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La classification périodique des éléments est pour le chimiste une charte et une référence.
Elle a été établie en 1870 par MENDELEIEV.
La classification périodique est un tableau dans lequel sont classés les 92 éléments naturels,
de l’hydrogène à l’uranium, et une vingtaine d’éléments artificiels (= transuraniens).
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Les éléments se trouvant sur une même période sont des éléments dont les O.A. de valence
ont la même valeur de nombre quantique principal n; ils ont donc la même configuration
électronique de cœur.
• Ils ont 8 électrons de valence (sauf l’Hélium) : leur structure est donc bien stable et ils
ne sont intéressées ni à donner, ni à recevoir des électrons.
• Ce sont les seuls gaz monoatomiques
• Les autres éléments de la C.P forment des liaisons ou des ions de sorte à acquérir la
configuration électronique stable du gaz noble le plus proche.
• Certains sont solides (soufre, phosphore, iode), d’autres gazeux (diazote, dichlore), un
seul est liquide (dibrome).
• Ils ont des caractères opposés aux métaux : ils sont isolants et forment des ions
négatifs.
LE RAYON ATOMIQUE
Rayon ionique
--> Les anions sont en général plus gros que les cations.
--> Le rayon d’un anion est plus grand que celui de l’atome neutre qui lui correspond.
--> Le rayon d’un cation est plus petit que celui de l’atome neutre qui lui correspond.
Plus on enlève des électrons et plus le rayon est petit.
Rayon covalent
Plus le rayon atomique est grand et plus le volume de l’atome est important.
L’énergie d’ionisation est l’énergie qu’il faut fournir à un atome pour lui arracher 1 ou
plusieurs électrons. C’est une grandeur thermodynamique > 0
ère
ENERGIE/POTENTIEL DE 1 IONISATION
Plus elle est grande, plus il est difficile d’arracher un électron à cet atome.
C’est l’énergie libérée par la fixation d’un électron par un atome gazeux (neutre)
Une telle capture est favorable pour un élément dont la configuration électronique est
proche de celle du gaz rare qui le suit.
ÉLECTRONÉGATIVITÉ
Elle représente la force avec laquelle le noyau de l’atome attire les électrons de sa couche de
valence.
Plus elle est grande, plus il est difficile d’arracher des électrons à cet atome et plus il est facile
pour l’atome de s’approprier les électrons des atomes voisins.