La classification périodique des éléments

Isabelle Delsarte 1
 1. Ses origines
Découverte progressive des éléments

• Boyle (1627-1691) : 12 éléments

• Lavoisier (1734-1794) : 31 éléments

• En 1850, 60 éléments sont connus

• Mendeleïev (1834-1907) : 66 connus

Classement des éléments par ordre
croissant de leur masse atomique

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 1. Ses origines

La classification originale de Mendeleïev (1869) :

• 66 éléments + des places vides pour des éléments restants à
découvrir
 1. Ses origines

La classification originale de Mendeleïev (1869) :

• 66 éléments + des places vides pour des éléments restants à
découvrir
• Actuellement : 118 éléments sont officiellement répertoriés :
90 naturels : Z≤92 sauf Z=43 (Technétium) et Z=61 (prométhium)
 2. Description du tableau périodique de Mendeleïev :

2. 1. Lignes et colonnes :

• Les éléments sont classés dans l’ordre croissant de leur numéro

atomique (Z).

• Le tableau périodique rend compte de la configuration

électronique des atomes (Z = Nbre de protons = Nbre
d’électrons).

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 2. Description du tableau périodique de Mendeleïev :

2. 1. Lignes et colonnes :

• Les éléments sont classés dans l’ordre croissant de leur numéro

atomique (Z).

• Le tableau périodique rend compte de la configuration

électronique des atomes (Z = Nbre de protons = Nbre
d’électrons).
• La classification périodique devrait comporter 32 colonnes mais
en a 18 pour limiter l’encombrement

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2. Description du tableau périodique de Mendeleïev :

2. 1. Lignes et colonnes :

• Ligne : Les éléments d’une même ligne horizontale constituent

une période.

N° de la ligne = n° de la couche n « le plus élevé » occupée par les

e- de l’atome.

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2. Description du tableau périodique de Mendeleïev :

2. 1. Lignes et colonnes :

• Ligne : Les éléments d’une même ligne horizontale constituent

une période.

N° de la ligne = n° de la couche n « le plus élevé » occupée par les

e- de l’atome.

• Rappel :

n 1 2 3 4 5
Couches K L M N O

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Couche K =Dernière couche occupée par les e-
Couche L =Dernière couche occupée par les e-
 2. Description du tableau périodique de Mendeleïev :

2. 1. Lignes et colonnes :

•Colonne : Dans une colonne, on retrouve les éléments présentant

des analogies de propriétés.

On parle encore de groupe ou de famille. (ex : alcalins, gaz rares,

etc…).

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 2. Description du tableau périodique de Mendeleïev :

2. 1. Lignes et colonnes :

•Colonne : Dans une colonne, on retrouve les éléments présentant

des analogies de propriétés.

On parle encore de groupe ou de famille. (ex : alcalins, gaz rares,

etc…).

Chacune des colonnes correspond à une terminaison

électronique identique. Le n° de la colonne indique en même
temps le nombre d’électrons périphériques

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p3s2 : 5 électrons périphériques
2. Description du tableau périodique de Mendeleïev :

2. 2. Organisation en blocs

• 1 bloc = nom de la sous couche en cours de remplissage (l)

• 4 blocs : s, p, d, f (d’éléments s, élément p….)

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 2. Description du tableau périodique de Mendeleïev :

2. 2. Organisation en blocs

• On parle d’éléments s, élément p, …

• Ce tableau traduit la fois la règle de remplissage de Klechkowski + le
principe d’exclusion de Pauli.
Attention : 2 exceptions (Z=57 et 89 ; position des niveaux 4f et 5f à coté16de
5d et 6d.
2. 3. Principales familles du tableau périodique

Famille des alcalins : groupe IA

configuration électronique externe du type ns1

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2. 3. Principales familles du tableau périodique

Famille des alcalino-terreux : Groupe IIA

configuration électronique externe du type ns2

18
2. 3. Principales familles du tableau périodique

Famille des halogènes : Groupe VIIA

configuration électronique externe du type ns2np5

19
2. 3. Principales familles du tableau périodique
Famille des gaz rares : Groupe VIIIA
configuration électronique externe du type ns2np6
gaz inertes chimiquement ou réactivité limitée

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2. 3. Principales familles du tableau périodique

Famille des éléments de transitions :

ayant des orbitales d non complètement remplies.

21
2. 3. Principales familles du tableau périodique

Eléments de triades :
Triade du Fer (Fe, Co, Ni)
Triade du palladium (Ru, Rh, Pd)
Triade du platine (Os, Ir, Pt)

22
2. 3. Principales familles du tableau périodique

Eléments des terres rares :

Possèdant les orbitales f en cours de
remplissage

23
 2. 3. Principales familles du tableau périodique

Lanthanides :
4f
24
 2. 3. Principales familles du tableau périodique

Actinides :
25
5f
2. 4. Distinction métaux, non métaux

Limite métaux/non métaux

26
2. 4. Distinction métaux, non métaux

Non Métaux
ou métalloïdes
Sauf gaz rares

Métaux
sauf H

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2. 4. Distinction métaux, non métaux
Semi
Métaux Non Métaux
ou métalloïdes
Sauf gaz rares

Métaux
sauf H

Métaux
28
 2. 4. Distinction métaux, non métaux

Propriétés

• Les métaux : bons conducteurs, malléables, ductiles, ont

tendance à donner des ions positifs, …

• Les non métaux (propriétés opposées) : isolants, cassants,

tendance à donner des ions négatifs, …

• Semi métaux : conductivité augmente avec la température,

cassants, …

29
 2. 4. Distinction métaux, non métaux

Règle de Sanderson

Un élément est considéré comme un métal si le nombre d’électron

sur la couche n le plus grand (couche de valence) est inférieur ou
égal au n° de la période dans laquelle il se trouve.

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 2. 4. Distinction métaux, non métaux

Règle de Sanderson

Un élément est considéré comme un métal si le nombre d’électron

sur la couche n le plus grand (couche de valence) est inférieur ou
égal au n° de la période dans laquelle il se trouve.

Deux exceptions H (Z=1) et Ge (Z=32) ne sont pas des métaux

Ex :
Cu

Se

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 2. 4. Distinction métaux, non métaux

Règle de Sanderson

Un élément est considéré comme un métal si le nombre d’électron

sur la couche n le plus grand (couche de valence) est inférieur ou
égal au n° de la période dans laquelle il se trouve.

Deux exceptions H (Z=1) et Ge (Z=32) ne sont pas des métaux

Ex :
Cu [Ar] 3d10, 4s 1

Se

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 2. 4. Distinction métaux, non métaux

Règle de Sanderson

Un élément est considéré comme un métal si le nombre d’électron

sur la couche n le plus grand (couche de valence) est inférieur ou
égal au n° de la période dans laquelle il se trouve.

Deux exceptions H (Z=1) et Ge (Z=32) ne sont pas des métaux

Ex :
Cu [Ar] 3d10, 4s 1 1 e- externe, 4e période  métal

Se

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 2. 4. Distinction métaux, non métaux

Règle de Sanderson

Un élément est considéré comme un métal si le nombre d’électron

sur la couche n le plus grand (couche de valence) est inférieur ou
égal au n° de la période dans laquelle il se trouve.

Deux exceptions H (Z=1) et Ge (Z=32) ne sont pas des métaux

Ex :
Cu [Ar] 3d10, 4s 1 1 e- externe, 4e période  métal

Se [Ar] 3d10, 4s2, 4p4 6 e- externes, 4e période  non métal

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2. 4. Distinction métaux, non métaux
Semi
Métaux Non Métaux
ou métalloïdes
Sauf gaz rares

Métaux
sauf H

Métaux
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 3. Informations fournies par le tableau périodique

Configuration électronique

La place occupée par un élément dans le tableau périodique

permet de retrouver facilement sa configuration électronique.

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 3. Informations fournies par le tableau périodique

Configuration électronique

La place occupée par un élément dans le tableau périodique

permet de retrouver facilement sa configuration électronique.

Ex :

Sb (Z=51) est le ? des éléments ? dans la ? Période  élément en ?

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 3. Informations fournies par le tableau périodique

Configuration électronique

La place occupée par un élément dans le tableau périodique

permet de retrouver facilement sa configuration électronique.

Ex :

Sb (Z=51) est 3e des éléments p dans la 5e période  élément en

5p3

D’où la config électronique = ?

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 3. Informations fournies par le tableau périodique

Configuration électronique

La place occupée par un élément dans le tableau périodique

permet de retrouver facilement sa configuration électronique.
Ex :
Sb (Z=51) est 3e des éléments p dans la 5e période  élément en
5p3
D’où la config électronique =
1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 4s2, 3d10, 4p6, 5s2, 4d10, 5p3

K L M 4s2, 3d10, 4p6, 5s2, 4d10, 5p3

[Kr] 5s2, 4d10, 5p3 40

 3. Informations fournies par le tableau périodique

Configuration électronique

Remarques : certains éléments des blocs d et f ont des

configurations électroniques légèrement différentes de celles
prévues.

Ex : Cu
Cr

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 3. Informations fournies par le tableau périodique

Configuration électronique

Remarques : certains éléments des blocs d et f ont des

configurations électroniques légèrement différentes de celles
prévues.

Ex : Cu 4s1 3d10 et non comme attendu 4s2 3d9

Cr 4s1 3d5 et non 4s2, 3d4

42
 3. Informations fournies par le tableau périodique

Couche de valence

L’intérêt principal du tableau périodique est de disposer de :

• la configuration électronique

• la couche de valence (c’est à dire la couche de nombre

quantique n le plus élevé à l’état fondamental)

43
 3. Informations fournies par le tableau périodique

Couche de valence

• En principe, les e- de la couche de valence sont des e- s et p

1 ≤ Nbre d’e- de valence ≤ 8

• Les éléments d’une même colonne possèdent le même nombre d’e-

de valence.

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 3. Informations fournies par le tableau périodique

Couche de valence

• En principe, les e- de la couche de valence sont des e- s et p

1 ≤ Nbre d’e- de valence ≤ 8

• Les éléments d’une même colonne possèdent le même nombre d’e-

de valence.

Remarque : on, sera parfois amené à considérer des « états de

valence » dans lesquels les e- sont distribués entre les 3 sous couches
s p d de nombre le plus élevé (cf liaison chimique)
Ex : P pour former PCl5

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 4. Périodicité des propriétés

4. 1. Rayon atomique ra

On peut définir le rayon atomique comme étant la moitié de la distance

entre les centres des deux atomes liés par une liaison simple (rayon de
covalence).

• Sur une période : si Z augmente alors ra diminue.

• Sur une colonne : si Z augmente alors ra augmente

46
 4. Périodicité des propriétés

4. 2. Energie de ionisation (Ei)

C'est l'énergie qu'il faut fournir pour arracher un e- à un atome (ou à un

ion) dans l'état fondamental et à l'état gazeux. AA+ + e-
• Sur une période : si Z augmente alors Ei augmente.
• Sur une colonne : si Z augmente alors Ei diminue.

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 4. Périodicité des propriétés

4. 2. Energie de ionisation (Ei)

C'est l'énergie qu'il faut fournir pour arracher un e- à un atome (ou à un

ion) dans l'état fondamental et à l'état gazeux. AA+ + e-
• Sur une période : si Z augmente alors Ei augmente.
• Sur une colonne : si Z augmente alors Ei diminue.

Les 1ers e- à partir lors d’une ionisation sont ceux de la couche externe (e-
s ou p). Les e- quittent l’attraction du noyau dans l’ordre décroissant de
49
leur niveau d’énergie (exemple avec le fer)
 4. Périodicité des propriétés

4. 3. Affinité électronique (Ae)

C'est le phénomène inverse de l'ionisation.

L'affinité électronique d'un atome X est l'énergie dégagée lorsque cet atome
capte un électron.
Ex : Cl + e- Cl-

50
 4. Périodicité des propriétés

4. 4. Electronégativité (E.N ou χ)
Notion permettant de caractériser la tendance des atomes à gagner ou à
perdre des e-.
Plus l’électronégativité est élevée, plus l’élément a tendance à garder ses e- .
Un élément qui perd facilement un ou plusieurs e- est dit électropositif.

• Sur une même période : si Z augmente alors E.N augmente

• Sur un même groupe : si Z augmente alors E.N diminue

51
 4. Périodicité des propriétés

4. 4. Electronégativité (E.N ou χ)

L'électronégativité χ d'un élément X peut être définit selon plusieurs

échelles :
- Echelle de Mulliken : E.N(X) = χ(X) = 1/2 [ E.I (X) + A.E (X) ]
- Echelle de Pauling : basée sur la valeur exp. des énergies de liaisons (la plus
utilisée): E.N compris entre 0,7 et 4,0 sans unité

Remarque :
• F est le plus électronégatif χ=4
• Les gaz rares n’ont pas d’électronégativité

52
4. Périodicité des propriétés

53
 4. Périodicité des propriétés

4. 5. Obtention d’ions stables

• Elements des blocs s et p :

Ces éléments ont tendance à perdre ou gagner un ou plusieurs e- de telle

sorte qu’ils acquièrent la configuration électronique du gaz rare le plus
proche (Règle de l’octet = 8 e-).

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 4. Périodicité des propriétés

4. 5. Obtention d’ions stables

• Elements des blocs s et p :

Ex :
Les éléments à 1, 2 ou 3 e- externes ont tendance à les perdre pour former
des ions positifs
Na Na+ (configuration ?)
Ca Ca2+ (configuration de ?)
Al  Al3+ (Configuration de ?)

55
 4. Périodicité des propriétés

4. 5. Obtention d’ions stables

• Elements des blocs s et p :

Ex :
Eléments à 1, 2 ou 3 e- externes (colonnes : 1, 2 et 13) ont tendance à les
perdre pour former des ions positifs
Na Na+ (configuration Ne)
Ca Ca2+ (configuration de Ar)
Al  Al3+ (Configuration de Ne)

Eléments à 5, 6 ou 7 e- externes (colonnes : 15, 16 ou 17) ont tendance à

former des ions négatifs

F  F- (configuration de ?)
S  S2- (Configuration de ?) 56
 4. Périodicité des propriétés

4. 5. Obtention d’ions stables

• Elements des blocs s et p :

Ex :
Eléments à 1, 2 ou 3 e- externes (colonnes : 1, 2 et 13) ont tendance à les
perdre pour former des ions positifs
Na Na+ (configuration Ne)
Ca Ca2+ (configuration de Ar)
Al  Al3+ (Configuration de Ne)

Eléments à 5, 6 ou 7 e- externes (colonnes : 15, 16 ou 17) ont tendance à

former des ions négatifs

F  F- (configuration de Ne)
S  S2- (Configuration de Ar) 57
4. Périodicité des propriétés

4. 5. Obtention d’ions stables

• Eléments de blocs d (métaux de transition).

Ces éléments ont tendance à former des ions positifs par perte d’e - s
(couche ns) puis d’un ou plusieurs e- de la couche (n-1)d.

Souvent ils possèdent plusieurs ions stables comme le fer pouvant se

rencontrer sous la forme Fe2+ ou Fe3+.

(Remarque : notion de « métaux lourds » : métaux de densité supérieure

à 4.
Par abus d’utilisation confusion entre métaux lourds et les métaux
toxiques)

58
 4. Périodicité des propriétés

4. 6. Rayon ionique

Les cations sont moins volumineux que l’atomes

Départ d’un ou de plusieurs e- de la couche externe =

diminution de l’effet écran exercé sur les e- restant, qui sont alors plus
attirés par le noyau. (1 couche en -)

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 4. Périodicité des propriétés

4. 6. Rayon ionique

Les cations sont moins volumineux que l’atomes

Départ d’un ou de plusieurs e- de la couche externe =

diminution de l’effet écran exercé sur les e- restant, qui sont alors plus
attirés par le noyau. (1 couche en -)

Les anions sont plus volumineux que l’atomes

Arrivée d’un ou de plusieurs e- sur la couche externe =

Augmentation de l’effet écran. Les électrons sont moins attirés par le
noyau et sont plus loin de celui-ci. (1 couche en +)

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