation sanguine.
Après chaque battement, le cœur se détend, les oreillettes faisant en même temps
provision de sang. Le sang fréquence des battements du c œur est réglé par un (n œud sinusal)
dans la paroi de l’oreillette droite. Ce centre, qui se trouve lui-même sous l ’influence du
système nerveux sympathique, produit en des circonstances normales environ 70
excitation/minute.
Ces excitations électriques s’étendent aux oreillettes et de là, grâce à des fibres
conductrices spéciales, au reste du muscle cardiaque.
b)Des conséquences des arythmies :

1. Bradycardie (moins de 60/min)


Ceci diminue le débit cardiaque et donc la T.A
 Causes : vagotonie
 blocage auriculo-ventriculaire
 suppression médicamenteuse (exemple : digitalis)
2. Tachycardie pathologique (plus de 170/min)
 les ventricules se remplissent
pendent la diastole
 la diastole est trop bref, le ventricule contracte avant qu ’il
puisse être rempli ; donc le débit systolique diminue, la TA
chute
 en plus, la consommation d’oxygène au myocarde peut
dépasser l’approvisionnement.
b) Les médicaments utilisés:
1er groupe : substances qui ralentissent le rythme cardiaque
spontané, rendent les cellules musculaires du cœur moins
sensibles aux stimuli électriques et diminuent la vitesse de
transmission des stimuli.
A ce groupe, appartiennent les produits ci-dessous :

1) Quinidine
Dose orale : 200 mg q 12h dose d’attaque
200-400 mg 3-4x/j dose de maintien
2) La procainamide (pronestyl)
Dose orale : 250-500 mg q 4-6h
3) la lidocaine (Xylocaine)
Dose IV : 1-2 mg /kg en IV immédiatement
Mode d’action : supprime l’arythmie ventriculaire
4) la phénytoine (dilantin)
Dose orale : 250-500 mg

2éme groupe : substances qui inhibent l’influence du système


nerveux sympathique sur le cœur. Ces remèdes sont les bêtabloquants (bêta-
sympatholytiques).
1) Propranolo (indéral)
Dose : 10-40mg 3-4x/j
Contre-indication :-asthme
-défaillance cardiaques
2) Le bretylium (brétylate)
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Appartient également à ce groupe bien qu’il ne s’agisse d ’un


béta-bloquant. C’est un médicament qui directe sur le cœur.
3ème e et 4ème groupe : comprennent :
L’amiodane (cordarone) et le vérapamine (Isoptine) : remèdes également indiqués
contre l’angine de poitrine principale ment les troubles du rythme des oreillettes.

5.MEDICAMENTS CONTRE L’HYPERTENSION

Ils diminuent la tension artérielle trop élevée.

1. les diurétiques
a) les thiazides : chlorothiazide 500 mg
hydrochlorothiazide 50 mg
Dose : 25-50 mg/j
Mode d’action : agit au niveaux duTDC(tube distal contourné) pour empêcher
l’absorption de sodium (Na+) et ensuite l’eau.
b) Le Furosémide( Lasix)
Dose : 20-40mg/j P.O
20-40mg IV en cas d’urgence
Mode d’action : agit sur l’anse d’Henlé pour empêcher la réabsorption du sodium
(Na+).
2. Les sympatholytiques
a. Le Réserpine
Mode d’action : Hypontensive par dépression central.
Il épuise les catécholamines (N. adrenaline, sérotinie, dopamine) dans les nerfs
sympathiques.
Dose : 0,25mg/j
b. Méthyldopa (Aldomet)
Mode d’action : elle bloque la synthèse du nor-épinéphrine
Dose : 250mg 2-4x/j
c. Beta-bloquer (propranolol et autres (acébutolol, méthaprolol, lobétalol)).
Mode d’action : bloque le récepteur bêta.
Dose : 40-80mg bid
d. Clonidine (catapressan)
Mode d’action : il diminue l’activité sympathique au SNC.
Dose : 0,1mg 1-2x/j

3. Les vasodilatateurs périphériques


a. L’hydralazine (Aprésoline)
Mode d’action : action directe sur les vaisseaux
Dose : 25-50mg 2-4x/j
b. Minoxidal (Lamiten)
Mode d’action : Cfr à
Dose : 5mg 1-4x/j

4. Les bloqueurs de la formation de l’angiotensine


Captopril (Capoten)
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Dose : 5mg 1-4x/j

Schéma de formation de l’angiotensine


Rénine
Alpha globulin du foie Angiotensine (non active)

Passage
au poumon
Angiotensine
Converting enzyme
(ACE)
Angiotensine II

Captopril bloque ici


Donc il n’y a plus formation
De l’angiotensine II
Vasoconstiction
Aldostérone sécrété

5. Les bloqueurs du canal calcique


Nifedipine (Adalat)
Mode d’action : elle cause la vasodilatation
Dose : 30-60mg PO qid, maximum 120mg/j

SCHEMA DU TRAITEMENT DE L’HYPETENSION


1. On commence avec le diurétique presque toujours à l ’exception des jeunes gens
ou on commence avec le propranolol.
2. Puis, on ajoute les sympatholytiques comme réserpine, aldomet, propranolol,
clonidine.
3. Enfin on ajoute les vasodilateurs : périphériques : hydralazine ou minoxidil ou
l’angiotensine comme captopril.
Principe : on ajoute en étape jusqu’à ce qu’il y a du contrôle adéquat :

Etape Médicament
HPA légère I Diurétique (Propranolol(jeunes))
HTA modérée II Methyldopa(aldomet), Réserpine
Propranolol, Clonidine.
HTA sévère III Hydralazine, Nifedipine,
captopril

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6. MEDICAMENT DE LA COAGULATION

1. Rappel de la physiologie de l’hémostase


La coagulation du sang, à la suite d’une lésion vasculaire ; fait intervenir
plusieurs mécanismes successifs :
 Une vasoconstriction : temps vasculaire ;
 L’agrégation des plaquettes qui vont obturer la lésion : temps
plaquettaire ;
 La formation du caillot de fibrine : temps plasmique qui nécessite la
présence de nombreux facteurs participant aux réactions.

Thromboplastinoformation
Coagulation intrinsèque Thromboplastine
Tissulaire plaquettes
Facteurs plasmatiques
Calcium

Thromboplastine

Thrombinoformation Prothrombine Thrombine

Fibronoformation Fibrinogène Fibrine

2. Anticoagulants
Les Anticoagulants ne dissolvent pas les caillots déjà formés, mais les empêchent de
grossir, et préviennent la formation de nouveaux caillots.

2.1. Héparine : Elle est présentée dans l’organisme. Elle est extraite d’organes animaux
(intestin, poumon).
Mode d’action : L’héparine ralentit la coagulation du sang.
Indication : L’héparine est indiquée pour le traitement et la prévention des
thromboses artérielles et veineuses, et lors de circulation extracorporelle ou
d’épuration extrarénale.
Posologie :
 Dose en IV : 5000-10000unités chaque 4 heures ou 500 unités/kg/j dans
une perfusion à Chlorure de sodium 0,9% ou Dextrose 5% ;
 Dose en SC : 250 unités/kg 4x/12h
 Prophylaxie : 5000 unités sc. Chaque 8-12h

2.2. AntivitaminesK (Biscoumacétate d’éthyle, Phénidione, Fluindione,


Warfarine)
a. Mode d’action : Ces médicaments ralentissent la coagulation du sang en inhibant la
synthèse hépatique de quatre facteurs de la coagulation.

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b. Indication : Ils sont indiqués pour la prévention de la maladie thromoembolique (après


thrombose veineuse ou embolie pulmonaire) en relais de l’héparinothérapie, en cas
d’infarctus du myocarde et chez les patients porteurs de prothèse valvulaire cardiaque.
c. Posologie : (pour Warfarine) :
Dose : initiale : 10mg/jx2j
Dose d’entretien : 2 à 10mg en prise quotidienne, à la même heure.
d. Contre-indications : femme enceinte en raison des risques de tératogénicité et
d’hémorragie fœtale qui y sont associés.

2.3. Thrombolytiques (Streptokinase, Urokinase, Anistreplase)

a. Mode d’ction : les thromblytiques augmentent la vitesse de lyse du caillot en activant


le plasminogène en plasmine qui intervient dans la fibrinolyse.
b. Indications : ils sont utilisés, par voie IV, à titre curatif pour remplacer la fibrinolyse
physiologique, en présence d’un caillot constitué (embolie pulmonaire).
Le but du traitement, toujours de courte durée, est d ’obtenir la lyse du caillot avec
risque hémorragique réduit.
c. Effets indésirables : Ces médicaments sont responsables de complications
hémorragiques saignements au point d’injection ou au niveau des plaies, de réactions
fébriles et de troubles du rythme cardiaque.

3. Antiagrégats plaquettaires
a. Mode d’action : Ils s’opposent à une ou plusieurs fonctions plaquettaires : adhésion,
sécrétion, agrégation, ou activité pro coagulante.
b. Indications : Ils sont indiqués pour la prévention des accidents thromboemboliques (en
seconde intention).
c. Médicaments :
 Anti-inflammatoires non stéroïdiens (Aspirine)
 Ticlopidine
 Dipyridamole

4. Hémostatiques : Ces médicaments préviennent ou arrêtent les hémorragies


 Vitamine K : Elle permet la synthèse hépatique des facteurs II,VII,IX et X de
la coagulation.
Deux produits sont utilisés :
 La phytoménadione (Vit K1)
 La ménadione (Bikaby).
Indications : traitement d’urgence des hémorragies chez les patients sous anticoagulant
(voie IM) ;
Prévention de la maladie hémorragique du nouveau-né.
Doses :
 10-20mg en IM à répéter après 8 à 12h si nécessaire en cas des hémorragies
chez les patients sous anticoagulant.
 1mg en IM ou IV traitement d’hémorragie néo-natale
 0,5-1mg en IM prophylaxie 1heure après naissance.

N.B : la forme injectable ne doit pas être mélangée avec d ’autre médicaments
(incompatibilité).

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CHAPITRE XV : LES MEDICAMENTS DU SYSTEME RESPIRATOIRE

I.GENERALITES
A.Rappel anatomique de la voie respiratoire
La voie respiratoire commence par le nez et les fosses nasales. D ’un point de vue
anatomique, l’oreille moyenne qui, via le trompe d’Eustache, est en communication avec le
pharynx, fait également partie des voies respiratoires.
Derriere le nez se trouve le nasopharynx.C ’est ici que se croisent les voies de la
nourriture(de la bouche via l’œsophage vers l’esctomac) et de la respiration(du nez via la
trachée vers les poumons).
La voie respiratoire se poursuit jusqu ’à la division du trachée en deux parties vers les
poumons.les deux premières ramifications s’appellent bronches souches.
Dans les poumons, les bronches se divisent en ramifications toujours plus petites et se
terminent par plusieurs milliers de bronchioles. C’est ici que l’air et le sang arrivent presque en
contact l’un avec l’autre à travers une très fine membrane. C ’est également ici qu ’ont lieu la
prise d’oxygène et le rejet de gaz carbonique.
Le diamètre des voies respiratoires change continuellement suivant le rythme de
l’inspiration et de l’expiration.

Voie respiratoire

Bouche

Fosses nasales

Pharynx

Larynx

Trachée

Bronches Bronches

Bronchioles

B. Les conséquences majeures des maladies pulmonaires


- Problème d’échange de gaz
- asphyxie
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- la mort
C.Les symptômes principaux
- dyspnée
- toux
- Mal à gorge
- obstruction nasale
- douleur thoracique
-
D. Les réponses de la voie respiratoire aux irritants afin de les Minimiser
1. L’apnée, bradycardie. Ceci évité d’autre inspiration
2. Le reflexe de toux
Le centre de la toux du cerveau est mis en alerte et la toux se produit par
contraction des muscles abdominaux. De cette façon est évitée l ’intrusion dans les
voies respiratoires de matières étrangères.
3. Broncho constriction
Ceci empêche l’entrée de la substance nocive aux alvéoles
4. Constriction des veines pulmonaires
Ceci pour réduire l’absorption de la substance nocive
5. Le dommage aux cellules qui tapissent les alvéoles.

LES MEDICAMENTS POUR LES MALADIES DE LA VOIE SUPERIEURE


Les voies respiratoires supérieures comprennent la bouche, les fosses nasales, le pharynx, et le
larynx.
A. Les décongestants nasals(topique)
1) Naphazoline (Privine*)
- cause la vasoconstriction locale du nez
- usage : application locale
- inconvénient : rien sauf congestion de rebond
2) Autres décongestants
- Oxymethazoline (Afrin*)
-Xylometazoline (Otrivine*)
- Eau physiologique, Argyrol
- Vitrocyl, etc.
3) Phenyléphrine spay : il cause la vasoconstriction.
B. Les décongestants oraux
1) le Pseudoéphedrine (Sudafed), (Actifed)
- cause vasoconstriction locale
- peut entrainer une tachycardie
2) Les mélanges pour le rhume
a) Décongestant :
- éphédrine
- pseudo éphédrine
b) Anti histamine :
- Chlorphéniramine
- Phényltoloxamine
- Méthapyrilene
c) Antipyrétique :
- Aspirine
- Phénacetine

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LES MEDICAMENTS ANTITUSSIFS


A. Le mécanisme de toux :
- Le récepteur est au niveau de la muqueuse tranchéo-bronchiale
- Le centre de la toux est au niveau du bulle de cerveau
- les muscles de diaphragme, intercostaux, abdominaux contractent contre la
glotte fermée, et ensuite on l’ouvre pour forcer la sortie de l ’air à une vitesse variant
entre 125-500Km/h
- La plupart des antitussifs agissent sur le centre de toux au niveau de bulle de
cerveau.

B. MEDICAMENTS
Les Opiacés
a) Dextrométhorphane (Romilar)
Posologie : 15-30mg 3-4X/j : oral
1càc 4X/j : oral
b) Codéine
Dose : 15-30mg 3-4X/j
Inconvenient : somnolence

c) Noscapine
Dose : 15mg 3-4X/j

Les non-opiacés
a) Ephédrine sulfate
Il cause la broncho dilatation et ensuite il déprime la toux.
Dose : 25-50mg Per os
b) Benzonatate (Tessalon)

Les Expectorants
Parfois les sécrétions de la voie respiratoire deviennent sec et donc
épaisses et tenace. S’ils ne sont pas enlevés, ils empêchent la ventilation.
a) Iodure de potassium (KI)
b) Glyceryl guaiacolate
c) Terpine+codéine
d) Ipéca
e) Promethazine (Phenergan exp)
f) Polaramine, Toplexil

Les médicaments pour le traitement de l’asthme


A. Généralités
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On considère l’asthme comme une réaction allergique.


Il y a 4 étapes dans cette réaction :
1. Les évènements qui causent la production des anticorps
2. La libération des agents broncho spastiques suite à la réaction antigène-
anticorps.
3. L’obstruction de la voie aérienne, pas le bronchospasme
4. L’œdème bronchiale avec les sécrétions viscides.
N.B :
- les broncho dilatateurs agissent sur #3
- les corticoïdes agissent sur #2,#3, et #4
- Il n’ya pas de médicament pour #1, ce qui est bon.

Schéma des évènements d’une crise d’asthme et d’autre problème allergique


Les éléments libérés sont :
 Histamine bronchospasme(asthme), l’œdème de la voie respiratoire
 Prostaglandines les éruptions, d’autre évidences d’une allergie
 Leukotriénes le choc anaphylactique

B. Les sympathomimétiques parentéraux


-
Ils causent la broncho dilatation
1. Isoprotérenol (Isuprel*) ou Isoprénaline
Mode d’administration :
-aérosol : 0,1% solution à inhiber
-SC : 0,25mg en cas aigue.
2. Isoetharine (Bronchometer)
Employé par aérosol par inhalation
3.Epinephrine (Adrenaline*)
Dose : 0,1-0,5mg SC en cas aigué.
Contre – indication :
-Hypertension
-Maladie coronarienne
C. Les sympathomimétiques oraux
Ephédine : 15-60mg/j souvent associé avec le phénobarbital pour miminer la
stimulation du SNC causée par l’éphédrine.

D.Les broncho dilatateurs du groupe Xanthine


1. Origine : Caféine du café
Théophylline du thé
Théobromine du chocolat (cacao)
2. Action :
-Broncho dilatation
-Diurétique
-Stimulation cérébrale
-Relâchement des muscles lisses
-Stimulus cardiaque avec tachycardie
-
3. Médicaments
a) Aminophylline
Mode d’action :
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-Broncho dilatateur
-Diurétique

Mode d’administration :
IV : 250-500mg
Orale : 100mg cé
Suppositoire : 500mg

Indications :
-Asthme aigué ou chronique
-Œdème pulmonaire

Inconvénients :
-Tachycardie avec une grande dose
-Irritation gastrique par voie PO
-Dose toxique. Cause : vomissement, convulsion, choc.

b) Les beta-2-agonistes
1. Albutérol (Provenil) inhalateur
2. Terbutaline (Bricanyl)
3. Salbutanol (Ventoline)

E.Les corticostéroïdes
1. Action : empêcher la libération des agents bronchospatiques
(histamines)
3. Indications : asthmatique qui résiste aux sympathomimétiques ou
oreaux Xanthines
4. Formes (Médicaments)
a. Doxaméthasone
Dose : 2-4mg SC
1,5-3mg/j P.O
b. Prédnisolone
Dose : 40-80mg/j P.O pendant 4-5 jours
c. Hydrocortisone
Dose : 100-200mg I.V
d. Béclométasone (Bécotide)
Par inhalation
5. Inconvénients : l’emploi à long terme cause la rétention de Na +, parfois l’HTA, et
d’autres mal.

F. Les inhibiteurs des cellules mastacytes


Cromolyn sodium
Il bloque la libération des broncho constricteurs des cellules mastocytes
Mode d’emploi : aérosol
G. C.A.T en cas d’asthme
1. Pour l’attaque aigue : il faut administrer
 Aminophylline : 250-500mg IV ou
 Epinerphrine : 0,1-0,5mg SC
S’il n’y a pas une bonne évolution, ajouter :
 Déxamethazone : 2-4mg SC
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 Prédnisone : 40-80mg/j
 Albutérol par inhalation
 Béclomethazone par inhalation
2. Pour prévenir l’attaque : on donne :
 Aminophylline : 100mg 3-4X/j
 Cromolyn sodium
 Des inhalateurs avec corticostéroïdes qui seront absorbé par la voie
pulmonaire. Ex : Béclomethasone
 Les inhalateurs avec Albutérol (Proventil)
3. Souvent dans l’asthme, il y a un élément d’infection; il faut associer souvent un
antibiotique à spectre large comme Tétracycline, Erythromycine, etc.
-

10.1. LES ANESTHESIQUES

1. Définition
Ces sont des drogues qui entraînent un état de sommeil avec perte de la sensibilité et de la
conscience ainsi que le réflexes et relâche la musculature. L ’anesthésie est un état transitoire
caractérisé par la perte de la sensibilité à la douleur.
L’anesthésie chirurgicale peut être obtenue par l ’anesthésie générale qui fait appel à des
médicaments provoquant la perte de conscience, et par l’anesthésie locale, régionale ou de
conduction qui interrompt la conduction de la sensibilité sans altérer l ’état de conscience,
circulation...)
L’anesthésie est un état réversible et respecte les fonctions vitales du corps (respiration,
conscience, circulation...).

2. Action
Les anesthésiques entraînent plusieurs stades dans l’organisme :
 Stade d’analgésie : perte de la sensibilité douloureuse puis perte de conscience
 Stade d’excitation : délire et mouvements musculaires désordonnés (vomissements...)
 Stade chirurgical : c’est le stade intéressant pour opérer le malade
 Stade toxique ; si les doses d’anesthésiques sont assez élevées, la respiration se ralentit
puis le cœur. La pupille est dilatée au maximum, c’est la mort imminente.

3. Prémédication ou pré anesthésie


Une bonne anesthésie générale est précédée d’une prémédication anesthésique ou une pré
anesthésie. Son but est de :

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 Prévenir les effets secondaires


 Augmenter la quantité de l’anesthésie
 Calmer le malade
 Assécher les muqueuses
4. Formes des anesthésiques
Il existe trois types d’anesthésiques :
 Anesthésiques par inhalation
- Anesthésiques gazeux : il est utilisé comme un complément lorsque l ’anesthésique a
été assuré par le penthotal en IV, le produit utilisé est le protoxyde d’azote,
- Anesthésiques volatils : Ether éthylique, chlorure d’éthyle.
 Anesthésiques par voie parentérale
- Sortes: Nesdonal, penthotal, kemithal, penthiobarbital, Epontol, Ketalar
- Indications
a) Interventions chirurgicales majeures
b) Interventions diagnostiques de courte durée (biopsie, incision, réduction de luxation
ou fracture)
c) Induction de l’anesthésie générale
- Contre indications
a) Chez les vieillards hypertendus
b) Défaillance respiratoire
c) Hépatite
d) Maladie rénale
e) Mauvais état général du patient
f) Décompensation cardiaque
e) Hypertension artérielle
 Anesthésiques locorégionale.
C’est une anesthésie qui rend insensible une partie de l’organisme par l ’application d ’un
produit anesthésiant. Cette anesthésie peut être obtenue à distance en bloquant un nerf
sensitif (anesthésie régionale) ou en injectant directement le produit anesthésique à
l’endroit où l’on veut obtenir l’effet anesthésique (anesthésie locale) par ces médicaments,
nous pouvons utiliser :
- Cocaïne
- Procaïne (novocaïne)

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- Lidocaïne ou (xylocaïne)
- Percaïne
- Chlorure d’éthyle.

10.2. LES ANALGESIQUES

 Définition et action
Ces sont les médicaments qui sont utilisés pour calmer la douleur et possède une action
analgésique.

 Indications
- Douleurs divers (rhumatisme, névralgie, maux de dents,.....
- Céphalées ou migraine,
- Sciatique
- Contusions, entorses
- Fracture,
- Douleurs post opératoires
- Interventions chirurgicales mineures ou majeures
- Tumeurs diverses..........
 Sortes
- les analgésiques mineurs (Paracétamol, aspirine, dolaren, ibucap, tempérine,
doliviran, saridon, perdolan, diclofénac, primaspan, aspégic, antigrippine
sédergine,....)

- les analgésiques majeurs ou stupéfiants (Morphine, codéine, fortal, péthidine


ou dolosal, dipidolor, burgodin.....)
 Effets secondaires
- agranulocytose
- réactions allergiques diverses
- lésions rénales graves
- accoutumance pour les analgésiques majeurs
(Morphino dépendance)

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10.3. LES ANTIPYRETIQUES


 Définition et action
Ce sont des drogues employées pour abaisser la température anormalement élevée, Ce
sont des antipyrétiques. Beaucoup d’entre eux ont le pouvoir analgésique et anti
inflammatoire.
 Indications
- Toutes sortes de fièvre
 Contre indications
- Hypothermie
- An&mie sévère pour certains cas
 Sortes
- Dipyrone, aspégic, paracétamol, clinoril, apranax, dolarène, aspirine, ibucap,
tempérine, doliviran, saridon, perdolan, diclofénac, primaspan, aspégic,
antigrippine sédergine,....)

 Associations

Il existe plusieurs associations médicamenteuses qui jouent au même moment les actions
diverses (antipyrétiques, anti inflammatoires et analgésiques)

 Effets secondaires
- lésions rénales graves,
- agranulocytose
- réactions allergiques diverses.

10.4. LES ANTIINFLAMMATOIRES


 Définition et action
Ce sont des médicaments qui sont utilisés pour réduire ou anéantir un processus
inflammatoire dans l’organisme.
 Indications
- Inflammation aigues ou chroniques
- Allergies d’origine inflammatoire
- Rhumatisme aigue ou chronique,
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- Arthrose
- Polynévralgie.
 Contre indications
- Gastrite aigue ou chronique
- Certaines ulcères gastriques
- Certaines réactions allergiques.

10.5. LES ANTISPAMODIQUES


- Définition
Ce sont des substances médicamenteuses qui combattent les spasmes des muscles lisses
au niveau des bronches, intestins, utérus, voies biliaires, voies respiratoires etc....
Ces drogues ont une action anti inflammatoire.

- Sortes

Parmi les drogues utilisées, nous avons :


- Atropine et la belladone
- Morphine et ses dérivés
- Papavérine
- Buscopan
- Baralgan
- Antrényl
- Primpéran
- Spasfon,
- Viscéralgine etc......

- Indications

- Spasmes gastro-intestinaux

- Spasmes des voies biliaires (coliques hépatiques)

- Spasmes des voies urinaires (coliques néphrétiques)

- Spasmes de l’utérus, (dysménorrhée, menace d’avortement, contractions utérines


exagérées lors de l’accouchement)
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- Dilatation de la pupille (mydriase) avant l’examen de fond d’œil (atropine)

- Prémédication anesthésique par les barbituriques (atropine)

- Bronchites chroniques, asthme, coqueluche.

- Contre indications

- Chez les enfants de moins de 4 ans (atropine)


- Chez les vieillards
- En cas de sécheresse de la muqueuse de l’œil.

- Posologie

- Teinture de belladone : 1gtte /kg de poids en trois prise

- Atropine 0.25 à 0.50 mg en SC/J

- Papavérine 40 à 160 mg/j

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CHAPITRE XVI : LES MEDICAMENTS CANCEREUX OU CYTOSTATIQUES

Ce sont des substances médicamenteuses capables de détruire les cellules


cancéreuses ou empêcher leur prolifération avec métastase. Parmi ces médicaments, nous
avons :
1. Glucocorticoïdes
2. Sarcolyse
3. Méthotréxate
4. 5 fluo-uracile
5. Cytophosphamide etc..........
Ces médicaments ou drogues ne peuvent être prescrit que par les médecins spécialistes en
cancérologie, d’autres ont utilisés en IV, IM, voie loco régionale (infusion artérielle ou locale)
ou encore par voie orale.
Inconvénients :
1. Dépression majeure de l’hématopoïèse
2. Agranulocytose
3. Leucopénie.

131 ASS. Guylain BIMBAKILA BULOKI :Tél :0821238619 guylainbuloki2@gmail.com


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BIBLIOGRAPHIE

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Régions tropicales, BERPS,
Kangu mayumbe.

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1978, Association Générale de L’industrie du
Médicament, Bruxelles.

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6. CHALÉON J (1988) Pharmacie, Édition Maloine, Paris.

6. DE CLERK (1987) Du bon usage des antibiotiques, Éditions saint Paul


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7. DISASHI (1993) Notes de cours de Pharmacologie spéciale, G2,


ISTM / EASI Kinshasa XI.

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11. J COURTEJOIE, B. PIERRE et I ROTSART (1990) Notions de


Pharmacologie pour les
Régions tropicales, BERPS,
Kangu mayumbe.

132 ASS. Guylain BIMBAKILA BULOKI :Tél :0821238619 guylainbuloki2@gmail.com


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12. Ibidem (1995) Lexique médical, BERPS, Kangu mayumbe.

13. Ibidem (1972) Petit aide mémoire thérapeutique pour le


Dispensaire, BERPS, Kangu mayumbe.

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Dispensaire, BERPS, Memisa
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17. TREMBLAY ABOULKER (1990) Dictionnaire thérapeutique,


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18. Ibidem (1993) Dictionnaire thérapeutique, Médecine digest, Paris.

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Spéciale, 2emè année A2, ITM
Mont Amba, UNIKIN, Kinshasa XI.

20. N’SUNGU NIENZI (2005), Notes de cours de Pharmacologie


Spéciale, 2emè année A2, ITM Kinoise,
Kinshasa.

21. BIMBAKILA BULOKI (2018), Notes de cours de Pharmacologie


Spéciale, 2emè année A2, ITM
KITONA-MUANDA

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