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ECOLE SUPERIEURE D’AGRONOMIE

DEPARTEMENT ARA

ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE ANNEE SCOLAIRE : 2021-2022

DES ABEILLES

Nom des exposants: Nom du professeur:

BALET KACOU EZECHIEL M. ESAIE,


KOUAKOU INES DELIMA
PLAN DU TRAVAIL
INTRODUCTION

Partie 1: GENERALITE

Partie 2: MORPHOLOGIE

Partie 3: ANATOMIE

Partie 4: ROLE DES ABEILLES DANS LA NATURE

CONCLUSION
INTRODUCTION
• Utilisation de pesticides chimiques
• Utilisation de biopesticide basé sur le champignon Metarhizium acridum (ex M.
anisopliaevar.acridum), une maladie fongique des criquets et des sauterelles
(Lomer & Langewald 2001, Hunter 2005), et sur une phéromone, le
phénylacétonitrile (PAN), qui affecte le comportement de gregarisation
• l’utilisation de mycopesticides Green Muscle™
• Dumétarhiziumsi le champignon est davantage utilisé dans la lutte contre les
acridiens, car son prix baissera à mesure que la quantité utilisée augmentera
Le Green Muscle est la methode biologique préconisée car le
champignon agit lentement, entre trois jours et trois semaines selon les
doses.
Les spores tombent sur le criquets, germent sur la peau, le tube de
germination pénètre à l’intérieur, et le champignon commence à envahir
tous les tissus.
Les tests en laboratoire ont déjà montré l’efficacité du champignon. On
sait qu’il tue, il peut donner 90% de la mortalité en laboratoire
Partie 1:
TOXICITE DES
PESTICIDES
vers parasites du charançon : les nématodes entomopathogènes
C’est un système mis en place constitué d’un piège qui combine la
phéromone (pour attirer les insectes) et le nématode (pour les parasiter
et les tuer). Les charançons parasités vont ensuite infecter leurs
congénères.
Les signes ou symptômes les plus souvent rapportés lors d’une
intoxication aiguë aux pesticides sont les suivants :
• Céphalées
• Nausées
• Vomissements
• Etourdissements
• Fatigue
• Perte d’appétit
• Irritation cutanée ou oculaire
Lors d’une intoxication aiguë modérée à sévère comme ça peut être le
cas lors d’une exposition à des pesticides inhibiteurs de cholinestérases
(insecticides organophosphorés et carbamates), les signes ou
symptômes peuvent être plus importants:
• Crampes abdominales
• Diarrhée
• Nervosité
• Transpiration excessive
• Difficulté d’attention
• Trouble de vision
• Difficultés respiratoires
• Convulsions
• Coma
2- LA TOXICITÉ CHRONIQUE
L’intoxication chronique survient normalement suite à l’absorption
répétée pendant plusieurs jours, plusieurs mois et même plusieurs
années, de faibles doses de pesticides qui peuvent s’accumuler dans
l’organisme. Elle peut être aussi le résultat d’intoxications aiguës
répétées.
Les principaux signes et symptômes possibles d’une intoxication
chronique sont :
• Fatigue
• Fréquents maux de tête
• Manque d’appétit
• Perte de poids
Partie 1: voies d’exposition
aux pesticides
Les signes ou symptômes les plus souvent rapportés lors d’une
intoxication aiguë aux pesticides sont les suivants :
• Céphalées
• Nausées
• Vomissements
• Etourdissements
• Fatigue
• Perte d’appétit
• Irritation cutanée ou oculaire
Partie 1: GENERALITE

Origine et histoire
L'abeille mellifère est un insecte très sophistiqué qui est en constante évolution depuis son apparition,
il y a de cela plusieurs millions d'années.
La toute première abeille a été découverte en Birmanie. Fossilisée dans de l'ambre, elle serait âgée de
100 millions d'années.
A l'origine, elle ressemblait davantage à une guêpe et se nourrissait d'autres insectes plutôt que de
nectar et de pollen.
Les scientifiques pensent qu'en plus de polliniser nos cultures, les abeilles sont aussi à l'origine de
l'immense variété de fleurs que nous pouvons observer aujourd'hui dans le monde.
Partie 1: GENERALITE

Classification
Les plus de 20 000 espèces d'abeilles appartiennent à la superfamille des Apoidea, et plus précisément
à l'ordre des hyménoptères, classés dans la grande classe des insectes, appartenant à l'embranchement
des Arthropoda.
Partie 1: GENERALITE
Classification
Megachilid
Apidae ae

Anthophori
dae Melittidae

Apoïdea
Colletidae Oxaeidae

Andrenida
Halictidae
e
Partie 1: GENERALITE
Classification
Exemple taxonomique pour l’espece Apis mellifera

Règne: Animaux
Embranchement: Arthropode
Classe: Insectes
Ordre: Hyménoptèer
Sous-ordre: Apocrites
Super-famille: Apoïdea
Famille: Apidae
Genre : Apis
Espèce : Apis mellifera
Partie 2:
MORPHOLOGIE
Partie 2: MORPHOLOGIE

Le corps de l’abeille est divisé en plusieurs segments. On distingue facilement


trois parties, caractéristiques de la classe de insectes, composant le corps de
l’abeille : la tête, le thorax et l’abdomen.
Partie 2: MORPHOLOGIE

THORAX ABDOMEN

TÊTE

La tête est en quelque sorte le centre nerveux et sensitif de l’abeille. On y


retrouve les organes des sens (antennes, ocelles, yeux composés) et les pièces
buccales. La tête renferme le cerveau de l’abeille, très développé, dû au haut
niveau de socialisation de l’abeille. Les glandes hypopharyngiennes, labiales
et mandibulaires sont également situées dans la tête de l’abeille.
Partie 2: MORPHOLOGIE

TÊTE ABDOMEN

THORAX

Le thorax est composé de trois segments soudés : le pro-, méso- et


métathorax. Il porte les éléments locomoteurs de l’abeille : trois paires de
pattes et deux paires d’ailes membraneuses. Le thorax contient de
puissants muscles alaires.
Partie 2: MORPHOLOGIE

TÊTE THORAX

ABDOMEN

L’abdomen de l’abeille est formé de sept (7) segments, chaque


segment et composé d’une plaque ventrale et dorsale reliées par
des membres. Elles permettent l’extension de l’abdomen lorsque
les abeilles se gorge de nectar ou d’eau.
Partie 2: MORPHOLOGIE
Partie 2: MORPHOLOGIE

Pièces buccales Pattes de l'abeille Ailes d’une abeille


Partie 2: MORPHOLOGIE

Aiguillon de l'abeille
Partie 3: ANATOMIE ET
PHYSIOLOGIE
Partie 3: ANATOMIE ET
PHYSIOLOGIE

L’abeille domestique possède une biologie bien particulière, due à son


comportement social et sa co-évolution avec les plantes à fleurs.
L’appareil buccal est adapté à l’ingestion de liquides, tels que le nectar
ou le miellat. Les pattes de l’abeille sont dotées d’une « corbeille » à
pollen. Les poils répartis sur tout le corps, même sur les yeux,
permettent de récolter un maximum de pollen lorsque l’abeille butine
une fleur. La brosse à pollen permet la récolte du pollen accroché aux
poils de l’abeille.
Partie 3: ANATOMIE ET
PHYSIOLOGIE

Le système digestif
Partie 3: ANATOMIE ET
PHYSIOLOGIE
l’alimentation de l’abeille

• La nourriture de l’abeille est composée de pollen, de nectar et d’eau

• L’abeille adulte se nourrit principalement de miel et de nectar,

• Le pollen est l’unique source protéique de la colonie.

• Le miel est donc indispensable à l’abeille adulte mais pas le pollen.

• L’eau est importante dans l’alimentation de l’abeille.


Partie 3: ANATOMIE ET
PHYSIOLOGIE

Le système respiratoire
Partie 3: ANATOMIE ET
PHYSIOLOGIE Le système circulatoire
La particularité de système circulatoire des insectes est d’être ouvert
Partie 3: ANATOMIE ET
PHYSIOLOGIE
Le système nerveux
Partie 3: ANATOMIE ET
PHYSIOLOGIE
Glande
Glandes
Localisation caractéristiques
Mandibules - Sécrétion de phéromones (fortement développées chez
la reine) - Rôle dans la cohésion et structure de la
mandibulaires
colonie - Différentes substances selon reine ou ouvrière
- Effet de solvant de la propolis, du pollen et de la cire
(dissolution du couvercle de l’alvéole)

Glandes nourricières tête - Sécrétion directement déversée dans la bouche -


Uniquement chez l’ouvrière, surtout nourrices (6 ème au
Les glandes exocrines
ou hypopharyngiennes
12ème jour) - Fournissent la gelée royale - Evoluent en
fonction de l’âge de l’abeille (avec le temps, production
d’enzymes qui transforment le nectar en miel)

Glandes salivaires ou Tête et thorax, le long de - Présentes dans les trois castes - Chez l’ouvrière,
l’oesophage exsudation de sécrétion
labiales
huileuse pour le travail des plaquettes de cire -
Sécrétion aqueuse qui dissout le sucre cristallisé - Chez
les larves : sécrétion de la soie
Partie 3: ANATOMIE ET
PHYSIOLOGIE
Glandes tarsales ou Dernier article ou tarse - Sécrétion permettant d’augmenter l’adhésion des
ventouses - Phéromone de piste (entrée du nid)
d’Anhardt

Glandes rectales rectum - Produisent la catalase (blocage du processus de


pourriture)

Glande de Nassanov Plaque dorsale - Phéromone de rappel (formation de grappe) -

Les glandes exocrines


Absente chez la reine et les mâles

Glandes Sixième tergite - Senteur de la reine


abdominal
épidermiques

Glande de Appareil vulnérant - Senteur de la reine

Koshzvnikov ou - Phéromone d’essaimage


glande de la chambre
de l’aiguillon
Partie 3: ANATOMIE ET
PHYSIOLOGIE
Glande de Appareil vulnérant - Senteur de la reine

Koshzvnikov ou - Phéromone d’essaimage


glande de la chambre
de l’aiguillon

Les glandes exocrines


Glande à venin ou Appareil vulnérant - Dégénère chez la reine

acide - Production dépend de l’âge et de la consommation


en pollen

Glande alcaline Appareil vulnérant - Probablement un lubrifiant pour l’aiguillon

Glandes sexuelles ou Appareil génital - Reproduction

génitales
Partie 3: ANATOMIE ET
PHYSIOLOGIE
La sécrétion de la cire

La cire provient des glandes cirières situées dans la face ventrale de l’abdomen des ouvrières.
Les quatre derniers segments abdominaux portent un repli sur la face ventrale. Ce repli
chitineux comporte deux fines plaques ovales transparentes, les plaques cirières ou miroirs à
cire. Chaque plaque est surmontée d’une couche de cellules graisseuses sécrétrices. La cire
sécrétée passe à travers les plaques cirières et se condense à l’extérieur du corps sous la forme
de petites écailles transparentes d’environ 0,8 mg. Lorsqu’une écaille se détache, elle est
interceptée par les brosses de la troisième paire de pattes. L’abeille l’apporte aux mandibules
pour être mélangée à des sécrétions salivaires et mandibulaires et finalement coller et travailler
l’écaille à d’autres plaquettes de cire.
Partie 3: ANATOMIE ET
PHYSIOLOGIE La sécrétion de la cire
Partie 4: ROLE DES
ABEILLES DANS LA
NATURE
Partie 4: ROLE DES ABEILLES DANS LA
NATURE

Les abeilles jouent un rôle fondamental dans le transport des gamètes mâles (le pollen) sur les
gamètes femelles des fleurs ( le pistil). C’est la pollinisation. Elles sont donc indispensables dans la
fécondation des plantes à fleurs permettent ainsi la création des graines et des fruits que nous
consommons quotidiennement. 75% de la diversité de notre alimentation dépend des abeilles. Elles
sont donc essentielles à la survie de l’humanité.
CONCLUSION
MERCI DE VOTRE
ATTENTION

 QUESTIONS
 SUGGESTIONS
 CRITIQUES

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