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L’ÉTAT CIVIL DE LA REPUBLIQUE
DE DJIBOUTI
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Mars 2018
A- Naissances
B- Les décès
C- Les Mariages
IV- Constat
V- Amélioration du système en place
VI- Architecture globale
VII- Conclusion
• La Direction Générale de la Population et de la Famille est une vieille institution opérant même au
temps de la période coloniale mais avec une dénomination et un statut différent.
• En République de Djibouti, le système de l’état-civil a été crée vers la fin du 19ème siècle.
Etat-Civil de Djibouti-ville
• Depuis 2008, l'état a engagé le transfert des compétences qui a participé de façon substantielle à la
modification de la gestion du service population, actuellement le service d’état civil de la Mairie de
Djibouti s’occupe de la gestion des faits d’état civil de Djibouti (naissances, décès, mariages) et délivre au
public des copies ou des extraits des actes établis.
• Le Service d’Etat Civil de Djibouti est un Service important qui gère les faits d’état civil de plus de la
moitié des habitants du pays.
• En revanche, les mariages et les divorces réalisés selon la loi islamique sont du ressort de la compétence
des ma'adoun al chari, sous l’autorité du Ministre de la Justice.
A. LES NAISSANCES
1) Les textes réglementant l’enregistrement des naissances
L’enregistrement des naissances qui relève désormais de la compétence des autorités locales est régi par les
dispositions législatives et règlementaires.
Le Code Civil français parmi les textes de bases régissant l’enregistrement des faits d’état civil.
Le système d’enregistrement des faits d’état civil en République de Djibouti est régi par le
décret n°73-376 du 27 Mars 1973 portant application de la loi n°72-458 du 2 Juin 1972.
Ensuite, l’arrêté n°127 du 12 Février 1973 porte désignation des officiers d’état civil et délimite leurs territoires de
compétence.
La loi n°220/AN/86/1ère du 23 Novembre 1986 désigne les officiers d’Etat Civil (Directeur de la Population et
commissaires de districts) habilités à délivrer les actes de notoriété supplétifs d’acte de naissance.
La loi n°24/AN/83/1ère L du 3 Février 1983 réglemente la délivrance de l’acte de notoriété supplétif d’acte de
naissance par les autorités compétentes lorsque le délai de trente (30)jours après la naissance est expiré .
L’Arrêté n°85-129/PR/MI du 19 octobre 1989 nommant officiers d’état-civil le chef de Mission diplomatique et
Consulaire ;
• Ces naissances concernent la majorité des naissances survenues dans Djibouti-ville (99 %).
• Suite à la naissance, l’agent de santé (et plus précisément la sage femme surveillante) est chargé d’établir
une « déclaration de naissance » qui sera récupérée par l'agent d’état civil affecté a ce centre sanitaire
qui saisie automatiquement dans la base de données.
• L’article 56 du Code Civil fait référence au rôle de témoin des agents de la santé lors de la naissance,
• L’hôpital remet à l’usager une fiche de « Sortie » et cette fiche est « payante », son prix est de l’ordre de
5 000 fdj.
• Un extrait de naissance est valable pour une période de 3 mois et le renouvellement d’un extrait coûte 1
500 francs djiboutien pour le timbre fiscal.
• Le Décret n°2000-0083/PR/MI du 12 mars 2000 fixant les frais des timbres et certaines prestations en
matière d’état-civil.
• L’enregistrement des décès est régi par les dispositions législatives et règlementaires.
• Parmi les textes de bases régissant l’enregistrement, on peut citer : le Code Civil ; le décret n°73-376 du
27 Mars 1973 portant application de la loi n°72-458 du 2 Juin 1972 ; l’arrêté n°127 du 12 Février 1973
porte désignation des officiers d’état civil et délimite leurs territoires de compétence.
L es obligations et procédures
• En ce qui concerne le délai, les décès doivent être déclarés dans le délai d’un (1) mois (Loi du 2 juin 1972).
• Les décès doivent être déclarés au Service d’état civil dans les limites duquel ils sont intervenus.
• L’acte de décès est dressé sur la déclaration d’un parent du défunt ou sur celle d’une personne possédant
sur son état civil les renseignements les plus exacts et les plus complets.
• En cas de décès dans les hôpitaux ou établissement publics, les médecins certifient le décès du défunt.
• Il a été constaté avec force que la politique de mise en œuvre à l’époque a eu tendance à se laisser
guider par une stratégie de développement déséquilibrée axée sur Djibouti-Ville au détriment des
régions.
• Les populations en zone rurale ne perçoivent pas encore l’intérêt de la déclaration des
évènements à l’état civil. Beaucoup méconnaissent également les textes qui réglementent
l’enregistrement des faits d’état civil.
• La plupart des gens ne voient aucun intérêt à déclarer une naissance et encore moins un décès
lorsque l’acte de décès établi ne servira pas à entrer en possession d’un droit ou d’un avantage
quelconque.
• Inexistence d’un bon dispositif d’enregistrement des faits d’état civil dans les zones reculée.
• la République de Djibouti a souhaité moderniser la gestion de l’état-civil dans le but d’améliorer le service
rendu à l’usager grâce a des outils technologiques et informatiques modernes.
• Pour concrétiser cela, tous les actes de naissance, décès et mariage civil de Djibouti depuis 1906 serait
dans une base de données informatique accessible de lieux distants et géré par un nouveau système de
gestion de l’état -civil.
• Dans un premier temps, les registres sont scannés, ensuite nous avons
traiter les images pour améliorer leur qualité, cette opération garantit
l’utilisation des images scannées et limite le recours aux registres physiques.
Ceci remplit un des objectifs clés de l’archivage numérique qui est de
préserver les registres et éviter leurs dégradations à cause des
manipulations.
• Nous avons également découpé ces images acte par acte pour les préparer à
l’indexation des données tout en sauvegardant les images brutes des
registres.
• Pour garantir la qualité des données saisies, nous avons mis en place un processus
d’indexation comportant plusieurs stades, à savoir :
La première indexation impliquant des opératrices qui saisissent les données d’Etat
Civil dans la base des données en se référant aux images scannées et découpées ;
La deuxième indexation qui consiste à saisir à nouveau les données sur les actes en
les confrontant à la première saisie. Ceci a permis de contrô ler la première saisie et
de corriger les éventuelles erreurs ;
Le contrô le qualité a été fait à la fin de cette phase d’indexation pour s’assurer de
l’exhaustivité des données saisies et leurs qualités
• Pour profiter des outils et des technologies utilisés, nous avons fait évoluer
cette solution pour intégrer l’Etat Civil des régions de l’intérieur.
• Pour rappel, les modules de ce système d’information sont les suivants :
• Ce projet a été un vrai challenge pour notre service, les distances parcourues et les
obstacles franchies resteront une richesse professionnelle et une expérience inégalée.
• Ce projet permettra d’entreprendre une reforme de l’Etat Civil adaptée à la nouvelle ère
pour mieux servir nos citoyens