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LE CIMENT

Amis des Sciences et des Techniques – 18 décembre


2015
SOMMAIRE

Historique
Chimie du
ciment
Fabrication du ciment
Qualité et
normalisation
Applications du ciment
Développements
2/
HISTORIQUE

Egyptiens, Chinois, Romains, Mayas : construction avec


la
chaux (pierre calcaire cuite)
Cuisson à 1100 °C
Ca CO 3 🢂 CaO + CO 2
(calcaire) (chaux vive) + (gaz carbonique)
Gâchage à l’eau
CaO + H 2 O Ca(OH) 2
(chaux hydratée)
🢂
CaCO 3
Durcissement à l’air (carbonate de chaux)
C a(OH)2 + C O 2 🢂
1791 : S meaton
Pourquoi la présence de l’argile dans le tissu de la pierre calcaire rend-elle
la chaux propre à durcir sous l’eau, propriété que la chaux tirée des
pierres calcaires pures n’acquiert point ?

3/
HISTORIQUE

1816 : Louis Vicat


Il recherche des économies pour la construction du pont de Souillac dont
il était chargé et propose d’adopter une nouvelle technique issue de ses
recherches sur la prise de la chaux sous l’eau

4/
HISTORIQUE

Le pont de
Souillac

5/
HISTORIQUE
1818 : Vicat conclut sur ses recherches
Puisque l'on connaît les compositions que les
chaux maigres présentent à l'analyse, ne serait-il
pas possible d'en former artificiellement ?
L'auteur s'est d'abord posé cette question importante
; et, n'étant point satisfait des procédés qui avaient
été indiqués par de précédentes recherches, il s'est
dirigé vers ses propres expériences qui l‘ont conduit
à la solution qu'il cherchait
L'opération (fabrication de la chaux hydraulique),
consiste à pétrir de la chaux éteinte avec une
certaine quantité d'argile grise ou brune ou plus
simplement de terre à briques, et à tirer de cette
pâte des boules qu'on laisse sécher pour les
faire cuire ensuite au degré convenable.
On conçoit déjà qu'étant maître des proportions, on
l'est également de donner à la chaux factice le degré
d'énergie que l'on désire, et d'égaler ou de surpasser
à volonté les meilleures chaux naturelles
L’expression de chaux factice employée
par Vicat, inaugure une ère nouvelle, celle
à partir de laquelle la fourniture de
6/
ciments artificiels ne dépend plus de la
géologie
HISTORIQUE

Un produit majeur pour l’ économie


mondiale

7/
CHIMIE DU CIMENT

Notation cimentière

Calcaire
Carbonates C
CaCO 3

Argile
Silicates S
SiO 2

Aluminates A
Al 2 O 3

Oxyde de fer F
Fe 2 O 3

8/
CHIMIE DU CIMENT

1ère phase de 60°C à 1000°C


Décomposition
Argiles 🢂 Oxydes d’aluminium / fer /
silice
(Silico-aluminates)

Carbonates de calcium 🢂 Chaux + gaz carbonique


(et de magnésium) (CaO) (CO2)
2ème phase de 1000°C à 1450 °C
Recombinaison
Oxydes 🢂 Silicates de chaux
Aluminates de chaux
Ferro-aluminates de
= chaux
MINERAUX DU CLINKER RESULTANT DE
9/ LA CUISSON
CHIMIE DU CIMENT

C3S
C4 AF

C3A
C2S

Porosité

10 / CLINKER ~ 15 µm

Vue d’une surface polie d’un grain de clinker au microscope optique


CHIMIE DU CIMENT

11 /
CHIMIE DU CIMENT

Silicates C 3S et C 2S  75 à 80 % du clinker

C3 S :
le plus abondant
constituant le plus hydraulique
assure les Rc à court et moyens termes
action très marquée jusqu’à 14 / 21
jours

C2 S :
action marquée à partir de 21/ 28 jours

🢂 Silicates =
12 / résistance mécanique
CHIMIE DU CIMENT

Aluminates C 3A et C 4AF (= fondant)

Liquides à la température de formation du clinker


Lors du refroidissement : liquide cristallise en une phase interstitielle
autour de la phase solide
Assure la cohésion des silicates et permet leur formation à basse
température
Partiellement vitreux, notamment si la trempe est énergique

13 /
14 /

CHIMIE DU CIMENT
Résistances à la compression (Mpa)
Jours
CHIMIE DU CIMENT

Du clinker au ciment
Ajout de gypse (régulateur de prise)

Ajout de produits d’addition suivant les qualités recherchées

Calcaire
Laitier granulé de haut
fourneaux Cendres volantes
Pouzzolanes naturelles
Fumée de silice
Schiste calciné

Passage par un
broyeur
15 / ~ 10 cm
CHIMIE DU CIMENT

Rôle des ajouts :

Remplissage des vides, complément de granulométrie


Amélioration de la maniabilité
Amélioration de la
compacité
Dans certains cas, augmentation de la durabilité par amélioration de
la résistance chimique
Diminution de la chaleur d’hydratation (ciment à faible chaleur
d’hydratation)
Propriétés pouzzolaniques (capacité à fixer la chaux, donc à former
des hydrates

16 /
CHIMIE DU CIMENT

Réactions entre le ciment et l’eau :

Hydratation = les réactions chimiques entre l’eau et le ciment


commencent dès la mise en contact du ciment et de l’eau, avec
formation de minéraux complexes, les hydrates

Prise du matériau quelques heures après le gâchage


Passage de l’état dissout à celui de solide

Poursuite de l’hydratation après la prise = durcissement sur un temps


très long : pendant plusieurs mois, plusieurs années, évolution
croissante des résistances

17 /
CHIMIE DU CIMENT

Mécanisme de LE CHATELIER
Proposé en 1887
Mécanisme de dissolution-précipitation
Eau + ciment
Produits anhydres passent en solution
progressivement
• plus solubles que les hydrates formés
Sursaturation de la
solution Précipitation
d’hydrates
• diminution de la concentration
des espèces en solution
Nouveau passage en
solution des constituants
anhydres
Phénomène se
18 /
poursuivant jusqu’à
l’hydratation totale
FABRICATION DU CIMENT

Localisation de la cimenterie près des


gisements
Proximité du calcaire et de l’argile (ou de la marne)
Calcaire
jurassique

Cimenterie
Marnes
sénoniennes

19 / 1 km
FABRICATION DU CIMENT

Exploitation des carrières


Usage fréquent de l’explosif – foration des trous de
mine

20 /
FABRICATION DU CIMENT

Exploitation des carrières


Tir de mines

21 /
FABRICATION DU CIMENT

Exploitation des carrières


Marinage avec engins de forte capacité (chargeuses, pelles et tombereaux)

22 /
FABRICATION DU CIMENT

Concassage
Concasseurs à mâchoires, à marteaux, à battoirs, giratoires, etc…

23 /
FABRICATION DU CIMENT

Transport de matière granuleuse (cru,


clinker)
Convoyeurs à bande
Débits jusqu’à 1200 t/h, voire plus
Trajets rectilignes ou courbes, sur plusieurs kilomètres

24 /
FABRICATION DU CIMENT

Transport de matière
granuleuse
Téléphérique

25 /
FABRICATION DU CIMENT

Préhomogénéisation
Réduction de l’écart-type de composition chimique par un facteur 30
Constitution d’un mille feuilles de 600 couches reprises transversalement

26 /
FABRICATION DU CIMENT

Principe de la PREHOMO CIRCULAIRE


préhomogénéisation
Tas constitué à reprendre
Zone de reprise

Zone de chargement

Zone de reprise

Zone de chargement

27 /
FABRICATION DU CIMENT

Broyage
Transformation de la matière crue en farine
Transformation du clinker, du gypse et des ajouts en ciment
Broyage des combustibles solides (charbon et coke de pétrole)

Nombreux types de broyeurs


Broyeurs à boulets
Broyeurs à
meules Presses à
rouleaux
Horomills® de
FCB

Un organe de tri
28 /
granulométrique
Le séparateur
dynamique
FABRICATION DU CIMENT

29 / Horomill®
FABRICATION DU CIMENT

Alimentation des broyeurs à partir de trémies dont la matière


est extraite au moyens de doseurs pondéraux
Les proportions des différents composants sont ajustées grâce aux doseurs

Matières utilisées pour le cru


Calcaire
Argile ou marne
Sable
Oxyde de fer
Bauxite
Valorisation
matières
(recyclage
de déchets
contenant
chaux, silice,
fer ou
alumine)
30 /
Matières
utilisées
pour le
ciment
Clinker

Gypse
Ajouts
Valoris
FABRICATION DU CIMENT

Broyeur à
boulets

31 /
FABRICATION DU CIMENT

Broyeurs à
meules

32 /
FABRICATION DU CIMENT

Broyeurs à
meules

33 /
FABRICATION DU CIMENT

Presses à
rouleaux

34 /
FABRICATION DU CIMENT

Horomill®

35 /
FABRICATION DU CIMENT

Séparateur dynamique

36 /
FABRICATION DU CIMENT

Le Broyage
Principal poste de consommation d’électricité
Le séparateur dynamique améliore l’efficacité énergétique
Le broyage en lit de matière consomme moins d’énergie que le broyage
à boulets

Le séparateur dynamique
Le modèle présenté est l’évolution la plus accomplie
Il succède à deux précédentes générations moins efficaces

La finesse du ciment
La finesse visée détermine la classe de résistance du ciment
Les particules > 35 µm participent peu à la résistance finale du béton

37 /
FABRICATION DU CIMENT

Homogénéisation de la farine
Réduction de l’écart-type de composition chimique par un facteur 6
Fluctuations de la composition chimique inférieures à ± 2 % à l’entrée four

38 /
FABRICATION DU CIMENT

Cuisson
La farine se transforme en clinker

39
/
FABRICATION DU CIMENT

La flamme du four
Température = 2000
°C

40 /
FABRICATION DU CIMENT

Les combustibles
Combustibles fossiles (fioul, charbon, coke de pétrole, gaz)
Combustibles de substitution (biomasse, valorisation énergétique de
déchets)

La biomasse : déchets de bois, coques d’arachide,


grignons d’olives, semences périmées, etc…
Réduction des émissions de CO2 (GES)

La valorisation énergétique de déchets : résidus de


broyage automobile, boues de stations d’épuration, etc…
Zéro déchets (ni cendres, ni machefers)
Pas de dioxine, pas d’augmentation des émissions de la cimenterie,
Gagnant – gagnant : la collectivité n’investit pas dans des incinérateurs,
le cimentier améliore son prix de revient

41 /
FABRICATION DU CIMENT

Grignons d’olives Refus de compost

42 / Déchets Solides Broyés (DSB) Boues STEPU séchées


FABRICATION DU CIMENT

Refroidissement du clinker
Le clinker est refroidi de 1400 °C à 80
°C

43 /
FABRICATION DU CIMENT

La cuisson
La consommation d’énergie calorifique est un gros poste de dépenses
Quantité d’énergie calorifique = 10 x quantité d’énergie électrique du
broyage Coût de l’énergie calorifique ≈ coût de l’énergie électrique
La consommation d’énergie calorifique est passée en un siècle de 1500
kcal/kg (voie humide) à 750 kcal/kg (voie sèche avec précalcination)
Le passage sous la flamme détermine la minéralogie du clinker

Le refroidissement du clinker
La trempe du clinker conditionne la réactivité du clinker

44 /
FABRICATION DU CIMENT

Stockage du clinker
Sert de tampon entre le four et le broyage du ciment
Permet l’arrêt du four pour entretien, tout en assurant les ventes de
ciment Capacité jusqu’à 150 000 tonnes, voire plus

45 /
FABRICATION DU CIMENT
Traitement des fumées
Dépoussiérage par filtres à manches
Traitement naturel du SO2 au contact de la farine riche en chaux dans
le préchauffeur, traitement complémentaire par injection de chaux si
nécessaire
Traitement des NOx par injection d’ammoniaque ou d’urée (SNCR),
si nécessaire

46 /
FABRICATION DU CIMENT

Décolmatage des manches de


filtre par impulsions d’air
comprimé
vanne

47 /
FABRICATION DU CIMENT

Silos de stockage du ciment


Au moins un compartiment par qualité de
ciment

48 /
FABRICATION DU CIMENT

Chargement du ciment en
vrac

49 /
FABRICATION DU CIMENT

Ensachage, palettisation

50 /
FABRICATION DU CIMENT

Houssage des
palettes

51 /
FABRICATION DU CIMENT

Enwagonnage de sacs

52 /
FABRICATION DU CIMENT

Chargement de bateaux
En ciment vrac

53 /
FABRICATION DE CIMENT

Chargement de bateaux
En slings bags ou en big
bags

54 /
FABRICATION DE CIMENT

Salle de contrôle
1 homme pilote toute l’usine à distance
2 personnes patrouillent dans les ateliers pour surveiller et intervenir si
besoin

55 /
FABRICATION DU CIMENT
Schéma de Stockage et expédition
fabrication Broyage ciment
Tour échangeur à cyclones Stockage clinker

Traitement des fumées


Four rotatif
Homogénéisation

Concassage Broyage séchage

Pré homogénéisation

56 Carrière
/ Salle de contrôle
FABRICATION DU CIMENT

57 /
QUALITÉ ET NORMALISATION

Autocontrôles dans l’usine


A toutes les étapes du processus de
fabrication Aux expéditions

58 /
QUALITÉ ET NORMALISATION

Autocontrôles de fabrication
Analyses chimiques (par fluorescence des rayons X)
Analyses granulométriques (avec un granulomètre à rayon laser)
Analyses calorimétriques des combustibles
Analyses minéralogiques (par diffraction des rayons X et au
microscope optique)

Essais physiques
Sur des éprouvettes en mortier de clinker ou de ciment
Résistance à la compression
Résistance à la flexion/traction

Sur pâte (sans sable)


Demande en eau
Temps de prise (aiguille Vicat)
59 /
Gonflement (aiguilles de Le Chatelier)
QUALITÉ ET NORMALISATION

NORME NF EN 197-1
Les ciments sont concernés par le marquage
CE

60 /
QUALITÉ ET NORMALISATION

Pourquoi la marque NF en plus du marquage


CE ?
NF + C E = Produits inchangés
NF = Garanties complémentaires sur la composition,
les performances et le contrôle du produit

La Normalisation et la Certification
Marquage C E : 6 prélèvements par
an NF + C E : 12 prélèvements par
an Ciments conformes aux normes
NF
Production de ciment strictement contrôlée NF +
C E : Évaluation continue effectuée par le producteur du
ciment (autocontrôle)
Audits annuels des cimenteries par les contrôleurs de la ville
de Paris
61 /
Contrôle mensuel de conformité réalisé par un laboratoire
extérieur : LA VILLE DE PARIS
QUALITÉ ET NORMALISATION

Les différents types de ciment


CEM I
Ciment « pur », contenant au minimum 95 % de clinker
CEM II
Ciment avec un ajout, contenant de 65 % à 94 % de clinker
CEM III
Ciment de haut-fourneau, contenant de 36 % à 95 % de laitier et de 5 % à 65 % de
clinker
CEM IV
Ciment pouzzolanique
CEM V
Ciment composé (avec plusieurs ajouts)
Les classes de résistance
Résistance à la compression à 28 jours (en MPa)
32,5 - 42,5 - 52,5
Résistance à 2 jours
Lent : L
Ordinaire : N
62 / Elevée : R
QUALITÉ ET NORMALISATION

Les catégories de ciments


Ciment pour travaux à la mer (PM) (NF P 15-317)

Ciment pour travaux en eaux à haute teneur en sulfates (ES) (NF P 15-319)
Teneurs limitées en aluminate tricalcique (C3A) permettant de conférer au béton une
résistance accrue à l ’agression des ions sulfate au cours de la prise et
ultérieurement
SR0 à SR5 en fonction de la teneur en C3A. SR0 est la meilleure qualité

Ciment à teneur en sulfures limitée (CP) (NF P 15-318)


pour les constructions en béton précontraint (risque de réaction entre le ferraillage, le
câble de précontrainte et les ions sulfures, fragilisant l’acier sous contrainte)
teneur en ions sulfure du ciment limitée suivant deux classes :
» CP1 : moins de 0,7 %
» CP2 : moins de 0,2 %

63 /
QUALITÉ ET NORMALISATION

NF EN 197-1  respecte bien la norme européenne en


vigueur C E + NF  droit d’usage des marques C E et
NF
Usine St Félix  Lieu de fabrication du ciment
CEM II/B  65 à 79 % de
clinker LL  constituant :
calcaire
64 / 32,5 R  résistance garantie à
2 jours : 10 MPa
résistance garantie à 28
jours : > 30 MPa et ≤ 52,5
MPa
QUALITÉ ET NORMALISATION

Les autres ciments


Ciment prompt (NF P15-314)
Résistance aux eaux séléniteuses et eaux
acides
Fabriqué à Saint Laurent du Pont depuis
1875 C12A7

Ciment alumineux fondu (NF EN 14647)


Pour les bétons réfractaires jusqu’à
1300°C Impropre pour les ouvrages d’art
CA

Ciment à maçonner (NF P15-307)


Faibles résistances
Excellente maniabilité à la truelle

65 /
APPLICATIONS DU CIMENT

La pâte pure
Ciment + eau
Très peu employée, sauf avec le ciment prompt (scellements,
étanchements)

Le mortier
Ciment + sable + eau
Appareillage de briques, parpaings,
moellons Ragréages, enduits de façade,
scellements Chapes, colles à carrelage

Le béton
Ciment + sable + gravillons + eau +
adjuvants
Construction
Ouvrages d’art
66 /
R outes,
dallages
APPLICATIONS DU CIMENT

Pâte pure
Colmatage de fuite sur une tuyauterie industrielle

67 /
APPLICATIONS DU CIMENT

Mortier
Restauration de moulure ancienne

68 /
APPLICATIONS DU CIMENT

Béton

69 /
APPLICATIONS DU CIMENT

Béton

70 /
APPLICATIONS DU CIMENT

Les bétons se différencient suivant leur mode de fabrication


Béton fabriqué à la demande : centrale BPE ou de chantier
Le béton frais est utilisable 2 heures

Béton préfabriqué dans des usines de préfabrication


Usage fréquent de l’étuvage pour accélérer la montée en résistance et
permettre un démoulage rapide

71 /
APPLICATIONS DU CIMENT

Béton fabriqué à la demande (centrales BPE ou de


chantier)

72 /
APPLICATIONS DU CIMENT

Béton préfabriqué

73 /
APPLICATIONS DU CIMENT

Les bétons se différencient suivant leur mise en œuvre


Mise en œuvre « traditionnelle »
A la benne
A la pompe
A la
goulotte

Béton
autoplaçant
(BAP)
le béton est déversé à la mise en œuvre et remplit son moule (sur plusieurs
mètres de distance ou hauteur)

Béton moulé à l’avancement


Une machine à coffrage glissant moule et vibre le béton en avançant

74 /
APPLICATIONS DU CIMENT

Mise en œuvre traditionnelle à la


benne

75 /
APPLICATIONS DU CIMENT

Mise en œuvre traditionnelle à la pompe et à la


goulotte

76 /
APPLICATIONS DU CIMENT

Béton Autoplaçant (BAP) :


le béton est déversé à la mise en œuvre et remplit son moule (sur
plusieurs mètres de distance ou hauteur)

77 /
APPLICATIONS DU CIMENT

Béton moulé à l’avancement :


Une machine à coffrage glissant moule et vibre le béton en
avançant

78 /
APPLICATIONS DU CIMENT

Les bétons se différencient suivant leur finition


Bétons désactivés
On donne au béton fini un aspect gravillonné par désactivation de la prise
du ciment puis lavage de surface

Et aussi bétons balayés, poncés, imprimés

79 /
APPLICATIONS DU CIMENT

Le béton résiste très bien en compression mais mal en


traction

On utilise l’acier pour renforcer la résistance à la traction


du béton
Béton armé
Béton précontraint
Béton fibré
BFUP (béton fibré
à ultra-haute
performances)

80 /
APPLICATIONS DU CIMENT

Le béton
armé

Béton non armé Béton armé

81 /
APPLICATIONS DU CIMENT

Béton précontraint

82 /
APPLICATIONS DU CIMENT

BFUP (Smart-
up®)

83 /
DEVELOPPEMENTS

Objectifs
▼ répondre aux grands enjeux de demain

Pour des produits


▼ toujours plus respectueux de l’environnement,
▼ toujours plus performants,
▼ toujours plus faciles à utiliser.

84 /
DEVELOPPEMENTS

Les grands enjeux de demain


Empreinte carbone
Part accrue de la biomasse dans les
combustibles Ciments sulfo-alumineux
Béton massif pour l’inertie thermique
Béton-mousse pour l’isolation thermique (sans
émissions de gaz toxiques en cas
d’incendie)

Eco-conception
Bétons à granulats végétaux (chanvre, colza, lin,
etc…)

Développement durable
Economie circulaire
Valorisation des déchets dans le cru et comme
combustible Recyclage des bétons
Bétons à durée de vie augmentée (Ultimat®, sans C 3A)
85 / Bétons drainants (pour éviter l’imperméabilisation des sols et lutter contre
les inondations)
DEVELOPPEMENTS

Un ciment à basse empreinte carbone


Le ciment sulfo-alumineux
Alpenat® 35 % à 50 % de C O 2 en
moins C4A3$

Une montée en résistance très rapide


Remise en service de routes ou de
pistes d’aéroport après une nuit de
travaux

Une résistance à 3 jours équivalente à


celle d’un ciment portland à 28
jours
Décoffrage et démontage
86 / d’échafaudages plus rapides
MERCI DE VOTRE
ATTENTION

Avez-vous des questions ?

87 /

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