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Identification

I - Identification danger/matière

CODE
DANGER
CODE
MATIÈRE
II - Codes danger

2 Émanation par pression ou réaction chimique.


3 Inflammabilité de liquides, gaz ou liquides auto-échauffants.
4 Inflammabilité de solides ou solides auto-échauffants.
5 Comburant.
6 Toxicité ou danger d’infection.
7 Radioactivité.
8 Corrosivité.
9 Danger de réaction violente spontanée.
III - Étiquettes danger

Gaz sous pression.

Liquides ou gaz inflammables.

Émanation de gaz inflammables au


contact de l’eau
Danger d’explosion.

Matières sujettes à explosion.


III - Identification des colis
VI - Identification des stockages
Gaz industriels
Stockés en bouteille, ces gaz représentent un danger considérable
pour les intervenants de par leurs caractéristiques physico-
chimiques, souvent explosibles.
En outre, le stockage anarchique et l’identification des produits ne
facilitent pas l’action des secours.
Principaux codes danger

2 3 4 5 6 7 8 9
20 Gaz inerte
22 Gaz réfrigéré
223 Gaz inflammable réfrigéré
225 Gaz comburant réfrigéré
23 Gaz liquéfié inflammable
236 Gaz inflammable toxique
239 Gaz inflammable pouvant produire spontanément une réaction violente
25 Gaz comburant
26 Gaz toxique
263 Gaz toxique et inflammable
265 Gaz toxique comburant
266 Gaz très toxique
268 Gaz toxique et corrosif
286 Gaz corrosif et toxique
Fiches de produits

La soude caustique
Soude caustique
80 80 Conduite à tenir
Soude caustique (NaOH)
Équipement des intervenants:
Lessive de soude (solution).
- Lunettes.
Hydroxyde de sodium (solide ou solution). 1824 1823
- Gants.
- Bottes caoutchouc.
Caractéristiques organoleptiques - Pantalon ou tablier plastique.
- Scaphandre si risque de contact.
Solution: Solide:
Liquide incolore, inodore, sirupeux et Pastilles blanches déliquescentes et
savonneux au toucher. inodores. Incendie:
- Refroidir la citerne soumise aux rayonnements, en évitant toute projection
Propriétés physiques Propriétés chimiques sur le produit.
- Mise en place d’un périmètre de sécurité.
12°C (solution 50%). Oxydant très puissant.
T° de fusion: Réaction violente avec les aciers, les Pollution terrestre:
319°C (solide). hydrocarbures, les réducteurs.
- Stopper l’écoulement, obturer les égouts, laver ensuite à grande eau.
Solubilité dans l’eau: 800 g/l à 20°C. Peut entretenir la combustion des
- Endiguer le liquide.
Tension de vapeurs: 0,13 kPa à 739°C. hydrocarbures.
- Absorber avec du ciment ou sable sec.
Masse volumique solution à 50%:1,52
50%: g/cm3. Solution aqueuse corrosive et oxydante
Masse volumique apparente des pastilles: (formation d’acide chlorhydrique et
hypochloreux en présence d’eau.). Pollution aquatique:
1,10 à 1,25 g/cm3.
Irrécupérable.
Valeurs toxicologiques
Méthode spécifique/obturation de fuite/pompage/citerne:
Produit dangereux.
- Coins et pinoches bois,polypropylène, polyéthylène, PVC, mastic, téflon,
- Contact: brûlures très graves au yeux et sur la
Effet dans l’eau: plaques caoutchouc. Éviter le cuivre, zinc, aluminium.
peau.
Hausse du pH dangereuse au-delà de 9,5 - Utiliser des matériels en acier ou matière plastique.
- Ingestion: brûlures et perforation hémorragiques
du tube digestif. Intoxication:
- Contact:
Transport usuel • Retirer les vêtements souillés.
• Rincer la peau et les yeux.
• Médicalisation.
Nature des citernes:
- Acier ou acier inoxydable - Inhalation:
(concentration  50%).
- Nickel (concentration > 50%). • Repos absolu.
•Médicalisation.
Fiches réflexes

Émission de gaz inflammables


Émission de gaz inflammables
223-23-236-239
Propane, Éthylène…
236: Voir fiche émission de gaz toxiques et corrosifs.

Moyens nécessaires Mesures immédiates


I - Mesures générales
• Explosimètres • Déterminer un itinéraire pour se présenter dans le sens du vent.
• Matériels de mesure météorologique. • Déterminer une distance de sécurité à priori.
• Matériels de balisage. • Engager un minimum de personnel, ARI, tenue de feu complète.
• Matériels de colmatage et de confinement. • Mise en place d’un périmètre de sécurité avec zonage si possible.
• Matériels anti-déflagrant. • Éviter toute source d’ignition.
• Matériels de production d’eau pulvérisée et rideau d’eau. • Ventiler les volumes confinés.
• ARI. • Mettre en place des écrans d’eau.
• Tenues d’approche thermique.
II - Mesures particulières
• Si fuite enflammée:
- Ne pas éteindre la flamme sauf s’il est possible de stopper la fuite par un
Analyse de la situation organe de coupure accessible et facilement manœuvrable.
- Protéger par des écrans d’eau l’environnement directement menacé.
- Refroidir le réservoir soumis au rayonnement pour en limiter le débit de
fuite et l’échauffement des parois du contenant.
• Rechercher la nature du gaz et localiser la fuite. - Contrôler la combustion en attendant des moyens en renfort permettant de
• Se référer à la documentation produit. juguler la fuite.

• Rechercher la plage d’explosivité. • Si risque de BLEVE:


- Idem.
• Prévoir le déplacement du nuage de gaz.
- Établir un périmètre de sécurité de 500 mètres et évacuer la zone.
• Évaluer le risque immédiat pour la population environnante.
- Engager un minimum de personnel.
• Évaluer le risque de BLEVE ou UVCE.
• Si fuite non enflammée:
• Analyser les ressources hydrauliques du chantier. - Périmètre de sécurité de 50 mètres autour du point d’émission et cône de
• Caractéristiques de la fuite: liquide, gazeuse, biphasique. diffusion sur 300 mètres dans le vent.
• Rechercher l’heure de l’incident. - Évacuation de la zone dangereuse.
• Déterminer la quantité restante de produit. - Colmatage de la fuite si possible ou réduction (bouchon de glace).
- Affiner le périmètre de sécurité en fonction des relevés explosimètriques.
- Canaliser et disperser les gaz par des écrans d’eau.
Risques et protections

Deux cadres d’intervention différents mais ayant le même


dénominateur commun, le caractère chimique, permettent
d’aborder l’intervention de plusieurs manières:
• L’accident de TMD.
• L’incident dans une usine.
II - Accident en entreprise

Si les principes énoncés précédemment restent valables, les


interventions impliquant des produits dangereux dans une
entreprise sont différentes.
En effet, la nature des produits et les risques qui en
découlent sont généralement connus. L’identification du
produit en est, normalement, facilitée.
En outre, la présence de personnel qualifié permet au
premier COS de disposer d’un conseiller technique,
permettant d’ajuster au mieux ses actions et d’informer
correctement les autorités de tutelle.
Pour ce type d’intervention, la protection du personnel et
les informations concernant le périmètre de sécurité, sont
définis dans les plans ER afférents à l’entreprise.
De ce fait, un des premiers réflexes avant le départ, est de
s’enrichir d’un de ces plans pour aborder convenablement
le sinistre.
Au-delà de ces supports d’informations réalisés par les
Sapeurs-Pompiers, certaines entreprises mettent en place
des plans d’opérations internes pouvant aller, pour les plus
menaçantes, à l’élaboration de plans particuliers
d’intervention, quant à l’engagement des moyens publics
et leur symbiose avec ceux déjà mis en œuvre.
Si l’intervention semble être facilitée par l’ensemble de ces
données, il n’en résulte pas moins le risque important d’effet
dominos dû à la présence, à proximité du sinistre,
d’installations à risque.
III - Adapter la protection individuelle

Deux tenues de première intervention sont à privilégier:


La tenue de feu qui, outre les performances face au
risque incendie, offre les intérêts suivants:
• Protection relative contre les agressions chimiques.
• Protection mécanique.

La tenue PVC pour les interventions mettant en cause


des produits de faible agressivité, sans risque
d’incendie, pour des opérations d’obturation par
exemple.
L’ARI, ou l’ANP, complètera ces deux tenues.
Dans certains cas, ces tenues s’avèreront insuffisantes. Dans
une grande majorité des situations, elles permettront les
sauvetages et la mise en œuvre des mesures conservatoires
d’urgence.
Dans un second temps, des renforts spécialisés et équipés
prendront en charge l’intervention.
IV - À retenir
La superposition de couches de protection va dans le sens
de la sécurité.
Des lunettes de protection oculaire doivent être portées
systématiquement.
Après un séjour dans les vapeurs toxiques ou
inflammables, les vêtements doivent être ventilés voir
détruits.
Une douche de décontamination doit être prise sur place.
Tous les intervenants doivent être protégés
Périmètre de sécurité

Il sera réalisé dans un premier temps, de manière


pragmatique, en fonction:
Du risque évalué grâce aux reconnaissances.
De l’environnement général et des configurations particulières.
Des moyens disponibles.

En l’absence de relevés précis ou de recommandations


spécifiques liées à un produit, un périmètre à priori, fonction
du risque toxique ou inflammable, peut être défini de la façon
suivante:
• 50 m à partir du point d’émission.
• 300 m à partir du point d’émission sous le vent, dans un secteur
angulaire de 40°.
S’il existe un risque de BLEVE ou d’explosion, le périmètre
sera étendu à 500 mètres en toutes directions quelles-que-
soient les conditions météorologiques.
Il est à noté:
• Le vent déplace les gaz mais favorise leur dilution.
• La chaleur, le soleil, le vent favorisent l’évaporation des
liquides, elle-même proportionnelle à la surface d’échange.
• L’air est canalisé par le relief et par les constructions.
• Plusieurs risques peuvent être présents simultanément.
• Le risque toxique est toujours plus dimensionnant.

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