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Conception et dimensionnement d’une

installation.

• Installation isolé avec ou sans batterie


• Installation raccordé au Réseau électrique
• Installation pour pompage hydraulique.
• Centrale de forte puissance.

Pr. Adel Bouajaj


Structures d’une installation photovoltaïque

• Site isolé
En site isolé le champ photovoltaïque peut fournir l’énergie électrique
nécessaire pour faire fonctionner les récepteurs (éclairage et
équipement domestique). Un système de régulation et une batterie
d’accumulateurs permettent de stocker l’énergie électrique en
l’absence de soleil.
Structures d’une installation
photovoltaïque
Les technologies des panneaux solaires
Le silicium règne en maître sur le photovoltaïque, mais la
technologie en couche mince est prometteuse pour l’avenir
Structure cristallin

• Les solides peuvent exister sous deux états différents :


– l’état désordonné caractérisé par une structure non ordonnée
c’est le cas des systèmes amorphes, par exemple les verres.
– l’état ordonné caractérisé par une structure ordonnée
correspond aux solides cristallins.

:(a) SiO2 cristallin, (b) SiO2 amorphe


Structure cristallin

Le réseau et le motif
Structure cristallin de silicium

Structure diamant de silicium .


Structure monocristallin- polycristallins

Figure 2 : a- Matériaux monocristallin, b- matériaux polycristallins


Structure monocristallin- polycristallins

⮚ Matériaux monocristallin
se caractérise par un arrangement périodique d’atomes qui est
parfait et qui se répète sans interruption dans tout l’échantillon
de matériaux.
⮚ Matériaux polycristallins.

regroupent un grand
nombre de petits
cristaux ou grains
relis entre eux par
des joints de grains
Structure monocristallin- polycristallins

Conclusion : Un polycristal ou
matériau polycristallin est un
matériau solide constitué d'une
multitude de petits cristaux
appelés cristallites de taille et
d'orientation variées, par
opposition à un matériau
monocristallin constitué d'un
seul et unique cristal.

( a), (b), (c)Schémas des diverses étapes de la solidification d’un matériau polycristallin
, (d)Représentation de la structure granulaire Les ligne sombres sont Les joints de grains
Structure monocristallin- polycristallins
Les technologies des panneaux solaires
Les technologies des panneaux solaires
Les technologies des panneaux solaires
Les technologies des panneaux solaires
Caractéristique I/U
Caractéristique électrique PV
La puissance maximale Pm est atteint lorsque la puissance P
(courberouge) devient maximale. PMPP = UMPP * IMPP
Point de fonctionnement
Influence de l’éclairement
Influence de la température
Structures d’une installation photovoltaïque

Les batteries sont utilisées pour stocker l’énergie électrique


sous une forme chimique. Elles restituent l’énergie électrique
selon les besoins de l’utilisateur.

Le régulateur de charge a pour fonction principale de


protéger la batterie contre les surcharges et les décharges
profondes. Il est un élément essentiel pour la durée de vie de la
batterie.

L’onduleur permet d’alimenter les récepteurs fonctionnant en


alternatif.
Structures d’une installation photovoltaïque
Structures d’une installation photovoltaïque

❖Site connecté au réseau


Pour ce type de site, le champ photovoltaïque est connecté au réseau par
l’intermédiaire d’un onduleur.

Le particulier peut
revendre tout ou partie de
l’électricité qu’il produit.
Dans ce cas, il
n’est pas nécessaire
d’installer de batteries de
stockage de l’énergie
produite.
Structures d’une installation photovoltaïque
Dispositif de pompage hydraulique
Mise en œuvre d’un système photovoltaïque

le dimensionnement d’une installation a pour objectif de fixer les


modalités de construction, en fonction de critères :
⮚ techniques (choix de la technologie, disposition détaillée du
champ de capteurs, mode de montage, etc.)

⮚ administratifs (contrats de raccordement, d’achat, etc.)

⮚ financiers (investissement, demande de subventions, cout du


kWh résultant, etc.).
Mise en œuvre d’un système photovoltaïque

Les outils d’aide au dimensionnement sont souvent des logiciels


de simulation de systèmes photovoltaïques.

Ils fournissent
❖ une estimation de l’énergie produite et de sa distribution et quantifient
les effets perturbateurs de manière à identifier les points faibles du
site et optimiser l’ensemble du système photovoltaïque.
• Ces logiciels calculent notamment le comportement du système et
l’ensemble des perturbations pour chaque heure de fonctionnement, a
partir des données d’entrée précises (données météorologiques,
environnementales, etc.).
Mise en œuvre d’un système photovoltaïque

Facteurs déterminants

• Données météorologiques, environnementales et théoriques


(besoin électrique, estimation de l’énergie produite, etc.).
Données météorologiques

⮚ Gisement solaire
⮚ Variations du rayonnement global
⮚ La réflectivité du sol albédo
⮚ Autres facteurs : la température extérieure du site
d’implantation, vent, précipitation, brume, orage …
Données environnementales

• Une étude environnementale du lieu d’implantation est


indispensable afin de définir les différents éléments du
système en fonction de l’architecture du bâtiment, des
impératifs du courant continu basse tension, du type
d’application, de la détermination de l’orientation, de
l’inclinaison optimale, de la bonne exposition solaire.
• En complément de cette étude environnementale, le
concepteur doit réaliser une étude de masque afin de mesurer
avec précision les pertes de rendement liées aux ombrages.
Données théoriques

La puissance photovoltaïque requise est la puissance que doit


fournir l’ensemble des panneaux photovoltaïques pour couvrir
le besoin en énergie électrique de l’application, quelles
que soient les conditions.

Elle est calculée sur la base de la consommation électrique totale,


de l’ensoleillement journalier et de l’efficacité des composants du
système (batterie, panneau PV, onduleur, câblage, etc.).
Conception et dimensionnement d’une installation isolé avec ou sans batterie

a
Conception et dimensionnement d’une
installation isolé avec ou sans batterie
Méthode de conception
•Étape 1 – Évaluation des besoins;
• Étape 2 – Détermination du rayonnement solaire
à disposition;
• Étape 3 – Dimensionnement et choix du générateur
photovoltaïque ;
•Étape 4 – Dimensionnement et choix de la batterie du
stockage;
•Étape 5 – Dimensionnement et choix du régulateur et
d’onduleur;

• Étape 6 – Plan et dimensionnement de câblage.


Etape 1 : Calcul du besoin en énergie

Il est indispensable de connaitre précisément le besoin en


énergie d’une installation autonome afin de concevoir un
système photovoltaïque adapte. Au vu du cout encore élevé du
watt solaire, il est souhaitable d’éviter de surdimensionné le
système photovoltaïque.
La puissance photovoltaïque du générateur a installer est
déduite du calcul de la consommation de l’application. Il prend
en compte la puissance, la tension des appareils ainsi que les
durées d’utilisation.
Calcul du besoin en énergie

Tous les consommateurs disponibles (lampes, radio, téléviseurs,


réfrigérateur, ordinateur, etc.) sont listes en précisant leur tension, leur
puissance et leur durée d’utilisation par jour.

La consommation journalière (Wh/j) est définie, pour chaque


consommateur, a partir de la puissance (W) et de la durée d’utilisation
(h/j), afin d’en déduire la consommation totale journalière et mensuelle.
Cette dernière est ensuite réajustée en fonction du taux d’occupation de
l’habitat au cour d’une année (week-end, vacances, etc.).
Étape 1 – Évaluation des besoins
Appareil courant continue
Appareil Nombre Tension Puissance Durée Consommation
DC/AC d’utilisation/jou journalière
r (Wh)

Total
Étape 1 – Évaluation des besoins
Appareil courant continue
Appareil Nombre Tension Puissance Durée Consommation
DC/AC d’utilisation/jou journalière
r (Wh)

Total
Étape 1 – Évaluation des besoins

Besoin énergétique journalière total CC


(Wh)
Besoin énergétique journalière total Ca
(Wh)
Étape 2 - Détermination du rayonnement
solaire à disposition
La quantité d’énergie produit par un générateur photovoltaïque dépend
surtout du temps et particulièrement du rayonnement solaire incident, celui
ci doit être évalué sur le site de l’installation. Les données météorologiques
de rayonnement utilisées pour cela peuvent être celles mises à disposition
par les stations météorologiques situées à proximité.

Pour la conception, le rayonnement global G significatif est


Celui des mois critiques.
Données météorologiques

Mini
Période d’ensoleillement

Compte tenu de l’irrégulariteé de l’ensoleillement entre l’été et


l’hiver, le choix de la période d’ensoleillement utilisée lors du
calcul de la puissance dépend du mode d’utilisation de l’énergie
photovoltaïque.
Dans le cadre du dimensionnement d’une installation autonome
et pour une utilisation domestique, il est recommande de choisir
les conditions d’ensoleillement les plus défavorables pour être
certain que la puissance de l’installation soit suffisante en toute
saison : sous nos latitudes, l’énergie solaire journalière du mois
de décembre est souvent choisie pour le dimensionnement.
Notion du nombre d’heures équivalentes

Le module photovoltaïque est caractérise par sa puissance


crête (Pc) dans des conditions STC spécifiques (sous l’ensoleillement
de 1 000 W/m2, à la température de 25° C sous un spectre AM 1,5) :
le module expose a un ensoleillement maximal produit une énergie
(Wh) égale a la puissance crête durant un certain temps.

Dans les conditions réelles de fonctionnement, cet ensoleillement


maximal ne se produit que durant quelques heures de la journée, en
raison de la fluctuation journalière du rayonnement
solaire. Ces heures optimales sont appelées heures équivalentes.
Notion du nombre d’heures équivalentes

Ainsi, l’illumination solaire reçu (Gsol) équivaut au produit


du rayonnement de 1 000 W/m2 par le nombre d’heures
équivalentes (Ne) :
Gsol = Ne.1 000 Ne = Gsol/1000
avec :
– Gsol : illumination solaire reçu (Wh/m2/j) ;
– Ne : nombre d’heures équivalentes (h/j).

Le nombre d’heures équivalent pour une illumination solaire de


2,2Kw/m2/j est Ne =2,2
Notion du nombre d’heures équivalentes
Irr journalière Nombre d’heures
Mois moyenne équivalent
(Kw/j/m2)
Jan 2,880 2,880
Données
météorologiques Feb 3,900 3,900
Mar 5,550 5,550
Apr 6,560 6,560
May 7,440 7,440
Jun 8,210 8,210
Jul 8,160 8,160
Aug 7,390 7,390
Sep 6,110 6,110
Oct 4,400 4,400
Nov 3,150 3,150
Dec 2,550 2,550
Comment orienter et incliner les panneaux ?
• Orientation sud pour l’hémisphère Nord;
• Inclinaison :
• Pour un fonctionnement toute l’année
orientation pour les mois les plus mauvais
méthode 🡺 latitude + 10° 🡺 Pour Tanger implantation « 42° Sud »;
Pour un fonctionnement estival 20 à 30°;
Étape 2 - Détermination du rayonnement solaire à disposition

Données météorologiques

Pour la conception, le
Irr journalière Nombre d’heures rayonnement global G
Mois
moyenne (Kw/j/m2) équivalent significatif est
Celui des mois
Jan 2,880 2,880 critiques.
Feb 3,900 3,900
Mar 5,550 5,550
Apr 6,560 6,560
May 7,440 7,440
Jun 8,210 8,210 Irr journalière moyenne
Jul 8,160 8,160 de référence
Aug 7,390 7,390
Sep 6,110 6,110 Irr =2,55 Kw/j/m2
Oct 4,400 4,400 Ne =2,55
Nov 3,150 3,150
Dec 2,550 2,550
Etape 3 : Dimensionnement et choix du générateur
photovoltaïque
Le calcul de la puissance des modules photovoltaïques
nécessite la maitrise des principaux paramètres suivants :

⮚Nombre d’heures équivalentes,


⮚période d’ensoleillement,
⮚Pertes électriques,
⮚technologie des modules.
Etude du générateur photovoltaïque

Les besoin en énergie Ech, évalués d’après les estimations sur


les appareils électriques doivent être couverts par le
générateur photovoltaïque compte tenu du rayonnement
solaire, du coefficient d’inclinaison et de toutes les pertes
dans le système.
Le dimensionnement du générateur est réalisé pour le mois
critique (mois d’étude) de la période d’utilisation.
Dimensionnement du générateur
photovoltaïque

Pc = puissance nominale du générateur photovoltaïque en watt crêt (Wc)


Ne = nombre d’heurs équivalent pour le mois d’étude critique
Ech= besoin énergétique total par jour d’après les estimations sur les appareils
électriques (en Wh)

= rendement total décrivant toutes les pertes à prendre en compte,


expliqué dans la suite .
Pertes électriques

Les pertes sont inhérentes a tout processus de conversion d’énergie.


Les systèmes photovoltaïques doivent fournir l’énergie nécessaire et
compenser les pertes prévisibles. Ces pertes ont plusieurs origines et
affectent certains paramètres du système. Le calcul de la puissance a
installer doit donc intégrer l’ensemble des pertes.
On distingue les types de pertes suivants :
Pertes en tension

⮚ pertes liées aux caractéristiques des divers composants électriques


constituant le générateur photovoltaïque : il existe des pertes en
tension aux bornes des diodes série, accumulateur, des régulateurs, des
onduleurs, etc.,

⮚ pertes ohmiques liées aux caractéristiques du câblage (longueur,


section, ampérage véhiculé) ; ces pertes, qui se produisent lors du
fonctionnement dans un conducteur reliant deux composants, sont
égales au produit de la résistance du conducteur par le courant au
carré traversant le conducteur :
Rendement total prenant en compte les pertes
inévitables

Dans la pratique, il n’est pas possible de coordonner tous les


composants de l’installation de façon optimale, Les
compromis concédés dans la solution technique entraînent
des pertes inévitables.
Les pertes suivantes sont prises en compte dans ηtot , qui
dépend fortement de la qualité des composants:
Rendement total prenant en compte les pertes
inévitables
Rendement total prenant en compte les pertes
inévitables

• Les écarts par rapport au point de fonctionnement optimal du


générateur photovoltaïque :
la tension du générateur dépend de l’état de charge de
l’accumulateur. Comme de son côté le point de fonctionnement
optimal (pour la tension MPP) du générateur dépend fortement
du rayonnement réel et de la température, on obtient
nécessairement des pertes d’adaptation d’environ 20% .
Le ηPT correspondant est égal à 0,8
Rendement total prenant en compte les pertes
inévitables

Nécessité d’adapter en permanence la tension du panneau PV


Chute de tension aux bornes des câbles
a

avec :
− ρ : résistivité du matériau conducteur (μΩ.m soit 10-6Ω.m) ;
− L : longueur du conducteur (m) ;
− S : section du conducteur (mm2) ;
− R : résistance (Ω) ;
− I : intensité (A).

Il importe de bien choisir et de dimensionner correctement la


section des conducteurs électriques, de manière a limiter la baisse de
tension entre les différents composants a moins de 2 %
Rendement total prenant en compte les pertes
inévitables

• Les pertes dans les lignes électriques du générateur


photovoltaïque vers l’accumulateur s’élèvent à 2%.
Le rendement de transmission des lignes électriques :

ηTLE est égal à 0,98

•Dans le régulateur de charge, le rendement diminue de


2% environ
Le rendement du régulateur de charge ηRC =0,98
Rendement total prenant en compte les pertes
inévitables
•La charge et décharges des batteries entrainant des
pertes , environ 10% des pertes doivent encore être prises
en compte .
Le rendement de charge ηBatt = 0,9
•Les pertes dans les câbles sur la ligne entre
l’accumulateur et les appareils et ne peut pas être
inférieur à 0,97. ηLAA = 0,97
• En cas d’utilisation d’un onduleur, il faut encore
ajouter 10% de pertes .
Le rendement de l’onduleur ηOND = 0,9
Rendement des Accumulateurs
Rendement des Onduleurs
Rendement total prenant en compte les pertes
inévitables
Rendement total prenant en compte les pertes
inévitables
Le Rendement total est le produit de tout les rendements
individuels. Pour rendre la classification plus claire,
l’ordre de la formule suit le flux d’énergie

ηtot= ηPT x ηTLE x ηReg x ηBatt x ηLAA x ηOND

Le type de modules choisi en fonction de la tension nominale du système


(12 ou 24 Volts )
Etape 3 : Dimensionnement du générateur
photovoltaïque

Pc = puissance nominale du générateur photovoltaïque en watt crêt (Wc)


Ne = nombre d’heurs équivalent pour le mois d’étude critique
Ech= besoin énergétique total par jour d’après les estimations sur les appareils
électriques (en Wh)

= rendement total décrivant toutes les pertes à prendre en compte,


expliqué dans la suite .
Watts-heures et ampère -heures

Les Wh ou KWh sont la mesure les plus courante de l’énergie électrique. Cependant ,
étant donné que la capacité de la batterie et la puissance fournie par les modules sont
exprimés en ampères-heures, les planificateurs d’installation solaire PV indique
souvent l’énergie en ampères-heures et non pas en watts-heures. Il est important de
bien faire la différence entre les deux. La formule de calcul est la suivante :

Totalité de la charge (Ah)= énergie(Wh)/tension de l’installation

Exemple une installation domestique en 12 V alimente 4 lampes et un téléviseur de


80 W. Son besoin énergétique est de 250 watts-heures par jour. Sa consommation
journalière est de 20,8 Ah, selon la formule :

Totalité de la charge (Ah)= 250 Wh/12V =20,8 Ah par jour.


Etape 3 : Dimensionnement du générateur
photovoltaïque
Pc = puissance nominale du générateur photovoltaïque en
watt crêt (Wc)

Le courant de charge prévisionnel de l’installation (A)

• Il faut indiquer la tension de l’installation U (12V ou 24 V) .


• Diviser la puissance nominale du générateur photovoltaïque
en watt crêt (Wc) par la tension d’utilisation.
courant de charge prévisionnel de l’installation (A)
Ic= Pc/U (A)
Choix des modules photovoltaïques
Le Choix des modules doit tenir compte prioritairement des
besoins en énergie de la charge du système. Le choix doit tenir
compte des éléments ci après :
•Le nombre de cellules (l’idéal est le module à 36 cellules )
•L’étiquetage : qui doit mentionner clairement la puissance crête,
le courant de court circuit, la tension en circuit ouvert , l’intensité
en charge ….
•La garantie.
•L’application : le module choisi doit être adapté à la charge de
batterie de 12 V dans des applications autonomes
• Le rapport qualité/prix
•La précision des informations
Détermination de la taille du module ou du
nombre de modules requis

Il faut désormais définir le nombre de modules suffisant (constituant un panneau


assez Grand ) pour produire le courant de charge requis à la tension
de fonctionnement et dans les conditions prévues en divisant le courant de charge
requis par la quantité d’électricité fournie en fonctionnement normal par
les modules disponibles sur le marché.
Exemple de quelques PV

Voir fiche technique


Tension et configuration des modules

Il faut que les modules choisis puissent fournir la tension requise par
l’installation et Il faut donc s’en assurer auprès des fournisseurs.

⮚ Si la tension de l’installation est de 12 VCC, choisir des modules de


12 V (à 36 cellules).
⮚Si la tension de l’installation est 24 Vcc, choisir deux modules de
12 V (à 36 cellules) et les monter en série ou choisir un module à 72
cellules dont la tension nominale est de 24 V.
Baisse de la tension PV avec la température

⮚ perte thermique : sous l’effet de l’absorption du rayonnement


solaire, il se produit un échauffement des cellules se traduisant
par une diminution du rendement énergétique (- 0,5 % / °C),
autres pertes

• autres pertes :
– perte de réflexion (perte par incidence) : en général, elle est
incluse dans l’éfficacité du panneau ; elle a tendance a
augmenter
des que les rayons lumineux s’inclinent.
Généralement, pour remédier a l’ensemble des pertes en
tension, il est recommande de choisir des panneaux de
tension plus élevée que celle demandée par l’application.
Pertes en tension
• a
Pertes en courant

⮚ perte par salissure : la présence de salissures, de neige, de


sable ou de particules issues de la pollution urbaine sur les
panneaux qui entraine une modification non négligeable du
courant, la tension restant constante,

⮚ perte liée au rendement de charge de la batterie (rapport entre


l’énergie restituée et l’énegie fournie) ;
Pertes en courant
Concernant les pertes en courant, le concepteur les assimile
a un coefficient de perte lors du calcul de la puissance
photovoltaïque :
– ainsi, le coefficient de perte lié à la salissure varie en général
de 0,9 (pour des panneaux a l’horizontale et non nettoyés) à
0,95 (pour des panneaux régulièrement nettoyés) ;
– le coefficient de perte lie à l’éfficacité de la batterie varie de
0,8 a 0,9 selon ses caractéristiques.
Étape 4 – Dimensionnement et choix de la batterie du
stockage

La batterie d’accumulateur est le composant le moins durable


d’un système photovoltaïque.
Calcul de la capacité de l’accumulateur
•Déterminer le nombre de jours d’autonomie sans apport solaire Nja
• statistique météo pour définir Nja
• utilisation normale en pays tempérés 🡺 Nja = 3 à 8 jours

•Décharge profonde autorisée par le type de batterie (de 0,3 à 0,9)


Profondeur de décharge des accumulateurs
Dimensionnement de stockage (accumulateur)
La taille de l’accumulateur dépend des besoins énergétiques, la
durée à surmonter sans rechargement (jours d’autonomie)
ainsi que la décharge profonde autorisée et des différentes
pertes relatives au système.
Dimensionnement de stockage (accumulateur)

Q = Capacité minimale de la batterie en ampères-heures [Ah].


Ech = besoin énergétique quotidien en Wattheures [Wh].
Nj.a =nombre de jours d’autonomie à surmonter .
ηLAA = rendement des lignes de transmission concernées décrivant les pertes
de transmission dans les lignes électriques de l’accumulateur vers l’appareil.
ηOND = rendement de l’onduleur décrivant ses pertes de transformation (égal à 1
Si aucun onduleur n’est utilisé ).
U = tension continue du système en volts [V].
T = décharge profonde autorisée ( de 0,3 à 0,9)
Dimensionnement du stockage
Choix du type de batterie
Puissance du champ PV 0 – 500 W 500 – 2kW 2 – 10k W > 10k W

Tension recommandée 12 V 24 V 48 V > 48 V

Paramètres permettant le choix :


• durée de vie : Le nombre de cycles de
décharge est inversement proportionnelle
à la profondeur de décharge.
• entretien : utilisateur présent sur le
site ? 🡺 batterie ouverte ou étanche;
• taux de remplacement;
• coût;
• disponibilité;
• recyclage.
Etape 6 : Dimensionnement et choix du
régulateur et d’onduleur;
Régulateur de charge
Les installations solaires PV non raccordées au réseau
doivent dotées d’un régulateur de charge. Il existe une
variétés de types de régulateurs de charges offrant une large
gamme de fonctions. Avant de choisir le régulateur de
charge, il faut :
• Déterminer l’intensité nominale en (A)
•Etablir la liste des fonctions requises
Les régulateurs doivent être compatible avec la tension
de l’installation il faut un régulateur de 12 V pour une
installation à 12 V et un régulateur de 24 V pour une
installation de 24 V
Dimensionnement du régulateur

Le régulateur doit pouvoir accepter à la fois le courant de court-circuit maximal


du panneau et la demande maximal de la charge. Les régulateurs de charge vont
de 5 à 50 ampères et plus. Beaucoup de régulateur de charge ont la même
intensité nominale de charge et de sortie vers la charge. Ainsi, un régulateur de
10A accepte un courant de charge de 10A fourni par le panneau et fourni un
maximum de 10A aux charges

⮚ Pour déterminer le courant de charge du panneau, calculer son courant de


court-circuit et multiplier par 1,25.

⮚Pour déterminer l’intensité maximale du courant d’alimentation des charges


Cc, calculer la consommation maximale d’électricité de tous les appareils en cc
(pas ac). Diviser le résultat par la tension de l’installation pour obtenir la charge
cc maximale puis multiplier par 1,25
Etape 6 : Plan et dimensionnement de câblage
En théorie, un câble est un conducteur de courant parfait, c'est-à-dire que sa
résistance est nulle. En pratique, un câble n'est pas un conducteur parfait: il
se comporte comme une résistance.
La résistance d’un câble de cuivre est très faible mais n’est pas nulle . Celle-ci est
proportionnelle à la section du câble et inversement proportionnelle à la section
du câble. On a l’expression suivante :

• L est la longueur du câble (m)


•S la section du cable (m2)
• ρ (Ω.m) est la résistivité du cable. Celle-ci dépend du matériau
• ρ = 2,7 x 10-8 Ω.m pour un câble en aluminium
• ρ = 1,7 x 10-8 Ω.m pour un câble en cuivre
• ρ = 1,6 x 10-8 Ω.m pour un câble en argent
Dimensionnement des câbles
La résistance du câble, définie ci-dessus, va provoquer une chute de potentiel entre
le départ du câble et la fin du câble. En effet : U = VA - VB = R × I

Dans une installation photovoltaïque, cela va induire des pertes de puissances.


L'optimisation technico-économique d'une installation photovoltaïque conduit donc à
réduire au maximum ces chutes de tension. Dans une installations photovoltaïques la
chute de tension dans la partie DC devra être inférieure à 3% .  Cela signifie 
Dimensionnement des câbles
Formule de la section des câbles
Notons ε la chute de tension admissible tolérée . Par définition :

Dans la pratique, la longeur des câbles est connue. Dès lors, on calcule la section de ces
câbles sous la contrainte d'une chute de tension maximale de 3 %.
Ainsi, la section des câbles se calcule par la formule suivante : 

Pour diminuer la section de câble, il est intéressant d’utiliser une tension de système de 24
V au lieu de 12 V
Dimensionnement des câbles

Intensité de courant transportée


Section 1A 2A 3A 4A 5A 6A 8A 10 14A
fil(mm2) A
1,5 22 11 7 6 4 4 3 2 2
2,5 38 19 13 9 8 6 5 4 3
4,0 60 30 20 15 12 10 8 6 4
6,0 88 44 29 22 18 15 11 9 6
10,0 150 75 50 38 30 25 19 15 11

Longueur maximale de cable en mètre (chute de potentiel max 0,6 V soit 5%)
pour une installation en 12 V
Plan de l’installation
Plan de l’installation
Installation raccordé au Réseau électrique

Un système lié au réseau paraît plus simple à dimensionner


qu’un système autonome parce que le choix de la batterie et
des récepteurs n’existe pas, cependant, obtenir un optimum de
performances demande un choix rigoureux des équipements.

COMPOSANTS DE BASE D'UNE INSTALLATION


PHOTOVOLTAÏQUE RACCORDÉE AU RESEAU.

Une installation photovoltaïque raccordée au réseau est


composée de modules solaires PV, d'un boitier DC, d'un
onduleur, d'un boitier AC puis d'un compteur de production.
Installation raccordé au Réseau électrique
Installation raccordé au Réseau électrique

Exemple de rendement d'un système X : 0,12 (Xmodule).0,9


(Xonduleur).0,99 (Xcâble) = 0,1 Xsystème
TECHNOLOGIE DES MODULES PV

- Cellules au silicium monocristallin ont des rendements compris


entre 13 et 17% pour une taille de 5 ou 6 pouces.
– Cellules au silicium polycristallin : ont un rendement compris
entre 11 et 15%.
– Cellules à couches minces : en diséléniure de cuivre et d'indium
(CIS) ou de tellurure de cadnium (CdTe). Ces cellules ont une plus
grande tolérance aux masques et à l'augmentation de la
température.
– Cellules en silicium amorphe : non structurées et ne se
présentant pas sous forme cristalline, elles ont un rendement de 6 à
8%.
TECHNOLOGIE DES ONDULEURS
TECHNOLOGIE DES ONDULEURS

Le rapport de puissance onduleur-générateur PV doit être


compris entre 0,9 et 1.
TECHNOLOGIE DES ONDULEURS
Données techniques d'un onduleur
Pour la conception de l'installation et le calcul du rendement, les grandeurs
caractéristiques suivantes sont indispensables.
Côté générateur :
Côté réseau :
> puissance nominale courant
> puissance nominale CA
continu et puissance max
et puissance max CA
courant continu
> CA nominal et CA max
> courant nominal continu et
> rendement en charge
courant max continu
partielle
> tension nominale CC et tension
max CC
> gamme de tension MPP pour le
fonctionnement normal de
l'onduleur
> puissance de mise sous tension
et hors tension, puissance de
secours.
Câbles
Dans une installation PV, les câbles de la partie CC doivent
remplir les exigences suivantes :
> être protégés contre les courts-circuits et les courants de fuite
à la terre
> être résistants aux UV et aux intempéries avec une large
gamme de températures (environ -40°C à 120°C)
> présenter une gamme de tension élevée (> 2 kV)
> être légers, minces, faciles à installer et d'une bonne
maniabilité
> disposer des pertes de puissance faibles (max 3%)
Vous devez vous assurer que le câble concerné porte la mention
« câble solaire ».
AUTRES COMPOSANTS D'UNE
INSTALLATION PV
- Boitier de raccordement pour le générateur
Un(BRG)
BRG remplit plusieurs fonctions :
> montage en parallèle de plusieurs strings
> possibilité d'inspection des strings
> protection contre les surtensions des modules et de l'onduleur
> fusibles pour la protection contre les surcharges des modules PV et des circuits
électriques des strings

- Interrupteur principal du courant continu


Il permet de couper le courant nominal continu du générateur, même si
l'installation fonctionne à plein
régime. Idéalement, il est intégré au BRG, ce qui le rend facilement accessible.
– Compteur d'entrée
Les installations PV raccordée au réseau comportent toujours un compteur
d'entrée dédié.
EXEMPLE DE CONCEPTION D'UNE INSTALLATION PV
RACCORDEE AU RESEAU

MAISON INDIVIDUELLE, SANS OBSTACLE AU


RAYONNEMENT, 5 kWc
Etape 1 : estimation de la taille de l'installation
Contraintes :
Le maître d'ouvrage est prêt à investir dans une installation PV d'un montant maximum
de 350 000 Dh.
La surface de toiture disponible est de 51 m 2 (8,5m de long sur 6m de large)
Inclinaison et orientation : 45°, plein sud,
Aucun obstacle au rayonnement solaire
Coût net estimé (matériel et MO hors taxes) : 55 000 Dh/kWc
Le maître d'ouvrage veut obtenir le rendement de plus élevé possible compte tenu de la
surface disponible, ce qui conduit à choisir des modules monocristallin avec une surface
requise de 9m2/kWc
EXEMPLE DE CONCEPTION D'UNE INSTALLATION PV
RACCORDEE AU RESEAU

Estimation :
2 calculs complémentaires, basés sur les valeurs présentées ci-
dessus, peuvent être réalisés :
35 0000 Dh / (5500 euros/kWc) = 6,36 kWc
51m2 / (9m2/kWc) = 5,67 kWc
En première approximation, la puissance de l'installation est donc
estimée à 5,67 kWc
EXEMPLE DE CONCEPTION D'UNE INSTALLATION PV
RACCORDEE AU RESEAU

Etape 2 : détermination du nombre de modules


Pour évaluer le nombre de modules, il faut d'abord considérer
les caractéristiques des modules : la puissance maximale
(kWc), les dimensions, la technologie souhaitée, le fabricant.
Présélection des modules :
Les modules solaires SP 165-M 24V présélectionnés dans l'exemple ont une
puissance nominale de 165 Wc. Leurs dimensions sont les suivantes : longueur
LM = 1,61m . largeur lM = 0,81m (correspondant environ à 8m2/kWc).
EXEMPLE DE CONCEPTION D'UNE INSTALLATION PV
RACCORDEE AU RESEAU

Pour déterminer un nombre provisoire de modules, il faut


maintenant diviser la puissance totale définie dans l'étape 1 par
la puissance maximale du module solaire choisi. Le nombre
provisoire de modules se calcule donc de la façon suivante :
Puissance totale de l'installation (Wc) / Puissance d'un module
(Wc) = nombre provisoire de modules
5670 Wc / 165 Wc = 34,4

Le nombre provisoire de modules est fixé à 34.


La puissance nominale du générateur PV sera ainsi de :
34 . 165 Wc = 5,61 kWc
EXEMPLE DE CONCEPTION D'UNE INSTALLATION PV
RACCORDEE AU RESEAU

Vérification du nombre de modules : encombrement / variantes de montage :


On vérifie le nombre provisoire de modules à partir des dimensions du toit et des modules :
Montage des modules dans le sens de la longueur :
Longueur du toit LD (=8,5m) / Longueur des modules LM (=1,61m) = 5,27
Largeur du toit lD (=6m) / Largeur des modules lD (=0,81m) = 7,41
> Au maximum, on peut monter 5 . 7 = 35 modules ( 7 rangées de 5 modules ) dans le sens
de la longueur sur le toit.
Montage des modules dans le sens de la largeur :
Longueur du toit LD (=8,5m) / Largeur des modules lD (=0,81m) = 10,49
Largeur du toit lD (=6m) / Longueur des modules LM (=1,61m) = 3,73
> Au maximum, on peut monter 10 . 3 = 30 modules ( 3 rangées de 10 modules ) dans le
sens de la largeur sur le toit.
>> Le nombre de 34 modules calculé précédemment peut être conservé, à condition que les
modules soient montés dans le sens de la longueur.
EXEMPLE DE CONCEPTION D'UNE INSTALLATION PV
RACCORDEE AU RESEAU

Etape 3 : Calcul des tensions des modules


Les tensions maximales, minimales et d'utilisation pour un module
doivent être contrôlées ou déterminées comme suit.
les tensions maximales apparaissent en hiver quand les modules sont froids et les
tensions minimales en été quand les modules sont chauds. Les données suivantes,
tirées des spécifications techniques des modules solaires, sont importantes pour le
calcul :
Spécifications techniques dans les conditions standard :
Tension à puissance maximale UMPP (à 25°C) = 35,35 V
Courant à puissance maximale IMPP (à 25°C) = 4,67 A
Tension à vide Uc0 (à 25°C) = 43,24 V
Courant de court-circuit ICC (à 25°C) = 5,10 A
Coefficient de température de la tension TC(Uco) = -168,636 mV/K
Coefficient de température du courant TC(ICC) = 2,0 mA/K
Coefficient de température de la puissance TC(PNOM) = -0,420%/K
EXEMPLE DE CONCEPTION D'UNE INSTALLATION PV
RACCORDEE AU RESEAU

Calcul de la tension à -10°C et 70°C :


La différence de température qui doit être multipliée par le coefficient de
tension se déduit de l'écart par rapport aux conditions standard (25°C), soit
-35K à -10°C et 45K à 70°C.

Uco (à -10°C) = 43,24 V + (-35K . -168,636 mV/K) = 49,14 V


UMPP (à -10°C) = 35,35 V + (-35K . -168,636 mV/K) = 41,24 V
UMPP (à +70°C) = 35,35 V + (45K . 168,636 mV/K) = 27,76 V

Le tension maximale correspond à Uco (à -10°C).


En fonctionnement à la puissance maximale, la tension d'un module est
comprise entre 27,76 V et 41,24 V.
EXEMPLE DE CONCEPTION D'UNE INSTALLATION PV
RACCORDEE AU RESEAU

– Etape 4 : Choix de l'onduleur


Combien d'onduleurs ?
Pour des installations jusqu'à 5 kWc, sans
obstacle au rayonnement et avec ce type
d'exposition et d'inclinaison, un seul
onduleur suffit. Pour des installations plus
importantes, l'installation de plusieurs
appareils permet de réduire les risques
d'incident.
EXEMPLE DE CONCEPTION D'UNE INSTALLATION PV
RACCORDEE AU RESEAU

Onduleur central Onduleur string Onduleur modulaire


Onduleur central
Installation mono-onduleur (onduleur central) :
Cette configuration est utilisée dans les petites
installations avec des modules du même type
ayant la même exposition. La présence d'un
onduleur unique présente des avantages
économiques, en réduisant l'investissement initial
et les coûts d'entretien. Cependant, la défaillance
de l'onduleur peut entraîner l'arrêt de la production
de l'ensemble de l'installation. De plus, cette
solution n'est pas très adaptée à l'agrandissement
de l'installation PV, car elle augmente les
problèmes de protection contre les surintensités et
ceux liés à un ombrage différent, autrement dit
lorsque l'exposition des panneaux n'est pas la
même dans l'ensemble de l'installation.
Onduleur central

Le fonctionnement de l'onduleur
est régulé par le MPPT en tenant
compte des paramètres moyens
des strings raccordés à
l'onduleur ; par conséquent, si
tous les strings sont raccordés à
un onduleur unique, l'ombrage
ou la défaillance de tout ou
partie des strings entraîne une
réduction accrue des
performances électriques de
l'installation par rapport à
d'autres configurations.
Installation avec un onduleur pour chaque
string (onduleur string) :
Dans une installation de taille moyenne, chaque
string peut être directement raccordé à son
propre onduleur et donc fonctionner selon son
propre Maximum Power Point.
Dans cette configuration, la diode, qui empêche
la source de circuler dans le sens inverse, est
généralement incluse dans l'onduleur. Ce
dernier réalise un diagnostic de la production et
assure également la protection contre les
surintensités et les surtensions d'origine
atmosphérique du côté DC.
Installation avec un onduleur pour chaque
string (onduleur string) :

De plus, la présence d'un onduleur sur


chaque string limite les problèmes de
couplage entre les modules et les
onduleurs de même que la réduction des
performances causée par l'ombrage ou une
exposition différente. Par ailleurs, avec
plusieurs strings, des modules présentant
différentes caractéristiques peuvent être
utilisés, augmentant par conséquent
l'efficacité et la fiabilité de l'ensemble de
l'installation.
Onduleur modulaire
Installation multi-onduleurs (Onduleur modulaire)
Suivant ce concept, chaque module solaire
dispose d'un onduleur individuel. Pour les
installations plus importantes, tous les
onduleurs sont connectés en parallèle côté
courant alternatif. Les onduleurs
modulaires sont montés à proximité
immédiate du module.
Dans les installations de grande taille, le
champ PV est généralement divisé en un
plus grand nombre de parties (sous-
champs), chacune étant alimentée par un
onduleur auquel différents strings sont
raccordés en parallèle. Par rapport à la
configuration précédente, le nombre
d'onduleurs est dans ce cas inférieur,
entraînant une réduction conséquente de
l'investissement et des coût d'entretien.
Onduleur modulaire
Cette configuration présente également l'avantage de réduire les
problèmes liés à l'ombrage et à la différence d'exposition des strings mais
également ceux liés à l'utilisation de modules différents, à condition que
les strings du sous-champ ayant des modules et une exposition identiques
soient raccordés au même onduleur.
De plus, la défaillance d'un onduleur n'implique pas la perte de
production de l'ensemble de l'installation (comme dans le cas de
l'onduleur unique) mais du sous-champ correspondant uniquement. Il est
recommandé de pouvoir déconnecter chaque string séparément, de
manière à ce que les vérifications de fonctionnement et d'entretien
requises puissent être réalisées sans mettre hors service l'ensemble du
générateur PV. Dans cette configuration, le diagnostic de l'installation est
réalisé par un système de supervision qui vérifie la production des
différents strings.
Dimensionnement des onduleurs des systèmes
photovoltaïques couplés aux réseaux

Le dimensionnement des onduleurs d’une installation PV est


souvent source de confusion car il faut distinguer les puissances
AC et DC. Du côté DC il faut distinguer la puissance crête de
l’installation et sa puissance réelle (instantanée) en cours de
fonctionnement. Enfin, il faut prendre garde à la tension des
strings connectés à l’onduleur.
•Pour un système qui n’est pas orienté de manière optimale par
rapport à la course du soleil, on tolérera plus facilement le sous
dimensionnement .
Dimensionnement des onduleurs des systèmes
photovoltaïques couplés aux réseaux

La compatibilité onduleur / string consiste à vérifier que :

I. la puissance nominale de l’onduleur est comprise entre


90% et 110% de la puissance crête.

II. les tensions générées doivent être dans les limites


acceptables de l'onduleur : En effet, La tension de circuit
ouvert est sensible à la température et diminue quand la
température augmente. Donc, il faut prendre en compte
ces variations :
Dimensionnement des onduleurs des systèmes
photovoltaïques couplés aux réseaux

a- La tension maximale à vide pour 1000 W/m² et une température de -10°, doit
être inférieure à la tension DC maximale admissible. C'est la tension de
sécurité : au-delà de cette tension maximale, l'onduleur va disjoncter.
b- La tension minimale en charge, pour un éclairement de 1000 W/m² et à une
température de 70°, doit être supérieure à la tension MPP2 minimale admissible.
C'est la tension d'accrochage : sous cette tension minimale, l'onduleur va
décrocher, l'installation ne produira plus.

Tension maximale à -10 °C : Umax = M. (UCO + μUCO x 35)


Tension minimale à +70 °C : Umin = M. (UMPP + μUCO x 45)

Où M est le nombre de modules d‟un string, VCO la tension du circuit ouvert d‟un
module dans CST (25°C), μVCO le coefficient de température, VMPP la tension en charge
au Point de Puissance Maximal.
Dimensionnement des onduleurs des systèmes
photovoltaïques couplés aux réseaux

c) Ainsi, Le courant de court -circuit est quant à lui proportionnel à


l’éclairement augmente si l’éclairement augmente . Donc, le courant maximal
doit être inférieur au courant admissible de l'onduleur
EXEMPLE DE CONCEPTION D'UNE INSTALLATION PV
RACCORDEE AU RESEAU

Quelle puissance ?
La puissance de l'onduleur doit correspondre à la puissance
des modules. La puissance des modules (Wc) est donnée dans
les conditions standard (STC : 1000 W/m2, 25°C, spectre
solaire AM = 1,5), qui correspondent rarement aux conditions
réelles. C'est pourquoi la puissance de l'onduleur doit être
minorée d'environ 5 à 10% par rapport à la puissance
maximale des modules solaires.
En aucun cas le courant et la tension maximale de l'onduleur
ne doivent être dépassés.
Puissance nominale de l'onduleur = 0,9.....0,95 x puissance
nominale du générateur
EXEMPLE DE CONCEPTION D'UNE INSTALLATION PV
RACCORDEE AU RESEAU

Idéalement, pour la puissance nominale de générateur calculée à


l'étape 2 (5,61 kWc avec 34 modules de 165 Wc), il faudrait une
puissance d'onduleur de 5,61 . (0,90....0,95) = 5,05 …. 5,33 kW.
Dans l'exemple 1, la puissance nominale de l'onduleur doit
représenter 90 à 95% de la puissance nominale du générateur.
5610 Wc . 0,90 = 5049 Wc
5610 Wc . 0,95 = 5330 Wc

Ici un onduleur avec une puissance nominale comprise entre


5,05 et 5,33 KWc conviendrait
EXEMPLE DE CONCEPTION D'UNE INSTALLATION PV
RACCORDEE AU RESEAU
A partir des spécifications techniques de l'onduleur , les valeurs
suivantes sont déduites :

Puissance PV maximale admissible PPVmax= 6,00 kW


Puissance nominale courant continu PDCnom = 4,50 kW
Limite inférieure de tension en fonctionnement MPP UPV inf = 125 V
Limite supérieure de tension en fonctionnement MPP UPVsup= 750 V
Tension courant continu maximale admissible UDCmax = 750 V
Courant continu nominal IDCnom = 9,30 A
Courant continu maximal admissible IDCmax = 22,50 A
EXEMPLE DE CONCEPTION D'UNE INSTALLATION PV
RACCORDEE AU RESEAU

Etape 5 : vérification des limites de tension et du raccordement


des modules.
Le but de cette étape est de choisir un nombre de modules pour
lequel les 2 valeurs extrêmes de la tension MPP correspondent à
la plage de tension MPP de l'onduleur.

La tension MPP maximale des modules solaires apparaît à -


10°C, La tension MPP minimale est mesurée pour une
température de +70°C environ.
EXEMPLE DE CONCEPTION D'UNE INSTALLATION PV
RACCORDEE AU RESEAU

Combien de modules en série ?


E n général, les modules solaires sont raccordés en série sur une entrée e
l'onduleur. La plage de tension d'entrée admissible de l'onduleur fixe alors le
nombre de modules solaires montés en série (string).
n(Modulemax) = UPVsup/ UMPP (à -10°C) = 750 V / 41,24 V = 18,2
n(Modulemin) = UPVinf / UMPP (à +70°C) = 125 V / 27,76 V = 4,5

⇒Pour que la plage de tension MPP de l'onduleur soit


respectée, il doit être branché en série sur l'onduleur :
5 modules au minimum et 18 modules au maximum.
EXEMPLE DE CONCEPTION D'UNE INSTALLATION PV
RACCORDEE AU RESEAU

La tension maximale en entrée de l'onduleur est atteinte à -10°C


en fonctionnement à vide (par exemple lors d'un jour froid
d'hiver, lorsque le soleil apparaît brusquement derrière les
nuages). Le nombre de modules
solaires en série doit être choisi de façon à ce que la tension à
vide des modules solaires ne dépasse jamais la plage de tension
d'entrée de l'onduleur, car cela pourrait détruire l'appareil.
n(Module) = UDCmax / U0 (à -10°C) = 750 V / 49,14 V = 15,3

Le nombre maximum de 18 modules en série déterminé


jusqu'à présent doit être réduit à 15, afin que la tension
d'entrée de l'onduleur ne soit jamais dépassé.
EXEMPLE DE CONCEPTION D'UNE INSTALLATION PV
RACCORDEE AU RESEAU

Etape 6 : adaptation et vérification du choix des strings par


rapport à l'onduleur.
Cette étape permet de vérifier que le nombre de modules
déterminé précédemment peut être réparti sur le nombre de strings
calculé (modules montés en série).
Le nombre de strings doit être un nombre entier (dans la mesure
où l'on a choisi un onduleur centralisé),
sinon il y aurait plus de modules dans un string que dans un
autre. En choisissant un onduleur « multistrings », on aurait pu
gérer en même temps jusqu'à 3 strings avec des nombres de
modules différents.
EXEMPLE DE CONCEPTION D'UNE INSTALLATION PV
RACCORDEE AU RESEAU

Nb provisoire de modules / Nb de modules par string = Nb de strings

Le raccordement des 34 modules prévus en strings de 15 modules chacun n'est


pas possible. De plus, l'agencement de 34 modules sur la surface de toiture
disponible est particulièrement complexe. A ce stade,
le client doit être consulté pour savoir si la réalisation d'une installation PV
comprenant uniquement 30 modules (sous forme de 2 strings de 15 modules
ou de 3 strings de 10 modules) lui convient.
Dans le cas contraire, il lui sera conseillé de choisir un onduleur « multistrings
» avec lequel une installation PV de 34 modules (2 strings de 11 et 1 string de
12) ou même 35 modules (1 string de 11 modules et 2 strings de 12 modules)
pourra être installée sur la surface de toiture.
EXEMPLE DE CONCEPTION D'UNE INSTALLATION PV
RACCORDEE AU RESEAU

Dans la suite de la conception de l'installation, il faut également tenir


compte de la plage de courant d'entrée maximum de l'onduleur. Le
courant des modules solaires en « fonctionnement à puissance
maximale » (MPP) est en effet capital. A partir de la configuration
choisie pour les strings, il faut enfin vérifier que les plages de tension
et de courant de l'onduleur sont correctement respectées
EXEMPLE DE CONCEPTION D'UNE INSTALLATION PV
RACCORDEE AU RESEAU
Pompage d’eau PV
Pompage d’eau PV

Le processus de conception de systèmes de pompage solaire :

Etape 1 Etape 2
Quelle sont les Etape 3
Calcul des besoins en
alternatives ? Calcul de la hauteur
eau (mètre cube par
Le photovoltaïque De refoulement
jour)
est-il la meilleure
solution ?
Etape 5
Dimensionnement du Etape 4
panneau en fonction Calcul de la puissance
des données hydraulique et choix de
d’insolation et des pompe
besoins concernant la
pompe
Pompage d’eau PV

Choix du photovoltaïque
Les pompes solaires nécessitent un ensoleillement important et constant.
Les conditions idéales sont un besoin inférieur à 30 m3 par jour, une
hauteur de pompage inférieure à 100 m. La plupart des systèmes de
pompage photovoltaïque évitent de pouvoir utiliser des batteries en
stockant l’eau dans un réservoir surélevé où elle st disponible lorsque le
soleil ne brille plus.
Il faut connaitre parfaitement :
⮚Les besoins en eau (m3).
⮚La profondeur de la source (m).
⮚Les caractéristiques de la sources (qualité de l’eau, rendement du
trou de forage),
⮚La quantité de rayonnement solaire disponible,
⮚les caractéristiques et performances des technologies concurrentes
Pompage d’eau PV

Etape 1 : prises en compte des alternatives et de leurs coûts


Quelle sont les alternatives ? Le photovoltaïque est-il la meilleure
solution ?
Le groupe de pompage diésel, sont généralement mieux adaptés que le
solaire à l’agriculture à moyenne ou grand échelle il ont un débit plus
important et capable de pomper à une plus grande profondeur, les
pompes à main, les pompes éoliennes….
Pour comparer le pompage solaire et ses concurrents, il faut calculer le
coût du cycle de vie de chaque système en termes de coût par mètre cube
pompé.
Pompage d’eau PV
Etape 2 : Calcul des besoins en eau (par jour)
Il faut d’abord calculer le volume d’eau nécessaire par jour pour la maisonnée,
la communauté, le bétail ou la ferme . Le tableau propose quelques bases de
calcul. En multipliant le nombre de personnes et d’animaux par les
consommations moyennes, on obtient le besoins journalière total en mètre cube.

Destination Besoin journalière


(litres/jour)
Homme 20-40
Bétail (viande) 40
Bétail (laitière) 80-150
Mouton/chèvre 5-10
âne 20
chameau 20
Poulet (par 100) 15
Pompage d’eau PV

Etape 3 : calcul de la hauteur d’élévation

La hauteur d’élévation est égale à la profondeur du puits/forage plus la hauteur


entre le niveau du sol et le niveau de sortie de l’eau. La pompe devra refouler
l’eau sur toute cette distance.
La valeur effective à prendre en compte est la hauteur manométrique d’élévation,
qui inclut la compensation des pertes de charges.
L’électricité solaire photovoltaïque est une solution coûteuse pour les
applications de forages et n’est en principe jamais envisagé lorsque l’eau est à
plus de 150m de profondeur.

HMT = hauteur géométrique totale + pertes (10 à 20% de HGT)


Pompage d’eau PV
Etape 4 : Calcul de la puissance hydraulique et choix de pompe

L’énergie nécessaire pour élever le volume d’eau considéré à la hauteur


voulue est égale à m.g.Hm où m est la masse total e soulevée, g est égale 9,8
m.s-2, et Hm est la hauteur manométrique d’élévation (prend en compte les
pertes). A partir de cette valeur, on peut obtenir la puissance hydraulique de
pompage nécessaire, puis en fonction de rendement de conversion de la
pompe, la puissance électrique minimale que doit fournir cette dernier (et
donc la taille du panneau qui fournira cette puissance). Le choix de la
pompe s’appuie alors sur les courbes caractéristiques des diverses pompes
possibles.
Phyd = g.Qv.HMT (Watt)
Avec :
: la masse volumique du liquide pompe (kg/m3)
g : l’accélération de pesanteur (9,81m²/s)
Q : débit volumique (m3/s)
HMT : hauteur manométrique totale (m)
Pompage d’eau PV

Puissance hydraulique

Phyd = ρ. g .Qv . HMT (Watt)


Avec :
ρ: la masse volumique du liquide pompe (kg/m3).
g : l’accélération de pesanteur (9,81m²/s).
Q : débit volumique (m3/s) .
HMT : hauteur manométrique totale (m)

Calcul de la puissance électrique

: le rendement du système motopompe (30 à 60% en générale)


Pompage d’eau PV

Calcul de l’énergie à produire par jour


Une fois les besoins nécessaires en volume d’eau pour chaque mois de
l’année et les caractéristiques du puits sont définis, nous pouvons calculer
l’énergie hydraulique moyenne journalière et mensuelle nécessaire à partir
de la relation :

Ehyd : Énergie hydraulique (kW/j)


Q : volume d’eau en (m3/j)
HMT : Hauteur manométrique total (m)
Ch : Constante hydraulique (Kg.s.h/m3
Où :
Ch = ρ.g/3600

ρ: la masse volumique du liquide pompe (kg/m3).


g : l’accélération de pesanteur (9,81m²/s).
Pompage d’eau PV

L’énergie nécessaire pour soulever une certaine quantité


d’eau sur une certaine hauteur donnée pendant une journée
est calculée à partir de l’équation suivante :

Ehyd : Énergie hydraulique (kW/j)


: le rendement du système motopompe (30 à 60% en générale)
Pompage d’eau PV

Etape 5 Dimensionnement du panneau en fonction des données


d’insolation et des besoins concernant la pompe

Ne = nombre d’heurs équivalent pour le mois d’étude critique


= rendement total décrivant toutes les pertes à prendre en compte, expliqué dans
la suite (câble, PV, onduleur..) .

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