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Historique
Chimie du
ciment
Fabrication du ciment
Qualité et
normalisation
Applications du ciment
Développements
2/
HISTORIQUE
3/
HISTORIQUE
4/
HISTORIQUE
Le pont de
Souillac
5/
HISTORIQUE
1818 : Vicat conclut sur ses recherches
Puisque l'on connaît les compositions que les
chaux maigres présentent à l'analyse, ne serait-il
pas possible d'en former artificiellement ?
L'auteur s'est d'abord posé cette question importante
; et, n'étant point satisfait des procédés qui avaient
été indiqués par de précédentes recherches, il s'est
dirigé vers ses propres expériences qui l‘ont conduit
à la solution qu'il cherchait
L'opération (fabrication de la chaux hydraulique),
consiste à pétrir de la chaux éteinte avec une
certaine quantité d'argile grise ou brune ou plus
simplement de terre à briques, et à tirer de cette
pâte des boules qu'on laisse sécher pour les
faire cuire ensuite au degré convenable.
On conçoit déjà qu'étant maître des proportions, on
l'est également de donner à la chaux factice le degré
d'énergie que l'on désire, et d'égaler ou de surpasser
à volonté les meilleures chaux naturelles
L’expression de chaux factice employée
par Vicat, inaugure une ère nouvelle, celle
à partir de laquelle la fourniture de
6/
ciments artificiels ne dépend plus de la
géologie
HISTORIQUE
7/
CHIMIE DU CIMENT
Notation cimentière
Calcaire
Carbonates C
CaCO 3
Argile
Silicates S
SiO 2
Aluminates A
Al 2 O 3
Oxyde de fer F
Fe 2 O 3
8/
CHIMIE DU CIMENT
C3S
C4 AF
C3A
C2S
Porosité
10 / CLINKER ~ 15 µm
11 /
CHIMIE DU CIMENT
Silicates C 3S et C 2S 75 à 80 % du clinker
C3 S :
le plus abondant
constituant le plus hydraulique
assure les Rc à court et moyens termes
action très marquée jusqu’à 14 / 21
jours
C2 S :
action marquée à partir de 21/ 28 jours
🢂 Silicates =
12 / résistance mécanique
CHIMIE DU CIMENT
13 /
14 /
CHIMIE DU CIMENT
Résistances à la compression (Mpa)
Jours
CHIMIE DU CIMENT
Du clinker au ciment
Ajout de gypse (régulateur de prise)
Calcaire
Laitier granulé de haut
fourneaux Cendres volantes
Pouzzolanes naturelles
Fumée de silice
Schiste calciné
Passage par un
broyeur
15 / ~ 10 cm
CHIMIE DU CIMENT
16 /
CHIMIE DU CIMENT
17 /
CHIMIE DU CIMENT
Mécanisme de LE CHATELIER
Proposé en 1887
Mécanisme de dissolution-précipitation
Eau + ciment
Produits anhydres passent en solution
progressivement
• plus solubles que les hydrates formés
Sursaturation de la
solution Précipitation
d’hydrates
• diminution de la concentration
des espèces en solution
Nouveau passage en
solution des constituants
anhydres
Phénomène se
18 /
poursuivant jusqu’à
l’hydratation totale
FABRICATION DU CIMENT
Cimenterie
Marnes
sénoniennes
19 / 1 km
FABRICATION DU CIMENT
20 /
FABRICATION DU CIMENT
21 /
FABRICATION DU CIMENT
22 /
FABRICATION DU CIMENT
Concassage
Concasseurs à mâchoires, à marteaux, à battoirs, giratoires, etc…
23 /
FABRICATION DU CIMENT
24 /
FABRICATION DU CIMENT
Transport de matière
granuleuse
Téléphérique
25 /
FABRICATION DU CIMENT
Préhomogénéisation
Réduction de l’écart-type de composition chimique par un facteur 30
Constitution d’un mille feuilles de 600 couches reprises transversalement
26 /
FABRICATION DU CIMENT
Zone de chargement
Zone de reprise
Zone de chargement
27 /
FABRICATION DU CIMENT
Broyage
Transformation de la matière crue en farine
Transformation du clinker, du gypse et des ajouts en ciment
Broyage des combustibles solides (charbon et coke de pétrole)
Un organe de tri
28 /
granulométrique
Le séparateur
dynamique
FABRICATION DU CIMENT
29 / Horomill®
FABRICATION DU CIMENT
Gypse
Ajouts
Valoris
FABRICATION DU CIMENT
Broyeur à
boulets
31 /
FABRICATION DU CIMENT
Broyeurs à
meules
32 /
FABRICATION DU CIMENT
Broyeurs à
meules
33 /
FABRICATION DU CIMENT
Presses à
rouleaux
34 /
FABRICATION DU CIMENT
Horomill®
35 /
FABRICATION DU CIMENT
Séparateur dynamique
36 /
FABRICATION DU CIMENT
Le Broyage
Principal poste de consommation d’électricité
Le séparateur dynamique améliore l’efficacité énergétique
Le broyage en lit de matière consomme moins d’énergie que le broyage
à boulets
Le séparateur dynamique
Le modèle présenté est l’évolution la plus accomplie
Il succède à deux précédentes générations moins efficaces
La finesse du ciment
La finesse visée détermine la classe de résistance du ciment
Les particules > 35 µm participent peu à la résistance finale du béton
37 /
FABRICATION DU CIMENT
Homogénéisation de la farine
Réduction de l’écart-type de composition chimique par un facteur 6
Fluctuations de la composition chimique inférieures à ± 2 % à l’entrée four
38 /
FABRICATION DU CIMENT
Cuisson
La farine se transforme en clinker
39
/
FABRICATION DU CIMENT
La flamme du four
Température = 2000
°C
40 /
FABRICATION DU CIMENT
Les combustibles
Combustibles fossiles (fioul, charbon, coke de pétrole, gaz)
Combustibles de substitution (biomasse, valorisation énergétique de
déchets)
41 /
FABRICATION DU CIMENT
Refroidissement du clinker
Le clinker est refroidi de 1400 °C à 80
°C
43 /
FABRICATION DU CIMENT
La cuisson
La consommation d’énergie calorifique est un gros poste de dépenses
Quantité d’énergie calorifique = 10 x quantité d’énergie électrique du
broyage Coût de l’énergie calorifique ≈ coût de l’énergie électrique
La consommation d’énergie calorifique est passée en un siècle de 1500
kcal/kg (voie humide) à 750 kcal/kg (voie sèche avec précalcination)
Le passage sous la flamme détermine la minéralogie du clinker
Le refroidissement du clinker
La trempe du clinker conditionne la réactivité du clinker
44 /
FABRICATION DU CIMENT
Stockage du clinker
Sert de tampon entre le four et le broyage du ciment
Permet l’arrêt du four pour entretien, tout en assurant les ventes de
ciment Capacité jusqu’à 150 000 tonnes, voire plus
45 /
FABRICATION DU CIMENT
Traitement des fumées
Dépoussiérage par filtres à manches
Traitement naturel du SO2 au contact de la farine riche en chaux dans
le préchauffeur, traitement complémentaire par injection de chaux si
nécessaire
Traitement des NOx par injection d’ammoniaque ou d’urée (SNCR),
si nécessaire
46 /
FABRICATION DU CIMENT
47 /
FABRICATION DU CIMENT
48 /
FABRICATION DU CIMENT
Chargement du ciment en
vrac
49 /
FABRICATION DU CIMENT
Ensachage, palettisation
50 /
FABRICATION DU CIMENT
Houssage des
palettes
51 /
FABRICATION DU CIMENT
Enwagonnage de sacs
52 /
FABRICATION DU CIMENT
Chargement de bateaux
En ciment vrac
53 /
FABRICATION DE CIMENT
Chargement de bateaux
En slings bags ou en big
bags
54 /
FABRICATION DE CIMENT
Salle de contrôle
1 homme pilote toute l’usine à distance
2 personnes patrouillent dans les ateliers pour surveiller et intervenir si
besoin
55 /
FABRICATION DU CIMENT
Schéma de Stockage et expédition
fabrication Broyage ciment
Tour échangeur à cyclones Stockage clinker
Pré homogénéisation
56 Carrière
/ Salle de contrôle
FABRICATION DU CIMENT
57 /
QUALITÉ ET NORMALISATION
58 /
QUALITÉ ET NORMALISATION
Autocontrôles de fabrication
Analyses chimiques (par fluorescence des rayons X)
Analyses granulométriques (avec un granulomètre à rayon laser)
Analyses calorimétriques des combustibles
Analyses minéralogiques (par diffraction des rayons X et au
microscope optique)
Essais physiques
Sur des éprouvettes en mortier de clinker ou de ciment
Résistance à la compression
Résistance à la flexion/traction
NORME NF EN 197-1
Les ciments sont concernés par le marquage
CE
60 /
QUALITÉ ET NORMALISATION
La Normalisation et la Certification
Marquage C E : 6 prélèvements par
an NF + C E : 12 prélèvements par
an Ciments conformes aux normes
NF
Production de ciment strictement contrôlée NF +
C E : Évaluation continue effectuée par le producteur du
ciment (autocontrôle)
Audits annuels des cimenteries par les contrôleurs de la ville
de Paris
61 /
Contrôle mensuel de conformité réalisé par un laboratoire
extérieur : LA VILLE DE PARIS
QUALITÉ ET NORMALISATION
Ciment pour travaux en eaux à haute teneur en sulfates (ES) (NF P 15-319)
Teneurs limitées en aluminate tricalcique (C3A) permettant de conférer au béton une
résistance accrue à l ’agression des ions sulfate au cours de la prise et
ultérieurement
SR0 à SR5 en fonction de la teneur en C3A. SR0 est la meilleure qualité
63 /
QUALITÉ ET NORMALISATION
65 /
APPLICATIONS DU CIMENT
La pâte pure
Ciment + eau
Très peu employée, sauf avec le ciment prompt (scellements,
étanchements)
Le mortier
Ciment + sable + eau
Appareillage de briques, parpaings,
moellons Ragréages, enduits de façade,
scellements Chapes, colles à carrelage
Le béton
Ciment + sable + gravillons + eau +
adjuvants
Construction
Ouvrages d’art
66 /
R outes,
dallages
APPLICATIONS DU CIMENT
Pâte pure
Colmatage de fuite sur une tuyauterie industrielle
67 /
APPLICATIONS DU CIMENT
Mortier
Restauration de moulure ancienne
68 /
APPLICATIONS DU CIMENT
Béton
69 /
APPLICATIONS DU CIMENT
Béton
70 /
APPLICATIONS DU CIMENT
71 /
APPLICATIONS DU CIMENT
72 /
APPLICATIONS DU CIMENT
Béton préfabriqué
73 /
APPLICATIONS DU CIMENT
Béton
autoplaçant
(BAP)
le béton est déversé à la mise en œuvre et remplit son moule (sur plusieurs
mètres de distance ou hauteur)
74 /
APPLICATIONS DU CIMENT
75 /
APPLICATIONS DU CIMENT
76 /
APPLICATIONS DU CIMENT
77 /
APPLICATIONS DU CIMENT
78 /
APPLICATIONS DU CIMENT
79 /
APPLICATIONS DU CIMENT
80 /
APPLICATIONS DU CIMENT
Le béton
armé
81 /
APPLICATIONS DU CIMENT
Béton précontraint
82 /
APPLICATIONS DU CIMENT
BFUP (Smart-
up®)
83 /
DEVELOPPEMENTS
Objectifs
▼ répondre aux grands enjeux de demain
84 /
DEVELOPPEMENTS
Eco-conception
Bétons à granulats végétaux (chanvre, colza, lin,
etc…)
Développement durable
Economie circulaire
Valorisation des déchets dans le cru et comme
combustible Recyclage des bétons
Bétons à durée de vie augmentée (Ultimat®, sans C 3A)
85 / Bétons drainants (pour éviter l’imperméabilisation des sols et lutter contre
les inondations)
DEVELOPPEMENTS
87 /