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Le résultat de trois échecs et d'un succès
Le projet AMX-30 arrive dans l'industrie d'armement française après un
succès et trois échecs.
Le succès est le char léger AMX-13 qui donne naissance à une série
d'engins blindés dont la production se prolonge jusqu'en 1976 et dont les
derniers exemplaires ont cessé le service dans les années 1990-2000.
Article détaillé : AMX-13.
Les échecs sont les trois chars lourds développés par l'industrie d'armement
française après la guerre, entre 1945 et 1960 qui connaissent un
développement et un service très limités, l'ARL-44, l'AMX-50 et un prototype
de char de 25 t Batignolles-Châtillon.
Articles détaillés : ARL 44, AMX-50 et Batignolles-Châtillon 25T.
Production
La production de l'AMX-30 a lieu à l'atelier de construction de Roanne, qui
dès 1970 se consacre à 45 % à la production de véhicules neufs17.
Cette usine de fabrication lourde a été construite pendant la Première Guerre
mondiale pour produire des obus d'artillerie, mais à partir de 1952 l'usine a
commencé à produire des véhicules de combat blindés dont 1 900 AMX 13 et
ses variantes.
L'usine de Roanne est responsable de l'assemblage final, la plupart des
composants sont produits ailleurs :
• le groupe motopropulseur par l'atelier de construction de Limoges,
• la tourelle par l'atelier de construction de Tarbes,
• le canon par l'atelier de construction de Bourges,
• le tourelleau et la mitrailleuse en superstructure par la Manufacture
d'armes de Saint-Étienne,
• l'optique par les ateliers de construction de Puteaux (APX)18.
Ces entreprises sous la direction de l'État emploient de nombreux sous
traitants. Au cours de la vie de l'AMX-30, elles sont finalement concentrées
autour d'un même ensemble industriel GIAT19.
À partir de 1966, 10 AMX-30 sont assemblés par mois. Ultérieurement, les
usines existantes augmentent leur potentiel de production et de nouvelles
usines commencent à fabriquer des composants. La production mensuelle
passe à 15-20 chars20.
En avril 1969, la production est de nouveau réduite à dix par mois21.
Les derniers 35 chars de combat ont été commandés en 1989 par Chypre et
les dernières nouvelles variantes de véhicules, un lot de 20 GCT, en 1994 par
la France22.
La production totale de l'AMX-30 et de ses variantes s'élève à
3 571 unités23.
Caractéristiques de l'AMX-30B
Description générale24
Conçu par les Ateliers de construction d'Issy-les-Moulineaux (AMX), l'AMX-30
est un assemblage d'acier moulé et corroyé. Sa tourelle est moulée d'une
seule pièce. Sa caisse est en plaques d'acier soudées. Elle est séparée en
trois compartiments, le compartiment de conduite à l'avant, le compartiment
de combat au milieu, et celui du moteur à l'arrière.
Équipage et équipement
L'équipage se compose de quatre hommes. Le pilote est assis à l'avant
gauche du châssis et les trois autres membres de l'équipage (le chef de char
et le tireur à droite, le radio chargeur à gauche) sont installés dans la tourelle.
Le conducteur est assis à l'avant gauche du véhicule et dispose d'une trappe
de blindage qui s'ouvre à gauche et de trois périscopes. Le périscope central,
en fonction du modèle de char peut être remplacé par un dispositif
d'intensification de lumière Thomson-CSF TH 9478 ou SOPELEM OB-16A.
Le système est binoculaire pour la lumière infrarouge de nuit et monoculaire
pour la conduite de jour. Le système infra-rouge a un champ de vision de 35°
alors que le système de jour a un champ de vision de 24°.
Les trois autres membres d'équipage sont assis dans la tourelle, le chef de
char et le tireur à droite et le chargeur / opérateur radio à gauche.
Le chef de char dispose :
• d'un tourelleau TOP 7 avec dix épiscopes pour une vision à 360° et
d'une trappe blindée d'une seule pièce qui s'ouvre vers l'arrière. Le
tourelleau est contre-rotatif et permet ainsi la rotation de la tourelle alors
que le système de visée reste en cible ;
• d'un épiscope SOPELEM M270 à l'avant du tourelleau d'un
grossissement de 10 qui permet au chef de char de localiser et
d'identifier des objectifs pour amener le canon en cible. Celui-ci
comprend une protection blindée et une vitre épaisse derrière laquelle il
y a un prisme, mobile en élévation et réfléchissant l'image du terrain
vers le système de visée de jour M 267 ou la lunette de vision nocturne
OB-23A (grossissement x4, champ de vision 9°) ;
• d'une mitrailleuse de 7,62 ANF 1 couplée à un projecteur infra-rouge
PH-9A. Le prisme peut être aussi utilisé pour la visée du canon coaxial
de 20 mm auquel cas, la tête du prisme est contrôlée électriquement
par l'orientation donnée au canon ;
• d'un télémètre à coïncidence SOPELEM M208 avec un grossissement
de 6 et une portée de 600 à 3 500 m ;
• d'un projecteur infrarouge SOPELEM PH-8-B monté sur le côté gauche
de la tourelle et coaxial avec l'armement principal. Il a une portée
maximum de 2 000 m dans le mode lumière blanche et de 1 000 m
dans le mode infrarouge.
Le tireur assis devant et sous le chef de char dispose d'un viseur diurne
M271 avec un grossissement de 8 qui peut être remplacé par un viseur
nocturne OB-17A. Celui-ci est monté sur le toit de la tourelle. Il a un réticule
lumineux, un grossissement de 5,4 et un champ de vision de 7°. Le tireur a
aussi deux périscopes à sa disposition.
Le chargeur / opérateur radio est assis à gauche de la tourelle avec, à sa
disposition, deux périscopes et une trappe qui s'ouvre vers l'arrière. Une
trappe circulaire sur le côté gauche de la tourelle est utilisée pour le
ravitaillement en munitions et pour éjecter les douilles vides manuellement.
Le moteur est tout de suite derrière la cloison pare-feu séparant le
compartiment moteur du compartiment de combat.
Protection NRBC
Il bénéficie aussi d'une protection radiologique, nucléaire, biologique et
chimique, grâce à un système de ventilation autonome situé dans un boîtier à
l'arrière de la tourelle et qui assure une surpression à l'intérieur de l'habitacle
de combat. Le char est équipé de deux appareils de décontamination de
2,5 ℓ27. Pour détecter les radiations, il dispose d'un radiamètre DOM 410.
Armement
Armement principal
Armement secondaire
Armement jumelé
L'armement jumelé est fixé à gauche du canon. Il peut être utilisé
synchronisé avec le canon de 105 mm comme marqueur de visée ou pour
traiter un objectif qui ne nécessite pas l'usage d'un obus. Il peut être utilisé
indépendamment comme arme d'autodéfense ou antiaérienne légère contre
des avions lents ou des hélicoptères.
• À l'origine, une mitrailleuse Browning HB M2.
• À partir de 1972, un canon-mitrailleur de 20 mm M693 Mle F2. Sa
portée maximum est de 1 500 m. Il peut être activé par le tireur ou le
chef de char. Il peut tirer des obus antipersonnel HEI (High Explosive
Incendiary) avec une vitesse initiale de 1 050 m/s ou des obus
perforants avec une vitesse initiale de 1 250 m/s.
Armement sur affût mobile
• Une mitrailleuse de 7,62 mm AN-F1 couplée à un projecteur infra-rouge
PH-9A d'une portée de 500 m en mode infra-rouge et 700 m en mode
lumière blanche située dans un support protégé à droite du tourelleau.
L'arme a un débattement négatif de −10° à 4°. Elle est mue par un
volant situé dans le toit de la tourelle. Elle est fixée sur un affût mobile,
lui-même fixé sur le tourelleau, et commandée depuis l'intérieur par le
chef de char. Sa portée maximale est de 700 m.
• Deux lance-pots fumigènes disposés de part et d'autre de l'arrière de la
tourelle et qui peuvent cacher complètement l'engin en huit secondes
complètent sa défense rapprochée.
Pendant la guerre du Golfe, des systèmes lance-leurres infra-rouge ont été
montés à l'avant de la tourelle pour dévier les armes antichars tirant du haut
et des lance-pots fumigènes ou lance-leurres ont été ajoutés de chaque côté.
Munitions
Masse du Charge
B Type Description Effets Vélocité
projectile explosive p
OFL 105 Obus-flèche Développé durant les Longueur perforée 5,8 kg 1 525 m/s non équipé no
années 1970, en millimètres à bout (barreau
F1 prototypes à partir de portant : 410 mm saboté) 3,8 kg
1978, production en 370 mm à (barreau seul)
grande série en 1981 et 1 000 m32
entrée en dotation
Perce la cible OTAN
Simple Char Lourd à
4 900 m et la cible
l'année suivante.
OTAN Triple Char
Lourd à 5 500 mWeb
7
Perce la cible OTAN
Simple Char Lourd à
Munition conçue pour le 6 800 m et la cible
marché de l'exportation, OTAN Triple Char 6,2 kg
OFL 105 Obus-flèche
développée à partir de Lourd à 9 400 mWeb (barreau
1 525 m/s non équipé no
G2 1987 et qualifiée en 7 saboté) 4 kg
1993. Temps de vol à Longueur perforée (barreau seul)
2 000 m : 1,38 seconde. en millimètres à bout
portant : 510 mm33
Perce la cible OTAN
Simple Char Lourd à
OFL 105 G2 avec une 6 200 m et la cible
6,2 kg
OFL 105 poudre B de chez OTAN Triple Char
(barreau
Obus-flèche Lourd à 7 800 mWeb 1 490 m/s non équipé no
G3 SNPE33, moins 7
saboté) 4 kg
énergétique. (barreau seul)
Longueur perforée
en millimètres à la
bouche : 535 mm
Barreau en uranium
Perce 540 mm
OFL 105 appauvri 6,25 kg
d'acier à blindage
Obus-flèche développé à partir de (barreau 1 525 m/s non équipé no
F2 laminé à
1988 et produit entre saboté)
2 000 mWeb 6
1995 et 1998Web 8
L'AMX-30 transporte :
• 47 obus de 105 mm (19 dans la nuque de tourelle et 28 dans la caisse),
• 748 cartouches de 12,7 mm, ou
• 2 050 cartouches de 7,62 mm.
Motorisation
L'AMX-30 de série est équipé d'un moteur Diesel Hispano-Suiza HS-110,
situé à l'arrière du char, d'un poids total de 1 726 kg (moteur nu : 1 426 kg)34.
Ce moteur produit 710 ch35 (522 kW), offrant une vitesse maximale de
60 km/h35 sur les routes. Il donne à l'AMX-30 une autonomie sur route de
500 km ou 16 heures de fonctionnement (sur parcours route 20 %, tout
terrain 40 %, fixe 40 %)36. Les 970 ℓ de carburant sont répartis dans ses six
réservoirs27. Ils peuvent être remplis sur le terrain en 45 min. Le char
nécessite également 138,5 ℓ de lubrifiants (moteur et nourrices 90 ℓ, boîte de
vitesses et nourrices 45 ℓ, réducteur de barbotin 3,5 ℓ). Il est fabriqué par
Renault et peut fonctionner avec du gazole, de l'essence ou de la paraffine.
Le circuit de refroidissement a deux radiateurs, fabriqués par Chausson37,
est d'une capacité totale de 100 ℓ de liquide de refroidissement standard27.
L'air est admis par le haut du châssis dans la partie arrière du char et
propulsé vers le bas à travers les radiateurs avec un ventilateur mu par le
moteur. La vitesse de rotation du ventilateur dépend de la température du
liquide de refroidissement.
Le groupe motopropulseur qui comprend le moteur, un ensemble combiné
boite de vitesses / système de conduite et un embrayage peut être extrait en
45 minutes par une équipe de trois hommes.
La transmission a été fortement influencée par celle du char allemand
Panther et repose sur un projet commencé en 1938. Elle a été l'un des
principaux défauts de l'AMX-30 et a causé une grande variété de problèmes
mécaniques. Elle se compose d'un embrayage automatique, d'une boite de
vitesses / système de conduite mixte, de freins et de deux arbres de
transmission. Dans la version de base, l'embrayage centrifuge Gravina
GHB200C est mu électriquement par le levier de vitesses. Le module
combiné boite de vitesses / système de conduite contient la boite de vitesses
mécanique du modèle AMX 5-SD-200D offre cinq vitesses avant et cinq
vitesses arrière grâce à un inverseur non-synchronisé. Le système de
direction est à triple différentiel.
Les freins sont hydrauliques et servent aussi de freins de parc. Chaque arbre
de transmission comprend des cardans à angle droit et un train épicycloïdal.
Train de roulement
La suspension à barres de torsion comprend cinq galets de roulement avec
poulie de tension à excentrique (diamètre 60 cm) à l'avant et barbotin
(diamètre 66,8 cm) à l'arrière. Il y a cinq rouleaux porteurs qui ne soutiennent
que l'intérieur de la chenille. Les premiers, deuxièmes, quatrièmes et
cinquièmes galets de roulement sont montés sur des bogies. Les premiers et
cinquièmes sont montés sur des amortisseurs hydrauliques. Chaque chenille
fait 570 mm de large. Elle est de type mixte (acier-patins en caoutchouc) à
guidage par denture centrale. Les patins sont changés régulièrement, pour ce
faire la chenille est enlevée38. Elle pèse 1 580 kg et possède 83 éléments à
l'état neuf27. Elle offre une longueur de contact au sol de 4,12 m et une
pression au sol de 0,77 g/cm2.
Capacités de franchissement
L'AMX-30 a une garde au sol de 0,44 m.
Il peut grimper une pente maximale de 60 % et a un devers maximum de
30 %. Il peut surmonter un obstacle de 0,93 m et franchir une tranchée de
2,90 m.
Il peut traverser des obstacles d'1,3 m d'eau sans préparation, jusqu'à 2 m
avec une préparation mineure, et jusqu'à 4 m avec une préparation complète.
La préparation complète pour les opérations amphibies ressemble à celle des
T62 ou T 72 soviétiques. Elle nécessite :
• qu'un joint d'étanchéité pneumatique soit gonflé à la jonction entre la
tourelle et la caisse à l'aide d'un compresseur électrique ;
• qu'un tuba soit ajouté avec un schnorchel,
• que des plaques d'obturation normalement vissées sur le glacis soient
apposées sur les grilles d'entrée d'air du compartiment moteur
En 1969, un véhicule de formation à la plongée et à l'évacuation d'urgence
est fabriqué. Surnommé l'AMX-30 Gloutte (de l'expression faire glouglou),
sans moteur ni chenille. Il est disposé sur une rampe et peut être rapidement
descendu dans un réservoir plein d'eau par un treuil. Il est équipé d'un tube
d'évacuation39.
Autres éléments
Il possède aussi :
• une pompe électrique sur batterie qui sert au ravitaillement en
carburant ;
• une pompe de lubrification pneumatique branchée sur le circuit d'air
comprimé du char ;
• une prise de courant dans le compartiment du conducteur qui peut être
utilisée pour recharger les batteries du char depuis un autre blindé ou
pour donner du courant à la pompe électrique ;
• un chauffage ;
• une alarme incendie automatique ;
• des radios et des interphones internes.
À l'arrière, un téléphone est mis à la disposition des fantassins pour
communiquer avec l'équipage depuis l'extérieur.
Armement et munitions
À partir de 1972, la mitrailleuse lourde est remplacée par un canon-mitrailleur
de 20 mm M693 afin d'augmenter la puissance de feu contre les blindés
légers et les hélicoptères, avec la possibilité d'avoir un débattement de −8° à
40°. Tous les véhicules de l'armée française ont été amenés à cette nouvelle
norme ; l'appellation est restée AMX-30B19. Le système de stabilisation du
canon est aussi modernisé.
Dès 1973, sept ans seulement après le début de la production, la France
commence un programme de recherche pour une modification du char. Le
projet aboutit à un AMX-30 Valorisé41.
En juin 1979, l'armée française décide la modernisation des AMX-30
existants sous le nom d'AMX-30B2. Un système de conduite de tir amélioré
et une nouvelle boîte de mécanismes sont installés. Les premiers véhicules
valorisés sont mis en service en janvier 1982. Les améliorations apportées au
système de conduite de tir APX M508 COTAC incluent l'installation d'un
télémètre laser42 et d'une télévision à bas niveau de lumière Thomson CSF
DIVT-13A.
En 1981, l'efficacité du canon de 105 mm est améliorée avec l'introduction
d'un nouveau type de munition ; l'obus-flèche OFL 105 F1 qui comprend un
barreau en alliage de tungstène. Les équipages participant à l'opération
Daguet les utilisent au combat durant l'opération Tempête du désert en
1991Web 9.
À partir de 1988Web 10 la caméra Thomson CSF DIVT-13A est remplacée
par une caméra thermique DIVT-16 Castor (Caméra Standard Thermique
d'Observation et de Reconnaissance) réalisée par Thomson-TRT Défense et
installée à droite du canon qui permet la détection des cibles à plus de
5 000 m et leur identification entre 1 000 et 3 000 mWeb 11,
À partir de 1988, commence le développement d'un obus-flèche en uranium
appauvri pour l'AMX-30 par Nexter, l'« OFL 105 F2 ». Il s'agit d'un obus
flèche avec un barreau en uranium appauvri Web 6 fabriqué à La Chapelle-
Saint-Ursin (Cher)Web 12 produit entre 1995 et 1998 Web 8.
Dans les années 1990, le premier type d'obus flèche est remplacé dans les
années 1990 par le OFL 105 G2[réf. nécessaire] qui a une masse totale de
18 kg (projectile : 6,2 kg, pénétrateur : 4 kg) et une vitesse initiale de
1 525 m/sWeb 13.
Groupe motopropulseur
Le moteur d'origine est changé contre une variante améliorée, connue sous
le nom HS-110-2, produisant 740 ch (bridée à 700 ch)35. La transmission
manuelle est remplacée par une transmission semi-automatique ENC200 de
la SESMNote 1, avec un convertisseur de couple. La suspension est
améliorée par l'adoption de nouvelles barres de torsion et de nouveaux
amortisseurs qui augmentent le débattement vertical des galets de
roulement, optimisant ainsi la mobilité hors route du char.
À partir de 1998, l'armée française remplace les moteurs des autres AMX-30
et variantes avec 500 moteurs Renault Mack E9 de 750 ch construits aux
États-Unis et militarisés par Renault VI à LimogesWeb 14.
Blindage
Détectablilité
Dans les années 1990, l'AMX-30 a également été utilisé comme un banc
d'essai pour plusieurs technologies furtives, y compris le refroidissement par
air des surfaces de la caisse et l'utilisation de camouflage visuel. Ce
prototype est connu sous le nom de Démonstrateur Furtif à Chenille. Sa
caisse et la tourelle sont entièrement couverts par une superstructure
construite de plaques inclinées en matériau absorbant radar46.
Divers systèmes d'armes et de communications peuvent être adaptés à ce
char tel le brouilleur de missiles EIREL développé à l'origine pour l’AMX-
10RCWeb 16,Web 17.
Couple
2352 N m 2744 N m 2078 N m 2254 N m 2354 N m 21
maximal
Roquettes antiaériennes
• L'AMX-30 Javelot : À la fin des années 1960, un projet de lance-
roquettes multiple de lutte antiaérienne est lancé sous la direction de
Thomson-CSFWeb 19. Les rampes de lancement orientables sur 360°
et à fort angle de site sont montées sur le châssis AMX-30. Le système
d’arme antiaérien Javelot se compose d’un lance-roquettes de 64 tubes
qui lance des roquettes de 40 mm de 1 030 g pourvues d’une
propulsion additionnelle sur trajectoire et stabilisées par empennage.
Lancées à une vitesse initiale de 600 m/s, elles atteignent 1 100 m/s en
fin de phase propulsée. Leur portée est de 2 000 m en 2,8 secondes.
La charge de 400 g de la tête militaire peut être déclenchée par une
fusée à impact ou une fusée de proximité. L'acquisition de la cible
s'effectue par radar. Le guidage peut se faire par radar ou par un
système optique. Dans le cas du système optique, un système de
poursuite par télévision et un télémètre laser sont nécessaires. Le
système tire huit roquettes en huit salves "organisées" dans l’espace
(directions de tir différentes) et répétées dans le temps (départ
successif de salves), pour s'adapter aux conditions d'approche de
l'aéronef ciblé et saturer son espace aérien immédiat. Il lui permet un
taux de coups au but très important même sur cibles rapides. Le
programme d'un coût de 100 millions de francs français est payé par
des investissements américains dans le cadre de la coopération "two
way street" (échange à double sens71). Un prototype est construit et
des essais sont menés entre 1970 et 1973 mais le projet est
abandonné. Les études Thomson-CSF sont conduites par MM. Billotet
et Guilbaud. Le lance-roquettes et les munitions sont étudiées par
Thomson-Brandt sous la direction de M. Crepin72.
•
AMX-30 ROLAND.
•
AMX-30 ROLAND.
•
AMX-30 Pluton.
•
Lors de la guerre du Golfe de 1991.
•
Deux AMX-30 et un camion de la division Daguet en Irak.
•
AMX-30B2 lors d'une journée portes ouvertes avec deux obus de
105 mm et ses munitions de petit calibre.
•
AMX-30B2 FORAD avec simulateur de tir laser au camp de Sissonne.
•
AMX-30B2 FORAD avec le camouflage en zone urbaine en 2016 : ils
sont retirés du service en octobre 2018.
•
AMX-30E au musée des véhicules blindés d'El Goloso (Madrid).
•
AMX-30 Démineur Télécommandé.
•
L'AMX-30 Grue.
Utilisation
France
À l'origine, 300 AMX-30 sont commandés par l'Armée de terre. En 1971 la
commande est augmentée à 900, répartis entre huit lots, y compris toutes les
variantes sur la base du châssis.
En janvier 1982, les premiers AMX-30 B2 sont livrés au 503e RCC après une
période d'essais. En 1990, ls sont déployés en Arabie Saoudite, au Koweït et
en Irak pendant la première guerre du Golfe au sein du 4e régiment de
dragons.
En 1985, le nombre d'AMX-30 construit passe à 1 17380.
À la fin de la production, l'Armée de terre a reçu un total de 1 355 AMX-3020,
dont :
• 166 AMX-30B2 neufs sur les 271 prévus
• 493 AMX-30B réaménagés sur 820 prévus81,82
Au 1er janvier 1989, un total de 1 258 chars AMX-30 sont déployés dans
l'armée de terre française : 1 217 en France et aux Forces françaises en
Allemagne (843 AMX-30B2 et 415 AMX-30 de première génération). 1 108
sont déployés dans des formations d'active et 109 dans des unités
« écoles ». Ils sont répartis dans 19 régiments de chars de combat et dans
les escadrons blindés des treize régiments d'infanterie mécanisée de la
1re armée française. 41 AMX-30B2 sont affectés aux Forces françaises à
Berlin.
Les AMX-30B sont définitivement retirés du service en 1997 et les AMX-30B2
"Brenus" en 201883
L'armée française reçoit également un grand nombre de variantes :
• 195 automoteurs d'artillerie (AuF1),
• 44 AMX-30 Pluton lanceurs de missiles nucléaires tactiques,
• 183 AMX-30R Roland,
• 134 AMX-30D,
• 48 véhicules du génie AMX-30EBG84.
L'AMX-30 est remplacé dans l'Armée de terre française par le char Leclerc à
la fin des années 199085. Les premières unités équipées avec le nouveau
char sont les 501e / 503e régiments de chars de combat, suivis par le 6e/
12e régiments de cuirassiers86.
Quelques versions dérivées restent en service après 2018 :
• 30 AMX-30D ;
• 42 engins blindés du génie valorisés entre 2006 et 2014Web 22;
• quelques dizaines d'automoteurs d'artillerie AMX AuF1 87.
• 6 AMX-30DT
Il sert de Force Azur (FORAD) dans le cadre de formation du Centre
d'entraînement aux actions en zone urbaine avec 4 AMX-30B en service au
5e régiment de dragons en octobre 2016 qui s'en sépare en octobre
201887,88. Ils sont, en septembre 2020, opérés directement par le CENZUB-
94e régiment d'infanterie89.
Un certain nombre d'AMX-30 Brenus sont stockés dans les dépôts du
Matériel.
L'immense majorité subissent une dénaturation, c'est-à-dire une
démilitarisation avant ferraillage. Le Centre de stockage militaire de Nevoy de
la 12e base de soutien du Matériel est, après 2015, le seul en France
s'occupant de cela avec une capacité de démantèlement de 50 chars par
an90.
Israël
Organisation Finabel
Les États-membres de l'organisation Finabel ne se montrent pas plus
intéressés par l'AMX-30. Les Néerlandais ne testent même pas le modèle et
les Belges commandent le Leopard I face au refus de la France de produire
certains composants de l'AMX-30 en Belgique, craignant une augmentation
du coût unitaire.
Toutefois, moins cher et plus facile à entretenir, l'AMX-30 est préféré au
Leopard 1 par les nations moins riches92.
Grèce
En 1969, la junte militaire grecque signe un contrat pour un total de 190 AMX-
30 et 14 AMX-30D, faisant de la Grèce la première nation étrangère à acheter
le char français93. Ils entrent en service dans la 20e division blindée, la seule
des forces armées grecques, avec plus de 100 AMX-10P qui acquiert comme
surnom la « division française »94. Ils sont depuis retirés du service. Certains
d'entre eux ont été vendus à Chypre.
Espagne
L'Espagne adopte l'AMX-30 par défaut. La guerre d'Ifni en 1957-1958, où le
gouvernement américain lui interdit l'usage des munitions livrées dans le
cadre de l'aide MAP (Military Assistance Program) , lui montre la nécessité
d'avoir une certaine autonomie en matière de fabrique d'armement. Tout au
long des années 1960, l'Espagne examine à la fois l'AMX-30 et le Leopard 1
pour compléter sa flotte existante de chars M47 et M48 Patton95. Elle opte
pour l'AMX-30 pour deux raisons, d'une part les Britanniques refusent de
livrer le canon L7 qui équipe le Léopard 1 à un régime fasciste, d'autre part,
la France accepte de le faire produire sous licence en Espagne. 19 chars
sont donc livrés par la France et envoyés directement au Sahara Espagnol et
180 autres sont construits à l'usine Empresa Nacional Santa Barbara à
Séville à partir de 197496.
En 1979, l'Espagne relance la production d'un deuxième lot de 100 chars,
soit un total de 299 AMX-30 pour l'armée de terre espagnole ; ceux-ci prirent
pour nom AMX-30E.
L'Espagne achète également 10 AMX-30D et 18 AMX-30 Roland97. En 1987,
elle lance un programme de modernisation de six ans qui aboutit à la
reconstruction de 150 chars aux normes AMX-30EM2 et de 149 chars aux
normes AMX-30EM198. Ces AMX-30EM1 sont rapidement remplacés par
des chars M60 Patton achetés aux États-Unis au début des années 1990,
tandis que la flotte de AMX-30EM2 est ensuite remplacée par le véhicule
antichar Centauro B1 italien et retirée en 2002. 10 AMX-30 D Roland, sont
encore en service.
Arabie saoudite
En 1972, l'Arabie saoudite commande 190 AMX-30S (Sahara) conçus pour
l'environnement désertique du Moyen-Orient qui sont livrés entre 1973 et
1979.
À cet accord, nommé « contrat Palmier » s'ajoutent :
• 59 AMX-30D, livrés entre 1975 et 1979 ;
• 12 AMX-30H livrés entre 1977 et 1979 ;
• 51 AuF1, livrés entre 1979 et 1980 ;
• 52 AMX-30SA livrés entre 1979 et 1981 ;
• 50 AMX-30C1 Shahine-2 livrés en deux lots, entre 1980 et 198999.
Pour assurer la formation sur ces matériels, une école de blindés est ouverte
en Arabie saoudite et est tenue par une partie des quelque 2 000 militaires
français déployés comme conseillers et formateurs dans ce royaume dans
les années 1980100.
Au début des années 2000, L'AMX-30 n'a plus les capacités pour faire face à
des menaces plus modernes, comme contre les T-62 et les T-72 irakiens et
les Merkava israéliens101,102. 50 % des AMX-30 de la flotte de l'Arabie
saoudite sont placés en stockage longue durée103 remplacés par 315 M1
AbramsA2 et 450 M60A3104 commandés et livrés à partir de 1989.
En 2002, l'Arabie saoudite dispose d'un parc de 1 055 chars de combat, les
290 AMX-30 étant regroupés dans la région de Khamis Mushait dont 160 à
170 sont opérationnels105. Une estimation de Global Security fait passer le
parc d'AMX-30 à 145 à partir de 2005Web 23. En 2015, plusieurs de ces
chars sont déployés par le corps des gardes frontières saoudiens.
Qatar
En 1977, le Qatar commande 30 AMX-30B et 24 engins supplémentaires
AMX-30B2 en 1987. Ils sont en cours de remplacement par des Léopard 2.
Irak
Cinq AMX-30 D sont livrés en 1981 et 85 AMX AuF1 sont livrés entre 1983 et
1985. Ils sont actuellement retirés du service et hors d'usage mais toujours
dans l'inventaire de l'armée irakienneWeb 24.
Venezuela 106
À l'origine, le Venezuela passe une commande de 142 chars en 1972, mais
leur nombre est réduit à 82 et quatre AMX-30D93. Dans le milieu des années
1980, le Venezuela adopte un plan de modernisation qui donne naissance à
la version AMX-30V.
En 2016, une ultime modernisation est en cours. L'optronique est fournie par
une entreprise israélienne alors que les autres modifications sont à la charge
d'une entreprise espagnole. Elle comprend :
• un nouveau système de conduite de tir comprenant un système
principal, un calculateur balistique, un système de stabilisation digital et
deux ordinateurs, l'un pour le chef de char, l'autre pour le canonnier ;
• une station météorologique avec un mat extérieur ;
• des caméras thermiques diurne et nocturne pour le conducteur ;
• un générateur auxiliaire de 7 kW ;
• un nouveau système de chenilles ;
• un nouveau moteur de 750 ch ;
• un nouveau système de lutte contre l'incendie107,108.
L'AMX-30 continue à équiper la 11e brigade blindée.
Chili
Dans le cadre de son affrontement avec l'Argentine, le Chili commande 46
chars en 1974. La livraison en est réduite à 21, avant que le gouvernement
français ne dénonce le contrat en 1981. Ils étaient en réserve en 2004 et leur
statut actuel est inconnu.
Chypre
En 1982, Chypre commande 16 puis 36 AMX-30B2 et un AMX-30D. En 2005,
Chypre possède 102 AMX-30 donné par la Grèce et 52 AMX-30B2 ;
Bosnie-Herzégovine
l'armée de la République de Bosnie et d'Herzégovine reçoit 36 AMX-30BWeb
25 livrés par les Émirats arabes unis en 1997Web 26.
Croatie
La Croatie aurait acquis 42 AMX30B qui ne seraient plus en service mais
remplacés par le M84, version du T-72 soviétique construit sous licence
yougoslave.
Tunisie
En décembre 2000, l'Arabie saoudite s'engage à livrer 30 AMX-30 à la
TunisieWeb 27, mais en 2015, leur mise en service n'a pas eu lieu Web 28 et
en 2017, cela n'est plus d'actualité109.
Nigeria
Le Nigéria possède 16 AMX-30 Roland à son inventaire issus des surplus de
l'armée française et a posé une option pour 16 autres systèmes d'armes qu'il
n'a pas confirmée.
Pays utilisateurs de l'AMX-30 :
• Pays utilisateurs actuels
• Ancien pays utilisateur
Télévision
• À vous de jouer Milord, série télévisée d'espionnage ayant pour
élément central l’AMX-30.
Jeux vidéo
• World of Tanks, jeu vidéo. L'AMX-30, dans deux de ses versions est un
char jouable de rang IX et X depuis 2015.
• Mercenaries 2 : L'enfer des favelas, jeu vidéo. Sous le nom de
« Jaguar », l'AMX-30 est le char principal de l'armée vénézuélienne.
• War Thunder, jeu vidéo. huit versions de l’AMX-30 sont présentes dans
le jeu.
• Le premier l’AMX-30 (dit classique) est un char premium de rang
V (classé char moyen de côte de bataille ou BR 7.7). Il était arrivé
dans la mise à jour 1.77 « Advancing Storm » en tant que pack de
véhicule achetable, avant d'être retiré des ventes et de l'arbre
après les ventes du 7e anniversaire. Depuis les ventes du
8e anniversaire, il est réapparu de façon permanente pour
maintenant 7 480 Aigles d'or.
• Le second l’AMX-30 (1972) est un char de rang V (classé : char
moyen de BR 7.7). Il est arrivé dans la mise à jour 1.75 « La
Résistance ».
• Le troisième l’AMX-30 DCA est un char de rang V (classé : char
anti-aérien de BR 8.0). Il est arrivé dans la mise à jour 1.75 « La
Résistance ».
• Le quatrième l’AMX-30B2 est un char de rang VI (classé : char
moyen de BR 8.3). Il est arrivé dans la mise à jour 1.75 « La
Résistance ».
• Le cinquième l’AMX-30 ACRA pour Anti-Char Rapide
Autopropulsé est un char de rang VI (classé : char moyen de BR
8.3, placé dans la branche des chasseurs de char). Il est arrivé
dans la mise à jour 1.93 « Shark Attack ».
• Le sixième l’AMX-30B2 BRENUS est un char de rang VI (classé :
char moyen de BR 8.7). Il est arrivé dans la mise à jour 1.77
« Avis de tempête».
• Le septième l’AMX-30 SUPER est un char de rang VI et est placé
dans l’arbre premium au prix d’achat de 59,99 euros (classé : char
moyen de BR 9.0). Il est arrivé dans la mise à jour 1.89 « Imperial
Navy ».
• Le huitième l'AMX-30 Roland 1 est un char de rang VII (classé :
char anti-aérien de BR 10.0). Il est arrivé dans la mise à jour 1.89
« Imperial Navy ». Bien qu’il soit directement appelé Roland 1,
War Thunder précise qu'il se nomme AMX-30 Roland 1, même si
dans le Wiki War Thunder, il n'est pas présent dans la famille des
AMX-30.
• Wargame: Red Dragon, présent déjà lors des précédents opus, le char
AMX-30 est l'un des principaux chars français.
Notes et références
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