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SOMMAIRE :

1. Reportage.
2. Restauration.
3. Mécanique du mois.
4. Historique.
5. Calendrier.
6. Autres Véhicules.
7. Divers.
8. Petites Annonces.

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1. Reportage :

Nous avons choisi de consacrer ce premier reportage au club MVCG Côte


Basque.

Le MVCG-Côte basque, fondé en juillet 2001 se compose d’une dizaine de


membres qui se sont regroupés pour partager la passion des vieux véhicules
militaires, et des mécaniques d’autrefois. Cet intérêt s’est par la suite développé
pour l’Histoire et en particulier celle de la seconde guerre mondiale. Gage de
sérieux, leur club est affilié à la Fédération Française MVCG qui est la plus
grande association française structurée regroupant 800 adhérents et plus de 1600
véhicules sur l’hexagone.

Bien que leur parc soit essentiellement U.S, ils acceptent tous les
véhicules militaires anciens du moment qu’ils soient de bonne
présentation.
Celui-ci se compose actuellement des véhicules suivants :

7 jeep: 1 FORD GPW, 4 WILLYS MB, 2


HOTCHKISS M201.
3 DODGE : WC 51, WC 56, et WC 54
3 GMC 353 avec ou sans treuil, caisse acier ou bois.
1 dépanneuse WARD LAFRANCE
1 moto chenillée KETTENKRAD
1 moto HARLEY DAVIDSON WLA 42.

Ils disposent aussi d’un camion de transport récent leurs permettant de


participer avec 1 à 2 véhicules à des manifestations éloignées, ou bien de
bénéficier d’une assistance technique lors des déplacements sur routes.

Leurs principales restaurations démarrent souvent d’un véhicule en mauvaise


état qu’il vont petit à petit restaurer pour atteindre un résultat parfait. A cet égard
ils respectent scrupuleusement les marquages ad-hoc dans un souci
d’authenticité .Le club dispose de la documentation nécessaire pour ses
adhérents.
Voici un bel exemple de restauration apporté par les membres du club sur un
dodge wc51.
Le voici avant :

Voilà le résultat quelques mois plus tard :


Le club, c’est aussi la possibilité de participer à plusieurs sorties
régionales à partir des beaux jours . C’est l’occasion de passer un bon
moment avec les amis et autour d’un bon repas (garanti dans le Sud-Ouest
). C’est également l’occasion de retrouver les amis des autres club
régionaux que nous n’avions pas revu depuis quelques temps. Le monde
des collectionneurs des véhicules anciens est une grande famille.

Pour l’année prochaine 4 sorties seront programmées dans le Sud-Ouest et,


cerise sur le gâteau, une délégation partira avec 2 véhicules pour la sortie
fédérale 2003 se situant à Ajaccio pour célébrer le 60ème anniversaire de la
libération du premier département français libéré. Quant à 2004 c’est le 60ème
anniversaire du débarquement. Cela ne se manque pas !

Plus d’infos sur : http://www.mvcgfrance.org/64.html


Pour tout renseignement, s’adresser à :

10,allée des Thuyas - 64600 ANGLET


Téléphone : 05.59.03.47.20( H.R.)
E-Mail : mvcg64@libertysurf.fr
2. Restauration :

« Voici ma jeep en 1983 attention le mélange: Châssis FORD 42 -


Carrosserie WILLYS - Culasse M201.= Signes caractéristiques des
remontages de la Maltournée, on mélange tout . Pas de décoration à
l'époque . Elle semble complète et propre........apparemment . »

Malheureusement, c’est lors du démontage que bien souvent l’on trouve


des vices cachés. Par exemple, lorsque l’on dépose la caisse, ou bien le
moteur, on tombe sur des nids de rouille.
Dépose de la caisse :
Repose du moteur :

On trouve aussi pas mal de surprises lors du ponçage :


Une multitude de couches de mastic cachait la misère.
Les surprises viennent aussi de l’intérieur de la caisse : on aperçoit à
travers le trou creusé par la corrosion du à un morceau de bois de frêne
(d'origine) inséré dans un oméga en acier qui s'engorge d'humidité et fait
exploser le plancher en contact avec lui. A ce stade, soit vous décidez
d'attaquer un lourd chantier en ayant de solides connaissances en tôlerie
et soudures, soit vous envisagez l'achat d'une nouvelle carrosserie ( voir
article mécanique du mois-Restauration)

On trouve aussi de belles surprisse lors du démontage. Sur cette photo


on aperçoit un « », signifiant « Ford ». (une première couche
d’antirouille à déjà été appliquée ce qui explique cette couleur rouge).
Vien ensuite l’heure de la première couche vert kaki. A noter le support
de la mitrailleuse derrière la boite de transfert de forme rectangulaire sur
les Ford et pratiquement rond sur Willys et Hotchkiss.

Quelques mois plus tard la jeep est enfin prête à rouler .Encore quelques
détails sont à revoir mais l'essentiel est fait .

Merci à P. LAPLACE pour les photos de sa splendide jeep.


3. Mécanique du mois :

La Jeep –conseils sur Achat – Restauration – Entretien


Par Pierre LAPLACE . MVCG Côte Basque.

AVANTS-PROPOS

Cet article à pour but de dégrossir les points essentiels que constitue
l’acquisition et l’entretien de ce véhicule extraordinaire qu’est la jeep. Ne me
demandez pas de conseils techniques, je ne suis pas un mécanicien, c’est
simplement l’expérience d’avoir utilisé depuis 20 ans ce véhicule qui permet de
donner quelques conseils. Pour des informations plus précises il existe une
multitude de livres à ce sujet, des sites web spécialisés, qui répondront à vos
questions.
L’ACQUISITION
Il faut en premier lieu se poser quelques questions élémentaires.
-Ai-je un lieu pour stocker mon véhicule à l’abri ?
-Suis je capable de faire moi-même un minimum d’intervention ( vidange,
graissage) ? Quelle utilisation comptez vous faire ? .
Si vous répondez non à la première question et que vous comptez faire du 4x4
pur et dur, il est plus prudent de se diriger vers un 4x4 japonais moderne par
exemple, beaucoup plus robuste et fiable que cette grand-mère de plus de 60
ans.
Car contrairement aux idées reçues une jeep est relativement fragile et en
particulier sur certains points : la boite de vitesse, les transmissions, le freinage.
Nous en reparlerons dans la partie entretien et restauration. De plus sachez que
dessous il y a des fuites d’huile qui sont normales. Une jeep qui fuit c’est qu’il y
a de l’huile sinon, il y en a plus !
Parlons budget maintenant :
Victime de son succès, la jeep est chère. Car c’est un jouet fantastique ! Prenant
peu de place, facile à conduire ( pas de double débrayage pour votre épouse),
véritable décapotable et avec une consommation raisonnable ( entre 13 et 15 L
maxi), voilà les ingrédients de son succès commercial 60 après sa naissance.
On voit de tout en prix de 2000 à 20.000 euros, selon la rareté du modèle, l’état
et les accessoires.
En fait, il y a en France 2 types de jeep militaire. La WILLYS et la FORD qui
sont les plus recherchées car se sont les vrais US. Malheureusement après 60
ans il est rare d’en trouver en bon état compte tenu des outrages du temps. A
moins d’y mettre le prix !
La HOTCHKISS M201 française, crée spécialement pour notre armée. C’est la
même avec des améliorations « made in France ». Souvent boudées, car
n’ayant pas un passé historique glorieux, elles sont la plupart du temps
« américanisées» pour ressembler par les artifices des accessoires, aux «vrais ».
Et pourtant une belle M201 aux couleurs françaises c’est très sympa aussi et
sachez que pour 600.000 jeeps US produites, il n’y a eu que 27.000
HOTCHKISS !
Pour conclure je dirais : acheter cher c’est faire des économies, acheter pas cher
peut coûter très cher.
En effet, dans votre achat privilégiez un véhicule complet et sain de carrosserie.
Les accessoires coûtent cher et la carrosserie est un véritable piège à rouille.
Disons que pour une HOTCHKISS M201 en bon état et complète, il faudra
débourser au moins 7600 euros.

LA RESTAURATION

Si vous avez la fibre mécanique, des bonnes connaissances de carrossier, le


matériel nécessaire, un local et du courage, alors vous serez passionné par la
renaissance de votre joujou kaki.
La mécanique en elle-même n’apporte aucun commentaire, tout est simple,
solide et ne coûte pas cher. Les stocks sont encore importants et il existe de la
re-fabrication.
La boite à vitesse est par contre le point faible de la jeep. Cela débute par la
seconde qui commence à sauter et cela se dégrade rapidement. Il y a de
nombreuses pièces sur le marché mais malheureusement de diverses qualités. Si
j’ai un seul conseil à vous donner c’est celui-ci. Ne tentez pas de rénover
partiellement votre boite. Après 2 démontages successifs, s’apercevoir après
3000 km que la boite se dégrade encore, que vous avez déboursé 600 euros de
pièces, vous jetez l’éponge ! Nous avons la chance d’avoir en France un
spécialiste de la boite : Les ETS SPECIAL-JEEP à Jurançon ( 64). Pour une
somme à peu près équivalente vous installez une boite qui ne vous posera plus
de problème. Comme on dit « YA PAS PHOTO » !
La carrosserie est également un piège. Si vous avez de bonne connaissance en
soudure OK, sinon sachez que l’on trouve des carrosseries neuves à 2000 euros
qui vous feront gagner beaucoup de temps et peut être des économies. Le
problème vient des renforts sous le plancher dits « oméga » et qui contiennent
du bois. Ce bois (du frêne) gonfle avec l’humidité et commence à perforer le
plancher. C’est le début de la fin.
Parlons maintenant de ma partie préférée : La peinture et la décoration qui est la
« touch of class » d’une restauration.
De grâce ne jouez pas aux apprentis sorcier dans la recherche de la super
peinture. J’ai vu de belles jeep restaurées, gâchées par d’horribles peintures. De
la jeep vert brillant ou satiné ou la style « navy » peinte bleu chiotte j’ai tout
vu ! .En plus la peinture auto coûte horriblement cher. Par pitié, allez acheter
votre peinture chez les revendeurs spécialisés JEEP qui vous fourniront la bonne
couleur et pour un budget beaucoup moins cher.
Pour la décoration c’est aussi simple. Il y a 20 ans nous n’avions pas la
documentation qui existe aujourd’hui. Il existe des tas de bouquins, des sites
web à foison, mais également des clubs qui sont de bons conseils pour les
marquages de votre véhicule. C’est fort dommage de louper votre restauration
par un numéro fantaisiste sur le capot, une étoile trop petite ou mal positionnée.
S’il vous plait : pas d’autocollants pour les chiffres ou les étoiles, cela n’existait
pas à l’époque et avec un reflet de soleil dessus, cela se voit comme un nez sur
la figure.
-Ne surchargez pas trop la déco pour éviter l’effet « arbre de Noël »
-Evitez d’installer des accessoires n’étant pas de la même époque que le
véhicule .( radios militaires récentes , filets de camouflage vinyls, sacs récents
etc.)
-Achetez des accessoires de qualité vous ferez des économies à long terme. Je
pense au bâchage et à la sellerie en particulier. En achetant du premier prix vous
avez un tissus qui deviendra délavé au bout d’une saison. Au bout de 2/3
saisons, poubelle. Pour 20 à 30 % de plus vous avez de la super qualité
caractérisée par son odeur particulière . Faite jouer la concurrence pour trouver
le fournisseur au meilleur prix.
-Montez des pneus Military pour les vrais et vrais-fausses
WILLYS/FORD, du KLEBER TRT ou le GOOD YEAR en profil mixte
pour la M201 et respectez les tailles standards.
-Dernière chose , sachez que chez les collectionneurs de jeep, la recherche de
pièces rares est une histoire sans fin. Le détail va jusqu’au boulon qui doit être
estampillé. Il faut être patient, avoir la Connaissance et être bien argenté ! Si
certaines pièces n’existent plus aujourd’hui, attendez quelques mois et vous
apprenez que des re-fabrications sont sur le marché. Et puis comme disais un
collectionneur que j’ai connu, lorsque vous désespérez sur une pièce
introuvable, n’y pensez plus, tôt ou tard vous tomberez dessus.

ENTRETIEN ET USAGE COURANT.

-Faites tourner votre jeep au moins une fois par semaine, même en hiver ne
serait-ce que 10 minutes pour éviter que les joints lièges sèchent.
-Faites fonctionner les freins une fois par semaine. Si vous utilisez du DOT 4 (
classique) vidanger OBLIGATOIREMENT une fois par an . Sinon les cylindres
des freins vous lâcherons rapidement. Vous pouvez par contre utiliser du
silicone qui ne demande pas de vidange annuelle.
Achetez impérativement du « US MADE » pour les organes de freins. Eviter
toute fabrication asiatique.
-Ne démarrer jamais brusquement, les arbres sont fragiles et font office de
fusibles.
-Ne roulez jamais à fond, ce moteur n’aime pas les hauts régimes. Sachez qu’à
une vitesse supérieure à 40 MPH soit 65 KM/H, la durée de vie du moteur
diminue de 30 %. On enroule OK ?
-Vidange : impérative tous les ans et avec le filtre. Pas d’innovation les gars !
Huiles compétitions synthétiques INTERDITES SOUS PEINE DE
DESTRUCTION DU MOTEUR . Utiliser soit de la 20 W 50 soit de la 15 W
40 de type Minéral . En plus c’est les moins chères du marché, profitons en .
-Graissage : cela dépend de l’utilisation et du kilométrage mais graissez souvent
en plus cela vous fait faire la gymnastique .
- Faute de preuves et de résultats, dans le doute rajoutez de l’additif à votre
essence sans plomb 95 , plutôt que l’essence additivée. Au moins vous savez ce
qui vous avez mis. La jeep est équipée d’un moteur à soupapes latérales.
L’étanchéité étant très importante sur ces moteurs, protégeons-les en mettant
tous les atouts de notre côté.
-Contrairement à ce que l’on entend , une jeep peut freiner parfaitement droit.
Mais bien souvent les garagistes ne prennent pas la peine de suivre les
instructions de réglage dans le manuel d’atelier avec l’utilisation des piges. Un
jeu de garnitures de marques ou de dates différentes peut fausser le réglage .
4. Historique :

JEEP…LA VICTOIRE EN 4x4

Née des besoins de la guerre, elle fut conçut en cinq jours. La paix revenue,
elle a traversé les décennies en crapahutant sur tous les continents. Et a donné
vie à une prospère descendance. Car la JEEP, symbole de liberté et de loisir, est
la mère de tous les 4x4

Qui aurait pu lui prédire un tel avenir ? Aux yeux des militaires, la jeep était
promise à un destin ingrat : remplacer le cheval ! La plus noble conquête de
l’homme était certes capable de franchir n’importe quelle difficulté de terrain.
Mais elle ne transportait qu’un seul passager, avec équipement succinct, et sa
maintenance était plutôt contraignante…

Quant aux voitures, elles étaient soit trop fragile, soit trop lourdes, en tout cas
pas assez maniables, et manquaient de motricité. C’est alors qu’entre en scène
Francis Fenn, fondateur de Bantam, modeste entreprise de Pennsylvanie qui
produisait des Austin sous licence. Nous somme au printemps 1940. La guerre
couve en Europe. Les Etats-Unis pressentent qu’ils ne pourront rester à l’écart
du conflit, et relancent leur machine de guerre. Les militaires ont besoin d’un
véhicule léger, capable de transporter sur un terrain boueux une mitrailleuse, ses
servants et ses minutions. Leurs exigences sont drastiques : 4 roues motrices,
empattement de 2 mètres et poids maxi de … 590 kg ! De plus, ils veulent un
prototype dans un délai de 49 jours, et les soixante-dix premiers modèles un
mois plus tard.

En juin, l’armée envoie ce cahier des charges à cent trente-cinq constructeurs


potentiels. Deux seulement relèvent le défi : Willys et Bantam. Ce dernier était
déjà en contact avec les autorités militaires, pour avoir ‘bidouillé’ des Austin
afin de les rendre plus ou moins aptes à quitter le bitume. De toutes manières, il
n’a guère le choix : ces affaires ne sont pas florissantes. Bantam prend une
longueur d’avance sur Willys en embauchant un ingénieur très qualifié, Karl
Probst, qui accomplit l’exploit de réaliser les calculs et les plans de la future
JEEP en cinq jours seulement. Dès lors, Bantam s’engage à respecter les délais
prescrits par l’armée. Ce n’est pas le cas de Willys qui demande 75 jours pour
construire le premier proto et 120 jours pour le reste. Bantam décroche ainsi le
contrat, et parvient à livrer son proto une demi-heure avant le délai limite…Il y a
un hic : le poids. 920kg au lieu de 590 requis ! Qu’à cela ne tienne, Probst est
persuadé que personne ne pourra répondre sur ce point au cahier des charges.
L’avenir lui donnera raison. L’armée s’avère satisfaite des premiers essais.
Bantam l’est moins, car ces essais ont été suivis par des ‘observateurs’ de Willys
et Ford invités par les autorités ! Les militaires doutent en effet des capacités de
production d’un artisan comme Bantam qui compte 50 employés. Ils estiment
Willys ou Ford plus à même de répondre aux énormes demandes à venir.
Bantam fournit les 70 exemplaires dans les délais. Mais à peine le dernier livré,
les militaires en veulent 1500 autres. L’affaire promet d’être juteuse. Willys et
Ford se réveillent. Débute alors une période de tractations obscures, de luttes
d’influence. Malgré les protestations de Bantam, l’armée coupe la poire en
trois : 1500 modèles pour chaque postulant. En novembre 1940, Willys présente
sa ‘Quad’, et quelques jours après, Ford sa ‘Pigmy’. Deux modèles qui
ressemblent étrangement a la Bantam…

Après les premiers essais, chaque constructeur apporte à ses protos les
modifications indispensables et définit les caractéristiques des 1500 modèles que
l’armée lui a commandés. Chez Bantam, le véhicule s’appelle ‘BRC’ ( Bantam
Reconnaissance Car. Chez Ford, GP. Et chez Willys, MA. Cette fois les
militaires peuvent réaliser un comparatif à grande échelle, dans le chaud, le
froid, et même sur des terrains d’opérations en Chine, en U.R.S.S, en Afrique,
avant même que les Etats-Unis n’entrent en guerre. C’est finalement Willys qui
sera retenu, grâce à son moteur Go Devil, plus puissant que celui de ses
concurrents. Bantam envisage un recours en justice. Mais l’heure n’est plus aux
débats de prétoire. Le 7décembre 1941, les Japonais attaquent Pearl Harbour.
Les Etats-Unis entrent en guerre. Il faut produire vite. Bantam obtient un lot de
consolation: le marché des remorques de JEEP. Mais le véritable inventeur de la
JEEP ne touchera jamais le moindre dollar de royalties et fera faillite après
guerre…Les militaires passent commande de 16000 JEEP Willys, moyennant
quelques modifications qui donneront naissance à la MB. La guerre prend de
l’ampleur, la demande s’accroît. Willys ne peut plus suivre, ce qui réjouit les
nombreux partisans de Ford dans les hautes sphères de l’armée. L’urgence de
l’effort de guerre l’emporte sur les lois de la propriété industrielle : les militaires
ordonnent à Willys de fournir plans, brevets, et licences à Ford qui en profite
pour apporter à la MB sa touche personnelle. La JEEP willys devient ainsi la
JEEP Ford GPW mais toutes leurs pièces, comme précisé dans le contrat, sont
rigoureusement interchangeables. La différence la plus notable concerne la
calandre. Chez Ford elle est en tôle emboutie. Donc plus solide et plus facile à
fabriquer que celle en fer forgé des Willys. L’armée impose cette calandre sur
toutes les JEEP, qu’elles soient Ford ou Willys. Ainsi, de fin 1941 à septembre
1945, furent produites environ 640000 JEEP ( 360000 Willys, et 280000 Ford.
Dont 400000 resteront en Europe la guerre achevée, les Américains préférant les
revendre sur place plutôt que de les rapatrier. La JEEP est alors copiée par tous
les constructeurs qui envisagent de lancer leur propre 4x4. A commencer par le
britannique Rover qui à partir d’une JEEP des surplus crée en 1947 le Land
Defender avec carrosserie alu et châssis à longerons de section carrée. Les
premiers 4x4 de Toyota, Mitsubishi, Nissan, Mahindra, Asia ou Ssangyong sont
également construits sur des bases JEEP. Fille de la guerre, la JEEP allait ainsi
connaître la paix en donnant vie à une nombreuse descendance. Et peut être
considérée, à juste titre, comme le mère, voire la grand-mère de la plupart de nos
4x4…

Naissance de la M201

1946, la société Hotchkiss s’associe avec Willys pour la vente et la


diffusion de jeep en France sous la responsabilité de la SOFIA ( Société
Financière Industrielle Automobile). Ainsi SOFIA est alors le distributeur
officiel de Willys-Overland. En 1952 Willys concède à Hotchkiss la
licence de fabrication et de commercialisation des MB ainsi que des
pièces détachées. En 1955 implantation d’une chaîne de fabrication et de
montage sur le site de saint Denis dans l’usine Ornano.

A cette époque l’armée


française relance la
production de jeep après les
échecs consécutifs de projet
d’un nouveau véhicule léger
de reconnaissance véhicule
Delahaye (site P.Clement) ou
véhicule Delahaye (VLR).
La première commande porte
sur 465 véhicules dénommés
“Jeep Hotchkiss licence
MB” . Suites à quelques
améliorations les jeep alors
construites prennent
l’appellation “M201 licence
MB». La production est
entièrement destinée à
l’armée Française ou à
certaines administrations. En
1956, Hotchkiss s'associe à
Brandt , la production est
effectuée dans l’usine de
Stain (Nord de Paris) .C’est
en tout près de 28000 M201 qui auront été construites dans ces usines
lorsque la production s’achève en 1966.
Sources A.M
5. Calendrier :
Sorties à venir.

Montbartier près de Montauban du 27 au 29 juin invitation du club


Véhicules historiques du Tarn et Garonne

Lescar près de Pau du 11 au 14 juillet invitation de l'Escadron


BEARN - BIGORRE

Ajaccio ( Corse) du 5 au 9 septembre 20003 60° anniversaire de la


libération de la Corse premier département libéré de France . 250
véhicules inscrits .

6. Autres Véhicules :
Quand on parle de véhicules militaires d’époque, on pense souvent
à la jeep. Certes la jeep à jouer un grand rôle dans cette épreuve
mondiale en tant que véhicule de liaison, et aussi pour de très
nombreuses autres taches ingrates, mais pour d’autres comme le
transport des troupes, il a fallut déployer des moyens différents. Tout les
mois, découvrons un véhicule et ses principales fonctions.

Thèmes du mois : Le GMC.


Le GMC, camion principalement utilisé pour le transport de matériel et
de troupe se décline en de nombreuses versions. Nous allons nous
intéresser au plus courante d’entre elles :

- GMC CCKW 352


- GMC CCKW 353

Caractéristiques :
Poids à vide : 4830kg – Charge utile théorique :2470kg (peut être
presque doublée) – Longueur totale avec treuil : 6.93m – Largeur :
2.24m – Empattement : 4.17m – Hauteur non bâché : 2.22m –
Hauteur bâché : 2.80m – Moteur : GMC type 270 à essence, 6 cylindres
en ligne de 4,4L – Puissance : 104cv au régime maximum – vitesse
maxi : 71km/h – Autonomie : 385km – Consommation moyenne au
100Km : 48L.
CCKW 352 : chassis court.
CCKW 353 : chassis long.

Le GMC, issu d’un châssis civil 6x4, transformé en 6x6, sur lequel était
montée une cabine aux formes rustiques facilitant la maintenance, fut
produit par la « Général Motors ». Une multitude de versions seront
développées outre le transport classique : citerne, dépannage, atelier de
maintenance, ambulance, fourgon radio, etc. Comme la jeep, sa
silhouette caractéristique sillonna tous les théâtres d’opérations : le
Pacifique, l’Afrique du Nord, les fronts de l’Ouest et de l’Est. Leur
aptitude à remplir leurs missions dans des conditions les plus difficiles
grâce à leur robustesse légendaire et à leur puissance, en firent des
véhicules universellement appréciés. Cela explique que leur carrière se
poursuivit longtemps après la 2nd guerre mondiale, tant dans les
domaine civils que militaires.
6. Divers :

Notre équipe de webmaster répartie sur toute la France se constitue que


de 3 membres pour l’instant. Nous sommes bien sur ouvert à toute
proposition de participation à cet ouvrage. Nous recherchons
principalement deux personnes dans la partie nord de la France. Les
autres, ainsi que les habitants des pays étranger, êtes aussi les
bienvenues Pour cela, contactez moi à :

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