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COMMENTAIRE DE LA PREMIERE EPiTRE DE S. JEAN SOURCES CHRETIENNES Diveatenre-fondaterre: H. de Labao,.j et J. Danton, j Directeur», Monsésert, ej SAINT AUGUSTIN COMMENTAIRE DE LA PREMIERE EPITRE DE S. JEAN TEXTE LATIN, INTRODUCTION, TRADUCTION BT NOTES Paul AGABSSE, s.j. Pali ane Ue concours da PAweociation dee Amie da Sonrces Chretennes LES EDITIONS DU CERF, 29, np oe Lavous-Mavsoune, PARIS 1061 © 106 by ter Baions dea Cerf Lyon, te 20 seit $000 BW. RONDET, 5. |. MONDRSERT, i Paris e 26 ser 3050 P. DURANUAVIRL, 6: Prusp, Prov. Prasiae Hari, te 3 jain 1000 3. Horror INTRODUCTION 1. DATE EY CIRCONSTANCES ‘Saint Angostin nous apprend lukméme, au début de eetto sfcie de sermons, & quelle oeeasion torent préchés ces Prac- talus in Fpistolan Joainis ad Paribes. 1 avait entropts, epuis qualques mois deja, Pexplication de VEvanaite de Salat Jean, Korsgue Jes fetes paseales Poblgérent & tnter- Fompre som commentaire, TI éiait d'usage en effet de line Pendant celle octave Tee toxtos Gvangéliques. qul se rap- portent_am mystére de la Resurrection”, Anguatin résolut Ears d'expliquor [MEptize de saint Joan 2 te sujet de cette Epitte convent len & la joe dos f2tes paseales et le com- inentaire pouvait en etme agneve en she ot sept jours, cPest= Jeairs peridant Yoctaye. ‘De fit les six premiers traltés furent préchés sbx jours ceonséeitifs. Audebut des teaités UL, 1V, Vet VI, Augustin re Sole en oflet see aaditenrs nu serinon qu'il a doom la velle % Si, comme il est probable, le second fraetatias fat préché Ye 4. Som ERARTN 1 (OE 98,1307) Sees CONNIE 1 OL 88 i. font, quod tte teal iets ae 8 mere, Tse aac el es Ea a 4.8. 5 isznopveniex Jud 1 faut conchore que ces sx pemlers sermons tuent trononeés ew dimaneno au Sendred de Paqucn ais, contre sco prévisions, Augustin waceva pas en ex sic jou Te commen sire de Ppt. Il ant protongr exp lion dans uatze autres traits oul se succrent ate fadencs moins rapide, les reunions Hturgques ayant pts Tien que te samedi le emmanche, Sur la date ces dete, ti VITet VIET, nous aeons pas nileaion précis nos sans seulement quis ture pronoacts pendant le temps peice, comme ena folleneation Gu ehant de Catia, Lariiscoinelderent avee Ia iecture ce plein du Sensor Sue la mbalagne, irér de Y Evan Ge seit Mehler ® Par contre, il semble povabie de determiner 4 ques dates Incent pesnonees ls drains ssnmons. Le rolatus TX pare ane interruption de Ala edlebration de ftes slermaon = ft le acttas Xft pronones lo jos euivant & Btent done Iee longs dévelonpentens qu Atgusti consacre dansee ee: dA tat dine soon, Aug saas apron ie ele isa ae eparton Chi ac detaDaats Sarecien. penta Toriave'de Paquee. tat susabls Dass soe Bee GERXXML 1 PC 1h,Aogute ht qh ae Senglgue (id, 115, anunore seo Mattie, Lae Manet Sean ae fe alae tines sue» st eet emt eh senso se a Tents t Angas atCFEpie esate saree yianne ‘ett, Aft alluson AT Eons de Massa Mester Cad 1 B.D) GND drone le Da Hehe ont ces ce se Ese 495) ns Le 2,900) tur Maro 18) mere? Jou Ie Jour svete, Ct. Senphis Zane, carneloga Tacttn 5 Augutinln venga pesnannqne Epalaien ans Spesel dan ‘lait ohanid do Paquee 1 Bo an a ot tee ate. pare bP cineoxsrancrs ° falas X aus mystére de VAssension, on peut 1égitimement penser que oes deux dorniere sermons furent prdehés Je sa- neal et Je dinanche dans Foctave de VAscension. ‘Lroxpliention de l/Bpitre 'arréte au versot 2 du chapitre V, cet eoinme tous les manuscrits se terminent avec le dixie lralales, 11 semble qo Augustin n'ai Jamals uehevé Ye cou mentaire de VEpire eg indieations sont présieuse. Elles nous apprennent que ees dix sermons ont été prononoés en un temps trés court, nize Paques ot In Pentecoie, ce qul est une garantie de Manité dinspiration gui ¢ animé saint Augustin, Lest pls ci Mvite de déterminer Yannés au cours de Jax quelle et lies cette prédication, Dom Huyben opte pour 118 4 le R. P. Zarb pour 413 4 le P. Le Landais pour 415%. Malgté lee reserves les eaactenrs du Corpus Christianoruin, ‘nous semble que les argaments appertés par le P. Le Lan= dale a Veppul ce sa thése sont Aéesits &.H nous est impossible dle résumier, Gans cette introduction, cette discussion sermée (gui vata la fols par la préciston du détall et par la comy fence de preuves appuyses sur das eonsidérations extreme ment verses, Toulefois, au risque de les alfaiblir en les ‘stachant du contexte of ils sont Inséres, Nous Fappeliorans fel les arguments majeurs qui permettent au P. Le Landais de situer Ia predication de ces Tractatus in Episelamn Jour his apres 414 et avant 416, e'eat-A-dire en 41. ‘Un point est hors de conteste. Ces dx sermons vinter= alent entre les frasletus XII et XIIT du Commentaire sur 4. Dom J. Howrey, «De Semneenea over ot Evangdis van Johannes. Iagicace rate homage tam auginis nein ous fGen ‘imurce Lt Las, « Deus anntes de préieation de sus Augustin», nas lates eres ue, 1955 be 899. “formes canton, Seis ly SAXViy Ca Jats Bren ees. rei si a. vs es he nseeeotr sat rapide et pau nuance Sears argunen® Ge Tidus oaekint is peel are Os ders ttt se Bangle font Tua one me ew pre Snir a0 eskonnerox Boansile de saint Jenn '. Cleet dane en essayant do déter- miner 2 quslies sles fat oammencé et acheve Ye eqxmner= taire de PEvangilo quo t'on aura qualque ebanes de pouvoir fixer la dats du commentaire de PEpitre, Le terminus ad gem du commentaire ae VSvenle est abli par un argument solide, déjd pressenti par THemont ft mis en veleuit pat le B. Zarb % Dang Lum das derniers tree~ olus le Ualté CXX du commentaire de VEvenaile, Augustin! pare pour [a preamére fois, comme d'un évenement recent, Ui Je ddeouveste en corps de saint Btionne ot do Nicocéme 8 ‘téconverte faite en Palestine en décembre 418 et connie A Hippone au cours de U616 116. Or, dans tous lee trates pré- ‘tents ol sont mentionnes les noms de Nicodéme (act, XX 5 XID XXXII, 2; NCL, 2) ot do saint Buienne (tract C1, ), it wrest jamais fait allusion & la découverte palestinienne, Lbrautre part, cette Gécouverte fombie avoir moillis Vopia aoa qu’ Augustin se falt de Nicodéme : jusqwalors iI Vevait oni pour iin omine timoré, hesitant, souciets de ne 68) seconpromcttic et resté I'écart de Ventourage du Maitre 4) yale cesormats i le range pari Tes dseiples es. 1) a= plique qua, veau une premio foie de nuit auprds de Jesus, Nicaceie s est revent plusieurs fois ensuite pour Pcouter ci se faire con iesple, corama cata ressort de 1a recente Aeoouverte da carps de saint Eienne, comius presque dit hionile tout entier >, C'est done entse Ia. compasiiion ail lreclalas CIX ot eelle db trastatus OXX que saint Augustin Appr: Pévenement, eet-s-cire av cours de Yét6 416, deta 4 laquelle Ia noavelle avait 616 eoanue & Hippone. Divert inees permettant cévaluer le teraps Geouré entre Ia préil- 4, ta Zath oles Le Landaa vot cca uc plat. dant nice SE fat atu Len etoreptlon aio ene RIM, 1 2 BE Bratt, Drie prt Bo Deciur SL, oooh toate ps queues (is Spent edt El seiante coe divdeppenent nc oes ipl prin: bir helactine Tn Toa Hoang, OX, 4 PE 35,050) recalls come sent Ce tm Hace, C1, 2 (PL 35,817) Teens Hanne met CX, 4 (108. bate or cinaossranoes 1 cation dos traitse XXL et CLX, on pout alfemer de fagon prielse que le lallé XXXUE, pestérieur an commentaire He FEpitre, Mit préoné en aeut-septembre 415. Le commen aire de PEptize do saint Joan out dane lou avant eotto dats. 11 simple plus oiMelte de déterminer & quelle date fut commenoé Ie eoramontaire de 'Bvangile, Le 2, Zetb, ‘Shin! Aeyisiin i 1 rermpouenion VBpitve: ce as par uno dcnoonteation au parmet acc ter tesco ete, Cet te ean a nity de plas en plas dane Yinteligence da ystere TrApbire ne ces de contempler Ia méie weit, do sen owt, lea eavourn, en rventoror is eke SY 2 preg, co progrs vio moins ce Verchainsmen: desis fue d'ine adeston de plas em pls itatere al gol eyed dans Uncernation, commoente pat Fonction ee PEs Dhue eneien, telah, ita la inbie ve de De Les devsloppemonts peuvent paratre Juxtapoets, sépans Aes une doe natevs, sans Men rigours | et exe fy sant ak nite ets pane que pariipent Lone in mente ise Dtin poste agua is Salmon. Rasen ak dine napoe dau soutrralne ot eashts: Bra, otto Dpto ‘nee 2 mere ty are qos Peal 8 Ceti dui pretendont que 'Bariture n'a pes ones
  • pré= ché peridant Veotave do Ascension, ile cont do véeitables homies sir le myslére, Sans doute is commentent quelaues verscts de FEptere, mais on inssiant sur ces perspectives propres & la féte de Ascension : la ponsée du ele! ct la fon Gation de 'Zatise, t n'y a pas proprement digression, en ce ‘Sens que ces développements sont incorporés au commentaire of ne ferment pas un tout separé : néenmons His argissent la pecspoctive et donnent & certeing vorgets un relief quils avatont pas dint TEplive. Crest ee qul expildue d’ailews ‘oue coe fcelalts commientent aa si pelit nombre de versa Text 4 remnarguer que ces Aveloppements, qui semblent suggérés par des circonstances fertuites et des rencontes de Thasard, no sont jaanais de pures digressions valont en quelque sorts pour ellos mame Is étofient Iecomupentaire pins q's ne Vinterrompent. L'exemple Ie plus signiicatif eat le long fekorde ci tracts 1, dans lequel saint Augustin commen'e Ie dornler chapitte de'l’Evangile de saint Lue. Il semblerait 2 premlaze vite que ee frasiatis se compese de deux parties ben distinetes ot cane elation Pane avse laatro : un petite ome sur 1Bvanglle du jour gul eceupe te Gers du éru:~ fatas (Ul, 1-8), une reprise assez abrapte au commentalre ide PEpitre qui se poarsuit dans les deux autres tiers (UT, 413), Co terait Une Yoe BéUUVe, eat eette apparente digres- sion s'instxe txts naturellement dans le commentaire. Quel fensckgnement en eflet Augustin retiret-l da la lecture du demsier chapitve de I'Evangile de saint Lue ? 0 souligne tout anova qu, pon saire cormprendre ses disciples Ie sens de Ja Passion f de la Résurreetion, Je Christ fait appel aux Heritures, proave que Tes fells eux-iadines, pour Akre spi= ‘welloment intelligiblos, doivent Ge2s commentés par 18 pa role ds Dien et ecimpris dans la lumire de Ta fol, Or, catto 2 emoouertex lage 2 #té longuement développée dans te sermon précédent, Jorequs saint Augustin e oxpliqué lo vereet «Bt viditous et testes sumius 5 el annuntiamus vobis...» (1, 23), Dautre Dav, les pareles du Christ, dans les darnlers versots de I"ivan- ‘Ale de stint Lucy montrent Te lien cui exile entre Ja Tour estion el ia fondation de Pgiise, née # Térusalein et lestl- ange h sétondre jaqutaux extrémitss do la ter. Le mariage Qu Gheist avec la chair avcompll le four de Macarnation Adoviont le mariage da Chriet avee Elise aecemplt le jot te la Resurrection (If, 25). Or, ce Uieine de VEalise 2 le ‘4gja-développé dans los deriers ehapitros dn posession trae- {glis, Test Nain de voulolr Sere unl au Christ sion se sépare fo iE gose tmaverselte (hy 12-13) Ainsi, par un jeu ¢’harmoniques gui se grelfeat sur Je ‘theme fonvlamental, eet exorde deviert en fall tine reprise des idées d€veloppéas dans Te sermon de Ta weille et ferme final vine veritable (ransition avee ec qui sit, Pélagosie fonple, naturel ot gevanto 8 Ja fois. Augustin sait quo cer luies rites, surtent lorsqutelles son exposées oraleanent, font becein d'étze répstées, expliquéss ce nouveau; mais, ‘pour que celte répelition a2 soit pas Jestidlense, il et boo. fivelles soien! pretenses sons tm aire éelaicage, 4 Wooes- son de Ta lecture d'un texte différent. Les auditeurs se. oatont peme quis entendent Ie meme enseignement, parce qu‘il est exposé de fagon nowve, Sans doute le proctaé est-l pas pleimement eonstient chez Augustin, Hy reeourt par xe torte de démazehe quasi instinctive, parce quill Ehne a sevelopper corealnes lees qui lui sant cheres et ausst ‘parce qu'il sont la nézassité de convainere set ancitaurs, I Ie fait avee une sorte d'akandon, natarellement et sans ‘ifort. Ainsi, le commentaire repait une coloration neuvelle ‘aidce aus allusions & d'autres textes de I'Rariture oa gece 2 ambiance spiritual eréée par une fete Iiturgique + en rovanche ces textes ou ces cizconstancee sont interprétés dan la mouvance da carmentalre, aslairés par Iul et partisipent au mouvement de Peoeemble 2. La méthode d’exég2se. — Une autre forme @éler~ gissomant du commentaire vient de 1a méthode Wexagisa fomliées & Augustin, U1 lok exrive fe6quemmont, lorsqu'l owsne corninan, 2 exoliquo PEeriture, non seulement a'éelaer wn passage par Sin auiie passage, maie plus soavent encore d'opposer un exte A wa. autre qui est en apparente contradiction avec Te Jeamier. Do ealte métnoce nove wouvons su moins ein Sxomples dans le comanentaire de 1"Epftrs, Nous nons eon- fentona do eiter eas exter qu © 9pposen:, sas fare ellasion fia solution gue donne Acgustin. @) eMandatiun nowarn edt oDis, ul ves fnveen alle igalis Gin 133) ct ~ Dileotiedimi, mon mandatumy no- ‘yom seribo vobis, sad mandavim quod habebatis a) inte» {rath 2,7), Comment le mnéme sommandement peutil etre 2 Je fois ancien et nouveau ? La sclution est donnée dans Te fraclalue 1,16 1) = Qui nabs est ex Deo non peceat » (E Jn 3,0) ob «$i ltisenmus quia peoeatuan nen hapors, nbs Ipsos soducinss be veritas in nobis non eat» (I Jn 1,8). Le prabléme, né de ‘confrontation de ees certs textes, est post ka On du ire= talus TW (IY, 12), Avgustio demande & oe aucitours de price ide réleehit pour chereherta solation. Mreprend et résout Ta ‘auestion dans la premibre pact du fracatee euivant (1-7), 1) « Dileetio €x Dos est (TJ 4,7) ob « Dilectio Deus ost» (ibid. 8). Los dows vertotes0 satvent dans VEpttre. Comment Ta diction peutvlle & la fois élxe Dieu ct venir de Dieu ? Question posée ot nésolue an VIL, 6. i) «Pravceplana nobis est datum, ut dllgarous invicamn > (UJ 3.28) ot «Si enien dines oo qu vos ailiguat, quzm tereedem habebitis ? Norme publicent hee fachunt 2» (fat, 5,16). Joan semble motive la partection de la charlté dans atnour fraternel, Je Christ la raat dans Pamour des ennemis Les deme preceptes sopposent-ils 1 La question est poste dans Ie rcelatue VIM, 4. Presque tout le tralle ext employe Alorésoitdne. La reponse n'est donnée qu’aux chapitres 10-11 6) « Timor non ob im earitate, sod perfocta carllas foras inittit timovem » (I Ja 4.18) e€ « Teor Domink eastus, por fanene in saecultan egeeuli» (Ps, 18,10}. Si Ta cratite ne subsite pas dans Vamour parfait, comment peut-lle demeu for dans les sceles doe sigales 7 1a question poste est & Yori fine dan long et beaw développement qui est bien en har monte avee esprit ile ce sermon préehé dans Voctave de VAséension (IX, 5-8) aye ee a rssnonversox ‘fp Bien quil ne #agise pas dune contradietion 8 prepre= meat paster et dit Augustin passe brievement, on peut encore Teter Vopposition enite ces deux Lextes : «Specioeas form eae i ponainuns, dfn ot gratia tn Jabs tls (Pee sy ci wVidimus ex et non habebat speciom neque deco ein > (Is. 58.2). Question teaitée au trartatas TX, tin Ghasune de ees confrontations lee textes semblent 3¢ contredite, Mais lo postulat fordamental d’Angustin ost que Pidobears tout entre, étant inepirdo par te sone du xaéime Frail, ne peut dire en cesaccord avec elle-méme, «n'y 8 Javan seul Fspril, bien qutily at ceux mores, deux Doucet, ‘ie languer., Si, emplies par le méme expt, Je veux dire SJarte mae soll, dew nntes som en consenance, omnert Tax voix, empiles par PEsprit de Dieu, pourrstent-elles tre Gratssonance 2 » (IX, 5) He peut donc ere question de cpoiee cute tes deux textes, de rotonir tun ent éllininant Phutre, Sils ee trouvert an opposition, «Pest qu'la présertent eeu aspects eonstrastés Pane moms veite qui uporte de seen. Rea minite meta la rlexion, rien ne donne mieux Pe da miyatdxe, ue cette perplezité alt Pesprit se roure cx Jace de textes qu Il présentent une anere vériLé S005 es lettres contradioeaizes. C'est 12 une des formes privé: [fees do Véntlleciisfdei, Soumise &ta parole de Diew qu'elle Aipealpas songor & mettre en dotte, VinleTigence humaine ipoose 623 evidences immédiates, peine en cherehants ay ren A connatire Djet en troivant. Mais cette reenerche Prppose wm long cheminement. Ll arrive que 10 ters da free. seen soit employs a résoudre Ia diiculté (V, 1-7 5 WLLL 414 5 SCS) Les verscts ainsi eoeamentés prenmont on relief que root pos ceux qui sont Inteigbles & premiere Lecture 2}, La conjoneture historique, — Si sovciou qu'il sll de yuttacher Bla leire de PEpitre, Augostin ye prétend spas fadto un commontatre selentitque a Ya mantére les exé> Mies craujourd'hl, I eadosse & des auotteurs précis, of st veyacgs Lames, Ml yet éclairer leur fo}, 1h ot lle est mne- Beat cariger Tears moours, qgoand olles ne sent Da? Cn Jeanes AT xungile. La situation historigae expiique doae full iasste sur certsins enselgnenvents de Epttre et 1etr ‘Tone on aéveloppement qui serait, on d’aatres eirconstances GuNRE LrPTERAIRE B etfoue pes des nes Ld 29). Ma Len ai tgp pone oacont vies dotnet tat, rer earner ret tern ere fede Sous Esso Vo PE sil a at aso jm, ne ae impor thant pfouy it eves =, 3}z Cn ann Aon, Art Ant on trarem 12) ES 26 sJaopuient aur In Onale de PEvangie de Lee (Le 2646-47) Sterna Caveur Cue Aigression (1, 23 et %, 4-10). Tal diab theslogique ans} mie en sslour par Augsatin 29 fous oan To tone do Pepto, poisque ta ctholiste 1g Shue et uno vanstqence de Plnearation ot un eal ee chased trtarmllo, mais ele preciso e systémetis uo Senguenenc qu reste agbeite dove Véenit de sant Jest eee iirectement et de fgon pls vols, la coneoverg onatate ect peas & Vonioe do ertainsdbvelopocten Ser cowie. puso eps fe youve ii ante Shou" pour essayee de reali Vorcre. Kn 401, Acguatin Fal guve tavrabie cells intervenbion da powvat cll ate lactone rliaaoras. alate les violenees des done {hese et nates es ciranceliicns, qui pilaion, incevetalet GAGE ui tusteat s famensronth change d opinion, Saw oP imamate eberts ct maneustate 9 ce%x dal deat ogc Pappigusc ics ols eoute es donatiste * ait qimbgeass mesa leatimes, parce wells sssarent a(t UIC dew auoiqass et tert es donates dee qe renter tts VEatige Néanmoios i aver avee Laan Je Gocoues eatotqass aceellakont etto intervention ¢a se eee acai pas cant seater corals donate. Saou doutense ete suaion aig gl mine # A sina ics dévcloppements fa fore ola Hzvene ql Eipucat tne cnare antnentgue (VTL, 85 Vil, 11 53% 73 Pe qsvelopraments e rerattachent en eet quessez ahectoment vee de !Epitr, par le Meise ta mise aeaeercar de Pintentan qu sete permet de fogs m ation Toul, ue pelo eboedy une portee aes générale, Néan ae iataate no uct VHT monte bien q's Vanier me ponude qvauguetin i ya le soe Ce dssge” lel oitances de repote ta ealomee, expliqur comment seaere: ae compatipie avec In chante. Ta coke nl te Seinen cepentat ele combat da ee ot dee sles pou setnopucoN epi LACORS L s8900, Behn Gx IMT et CxS (PE 9050.51) 2 epee concen 7 (Pe sme) Mal fe eet mt ‘Bae gets ze.» epg eave 27 Aefendee son nid (VET, 11), Lea donatistos no sontils pas les fenvabtesenrs le domaine da Ghilst 2 Maio iy @ Ia contropartio, Dans ce elimat de wielonee ot fae meactre qotavall dévelonpé le sohisme, les catholiques risquaiont ce se lalseer onvania par la hate, de pewrie des senlimeots de yongeence, de suspecler indistinotement 1a Jponno for de tous las sehismatiques, a toute mos a rete rer queloue orgueil de VintGgvité et de la Addlité de lour foi. {Ls trastatur VI sie Pamour des enneinis, ql est en marge da commentaze de PEpitee |, est introduit, il est vrai, par Jesonei de onetiier les exhortations de sant Tean sur Varnour fralernel avec le présepte de Solgneur cur Vamoar des enicnis, Mais Augustin auralt-l souleyé le question ow fda moins Faureic-il aevelappee avoo autent aampleur, sl avail ou a eceur dlairer see fddles sur Palulude quis fevalen® avoir envers Int denalistes ? 0) se gerd ele (outs allusion trop préciee, Mais Hl ost signilcatit qu’avant do ré Dondire ae question posée, 11 Snsiste Tong uement sur Bes dis positions de bienvellanee ct dhumilité que suppose Ia yraic harité (VITT, 3-9). Ge n'est pes Ta dlgression, mals pedago fic : Augustin vout enéer dans ses auditenrs cette attitude Tame qui les preparera A conmmrendre la solution. Ce ach fonpéehs le enstlien de reconnattve dans son enremt an tre, ee sont sans doute Tes injustices de cet enacmi, mais cest fanss son propre oxguenl phanisarqve, son spproprlacion de Ja foi et des dons de Diew, sa méccnnaissance de Ta gratuits dela enanite. En rappelant en fir de sermon Tanne Cl bon Pasteat pour la brebie égerée, Angostin invite ses aucitoars & comprencre la fos qivils sont saavés par un amour atnit ot guile doivent partioiper 2 cet amour en simant fratultement lear intres ézarés (VINL, £4) ous voyons dene comment, tout au long de ee cormen- tars, Pan des soucis majeurs d?Augustia est de définic Jos eoniitions conerdtes dune veritaale pox seligienss. poar mettre fin 4 un schisme gui, depuis plus Wan siéetey divisait TEglise @’Amique, La solucion, Illa trouve dans eatse chasits Se gooey Ey cerne Lirrenaine oe sete sur Famonn des conemit, promres AAT les om Be oh Ay precedent d'une, méme et anthentiser eharité ee aea Hi paxy o Wb komt cata (Wretogt : 4 iieboidtance wor tn charith, = ANGUS SSE Jesith ie ceul thdane de Vpitre : comme nM Vavons dity a (WEL, 1), xGaritatem ergo com Terre wn ten i Jenga de la charits, ave ura premiire, G:) Se ie Tagen boatcoup plas siete que nombre ’heréthaues confessent a divi yerset de saint Paal, il romarque que l pation. Male Vhérétique qui se sépare a2 77 tourer en Iai dott marcher ful aussicomme Celoil2 a march tin précize : cette erfction ost hearts est Vawour des eames (1 jn 3), a poche contre Ia ehawté fralzenalle CY, 1-1) fable Je parallelieme dos developpaments ‘exemple Te plus sigaifleatit est Ie commentaire des wer: sete « Qui ost menteur, sinen eelut qul nie que Jésis est le Christ? » Jr 2,22) ef «Tout exprit qui ne confesse pas que STeaus est vern duns Ja chair west pas Diew» (I Jn 4, Dimtention de Jean est claire + il comvaine crherésie cen (gu, comme Cerinthe, nlent que Jésus soit le Fis de Diev, 22 ai revlent. & nier VInearsation. Mais Avgusiin souligne Wo Christ ot, Bpytus forte raizon, des scbismatiqoes comme es nonatistes, 1 pourrait. montrer que leur foi est suspecte, area quis Gonmont A let affection un ens qul trabit V'BerlLare ou {ui est en opposition avec Yenseignomant de l'glis. Mais tb n'est pat Cans eette Vole u'll Seagaae. A Ta favour dan fol wrest sinctre que Sloe est an accord avec Ia vie. Airmer que Jésus eat File fle Dieu, c'est vouleis Virter et se conformer a ses ensele fmements Or, le Flls de Dieu s'est inearaé afin do mourir tite, Ds fale ta 60m pour nous ef moat donner ainsi Je supreme tonolgnege ja Charité, De Tale Gramour + est done Ja charité qui est le motif do Linear ise dectire le corps du Christ ef agit contre la ehaeité. I} nie done pretl- fquement qo Jess soit vend dans la chair CIID, 6-8 et VE, {2AG), Autre exemple. Jean éerit: «Celui qui pretend as (Jn 35}. Sean vout dize que Pebservation des commsnd tnonts attefol sa perfection dans Vimtation du Christ, Augus- ait ot a perfection ce dont Je Christ nove a denn Vexompie sur I Cro’ (L, 8). De mime encore, I inkezpeete le yerscl «Quiconqus est ng de Dieu ne comraet pas le péche » Ges extttses ne aval pas contreires & Vosprit de MEpitre, loin dei} (hast bien vrai que Ia chonit® est Ix plénitude de a Lo, que celui qué aime son frdve eonnatt Dion ct denteure tn Ibi, que PTnearnation est le Uaoignage de la gratuité de Pamour de Diew pour nous. Mais, on interprétant ta preside partie de Vpiize & la lumiéxe de Is seconde ot en insistant ‘hop exchisivement se Je ¢neme dela eharité, Augustin mo~ Aife Péquilibre de Pécrit johannigue et rend moins saisis- a 30 rsmno9vartox 1 fact ajouter cepeniiant qu‘en systématisent Ia pensée Ge saint Jean autour de co theme, Angustin coptribue nen goulomant a nots 1évler Ja prefondour de ect enseignement for la ebaeite, mais aussi 4 n0US faire nnleux sais Yimplice Gon ae la fol. de Vamnour. Gar, pour Aagustin comme pour SEnt Teao,, co qui est premier, c'est Yamour dont le Pere bus 4 atinés alors que nous et iL oppose dilectia reperets & divin earitao *. Lors meme qu'il radimet en theo Fer Amghatin repugie & employer Jo mot exrvas pour dfs See gs Gana cine vel Avetienns, ne ul eta sSirm, Con T 1 PL SE). Sips carts ito PE 347), Dae tol ory Feta iets pcm oatoor Deh aoe cian lg ee copa dite + Haair, 82% 2, Ti Tb 0, eee aut ee ee ES GL seat. CHB Oxsesy 9p: st 5. To 3 CE 99,4590). 0. te, APL 888680) ‘YOCAMILAIRE DE LA eHanin® a5 ‘il n'est pas rare qu'il appelle eharité l'amour nalacel et licite austin veut présentar corms un earactére ostentiel cn veut ot tel de Ia Lara onc a Trop os au ois dans une eotane mes tars, onsen sponta sett, Angeli tone eran sens pl ange qu dtc eta cots Cele tt dance appara particnitromoot dane let textes ot lta OF cri soit cppene k sonsapsesiie ands fe wa trio reste da tne certain Indelermnhton, poaant ant Sion dssgnor Fama bon cue Tamour navel Dar conte incl serge esther Tappartdes tol lems, Avguatio nie qu yal eaes ext cre erence de sees tous tls penwent ger Paro de bie et amour ds hora, eons epee! ot Paro naturel, Panour Hote et amour eoupeble. Ht seabierat {ieAngostin alt ona caer ee ntnnees de sens que, de ‘sso pon on meine tents, ditngni a taon pas tors Pian sna os Frond oor sat sobre 2 pide mae. f= osc con Torun Cost ea cn ene tegen eS ee 36 remonuenon : argu eetie St Pougue) ext rope aveo ass, purl cette : il Ya trouve ot, jayeus, Pa rapportee sur seb epsules. La brabls staltelie nnecessaire au berger of non aa pla:st le bergor 1a brebis + (Su, 14), ‘Le Secend troil dea gratuite c'est que Diow ne nous doune res saulement sn bien queloanaie, snals se deane luiemagme, L'Inearnalon on eat lo témoignads. Car cette Incarnation fest fnatisée par Te sacrifice du Christ et par sa aport sar la croix quit oat la gupréme manifestation da araour + i nest pes de plus grand amour que de donner s8 vie pour ccux ‘won sime, Pourquoi en effet le Fis cle Len s'est inearné TLsest fait chair afin de mowrir pour nous: « Diou ne pou ‘ait mourt, la chair pouviall maui si dane Diew est yenu fans Ja chain, cleat pour roourir pour nous» (VJ, 19). Saint ‘Acgustin re mame argument de ce fait pour sterner ceux ‘qui yreiment crojent & Y facaraation. Il ne safht pas en effet fe dire: Je els que le Mls de Diew est yenu dans le chair Cotte pretendac confession powsratt n'étre qu'un vain bruit fe parle, Gest aux geuvres qu'on reconnall Pauthenticits 1 sthneuse anf te postr ana 9 lad psa, re acs pyle «(OH 7) Blew noura aide puch 1X10. aa rsmnopusTon as a fol, Quiconque ne prasique pas ta charité, cuieonque Sratine pas comme Disa a airaé on monrant pour nous, celul- Th no eroit pas Yeaiment que Dieu est ves dang la ehalr, puisau'l n'a pasa sharité ct quo e%est Ia elarité qui a ameng fe ils de Dieu 2 se faire homme (V1, 12). ‘Mais ce n'est pas souloment ie FUs, lz seconde Personne, {gui se domme ainsi a ous, Tne faut pas éire éupe ae Yimege Gul noay ferait voir dans 12 Redemption an acte d'amour fu Tils Néchissant le collre du Piro qui serait ex quelgue forty le justicio. initiative rédemplzice appantient au Pe Jrasnou; que nous communique Ie Fils, est calul qu'il reget Gu Pore. Fr olio de Te parcle de saint Jean : «L'amour de Dien vest manifeslé on ee que Dieu a envoyé son Pils dano Te monde, ay que nous Viviens par lois, saint Augustin rapoalle la paole da samt Paul: « Lul qui ava pas épargné fon Fils, mals Pa livré peur nous tous, comment see To ne jpoas avraitil pes tout denné ? + (Rom. 6,02), Commentant bes teates, Augustin expligue quo Yacte av Pére ivrant. son File, Paete du Fils se livtant pour nous ne sont qu'an scul pLintiae acts gel a pour priaelpe la enneité, par opposition [Avante de Judas qul livre son waftre pour de Fargent. « Dieu vail on yao notre salut en nous rachetant; Judas avait on ‘gue Vargent en livrant son mallre. Le Fus avait on vue le prix qu'il donavsat pou nous > Jucas avait ex. vas le prix {gw Tecevralt en Le vendant» (11, 7, (Go don du Dive at dt Fils ache vent dans le don da Saint april. ba grdce nfest pas un bion que Dien nous cownoralt ‘omurns une Fealité qu TW) serall GLranairs, Le gre, ort Trent, Don ds Dieu et Dion lolmeme. ‘tant la charité fubstentiote, 1 communion ineffable du Pare et du Fils, cot opel qui nous est donne met en nes equrs Ta claxité : | cLemusro du Seint-Esprit dans Vhomme, c'est de mettre en Jui le dilection of la eharite» (VT, 9). Crest en ce seus eue, faint Agustin entend le verset de YEpitro ax: Romains Sailtay Dei diffasa est in cordibus ostris per Spiritam Tenet ui dalus est eble» (Rom. 5,5). Catto weartas Det, selon Uextgise qu propose eb qul west plus eslle gui preva aujoure’bu, nest pas Pamour que Diet a pour news, raie bion Wsmour que neus avons pour Dios. Quelaue a Chtable que soit eetbe intorprétation, elle montre 4 Tévidenee LA pooraine: as ‘que la présence on nous de Ja charité est Tio au don de Vssonit. C’est on a2 donnant 4 Vhomme qive Dien dome @ Vhomme de Vaimer, de Ini vendre amceur pour amour. Nout eanpretions mieux bs Jors Ie «prior dilexit nos «+ « Pour Hons-nous alter Dien, el ne nous airait le premaler 7 GTI, 7), Diew 1 pas sewlement Vnitiative dum amour ane fquel Vhomias répendeact par Un amour dont i serait en ‘quelque sorte le principe sufisant : est encore par un emour {Wil regoit Ge Dieu que Fhomme peut répondre A Pamour que Diew a pour Tul Coste retnerque nous amena A peéelser le dernier teal par lequel se caractécise In gretuité de Yamour de Dieu, Dios, fen rons almnant, nous rend sempblebles A Tei ow Ju moins tend A nioue rendre Gamblables 4, #1 Vaste do liberté laisse le ‘amp libre 9 a grAce. Nous étions pécheurs et Dicu nous fimo hlore que nots étions péehenrs, eest-fucnre alors qu'il n'y avall sien d’aimable en rows, rien qui puisse Etre en mons bjel de eomploisance. Cependant ee Wes: pas en tant que péchowrs que Dieu nous aime, mais en tont qu'il Tait do fee pecheuze ses amis, = Dioa nous a almds péclieurs. Mas no! atil aimée pésheure pour gue nour demenrions p- chenrs 7» (VII, 10). Par 18 nons comprenons le sérieux sh J puissance do l'amour do Diou, Dieu ne nous ainie pas on hone ahandonnsnt 8 notre péché. Ce serait ua amour au ra bais, A vrai dite indifference et mépzis plutOL qu'smour. tL nous pardonne, mais est un pardon qui transforme, qui net oh nous par participation cet smour qal ea Diet est riginaize. Dieu justie, non parce qu'il feint de ne pas voir 1a fante, ni mame paces qiril Feflace en quslque sorle négae tiverment, mais parce qu’en nons cormuniquant 1a charite, {est st Vie ot son Essence, 1 nous rend semblables & Tuk “Donavit nobis ut diligeremis eum» (IX, 9): + pte prot ‘exit nos, et donaxit nobis dlligere » GX, £0). Cet amour Pachive done dans ime Nleiprocite, qui sans doute rest pas une égalité, mais qui cependant esl tue communion et une participation. Pour expliquer cette action divine, la comparaison alle ‘gids par Augustin est calle du seulpteur qui ouye un bois Dot dans la fexét, Co bois, il Paime, aon pas tel quel, mais fen vue de Veonvre quit veut fae, en vue de Ja statue quill 19 ymagnveriox cess ea wate 4 nerve 4 ol IV, 1 (PE 06 ot 1050, 2 ra A 540 CPL MS) 5 Toe XE, 102 (PE 808 ra poms: ” ‘Gest bien la perspaotive sur Taquelies'zehbve le huititmme eacadtsy dans les demiices lignes duquol saint Augustin eauarveme de 1a gratuité de Vamour de Dieu «Ne sovex pas ingraie envare Vimmente grace de eelul qui, ayant un Fils unique, n'a pas voula qu'il fit seul; mals pour qu'il sit dee fares, i adopté pout Tul des onfarts qui, avec uly passent posséder le vie Gternelle» (WIN, 14). Co n’ost pas {que nous soyons agauy a Verbe db Dieu: nous levenons par grice es qu'il eet de droit, par nature. Néanraoins, en Fert d'un amour qui est antérlenr 4 toute cause eb qutaue Cone justification no pout rojoindee pour lat subetituer ne explication fine, le Pere uous assucle & son Ps et nous rend Semblables & lei, mon seulement en nous zimant, cals en hous coramuniquant cet amour qui est sa propre vie B. La charite dans rhomme. 1. La charité vertu théologale, — Quand Augustin patie de la eharité de l'homme, il entend a la fois, comme le Huggers le texte dc saint Matihien, 2237-40, amour que ‘Abus avons pour Disa et Famer que nous avons pour Je Drochal, Mats, romarque tl dang le disdime livre dude Tet Dito Dien quel y all dens commanctenents auxquels se raitecheat Ia Loi ct los Prephblos — Yamour de Distt et amour du proch) —"Bsiiture saiate en maentionte sou vent q’on pour les deus eoramo ele étaient inssperabtes ACs impliqustent mutuelemert 2, Comubent faut-l eoneevoir ‘ette relation oalre let dene coamandements La réponse 2 cette question est d’autant plas interessante walle parat de deeeler une Avelutioa ins a pense a Ave fustin. Dans ses premices coavres, singwli8coment dans Je {le nerdous, amour du prociaala ayparalt comme une sorte aseése fa xédait en novs Pengucll of Mégotsme, devenant fine «Ip dogré te plas str pour sever & Pamnour de Diew*», «Ges actes par lesqutle nous eimons le prochain set comme le hereean de Yamour de Dieu *.> Lamour du prochain est Be Tru, Vint, 730 (PE 42956957) 2 Demuth, I i6as (PE 93. 3 Bags abs0 (PL Se 8 eumaenunox dons suprterat a Yanour de Die ext on eueaus corie ee aoyer do oy exerce Male oat «exereled» St cone bmn ie tile morale, dont Phomne ea a soure et Ts principe, at gut mons pevpore et quelque sorte nézalve: tai A famous de Dies, lequel no neu ect cone (Me DAP ge. Ilya doot comme tnevuptieenize ces deux amour: Sovs dina auiourcind que Pon est une vert morale Be returelloTantre une vot logale et aanaturele. «At Sour VAusustin, det G Hultgren, Ja dfeence enlte Tamow ao Dieu et Famonr du prochain réside en ees} me amour Ge Diou dans son tad a perfection tout a Thotna soe Yieuoro du Sain-Esprit strvenus par uo mys tésoaw acta do grace diving, tna que atc Ou prchala peat tye realae par Thome Immo ot ne €4rs amas Eedoots do Ja apidte hamsiae.. Cet amour la prochain {Sc tltonains non eoslmeat pate qui vag Au moor pour lee homes ate ave paren ul ext un acle proore fe Mheaniae, de mtine que i ahenes do Dieu est + avine 8 pa selene fare quil Cait d'un atioar pour Dis, mi] oss! parce us gale chante dens fous 84 forme paral fieconert de Dies > Dans te commentane de Ypitre 20 contra, de méiae que tung tes vees gui tn soot contemperaites, comme le aj lve du de Pralies ele abceeptine Gacota Te Tin Jeane, les peapestives com tout auras, Sans doute ‘ugastn costinue do woie dans le chart fraternele une Jiniiation regress aul nous prépere @ voir et 3 ner Bou, mate Any # pe alscouulé nl supluce ene lee eon snwtcs na ct Pau vienmont lela mene s00Tee, far et Pautre ent pour suet premier Dica lulanno cul Aone A Pomme Leloer soa tere comme i Tl donne Ce ponies aout. Les slsous de Vevoulion Aust Tit ano douto sompleses, nats a meaitaion de UEDIITe fenbie avoir été dehive, Car ohaawe Sols qu atcree de Sintec counmor amour de iew est hoilgue ds Paniour iatertes Aveitin, pts ov rina reatoment, ft allusion fa sera do Pepe # «Cet gul nate poe son ae ull Seil ne sponte incr Dion quil ne volt pars (CJ 4,20) 1 Guage, op tly 9.70. Us nosralxe 49 Ce toxle amoree un double cendme. de aésloppement : ‘Cone part ln eotnaicance de Dien, autre prt Fewour te Dieu sont cnvekpés dans ta chante tratemele, 1) Avr aie i verte ete pablo poo de connaisance de Dic, Bis sat de le eapprorher de et autre erst ox ql wale pas iva pat evan Dice, eat Dou et four» (ld 48, pour stespliquer le calsonneent dA fist. Aine son free, eat ndceesizement cones, pat tno torte efoxpésienee ntéioure, Pemout per eel sine Nats quel est et amour 7 Este tn eentineet, un Imowwement neteret gas Vhomme Urerit_do sor pete Tons Pon past ear cet amour mest nates tae a etez large pont ¥csndae 8 soa os Sse. Nows vervnay en el, que lo eharté fatereleenalobe Lamour es envenis. ot Stavesse, dans Thomme, ace quil ya de plu itércus ct plas each aust des quails of dea dons malar Cet umour vent la Die, Bion plos et amour eat Dion mime, puitque Dieu es ameer. Pour que neds tron as, sin nites ek sans aafatanc, stat que bioa nous fs part sine so propre vi. Dien est dong comma par sa prvence ‘mmarated Tacs e’shner, «leis conn (eo ele qed est aime), parce qu pls peétent; mieux commu, pee ar bins ikéicur; mieux conn, pare que pl erin = Sans Aitawestce pas lt une cdmaaicsac de type sblectt 08 empirst: Diem est coon comme Pamour qu nous fate sre noize tres, come ia tome vivants ot hamédiace de Pacts oe par clu qui ate. Celle connalsconce tonto west as che, elle ext eptouvee, exprimontée, sale emese te préseno lntiicue, dime sl este ebacure et st ele nous permet do donner Ae Armour son rl nt Diet transforme le eoalssanten le flsomt participa & se Propre acte Walser eI et conn non pas tant some She ae oaaisare quo sone met ls ind ows mémes que nowranémess de Yacte que nous. porons Agustin ast done en droit do conclare: Situ ames ton Fre que Lu vols par Ie fat tin att) 40 Yotras ass ‘osimum debs ut pote, Den > (EP, 35150, De Fidn, ITN 61a CoE aT Sadat A agate. ‘ op rstopucmioN Dieu, car ba vorras la chant et Dien habite en elle» (e714 Pipa aa dilection voit Dien, car Dieu est dileetion » (1%, 20) a wexpique elors que eet amour sot parifealesr. Th ne sragit ph corms Gans Ie de rors, une ascse nathrelle: en aietice naga, arice aural Thorens s"habituerait a aaa soi Végolemne ot redulrai ainsi en Int 1s obstacles walomptenenteaiiner Dia I s'9git Tune invasion trans pevants de Diva en nous, d'une présence active pat laquelle ica, aes let-bos, nous rend semblables Atul en nove imtiant aac crepre aete calmer et nous préparo 28 vision faco & Jone atte coanaissance est encore obscure, clic eat Paste ‘Goto de progres, car In chants nest pas parfait en pout Shatwettepat de méme nature que la vision Déatifique, puisgue Fe EL ia source de cbt acto qui depasse.nos foroes att Paee “ie Tat est homogene, comane In gros est homogtate wie guite, ear, roams dane Vau-del8, homme ne verra Diet dives partisipant A son acte @aimnes. Diou nest pas commie seer yet qui apparatt dans wn lies ol ov élait pes et aul cMramoncevait alore 2 etre conn. Non, La connaissance de seemet tie & la purification et 2 Ya transtormation dt e072 assont ot ia vision sera parfaite quand 1a ressemblance da Thaw avec Dieu, par ta ereisance cn elle do Ia ooautte, ser ‘devonve. paréaite (IY, §)- Voll pourqnol Tes snécliants qourront te voit. Au jugemen, Is verront le Corie, mals vommnadition de serviteur non en za condition de Diet we pestum ip forma Dei, Verbam Dei, Unica Patil, fposeunt widere mall» (IV, 8). Ls eohime de refiexion par Iequel Augustin pronve a enous fa Dieu — je veus alee l'amour que mows scons pour Disa — est bepllave dans To charité eraternels 16959 port ts meine mouvement a> pansée. « Quoi done!) qui ata eat tive aime Diu ? Néceasairoment i adme Dieu, néeesedh sement i aime Yamour véme. Penlil aimor oon freee 4 cane jamove ? Neseasairernont il aime Famous, Mals quoi Su tait qu'il ane Vamour, Sensnitail qa aime Diet? Oa Sonar isn atmant Famowny i aime Diew.. Si Diewest ame Pirzongno aime Faraour eime Dieu» OX, 10), teogint dap de 99 eisornemen’ peut pareitr tren Qurescce dono que cot «amour do Yemen's qi August ise sametise comme one experience évicente, pei mit ee a Capua fea Vale Ties ae inten aoe saan oe ‘voir dire que eet armour de I's nibble any eattnes tee sanourdeaneat sist tant iclerme et plotinienne selon laquelle l'amour du Bi abrola te pie tute conaisnce ec ta a ene amains, Mais taniis que Plotin nic que ee Bien! abi Sone ils omit ome aa Sts pe ee ce ssa ener ena cote Die tat Oe de I'Amone s. Par ia sont assurde la distinotion \e temps que la relation, de l’Amour alysolu Diet ‘wrsiment, au sens spirituel du terme, qu’e raga EE SDenitalanierey ene nawaknicn te eee bso angel oor us etonn als et Stour hl aul Sau pa Ir oe ns non poe tine! mene ire eonnu et sais} que'dans Vacte méme par uel mene vgn on edema a Fie are tment pesto nats et pac a Cost cone que Pamour de Amour est im: é Tanne ate nous avons pour notre frbre, ae eae os arene ‘ : es st ae ee scvtosipm sje snvesorng ture Di ‘utsque Diew n'est pas seulement vo eeceaee on mot poietin nel Ge Amour absitat, es le sujet prem e1 la soiree te ott ambi que-noce avons pour not frre Fanos dots dons Panto hown, ee ramsey Cestanaie ie power ue Dien a sens sn pores 2 $2 perfection, de nous communiquee son " er, non pas ame fe Raanegt rogrersivement. « ‘pour toutes, mnie a ehare instant ob 11 a8 commence A alter ? Diew a coin pro eett ae tae Cia 2 eds 1S 0 (eu nee 2 aeman0c1108 ved ananter en tl alme elo qa eotasnné habe raed a trend, prt en haat pins pall: to ala to 1h, iow bite en. nove, male ae en ve doe oun dabiton en 1 eh demewcant ls fete lgoe la car, eet Dieu mime Sea us i chat, Pt Vapreuee ts proms ave 18 none ere fou pet. ds proses qui ati 405 shall aft parle ett Dieu ovale Dieu fl x'y 228 han Cu cu, am ne sire dine cus la cave PETES nara al de eu progses on lle» (TX, 2 home Soa ae cigeTewtten, como on 2p un mode wit a Die it ep el impaling le pons A a egy chir toutes 1s conséquenees do eite dockins re ae ner Dis Mase me pea Palmer O20 homme et oot ce af oc eet amone av reget Js atu yaez ele de Dic, cen amr de 804 Diet grail oon gee amour que pare qu'il en et Dl eet eh som eons, sent nou nse alt BE poe gee a came fu Tl one sens de Pe nour do sane Pierre aes la Reset proesaio Uepcr, W cewte done pair es Drebis Hale to Selgnees on ees wl aime le Ssignen. Ql nee, donde Sega? Co west pes sain touble Tey real donner 2 Sec oe denanatt dans Jo Pasar : Qua e Paiste 1 por tout co guia. deans. En 7g rena to Dina monte vl erat ene so lant as I Popo Die. eerchalt qu donner ou Se! fe ath ave avaly pase, Et quo trowel ut 20m rete ete men ies, aval reg do tb VO, aoe cdot Je yrendai oct hs salt 5 Se ea Signa. Oy ecole le conc da eae 2 jana Ces trecombkt de chant ane i ort que non seuent 08 He DANSE tee tsk atom salt rie A monrit pour Tab» C9 fon te ml gle ea dove ix veponee 9 Y2mou 1a clare ten ane coe Dies ot aver Dh ows Yenone lee ‘ots commoners ss 2 ween tig et ous douné do Fates + yrs la formule # « Diet nous (CX, 9). On DA posratse ae panos reproohé 8 Augitin son «endémonise + 08 Ink & tetas in patna Ce ieee) ae lanotion nds etmour-ohanis Hise prin espace sal, marquis oF fur si Dieu est fa fv de Yromme et cette writting te Phone vores a ss tradult payehologiguement seus Tome fe diy de beatin, Vinralishetion, eet une consequence denote situation de ergtites News avons 4 devenieca gua fous ne sommes pes encore. Dien sel se suf 8 laneine, Thome ne tsouve ton equi ta suze qwen Die Gas et dons Penna ane intention aie Te sau de Biron nr tana even ne Bis PniUatve, Male do pl, danse mouement mde par leyiol oom egend cite cao, jena deve dss nye fn qustqaa corte averse Goes pa Hhocnme qa cones Dieu pan dese qat seat égots cot Dieu gut eaforme proteceivoment une aspiration dont ert esos ena Tans ne (bie Uhtns commence ele beur, paree filccrnce avert ena isons ore 1G, eratutereat I sea complement hese, ganda estemblanse sera parfait, potec QUilsurabonders de ch Fes Sifonobjecte que ces encore ea hatte geo ons Chere ar cette Prgresive sxiaiation, on ove Su es smote amos ne pout re quo Déaifont: Masi ett pee Cistinent dar a mesure ob I et puri de tout ees de tout retour fur ex Phomme ne pouvant et ne Savant Fak tne atta que par le detour de Pamour que Dieu pour Jeet co eal qui pour ae reres Tale xt gat, a3" seus elecio ats CL, 14, 2 Amour naturel et charité, — Puisque la charilé est pactieipation 4 Vaste Ge Diou, comme nous vorens do Ie roniter i est clair que Fauthentique charite ne pent dro gvune Vertu surnavirello, théologale, et qUIL ne saurals y avoir de chanité purement naturele, I serblerait done qu’ NY ait pas de matien ontes le vrai et Te fanx armour, entra 1c charité ct la conveitice. Gest bien c= que semblenl snges- rer certains textes @AUgustin : «Garitatem Yoo9 motun nimi ad feuendera Deo proptar seipsum, ct se atqus droxime propler Deum ; cupiditatem autes motum anil ———<—— lr ot ‘sTHODECTION. ‘e frvendiar s0/et proxim el quolibet corpore non proptst Dean!» “Une question se pose pourlant. Entre la hari el Ia con yous td semble qual ¥ ail place pour ua amour naturel, eglnte ce bon, qu sort du fond ae Yihomme eb qui Lu eet seein aveo s00/ etre et sa conscience, Bien que Ia question conan pus poade explictoment dans Je commontalre de Tibpate elle Vest sndirectment fait que cant Avgustin ver ae Vamour ost re force déja A Yecuvre cans 12 serie aaimal * ‘l-conne covame exemple de 1a gratuité de Fae te Tamone dos vaches pour Tears petits (18, 2). Sans waster ote mussitOL que, dase es aimanx prives de rsison, dome igharités est cbarnelig of naturel, non spleiivele. Setle qoradenta Torsque eot amour naturel ze trouve dans Fiemme amour conjugal, amour paternc), maternel, Maly Taupagronnege on emiiié ? Cet amour nest pas toujours comin ot cependant nous ne pouvons @emblée te quali= Caeronaeité, Augustin Ie réeomnatt Iuisméime dans wm texte vee relates in Joonnem, TL nots que Le eonnmanciement aes eu denne par Je Seigneur nous preset, n amour gut sereagneusessent distingocr de Taflation vaturelle, «ea: Je ns ot les épouses, les parents et leurs enfants, et tous BLE dol sont emis par Ie liens de PamltfeInumeine, «iment caves di gur lnel 2s, Cel amour n°est pas coupable of et wee ay est boo, mais n'est pas eicore Pamour que econ mati lo Seignenr, Jorsqu’il demande A ses Apattes de s ais sae ive eux comme i) 1es a almés. Pourtant, dans 1e de sre plate, Augustin semble ne pes alesse de pace & cet amnouk Fae, caus étre convelt (se, n'est pes pneore vraiechaité pam Ginippe dilectio deenda est, cae vera cst; afoquit cipidhag eat Des Jos, comment concevoie eet ameue carne Saulell admttre une sorte de continaité et deg) vation qui nous forall insenstblement passor de ect moat sae aus ai cot le propre de Tame sanctifée ? Ou faat-ll ae cia qul yo entre Famour naturel at la ehartt€ discon Sinuité et rapture ? 1 pe ets soy 1916.0 94.72% ten ERT A EL 0, BBs Sine 730 1 2.00). La cocrRISE s a questlon que nous pisons ae peut ttre xésooe. que si abel news playons dane des prapetives sistent, oguatin iventend pas te mot cnatare eu eons ot note Fortendone atjourd hi ¢ corae in ore. se salsa 3 Thctadns une fos Phone set pouvant sire consi i= Uependaramont dea a laquelie homme est. aopelé pare gre de Dea Dane la peptive iu sero ol sla, ‘STogontin envisage Tome tel qu'il at er fa soli det Jha ds Bic ordeund pa ane intention grates do Die Nig ison beatingue oc ume vie de Ms de Dieu dbs instant Geiss exeation, ba bro sees done pst on ordre dont Tl fTotorca Ge deterner Tes earacirs, abstraction flo de ett relation in denioe sot: le It appara {isto comune Te premier mompat 98 Thome est donne 2 [inti pour se portale par an mowveroat de IBerte au Tend A one gees pebvonante, Voll pourqul, au forme, fThey.a pos co mea entre un amour pervert (pide) th smote plemement episeual (oot) =e peut § avr fue convolrse charits Mls si leo de ows place? er nous ous plone dane ia perspec du develly sprite 1) et alors éxMent que Tetpour naturel, gi nous Fore as ata om conti de ese 2 tant gue tele st comme Ie prmior momento point de Sista vat rh ace se as par A doveniz meilienr, e emamenabieahes Try a dene continité ot rupture & la fis, consist, paisgia cet annar nature, sas lee i sonsetenco me srae ius leméme, st come lo port einsarcen a Ia gre {ans Ta rata, Ie premier moment an dovonie spintoa {Mf dot about A ln chaste pareite, Mais ya snpture, ar cel moor ne devient pas cbunts par ane sorte Oo dover Ippement sponta corm a gral tele Neat, als pac te gcse vient la rencontre de osmane o€ is pee Cainer ey fret comme Di los ale. De 18 eet aspect 26 nouvenilé raicale qui canectérize le commandenent Chats. Jo Yous donne un commanement newveat, cet ‘dire de yous aimer les ‘uns lee abitves, nan pas comme Valmont cons aul saimcnt yatce ils ont méme neture, Jnl comine cous qui etmant miller paresis ont 66 aeeanorenios ‘eux ef fils €u Tobe Haat, pour dovenin ainsi les céres a Mls wnique de Dieu, en vamant motuellement du méme ‘amioar qu'il a ev pear sux et qui lo porte A les conauire & tette rn bienheureuse of il rassasira leurs airs dans Vabon- dance de tous lee biens |» Cet amour est done survaturel ans son origine et eschatologique dans sa fin : non qu'il leit A gexercer dés maintenant, mis Il vise en autrul celle rescemblance avec Dieu qui est tn effot de la grice et ne sara artaite que dans Yau-dele La Tuptaro entre amour natural ot eharité est aggraves au Tat du-péehs, Dans état dinnpsence amour naturel fait informe por la grdee. Mais, tla snite au pécns @/Acam, firtien de cester cuyert 2 la grdce qui Iélangiait en le trane- formant, i Lend & ee refermer sr Inlaméme, & se fixer dan ‘in égotsme individu] ou collectif, celui de la choir ou celui lu groupe, Latitude des donatistes en est une prenve, Laur ‘amour se Hindle A certain secteur, certains pays, & certsines fractions : is watment les was quren batssant les autres. ls infont pas compris Ie eommanderaont nouyan, Lis n’ont pas Ja charite, 8 Tes caractéxes de Pauthontique charité. — Nous sommes par 1a méme invites & reohereher # quale signes oi ecoonall Vauthentigue charité La réponso est elsine = Duisque la eherits consete auwer las autres commne Diew les aime, la charilé chzétienne se alstinguera par les dome traite qui earatérisent Yano de Diet et dul ous sont revelés dais 1a mort da Christ aur la Croix : Yemivorsalite ft Ia gratuite, deux aspents inseparables dane méme atti- ‘tude fordamentale. id) Luniversalie. — Le Christ est mart pour tous. TL est “votinze de propitiation nen seulement pour nos péehés, mais pour ceux du monde entice (I, 8). La charité est, per eon fosanee mimo, universe ‘Le sclmie’ de Donat explique Pinsistance aves laquelle “Augustin meten lief a eoerbation entre eerité et unver= salle, Ge quil reproche aux donatistes, co sont moins Leurs A dn Joon, 1200, PL 8.809, a DoereinE a vinlences ob) curs erteurs que leur prétention de reanire Elise & Tour seete africaine. Us bornent & VAtrique les fimitee de Ta ehanits ils elnconserivent dans ces atroites frontidree 1o bionfeit d'une Rédomplion qui s'étend A tour es hommes‘. Ths Twnitent Je domaine du Chest. a deux langues, Ja latino ot 2 panique, alore que le mpstere de la Pentecéte nous apprend que les homies de toutes langues Geaiont appelés 4 eroire * Bref, on cecusant les eatholiques Afrique, ils se séparent de [Eglise entire ‘Angustia low repond par on argument de Tait. Liaise vst partout, Eile ost la montagne qi « grand jusqu’a occu per toute ta terre (I, 13), la vigne plantée A Jerusalem qu) ‘4 envahi Je mondo ontion (LI, 2). Bllo est dans toutas lee rations » « Neroo dubitet de Eecleste, cula per omnes ger tes xt (UE, 2). Mais il ne faut pas s'y tromper. Cet universe. lisine en extension ost le signe d'un universalistae de droll ies fonée sur (acto de enavité du Chest, mort pour tovs les hotames. ¢ Omnes Christi sanguine comparati sunt » (V3, 14) [Non eewement Ia charite du Christ endlobe tous les norames, tals elle Jes unil, elle Jes transforme, elle les rend capables tle s'simer les Un Jog autres de ee mérae amour sans Iie L/Bglae ne s'étend progrosnivement a teup lee pouples que parce que cette oharité attelot Mhomme au plus profend de [ujndmp, le xénevo, Vonvahit. Voila pourguot I'Eglice est catholique des sa nalssanee, Eile Vest & Jérusalem, Te Jour de In Pentecéte, alore quello ne compte qu'une poignée de {gees ces cont vinge hocames sur lesquols est venu V Expr ‘Le don dos langues préfigure que les peuples do toutes langues sont appelés a Ja foi, Mas ce ne sont pas les peuples de toueas langues ql se sont Féun's par una déraarche spent née, c'est le don du Christ, le charité universe de Chiist, (qu! est vonu a tons Tes peuples. Tl a post se tente sous 3e soll, dit le Psaume, Sa tonte, e'eet--dire cette chaie qu'il ‘tae gals ponit ia Aire bas satel 8), ce 3. te tanoeantchrstum, ut meane tha reransisse a ns Ines aa e punta», 3 ‘cu scout As, ceerurunt oxen temacum » 12): « Can oenduntu fa Ats sepra Se ab exo amar (8). 58 insxonueriox 4 prise ain de pouyoir meurie pour tous les hommes. 62 tente, costa-dire Valse * TTel ext bien le fond da Vargumentation contre Yos dona. ‘ister © on ne peut Yraiioent exer & Incarnation, i on tivize Egle, si Yon n'a pes Truniversalisms de Ia ebarité {Les donatistes confessent que Jésus est venu dans 1a chain, mais leur profession de fol est mensongtre, Cor patrol Jesus extel venw dans Ja chair ? Asin de moucie pour n008 + “Dien ne poutwait moortr, 1a chair ponvait, mows : Il est hone veou dans 1a chair afm de mourir pour nous. » Bt il @ Goula mene, parce qu’il nous aimait. Gr, le donatiste nia Jas la ebanitg, puiequit ise Punité : © Tu moo hebes car. ater, qua pro honore tue dividis wnitatem s (Vly 12), SJounnt alors fur Le act «solvTt>, auqacl il donne success) Jenene sons ie snier » ct de « détrmire en désegrégeant ‘egustio, dans dos antithéses vicleates, oppose Ia ebarité da Ghast agi rassemble ct Vergaoil particulariste qui divice Ville vonit coligere La vents solvers. Distringere vis mam feist Quemedo ton nega Chustam carne venissey aul fdcrumpis Inclestain Del, quan ile comparasit (Vi, 19 ‘Le scblsmatique est un herécique eo acte, Tl nie 'univores lism de Ta ellart qui est la raizen d'etre de "Incarnation ) i Vielentet curitatem, sehisma feosrunt » (VEE, 11). 2! pose bes Iinites & Panooury ou Bienfait ce Ja Redemption. Na Gh sitsluant de vomits, iL stexclut de la communion avec I Ghrkt , «Noa eommunicant ozbi terraruin, rom sommani ‘cant uaiversitalt redemptae sanguine Dosti» (IL 7) TLintérocite Gu vénitable emonr comelde donc aves le pls nitude de Voniversaité ; « fa unitate caritatis ast tatern “ilectio» (L, 22). Au cebut de FBlse, le don dis Saint Bop ‘fans le baptéine se unenifostalt par dee elarismes et des pra Gges, Ce nataiont que des signes. Is sont possés. Mais lw demence, ce aa ect inseparable le Ja grace du Sact Peat, est cctto chante universes communiques yar 1s Tait, Que le chuétien, méme si est A Vomterleur de 1'Ellse Chie rest ag ores Magus, su guid veqelive..« Qua rae coetcurn sm ide tales, Taberrsole oa ons there ops HOLE BS ua noeraine: 59 siinterroge eur Veuthontieité de son amour. « Quit vote ¥ ¥ # dans son eur cet amour de la palz et d> unite, cot Amour ce I glice répandue sur tonto 1 terre » (VI, 10). Cat finour we doit pas ee Toeiter avx fréres qui sont auprés di Iai, doit sézencire » toute TRgtise, au tréres biconnns qu'h nie voit pas, mele aquols il ost zatteché par Vunité ée LES prit. len est eornme des yeu dit corps : is ne se voient pas, Inais ils sont nis par ea:te eympaLhie qk e ontrs ous. Tos nerves dk eons. Ts se Axent sur le ame objet, bien qu’a partir de points differents. Do raéms tous les eneétions ne font cu'on, s'alment sans s€lre famals vus, parce qu’ils soak clade pat In meme lurniere de wénits, envanis par Ia mibme harité (V1, 10) UL sorableratt aes Tors que eet amour olve sfarréter aux Jrontitres de PEglise visible, C'est 99 qua parcil insinuer saint Jean, puisque, tant an lang de son Fpitte, jl ne parle ‘tae de Tamnonr fraternal. Mais Je jour meme on Agustin devall commenter le verset deT Epiire «Si noes nous almons Jes uns fes amines, Dieu demeure on nous, et sa alileetion est pave en nous, on avail. Iw le passage du Sermon sur la Montagne of il est dit: Si vons n'aimez que cove qi Yo0s amen, anelle >éeompense méritez-vous ? Les publicains fen fontils pas antant ?> fean mot 1s perfection de ls chanité ‘dans Pamnour featernsl, Ie Seignou la met dans Yamour des bemnemis."¥ actil contradiction entrs Ferselgnement «iu dis- ciple et celud du Mattre (VIEK, 4) 4 La réponse «Augustin ratient autant plus attention ‘que CTabord elle déconcerte. Il no s'offoree pas de montrer {tue Vamout fraternel est wae premibre éape gui méne A ‘Varaour dee enmamis, LI aVessale pat de résovdre Ta cuntts- Aiction em expliguant cue saint Jean s'adresse 2 une comme hnaité ebrétigane, que Son premier soucl est den assuzer Ta cobésion et Punité, quan ne peut done lei faire grist de favor pas paris te Lamour das ennemis. Non, Ie dlseiple donne Ie mmc enseiznement que Je Mattre. IL procent Vatwour des enmemis, du seu! falt qa’! parle de Vamnonr a tomol Ciest an seul ol mGime amour! « En eiment des en= ‘tena tance non ew ees ae CTH, i EE oo ssrnooceTios semis ce sont dee frves qe vous ales» {VIEL 10). Ty nome Sarcasm aupleut ot inte, parce quelle ene dhacts deine ek qvelle atin dans Pomme Be Gut peuttenjonss Se objet amour Sere reguion toute sinple met en ante cat cote seers as pentée, esos quaimer son (rte 2a et uaa asa, laisse, uh Meneeax aE) Bet ete tz sae obs lens sont tempers, es fen gro, pols Gangeros. Le variable amour out coe eg. yee la patcpation a la mmo vs sine | Ti rots; rss re irnllo. Ques qe sofent Les Tend Werdinatio Sti, vlue des vers, cvite Sraterrilt é3 | fae Agative sr ent commune ocalion des omic fon dipomrye, 2 Geven dss fe do Diet. Des gu 22 aoe a elation divine me préside pas Parnout, 278 7 acrosc un etek. Diow nove a ards ars que oUt se aimable, sore qe us eins péebeurs. Sos Taulon t pebe, a teleouve Fags G0 avait era 1 aaa oe Peet capable de ul Zendte coDnaitance DOME aaa eee ek amour pur emotr. cette capac le Gast sora vant que nov fusions josie; ef suse, 18 aaa eee aujouediwt sont nos enneaia ct. qu demail tere er even nos teres, L’auoue no constate pt an Fea eee Thome cittantion ae Dic ¢ 2X 68 Cleo, TMSare age) Dieu a extins one chelating giant Pea Te Dove Drv Yoravre cil veut io a ae pereeuteurt, non povt qs demeaenl Cet ac rani po qs Geviennent sor amis. «DA ese ehont da igs fare deus es free ot ae ee ioe'ce quite fail» CYTE, 10). Dove, quad were eu recommands daimer nos fees et quent ania a reson une noe ener, exten rato Coe ee casignomont, peisvren aimant Un ene Miu ue moo almons alors 10 ce aiest, noo 1 Sone uous ull alt: xox ne ons a reat oo a [tems tl qa est Mats eet chection sors ou uaa, qa now Sot oroie que les orene® a ie ce ppatetelndependnn deVocteereatenr Cm ne tgs qu leu nos save, nous 4lens au6l LA poe at chose, des étres dont Diew davrait en quelque sorte constae ter Vexistence avant de Jeur octroyer se5 dons ! Mais some tHent (out son &tre da Pacte par lequel Dou le erce et toute fa valear de 1a yeeation & laquole Dien Vappeite. 11 nest pas avant a’itre almé, Tl est parce ull est aimé. Nous Tones parfeis tentés de eroiro que ee qui donne acs & Palusne verité ane Phone, c'est un pessimfeme Tucie qui tng voit 2n Ini quo néaut ct poursiture. Cela nest vral que flans Ia mesure of Pon sépare Pheanme de Diou ct od on Piicatie a son pécke, Qualqie prefordement que Phosane foit enfonct clans le anal, Je charité du Christ nows révele Gquil rast pas ee mal dans 1oquel 1] Sest envveloppe et aver lequel fait comps. ‘Ce qui sabstste alors, c'est cob Ameimmoortelle qu Avgus- tin appelle image de Dieu ot. gui demeure sous ta soutllure ‘du péohé, abseurcte, entenébrée, mais capable d'etre ronovée pe Vamour, Séperer honae du mal qu'il a commis et cone tine 4 eominettre, est le rende &lui-meme, c'est le cous Suir tel gue Diot © woul qu soit, east reconpattre dans Venema Srére. Le médecin qui, en comba:tant Je fovea, Failire les inybtes et es oanps du malade, ne hait pas Je Inala, mais la abwre (VII, 41). De mone le ehzétien qu Souffre perséeution dle son enneici ne halt pas Vhomme, mats Tepéche, Son intraneigeance en face du peené mesure la fdé= Iite de son amour & Pégard du péckeur. «Tu vois 2» que Vhomme a fait conize toh, et & vos dans Fomine ee ii até fait par Dien, Ge qu'il est, en tant quhemme, c'est Yesuyre do Diowt; Ia eine gw te porte, c'est son uyre & Ii; Feavie qu’ te porte ost son coavre A ud. Tx waimes paren loi eo iil at, mals c¢. que tu yeux qui scit. Done Graiaant un ennemi, o'est un frére que tu almes » (VTIT, 10), Meme oa faze da Vinjustice et de a haine, Yamour sabelsts intact, inconruptible, paree qui est pur ot quilalteint dans Te pichour sa qu reste capable de redevenie pur : Feouvrs de Dieu. Test wma qe nons ne parvenons pas dlemblée A la per~ fection de ect amour des ennemis. Ty a comme nn dyna annie de la vic sptituelle qu Stend progressivement ramon" Abs fears janqu’a Yamoce des ennemls. Alps le feu eoommenss: Dar gagner ce qal eat tout pros pour sdtendre aut Jom. « Ton. 2 enopucrt08 1A poctnise: cy srdte Vest plus proche que importa qual homme. 8 son tour, tan hotame que tne eannels pas, mais qui ne test pas hostit, te soache de pins pros qu'on ennernl Qui lal, Vest hostile, tends ta diction & tes proshes, mais a’eppoile pas cela Stenvdea, Car eest poesaue tok que tu alcnes, en simant cous ‘quite fouchent do pres, Btends-la aux ineonns qui ne Vont ‘ait aucun mal. Va encore aude: jusqu’a elmer tes enne- mi. Cela, il-n’est pas doulonx que Mien le commantes (VIN, 4, Dans ce progres I y a done des Stapos, mais fl Sly apes dissontinuits : 19 charts, stelle ost sutlientiqy, ‘lt alice jusqw’ Tamour des canerais. Cot amour sora te figno et Ie garantle de Ta quallté spiriuelie de Pamoor cue. hous portons & nos frézes los plus proch 'b) Lat graf. — L/amou es ennemis est fe txiomaphe dela grataite. En Seit, c'est a partir de cotte gratuits et de: Voumilté qivele soppose que. dans ce tractalus VIM, Aa frustin amine ses cuditeurt A comprendre cette exigence thrétienne, toujours scandalouso & la natare, de l'amour dot 1 part, cette fois encore, duns évidence presque banales Tout amour, méme charnel , ditll, x suppose une certaine | Dienveillance & Végerd de ceux quon aime. (VILL, 5). Ne ‘onne--lpas eontne exemple de cette mratoité amour dea aches pour leure petite (IX, 1) ow des olseain pour Tent ‘couvéa 2?’ Nul nfabme en elfel une personne comme wo x0Ur- net aime ls grives, I aime leg grives pour les mwanger et les ‘etruie, fare qu’elles ne solent plus. On aime une personne pour quelle eubsista, pour qielle cemeure. T'ailié nous) Dorie iodine & enrichir do nos bione eeux qué nour simons: ‘Elle Gene at pain cet qpl felon, Net colol qal est sa ‘elements, enscvelit le morte, apeise les aésaccorcs. Si poure ent cete que nous almons sont a Vabet du besoin, Pamo ancentire tilda fait que noas n’auroas plus a donner 7 Nal Jement, et présseinent parce qu'il ast bienveillant:« La seule Dienveillance soft & oolu qul aime» (VIII, 3) ‘La bisnveltlance est done Uessentiel de Yarnour. Mais faut passer de cette bionveillanee naturelle Ia pure arateits do Taeharité, Augustin y parvlent par une impiloyable critique, {qui est comme le moment négetit de cotte prise de conscience lela gratuite spirtuelle. Il sintereoge ens les motifs qi ine pirent nor setes de blenfalsance, I! so demande si la sours fe st toujours bien claire, si eeite apparonte générosits no relove pos dun orguell Les SubliL ef Ns cache qu Se dss nvle 3908 les apparonces de Ja cheitS. 11 dénents ane ila Sion aut éehappe aa premier regard : faire de Ya mlstre da {rui Yoveasion ePune aserbte complaiance en soi. Unrest. pas question ie! de cette vanlté banale, ce cette ostentation ovante, qui est désir de briller ite em, wt atmo aml une sitiseul ni praesiatl potest (VIL, 15). ‘Opte eequalem » : souhaite qu'il coit ton égsl. Pins lon enecne Angustin reprend 1a meme formule : « Debes valle franes heinines acquales {bi este (WIN, 8). News rettole ons alors ee que nous dstons précédeminent & propos de Vemour dos ennemis, Le tondarent de Yegalité entre les hommes, cst Te don quills ent tous repu e’@tre a Vege de | Dieu, Et an quoi Poomme est A Vinage de Dieu? «Dn | som intoligence, en son espelt, dans l'homme intérienr.., en ‘be qu sale par ql Ma éié fat, en ce qu'il peut connaltre Sou Crésteur, loaet son Créatour » (VILL, 6). Cet calte éga- Tite que amour ssit ressaisir en tout homme en dépit de | toutes les mistree et de toutes les detctances, physiques oi morales. Ge nvest plus alors dans les faiblesses ou les défauts Ge gon rbre que Lhorame se completl, mais ans ce qu’ a ‘Oe pls intérieur, dans ce qui fait son étro ot mesure ca grans ‘deur, oatze eapaeité de ceanatire ct daimer Dieu, Parce que: elle capacilé est inaliéanble, Yamour no peut étre epase tins, Qulles que solent slors les qualllés nabarelies ow suie Hitnelles que nous pourrons avoir, novs ne songerons plus a rows préserer 9 qui que ce soit. La eharité ne compare ya lle nest pas rotor sur S04, mets onblt de sol, mouvement ers Vauite. Elle n'est 998 jalouse, elie n'eavie pas les «ali tes dos autor, ele ne s enorgacilit pas a Yoseasion dle eur Aéflts, $i elle veil Te biop, elle se rSjouit 5 si ello vott lo mal flo aliend, ella espero, elle prie (IX, 3). Filo est patlentes ‘le est hainble, elle no se donne pas en spoctacie. Elle ext pourtant Inmiére qa: Miumine Tes ecours : de meme qu'elle Roarit coli qule faim de pan, ole nournit celui qui a taint Gs justice ; mais sa ransparenee est telle quelle n’auréte pa ‘soi le Iotenigs, ole fa fait romonter jusqu’a Dien (VILE, 7). ba poereine 65 ‘Tel est Je second et peut-ttre Je ylos profane aspect de la fgratullé de Yamour + sa dépenaance de Diem. L'oxganillense 50 fel entre, 'T convoils Ia place qu’oceupe Diet. Dans cette préteation iy a uae double Mere + hon seulement Vor gueilleux vent «'ggaloe Dieu, mais i transporte en Dew son, ‘propre orgueil. La‘outs-puissance de Dieu, st wanseendanee, Son independance, c'est 1a pericetion de sa salnteté et de sa carte. Dieu est fe Mailie, mais il est le Maftre parce qu'il ost Amour gratatt, Sa Joie, c'est da comimuaniquer 523 perlec- tions, sa vie, son amour : «Avant un Fils unigue, il wa pas ‘oul qu'il ar seut ; ma's, ponr qui ait da fracs, ia adogts es enfants qui, avee la, puicsent posséder Ia vie étemelle » (VIE 14). Au Hien de vowlote miter Dion en se substituant 4 Jui que Vhomme chercho a Jui rassembler en recevant de Jui Vamour u'l porte a ses febres Bx flo stews sis +!» La sutistnce de rameur, est aa totale dépendanee de PE prllsSaint, Diew seul est amour gratuit, ehariié pure: amone ‘que homme porte & 505 fries ne devient Iui-mime erate que lorsqu'll ree0it de Diew V'nitiative de son mouvement, Pierre eépona 4 Varsour chi Seigneur requ ce laisse envahic ppar eoile eharité cui lo ond prét & mourir pour ses fidtes 0, 4. Tolle ost Ja vésitablo bionvillanoe, Elle est le veo de out amour, meme walarel; mais elle est sniléehie par in poids c'égotzme cu «'orguell qui la porvertit. Pour tre pare, fle doit prendre sa source ex Dieu, Almer, est Souler sol-méme, s9 eomplaize on ceux quvon aims, e¢ donner en, donnant, mais aussi se demner en se Ialssant. sats yar Dieu, On ne esindra plus alcrs é’accemplit les cavnes ce ani ricorde, Gelles-cf sont nécessaizes. En oette vie du anoins, la continuit# du don de rous-mémes ne peut se faire que pat 4a suceoasion dee humables services que news rendons 3 Hot {rires, Mals ees enyres ne sont pas un terme eles ne sont Os 2 en quoi ge complatt 'emour. A travers elles doit so er tier ct se parfalre ce lest Vessence ce Ia eharite cette gearmite ‘ou don qui teouye eon expression parfaite dans le sacrifice Ge Ia vie et gut suppose que Véme est sous Vemprise ae Pespsisaint, 1 be Brin, x, 67 (PL S297, Saint Lepr . 00 ytnoover10N ‘ea crotssanee in charlté; — La‘fl ot te don de eoplt Seomantgat au baotimo posent et nous Te forme Lea eto re Qbl até de Dieu la possi» (Vs 8 te aa gas dy Diu es fs du cable (2 ale san ay pote se paraire ++ Ut peatla, mse We cart a Jou vty lle ne se maintent ten Pest (Ca am se anstorinant Le gale gu ne sa bas wet = eg ae ce prog, cust Dion meme, Pus Ja eee PrN te Diem patiipaion sa wie ne salt a tah apport extnicur, dos artis, dos a ree oe eorsance vont ane séhéson de plea er ee it gl cn ext source = «Si 18 cant oP NS cus Men's a nh peogeis lino me sot Oi ge ue te hate progres en tl que Pee gs saat eo ger (1S 2), Le Jardine Tore, 00> rose goon Dian Tol done la eles (1, 13) mosaic avait pom Male To et as NOW Neanmoine 1 Scour, de la Uber (V7. Dans 2 ve dl fe ree ue Augustin, tk ofa nalsnce no dépend Pe seeealoir, fa eroisanee n’en dépend pas non phis. Mais il ae event de le vie spirttlle ; « LA ol Ja narssancd agenda vouok, in creissance dépond aussi dy vouleit deme per ne ronott do Yeau ot do Esprit qvill ne le voila Perea to vent, ML esol; a To yout, 1 nerotL» (EEE 1 segs sputoele ext un combat qui suppose dfaberd 4u'oM Fappale zur in force de ccluf qul donne la victoie (UL, femande anssi qian sexerce, comune des Iter nals ae (IY, 8). « Et ob devons-nous exereer 7 Dans Yamow fratemel » (7) sate pings dese ingeaires sont traets «Pus pos PTE font play immediatement saisisseble, peree qu'il mel suzg roe Rate Vaspect abjectit du progres a réaliser 5 ated tits cachs, pins mysieieus, parce quid relive surtout Tee tte’ divine ot (¥, 3), Teus les coonmandement ide Vancienne Tol ne sont-ils pas résumés ot rassembles dane Te commandemont newveay, le Testament du Christ + estas Ge nous aime (es uns Jes autres (V, 2) 2 Nous comprenons par 14 qpe si Ta charite résume la Lol ce west pes parce qivelle dispense de pratiquer les autres ‘Comnmandements, mais pares quelle en assure 'accompi Shen. Tout dabord elle les suppose Rappelons-neas faveo cuslle force et quelle insisiance Augustin denonee os plus subiiles infiltrations do Forgueil et montre eorment cles alttront ddgeadent, Stoulfent Ie ebarite (YELL, 8). Le charts nest pas davanlage compatible avec Tavatice, amour de Vor, la recherehe ces honnours (X, 1). Kile sop- pose a la Liple concupiscence (II, 14-14). Mais JL y a plus Non seulement 1a charite impligue Yes autres vertus, mals fencore elie en rend Pexereice eins, Iacile, iso c’une exigence Snteviewme, Sons In eAArtG, Tes eomamabdemen's peuvedt etre ourds & porter, avetdten Tp apparaicsent comme Ia dicta tote Wane contrafals extésieure, Tis sort tens en Geiee par TVattrat et le chen doa ploisite ssibles, « Ceux qu ferment Ios yen A Tn ebarité stendorment dans la convoitise des plaie size channels. Evalla-(o) done. Cas plaisivs sont le manger, Te boize, In lustre, Je jet, la chasse : ces vanil6s festuewses sont 2 Forigine d¢ tous les mavx. Sersit-ee que nous Igho- ons que ce sont 18 des plaisirs ? Qui nfera qu'il n'ciont pour ron cllebarme ? Mais nous almors davantagela Lode Dieu > (%, 6). Et quelle oxt Ia lei de Diou 2 Le cormmandencent now ‘eau, jastement dit poavean paree qu'l venouvelle Phorame, la dilection fratomelie (X, 4). Ble st Ja fin do tons los antzes commandemen's. Bile leu donne leur sens, car ils e'appa= Tissent plas comme det preseriplions qo imposent a ‘dehors au vouleic, comme des contvaintes aubics, mais comme Vexpeession diversinge c'ane farce unique qui fessalsit dens ‘gon raouvement Je multiplicté des appétits ou des Instincts qu cvisaient (homme. Toure Yerranee des désts se ramasse dans Ia chatits. C'est pourquoi Je Peelmiste pent die : Ton. fcommandement est souwersinement large, Plus sien n'est ‘tsiqad, plus rien edt inintelligible, parso quo le eharité st Jah de ls Lol, On Ta recherche pour elle-méane, gratoite- mont : «eet alle Ja consommation de toutes nos cenvres, Incharité, La est la fm c'est pour abtzair que nons courens, eet vere lle que news courons ; lorsque xons serons aris, ost en elle que nous nous reposerons » (X, 4). ‘La charité est done 1a fm de le Lol. Mas 18 mot. i « un) ‘eng ambigu, On di’ fale pain » eta find la tuntque Dans fe premler eas, Ye mot fla signifle Ye Lerme dix mouve- rant, par dettruction de Fobjot dans le socond, il signite Vechéveonent du mouvement par perfection de Vobjct. Cest Gvidernmont en e¢ secend sons que Je charite est fn. Elle ‘ot plenitude, non destruction (%, 5). Elle est ce qui nla pas B inrnonuerion dau-del2, ca gus wert pas meyen pour obtenir autre chose, ‘cequi est Youln pour soi:méme, Me donne la Fores de feans fei tontes les érapes, de d€asser tous les bens eréés. Diraw {Con quelle ect ordonnse a a recherehe de Diet, qu’ ce titra ‘Mls est un moyen altsinire Die ? Mals Diva ost charité, Pitiagu’il os! Trimte # «La fin du précepte est 18 chavité, et ‘Diet est charité : car le Date, le Fils et Jo Saint-Beprit ne sont qa’an » (X, 3) Objerteract-on enn que Ja charité une fois obteaue, elle loquera le veuloir et la vie de esprit dont file Geait le Fessort ? Mats la charite n'est pos un état fal, lane inerie suonédant au mouvement, ello eat un aete perfals. ‘Hes cereale misérennde eesseront, mais Fardeur de i cba THLE ne pounra e éteind>e (VIIJ, 5). Présiserent parce que ‘Dien est a eharité subsistante, Venereice de lt charité sera Je participetion & oot acsivité immanento de Dew. Lisete par lequel nous nous repeserous en elle n7est pas different tg eslul por lequel nous eourons vars elle +18 en ast la porfee- len. 2) Sila eharite est 14 Hn Ge Ia Lol, st ast avident quelle soule permet de disecmer Ia qualité d'une ceuvrs. Quel que Soit sete pose, n'est bon que sl est Inspire par Is chaxiké ‘A deux reprises ou moine, Augustin nete en effet que lor. quell secompiil les mies setes que la charite (VI, 2 VITI, D}, «La charité nowzrit Veflams, Yorguall le aut eussh, La havice v8I eeu qul est nu, Vorguet] aussi Te vet; la charité jlo, Vorgvell aust jedne, la cherite enterre Les morts, Vor- fuell aussi les enterce,.. Dés lors les eouvres ne pormettent pes de fae Le chgzammament, View Jasgu's dire (mals ce aast pas moi qui le dis, est Paci): Ja cbaritS fait meurir, jo eoux fire Phomme qui a Ia ebarité eontesse le nom du Chis. et ‘a dusqu’au martyre ; Yorgusl! auesi confesso et va jusqu‘at tmartyne. Conta ait ebasité, elulee! ne Va pas» (VIEL, 9. Ges allzmations ne tent pos hiypothiees gratuites, opinion consectursle «un morallste pessimiste ow d'un théologien {trop convainca de Ia eorruption tu ccour bumain. Augustin Baimet au contralte qu'ayer le secours de lx grdce Mhomme ‘pou agit aver ine chant’ pure ou tout au moins que Yin= | tention désintéresste prévaut, méme sf elle est infléchie par ‘quelque recherehe d'amour-propre. Mals co n'est pas la ole Flabité de Varvre secomplis qui permet de Je savoir. Auetm 14 pucrmxe ~ face, mime Ie sacrifice de la vio, west la preave abselue de I poet de Vintention qul Virspire. Augustin pensait sans outed cos donatistes fanatiqnes qui, pour prowver Panther teité fe leur fol, xe précipitaient da haul dun rocker ou ze jotaient dant los flammes 1. De tals sacrities ont Vapparence ‘ou don total, ils ne soxt pourtant pas inspirés par ka chile Poursuivant 2 fond son argurantation, Augustin, dans 1 paralléle audacienx, va jusqu’a eomparer Vacte par lequel Io bare livre son Bits ef acte par lequel Judas itera 30° Nalire. Un'y al, dit, qu'un seul et mame acte. Peurtant, Ie geste ou ire praveque notre reconmalssance, le geste Go ‘Judas nows fit hocrens, D'ot vent gots diférence ? Du fait, ‘que le Pere agit par charité, Jodas par cupidilé. «La diver= fstd des intentions fait fa aiversite det actes. Un seul et mame fil = mais si nous Je mesurons 8 la diversié des intentions, pour trouvons matidre 2 aimer, maliére 8 eondamper. Tant aut la chats. Voyer cnvelle seule discere, quale seule ‘isLingue Ia valent des actions es hommes (VIL, 7. Ly a la contre-preuve. La charité inspire des ates gui somblent atetes par la haine au teours, Pyotsme prend Te raasque de la bienveillance, Un homme pout eévir por eha- File; un autre Mater par eonvoilise. Le péze ehatie son en- fant, paroe quit sims Jo marchend cajole son escleve, parce qu'il cherche son intértt, A ac comsidérer que le fait brut, on risque do juger bonne V'action mauvaice, mawvaise Vection bonne, Seale Ta connaissance de V'intention permet fe jger fa valeur de Paete (WIl, $3 % 7). ‘La charité est dong Pimms de toute euvre bene. Sens lle tout est pervert; avec elle, tout est bon. Mals 1 faut se ardor d'un eoutreeens. Ne pontoas pas qu’Audustin ostime fue Tes actes non aueune espe i inportanee et «ue seule ample Vintention, Comment pourrait) le erire Ini Gui Gonne comme exemple déeisit de charité la mort de Christ sur ls Croix :i1 8 a pas do pius grand amour quo do donner sa vie. Vitention dont il parle n'est pas ua vouloir ine eo, velletaire + olle ceit tence & la réalisation de Taste, employer les moyens en son pouvoir pour Vacsompii. Ce 1. C2 ple, CLXSE, 19 (OL 28708); in Joon XH 18 ot LL 10 (eh uth ore, 1a poernine 8 80 senooten0s tes donatstes 4 Cousel so gngetent parséentés_ Avastin Stee ae iar rsp ce a le 2 ela vongeanee, mais de Vario. 1 arhvoque ps, eosie th autre eceason leben sokal la ness de tendre fh ert tes catliquo, la pain te Pais. Gest au nom timo do Tamene quit pour eux ceamgestin jute I Sotrivé dont i uae Lamour vadesye 4 ce ily « de plus rund dans Phone ea qote is ext sere Te Di et sans iene ckfigare pase péeke. Pour Heer heme th {onlay pe de gevtesprforms, de thodestnalbes Tut simce. Scion les cennstances, 90 dea se lek 90 Perins, rptemdra no pactonmer, User ce zigceur ow de p> Tienoo Cast psiemant la chante qa angers rari # DMupter, eDilge ot quud is fac «lve tora, dations ta Sears tive clamos, diletiva lames Sv eran, ie lone emendes sive pared, deetione paren radix sit tue lesions non potest dp te hadice isl Dorm existene+ oir). que vent dire Augustin, e'est que Ia eharité informe tout acte Tresment spiitue), Eile en fonde et en dsserno 18 valeu Tos qualité ot Vintonsite de la chante fraterndle mesurent fozantement 1s valeur de Taste et la sainteté de eelul ul te pose. ‘A ces développements se rettaeke In fameuse formule + epilige, ct quot! vis fae + (VTE, 8), On seit Jes abus qa‘on a Su daite de ete masinie. M, Cilson, pene dssiper toute éauk: Bocue, expllgue qe eatce stiluce lessee an chrétien 54D jose tn amour de Dicu parfaitoment pur, aépouilié de toute Faibleeso el ce tonte convoitise. Cette interprétation est fgéls A Peapeit dela spirtualits aigustinienne, meats ne tient pas saser compte du contexte oit ge troave cotta formule: Dans le développernent o0 elle s'insere, 11 n'est pas dizecte- eat question fe Vaiour de Dieu, tis vmiguement, de Tamour fraternel. Sanz doute 1es deux amours s'impliquent fot sont indisapciables, Mais lo but a”Angustin vst précisés) Shont de montrer que Vamone faterael eat Te principe ce Uiseamiemeal Co point est alg bres clair dans le passage 0b Go trouve Vaphorisme (VIE, 8), mats le devient phis encore fans lo passage parallsle dit feaetelis X ob Von rencontre fos mimes evemples et In formule sembloble : « ilige, not Poteet fer nisi ene Jaciass CK, 7). Bn eff, ce dévslopped rent débonche sur cette airmation quest iusoire de pt eure aimer fo Christ, #3 on maine pas ses eres ‘Neanmoins Papherisme « Dilge, ct quod vis tue s, loin d Javorier le loxieme, met plutdt L'accent aur les riguours ences cle fa cavite. Que vient ce dice en affet Augustin? Que Tamout veritale pout se présentor eous les sp Shines de la aGvérit6, quran eonteatre une altitude compl ante peut eseher des intentions douteuses, des vues it Faekees au sont aux antipodes da Ta charité. Un pére chi Gon fils, un tharchand cajole sen osolave, En analysant tbe pres Te commontaire a’Angustin el on le confrontant te nombreux toxins lies do sop autres wuvres, J. Gallay a fnoulté, aves besueoap ce maances et de foree, ee, Par ‘etour de ces exemples admis de tous, Augustin settoree i five oi moins do [ustifer les mesures de rigueur prises cont ¢. a sinoérite de Ia. charts froternelle. — soit! cata, a aie tenet Te sranh pence de te ervancnt + elp seers Ie quale der eure (VEL); the cseere eeu qui, avee Je site du Sacresnent, 4 nee a Seu du Sacroant, FLaprit Sait abenamne (V3, 105-00, Op ele scene Patent de notte anath pou le Chest 75) ot pour le Dies Ges. Mae este oan rater, cera allen? ne ton Dre repond Augustin, equ, devant Die st Ih seulement ou pends ton sugnny ercre et se Caanande en son cur al yrainent est a dlcon fale falcata (Vy). Ce met poe fo om patent, ds maintes fly qian cous Qa eomimeataire Aogualn fat Bluslon a colle interrogation du eceur® EL pourtant, nal el Sosa fe aod ue, tes evens agen ‘usps en nce Tet whet cian 6) “ecru taa(7, 31: Nene hen ‘hl as eas viet conde "(Ph y= ped Spam nen eet | 4. fi eneo iednen itd te se ugk 2°, 105,» 3 Sein Angee ; a rw7nonvennan est plus habile que Iii 4 déceler U'Mhusion do cota qu, Groyant aitier son frbre, edae 4 des sentionents dor gueil ou Weivie (VIEL, 8). Manvaise foi dfautant plas redoutable quelle vignoes elle-méme. A quelle condition to ténokmnage Ge le conscience eera-t-il un eritare sir ot céclif #7 Deux hoses sont A Telen : ep discerasment est le fruit d'une Shersogation du econ» ot il doit so faire « devant Dieu Ti gagit d’ume hiterragation, c'est-bdire dune reciereho, non ene simple constatation on a’une ‘Mumiuation so flaine, Crest une interrogation du «ear +5 le mot aésigns fetto profondour de V'amae qu échppe au regard superficie Clue peut élre connne tant que Laitention est fixte sur Io objets et salt la pnte des désirs sensibles, Le disezenemo Suppose done wn arvés, qui ost 4 Yorigine ume ddeouverte: Ja vials sineéritS ave sol-mémme x7est jamiais ou nivean dp Pinmnédiat, Elle tale dans le temps, elle est une prise constience, elle est un jugement sur les uvres. Car s'il et eat quo Foonvre, pour sire recennue bonne, doll étre insp Tee pat la charité esl 8 partir des oeuvres que Ame cisoara sa vovteble intention |e Venaim trsplee, radicem unde p edant quaere» (X, 7) 4 «Vide quid fecisu, et quid ID apy {ist » (V1, 3). Gest en eritiquant s¢5 couvres quo Ime conneil, 32 en partant de T'apparence qu'elle juge Mapes Fence. Temps Cant, disionsneus, mois qui requiert a tao ewur purifig om desireax @'étre paride. 1) présupy litron se garde ds Vespnit de mondo, incompatible avec hart (JI, 14) ; qwen accapta Tes commandements (I, 9) fhvion cemeure dans Vonité (VT, 14). Critercs négstits, mab qui regelent qu’tine purlfication préalable, um changer ‘A ceoue, une disposition interiguro sont nécessaires.an disc ion canst sn DECADE?» Ce «Tater cor Tht neem nc suai Dal tn > (YP 10), Interop {un nije nc, bes Spt De WE, 1) ok re 3 “Nos news emits pout snake ete quent Tel ‘Fret i Pruner Jouaisde ist Agata dens owed 5 cs noctane 83 En outre, cette interogation doit se fale « devant Dieu» ‘Line des doastantes de V'zntaropotogie angustinieane vent que Te mouvement d'intériorité par Jeguel Vm revient on felle-mdme soil 1 au wevement de trarseendarce per lege} tlle 89 rapporto a Diow. Lame ge trouve on connaseant Dieu use perd en saliénant dans Tes choses -rnals elle nest Jamas dans Un état neuteo, ale ne pout tracer autour delle im carole aqui délimiterait sen dotains propre. Dans 1b commentalre de VEpiire, Augustin ne fais qua truneporar cette théerio sur Je plan spiitue!, A mois qu'il ne fale dire aw coutzaire que Vexpésionce spieituele, fondés sur la Teetire da Ia Esble, est A Vcrigine do cotte yuo métaphysique. Lore done qu'il parle de eotnalssance de so}, 1) se s'agit pas (introspection psy chelogique, mais dan jugement eur eck qi euppoae ime rola- Lion Dieu. Cette retotion dott étre imterpréi¢e dans 1s dons. bys ! do Varo a Dieu et de Dieu & Fame, ‘Tedite «tro, frakres; et in omatbus qusecuimaue Pacl- tis, ituemint testem Deum » (VIII, 9). Augustin donne e@ ousell 2 ses auililew's pour les inviter A chercher s! Teuts actions sont inspirees par Yorgi! ou 1a ebarit8. Afin de rmicus caractérisor Vatitade qu'il youl faire naitre dans Te eur de cau qui Vcoutent, on peut la rapprocher da Ye con= fession du péehé par laquelle Phomms so roaomnait soupsble. Reconmatire sat faa, ce nest pas la Juger o’apres une nenine humaine, eect In voir dene Je lumitse do Dicu. Pour étre Salulaire, la confession doll. dire slnuliangment deésaver di éehé et lovengo dp saintete divine, lle n'est pas fermeLare sor sol qui conduirait au désespoir, mais ouverture de Jame A Dien qul s'accerspagne de eontiance et ac Jole. «Tn exons Avs hommes Ie fond ds ton eaur; cachole a Dieu, si ta Deux. Gommentte ui eneharats-tu, ula qa un pachosr, plein Aeconfiance ei de repentir,disaiL : Ot ele loin de ton esprit 2 ol fair om de 1 Taco? ~.O0 aller ? of Mult? vousetty un emaseil ? Si tu veux fair, fais yore Tek. Dis ful: te men, Zefuge, of nouneis en tol Is aileocion gut sente conduit 9 Ta Ye» (Vi, 3). Or, Le jugoment par loquecl Maeno connate Jo Dien, ai est cn elle procéde Tune altitude semblable. Car am ne Seurait aire quo Yhommo se compiait en Dieu, quand it jugo fon getion manvaise, et se eomplait en sol, quand il jugs son ction Lonne, Dane les ceux eas, Le eompiatt en Disa, 3 a rsmoscerion LA oceans: 35 s Interroge tom cour : sil est plein de ehaite, tw as UEapit {de Diew + (VIN, 12). Dans 1os premiers temps de Fguse, 1a ‘enue de PEspiit s'accompagnait de dons et de prodiees. Rnjortino, tenven est pts de mame. Ts nouveau hap ‘62 qusquale on impose les mains ne ce msttent plu & penlor fn langues, Bstece la preuve qu’ts 1”out pas secu PPsprit ? (Qui em doutorait A quel signe dds lore reconatre Ia pri sence de IEsprit ? « Que ehacun interroge son ccs: si faim son frére, !Espnit do Dicu domearo an lui» (Vi, 10). ‘Tell et la verlu invisible du Sscrement, + onction invisible, Espril-Saint ; Fonetion invisila, c'est cette charité qu, en quicandve gue ce seit, sere pont Tui comme ume racine que Je sell), $1 Lrflant soit, ne pout desséeher » (LIT, 12). catte imago, qui compere la charité dla eacias aot provident los Downes eenvres % tradutt biew la prasée d* Augustin. De rat ‘quo los foulles ot lee suits precedent spontanément do la racine, de aiéme les ceuvres saimtes proctdent de la clasité on vertu d'un dynamisme intériaur. La lot west plus une conlainte qui spose & VLeame du deliors, est une ex fence intériewrs, uno pousséo de vie. Mais cola snppese que Taprit a aomé’ o> gorme dans J'dme, Dieu est aa travail ‘dans fe coeur de Mhomme: My produit.ce que effort human Jo plus obsting ot le plas perssvérant n'y saurait sussiter Dieu lous @ montré son ainc ur en falsant de nous ses enfants; ini i ne fait de nous eee eofants qu'on nous eommaniquant. ‘ce mme amour. Tolerroger fiotr® eau, es sera dis lors nous ‘emandor si, en fatsant tal ou tel acto ‘le dienfaisanco, nous ious altribuons le pateraité do aotre cxuvre cu si, comme es enfants. qui regoivent tout de leur Pir, nous Iaissons ‘aneparaitre Vaction de Disw dans notre propre cetion. Non quil fallle eraindce «cre vn. des hommes. Mas, cans ta ‘mecura oi For aura conscionce de recevoir do Dieu éetts cha- Hig qui est la racine des bonnes wuvres, on fora remonter 4 Le comyaration ot ioe & Avail ct rit phair 8 a ‘cove cenenae I, 13, ye Sy 1052 Wp s Ul by WIN 9s T8537. Cent su ete ur seals go pate ntsc 2 ttn + Quguie bebusit scare eterna ot crac Dow tabu, I Dow: Sst congue st Sntrogstun at Juss cri, sen ot ad Feist quam gascarn hice sedicom casts uae bool Ivar Star, etek Edu aped Deus» (3,2) 36 rsmopuctios aa nocrens a bons ot Tee méshants (IX, 8). Il godte estte cberits comme un ben que rlet ne peut Tul Favtr, nl la perséeution, ni Pangoisse, pila misirs, ni la mort (1X, 4) :restont la tentation ot 18 friblesse bumiaine, raais «la eharité pric, la charité gémit » (WE, 8); Uhomare salt que «eelat qui I's done ne sanrait fermer Toreille a nos préres...Le chavité demande et Diew ‘st ate écouter» (V8) Hef, cette eonflanes n'est autre qoe effort mémne de In vie cheétionne, effort humble, paisible, patient, ellentic a ection de [Esprit souckeox de en pas Bltérer Te deassin par paroste mi ce s'en apprepmier ie mente [Per présomplion, Gotte eonfance se eonfoad ayer Mexersice rg d2 la foi + elle procdde de Ja + fot qui opere par Je chatilé » (X, 2) cers bla louange :« Voyea, sobs Ie regan de Dieu, dans tues sus assez. Sk wees exe ns Yous repeocbe paw Hage por oolontaton, saves cone inqueie. alles pes Grane, quand vous fates bles, qx'un autre vows. vole aly eueront age por ere ge sma ues ete ‘Cvove put que Dien on te gore» (VII 2) cite tase Pecones ot nadparable de Je orale chaste. lle etl forme Pega du acemement inte satel Ia tee ale haces toujours renouvels, dela presence olde action Det Fae de apt eo nous +e teal a pre opera» (VI, 2) esp oe cette nnfanee ete seus te sustin pescite comme Veflortcenoe mame de Venrclnt fronton nove cota cate Tnferroge cor tom et Mecti tet, scutes eo » (V1) aa sie nee dei ucta usin nde la certo del dant perl e Secul Gs Trento dans son ceerc sot stint» Tag Suttance dont pre Augustin Uenlgacortude non pos Wa {oso dela fe nai de experince vee Ta [1st Sten prague de Taos ere Ee et pas presen: hous’ lo Fecumpagne ie cette «rente chile» Tetuwte de gene ee qule sine, «Bt lrsquelle ent al ator tt poms lca naive foute pa. ue erin fe? Elle segerdera, ee 0 dllan ce von fags, ce eh eseeombce dans le pone: non aweleenalone er lla Se eur mais ive aoandoate de Diet = (OX, 3° Ce Soutanoe envelooye uneceritedecependant en, dane pat Thomme cat tonta vers Diou sur les promesses duyuel fl apple; autre yar, la essence la ebeeté le appli {ae folo pure et Tasos di triomphe de Dieu en Lal i Ter Tres co wal ok sur In eonvostze tla prenve a Diu agit pores qu't'a Pexperienee un biea gu ne re Sone lubinéie, I commence & amor es canes, Shout Piso fet donne son sll ct vers 34 ples ©. Bglise et charité. A plusieurs capritee aéja, nous avons rencontré Ie theme de PEglise: Hl est indissociable do celui de Ja chart6. Lamour thdologal, Famcour qni vient cle Dieu, est eathollqne, univer- se, englobe tous les bomenes, tend unite. Une préeision hmmeoins reste A apporier. E'Edlise, qui est Te lieu » de cette charité mniversole, no rivalte pas de Tamour fratenet ‘es chidliens Jes uns pour les autres, elle en est plutét la Source, précissenent parca quelle ext née ce Vamour da Dian ‘pour fous los hommes. Sans doute chaque, chrétien contri Due-til a seceoitee, & élendre, 9 unlfer 1giie, mals 2 1a fagoa d'une branche ui rept de Vexbre la vio qu’slle déve- opps, L'figise ext done bien Ta communion des esprits et dee ears, mais eatte comnimion no procéde pes de Viniie~ Live des ohnétiens préalablement sanctifds, elle vient de Pac~ tion et de la prévenes on tous du Chest, le Verbe inearne Crest Inf qui rassembl, lok qui, en nous rmissant & Tui, noo uit les uns au autres, La notion a’Rglise nous oblige A recpanattre, une fois de plas, Ie primat de amour do Dieu. su sos pie ce aes ub noe “pattehoyits ul Mer tte rion ba cst vse ol SSSvnt 39 (or to, s1 er lon aay, tine no pores + 4 an |, Incarnation et Kgtise, — Lfilse prend nalssance Gans Peete par leqiel «le Pére « menifosts aux hommes son nar en envoyant son Fils unigue dans le monde, afin que ss sTmopoENDX nous vivions par iui «(I Jn 4,9), eestdite dans PTnearnas tion [Incarnation 2a pas eautro source, ofautro raison dibize que la engrté de Dieu pour nous : » Garites.. fom, faddusit ad eammenn + (VI, 13)$ * Jesus... non opus erat ut | ‘enroll propter caritatens » (VIL 2). Get « opus erat Ut, Soles absossité do I'ineazaation prostee done de la gratuite | Ge Tamiour et de la ibenté cht doa. Le Pils de Diea a vocla | pou erecher au pésis en monrant pour nous. alla de oous Nott mourlr, ada prendre chair (VT, 18). Cotte Redemption | (Se aniverselle: ello eetond & tous Tes hommes, elle st ea pabie de les Leansformer tous. « Omnes Christi sanguine coms | potath sant » (VE, 14). Mais Paote par loquel Je Chet nous arrache au péchié me pas dlitérent de eek par lequel il nous communiqo la vi Eisinc. Nons avons ait que Disa me nous pardowne pes ett feighant WPoubliee que nous sommes pécheurs; il noes change ‘Quibus voluit gmoze), mutant eos vont » (VTEC. 10) IL feu ffonter | il ne nous déliere dt péeds quien nous faisant par ‘Hlpor 4 la vie divine, Etre Ie sortie da peel el la ree tion de cette vie, il n'y © pag d’étope intermediate OH homme est fis dh diebie, ou "homme cst Gls do Dieu. NG ‘Adana, I participe cu péead origmel qu'il sggrave par sts repres tates; réaéoésd par le Christ, it regoit lo vie Aevonant fils agee tai: «Per hominem bomen, peceaLo ‘sutmus per borsinem Deum, justifeamur. Nativitas ie dis eit ad mertem ; ist nativitas erexTt ad vilam » (EY, 19) ‘[Phomnme n'a done pas & keiter Dieu en s'forgant de trans porsr dane sa vie. marale ne pale image des perfootions ‘vines; il imite Dion parce quid ft sahendonne 2 son itspusio. Grest fal quapparadt, en ver"a anne éeonomte Cont Diet a Vnitiatve, leiea enlre PInearnation ot PEgise. Pac Camatien, le Verda communique Ye vie divine & Ta mal Inummalne individuelle qu’) assurae ; par ea mort et sa rex rection, Xe Christ greta sur eette natre Jramaine Y human Tout entitre, dans la moue ob cheque Inomme consent Jesee ci6r par In. Thy a deux teaops, deux moments, ‘une mtme économie de grace, le dévoioppement dun 1380 Inystére, (est par insection st Ta nature huanaine du Chia aque Vhamanilé est sonctifiee, que ehaque homme peat 1 yoni fls de Hiew. On sexplique abs lors po! {st catholique : elle ne Je dewient pes per eon extension pro- fgrossive A travers les nations, elle Vest ds Wortgine, elle Vest, far essence, pareo qu’elle ect le prolongement du corps di Chins. Elle est aple 4 sanetiler tous Jes lnommes, quclies (toe soient les difirenoes Ge Loraps, ce lieux, de races, de chix Tisations on de Taniguos. Sow unité ne rfsalte pes de ce que les jpeuples de toutes lee langues sont vent 4 elle, mals de ce {que le Con da Christ est yen aux penples de toutes langues {Ne forts ipeae Linguae venerunt ad unum locum, et non ppollas donutn Christi xenit ad omnes Jinguas, andi quid Soquitan,.» (UY, 3). Cette unsté est Jone premee > dard paree uo la plénitude de 1a vie divine est cans ia sainte hhumanité ei heist et qu’aucun homme ne sauralt apporier AT Ealice on sueereit de richesse ou um surpins de samtets 5 ensuite paree que Yaction du Christ ns sanctiie pas les hhomines feclément, sépardment, miais ne jes transforme quer Jes rassemablant, plus exactaméat encore en Tes inséremt eur on corps qui est 1Eglse “Augustin recourt & Vimage seripturaire du mariags pour cexpligher eetie extension de !eamation dans VExtise. En Zineatnant dene Is sein de Ja Vierge Maris, le Verbe ¢poex Seat uni indlssolublement & Ja chal €pouse ; sur cette chai ‘ot grofiGe IBglice, ot Von a le Christ total, tte et corps = La couche de ect yous fat le sein de Ta Vierge, cary en ee fin vaginal, is 2e sont unis tons lee deny, Vepour eV époose, Je Verle épous ef la chale épouse. Gar il est écrit : is seront dons an tbe seule chair; et le Seignens ait cans TBvangtic ‘VoilA pouraok ils ne serant plus deus, mais une seule chair Isle exprinie ab nieix cement ees deux ne font qx'un, Jersque, parlant aa nom dui Christ, i eit : Cemme un épomx, Ama cocronné da diacbine, et: comme une épouse, x's pparée da jeyaus. Un sel semble parlor, et il eo denne a Ia fois pour Téyoux et pour Vépouse : car ils ne sont pas dews, mais une seule ehair. Car le Verbe west iait chair et il & habité parmi nous, A cette chal se joint Valse, et cst Io Chest, Late et corpse (1, 2) % Texte bien revolatenr ao a 1, cote ius eat equal eepeve paz Augean CL te Jew VEC, 4 (PL 38452 tidy Ty 40 UP LS5, US) Brar Po 3 (PE GADD 0 veraopuerion ‘pensée d?Augustin, Souvent, quand on parle du Christ es de TEgtise, ov conskdixe fe Christ Gpows ct YEglise épouse. On, dang ee toxlo Gionnant, Augustin parle da Verbe époux dune paris de la chair Gpoute d’autre part: eellaei est d’abord Ia pale Bamaine toaiviouelle qu] assume, mais aussi PEplise tai cst entSe sur cette nature. L’Selise prond done sa soiree fans Finearnation qui est. comme Ie premier spement le ‘premices des nocer do Mle de Diew aver [umaniié tout fenlibre. Ben «wl ne soit pas fait ellusion av eymmbole du mariage, le meme mnouvement db pensée se retrouve Cans un Aulre texte div commentaire, & Voceasion d'une citetion da Paaume 18 « Ila plact sf Lente sous Te solell, auirement dit cen plein jour : a tento, clest-A-dire sa chai; sa vente Sestetiive Egise » (I, 3) ‘La force des expressions «"Angustin no dott pas nous fara inéennnattre Tes istinetions nécessaires. Dams Je Christ seul, tune nature humaino individaolle a ¢té sssumée par la per= fonne dit Verhe, Sars vouloir préciser Ja chriatol>gie a Ate fmustin —ce qui sorait bors de notre propos — I] nous sur Talkeguer maint texte du commentaire pour éviter toute iéprice. Le Christ eat le set homme Dieu, fono Deus, qu hots sauve par Viaitiative de Vecte nédempteur (IV, 11) TL st le seu) qn ne soit pas pécheur et gui rachéte par son Gaeifce Miumenisé pécheresea (Uy 7). Augustin remargue | favee insistanee qe Jean Tui-méne se range du e6U6 dex pe hours, loraqu't dit: « Nous avons um avoeat auprts du Perey Sésus-Christ le iste » (F Jie 2st). x Joon ne at pas 3 vous ver; mi: Vous mvever; ni: Vous aver Te Cirist Jukméie, Dung part, c'est le Christ st non Int qu’il met en svant§ | @atee part, 1 alt snows avons, et non: vous avez», 8). Le Christ eat Le Fils unique, nows soramee des ts adoptes (VIII, 414). Ent, Angnstin marque bJen que VIncarnation afest Je promict moxent de est noocs cu Verba et de TEgTe ‘Toute 'Bulise ext Pépouse du Christ, dont le principe ct 1e¢ Drémnices cont la chair Gu Carist Jesus "1a spouse a 66 unle AYépoux tans Je chair » (II, 2), Car c'est sealement par Jd Geoix ct la Resurrection qivila purine 1Futise ot Wu} a come ‘ha marta Ps 0 3(E1 9T08) Sore CSO a PE 96 1048): Gea | Prong. 131 (PE 351529 La boernine a muniqué 5avis :« Dominus... 3nerions deat sangnimem sium pro.ca quam resurgens haberet, quara sibi jam eonfunxerat Phutero Virginie *,» Commo ve forrage do Je cote aAdain Halse est née du flane du Solgneur peret par Ja Ionee Devinis Adem ut fiat Fva moritar Christus i flat Eoote- Sia Dormienit Adae St Eva de laiere + mortuo Chiisto lan toa pereutivite latis, nt profloant saickomenta, quibus forme tr Seclesia® » ly a deux étapes disinetes:oatle ole Vere pend chair numaine dens Je sein Ge la Vierge, elle ott iL Eomumnmnique la vie divine & FBalise retiée sur cate «hate ® Mais 1 ’y 4 aw une seule économie de grdce = )"ineemation fst ordonnds b Ja constituiion de /'Eylise, Vbumanité tout fentibre est appalée & participer & Ia vie du Chest ‘LiGalise eet {onde (e Jour de la Pentecbte, Neanmoins cle doit se développcr : on chaque chrétien agrégé a I Eglise fo Tenativelle ee mgstére nuptial, Mystere accompli une fois our toutes et cependant progressif. «Toute oélbration est Edlibeation nuptials = on ¥ eéldbre tes noces ce I"Ealise. Le Pils du Roi Aoit prendre femme, ot lo Eile duu Ko. ost ha name Rot; et con gui assistent aux noces sont enx-mémes Vépoase, Thn’en est point carne des noces chaenellos: autres ¥y sont Tes assistanis, autre l'épouse; dans PEgliso les esas fants, silt sont dans les alspositions voulues, deviemment Tfpeuse» (IL, 2, Des hommes divers cagréaent & give fx givers tampe et en iivarsTenx is vlecmen 2 elle Les uns laptés les aatres, Néanimaine cette diversilé ot eotts susces- ‘don n’empécnant pas PEgise a'étre onkeqe, car ses membres nie coopieent pas 4 une mimo convre on fsisant converger fes inttictives tuliples, maa tls rozoivent Lous du Christ Ja vie qui let units, Chague enrétien est présent & PEgtse ‘oul enlitre comune I'Balise est présente en chaque chrétion Liunité ce bBglie 99 retrouve done indisise en elise von a5, Yo (or Ss 2 ‘Donde eat sages ctame peo Cr lag resus Haber snetluenst ng nso Va 2) Ds taprata et» Que Batre 9 (PL 88508) 3. TUnunuet esse, gaa Host ies aloqatar+ sem XLVI E880). cy Drantees images, seripturaices ollee aussi, permettent. 8) _Acetin d/exprimer ette unilé et pette croissance dol Ealise A yastic de celle insertion de la vie divine dans (Tumanité per incarnation. 1) Rglise est Ia vigne plantée & Jérusalem Tgui doit envahir toute 2¢ tere ' « Que personne ne doute | ‘Que Ifglise ne soit répandoe par tontes les mations { ate Personne ne doute quelle a commence a Jérvselem pour Pateaare \ toutes les nations { Nous reconnaissons Je chain sala vigae fut planter; mals, la Vigne une fois grandic, nous fhe recannaisseas phis Ie champ, parce quelle a tout ocetip Ob la iene a-ellecommencé 7.4 Jérusalern. Jusqr oi seat | ‘le élencdae ? A toutes lee mations. Hen est peu Gul restent Stcdshors le les attsindra toutes» (11, 2). Ow encore te Cinriat est cette pierre detache de ia montagne et au, & som tour, est devenue ane grande montagno : «Cette pierre, deta) ‘chisidela montagne seis que personiiey tacthe a main, weet | ‘ee pas Te Christ sort de la race juivs, sans que rhomrae inte ‘eenne danse concaption 7. Cette pieeren’a-tsllepar grand Trestelle pas devonve une grande montagne et 1'o-t-ee ‘pas rempli touts la tenre 22 (F, 13). Dans ce texts, ta double) ‘rape dont nous pacions est bien marquee. Le Christ eat Ia pierre delachée dela montagne : sa conception miractiet bate sgne qu’ 3 détaehe de "Ramanlté tout en li emprans Zant sa nature hunnaine. Mais ensuite cette pierre devia bilewmime une erande montane : la force de la vie divi Sustt tonte Vhnanité et la péadteo pour Yeneabie. A 1 naturelle gue forment tavs [es homes daa 1a communauté de Vesptce se substitne Munité spirituelle dont ta souree ia ote divine insérée pax Te Christ dans Uhumanits : eet ‘unite apinituells ost Vgc 2, L'Bélise corps du Chriet. — Le symbole dn mar inet surest an veut la grotuité de Vamonr par Lequel ‘Verbe cammuniqas, (X, 3). On sex plique mieux par 1h ce qu’ Augustin avaft att dams un sermon ppréeédent (V, 5) : 1] semblerait qu’une fois le Christ remonté ‘1 cis) nous ne puissians pis 1a rendce ees serviees que Ti roodiroat les hommes pendant 6a vie Lercesire; novs le pou. ‘ans eependant, puiscuren ses membres est i) que Neils ttsignons : + Je Guls monts ait ciel meio je demoure encore: Sur ls erve sel, je suls assis 4 Ta drelte da Pere; Tibas, fal encore faim, sbi, ate suis encore voyageur + (X, 9) 1a réeiproqus est Vraic. $i on ne peut aimer les membres Sans almer ln téta, on ne peut atmer la sete sans almor les membres. On ne peut dine + fale Je Fils de Dieu, was je nalme pas Tes Ms de Dieu (X, 8). Tolle stalk Paititude des Aenatistos qui psstondalont-aimer Jo Chriat ot eroire on I {out en se séparant de VEglise et de la eathotielté: Mals peut= tre Amgactin, au-dold dea donotistes, s'edresce-til & est chrétiens ql, sans en avelr Je sentiment et parfols avec ane: Denne eonssienee, separant amour du Christ de Varagur fe tomel. Augustin les convaire dilusion, en usant d'une coms. parstton vigourense et réalists qui denne une saveur pli conerdte a In doctrine de IBelise corps du Christ. Que penser un horn, demando-t-il, qui voudralt Ceimdeasserte Visage fn lexaarvhant sur Joa pieds ? Tu ne I) dais pas: tw marches Snr-ma C8te, pnisqu'l honore ta t8te, Mais Ia ete est phi sonaible & la douleur dee membree gu’ Yhonnour qu'ea Iu rend, La langue ne dit pas : «Tu Jals mal A mon pled», mai ‘tu me fais mel. Potriant personne ne Ia touche, ho Lrapoée, ne 'a peroée, Mais cle ne fait quan avec les membre wan erase! «Comment vous-tt que jo ne some p quand jox'en suis pas séoarée ?»(X, 8). Sans doute, on pe AIC alléguer que le Christ est partals, que les ehrsviens so Imparieits. Mais cette évidenee ne sascnit prévaloir cont la rest dw myst, contre Ia parote du Christ, contre Vac du Christ falsant do 'Eatisc son propre coeps, En refeean Sim cXe RII BOL SHAN ta nosrarxe, 96 eetmer d'un mame amon le Christ et glise, le sehisma- tique ne parvient pas 2 sfparer Ie corps de la t8tc il so sépare Tatanéime de ta tote e€ du corps =» St tu te praeelist a cor~ [pore ipsius, eaput nga 6» praceiit a eoepore sto» (X, §). Prétendrs aimer la léte savs les merabres esl. wn menso ge ‘ Mentiris # si enlim dilgis eapat, diigis et membea» (X, 5) Mensonge qui west peui-elre pes un désaccord de Ia parole aves Ia pouste, mais un désagnordt de la posse Aveo 1a £64 anensonge dene foi apparente cul se donne pou une fo réele CCelut qul se separa de glisa ne csoit pas 4 F'faparmation = il confesse de bouche, il nie dans ses actes. Il n'adhtre pas eu ryslére du Christ venw dans Ta ebalr (VE, 13) ‘Jasquiie} nous avons constdées Ie. Chnish, téte ow eorps, ‘comme objel de Vamour du chrétien. Dars un retpurnement qui est 18 concéquance logique de co qui vient d'etre cit, Augustin considére Ie Christ comme sujet de cot amour : «EL ‘eit amus Christus amans seipera. Cum enim se inviesm amant membra, ooepus so arnat » (X, 3). La phrase signitte ‘sans coute qua eest Vamaur au Christ (ai fond VEGI et ‘qui ea fait Vunité, Mais il y a plus, car ine sat pos soule- rent du Christ eet cu corps rnystiqie, Le erétien Gul aime ne fit quan ayoo le Christ qul aime : Ie Chiat ost done sujet de amour qu'il porte A ses fréres. D/autre part le Christ ne fait qu'un avoe col gui est aimé + il est dons égaiement ‘objet de Vamour que chaque chrétien porte & ses frre. IL ny a qu’im seul aimant et um seul aime en eee qui ament et on sens cul sont aimés : c'est le mystéxe du Chxist total La parage toutotbls mous situe dane ame perspective esehia- tologiquo, comme l'indigus le futur weit» 1"Bgliao ost dé- chicés pat les seblsines, par les ietsies. A Mtértenr méme de! Falice ion est qui sont comms dos humours maligne: ‘ave le corps dot rejelsr pour sa sants (TTT, 4): eeux ail se ‘stparent ne faigalont pas uraiment parvo dt comps, n’Siaient bas vraiment des membres. Mas ect aspect troublant, an- golssant, au mystere do I'Eglise, « sa comizepartic positive Ten es! qui actulleuent sont hors da corgs du Chist et uly onteecont, La beale attiidte protique est done e’ainer {oes les hommes Jes uns pares qu’ls sont nos frdres, les feulzes pour qirils fe devforment, Tes tins parce quis sont ‘mombeos du corps le autros parce quis peuvent Vuze, « Tu, 96 wxmosvonos. Aitge Arturo emvare age :nondumn et rater sd Keo INGE ul ait rater, Engo tota diootio nasa fratetoa. Gog Chvstinnes,enga oma rnombra elas» 7, Sie eal eet urd au Christ. dans aise tes wake pom ane te Cit, De tino que e shisme spare de Chose EXGgfarent dolrEglce, do meme es hérsks, clrstlogigies Gu arintames, stparent iu Pee on eéparant du Cost. «Celi auune lected Die, ate le Pils te Die; t celal gh Mlncte Ese Dieu, aime Pro: portonno ne pil si ofa, ait watme De Fis; et cate qui ane Te Ts, ime | TREY ile de Dieu, Llamour ost nseparanle Ohaisbs ob {jue tu eouaras; eves savas GG, 3). Phasce moran at see Ehaante, qu nau aul somprontre unite dw west Ciiitin' er tanolsbite de Je chaste, Neus nesta a0 Ghat gas pur VBghee, nove wacesdns an Péxe que pat Te Giri Mists chemin de rembatde oreo Pore ne St gu fies Ie shecun do cescrte, ce Fomine ne monte vi SNSE Gucen se lsant sais par cot amour gui seen OD Bae duel nomaos. ‘ta Pére descend vers meus on nous Donnas oa Tle (VII, 7) le Hleylo Verbs fas chai, esi fore nove en tenant son eorps dans Vio: « Video qt ‘itundat corpus ovum Bosna ocee qi ascendo.Aseen60 Gh ala eapat sum, jac adie corpus meu » Gy 8) Serta cots getan ga went 8 rotterenconize ya cin Mice ‘entre te pur Iequel nows simone Dies 6péei {ign per nqeelo Dieu nos Aomne Wainer cone se Te Rit fetone res Iino fet gum avec te 6 ‘Cement par leguol nabs alone vers nos fées. Yo Tenge Macc tracomalte ot Fiewireble nacine 3 Yate a0) I cetre autento, la mesore de notre amour pots Tene pes bien ta an ectintive Te theme Tondamental de Pipitss cieme ty commentaite. Now ne pouvone don TaD couan de Dieu, montsr vers qorenacenoilant Gia descent ors ns © « Guidquid enim rotbaer volte SEND accepat at reads,» As reeevor, qWestce done Ge net pos recevoir une chose eosin ce aouverient pa et wee ihmcn Toa rausesf de ace Cont « Ncelpere suteail 405 cau sata cortate» (V, 4), Pierre, eu Thebor, <0 tes oPia inontagne wee le Seigneur +t avatt fe Chit La nocrsye st Te pain Ge con Ams, Pourquoi serait redeseondn vers lot Tabaurs et Tes dowleurs, quan Ml avail les saintes amours pour Dieu ct done une vie pore 2... Desoonds, Piers; tu Uesirais ts reposer sur la montagne, descenes |. L'emeur ne fcherebe pas fen dlen propre ; il ae cherche pas son Dien, 1 donne ce qu'il posséde , On ne pout monter vers Dieu cwen roprenant ca mouvement d'amour qui 1's Talt deseendre vars 4, Unlts ot chants. — La doctrine de Pine eomps du corse since ek cossere wn enseigernent ie August 1a eee le donner tett long x omen a con, implication de Vuaté el de ia chat. I n'est pas de che: Ze authontigee sabe atour de Tie, sans amc ce Ease = Videat etn Mo dectio paca ct witeti, dee tio Redledae foto be terran aifieae» (Vi, 10) Tout Schl, toal expt panUsan exe do Vamour ex ealot de ta «Sanne pte, eis ex. corpare on ed (06,9, Bh revanche, on te pest action b wate, devon Inde dn ae or car «ge 5 tena oft por dlatonesn a sompage corporis Chit = G03) De mente que cst par Vamour quo 9 ache, per Veniour quem demetre + « Duetlone iil (lens) fata» CVE, No panos pas tomaois que cette son nine ite et ais soit ncoiatomient perestibic, smmédintement vie fone: elineatdoVore ups, ruin cn etrture a organise ot Vexenple ce Inve biologie ofest me prise A Timagination et un smvlant ta peste, Now sommes tant on lle depponae Uns ot amour aatant gue ote ots ene ln elation eit ye not spa tes quale suberdonne au taut Lfameur ay Sota e Crowns cetsine anion, semble re tng elton aidetele €tovjoirs mente ere dex 0 plisteurs tes ul sae Sister inaependamineat les aie dee tres, Sestte anne Fle doit Cre dpa, est hon gute eat aoe sale fe, car est n pave ale ek en eorigean ns stances sm, LXV, 26 (PF. 3840-0), Seint Agen : 66 smmopuerios smméaiates «jue nous pouvons entrovatr ce quest la veritable nite ct Yaloentique enavité, Elle nous oblige on ellet & Foanonter jusqe’an raystire de I Teinité qui, tout en deme: fant aucde)h des prises de notre intolligence, nous éclaire sur Je myatiee do notre imeoeporation 4 VPegise et au Chris A bina, 1a chariié est ung réalité ontologigue. Fale est inane la réalité ontologiqie per excellence, paisqas, loin de fe prefee sir Vessence divine, ello ost Veasenee divine + Dieu Sat chavté. Mave, tout an 6Lant essznce, lls ont relation de Dersoones, car ine peut y avoir amovr sans relatjon & sn Putra, Ho Dien donc, 1# dlarité est une anit qui se déplote ca tainité de personnes, trite de personnes aai se recuelle fn enité par frmmanence réoiproqe aut don et de tsecuell CIEL Deas eaves : quia Pater et Pius et Spiritus sonetut unum sunt (& §)s «at enim Pater et Fis et Spiritus Ghvetue.,; ob Bi tree unas Deus, non izes dit» (V1, 6). Pas Ge distinction plus nett, peiague les relations constituent Tivsiductibiits ces porsinnes pas unit plas pariate, pusque chaque personne eidentiie tour & toi 4 Tessente, Gest to mystere meme ae eel amour, qui ost Diow, ante Sans absonbor, de éiatinguer sans sépares ‘On Ia chanité qul nous est communiquss par 1e don de deputy eat cette charite divine = « (pso prix ditexit nos at faongeit nobis dillgere > (EX, 10); « Dedit diestionem Deus Gonavit Bous ailectionem » (VII, 5). Gelte chant divine est A’venuvre en nous et elle doviont notre + participée, mais fatérioore. EUs produit entre Tes liommes une unite se planted celle qui est on Diew, «sans exterlorité comme sang onfusion, ssns MUItiplicité comune sans absorption "> COT Rentant Je paroto du Seignew + « Qi'llssofent an comme to DL mo: rons sommes uno, Augustin explique que st nous i ouvons tire sun. avee Je Pere, le Fils ct le Saint-Iepnt Dares gue nous iravons pas mime mabe, néanmokns par Pieliation da Christ nous entrons en union avec eux do te forte que nous ne fassions qu’on en notre nature commie fi Be tonk qu’an on la let «Sle ftaque sunt in nobis vel no6 fils, ut [Mi wamm sint ia ngtura sta, nos umm in) nostra Be downs O% 1 (PL35 1920. La vooranse oo ot distingue les hommes qu'elle unit. Phir gh chrétions et des chrétiens entre eux. Nee eel ee, Dies est vonu In chercher 5 il Va retrouvée et, jpyeux, 1. se eh et EAN sot con oa ne sae ene Ee Gard 82 muna de in ana Ua: Deus, abnohment. Ge et, oN i Sen fer ihisiteet crs rae coe Wlese dans Piwe » (5). “ 100 rvemopuernox femmes: hist ext most our mens lo Jute pow Tes tee aut eu ent becu poo eeu cont Inde dees esate es Ms der homo, pare at cmc st tat Jo Vere, et Io Vere elt apres de Dien PPE Gave en, Naiyfeo pronan char lon avelaue Mee Shade, Cost-edre tx condlion ortell, Pour | Sete re Mg sereodne somblable ol ck Vester amet Jenees fasicnre, Ob Muomraats done qub Jee a de gue avone hr iil et beau et surpate 3 Be eee aus poonues 04 Teens noms Ag rete Inara i propiate Teele: EL nous Yavont Val aia altura uibenutes Ureavat nore i bet se acel rien etbeaute,Qulleforme quell beast aoe a eeroe i ehanits» (du 9). Pas aogustin secu Siuthee natarve gut spare le Dieu eratou dela eet dae aie Phone pecbeu, pits nus oblige Acs wee atte de et amour qi a comme abot cette ds a ea seat pouwelt a drones ts aut sno Se {Bisprerars Thue éponse que nous event & cet SIN cone Wane de Dicu rest depoule de 1a-mbne cies x notse ranconte nae conmns rsa beaut Fon ve far nous aovens nous ouber pone 2sre oUt eens oee oan bets ee te rps pas Iaknene de Te Ad poate cede as vera: segarde JJ 8 ae ee eenic (i, 0) Car Fanste gut prose de Yar Je mvetieas ree as supprime ae [ares gee gut rool, msde + reat tout, accu! dda {ioiont don in resounansaxce do Vamour davon a Hie at zecetoiribtement de Thomine ce qh Dies Newent a Le pen oot dosondu pour sO Ile Pete decency pour tice tatu du voyage 8 Sn tse your aver eo + nie dont i Meaieage’Sobonge dont la Tok es amour «cst ce MoH eee Clique Vote a ears, i ean do la 13 oT eave amoue gut unit et mores & ta tte ae spares entre eux: Dan in oganiome vivant, les me 4, Senn, SOV, 5 PL 18580 2 Sinn env, © (DL 9040. Ls vocemise 01 Aivrs coolant fans doute fare nit: rate ae ¥ eons ourent sans le votllt ile savolr. Le corps au Christ onucre ost, comme te ai Pasa, an corps de «iembres entants 1» communion des exprils dant Te Chet, mae {Fess qu eaten apis, ul gare la conbalssanee du font, Penour du tout, Vola poorgue: Hulls ett pans Testeirte aiparait dais Uiinmauenee de Hk mute pre tse tpn season me Bet 0) Cae vials bs cetaooe as egurapt voir waren Coa Inont poutal'ly avoir Gobange Asguatia ntl pas at {ue Tamour es esetlellement blnvelbance, ule dé that pas cc qu sme. $1 et fore @aezmaation et ante Erion peas gn ct eal ine Eb tes anngednly on vovlat qu'elle ne tolent ps (VAM, 8 Gest a agan dnt ne peso ane te tte persone, tr dennant ht Vsmou ett tate eonsoration Ge vest pas parce quilaborbe en andantzant, mais parce Gel eoovramsenschevant (3) amour toa eeange Cl cng saa avas lea Gone patil, €est au don 24 fue tend eli ul aime Volt pout, tne guard Has thre pls ds servos randre da mste a soulger, amour be cater pas ca ela blowvelDatce sult elu qu lee» (ity 3) Dios bln uene do otteblenvolae, tty 21s Cistnton et te eegroaté de eeu qul ale et de eal ets cet aid + pour aimee, pour écenger, faut qu cal dW! dle reste sol, que ela ue ain reste eet ave copen- Gant ny at Hin que Fan potsde qul ne colt 8 Fautee + Sh. amas eaaten stay Ui abot qalagate in Ua beet fiquia Tone inviolate twa est quod babeo: tlle nv Glam, ct mes est quod hace + Legon sara stpprine, Tepacte sora Yalnoue Ie communication dea ions sre De {log mais ai la erty i connaianes, aL Fastveé ce hac ne seront sousvites & elleinbmes «Ania met ot Stina tu, cum inom eam nose iin, fsa has Cle los que FB, eonpe da Css, sora moage de tien on qt la mime chit astingue les persoones et 41 Pastas Fou. Drntlnig fe (7 2a Toany SHR, PE 950) 102 ismopucrioy tals leur parfalle unité s » Aequalitatom... starn sie Iniligo, UE bl indelligam etiam individgara caritaiem ; et si incivi- fina earllaten, perfectenn unitate * > Les Trasletus in pistolem Tonnnis cd Pasthos wayent encore ete Gals ni par le Corpus Seriptorum Beclestasitoy pun Zalinorun te Viewne, tt parle. Corpus Chrslianoram fae Stombrugge, nows arane adopté Je texte qui gure dans Ja Palrologie latine de Migne, t, XXXW, col, 1977-2082. A exception de dou variants (Traci. 1¥, , le texte de Migna eprodtit Védltion des bénédictins de Saint-Mawr. ‘au terme le celle Tnteadvetion, Yexprime ma gratitate | aw BLP. Henri Rexidet, qui m'a apporté une aide 8) désin feresuée et me cammaniguant les motes qu avait aecomi= Ieee nor os reetatas in Episolem Joannés ad Perthas. Son Grucilion et, plas encore, Fintime comnatssance qu'il a eauwre de shirt Augastin mont &tS préeieuses : sans Wt, fe aurais pos puanener & bien ee Uravall, Je reaercie égale- mont le RP. Jean-Claode Guy, quia bien vou relire traduction et me suggeter duties correc TEXTE ET TRADUCTION A. ta, 00001 4 (PL 95,1800 S. AURELI AUGUSTINI HIPPONENSIS BPISCOPI LAM IOANNIS AD PARTHOS ‘TRAGTATUS DECEM DE S. AUGUSTIN ‘SviouE pritePOND SUR IVEPITRE DE S. JEAN « SUX PARTHES » pix TRAITS PROLOGUS Mominit Sancitas VestreTivengslium eeeundum Toa twin ex ordine Teetionum nce eeere traetare. Sed quia fume iavorpoita. oot solJerinitas saneiorara dieram, au Sue perias © Evangslio Tectones oportst in Geclesia citar quae ita sunt annua ut aliae oso non possine | Grde ile quem susooporntus, necessitate peuTulum inter | Dies est, oom mH. Gam avten cogitercm quid eoundum hilrtatem pisecontiun dior por hane hebdemadam vobiscar Eexipture agerem, quimtum Dominus donare dignatiy Guo pesset ines septen vol oxte debut fini, occur istolo heath Joannie: vt cojus Evangeinan pat yeaisinns, jus Bpstelam tractardo ab co recedamus: praoserim quia in ipsa Episols eats dale Tuscbay qua conn ect palatan cords, abi sopit Janis Diy et cats memorabilt i sanets Beclesia Dei Trtnince Caria commendatr, Looutas ost mults, 4 rope tunic de Cactate, Qui habst in se ume aut econ eet gaunt a€ que audit. Se enim Jbta,temqule oleara inflamma ; i estsbi quod autiaba 4 Sein: Augutln eaten 8 sae peltons ar dae PAS SItS Staite Catulgne ote conve’ ut en eo PROLOGUE, Votre Ssintaté* so sapyillo_ que nous commentons Whabitads Tvangile de saint Jean, aw fur ob & mesuto aoe eee poursurtla lectore, Bois vole qu'encre temps ivignmebt ier solenmits paocale, a. cous deseo se Uluaage dene PBgloo do lie ortains textes de Bane a ie ames enagme agnée sans ql sit possible BSS Mhoutucr Qautees Ta suite en commentaire que one one entepris en tous ndcearent poo pees tanpe, mbersompne, rnais nen abondonns. “Fale suit dbs Toe demande quel texto des Hesiture, ex connoaonee aveo a joie es jours prévents, je pourra Guia que Dieu daigaero nous on fare In grace, explc uot dovant vous cots semi, de sognidre & on achover {E'Spusen tee en c09 sopt om Rust jours. L’kee ost enue tg shots Tpttre de saint Jean. Aine, & a6fast ovson Evangile quo nous abendonnons provisirement, Ie conmentate de son Epi nous permetira de ne pss ous dotguee Se iui, Mow In raison privcipale de caon Thuis esteque cette Bpites — st dowod atous omax dont Gi oan Jolpedos du etrur sapable do gyier le pain de Blan ot sft su honncor cans isxinta lise de Diew— tst avant cout un tloge de la chorite. Jeen y parle lon unseat et prom Uujours dola eharite Qui en Soi de fluc Posten no peut queseréjouir de Pontendre Aasst se onmentaie sre-til pour ha comme une hue jetée
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