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Compétences
À la fin de cette séance, vous devriez être capable de :
1. Indiquer la position d’un élément dans le tableau périodique à partir de son numéro atomique.
2. Répartir les éléments des blocs s, p, d et f et les classer comme métaux, non-métaux ou métalloïdes,
selon leur position dans le tableau périodique.
Cette section présente le tableau périodique, par un court historique de la disposition des éléments sur des
rangées horizontales selon leur numéro atomique. Il sera ensuite question de l’identification des colonnes (ou
groupes) et des rangées (ou périodes) du tableau, de ses zones regroupant les éléments métalliques, non-
métalliques et métalloïdes et des blocs s, p, d et f.
La version la plus récente du tableau, publiée en octobre 2006, compte 118 éléments (l’élément 118 a été
synthétisé, mais l’élément 117 ne l’est pas encore).
Parmi ces éléments, on en trouve 92 naturels sur la Terre; les autres ont été produits artificiellement dans des
accélérateurs de particules.
N.B. : la colonne des gaz rares a été ajoutée par Ramsay (chimiste anglais, 1852-1916) en 1894.
Bloc s : tous les éléments du groupe 1 du tableau périodique possèdent des structures électroniques
externes du type ns1 (où n est un nombre compris entre 2 et 7) et tous les éléments du groupe 2 ont une
structure électronique externe de type ns2.
Bloc p : Les éléments des groupes 13 à 18 du tableau périodique ont tous une structure électronique de
type npx (où n est un nombre compris entre 2 et 7 et x un nombre compris entre 1 et 6).
Bloc d : Les éléments du bloc d sont des éléments dont le dernier électron ajouté est dans une orbitale d. Ils
font partie des groupes 3 à 12 (30 éléments ayant pour numéro atomique : 21 à 30, 39 à 48, et 71 à 80) du
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tableau périodique. La première série de ces éléments va du scandium au zinc et ces éléments sont aussi
appelés éléments de transition ou métaux de transition. Ils ont pour structure ns(n-1)d.
Bloc f : les éléments du bloc f sont des éléments dont le dernier électron ajouté est dans une orbitale f. Ils
sont habituellement présentés dans une section à part du tableau périodique (lanthanides et actinides). Ils
ont pour structure ns(n-2)f.
N.B. : Les éléments du bloc p bordant le bloc d présentent des propriétés métalliques.
b) Les non-métaux se trouvent en haut à droite du tableau périodique, dans la section du bloc p, l’hydrogène
est aussi le plus souvent considéré comme un non métal.
c) Les métalloïdes : quant aux métalloïdes, ils se situent à l’intersection des métaux et non-métaux du bloc
p, dessinant une diagonale grossière vers la droite du haut vers le bas du tableau périodique
Les six métalloïdes sont B, Si, Ge, As, Sb et Te. Leurs propriétés montrent des caractéristiques à mi-
chemin entre celles des métaux et des non-métaux. Ils sont des Conducteurs.
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La distance entre le noyau et les électrons les plus externes d’un atome en constitue le rayon atomique ou,
dans le cas d’un atome engagé dans une liaison covalente, son rayon de covalence. La distance entre le noyau
et les électrons les plus externes d’un ion indique son rayon ionique.
Note : Un rayon ionique est un rayon qu’un ion possède dans un cristal ionique, dans lequel les ions sont
entassés ensemble de telle sorte que leurs orbitales électroniques externes sont en contact.
Les anions sont toujours plus gros que leurs atomes neutres d’origine. Les cations sont toujours plus
petits que leurs atomes neutres d’origine.
1.1.2. Dans une colonne : Le rayon atomique augmente avec Z dans une même colonne.
Les électrons évoluent plus loin du noyau quand le nombre quantique principal de la couche à laquelle ils
appartiennent est grand.
N.B. : Les distances à l’échelle atomique étaient traditionnellement exprimées en unités Å (Angstrom 1Å =
10–8cm). De nos jours, on utilise de préférence le picomètre: 1 pm = 10–12 m = 10–10 cm = 100 Å. Les rayons
des atomes et des ions se situent normalement entre 70 et 400 pm.
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L’affinité électronique des gaz nobles n’a pas été jusqu’à ce jour mesurer de façon probante. Ils possèderaient
probablement des AE négatives. Les éléments dont les anions sont relativement plus stables que les atomes
neutres possèdent une AE élevée. Le chlore attire fortement des électrons supplémentaires; le mercure, un peu
moins.
L’électroaffinité varie comme l’énergie d’ionisation, en sens inverse du rayon atomique.
6. L’électronégativité
L’électronégativité, notee X, proposée pour la première fois par Linus Pauling en 1932, est la propriété
chimique d’un atome (ou, plus rarement, d’un groupe fonctionnel) qui consiste en sa capacité d’attirer
vers lui des électrons. L’électronégativité, telle qu’elle est habituellement calculée, n’est pas à proprement
parler une propriété d’un atome, mais plutôt une propriété de cet atome dans une molécule.
L’électronégativité d’un élément varie selon son environnement chimique, on la considère toutefois comme
une propriété transférable, c’est-à-dire qu’elle aura sensiblement la même valeur dans une variété de
situations.
Ainsi donc, le fluor (F) est sans aucun doute l’élément le plus électronégatif, tandis que le césium (Cs) est
celui qui est le moins électronégatif, du moins, parmi les éléments sur lesquels on possède suffisamment de
données.
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Il y a des exceptions à cette règle générale. Le gallium et le germanium présentent des électronégativités plus
élevées que celle de l’aluminium et du silicium à cause de la contraction du bloc d. Les éléments de la
quatrième période, tout de suite après la première rangée de métaux de transition ont des noyaux atomiques
anormalement petits parce que les électrons 3d n’arrivent pas à se protéger la charge nucléaire accrue.
Ils possèdent donc une plus grande électronégativité, une caractéristique associée aux atomes de plus petites
dimensions.
Travaux dirigés
Tableau périodique et liaisons chimiques
1. Citer de mémoire le plus d’éléments possibles, et préciser pour chacun d’eux s’il s’agit d’un métal, d’un
non-métal ou d’un métalloïde.
5. Pourquoi l’électronégativité des éléments d’un groupe diminue en partant du haut vers le bas?
Réponse : Plus vous descendez dans le groupe, plus l’électronégativité décroît en conséquence de
l’augmentation de la distance entre la paire d’électrons de liaison et le noyau des éléments.
6. Donner la structure de Lewis des espèces suivantes et dénombrer les électrons impairs, les doublets pi
liants et sigma liants, les doublets non-liants et les cases vides : NO, NO2, SO3, CH3-OH, BCl3, AlCl4-, POCl3.
8. En utilisant la règle de Sanderson, précisez si les éléments suivants sont des métaux ou non : 13Al, 22Ti,
34Se et 38Sr.
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9. Déterminer parmi les sels suivants, lesquels sont constitués de cations et d’anions isoélectroniques :
a) NaCl b) MgF2 c) KCl d) KI
10. Lesquels des corps composés ci-dessous sont-ils des corps ioniques ? NH3, H2O, MgBr2, KCl, C6H6,
CaF2
11. Quand l'hydrogène brule en présence d'oxygène pour former de l'eau, la composition de l'eau formée ne
dépend pas de la quantité d'oxygène. Interprétez ce phénomène à la lumière de la loi des proportions
définies.
12. Chez les vertébrés, le pancréas secrète une protéine appelée « insuline » hormone destinée à régulariser le
métabolisme des sucres. L'incapacité de produire de l'insuline caractérise le diabète sucre, qu’on traite à
l’aide d’injections d'insuline. Compte tenu de la loi des proportions définies, peut-on s'attendre à ce qu'il
y ait des différences entre l'activité chimique de l'insuline humaine extraite du pancréas et celle de
l'insuline produite par des bactéries grâce au génie génétique? Pourquoi?
13. A partir des données de ce chapitre relatives à la masse du proton, à celle de l'électron, à la taille du noyau
et à celle de l'atome, calculez la masse volumique du noyau d'hydrogène et celle de l'atome d'hydrogène
(volume d'une sphère = 4/3 7T r3).
14. Dans une expérience donnée, la charge totale d'une goutte d'huile a été évaluée à 5,93 X 10-18 C. Combien
de charges négatives contient cette goutte?
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