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L'AMX-30 est un char de combat qui a équipé l'armée française pendant plus

de trente ans. À partir de 1966, il a été construit à 3 571 exemplaires,


versions dérivées comprises. La moitié de la production a été exportée. Mille-
cent châssis ont été utilisés pour développer d'autres systèmes d'armes sur
châssis blindés, tels le char de dépannage AMX-30D, l'automoteur d'artillerie
de 155 mm AUF1 ou le véhicule de lancement du missile Pluton.

Historique
Le résultat de trois échecs et d'un succès
Le projet AMX-30 arrive dans l'industrie d'armement française après un
succès et trois échecs.
Le succès est le char léger AMX-13 qui donne naissance à une série
d'engins blindés dont la production se prolonge jusqu'en 1976 et dont les
derniers exemplaires ont cessé le service dans les années 1990-2000.
Article détaillé : AMX-13.
Les échecs sont les trois chars lourds développés par l'industrie d'armement
française après la guerre, entre 1945 et 1960 qui connaissent un
développement et un service très limités, l'ARL-44, l'AMX-50 et un prototype
de char de 25 t Batignolles-Châtillon.
Articles détaillés : ARL 44, AMX-50 et Batignolles-Châtillon 25T.

Des projets internationaux ambitieux mais aux résultats limités


En 1953, l'UEO crée le groupe de travail FINBEL, nommé d'après les pays
adhérents : la France, l'Italie, les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg1. Il
a pour mission de rédiger un cahier des charges pour un nouveau char
moyen afin de remplacer leurs chars de conception américaine et britannique
et remplir le rôle de MBT (Main Battle Tank : char de combat). En 1956,
l'Allemagne de l'Ouest rejoint le groupe de travail, le transformant en
FINABEL (l'ajout du « A » pour « Allemagne » en français). Le 27 octobre
1956, à Colomb-Béchar un accord bilatéral a été conclu entre la France et
l'Allemagne pour construire un char en commun selon les spécifications de
FINABEL2. Le projet est appelé Europa-Panzer pour indiquer sa nature
européenne commune et la participation des experts de tous les pays dans le
processus de conception.
Les spécifications FINABEL 3A5 décrivent un char de combat léger et mobile,
avec une limite de poids à 30 t, compromis entre la capacité du blindage et la
vitesse du char.
Lors d'une conférence à Bonn le 12 février 1957, les ingénieurs français et
allemands complètent le cahier des charges de ce char3,4 :
• une largeur maximale de 3,15 m ;
• une hauteur de 2,15 m ;
• un canon de 105 mm ;
• un moteur à essence refroidi par air ;
• une suspension à barre de torsion avec amortisseurs hydrauliques ;
• un rapport puissance-poids d'au moins 30 ch (22 kW) / tonne ;
• une autonomie d'au moins 350 km5.
L'institut franco-allemand de recherches de Saint-Louis commence alors les
études. Les Italiens annoncent en mai 1957 qu'ils veulent se joindre au projet
bien qu'ils ne possèdent aucun bureau d'études pour participer à sa
conception.
Le 28 novembre 1957 à Paris, les ministres français et allemand de la
Défense conviennent de produire deux prototypes séparément.
L'année suivante, le projet subit un premier revers. Les accords de Paris,
conclus en 1955 et relatifs au réarmement de l'Allemagne, prévoient qu'elle
peut bénéficier de l'arme nucléaire à condition qu'elle soit développée dans
un pays tiers. La France et l’Allemagne de l’Ouest signent donc le protocole
de Colomb-Béchar le 17 janvier 1957, auquel se joint l'Italie par l'accord du
25 novembre 1957, pour étudier en commun le développement d'une arme
nucléaire. Mais, le 17 juin 1958, de Gaulle décide de refuser à l'Allemagne de
l'Ouest et à l'Italie l'accès à la bombe atomique, officiellement pour ne pas
froisser les États-Unis et la Grande-Bretagne, officieusement pour garantir
l'indépendance nucléaire française6. En représailles, l'Allemagne se
désintéresse du projet de char commun2.

Premiers prototypes communs


Les prototypes français sont développés et produits par l'Atelier de
construction d'Issy-les-Moulineaux, sous la direction du général Joseph
Molinié, de la Direction des études et fabrications d'armements (DEFA
devenue Direction technique des armements terrestres), et de l'ingénieur en
chef de l'AMX Heissler. Le premier prototype est achevé en septembre 1960
et testé en février 19617, le deuxième, avec un télémètre amélioré et un train
de roulement de meilleure qualité, en juillet 1961. Ces premiers véhicules ont
une tourelle très arrondie, dans une imitation délibérée du T-54 soviétique. Ils
sont équipés des moteurs à essence fabriqués par la SOFAM. D'autres
prototypes, avec une amélioration de la tourelle en fonte lisse, sont fabriqués
entre 1961 et 1963.
Les prototypes allemands sont réalisés par deux équipes, une équipe A
composée de Porsche, Maschinenbau Kiel (en), Luther & Jordan et Arnold
Jung Lokomotivfabrik (en) et une équipe B composée par Ruhrstahl (de),
Rheinstahl-Hanomag et Henschel. Des maquettes en bois sont réalisées en
1959, tandis que les deux premiers prototypes terminés par l'équipe A sont
achevés en 19618.

Fin des accords franco-allemands


L'intention de la France de quitter l'organisation militaire de l'OTAN provoque
une rupture entre la France et l'Allemagne de l'Ouest. La République
Fédérale se détermine alors pour l'achat de matériel américain pour favoriser
une nouvelle normalisation de l'OTAN d'utiliser des moteurs Diesel
polycarburants9. Le ministre allemand de la Défense Franz Josef Strauß
commence à s'opposer au projet commun de char. En juillet 1963, la
commission de la défense du Bundestag allemand décide d'adopter un char
de production purement nationale. En réponse, le même mois, le
gouvernement français prend une décision identique10.
Entre août et octobre 1963, des essais comparatifs sont néanmoins
maintenus à Mailly-le-Camp, Meppen, Bourges et Satory entre cinq
prototypes français d'un char désormais connu sous le nom d'AMX-30 et cinq
prototypes allemands, en présence de délégations néerlandaise, belge,
italienne et américaine11. Les essais indiquent que le modèle de char
allemand, qui obtient son nom de Leopard le 1er octobre 1963, présente une
meilleure mobilité et une meilleure accélération. Le gouvernement français
prend pour prétexte qu'il ne peut se permettre de décider l'acquisition d'un
nouveau char avant 1965, tandis que les Allemands refusent d'adopter le
canon de 105 mm franco-allemand, et lui préfèrent le canon Royal Ordnance
L7. En effet, à l'automne 1962, ils ont déjà ordonné l'achat de 1 500 pièces,
malgré le fait que Rheinmetall ne puisse produire un type de munitions
communes d'une qualité suffisante12. Des suggestions pour construire un
char mixte, en combinant la tourelle française avec le châssis allemand,
échouent. En conséquence, le programme est annulé, les Français et les
Allemands adoptent définitivement leurs deux chars distincts13.
Premiers prototypes AMX-30
Les prototypes de l'AMX-30 pèsent 32,5 t avec une largeur de 3,1 m
comparable au Panzer 61 suisse, et une hauteur de 2,28 m comparable au
modèle soviétique T-55. Contrairement à l'AMX-50, l'AMX-30 dispose d'une
tourelle conventionnelle, car les tourelles oscillantes ne peuvent garantir
l'étanchéité à l'eau lors des franchissements et aux poussières radioactives
en cas d'attaque nucléaire. Elles souffrent également d'une plus grande
faiblesse balistique au niveau de la jupe et de la tourelle. À l'origine, les deux
premiers prototypes sont propulsés par un moteur à allumage commandé de
720 ch (540 kW), nommé SOFAM 12 GS.
Plus tard, un moteur Diesel polycarburant, développé par Hispano-Suiza est
adopté14. Les sept prototypes de l'AMX-30 en sont alors équipés. Deux
autres prototypes, censés être des véhicules de préproduction, sont livrés en
novembre 1965. Outre le moteur, le blindage et la tourelle sont modifiés. Les
armements reçoivent un nouveau masque qui est à nouveau modifié sur les
véhicules de série15. Les premières versions produites de l'AMX-30B,
nommées ainsi pour les distinguer des prototypes AMX-30A, sont achevés en
juin 196616.

Production
La production de l'AMX-30 a lieu à l'atelier de construction de Roanne, qui
dès 1970 se consacre à 45 % à la production de véhicules neufs17.
Cette usine de fabrication lourde a été construite pendant la Première Guerre
mondiale pour produire des obus d'artillerie, mais à partir de 1952 l'usine a
commencé à produire des véhicules de combat blindés dont 1 900 AMX 13 et
ses variantes.
L'usine de Roanne est responsable de l'assemblage final, la plupart des
composants sont produits ailleurs :
• le groupe motopropulseur par l'atelier de construction de Limoges,
• la tourelle par l'atelier de construction de Tarbes,
• le canon par l'atelier de construction de Bourges,
• le tourelleau et la mitrailleuse en superstructure par la Manufacture
d'armes de Saint-Étienne,
• l'optique par les ateliers de construction de Puteaux (APX)18.
Ces entreprises sous la direction de l'État emploient de nombreux sous
traitants. Au cours de la vie de l'AMX-30, elles sont finalement concentrées
autour d'un même ensemble industriel GIAT19.
À partir de 1966, 10 AMX-30 sont assemblés par mois. Ultérieurement, les
usines existantes augmentent leur potentiel de production et de nouvelles
usines commencent à fabriquer des composants. La production mensuelle
passe à 15-20 chars20.
En avril 1969, la production est de nouveau réduite à dix par mois21.
Les derniers 35 chars de combat ont été commandés en 1989 par Chypre et
les dernières nouvelles variantes de véhicules, un lot de 20 GCT, en 1994 par
la France22.
La production totale de l'AMX-30 et de ses variantes s'élève à
3 571 unités23.

Caractéristiques de l'AMX-30B
Description générale24
Conçu par les Ateliers de construction d'Issy-les-Moulineaux (AMX), l'AMX-30
est un assemblage d'acier moulé et corroyé. Sa tourelle est moulée d'une
seule pièce. Sa caisse est en plaques d'acier soudées. Elle est séparée en
trois compartiments, le compartiment de conduite à l'avant, le compartiment
de combat au milieu, et celui du moteur à l'arrière.

Équipage et équipement
L'équipage se compose de quatre hommes. Le pilote est assis à l'avant
gauche du châssis et les trois autres membres de l'équipage (le chef de char
et le tireur à droite, le radio chargeur à gauche) sont installés dans la tourelle.
Le conducteur est assis à l'avant gauche du véhicule et dispose d'une trappe
de blindage qui s'ouvre à gauche et de trois périscopes. Le périscope central,
en fonction du modèle de char peut être remplacé par un dispositif
d'intensification de lumière Thomson-CSF TH 9478 ou SOPELEM OB-16A.
Le système est binoculaire pour la lumière infrarouge de nuit et monoculaire
pour la conduite de jour. Le système infra-rouge a un champ de vision de 35°
alors que le système de jour a un champ de vision de 24°.
Les trois autres membres d'équipage sont assis dans la tourelle, le chef de
char et le tireur à droite et le chargeur / opérateur radio à gauche.
Le chef de char dispose :
• d'un tourelleau TOP 7 avec dix épiscopes pour une vision à 360° et
d'une trappe blindée d'une seule pièce qui s'ouvre vers l'arrière. Le
tourelleau est contre-rotatif et permet ainsi la rotation de la tourelle alors
que le système de visée reste en cible ;
• d'un épiscope SOPELEM M270 à l'avant du tourelleau d'un
grossissement de 10 qui permet au chef de char de localiser et
d'identifier des objectifs pour amener le canon en cible. Celui-ci
comprend une protection blindée et une vitre épaisse derrière laquelle il
y a un prisme, mobile en élévation et réfléchissant l'image du terrain
vers le système de visée de jour M 267 ou la lunette de vision nocturne
OB-23A (grossissement x4, champ de vision 9°) ;
• d'une mitrailleuse de 7,62 ANF 1 couplée à un projecteur infra-rouge
PH-9A. Le prisme peut être aussi utilisé pour la visée du canon coaxial
de 20 mm auquel cas, la tête du prisme est contrôlée électriquement
par l'orientation donnée au canon ;
• d'un télémètre à coïncidence SOPELEM M208 avec un grossissement
de 6 et une portée de 600 à 3 500 m ;
• d'un projecteur infrarouge SOPELEM PH-8-B monté sur le côté gauche
de la tourelle et coaxial avec l'armement principal. Il a une portée
maximum de 2 000 m dans le mode lumière blanche et de 1 000 m
dans le mode infrarouge.
Le tireur assis devant et sous le chef de char dispose d'un viseur diurne
M271 avec un grossissement de 8 qui peut être remplacé par un viseur
nocturne OB-17A. Celui-ci est monté sur le toit de la tourelle. Il a un réticule
lumineux, un grossissement de 5,4 et un champ de vision de 7°. Le tireur a
aussi deux périscopes à sa disposition.
Le chargeur / opérateur radio est assis à gauche de la tourelle avec, à sa
disposition, deux périscopes et une trappe qui s'ouvre vers l'arrière. Une
trappe circulaire sur le côté gauche de la tourelle est utilisée pour le
ravitaillement en munitions et pour éjecter les douilles vides manuellement.
Le moteur est tout de suite derrière la cloison pare-feu séparant le
compartiment moteur du compartiment de combat.

Un blindage comparativement léger pour favoriser l'agilité et la mobilité


Le concept AMX-30 est fondé sur une survivabilité due à la grande mobilité
du char, mobilité qui peut être compromise si on rajoute du surblindage. C'est
pourquoi l'AMX-30, tout comme le Leopard 1 possèdent un blindage
relativement mince par rapport aux autres chars de combat de la même
époque.
Caractéristiques du blindage25
Partie du char Epaisseur du blindage Angle du blindage
Avant de la caisse 79 mm 70°
Blindage latéral avant 59 mm 23°
Blindage latéral arrière 30 mm 23°
Arrière de la caisse 30 mm 0°
Dessus de la caisse 15 mm -
Dessous de la caisse 15 mm -
Avant de la tourelle 80,8 mm -
Cotés de la tourelle 41,5 mm -
Arrière de la tourelle 50 mm -
Dessus de la tourelle 30 mm -
Le blindage offre ainsi une protection contre les obus perforants de calibre
20 mm26.

Protection NRBC
Il bénéficie aussi d'une protection radiologique, nucléaire, biologique et
chimique, grâce à un système de ventilation autonome situé dans un boîtier à
l'arrière de la tourelle et qui assure une surpression à l'intérieur de l'habitacle
de combat. Le char est équipé de deux appareils de décontamination de
2,5 ℓ27. Pour détecter les radiations, il dispose d'un radiamètre DOM 410.

Armement
Armement principal

Vue de profil d'un canon 105 mm Modèle F1


armant l'AMX-30.
Un canon GIAT CN-105 F1 à âme rayée d'un calibre de 105 mm en acier
monobloc de 105 mm de 56 calibres d'une longueur de 5,9 m. Il a un
débattement en angle de −8° à 20°. La hausse de combat standard est de
1 100 m28. Il ne dispose pas d'un frein de bouche ni d'un extracteur de
fumée. La longueur de recul est de 380 mm lors d'un tir d'obus et son
extension maximale est de 400 mm. Il comprend deux freins de tir
hydrauliques diamétralement opposés et un récupérateur oléo-pneumatique.
Un système d'air pulsé évacue les fumées du canon. Un manchon anti-arcure
en magnésium recouvre le tube du canon.
Il dispose d'un système de pointage SAMM CH 27-1S fonctionnant à l'aide de
moteurs hydrauliques qui contrôlent l'élévation du canon par un cylindre
hydraulique qui sert aussi d'amortisseur et en azimut par un moteur
hydraulique. Le tireur dispose de deux poignées de contrôle alors que le chef
de char n'a qu'une seule poignée qui peut lui donner priorité sur le tireur.
La télémétrie est opérée par le chef de char qui définit la cible, calcule la
distance et transmet par interphone les informations au tireur. Avec l'AMX-
30B cette télémétrie est effectuée à l'aide d'un télémètre optique, avec l'AMX-
30B2 elle est effectuée par télémètre laser.

Armement secondaire
Armement jumelé
L'armement jumelé est fixé à gauche du canon. Il peut être utilisé
synchronisé avec le canon de 105 mm comme marqueur de visée ou pour
traiter un objectif qui ne nécessite pas l'usage d'un obus. Il peut être utilisé
indépendamment comme arme d'autodéfense ou antiaérienne légère contre
des avions lents ou des hélicoptères.
• À l'origine, une mitrailleuse Browning HB M2.
• À partir de 1972, un canon-mitrailleur de 20 mm M693 Mle F2. Sa
portée maximum est de 1 500 m. Il peut être activé par le tireur ou le
chef de char. Il peut tirer des obus antipersonnel HEI (High Explosive
Incendiary) avec une vitesse initiale de 1 050 m/s ou des obus
perforants avec une vitesse initiale de 1 250 m/s.
Armement sur affût mobile
• Une mitrailleuse de 7,62 mm AN-F1 couplée à un projecteur infra-rouge
PH-9A d'une portée de 500 m en mode infra-rouge et 700 m en mode
lumière blanche située dans un support protégé à droite du tourelleau.
L'arme a un débattement négatif de −10° à 4°. Elle est mue par un
volant situé dans le toit de la tourelle. Elle est fixée sur un affût mobile,
lui-même fixé sur le tourelleau, et commandée depuis l'intérieur par le
chef de char. Sa portée maximale est de 700 m.
• Deux lance-pots fumigènes disposés de part et d'autre de l'arrière de la
tourelle et qui peuvent cacher complètement l'engin en huit secondes
complètent sa défense rapprochée.
Pendant la guerre du Golfe, des systèmes lance-leurres infra-rouge ont été
montés à l'avant de la tourelle pour dévier les armes antichars tirant du haut
et des lance-pots fumigènes ou lance-leurres ont été ajoutés de chaque côté.
Munitions

Poste du tireur dans la tourelle d'un AMX-30B2.

Obus-flèche OFL 105 F1.


La grande originalité de l'AMX-30 est l'obus à charge creuse de 105 mm
Modèle F1 (OCC 105 F1, Obus-Gessner ou Obus-G) . Ce projectile est
composé de deux parties, une paroi extérieure et une ogive suspendue par
des roulements à billes à l'intérieur de cette paroi29,30. La paroi extérieure
guidée par les rayures du canon tourne à très haute vitesse alors que la paroi
intérieure reste stable ce qui permet la stabilisation du projectile par rotation
alors que l'ogive reste immobile. La rotation le rend ainsi plus précis qu'un
obus explosif avec un empennage normal (APFS : Armour Piercing, Fin
stabilized) alors que la charge creuse stabilisée, est beaucoup plus efficace
car le dard n'est pas endommagé par la rotation. L'ogive, contenant 780 g
d'hexolite, pénètre jusqu'à 400 mm de blindage en acier ou trois mètres de
béton. Il est efficace contre les chars jusqu'à 3 000 m18. Comme il combine
une bonne précision avec une pénétration indépendante de l'angle du
blindage, il est considéré à l'époque comme le « coup idéal ».
Le canon de l'AMX-30 a également été conçu pour tirer la munition
d'entraînement BSCC F1 (boulet simili charge creuse ) et l'obus fumigène
« OFUM PH-105 F1 »31,Web 3.
Caractéristiques des munitions pouvant être utilisées par le char AMX-30

Masse du Charge
B Type Description Effets Vélocité
projectile explosive p

Perce la cible OTAN


Simple Char Lourd à
toutes distances et
OCC ce avec des effets
105 F1 Obus à
arrière significatifs 780 g
charge . 10,95 kg 1 000 m/s BD
(Obus- Longueur perforée d'hexolite
creuse
en millimètres :
G) 400 mm ou 152 mm
sous une incidence
de 64°Web 4
BSCC Boulet simili
Version d'entraînement
charge . 10,95 kg 1 000 m/s . no
105 F2 au tir de l'OCC 105 F1
creuse
OE AZ
Obus
Modèle explosif
. . 12,1 kg 700 m/s 2 kg RDX/TNT ou
58
60
1,77 kg de
OFUM Obus Génère un écran de phosphore
fumigène à fumée de 75 m de blanc + un
PH 105 effet
.
largeur durant
12,1 kg 695 m/s
sachet relais
FU
F1 incendiaire 40 secondes Web 6 de 120 g
d'hexolite
OECL Obus
. . . . . .
105 F1 éclairant

OFL 105 Obus-flèche Développé durant les Longueur perforée 5,8 kg 1 525 m/s non équipé no
années 1970, en millimètres à bout (barreau
F1 prototypes à partir de portant : 410 mm saboté) 3,8 kg
1978, production en 370 mm à (barreau seul)
grande série en 1981 et 1 000 m32
entrée en dotation
Perce la cible OTAN
Simple Char Lourd à
4 900 m et la cible
l'année suivante.
OTAN Triple Char
Lourd à 5 500 mWeb
7
Perce la cible OTAN
Simple Char Lourd à
Munition conçue pour le 6 800 m et la cible
marché de l'exportation, OTAN Triple Char 6,2 kg
OFL 105 Obus-flèche
développée à partir de Lourd à 9 400 mWeb (barreau
1 525 m/s non équipé no
G2 1987 et qualifiée en 7 saboté) 4 kg
1993. Temps de vol à Longueur perforée (barreau seul)
2 000 m : 1,38 seconde. en millimètres à bout
portant : 510 mm33
Perce la cible OTAN
Simple Char Lourd à
OFL 105 G2 avec une 6 200 m et la cible
6,2 kg
OFL 105 poudre B de chez OTAN Triple Char
(barreau
Obus-flèche Lourd à 7 800 mWeb 1 490 m/s non équipé no
G3 SNPE33, moins 7
saboté) 4 kg
énergétique. (barreau seul)
Longueur perforée
en millimètres à la
bouche : 535 mm
Barreau en uranium
Perce 540 mm
OFL 105 appauvri 6,25 kg
d'acier à blindage
Obus-flèche développé à partir de (barreau 1 525 m/s non équipé no
F2 laminé à
1988 et produit entre saboté)
2 000 mWeb 6
1995 et 1998Web 8
L'AMX-30 transporte :
• 47 obus de 105 mm (19 dans la nuque de tourelle et 28 dans la caisse),
• 748 cartouches de 12,7 mm, ou
• 2 050 cartouches de 7,62 mm.

Motorisation
L'AMX-30 de série est équipé d'un moteur Diesel Hispano-Suiza HS-110,
situé à l'arrière du char, d'un poids total de 1 726 kg (moteur nu : 1 426 kg)34.
Ce moteur produit 710 ch35 (522 kW), offrant une vitesse maximale de
60 km/h35 sur les routes. Il donne à l'AMX-30 une autonomie sur route de
500 km ou 16 heures de fonctionnement (sur parcours route 20 %, tout
terrain 40 %, fixe 40 %)36. Les 970 ℓ de carburant sont répartis dans ses six
réservoirs27. Ils peuvent être remplis sur le terrain en 45 min. Le char
nécessite également 138,5 ℓ de lubrifiants (moteur et nourrices 90 ℓ, boîte de
vitesses et nourrices 45 ℓ, réducteur de barbotin 3,5 ℓ). Il est fabriqué par
Renault et peut fonctionner avec du gazole, de l'essence ou de la paraffine.
Le circuit de refroidissement a deux radiateurs, fabriqués par Chausson37,
est d'une capacité totale de 100 ℓ de liquide de refroidissement standard27.
L'air est admis par le haut du châssis dans la partie arrière du char et
propulsé vers le bas à travers les radiateurs avec un ventilateur mu par le
moteur. La vitesse de rotation du ventilateur dépend de la température du
liquide de refroidissement.
Le groupe motopropulseur qui comprend le moteur, un ensemble combiné
boite de vitesses / système de conduite et un embrayage peut être extrait en
45 minutes par une équipe de trois hommes.
La transmission a été fortement influencée par celle du char allemand
Panther et repose sur un projet commencé en 1938. Elle a été l'un des
principaux défauts de l'AMX-30 et a causé une grande variété de problèmes
mécaniques. Elle se compose d'un embrayage automatique, d'une boite de
vitesses / système de conduite mixte, de freins et de deux arbres de
transmission. Dans la version de base, l'embrayage centrifuge Gravina
GHB200C est mu électriquement par le levier de vitesses. Le module
combiné boite de vitesses / système de conduite contient la boite de vitesses
mécanique du modèle AMX 5-SD-200D offre cinq vitesses avant et cinq
vitesses arrière grâce à un inverseur non-synchronisé. Le système de
direction est à triple différentiel.
Les freins sont hydrauliques et servent aussi de freins de parc. Chaque arbre
de transmission comprend des cardans à angle droit et un train épicycloïdal.

Train de roulement
La suspension à barres de torsion comprend cinq galets de roulement avec
poulie de tension à excentrique (diamètre 60 cm) à l'avant et barbotin
(diamètre 66,8 cm) à l'arrière. Il y a cinq rouleaux porteurs qui ne soutiennent
que l'intérieur de la chenille. Les premiers, deuxièmes, quatrièmes et
cinquièmes galets de roulement sont montés sur des bogies. Les premiers et
cinquièmes sont montés sur des amortisseurs hydrauliques. Chaque chenille
fait 570 mm de large. Elle est de type mixte (acier-patins en caoutchouc) à
guidage par denture centrale. Les patins sont changés régulièrement, pour ce
faire la chenille est enlevée38. Elle pèse 1 580 kg et possède 83 éléments à
l'état neuf27. Elle offre une longueur de contact au sol de 4,12 m et une
pression au sol de 0,77 g/cm2.

Capacités de franchissement
L'AMX-30 a une garde au sol de 0,44 m.
Il peut grimper une pente maximale de 60 % et a un devers maximum de
30 %. Il peut surmonter un obstacle de 0,93 m et franchir une tranchée de
2,90 m.
Il peut traverser des obstacles d'1,3 m d'eau sans préparation, jusqu'à 2 m
avec une préparation mineure, et jusqu'à 4 m avec une préparation complète.
La préparation complète pour les opérations amphibies ressemble à celle des
T62 ou T 72 soviétiques. Elle nécessite :
• qu'un joint d'étanchéité pneumatique soit gonflé à la jonction entre la
tourelle et la caisse à l'aide d'un compresseur électrique ;
• qu'un tuba soit ajouté avec un schnorchel,
• que des plaques d'obturation normalement vissées sur le glacis soient
apposées sur les grilles d'entrée d'air du compartiment moteur
En 1969, un véhicule de formation à la plongée et à l'évacuation d'urgence
est fabriqué. Surnommé l'AMX-30 Gloutte (de l'expression faire glouglou),
sans moteur ni chenille. Il est disposé sur une rampe et peut être rapidement
descendu dans un réservoir plein d'eau par un treuil. Il est équipé d'un tube
d'évacuation39.

Équipement électrique et radio


Le système électrique est sous une tension de 28 V et il est alimenté par huit
batteries de 12 V 100 Amp/h disposées en deux groupes de quatre.
Son poste de radio est un TR VP 123 très haute fréquence d'une masse de
12 kg avec un amplificateur AN 84 C et d'une portée maximale, selon les
antennes, de 20 à 30 km40.

Autres éléments
Il possède aussi :
• une pompe électrique sur batterie qui sert au ravitaillement en
carburant ;
• une pompe de lubrification pneumatique branchée sur le circuit d'air
comprimé du char ;
• une prise de courant dans le compartiment du conducteur qui peut être
utilisée pour recharger les batteries du char depuis un autre blindé ou
pour donner du courant à la pompe électrique ;
• un chauffage ;
• une alarme incendie automatique ;
• des radios et des interphones internes.
À l'arrière, un téléphone est mis à la disposition des fantassins pour
communiquer avec l'équipage depuis l'extérieur.

Améliorations durant la production

Parade du 11e régiment de chasseurs le 11 juin


1988 lors de la journée des forces alliées à Berlin-Ouest. Au premier plan,
des AMX-30B suivis de VAB.
Pendant la production, des améliorations sont apportées :

Armement et munitions
À partir de 1972, la mitrailleuse lourde est remplacée par un canon-mitrailleur
de 20 mm M693 afin d'augmenter la puissance de feu contre les blindés
légers et les hélicoptères, avec la possibilité d'avoir un débattement de −8° à
40°. Tous les véhicules de l'armée française ont été amenés à cette nouvelle
norme ; l'appellation est restée AMX-30B19. Le système de stabilisation du
canon est aussi modernisé.
Dès 1973, sept ans seulement après le début de la production, la France
commence un programme de recherche pour une modification du char. Le
projet aboutit à un AMX-30 Valorisé41.
En juin 1979, l'armée française décide la modernisation des AMX-30
existants sous le nom d'AMX-30B2. Un système de conduite de tir amélioré
et une nouvelle boîte de mécanismes sont installés. Les premiers véhicules
valorisés sont mis en service en janvier 1982. Les améliorations apportées au
système de conduite de tir APX M508 COTAC incluent l'installation d'un
télémètre laser42 et d'une télévision à bas niveau de lumière Thomson CSF
DIVT-13A.
En 1981, l'efficacité du canon de 105 mm est améliorée avec l'introduction
d'un nouveau type de munition ; l'obus-flèche OFL 105 F1 qui comprend un
barreau en alliage de tungstène. Les équipages participant à l'opération
Daguet les utilisent au combat durant l'opération Tempête du désert en
1991Web 9.
À partir de 1988Web 10 la caméra Thomson CSF DIVT-13A est remplacée
par une caméra thermique DIVT-16 Castor (Caméra Standard Thermique
d'Observation et de Reconnaissance) réalisée par Thomson-TRT Défense et
installée à droite du canon qui permet la détection des cibles à plus de
5 000 m et leur identification entre 1 000 et 3 000 mWeb 11,
À partir de 1988, commence le développement d'un obus-flèche en uranium
appauvri pour l'AMX-30 par Nexter, l'« OFL 105 F2 ». Il s'agit d'un obus
flèche avec un barreau en uranium appauvri Web 6 fabriqué à La Chapelle-
Saint-Ursin (Cher)Web 12 produit entre 1995 et 1998 Web 8.
Dans les années 1990, le premier type d'obus flèche est remplacé dans les
années 1990 par le OFL 105 G2[réf. nécessaire] qui a une masse totale de
18 kg (projectile : 6,2 kg, pénétrateur : 4 kg) et une vitesse initiale de
1 525 m/sWeb 13.

Groupe motopropulseur
Le moteur d'origine est changé contre une variante améliorée, connue sous
le nom HS-110-2, produisant 740 ch (bridée à 700 ch)35. La transmission
manuelle est remplacée par une transmission semi-automatique ENC200 de
la SESMNote 1, avec un convertisseur de couple. La suspension est
améliorée par l'adoption de nouvelles barres de torsion et de nouveaux
amortisseurs qui augmentent le débattement vertical des galets de
roulement, optimisant ainsi la mobilité hors route du char.
À partir de 1998, l'armée française remplace les moteurs des autres AMX-30
et variantes avec 500 moteurs Renault Mack E9 de 750 ch construits aux
États-Unis et militarisés par Renault VI à LimogesWeb 14.

Blindage

AMX-30B2 dans sa version revalorisée à l'aide de


briques de blindage réactif de type DSG2.
Dans les années 1990, un système de blindage réactif, nommé Brenus ou
Brennus43, a été développé pour l'AMX-30B2, mais n'a été livré qu'à deux
régiments de chars, les 1er et 2e régiments de chasseurs, au sein de la force
d'action rapide 44 à partir de 1995 ; les deux autres régiments équipés en
AMX-30, les 2e et 5e régiments de dragons, ne reçurent qu'une mise à niveau
légère des chars, afin de permettre une éventuelle mise à niveau rapide, en
cas d'urgence.
Le système Brenus utilise 112 « GIAT BS G2 »45 (BS pour Brique de
Surblindage qui est une boîte réactive à base d'explosifs) avec un poids total
de 1,7 t, offrant une protection équivalente à 400 mm d'acier à 60°Web 15.

Détectablilité
Dans les années 1990, l'AMX-30 a également été utilisé comme un banc
d'essai pour plusieurs technologies furtives, y compris le refroidissement par
air des surfaces de la caisse et l'utilisation de camouflage visuel. Ce
prototype est connu sous le nom de Démonstrateur Furtif à Chenille. Sa
caisse et la tourelle sont entièrement couverts par une superstructure
construite de plaques inclinées en matériau absorbant radar46.
Divers systèmes d'armes et de communications peuvent être adaptés à ce
char tel le brouilleur de missiles EIREL développé à l'origine pour l’AMX-
10RCWeb 16,Web 17.

Comparaison avec les chars contemporains


Comparaison avec les chars contemporains.
Leopard
M60A147 AMX-30B35 T-5549 T-6250
148 C
Union des Union des
Allemagne républiques républiques
Pays d'origine États-Unis France Ro
de l'Ouest socialistes socialistes
soviétiques soviétiques
Masse en
46700 kg 40000 kg 36000 kg 36000 kg 37000 kg 53
ordre de
(102740 lb) (88000 lb) (79200 lb) (79200 lb) (81400 lb) (11
combat
Date d'entrée octobre septembre
août 1966 1958 juillet 1961 av
en service 1962 1965
Modèle de 105 mm 105 mm 105 mm CN- 100 mm D- 115 mm U-
12
canon M68 rayé L7A3 rayé 105 F1 rayé 10T2S rayé 5TS lisse
Longueur du
canon en L/52 L/52 L/56 L/53,5 L/52,6 L/5
calibre
Vitesse
maximale de
24°/s 24°/s 24°/s 24°/s 24°/s 20
pointage en
site
Dotation en
63 55 47 43 40 62
munition
Autonomie sur
480 km 560 km 500 km 450 km 391 km 50
route
Puissance
560 kW 620 kW 522 kW 430 kW 430 kW 48
moteur

Cylindrée 29,3 L 37,4 L 28,7 L 38,8 L 38,8 L 19

Couple
2352 N m 2744 N m 2078 N m 2254 N m 2354 N m 21
maximal

automatique manuelle manuelle


automatique manuelle
(quatre (cinq (cinq
(deux (cinq se
marches marches marches
marches marches (si
Transmission avant et avant et cinq avant et
avant et une avant et une av
deux marches une
marche marche ma
marches arrière par marche
arrière) arrière)
arrière) inverseur) arrière)
Vitesse
maximale(sur 48 km/h 62 km/h 60 km/h 50 km/h 50 km/h 43
route)
60 km/h
Vitesse en
16 km/h 24 km/h (avec 7 km/h 7 km/h 10
marche-arrière
l'inverseur)
383 à
407 mm (de
292 mm 278 mm 16
227 à
Débattement (165 mm (186 mm (de
279 mm 150 mm en
vertical des compression compression - co
compression compression
suspensions et 127 mm et 92 mm en 83
et de 128 à
en détente) détente) dé
156 mm en
détente)
14
Blindage équivalent à 60 mm (av
80,8 mm53 203 mm54 242 mm55
tourelle 254 mm51 bombée52 25
(av
Blindage 109 mm à 70 mm à 79 mm à 97 mm à 102 mm à
85
(glacis) 25°56 30°52 22°53 32°54 30°55
Variantes et systèmes d'armes développés à partir du châssis
L'AMX-30 fait l'objet d'un certain nombre de variantes valorisées ou destinées
à l'export. En outre, des systèmes d'armes et des véhicules de tout type sont
développés à partir du châssis AMX-30B (Véhicules de dépannage, canons
et lanceurs de missiles antiaériens, lanceurs nucléaires, canons
automoteurs57...). Ce choix du châssis unique dans l'armée française permet
d'une part d'avoir une homogénéité dans les véhicules de combat ce qui leur
permet d'évoluer ensemble et d'autre part elle simplifie la maintenance et la
logistique. Toutes les variantes sont basées sur l'AMX-30B, hors l'Engin
blindé du génie basé sur l'AMX-30B258.

Les chars de combat


Versions destinées à l'armée française
• AMX-30A : Prototype
• AMX-30B : Première version de l'AMX-30 livrée aux armées (cf.
caractéristiques ci-dessus)
• L'AMX-30B2 59 : Version valorisée de l'AMX-30B, est équipée :
• d'une nouvelle tourelle T105 M qui comprend
• une nouvelle conduite de tir automatisée M-508 COTAC
APX avec un nouveau système d'asservissement de la
tourelle;
• une lunette de tir pour le tireur M581 qui indique la vitesse
horizontale et verticale de l'objectif, capte le dévers, élabore
les écarts générés et indique de manière optique la
déviation calculée ;
• un télémètre laser42 APX M550 ;
• une télévision à bas niveau de lumière (TVBNL) Thomson
CSF DIVT-13A ;
• d'un moteur optimisé HS-110-2 de 740 ch à 2 600 tr/min.
• d'une nouvelle transmission semi-automatique ENC200 Minerva
de la SESM (Filiale française de Renk AG)
• d'une suspension à barres de torsion de plus grand diamètre et
avec des butées à élastique et des amortisseurs hydrauliques à
levier renforcé.
Elle se différencie physiquement de l'AMX-30B par l'absence des optiques de
télémétrie de part et d'autre de la tourelle et par la présence d'une
protubérance contenant la lunette chef au sommet de la tourelle, au-dessus
du tireur.
• AMX-30 ACRA : À la fin des années 1960, un essai est tenté pour
produire un AMX-30 équipé d'un canon lisse de 142 mm qui, à l'instar
du M60 A3 est capable de tirer deux types de munitions, un obus et un
missile antichar guidé par laser. Le missile Anti-Char Rapide
Autopropulsé peut atteindre une cible à 3 000 m en 7 secondes. Un
prototype est construit en 1967 avec une tourelle moulée plus large
pour accueillir le nouveau canon60. L'engin est testé entre 1970 et
197461. 500 munitions sont tirées à titre d'essai. Les coûts élevés des
missiles et le choix fait en faveur du missile Euromissile HOT comme
missile antichar lourd entraînent l'abandon du projet.
• AMX-30 Brenus : Développé à partir de 1998 et ultime évolution de
l'AMX-30, le Brenus, est un AMX-30B2 recouvert de 112 briques de
blindage réactif « GIAT BS G2 » et doté d'un nouveau moteur
polycarburant pour compenser le poids supplémentaire, le Renault-
Mack E9 V8 de 750 CV (552 kW) fabriqué aux États-Unis 62. il reçoit
des lance-leurres infrarouges LIR-30 et un lanceur Galix, capable de
mettre en œuvre des pots fumigènes ou des leurres en tous genres.
Les autres châssis en service bénéficient progressivement de cette
nouvelle motorisation.
• AMX-30 Entraînement : AMX-30 dont la tourelle a été enlevée et une
cabine pour l'instructeur a été mise en place pour servir d'auto-école.
• AMX-30 FORAD : version modifiée visuellement pour jouer le rôle de
char ennemi lors des entraînements ;
• AMX-30 Rapace : à titre d'essai, un AMX-30 est équipé d'un radar
Rapace DR-VT-3, radar doppler à impulsions développé par
Électronique Marcel Dassault (EMD) qui détecte un char à 5 000 m et
une personne à pied à 2 000 m. Le projet n'a pas de suite63.

Versions destinées à l'export


• AMX-30 Basic : Une version simplifiée du char, sans le phare et le
périscope infrarouge et un tourelleau S470, moins complexe,
développée pour l'exportation, est connue sous le nom « AMX-30
Basic ». Cette version est également dépourvue de système NBC de
filtration d'air sous pression, et les mitrailleuses ont été déplacées : la
mitrailleuse 7,62 mm a été mise en position coaxiale et la mitrailleuse
Browning HB M2 de 12,7 mm a été mise sur le toit de la tourelle63.
• AMX-30S (S - "Sahara") ; version tropicalisée de l'AMX-30B utilisée
par l'Arabie saoudite et le Qatar, le viseur M270 du chef de char est
remplacé par le viseur SOPELEM M409 incorporant un télémètre laser ;
• AMX-30C2 : prototype de version modernisée de l'AMX-30B proposée
pour le marché de l'exportation comprenant un moteur de 850 ch, une
boîte de vitesses automatique LSG 3000, une suspension renforcée
avec des amortisseurs améliorés, une conduite de tir numérique
permettant le tir sur cible mobile et en marche via l'installation d'un
dispositif de stabilisation de la lunette de l'opérateur tourelle ;
• AMX-30E : version fabriquée sous licence en Espagne par l'arsenal
Santa Bárbara-Bazán. Elle comprend trois versions, une version initiale
et deux versions améliorées :
• AMX-30E M1 : cette version n'est requalifiée que de
"reconstruction" et comprend :
• une nouvelle transmission Allison CD-850-6A américaine
avec un triple différentiel permettant deux gammes de
vitesses automatiques avant et une gamme arrière.
• de nouveaux freins
• AMX-30E M2 : cette version est une refonte en profondeur du
char et comprend un ensemble appelé Technologia Santa
Bárbara-Bazán (Technologie Santa Bárbara-Bazán ) (or TSB) :
• un nouveau groupe motopropulseur Diesel MTU 833 Ka-501
de 850 ch (625 kW)
• une transmission allemande ZF LSG-3000, compatible avec
des moteurs allant jusqu'à 1 500 ch (1 103 kW) ;
• de nouvelles barres de torsion et de nouveaux amortisseurs
identiques à ceux de l'AMX-30B2 ;
• une mitrailleuse Browning HB M2 à la place de la
mitrailleuse de 7,62 sur le côté droit du tourelleau ;
• un nouveau modèle d'obus CETME437A armor-piercing, fin-
stabilized discarding sabot (APFSDS) qui améliore la
puissance de feu du canon;
• une nouvelle conduite de tir Mk 9 de chez Hughes Aircraft
Company qui permet le tir de jour comme de nuit, qui donne
des informations sur les caractéristiques balistiques de
l'obus et de la cible (vitesse de déplacement, vitesse du
vent, angle d'élévation du canon, angle de roulis et de
tangage instantané du char...) et qui permet ainsi au chef de
char de choisir les munitions du canon ;
• un télémètre laser Nd:YAG à la place du télémètre optique
• un calculateur de trajectoire NSC-800 conçu et produit par la
société espagnole INISEL.
• de nouvelles jupes de protection en acier pour les chenilles ;
• un nouveau système fumigène lié au moteur ;
• un nouveau système de lutte contre l'incendie.
Article détaillé : AMX-30E.
• AMX-30 V : AMX-30B livré au Venezuela après la modernisation des
années 1980 qui comprend :
• un moteur Diesel Continental AV1790 (en)-5A de 908 ch et une
transmission Detroit Diesel Allison CD 850-6AWeb 18 ;
• de nouveaux réservoirs de carburant qui permettent d'augmenter
l'autonomie sur route du char jusqu'à 720 km ;
• un système de contrôle de tir moderne Elbit System Lansadot MkI
64.
La modernisation a entraîné un allongement important du châssis.
• AMX-32 : En juin 1979, une version destinée à l'exportation est
dévoilée sous le nom d'AMX-32 et un prototype est construit. Elle est
conçue, au départ, comme une alternative à l'AMX-30B2 mais elle est
vite orientée vers l'export. Elle comprend :
• un blindage dit espacé assemblé par mécano-soudure qui vise à
limiter les effets des charges creuses des missiles antichars
modernes. Ce concept de blindage espacé a été développé avec
succès par les Allemands sur le Leopard 1A3 et A465.
• un canon F1 de 105 mm ou un canon lisse G1 de 120 mm ;
• une conduite de tir COTAC identique à celle de l'AMX-10RC et
capacité de tir en marche à partir de la lunette panoramique du
chef de char ;
• une lunette panoramique stabilisée M527 pour le chef de char ;
• un moteur HS 110-2 SR optimisé à 800 ch ;
Cependant, le projet n'est suivi ni d'une production en série, ni de vente66.
Article détaillé : AMX-32.
• AMX-40 : Pour relancer le marché de l'exportation, GIAT développe
alors une nouvelle variante avec :
• Un canon de 120 mm à âme lisse CN120-25 G1 avec une
munition à douille combustible ;
• un blindage espacé ;
• Une face avant en matériaux composites ;
• Un nouveau moteur Poyaud V12 X avec une transmission
automatique ZF qui lui procure un rapport puissance/poids de
25 ch (18,60 kW) par tonne ;
Le poids du nouveau char atteint 40 tonnes avec son nouveau blindage. Les
capacités d'emport en munitions sont limitées à 40 coups de 120 mm.
Le prototype est présenté à Satory en 1983, quatre prototypes sont terminés
en 1986 et le modèle cesse d'être proposé à l'export en 1990 sans avoir été
vendu. Toutefois, l'AMX-40 permet aussi de tester de nouveaux concepts et
de nouveaux équipements qui seront employés sur le Leclerc.
Article détaillé : AMX-40.

Le châssis pour lanceurs nucléaires

Le tracteur-érecteur-lanceur du missile Pluton.


AMX-30 Pluton : (voir article spécifique) L'armée française commence à
développer le missile nucléaire tactique Pluton en 1963. En 1964, le
programme est suspendu. Un nouveau contrat pour développer le système
est conclu en 1968. Le premier prototype est livré rapidement et les tests ont
lieu entre juillet et août 1970, suivis par la production d'un second prototype
en 1971. Deux autres prototypes sont fabriqués en 1972. L'année suivante, le
véhicule est mis en production de masse pour un total de 44 exemplaires de
série et le 1er mai 1974 quatre de ces véhicules sont livrés au 3e régiment
d'artillerie67.
Article détaillé : Missile Pluton.

Le châssis pour canon automoteur

Un GCT en service en Arabie saoudite.


AMX-30 AuF1 : Le châssis de l'AMX-30 est choisi pour le canon d'artillerie
automoteur 155 GCT (pour Grande Cadence de Tir) ou l'AMX AuF1. Les
origines de la décision de concevoir un canon d'artillerie automoteur
remontent à 1969, avec le premier prototype achevé en 1972. En 1979, un
total de sept prototypes est produit, et de six véhicules de pré-série, suivis
par la production de 110 véhicules. Cette commande est portée à 19068
Article détaillé : AMX AuF1.

Les châssis pour systèmes d'armes sol-air


Canon
• AMX-30SA : avec affut bitube de 30 mm. Un projet de canon antiaérien
bitube de 30 mm sur châssis AMX-30 destiné à l'armée française et à
l'exportation est étudié à partir de 1969. Par rapport au système monté
sur châssis AMX-13, le châssis AMX-30 permet une plus grande
mobilité en déplacement, une plus grande stabilité pendant les tirs et
une plus grande capacité d'emport en munitions, 1 200 coups au lieu de
600. La France ne commande pas le système. En revanche, en 1975
l'Arabie saoudite s'intéresse au projet sous le nom de AMX-30SA69
pour se défendre contre les attaques aériennes à basse altitude. Le
système qui lui est proposé est identique au modèle français monté sur
AMX-13 et ne peut fonctionner que par temps clair. Le système inclut
une tourelle S 401 A, deux canons automatiques Hispano-Suiza de
30 mm couplés à un système de contrôle de tir Œil-noir70.

Roquettes antiaériennes
• L'AMX-30 Javelot : À la fin des années 1960, un projet de lance-
roquettes multiple de lutte antiaérienne est lancé sous la direction de
Thomson-CSFWeb 19. Les rampes de lancement orientables sur 360°
et à fort angle de site sont montées sur le châssis AMX-30. Le système
d’arme antiaérien Javelot se compose d’un lance-roquettes de 64 tubes
qui lance des roquettes de 40 mm de 1 030 g pourvues d’une
propulsion additionnelle sur trajectoire et stabilisées par empennage.
Lancées à une vitesse initiale de 600 m/s, elles atteignent 1 100 m/s en
fin de phase propulsée. Leur portée est de 2 000 m en 2,8 secondes.
La charge de 400 g de la tête militaire peut être déclenchée par une
fusée à impact ou une fusée de proximité. L'acquisition de la cible
s'effectue par radar. Le guidage peut se faire par radar ou par un
système optique. Dans le cas du système optique, un système de
poursuite par télévision et un télémètre laser sont nécessaires. Le
système tire huit roquettes en huit salves "organisées" dans l’espace
(directions de tir différentes) et répétées dans le temps (départ
successif de salves), pour s'adapter aux conditions d'approche de
l'aéronef ciblé et saturer son espace aérien immédiat. Il lui permet un
taux de coups au but très important même sur cibles rapides. Le
programme d'un coût de 100 millions de francs français est payé par
des investissements américains dans le cadre de la coopération "two
way street" (échange à double sens71). Un prototype est construit et
des essais sont menés entre 1970 et 1973 mais le projet est
abandonné. Les études Thomson-CSF sont conduites par MM. Billotet
et Guilbaud. Le lance-roquettes et les munitions sont étudiées par
Thomson-Brandt sous la direction de M. Crepin72.

Le châssis pour lanceur de missiles sol-air


• AMX-30R ou AMX-30 Roland : Le deuxième système de missiles est
l'AMX-30R (Roland) système de lancement sol-air, dont le
développement a commencé en 1974. Cinq véhicules de pré-série ont
été livrés en 1977 et ensuite évalués, ce qui déclenche l'achat de
183 véhicules la même année73. Le Roland comprend une
superstructure rectangulaire, plus grande que celle de l'AMX-30D et du
Pluton, qui abrite le système de radar et soutient deux tubes de
lancement de chaque côté, avec un système de chargement
automatique à partir d'une réserve de huit missiles à l'intérieur de la
superstructure. Le radar du Roland dispose d'une gamme de détection
de 16 km.
Article détaillé : Roland (missile).
• AMX-30C1 Shahine : Le troisième système de missile, appelé l'AMX-
30SA, est développé en 1975 pour l'Arabie saoudite, afin de tirer le SA-
10 Shahine, une version du missile sol-air Crotale, développée et
fabriquée par Thomson-CSF. Le véhicule de lancement est fortement
inspiré de l'AMX-30 Roland74.

Les engins du génie


Véhicule de combat du génie générique
• AMX-30 EBG F1 : Engin blindé du génie qui comprend trois variantes :
• AMX 30 EBG F1 : Version d'origine de l'EBG
• AMX 30 EBG-VAL : Version valorisée de l'EBG mise en service
en 2011
Article détaillé : Engin blindé du génie.

Véhicule poseur de travure


• AMX-30H poseur de travure. Dès avril 1963, l'armée française exprime
le besoin d'acquérir un char transport de travure. La construction d'un
prototype commence en juin 1967, se termine en 1968 et son
évaluation commence en 1971. La première période d'essais est
interrompue en septembre 1971 « en raison de l’état de vétusté du
matériel et de son manque de mise au point ». Après une remise à
niveau, une nouvelle période d'évaluation débute à compter du 16
octobre 1972, effectuée par la section technique de l'Armée de terre.
À l'origine, il est prévu vingt AMX-30H pour l'armée française, 10 commandés
le 28 octobre 1969 et 10 le 22 octobre 1971, et 4 commandés le 14 février
1972 pour l'armée de terre vénézuélienne. La commande française tombe à
six unités dont le véhicule de présérie en 1972, tous fabriqués par AMX-APX.
Devant les retards du programme, et avec l'arrivée le 22 juillet 1975 du pont
automoteur d'accompagnement, quoique non blindé, l'état-major de l'Armée
de terre française annonce l’arrêt du développement du programme et
déclare qu'il ne verrait que des avantages à ce que les six chars fabriqués à
son intention soient exportés. Fin 1975, l'Arabie saoudite précommande
quinze AMX-30H ; la commande confirmée est finalement de douze
exemplaires pour un montant de 103,8 millions de francs français (soit un
char à 11 978 856 francs l'unité, maintenance et documentation) dans le
cadre du contrat plus vaste Palmier IV. Le Venezuela accepte de remplacer
les quatre AMX-30H de sa précommande par des AMX-30D de dépannage
supplémentaires, plus chers. L'Arabie saoudite reçoit donc les cinq véhicules
de série français, les quatre vénézuéliens et trois autres spécifiquement
construits pour elle. Au total, treize AMX-30H sont finalement construits. Les
livraisons commencent le premier trimestre 1976 pour se terminer trente mois
plus tard27. Le système de pose rapide de travures récupère une partie des
recherches pour son développement.
L'AMX-30H se compose du châssis de l'AMX-30 avec une superstructure en
forme de boîte, qui soutient un pont de type ciseaux à base de travure
pliante. La masse du char en ordre de marche sans la travure est de 34 t,
avec celle-ci, de 42,7 t. Le pont de 22 m peut s'étendre de 20 m sur une
coupure. Le pont a une largeur de 3,10 m qui peut être portée à 3,70 m à
l'aide de panneaux supplémentaires. Il peut soutenir jusqu'à 46 t. .
Véhicules de déminage
À l'issue de la guerre du Golfe, l'armée française découvre la pauvreté de ses
moyens de déminage. Après avoir paré au plus urgent par une solution
transitoire, l'AMX-30 EBD, elle se dote d'un outil spécifique, l'AMX-30DT
• AMX-30 EBD : (Engin blindé de déminage) Dans un premier temps,
elle utilise des rouleaux de déminage soviétiques KMT-5 d'origine est-
allemande et cédés par la République Fédérale d'Allemagne à l'issue
de la réunification. Les six AMX-30 téléguidés pour éviter le
traumatisme des équipages lors des explosions des mines sont mis en
œuvre par le 6e Régiment Etranger du Génie (6e REG)75.
• AMX-30DT : Dans un deuxième temps, elle se dote d'un matériel
spécifique monté sur un AMX-30B2. L'AMX-30DT permet l'ouverture
d'une brèche et son balisage dans un champ de mines, sans exposition
de vie humaine, grâce au pilotage de ses fonctions à distance. Il est
protégé par des briques de blindage réactif « GIAT BS G2 » comme le
Brenus et il est équipé du moteur Mack E9. Le canon de 105 est
démonté. Tous les types de mines sont traités (dispersables ou
enterrées) grâce à la complémentarité des outils de déminage (charrue
Ramta, rouleau Urdan, duplicateur de signature magnétique DEDALE
et d'un générateur de champ magnétique DEMETER, d'un système de
balisage par jalons Pearson). La fonction cartographique intégrée lui
permet de contrôler et diriger jusqu'à 3 opérateurs de télépilotage en
simultané. Les servants opèrent sans ligne de vue directe, par retour
vidéo de caméras haute sensibilité. La cellule de téléopération est
implantée dans un VAB spécialement aménagé. Les fonctions initiales
(pilotage et déminage manuels) du véhicule restent disponibles76.
• AMX-30 SDPMAC : Le système de déminage pyrotechnique pour
mines antichars (SDPMAC) monté sur châssis d'EBG a été mis en
service en 2008. Il s'agit d'un lance-roquettes israélien CARPET qui
permet de neutraliser les mines antichar enfouies ou dispersées au sol.
L'effet est obtenu par sympathie grâce à l'onde de choc engendrée par
la détonation d'un explosif. Le SDPMAC est capable de propulser
jusqu'à 20 roquettes entre 65 m et 160 m de distance. Le tir peut
s'effectuer en mode manuel (au coup par coup), en mode semi-
automatique ou automatique (100 mètres de couloir pour 20 roquettes
tirées). Les roquettes atteignent le sol suivant un même axe et sont
espacées de 5 mètres entre-elles. Le couloir déminé a une largeur de
six à huit mètres.Le chef d'engin règle le nombre de roquettes à tirer en
fonction de la longueur à déminer.

Les véhicules de dépannage

Côté droit d'un AMX-30D de l'Armée de terre


française.
AMX-30D : Le développement d'un véhicule de dépannage est rendu
nécessaire pour soutenir les unités qui possèdent le char AMX-30. Les
études commencent en 1966. Un prototype est livré pour l'expérimentation en
1971 et, en 1973, cinq véhicules de présérie sont livrés. 100 AMX-30DS sont
commandés. La production commence en 197577.
Il comprend :
• une lame de bulldozer
• deux treuils alimentés par le moteur du véhicule :
• un treuil principal au centre de la coque doté d'un câble de
remorquage de 100 m et capable de tirer un maximum de 35 t ;
• un treuil auxiliaire à l'avant de la coque avec un câble de
remorquage de 120 m, capable de tracter jusqu'à 20 t lorsque l'on
travaille sur l'avant du véhicule. Dans ce dernier cas, le véhicule
doit être soutenu par des étais amovibles, qui sont transportés sur
le véhicule et la lame de bulldozer doit être abaissée au sol.
• une grue capable de soulever 15 t et donc les 3,29 t du bloc moteur et
les 10 t de la tourelle ;
• une superstructure à la place de la tourelle avec un tourelleau doté de
10 épiscopes
• une mitrailleuse de 7,62 mm à droite du tourelleau pour assurer la
défense rapprochée du char 78..
Il pèse 36 t, mais avec un moteur de remplacement sur la plage arrière, il
peut atteindre le poids de 40 t. Le véhicule peut se protéger avec une
mitrailleuse de 7,62 mm La visibilité du conducteur est facilitée par l'inclusion
de trois épiscopes M-223. L'AMX-30D a une vitesse maximale sur route de
60 km/h et une autonomie maximale sur route de 500 km. Son prix est de
13 051 040 francs l'exemplaire lors de son achat par le Venezuela27.

Le prototype AMX-30 ACRA testé entre 1970 et

1974. AMX-30 Engin blindé du génie.


AMX-30 ROLAND.


AMX-30 ROLAND.

AMX-30 Pluton.


Lors de la guerre du Golfe de 1991.


Deux AMX-30 et un camion de la division Daguet en Irak.


AMX-30B2 lors d'une journée portes ouvertes avec deux obus de
105 mm et ses munitions de petit calibre.

AMX-30B2 FORAD avec simulateur de tir laser au camp de Sissonne.


AMX-30B2 FORAD avec le camouflage en zone urbaine en 2016 : ils
sont retirés du service en octobre 2018.


AMX-30E au musée des véhicules blindés d'El Goloso (Madrid).


AMX-30 Démineur Télécommandé.


L'AMX-30 Grue.
Utilisation
France
À l'origine, 300 AMX-30 sont commandés par l'Armée de terre. En 1971 la
commande est augmentée à 900, répartis entre huit lots, y compris toutes les
variantes sur la base du châssis.

Les cinq premiers sont livrés en août 1966 au 501e RCC.


L'AMX-30B est mis en service à partir de 1967. Le premier régiment à en être
équipé est le 503e régiment de chars de combat à Mourmelon, suivi du
501e RCC à Rambouillet. Les régiments blindés des forces françaises en
Allemagne sont équipés des séries suivantes au fur et à mesure des sorties
des ateliers de Roanne. L'ordre de bataille décidé en 1967 prévoit un
régiment de chars AMX-30 pour chacune des quinze brigades des cinq
divisions mécanisées alors en serviceWeb 20.
En 1971, environ 180 véhicules sont en service ; en 1975 commence la
livraison des 143 dernières unités du huitième lot final de l'ordonnance
initiale.
Au début des années 1980, environ 1 210 AMX-30 sont en ligne aux côtés de
1 010 AMX-1379. et de 268 AMX-10 RCWeb 21.

En janvier 1982, les premiers AMX-30 B2 sont livrés au 503e RCC après une
période d'essais. En 1990, ls sont déployés en Arabie Saoudite, au Koweït et
en Irak pendant la première guerre du Golfe au sein du 4e régiment de
dragons.
En 1985, le nombre d'AMX-30 construit passe à 1 17380.
À la fin de la production, l'Armée de terre a reçu un total de 1 355 AMX-3020,
dont :
• 166 AMX-30B2 neufs sur les 271 prévus
• 493 AMX-30B réaménagés sur 820 prévus81,82

Au 1er janvier 1989, un total de 1 258 chars AMX-30 sont déployés dans
l'armée de terre française : 1 217 en France et aux Forces françaises en
Allemagne (843 AMX-30B2 et 415 AMX-30 de première génération). 1 108
sont déployés dans des formations d'active et 109 dans des unités
« écoles ». Ils sont répartis dans 19 régiments de chars de combat et dans
les escadrons blindés des treize régiments d'infanterie mécanisée de la
1re armée française. 41 AMX-30B2 sont affectés aux Forces françaises à
Berlin.
Les AMX-30B sont définitivement retirés du service en 1997 et les AMX-30B2
"Brenus" en 201883
L'armée française reçoit également un grand nombre de variantes :
• 195 automoteurs d'artillerie (AuF1),
• 44 AMX-30 Pluton lanceurs de missiles nucléaires tactiques,
• 183 AMX-30R Roland,
• 134 AMX-30D,
• 48 véhicules du génie AMX-30EBG84.
L'AMX-30 est remplacé dans l'Armée de terre française par le char Leclerc à
la fin des années 199085. Les premières unités équipées avec le nouveau
char sont les 501e / 503e régiments de chars de combat, suivis par le 6e/
12e régiments de cuirassiers86.
Quelques versions dérivées restent en service après 2018 :
• 30 AMX-30D ;
• 42 engins blindés du génie valorisés entre 2006 et 2014Web 22;
• quelques dizaines d'automoteurs d'artillerie AMX AuF1 87.
• 6 AMX-30DT
Il sert de Force Azur (FORAD) dans le cadre de formation du Centre
d'entraînement aux actions en zone urbaine avec 4 AMX-30B en service au
5e régiment de dragons en octobre 2016 qui s'en sépare en octobre
201887,88. Ils sont, en septembre 2020, opérés directement par le CENZUB-
94e régiment d'infanterie89.
Un certain nombre d'AMX-30 Brenus sont stockés dans les dépôts du
Matériel.
L'immense majorité subissent une dénaturation, c'est-à-dire une
démilitarisation avant ferraillage. Le Centre de stockage militaire de Nevoy de
la 12e base de soutien du Matériel est, après 2015, le seul en France
s'occupant de cela avec une capacité de démantèlement de 50 chars par
an90.
Israël

Deux AMX-30E espagnols dans un musée.


En février 1964, Israël décide de produire son propre char de combat et
prend contact avec l'industrie française pour le construire sous licence. Très
vite cependant, le major-général Israël Tal privilégie un blindé plus lourd et
mieux protégé, et les négociations avec la France sont abandonnées lorsque
le Royaume-Uni accepte la production sous licence du char Chieftain, en
196691.

Organisation Finabel
Les États-membres de l'organisation Finabel ne se montrent pas plus
intéressés par l'AMX-30. Les Néerlandais ne testent même pas le modèle et
les Belges commandent le Leopard I face au refus de la France de produire
certains composants de l'AMX-30 en Belgique, craignant une augmentation
du coût unitaire.
Toutefois, moins cher et plus facile à entretenir, l'AMX-30 est préféré au
Leopard 1 par les nations moins riches92.

Grèce
En 1969, la junte militaire grecque signe un contrat pour un total de 190 AMX-
30 et 14 AMX-30D, faisant de la Grèce la première nation étrangère à acheter
le char français93. Ils entrent en service dans la 20e division blindée, la seule
des forces armées grecques, avec plus de 100 AMX-10P qui acquiert comme
surnom la « division française »94. Ils sont depuis retirés du service. Certains
d'entre eux ont été vendus à Chypre.

Espagne
L'Espagne adopte l'AMX-30 par défaut. La guerre d'Ifni en 1957-1958, où le
gouvernement américain lui interdit l'usage des munitions livrées dans le
cadre de l'aide MAP (Military Assistance Program) , lui montre la nécessité
d'avoir une certaine autonomie en matière de fabrique d'armement. Tout au
long des années 1960, l'Espagne examine à la fois l'AMX-30 et le Leopard 1
pour compléter sa flotte existante de chars M47 et M48 Patton95. Elle opte
pour l'AMX-30 pour deux raisons, d'une part les Britanniques refusent de
livrer le canon L7 qui équipe le Léopard 1 à un régime fasciste, d'autre part,
la France accepte de le faire produire sous licence en Espagne. 19 chars
sont donc livrés par la France et envoyés directement au Sahara Espagnol et
180 autres sont construits à l'usine Empresa Nacional Santa Barbara à
Séville à partir de 197496.
En 1979, l'Espagne relance la production d'un deuxième lot de 100 chars,
soit un total de 299 AMX-30 pour l'armée de terre espagnole ; ceux-ci prirent
pour nom AMX-30E.
L'Espagne achète également 10 AMX-30D et 18 AMX-30 Roland97. En 1987,
elle lance un programme de modernisation de six ans qui aboutit à la
reconstruction de 150 chars aux normes AMX-30EM2 et de 149 chars aux
normes AMX-30EM198. Ces AMX-30EM1 sont rapidement remplacés par
des chars M60 Patton achetés aux États-Unis au début des années 1990,
tandis que la flotte de AMX-30EM2 est ensuite remplacée par le véhicule
antichar Centauro B1 italien et retirée en 2002. 10 AMX-30 D Roland, sont
encore en service.

Arabie saoudite
En 1972, l'Arabie saoudite commande 190 AMX-30S (Sahara) conçus pour
l'environnement désertique du Moyen-Orient qui sont livrés entre 1973 et
1979.
À cet accord, nommé « contrat Palmier » s'ajoutent :
• 59 AMX-30D, livrés entre 1975 et 1979 ;
• 12 AMX-30H livrés entre 1977 et 1979 ;
• 51 AuF1, livrés entre 1979 et 1980 ;
• 52 AMX-30SA livrés entre 1979 et 1981 ;
• 50 AMX-30C1 Shahine-2 livrés en deux lots, entre 1980 et 198999.
Pour assurer la formation sur ces matériels, une école de blindés est ouverte
en Arabie saoudite et est tenue par une partie des quelque 2 000 militaires
français déployés comme conseillers et formateurs dans ce royaume dans
les années 1980100.
Au début des années 2000, L'AMX-30 n'a plus les capacités pour faire face à
des menaces plus modernes, comme contre les T-62 et les T-72 irakiens et
les Merkava israéliens101,102. 50 % des AMX-30 de la flotte de l'Arabie
saoudite sont placés en stockage longue durée103 remplacés par 315 M1
AbramsA2 et 450 M60A3104 commandés et livrés à partir de 1989.
En 2002, l'Arabie saoudite dispose d'un parc de 1 055 chars de combat, les
290 AMX-30 étant regroupés dans la région de Khamis Mushait dont 160 à
170 sont opérationnels105. Une estimation de Global Security fait passer le
parc d'AMX-30 à 145 à partir de 2005Web 23. En 2015, plusieurs de ces
chars sont déployés par le corps des gardes frontières saoudiens.

Émirats arabes unis


Les Émirats arabes unis passent une commande en 1977 de 64 chars AMX-
30B et un AMX-30D, pour équiper une brigade blindée. Ils sont depuis retirés
du service mais 36 d'entre eux ont été livrés en 1997 à la Bosnie-
Herzégovine

Qatar
En 1977, le Qatar commande 30 AMX-30B et 24 engins supplémentaires
AMX-30B2 en 1987. Ils sont en cours de remplacement par des Léopard 2.

Irak
Cinq AMX-30 D sont livrés en 1981 et 85 AMX AuF1 sont livrés entre 1983 et
1985. Ils sont actuellement retirés du service et hors d'usage mais toujours
dans l'inventaire de l'armée irakienneWeb 24.

Venezuela 106
À l'origine, le Venezuela passe une commande de 142 chars en 1972, mais
leur nombre est réduit à 82 et quatre AMX-30D93. Dans le milieu des années
1980, le Venezuela adopte un plan de modernisation qui donne naissance à
la version AMX-30V.
En 2016, une ultime modernisation est en cours. L'optronique est fournie par
une entreprise israélienne alors que les autres modifications sont à la charge
d'une entreprise espagnole. Elle comprend :
• un nouveau système de conduite de tir comprenant un système
principal, un calculateur balistique, un système de stabilisation digital et
deux ordinateurs, l'un pour le chef de char, l'autre pour le canonnier ;
• une station météorologique avec un mat extérieur ;
• des caméras thermiques diurne et nocturne pour le conducteur ;
• un générateur auxiliaire de 7 kW ;
• un nouveau système de chenilles ;
• un nouveau moteur de 750 ch ;
• un nouveau système de lutte contre l'incendie107,108.
L'AMX-30 continue à équiper la 11e brigade blindée.

Chili
Dans le cadre de son affrontement avec l'Argentine, le Chili commande 46
chars en 1974. La livraison en est réduite à 21, avant que le gouvernement
français ne dénonce le contrat en 1981. Ils étaient en réserve en 2004 et leur
statut actuel est inconnu.

Chypre
En 1982, Chypre commande 16 puis 36 AMX-30B2 et un AMX-30D. En 2005,
Chypre possède 102 AMX-30 donné par la Grèce et 52 AMX-30B2 ;

Bosnie-Herzégovine
l'armée de la République de Bosnie et d'Herzégovine reçoit 36 AMX-30BWeb
25 livrés par les Émirats arabes unis en 1997Web 26.

Croatie
La Croatie aurait acquis 42 AMX30B qui ne seraient plus en service mais
remplacés par le M84, version du T-72 soviétique construit sous licence
yougoslave.

Tunisie
En décembre 2000, l'Arabie saoudite s'engage à livrer 30 AMX-30 à la
TunisieWeb 27, mais en 2015, leur mise en service n'a pas eu lieu Web 28 et
en 2017, cela n'est plus d'actualité109.

Nigeria
Le Nigéria possède 16 AMX-30 Roland à son inventaire issus des surplus de
l'armée française et a posé une option pour 16 autres systèmes d'armes qu'il
n'a pas confirmée.
Pays utilisateurs de l'AMX-30 :
• Pays utilisateurs actuels
• Ancien pays utilisateur

AMX-30 engagés au combat


Les AMX-30 qataris ont servi durant la guerre du Golfe à la bataille de Khafji.
Le 30 janvier 1991, le Qatar a contre-attaqué dans une tentative de reprendre
la ville de Khafji, aux mains des forces irakiennes depuis la nuit précédente.
Pendant l'action, les AMX-30 qataris ont détruit trois T-55 irakiens et capturé
quatre de plus110. Au moins un AMX-30 a été perdu pendant la bataille111.
La participation française à la guerre du Golfe, sous le nom de code
Opération Daguet, a vu le déploiement de la 6e brigade légère blindée,
appelée pour la durée du conflit, la division Daguet112. Les éléments blindés
sont composés d' AMX-10RC des régiments de reconnaissance de cavalerie,
et de une unité blindée lourde, le 4e régiment de dragons, équipée de 44
AMX-30B2 113. Une nouvelle structure organisationnelle du régiment est
expérimentée, avec trois escadrons formés de treize chars, un char de
commandement et six véhicules en réserve, au lieu d'une force normale de
52 unités114. Les six AMX-30B2 de plus ont été équipés avec des rouleaux
anti-mines soviétiques fournis par les stocks de la République démocratique
allemande, et renommés AMX-30EBD114. La Division Daguet a été
positionnée à l'ouest des forces de la coalition, pour protéger le flanc gauche
du 18e corps aéroporté. Cette disposition a donné aux commandants français
une plus grande autonomie et diminué la probabilité de rencontrer des T-72
irakiens, qui étaient supérieurs à la fois aux AMX-10RC et aux AMX-30B2115.
Au début de l'offensive terrestre du 24 février 1991, les forces françaises se
sont déplacées pour attaquer leur premier objectif, « Objectif Rochambeau »,
défendu par une brigade de la 45e division d'infanterie irakienne. Un raid par
des hélicoptères Gazelle a ouvert la voie à une attaque du 4e régiment de
dragons. Démoralisés par les lourds bombardements de la coalition, les
défenseurs irakiens se sont rendus rapidement116. Le lendemain, le
4e Dragons s'est déplacé vers son objectif suivant, « Chambord », où il a
détruit dix chars, trois véhicules de combat d'infanterie, quinze camions et
cinq mortiers avec l'aide des A-10 de l'United States Air Force, et capturé de
nombreux soldats. L'objectif final était la base aérienne As-Salman (« Objectif
Blanc »), qui a été signalée capturée à 18 h 15, après une attaque sur
plusieurs fronts, avec le 4e Dragons attaquant depuis le Sud. En tout, les
AMX-30 ont tiré 270 coups de 105 mm117.
Article détaillé : Opération Daguet.
Les AMX-30 saoudiens sont engagés depuis 2015 en soutien des gardes
frontières à la frontière avec le Yémen lors de la guerre du Yémen. Ils y
subissent au moins deux pertes en date du 5 octobre 2015118.

Dans la culture populaire


Cinéma
• Taxi 2, des AMX-30 sont utilisés pour bloquer la sortie du tunnel.

Télévision
• À vous de jouer Milord, série télévisée d'espionnage ayant pour
élément central l’AMX-30.

Jeux vidéo
• World of Tanks, jeu vidéo. L'AMX-30, dans deux de ses versions est un
char jouable de rang IX et X depuis 2015.
• Mercenaries 2 : L'enfer des favelas, jeu vidéo. Sous le nom de
« Jaguar », l'AMX-30 est le char principal de l'armée vénézuélienne.
• War Thunder, jeu vidéo. huit versions de l’AMX-30 sont présentes dans
le jeu.
• Le premier l’AMX-30 (dit classique) est un char premium de rang
V (classé char moyen de côte de bataille ou BR 7.7). Il était arrivé
dans la mise à jour 1.77 « Advancing Storm » en tant que pack de
véhicule achetable, avant d'être retiré des ventes et de l'arbre
après les ventes du 7e anniversaire. Depuis les ventes du
8e anniversaire, il est réapparu de façon permanente pour
maintenant 7 480 Aigles d'or.
• Le second l’AMX-30 (1972) est un char de rang V (classé : char
moyen de BR 7.7). Il est arrivé dans la mise à jour 1.75 « La
Résistance ».
• Le troisième l’AMX-30 DCA est un char de rang V (classé : char
anti-aérien de BR 8.0). Il est arrivé dans la mise à jour 1.75 « La
Résistance ».
• Le quatrième l’AMX-30B2 est un char de rang VI (classé : char
moyen de BR 8.3). Il est arrivé dans la mise à jour 1.75 « La
Résistance ».
• Le cinquième l’AMX-30 ACRA pour Anti-Char Rapide
Autopropulsé est un char de rang VI (classé : char moyen de BR
8.3, placé dans la branche des chasseurs de char). Il est arrivé
dans la mise à jour 1.93 « Shark Attack ».
• Le sixième l’AMX-30B2 BRENUS est un char de rang VI (classé :
char moyen de BR 8.7). Il est arrivé dans la mise à jour 1.77
« Avis de tempête».
• Le septième l’AMX-30 SUPER est un char de rang VI et est placé
dans l’arbre premium au prix d’achat de 59,99 euros (classé : char
moyen de BR 9.0). Il est arrivé dans la mise à jour 1.89 « Imperial
Navy ».
• Le huitième l'AMX-30 Roland 1 est un char de rang VII (classé :
char anti-aérien de BR 10.0). Il est arrivé dans la mise à jour 1.89
« Imperial Navy ». Bien qu’il soit directement appelé Roland 1,
War Thunder précise qu'il se nomme AMX-30 Roland 1, même si
dans le Wiki War Thunder, il n'est pas présent dans la famille des
AMX-30.
• Wargame: Red Dragon, présent déjà lors des précédents opus, le char
AMX-30 est l'un des principaux chars français.
Notes et références
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