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trffiffiffi#www
2" édition

l:'

Taduction:
Élisabeth 0umont
Lise Malo

Adaptation:
Annie Devault
Luce Marinier
Martine Thibault
""
Ëropos
Communication et intenctions est un manuel de base portant sur la com-
munication interpersonnelle. C'est un outil précieux pour les professeurs
puisqu il aborde tous les grands thèmes constituant l'étude de cette problé-
matique dans lc cadre des cours au collégial. Cctte caractéristique du
manuel explique sans doute pourquoi tant de professeurs québécois
I'utilisent. Loin d'être un ouvrage didactique ennuyant, ce livre répond à
la fois au critère dc validité scientifique habituellement recherché par les
professeurs et à celui d'acccssibilité généralement souhaité par les étudiants.
En cffet, il fait état des plus récentes recherches dans le domaine de la
communicarion intcrpersonnclle tout en conservân! une firtme simple,
claire ct concise, ponctuée de mulriplcs exemples.
Une facer rc ..sentieile d eI our'rage Cotnmunicati0n et intetn.tiltt est son
insistance sur la prarique des habiletés communicationnclles. Lcs auteurs er
les adaptatrices croient en effct qu'on n'améliore pas ses compétences elr
communication cn s'cn tenant à la théorie et en appliquant aveuglément
une technique; au contraire, il est primordial de développer un vaste réper-
roire d'habilecés ct d'apprcndre à choisir cclles qui s'appliquent le mieux aux
siruations rencontrées dans la vie courante. Dans cette perspcctive, de
nombrcuses activités visani à améliorer ses hâbil€tés à communiquea sont
proposées dans lc manuel.

Contenu de la deuxième édition


Ccux ct cellcs qui connaissenr dijà lc manucl rcconnaitront la structure dt
base de la prcmièrc édition. Le nombre dc chrpitres dcmeure le même, dc
mime que l'ordrc dans lcquel ils sorrt présenrés. Lcs chapitres sont tourefois
ridigés de rnanièrc qu'on puisse les uriliscr indépendamment les uns dcs
aurres er selon I'ordrc qrri convient au prolesseur Comme dans la prcrnière
ddition, I'ouvrage sc clivise en trois parties distinctcs.
1 . Regards intérieurs
Ccrrc section rcf'lùte la condition sine q*t non à totttc dÉmarchc d'amélio-
ration dc ses habilerJs conrmunicationnellcs : sc connaîtrc soi-mémc. Lc
premicr chapirre cxplicpe lcs mécanismcs dc b.rsc dc h cornn,unication
ilrcrpcrsonnclle cr clicrit les principalcs qualitJs préscnrces pur lcs commu-
nic.rreurs compérenrs. l.cs chrrpines suivanrs .rmènenr f inrtlilnt ir conrpren-
clLe le lirn priruortli.rl qui cxisre cnrrc lcs cirr':rctûistiqrLes incliviclLLclles cr lc
proccssus tlc le commLrnicarion. F-n cflèt, lc conclpt dc soi, lcs nrccirnismcs
rLc Ia pclceprion ct lrr voiéti dcs imorions sont ii l.r fbis la sourcc ct le
prodrrir du processLrs clt lir cornmunicirtiorr inrerp.rsonn"llc.
2. Regards sur les outils de communication
Une fois qLrc I'on connaît les caracrérisriqucs pcrsonnclles cn ierr clans le
proecssrrs rlc h conrmrrnication, il cst nlccssrrire dc cornairre les outils
x ava T" P I0 P0s

disponibles pour acheminer des messâges à I'entourâge, ainsi que pour


en recevoir. La deuxième parrie de cet ouvrag€ décrit donc les modes de
transmission et de réception dcs messages. Dans le cadre d'un processus de
communication interpersonnelie, I'acheminemeût d'un message peut pren,
drc la lorme du langage, c'esr-à-dire les mors choisis par f imetteur On sait
toutefois que des messages (silencieux' peuvent également ôtre envoyés à
l'entourage par la communicâtion non verbale. La réception d'un message
dépend de la capâciré olr non de porrer ârrention âudir message et de le
comprendre, aurr€ment dir, d'écourer.
:1. |]e.Jâads ji-ir l,:.-i -.;irai iÈ:,.t ,^r-l
l,a troisième section permet à l'érudianr d'appliquet les connaissanccs
acquises dans les deux prcmièrcs parties à des contextes couramrnent vécus
par les individus. Àinsi, un chapitre portc sur l'inrimiré en rant qùc conrexre
d'interaction oir il fâut renir compre à lx fois dcs caractéristiques indivi-
duelles des personnes rt des modes d inreraction. I-cs conf:lits interperson-
nels consrituent un rrrre contextc dans lequel les individus doivent appli-
quer leurs connaissances cn commLtnicarion inrerpersonnelie; dans lc
manucl, on aborde en pârticulier les modes de gestion des confli* interper,
sonnels. Comme dernier point, on examine la communicarion dans lc
contexre des groupcs.
1,,:. : tr:! -t:.-. r ':i : -,
l,a deuxième édnion dc Conl))tlticntion €t bt&,.d./idrr mer l'accenr sur deux
nouvelles thémariqres qui sont exploitées tout au long de I'ouvragc. En
effet, tlcs sections spécifiques de certains chapitles rraitent de I'influence de
I'eppartcnance sexuclle ct de la culture sur la communicarion. Ansi, on
exâmine linfllrence de la cuituro sur lc concept dc soi (chapitre 2), la per-
ceprion (chnpirre l), 1'cxprcssion émorionnelle (chapitre 4), lc langage
(chapitre 5), la communication non verbale (chapnre 6), l'inrimiré (cha-
pitrc B) er les styles dc gesrion de conllirs (chapitre t0). l.es dilTerences sexueilcs
sont rrairées dans les sections portânt sur les rôlcs sexuels (ch:rpitre 3),
h communicarlon des érnorions (chapirre 4), l'urilisation du langage (ch:r-
pirre 5), I'inrimiré et 1a révéletion dc soi (chrpirc B), cr les manièrcs de réaeir
:rux conflits (chapioc 10).
av T-Pn0P0s xt
our l.,es pa r"ticr-r la ri i.il $ . i..+ i'c)r..i \rt'â rli3
de
;de Les Duvertures iiê
partiès et de .irêpitie:j
sait
Les ouvertures des parties et des
isà
chapitres sont facilement identi-
rage
fiables grâce à leur préselrarion
ele
visuelle distincte.
Afin de faciliter le travail de
l'élève, chaque chapitre débure par
une mise en situation qui a pour
'cus but de susciter l'intérêt quant au
lxte contenu qui y sera étudié. Un plan
ivi- du chapitre pcrmet égalemcnt à
l'élève de prendre rapidement corT'
PIi. naissânce du contenu du châpitre.
sle

sie
ljn texte,:::.'! ,,.. : .:r_ I :.i : : ..:t ::,j:..- :.

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Le rexte a été rédigé dans un souci de clarté et de rigueur. Les para-
graphes courts et le ton vivant maintiennent aisémenr l'intérêt tlu
En
lecteur La mise en pages simple et elffcace lacilitc le repérage.
de

De nombreLrx tablearrr et figu-


er-
res viennent ponctuer le texte pour
lge
làvoriser la compréhension des

Lles
Dc plus, cles documents visuels,
3),
des citations e! des bandes dessi-
nées agrémcntent le rexte, rout en
gir
l'actualisanr.

:!li::luï , : t.,,r-
qEri '*er!

\tln .le nrieLrr,oL,tnir lis .4,pr.nriss.L11.s. ler


r.rurcs Jiilleilcs oLr
l,\1r ..r', ..r ,..(r?,,r,,,,1i u,.s,',, l. rertc. sonr,l,rll,,i'
!r1n\ l.{ f.tgr I rL )1(.
xll avÀil-P[0P0s

Les encâdrés
Plusieurs encadrés appuient le textc,
. Piste dedderion : l'élèw cst amené à se qu*tionner sur scs per-
ceptions ou scs compoltemeûts au regard d'un des thèmes du E.i'ro -.
chapitre.
. Compét€dces en mouvcmeot: I'activité proposée permet à
l'élève de développo conctèteme[t une habilcté particulière en
communication.
Commuaication en action : un
er<ernple concret de communication
illustre un thèmc à l'étude. Le plus -iiiiEi-
souvent, l'exempl€ est présenté sous
forme de dialogue. Comme la pra-
tique de nouvelles habiletés de com-
munication cn classc peut parfois
usonner fauxo, la transctiption d'un
dialogue provenant de la vie quoti-
dicnne montrc que ccs habiletés peu-
vcnt êfte utilisées emcâcement,
Question d'éthique : cctte rubrique
aborde certains déûs auxquels fait
hce tout individu qui, tout en pour-
suivanr ses buts personnels, se préoc-
cupe de l'impact qu il a sur les autres.
. Regard sur les diFéænces : l'éleve est invité à'sc glisser
dans la peau d'une autre personne dans le but de com-
prendre les similitudcs cr les différences pouvant exister
entre les individus. Cccre ectivité favorise une plus grande
ouvenure d'esprit chez l'élève.

À la Ân de ch,rque chapicre, Lrn résurné succinct présente I'essentiel dcs


ilti.lrmlrions er tles couccprs qui viennent d'être étudiés.
On propose Jgal,.:menr des références bibliographiques et
filmographi<pres pour ccux et cclles qui voudraienr approtbndir lcs
thèmes,rbordés-
AVAItT-Pt0P0S X r

Retour sur le chapitre et intégration


À la fin des chapitres, I'étudiant peut mettre à l'épreuve ses
appreûtisseges er répondant aux questions à choix multiple
et aux questions à développement.

Puis, une activité d'application permet de faire


l'intégration des diverses notions théoriques ecqùises dsns
un chapitre tout en les appliquant à des situations concrètes.

- Enfin, l'étudiant pourra parfaire sa compréhension des sujets craités


I -ll
en complétant le réseau de concepts laculaire à l'aide des termes de
la banque de concepts. Cette activité permer de bien cerner les prin-
cipaux concepts présenrés dans un chapirre, ainsi que les liens qui les

Les ferl'r-let!./r=5 ,le 1 I ;,, _.

Chaclue.panie se termine par une activité


d,intégration à deu
volea. Lélève cloit d'abord créer son
propre réseau-cle concepts en
.1,1"",,..."x
revisanr.crrr. qu rr compl.rcs iti tr
il rI compr.rcs l.r tfirr dc,.h,,p;rre..
dc\ (h,rpirreç. U doir
doi r,n,uire
fédrger LLn Lourr r*re r p.rnir
de ,on rescJu rr l cnrichil rl excnrplcs
er.rrrplcs
XIV AVANT,PNOPOS

.d'rtie5 ou'{iii
jt;.C a.:j,: t ir:1,,i.-.r a
Les outils suivants complètent lc
manuel: le glossaire, qui reprend
toures déflnitions données dans
1es
les chapitres ; le corrigé des ques-
tions à choix multiple, qri fâvorise
l'autonomie de l'élève;er une biblio-
graphie et un index exhaustil

{
1 i1lt: I,II '. ir::i I i1;)!'.;:.:i
Cet ouvr:rge naurait pu voir le jour sans le concours dc nombrcux collaborareurs
er collaboratrices. Nous tenons à remercicr les pcrsonnes suivantes pour lcurs judi-
cieux commenrrires, qui noùs onr permis d'apporrer d'importântes améliorarions
acett. deuxiim. edirion de ûnnt,rrcat.on er unracrio t
V' MichelÇ Berudry. t ollige de Ro'<monr
M'' Annick Bève, Collège AÀuntsic
M. Denis Carignrn, Cégcp Beruce-Appalachcs
M. Daniel Chebot, Collège dc Rosemonr
M^' Fabi{n.r Dallxire, Cégcp de Sâint-Félicien
M. Mrrio Delide, Collège de Rosetnont
M. Réjcan Delislc, Collège de la rigion dt LAmiante
M'"" M.rrie'Chrnt.rl Dumas, Collège Fr.rnçois-XavierGarneau
M. François liliatr.rult, Cégep cle Saint'laurent
Nf. Chude Gerwris, Cigep de Trois-Rivièrcs
ivl"" Suzannc Jrcob, psycholoslLe
M. PicrLe Jrcqucs, Collègc de Roscmont
M. ,\ndré l\'lrrsohis. Cégep clc Rinouski
M^" Sylvie Nruk. CJgep dÈ -Itois-Rivières
lvl"" fosle P.rr.rclis. (iégcp clc S,rinr .lc:rn-urRichclieu
lV"'" Joséc S.rbonrin, Cdgcp dc Srint Hvrcintbc
Ml"' i.rcinrhc Thibouror, Collùgc AhLrnrsic
lvl. Ic.tn Vrncr, tiollegc tlc LinriloLr
Nous LlfsioDs .rl,i$.r un mer ci tour prLriculir r :, i\1 " 4,,(lLJ. t rûnrL,,.Lr\, du
(lollùgc Jt Bois.lc-Bor|,gnc. pour lintcrcr qu.ll.,, mrnitèsri po ! !or1! û.$.,iI
rr pouL lc s,u.i .:'cc irgLrcl rlli ic'L .rcqrintc Jr s.r r.irhr tlc tonsrlr.,nrc. \e' con,
rrentlits noLrr orr Jt p jcirLLr.
l.,rlin,LL,,,.ir.LL),!,r!pj.i,,Liir,r(L,c$.tii\l t)l.rn(lr! rnJ, (lu (1.:g.p lol;.ft.
I)r l.,n.t'r.ti.r,ù. rr i, \1. i)r,,\ (lrLini.

\nni! I)!!iulr

\ Lrrrine lhil,.rult
W:sït
Regards
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i;il ffifl$ tï{lr* iT qJ

irr_Ail ilJ ifi l\!'iltri


l.-s b!.sr)ic!; ir'.llniiir?i ..eii-.û i\/lâsl(,lw Ouelques réalités au sujet cle la
communication
.a.rur.i1,rl:,i , ùnr â. u, r i ,t Lr r j-r $ i'i {r,-rs ? Lâ communication peut être intentionnelle
Les besoins physiologiques ou ne pas l'être
Les besoins prâtiques La communication est inévitable
Les besoins d'identité La communicalion est irréversible
Les besoins sociaux Lê communication est unique
Les besoins d estimê de soi et
d'âctuafisation de soi i a rir)t.,,. I r.rki..r::r.;r,_!,.r:.r:;.1 |
cè,.-jr..,i t1;rl .
i, r r'-rr
Une wision linéaire La communication impêrsonnelle et
LJne vision interastive interpersonnelle
Une wision transactionnelle Les caractéristiques des rêlations
interpersonnelles
' : r iir'...:,. , ,;- '. .r,rr i,:,..irr: r.rt:,)r: :

' :t,:...',. i:: . '


Ouelques mythes âu sujei de la
communication Le contenu des messâses et les messages
La signification sê troLrve <lans les mots
Lâ communication est toujours préférable Les types de messâges relâtionnels
La communicêtion résoLrt tous les problèmes Les messages qui expriment de l âffection
La communication est un don naturel Les messages qui exprimenl un sentjment
d'appartenance
Les messages qui dénotent le conlrôle
La métacommunication

Lâ compétence en communicâtion':
ll n elisle pas de façon idéale de
La compétênce est fonction de lâ situatior\
Lâ compétence vâriê en fonction de lê
culture d'appartenânce
La compéte.ce clemânde .1e jongrer avec les
besoins conflictuels
Lês caractéristiques d'un communicâteu.
Un lârge éventêil (le cornponeûrenls
ld cap:rcrLé.le choisrr le co'nporteme.r
ie plus approprié possrble
La capacité dê mettre en prâtique ses
hêb letés de communication

La complexrré coçlnit ve
Lauto-observation
/\' Iengêgement dans une rêlation
CHAPITBE I. lji lrlnilrregù sllr bs relari0ni inhrtcr30nrBlhs 3

Selon les psychologues humanistes, dès notre nais-


srn.e. nous .ommer de. ètre. i la foi. unique. er intcr'
dépendanrs. Nous sommes uniques parce que chacun
d'entre nous naîr avec son propre bagage génétique, son
apparence physique, ses trais de caractère. De plus, nos
expériences subséquentes ne peuv€nt être rotalement
semblables à celles d'une autre personne. Nous sommes
également interdépendants dans la rnesure oùr chacun de
nous a besoin des autres pour combler ses besolns fon-
dam.nraux. À cause de la nature interdépendanre de
I crre humain, le bc'oin d cnt rr .n . onrJ, r rvec au(rui
,epre\€nrc un besoin escnriel. I r communi(drion p€r
met de consrruire des ponts qui nous relient a x autres.

L.es besoins i'r r rriiiil:i r,",

'ielon tVaslornz La pyramide des besoins huma'ns selon Maslow


Figure 1 .'t
Le psychologue Abraham Maslow (1968) :rffirrnait qr:e
no' beso;ns l"nJrmcnrrL\ 'onr di!i5e5 en crn(i .re
gories hiérarchisées, chacune d'elles devant être srffisamment satisfaite avanr
que nous accédions aux suivantes (figurc 1.l). Les beso;ns de base sonc lcs
besoins physiologiques, dont la satislaction minimate assure norre suwie :
respirer, nous nourria nous reposer, nous vêtir, nous reproduire en tant qu'es-
pèce. Vicnr ensuire le besoin de sécurité, soit la nécessité de nous sentir à
I'abri d'évenruelles atteintes à notre bicn-êt.e physique et psychologique. Les
besoins sociaux, au troisième rang, sont divisés en deux catégories : lc besoin
d'affection, c'escà-dire le désir d'entretenir dcs relations significatives avec
des personnes de notre entourage, et le besoin d'app.rrtenance, satis6it par le
scnrimenr dc faire partie d'une famille, d'un groupe ou d'une comnunauré.
D'rprès Maslow, lorsque ces besoins sociaux sont suffisamment sarisfaits,
Ie bcsoin d'esaze /a sar: le bcsoin de senrir que nous
somms des personncs compétentes et utiles qui néritcnr norre propre
respect et celui dcs eutres. Une fois cctre étrpe artcinte, nous rendons vers
I' ncîon?l^sen'ent de so,l qui est I0 désir de développer notre potentiel .ru

ma-ximLrm, de deveni les meillcures personnes possible.

' ..i" j
La commûnicarion esr-elle néces.rne pour lranchir la h;énrchie dcs L,csonN
de Mrslow? RJfléchissons: serlons-rrous en mcsurc de srtisliire rous nos
besoim phvsiologiqucs srns la comrnruric.rrion ? I'jourrions'nous développer
notLc cstirnc tlc soi srns conmuniqucr ? Dcpu;s lcs rr.rvrux ele NI.rslorv, lcs
chcLchcurs ont dÉcoLrvut quc la commrrnic.rtion cst esscnticlle pour r.rtis-
h mukinrdc Jes besoins hunrins. t\,ln,inons lr rôlc dc
i.rirr l.r conrnunie.r-
tôn i chrcun tlcs qpes Je bcsoins.

l;u' pe'ir. no,N .oùûr'rniquions clejr Jes bcsins fh\ sn loeiq',rr i nos p,r fsline desoi Érr rn ri d-. n\ D'oji,'\ !rrr.
r(nts. l'rs nJccss.rirumc,rr .rvcc dcs mors. n:ris .rvtc dcs pleLus, de: gcstes ou
d.s cris. AujorRl hL,i cDcort. plusiiuLs dc nos I'rv,ins phlsiolo..:iqLrcs sonr Addonplissemeû de soi D rsrJl l Dri soinc
J-' dôvù1ùpper s0f pott l,0 rtr n,rr r,l
comblis p.rr l.r commLrniùtion .rvcc rurmi.
4 PAfiTIE 1. negards intÉrieurs

Des émclcs démontrcnt quc l'rbscncc de cornmunicrtion peur môm€ ôrre


liJe à drs problùmes dc srnré physique. En voici quelques excmples.
. Lcs hommcs divorcls qui sont,igés de rnoins de 70 àns meurcnt d'uûe
crne carcl;.rque, d'un c.rncer oLr d'une embolic deux fois plus sorLvent que
lcs hommrs m:riés du méme groupe d'âge. Les hommes divorcis sonr
nois fàis plus nombrcux à mourir d'hypencnsion que I,:s hommcs rn:rriés.
Avanr 70 uns, cinq fois plus d'homrnes dirorc{s se suicidcnt, scpt fois plus
décèdcnr des sLritcs d une cinhose dn foic, ct dix lois plus de la mbcrcu-
Iosc (Lynch, 1977).
. Une cornmLrnication ctéficienrc peur ltrc lile à dcs rn.rlactics corona'
riennes. Unc étude srLédoise poLtant sur l. cas dc 3l paires dc ju'ncaux
idcntiqLrcs le dinionre. Dans chaque p.rirc, un des junlcaux soulfiâir
d une mrl.rdie c.rllirqLre, r:rndis que l ruuc ltxit cn prrfaite s:rnrc. Ni
I obésiré. ni Ic r.tLx,lc cholestlrol. ni la cig,rrcrrc ne pcnncrrricnr d expli'
qLLer l,r <tiffdrence enrrc lcs deux gLoupes. 1',rnli les diliircnces significa-
rives, ccpcndrnt, lcs chercheurs tiisrient !t.rt, chez le groupe dc pcrsonncs
malaclcs. dc . mauvaiscs relrtionr interpcrsonnelles pcndanr I cnf:rncc et
l âgc a(lultc' (Liljcfors cr Rehe, I974).
. tr probrl,iliré de dlces .rugrnenrc lorsqu un parent pLochc dispanîr. Des
habir.rnts d un pcrit lill.rge du p.rys de Calles clui .rvaicn! perdu un mcm'
bre de leur irmillc sont dËcidcs dans lrnnie qui:r runi. ct ce. i un
rt{hmr cinq làn plus éloJ que celui dcs hrbnanrs qui n awicnt pas
conDu de Dronelira ll.lns lcur limille (Rces cL Lutkins, 1967).
II scmblc donc quc rrxrc drrfule srnré soir Iié à l'rbscncc ou h pcrtc clc
relrtions signilicrtivcs, rlui rcmplksent une fàulc tl'rutLcs bcsoins. Vhis, frit
i norcr. cc n tsr pas lc nombrc dc rcl.rrions intcrpcrsonncllcs m.ris phrrôr la
qu,rlité dcs liens quc nors cr!retcrons avec Douc tnrour.rge qui inilrre sLrr la
!rnri. Dcs,.l.Lrion\ inrcrperrcnnellcs srtisl.ris.rntcs sonr sstnrirlles i rorre

L''unart n es:Lrtir/ ponr:uruiuv


\\,: I l.
^uddr Uc.ruco('p dc r)os be!)in. phyjiolo..:iqucs cr dc sécurirJ, rtls qur dJÙio prr
Nr\low. pl'\cDr èrre.orrblés p.rr I,r communic,rrion. Lorrluc la comnrrrni
t.rtion norLs pcrret tlc commudcr rn rcprs,ru rcsfuurrnr (," de tiire eh,ro-
gcr l.r scrnrrc ctune porte, cllc ripond à dcs bcsonrs pL,rriqucs. D rrrrres
trcuplcs m,ntrcnr 9ue c.rr.L;ns b.()iûs pr;rriqucs <nt làrt ilinrent.rires. En
cl]cr. l.r corrn,rrnicrriorr esr Iouril 9ui nous perrnct dc Llirt ru coilleLrr tlc
ilcg.rger legèLcncnr nos orcilles. Llc ftir< !.'loir:,
norre.oûjoiùr lc L)i.0-l;nd! dLr p,rfl.rgc des richcs
{ n,in-rgèrcs .I Jc conr.rincrc Ie plonrbier qLr'il doir
\.rir r.n,|l.Lc.r nù lù.h.!np un rlri ,ru braf .
t r con,n!,nicrior .ù nrilieu tlt Lr.s.ril rtrrrplit
.rgrlrnrrnr .l!s bùn)i,,\ f,.rriq,1!5. l.Lc,irinrù,i..1
,i,,!, t\ Lr( ,i,,u, .ri{l.i . ,d,*ii ,r,r. , i. fr:lù\.,,,,1
. r.tl l. . rl, 1,,
,rL,,li., l'rl't) ,frt].,rr qrt l,, r1u. ,1e'.n,pl,,ru,.
r,,1.
.1,r. 1.,,,1t1. L,iil., 1.,,rrr i.. jru,,." J;tli.:tr$ ,,i,,
\r,,ir.,ir...r rtrh.relrt Jo,4'1,,i, il. fi.,.!,,r 1.,
l,.rbi1.r.r,l..onrnruric.tti,rr crr rir. rlr lsri. \,r.i.
t,,.', .,,. 1. ,. .,'.. .1.,r, L ri .r
LJ. l-..rp.rtirc'.lr n,,rN.,,p,i,n!r or.rirrrr.rrr rr
CllAPlTfiE I. lJi pr0mie! nFrd rur lss nltlitit i erporsomtllct

L€ êITC d'écourer efficacem€nt arrivent respectivement au premier et au deuxième ! Conmunicaùon oEle


rant prrmi l€s qualit{s les plus appréciées des employeurs. 2

3
que
Lr
Les i:e:;t:in 3 'l'l':ien iir i
ldhniqre
ariés. La communication fait plus que nous pcrmertre de communiquer nos 5 Compélem€

i plus besoins de base. Elle nous permet également de combler un besoin fonda- ô
4ppôÉnc€,
mental, cclui de srvoir qui nous sommes. Cc sentim€nt d identité cst con-
comirân! ru besoin d'affecrion décrit par Maslow. En effet, lorsque les I
besoins de brse sonr comblés, il semble que le besoin le plus profond de I 9ullllqrllÛlyi'"
l'être humain soit dc recevoir dc I'affection. Lorsque des personnes nous
ffrair commLrniqucnr lcur.rtfecrron. cllcr onr un imprct sur norc scnrimenr
!. Ni d'identité, car elles influencent la valcur que nous nous atrribuons. Fisur€ 1.2
Ouâlités les plus utiles aux
xpli- Le sens de notre identité er I'appréciation de notrc valcur dépendcnt donc
diplômés en rech€rche d'emploi
fica- de nos intcracrions avec les autres. Sommes-nous intclligents ou srupides,
Soùce: tridù I de
D B CUBTIS J L. WNSOB et
beaux ou laids, doués ou sots? Ll réponse à ces questions provient des réac- I0.SiEPllÉNS llS9l, Nal onùl P.ôlercn{ s n
"
rions dcs aurrs à notre égùd. BNimsr ând aômmuni.ârion Eddarff,
Lc cas de .l'enfanr sauvage dc I'Aveyron illusrre ce fait. Dans son livre Ctunnaiùt EùÉtiôn 38 g 614
' ^"
Dcs inrîtl'é Dcs ?onts ct dc' rrzr, John Stewan relate I'histoire de cet enfant
sauvage qui avait passé son enfance sans contacrs humains. Lenfant fur rrou-
vé dans un village français, en ianvier 1800, alors qu'il creusait la rene pour

Pas
y rrouver des légumes. Son comporremcnr n'érair pes du rour celui d'un
humain socialisé. fcnfanr ne savait pas plrler, poussant seulement des cris
bizarres. Sharruck rrconre : .ll ne monrrrir â'rcun signe d'appanenance au
fait monde, n'avait nullcmenr I irnprcssion d'êne relié de quelque façon que ce
fût aux lutrcs humainsl. o Cc n esr qu'au contacr d'une mère aimanre que
,1 la " '
rla lc jeune grrçon a cornmenci à se componer ct, forr probnblemcnr, à se con-
sidércr connne un ùr€ hrnain.
Commc I'enfint de l',{veyron, norrs .rrrivons au monde sans saloir qui
nous sonlmes. Lcs messages <pe nous re.cvons dès notrc petire enf.rncc onr
un€ inflùencc déreflninrnrc sur noûe senrimcnt d'id€ntité. Ils auronr mêDe
rrn irnpact sur notrc dcgré d estime de soi. Le chapitLc 2 appLolbudit lc
rhinrr Ju <J.v.loppcmcrrr de l idcnriré prr Ia commu,ric.uion.
ni-

La comnrunicntion contribue non sculcment ) détinir ce que norrs sonrmcs,


dc mais Éeilcmcnt à éttlblir des liens vir.rurL.rvec lcs .rutres. OommunQuer per-
'i ûrÈt de srristlire les bcsoins sociaLLx idenLiliés par Mrrslorv: laffection
( pounider lesrutrts ,. . pour .lirc aux autrcs qùc ic ricns i eur ", " p.trce
'ir que ie Nc kn\ nroinr s(ti,) tr l 'rppartenance (" prrcc qÙe j r; bcsoir d. me
conricr ou <l èrrc l,ec quclqu Lrn ". " prrce qLrc i'.ri bcsoin ctc sentir qLrc jc fiis
ir p.rnic Ll unr finillc ").
(lcrrrins ehtrrlrcLrrs ,,nr iJenritlé tl.rutrcs bcsoins soci,rur que nous
io,nl,lon\ .'r con,nuu(urnt : le plaisir (. p.rrcc quc.: (s( rsri:ible ,. . pour
is ri.,nrLrcr. ) , l,r rcl.u.rri,n ( , p.rrec que icl.r rrrc Llc:rencl") ; lc rarttôtu t" p,Lrct
qrtticrLLNquonlisrqrrcl,lLr,ch,scporrIn,)i..-po,,r,,hr.iir..,loûrjri
Ssrin,) I\rbir. l,rsù !r firrb.rr,,. l,)sli).
Àpparr€nrnQ eLrsi ù strr Lr ,lLrr,iIrrl,
nluj/ârt,i d'rfr)tulir: o iv{xr rs,rtrùr\

L l,.trl: , I li.\il.\llt ( ll:'rsr)l. 1t, ll,,rkl!aI i,, .h,t, ll', .\i,t) ..i {, \\'tl,l &'l
Conlrôle Br\oi :oc,rl ir.( tr,srrr jè .1, Jl
ntr ies rlli
'{'ivotr,m 'i:oJ,r
6 PARIIE I. Rcgards inlérieurs

Les besoins d'estirne de s(]i et


d'âctualisâtion'Jê sûi
Lr communication nous perrnet donc d'informer les gens de ros besoins
physiologiques ou pratiques. Par ailleurs, les personnes qui nous entourent
Jouent un rôie imporranr dans l.r tormarion de norre iclentité
Par les rnes-
sages qu'elles nous envoienr, nous développons une image de ce que nous
sommes. Ces mess.rges favorisent 1'apparition de certains jugcments que
nous portons sur nous-nêmes : i'estime de soi C'ex dans le cadre dc rcla-
dons où sont communiqués l'affection ct le sens de I'appancnance que notre
<.rin < dc .h-ncc dc .c d-.eloupcr Po ri'.menL
d. ..r a le plu
Une fois ce besoin suffisamm€nr rssouvi. nous pouvons tendre vers l'actua-
':.r.iun d$o:. Crrrr J.rrrrr .r,p. n..t pl.in.mcnt Jtr,irrr,lue prr une
minorité dc perconnes. Lr penonne rccomplie est cclle qui a développé, de
manière optim:1c. ses tJcnrs, s! crérdviré et son autonomie. C'est une person-
ne qui po$ède une estimc cle soi élevée et qui est capable d'une grande
générosité envcrs les aurrcs. ËL1e ralorise des valeurs humanistes plutôt que
m:rrdrirlistes. Elle entrctient des relârions inrcrpersonnclles saines et honnôtcs.

r il i riÊ I I

La salisfaction des besoins par la communicâtion


Exam nel la reaton quevo|s eftretenier.ve0 es pers0nnes qu s occlparent de
vors l0rsque \r0us ét er pet t 0ue rÔ e a comrnLrnicati0n a t el e j0ué darrs la satis_
fa{li0n {le vos beso ns physloloq ques et de séc!rité? Vos besoins d afTection
ita ent lls commun qués verba em,"nt rrLr avec des qesles? Olrels nlessa0es vous Dnt
àklé à savoir qui vous étlez? Comntent s est forJiÉ votre $erit irent d'appartenênce à
votr€ lâûril e ou à loûe !r0upÊ e référence? oue rôle es messages de vos palents
êt de vos âmis onl i s eu dans'établ ssement de votre csi me de sOt ? Cornment vos
relatrons avec es autres coflr b!efl e les à v0tfe a0cornplssefl€ilt personnel?

l.f 1 . j

,.r ;-i_ ....


1,,'1,, ,..,.,, r'on';,.r.led..o, n,,,ni. I'o .o
,,,c.i ,rp.ot.. u',r'r:t
prrliitemcnr chir. OL, ce n csr peut-être p.rs Lc crs Avrnt d .rller plus loin,
cxaminons lcs mJcrnnmes dc h comnunicirn,n, c scà-diLe cc qui sc pro
.lu;r qurnd unc pcLrn,r€ rrrnsrrrci ùn mcss.lgc :r unc ruttc pcrsontte. PouL
ce liirc, nous.rcLopterons d rboLcl un point clc vuc linérire intclacrif et.
lrodèle de comouni.alion linéâne cûfrn l otln. rnns.rctionncl.
nniaton à sflrs ur qùe dins iq!. r 0 (rps
s.qe v. , e l,;ùistteûr i! rd.ûol.trr
Èheterr Pr,sonn.1! ùrvû û r I jersr,trl
Encode lltr rerlr r,io./t. T idL ftr r) r,risÈr ll r., ,our jn.r.-it).rn'. l.s rh.rch.ur consi.larriu,r h comn,unic.rri,,n
commtrir..ho;eqL'LLr Lrir':runc.rurrc(\h,rr;rtortL\\t.rvtr.
Message rlr fti or l,,i aùr,,1 r irllLr,. l')a')). I).',r.e ,rrll. ,,/t'aùtnù ittttion litkiti,r', itr.onr,,'r)i,:,rriot ,f'-

PJrùn,i 1r rrlrlrr rriii


'irrlrli :r rLne in jtcti,,n : tt ,:rttatr ntolt,|s i.le ,:s oLr do Jn,or ion' .l.r ns
Fécepleur un rrswge qLr'il cnroir :r un ,tir2rrra prr lirrrrnrùli.ri'. (tun raaal quc cc
Cinal V0u nffrûù rarrn r0\i 'tL)00r. d.rnirr n)ir o1rl. a.rir .r.. (l;:llLr. Ll). I(ri..frrrrr i/,rrarlr l. nc'.rge r'isr
i er 0c 'irnrLnt.trr Jr rcre0reLr
i clir. qu il lui ,lonnc LLr .cns
0écode 0r tnre r..drr Dùr:rr D,ILJ ! I r rison linirirc ù,)uln.itr:' rillichir rrr h nrrure <1- crn.nrr ct sur
ra.rlnrûr,, rxr erlr lrll D ;r ùi r.ss rqc
lcu,s ctiers. {mrgirons nors cn r.rin Lli dit.ji r'.,iù." dr pcno,,,r,,.
CH ÀP IT n t 1 . lln lnnirr rÊ0ârd srrl0rnlaliûns inbnrrsonnelles 7

au téléphone, au moyen d'un télégramme Biùirs


chanté. Non seul€menl le canal choisi
affecte+-il la manière de formuler un mes-
s.rge, mais il influence égalemenr les réac- @''@-_--@l
l-a communication prr voie él€clronique
V Y V
que illustre I'effer du canalsur les interacrions
Au début, les chercheurs affirmrienr qLLe Ie
L
rcla- Figur€ 1.3
courrier Élc*roniquc allait être moins per- Modèle de communicâtion linéaire
sonnel quc les échangcs direcrs, face à facc.
Fn I'abs€nce d'indiccs non rerbaux, cenc forme de communic.rtion, di-
slrient-ils. ne parviendnir pas à reproduirc la richessc dcs intcractions pcrson-
É, dc nelles, voire téléphoniques. Dcs {rudes récentcs ont rorucfois montré que le
courrier élccrronique peur offr;r un r:rppon roLrr aussi profond et complcre
rnde que les échrnges personnels (\0:rlthcr, 1992).
qu€ La sociolinguisre DeboraÀ Tannen expli<1Lre comment le cmal du courricr
{lecrronique a transformé Ia qualilé de I'unc dc ses rel:rrions :
"Lc
co rr;cr élecrronique a favorisé mon .rmirié avec Ralph. Mirne si son
bureau était voisin du mien, nous avions r.rrcmcnt de longues conversations,
crr il est timidc. Mais lorsque nous avons commencé à communiquer par
.l courrier électro qùc, j'ai commcncé à reccvo;r de longs messagcs daos lcs-
quels il se dr:voilait. Nous avons commencé à nous ouvrir I'un à l'lrurrc2.
"
Le modèle liné:rne introdLrir égalcment la notion de /rrrrs terme utilisé
Ce
-
par les spécialistes des sciences humaines pour dicrire rout ficreur qui
s-
entrave l.r bonne communicatidr. Trois rypcs de bruits peuvent rtfecrer la
nt communicttion à n'irnporte qucl moment: lcs bruits cxternes, lcs bruits
à plrysiologiques er lcs bnLits psychologiqucs. Les btaits extemes sottt ccux qui
ts cnrourent l'émeneur ct le réceprrlLr, er qui lcs empêchent de sc conccnrrcr
ls Par exemple, rrop dc lirmée dc cigarenc dans une piècc close pout nous
déranger ct nous empêchcr de bien forrnuler Lrn uressage à une aulre personnei
Itre.rssis:ru fond d'un audiroriLrm peur renclre prariquemcnt in.rudibles
lcs prroles d un orrterrr. Les bruirs physiolog;qrs provicnnent de àcteurs
biologiques chez l'érnctrcur orr le récepteur, fàcteurs qrri les ernpêchcnr
cl'émettrc ou rle conrprcndrc coruccrcnr€nt un nressig!. ll peut s',rgir de lr
firirn qui les rcnrillc, Llc bégaiemcnrs, de nrrclitd pirricllù, d'un€ m.'hdie qLri
les.riraitrlir ou dc rour xurre fàcrcur phvsiok'gique qui lcs indisposc.
,in, L.s hnits psldtologirlxcs sonr lcs rend.rnces personn.llcs du conrmunicx'
tcur qui l'empêchenr d'cxprimer orL de comprcndre chircmenr un rrresegc.
Pr crcrlple. Lrn pêchcur pcur. mimc iûconscie'nment. cr.rgérer l.r t.rillc rr lc
nonrbre dcs poissons gtiil a anr.rpcs drns Ic brrt dc sc pcLsur,lcr ct cle per Bruirs 0hrr!cnofs rrrrùf rtr.cs, rrriyrolo0
\r'udcr lrs rurrcs qu il (sr rrcs doua. lI h nreme i.rçon, Lrne irLrLlitrnrc f.ur rlr es erfsyL r) o0 rlùrs,lL rL isenr i â [o iù
etLc tcllcnreur diçuL cu ,rpprcnrnr qucllt riurr d irhoucr ) rrrr currtn i Û tr re rerlrrûr
'lift
qLr.lle s.L.r incrprblc .le .on,pr(nrlrù (ou !r(L'r-irrc nc r,ru,ll.r r clle p.r. colrr,
Ptrnd..) .l.rirùûr,rnr er qui n.r 1'.r" l;n.rx,noJ. t.s brLrirs p'rtlrololiques
BruirsorlerîEs ' i\ rLrrr.! i'.r
É rir r,rrrr:
Dtr.,.Ù)rLuq!lriir{r
.,)nsrirL,inr LL,r prcL'lcrrr. si irnpor L.Lrrr rr .r)i,)nrù,,i(.,ri{'n q'L u,i( ,rJ,rn(lc rrl irrir' 1c.]rror r!c: o,l
t).,rti. (lu \h.rIirre,) e'r !oI]s.rcrrrc ir eruJiir rrur.lcs fr.rllitisr.rriour l* plu' Iruirs physioloqi'lùês
r..lu!,,,s (tu il\ ûrr.,,,,!rrr : t.r LILilinsnc.
L, Iosiqùr (lr.ùs qurlques rorion", lr nulile 1in.:.rire po.,: prc- Lr, r ri Jil,, rii.r
^hls,j
b1im. , il sLrgntt quL l,r .o,ù,ùiLni(.r.i(,n n( .! liir qLLr ,l.ru' un ,rLrl ,.n'. .lt
8ruils psycholoqiques a ri:'r.tri .r{rai ifJrrr
i :,,: .ltr;:i:rr n.,.J ., ,../ rrùh.r
r,',i,,
.0n rllf r' rlr rnlss ,1. .rr ir :or:rtrrr.ô
l).lr, i.ri, r.\\Nll\ (i!r rl. ( .ial. ( .rr r( Lb!r.f.!! ..i.i.r,f ,,,. Lb t.rj.
l' 'l ;.j
I
s PAHIIE l. neqards inlÉIiorrs
i

l'émetteur au récepteur. Bien que cerrdns tyPes de messages (écrirs et dif- :


tusés) soient rransmis selon un modèle iinéaire, h piupan des rypes de com-
municarion particulièrement les communications interpersonnelles
- -
sonr des échânges qui s'effectuent dans les deux directions La perspective
linéaire ignore 1e fait que les récepteùrs réagissent âur messages en renvoyant
eux-mèmes d'autres messages.

-tlr_ -: . . t '- :, - . ..

Lcs réacrions non vcrbalcs spont:rnées à des messagcs montrent que la com-
municarion s'ét:rblit dans les deux sens. Par cxempLe, si votre .rmi bâille pcn-
dant quc vous lui expliquez vos problèmes de couple, il devicnt émerteur et
vous devcncz lc réceptcLu dc sa réâction. La réâction pcLceptible d'un récep-
teur ru nessagc dc l'énrenear ippellc rcttoaction Les rétroactions nc sont
pas toutes non verbales, bien sûr. Elles petLvenr russi êrre orales ou écrires Le
modète de commnnication ,xeractif de la ftgme 1.4 inclut c€tte norion de
rÉtroacrion, car il illustre la laçon
dont les messages verbaux et non
verbaux vont et viennent enrLe deux

Cene figure permet également de

" ",,.i @,,,,".,,,,i@';",i."f,@o'*''*' s3is;r h cause cle certains malenten-


dus. Nlême s'il cst génémlcmenr admis
que la corrurLrnicarion aide les gens
n",-,,",,, rr#,n1", l@i;,";,u @ E,,*," iL mieux se comprendre, il arrivc que
1";i
ce ne soir pas lc cas. Une bhgue peut
ô$c perçue comIne une insulte, une
YV .rllusion, une critique. Ces malcnren-
dus surviennent lorsque lcs émet-
Figure 1-4 reu.s er lcs réceprcurs se trouvcnt
Mô.1èlc .le cômmùniôation intêractif d.rns des enviLonremena difÊrcnrs.
D.rns le vocabul.rire de la cou,nuni-
cr,tion.1'e uilotltc ten / csr consritLLé évidennent ct\rn endrcit phys(uc,
rnais .russi, ct sLLLtout, clu passé ct dcs expéLicnces pcrsonnelles quc chacun
ponc cn soi et qui m LLient les intcLacrions.
Notons quc, drns h figurc 1.4, lcs environûemenrs A .t B se chevltrr'
cheni. Lcs ptrrries qLri sc rccoupenr rcptésenlcnr les accluis et 1es conn.ris-
srnccs quc les eonnruni.itcurs onr c,r .omrlur. Plus le chevauchen,cnr esr
n,ince, plLLs l.r conrnrLrnic.rtion Li.quc.l irLe rrduc. Vrici ,liLelqrcs.'rcrnples
rlui ilhrlcnt l.r ri.;or donr clts rlilftrcnccs dc poinrs dc vue peLrlent cnnri-
ncr l inconrprihcnsn,n.
. t)cs t.u.Drs 1!tui \( !,,rrr ienn.nt nr,Ll jQD.s"0 * hitrrLcrrr i leLrrs
.t. lcLrr
.nrtrn's (,tri. ri.r.rnr p.,' connrr lr,.'Ir(,ns.rbili1.iP.rr!nr.r1c. n. p.urcnr
nArcaclion iU,!ûre rrrfLrlrr .tr !.,rr .rpprrrLirr li ,o1r Jc i.Lrs p,rrrna).
r:L' ir'r!:,.1r rr rri.:l!rI . * mu,t,rr' .1 rrne.rlrùir J.n,iru,e (n.tr.,nr i.,nr.Li: aPrlu\ l L lrnp,.\
t
inIeiârril li,rrrrL si,,n,1.r.,t,rlinrr ),irr;..,r1 l,i i L,,nrf,.f,l,ù lo p,tlr,,c,,p'ri,,n.
Lr n.i, i lu ir r rDns. ri: ùr r ,r L r,rr fl
'VIorlèlêdecoû'nuniDâliûn
:,itrr,rl r r rjilrtr.ii tr.1|l'lri rlinii.s J* mrnrbt".l* rL,ltur.s non,lon,in.rnrcs 19LLi. Llu tiir tLt lrLrL positi,,n
.rn,r in,).rr n,,r1 l niuglucnr.LLIrrril de1,r m,rioLir.r).
Environ0emenl Cojl'rxlt p /s1!rLi ùr .r ri ù ' L.r: pr;lis'rLrrs {qui onr .onli,.r l.Lrr L ir prol.\\iont!lL :1 l irùrl. J un
LiLrr lr .ofnrr rilon rl r ù{,lr ùi rr rLl \"jr) .irron(n' lrrLr rlc sr n,prrrhic pour lcs irrrdi.r,rts qui .r{llrhcnr rrrri
ùrorir.,'ion ir Jcs.rpriLuJts i,riI.1$ donr l.s P,io,ir.'s et h ri. prr.on-
relios prDrù i.r c1 xtrrlr ,rtl
ncll. rcligrr.,,r l.r ,.rrr.sirc r,,l.,irc.nr stc,,,,.t t,l.rn)

b-
I l] A P lÏ R E 1 . Un pr€nisrrelird surlssrBlîliûns interpenonrelles I

r dif- Des différences d'environnement pcuvent nuire à la compréhension, mais


ne la rendenr pas impossible pour autanr. Leffort €t bon nombre des compé-
rcnces décrires drns le présent ouvrage permettent de jeter un pont sur le
lor.c qui nous rpare rou.. r de. d.gre. Jiver..
lvlême si le modèle de communicÂtion interacrifnous aide à micux com-
prendre la communication, il ne correspond pas rour à lair à la réalité. Ën
cffet, ce modèle indique que les messages se transmetient de manière succes-
sive entre l'émereur er le récepteur, cc qui nest habnLLellement pas le cas.

ljrie ,..; I I ,. -]]n r.,.:l- f,rrrt-rrli :)


La démarche de communicarion cst mieux rep.ésentée par le nolèle de
comm nicatio tansaoàzzal Ceac vision dilère de maintes fàçons des
moJJtr plu' .implirr. . rpl:q.r, . .rrp.rr rr:rt.
Le modèle transacrionnel montre que nous envoyons er que nous .e,
s. Le cevons des messages de m,rnière simultanée; les imagcs qui Leprésentenr
nde l'émetteur er le récepreur de la figure 1.4 ne devraient donc pas êrre séparées
comme si une personne ne I'ai
sait qu'une chosc ou I'autret
elles devmient, .1u conrraire, êrre
superposées er redéfinies en tant
td€ que . part icipantes , (Rogers et
Kincaid, 19li 1), commc l'illrr-

tens
trc la ligure 1.5. À un moment
donné, nous sommes en mesLrre
Jrufi Em.,.., m@r;.,rW Jilîlii
que de recevoir le messâsc quiune
aurrc personne nous envoie, de
le décoder et d'y réagi cn nrime
remPs qlre cefte ]urre Persoûne
VI VV Y

peut recevoir le nôrrc c! y rérgir.


PeDsons, P3, excmple, i une Figure 1.5
pcrsonne qui discLrte.rvcc son t\4odèlê de communicêiion transactionnel

ni- colocrt:rire de 1.r làçon dc s,rc


quiner cles corvées ménagèrcs. Dirs qu'clle comncnce ) enrendLe lcs mots de
son pancnairc :
"J rimenis uuinrcnltDt parlcr clu netroy:rge de la culsine...,,
elle crim,'cc cr scue les dùrrs Glle ùvole un ùcssrg. non v!,b:rl alors qu elle
est en tr.rin d en recevoir un verbrl). Ccrre rûcrion oblige la personne i s in-
is- rcr.onpre er i en\.ofcr (rn nouvc.ru n.ssage qni rient conpre de celui cle son
colocrrrirc. c'est-.!dire clc son cmb,rrr.rs ) rliscureL iles tichcs mJn.rgèrcs.
ri plL* d ilh*tLcr lc crLrcrùrc sinrrrltanl d irn .li.rloguc f.rct ir fice. crt
:i cxcmplc rronoc qu'il csr dirlicile d isoler Lrn ..rcrc, clc commrnic.rrion dcs
d,ënrnr.nrs qLri I! pricidcnt ou lc suivcnr. t.i rJtlc\ion (lLr p.ùrcn.riR à pro
pos clLr nrtLo|ruc rlc 1.r c'ri5ir1r t.r 1., fieon L1e l:r prJsrnrer').r irJ inisr cn
!1.\;(lrrngcs Llr lun cr dt l,rrrre.l,rrrs lc p.ui. D. l.t Danr.
'cûrn'.oûrilc
li."n. I.rrr e,,nrpoLr.r,.nr ri,rur .1.i'rnrl,r .l! f is5uc .le l,L ronrer'.rrion.
(l',cllcs \.rrit.r\ in,p,rr'.,ntc' lr n,oJiic rnns,rtLio,r,(l ,.i!flù-r-il? un rir
nrs .i,rplts. il n,r,rLru rlut l.r tL,,r,rrrrrri..rtion n sr pr: qLtlLlue ctro.t .1uc
ito,,s rji\(,n\ aur.LLrL,cs. nrris l'lcrr rIr. .rcririrj qur rou\ liis,)ns ircc l.s
, uû(\ I n.( \rn\, l.r fonrnr{'iri..Ùi,)i r.rt,t).rLcrrrc i ir tl.uisc rlù irolr\ l,r
L1.rns. qLri .e p,.triquc:r JrLrr. 1., .où,DLr.ir.t(io,,, L,,,rr .omnrt l.r .r.rn;,.
tltl,rnJ rlc l.r eoll.rtror.rri(,D Ju l).ùr.n,,ii. l:(,.tlnrù! !n JrnJ(. LL r.ltisiri.l. Moddle (e cû rmuùiràliûn lra.sacliûnùcl
l,r con,n,unit.rrion
iirfrr'r,rr, Di r.,r.r(larriù D,. r. i!tr rL .r
lrs .o.rt)lrùn.(i J Lrrrt riuir pc,$nnr. ',iùrptù,r tr !r l,r r0\rJLi,is
Ir bon thnsiur gLri ,rc ricnr p.* t,ruprc rh nirc,ru Jc tn p.,rren:rirr, ou nr
I 10 PABTIt 1. Regards inlûieurs
t
I

s'y adapte pas, gâchera la performance du couple. La communication rela-


rionnelie, comme la danse, est une créarion unique qui résulte de f inrerac-
rion des prrrenrirer. Norrc.r.on d< drn'er ,aric pre.que en
fonction de norre partenairei il en va de même pour norre laçon 'oJjour"
de commu-

La nature transacrionnelle de la communication ressort netremenr des


relations enrre parents er enfants. Nous croyons généralemcnt que cerraines
personnes posèdent des compérences parentalcs, cr que d'autres n'en pos-
"
sèdcnr pas. Nous évaluons la compétence d'une mère et d'un père en fonc-
tion de leurs comporrcments et de leurs aaitudes envers leurs enfanrs. Mais
la quesrion des apritLrdes parenrales n'est pas si simple. Une rccherche révèle
que la qruliré de f interaction enrre un parenr et un enLrnr dépend dcs deux
personnes : I'cnfanr exerce aussi une inlluence sur le parenr (Dainton et
Srafford, 1993). Par cxemplc, contrriremcnt à l'cnfant coopérarif, t'cnfant
dont 1e comporrcment est qualifié de .difficile, par les psychologues susci-
rera chez ses parents plus de réactions d'suroriré. Ën revanche, l'enfanr qui a
un rempénment docile provoquera moins de réponses coercitives chcz ses
parcnrs. Er c'esr ainsi que sicnease un cycle de renfbrcemenr muruel dans
lequel parena er enfanrs laçonnenr mutLrellemenr leurs senrimenrs er leùrs

I tâ n ,r rtunù.rionn, hcde i.'.urrrrnrrn,c,rion monr-e qu-. rour.ornne


| * *,""',., lc enû',r.. te..or ioi rr,..es parror. e, 1.".;pio)... t,, p,".
ll
re.:eu^ ., r^ ,:,ud,dn,.. brcr rou. .<ur qrri .omnrr.nrq:c-t, , inr-lu.n..nt
T
recrproqrcmcnr par reuA icûons.
I Nou, ."mm- -,( u,e dr d"nn t lt .onnuni tion
l,omrc rn(.rni.n. conrinu. rrrn,arrionn<1..,,Ë.,ge.,n, J., parri(ipJnr,
un
llttl " rouwnr .l l d,. enrironnementc Jit..r.rt. pou':rr prrô.. *
l.h.' , ,,l-. r "r qu .,.(n. d, ,{1a,i"n. i,,,rrp(ôon,.-tt,. en <ncodanr er en
lJÉ("d,.t,im'h,'i-"nr de, m<..,q". ou.r'pr".ie,,F .on' d.:Jo,m,. prrdc.
\bruirs errcrn<s. phy,iologiquc' orr p:1,holog;qrre,.

Ies communications brouillées


Le IirodÙle transact ûrrnel l1gure I 5, !êqe !) peut vDLs itller à ana yser votre corn
mun calion avec autru Prc|et Ll| exetr! e de co|vers:lt;{]n rlui a ntal tourné avec un
tlrrert or un arfi Parmr les é1érfeIts (lfur h rlans 1e rrodire, tesquels 0[t roftrib]ré
iru prob ôrnc? 0uels typesde bturits é1â Èr{en tou? Oue itrir e canill? U el érs r e
rhÊvJ!charrent des e V r0ntrrments? 0L.ls n0yens ii!r L, v{rNs pl llrcIdre lxrLtr
s,rrnlrrter crs rlflicLr lcs ?

ConD(nicali0n PrJrrisr!rr irri!rr'0!r.


('rrtrh.l iùvrjis b Ù rr,lrù rl.s.orlrLr(r
ri rs q. r'rLptr i L'rs Llr'1,rf rrrls L t
'nriÈ rr s !ù rirer.iLcirifr, ft rtrr lfr i i
fJ s . r rlleurs {:t eccpleûi l0 6s jith, :\r.rnr dc nous pirrthir suL lcs crirèrer qui e.rr.rcririscrrr l,r conrnrrrnic.rrion
Ll{rt L,u,trtrrLlù ri,t r rist IéiùrrrLf orr ù,s inrrrpcn,mtllc, il cst irnpo,ûn' Jc (l.tltrir.c qLr'rsr la ronrnruoic.rtiru Lr cc
lrfrs rxierrr:s rrlrys | ûq qL es ùr r5yrt1,
qLr'cllt rr'csr p,rs. ,lc roir cr !11.'lle p.ur .rccon,plir er cc quiilc nr piur
C ll A P lT B ÉI . lJn lre'nier rcgrrd slr les relarions rllle4er!0nllelhs 11

, rela- Ouelques rnythes âu iljet i.lè


la comrnunication
IL est rout aussi importânt de savoir ce que la communication n'est pas que
de savoir ce qu'elle est (McCroskey et Vheeless, 1976). Connairre les
m),rhes associés à la communication nous aidera à dev€nn plus habiles
quand nous autons à nous exprimer. Voici quatre exemples de mythes.
Lâ 3igniiicât;on se tl-,'rr're ,lnirs :-:s :r:ots Laplusgrande
lonc- crreur que nous puissions faire est de supposer qu'un mot air lc même sens
Mais pour rout le monde. Il n est pâs assuré qu'un réccpteur décode un message
rivèle d'une manière qui corresponde aux intenrions dc l'émerrcur. Lc chapitre 3
e.pliqu, lcs diver.<. rar.on' qr.i i"nr qu(."1rin(,p' .onn(, peuvenr inrer-
préter nos déclarations de façon forr différente de ce que nous prévoyons.
nfant Quanr 1u chapitre 5, il décrit les rypes de malenrendus vcrbaux les plus
fréqucnts, tout en proposanr des solutions pour Ics Léduirc au minimum. Le
qui a chapitre 7 présente des rechniques d'dcoure qui aidenr : vériÊer si le mcssrge
reçu correspond bien à l'idée que L'émeacur essaie de rransmettre.

!..,r ..l.,1rn(.rnica'ii.rn ,:i:i :::,rjô'-,, -; aj"ri;:-rr!)J,3 un excès de


lcun
communicâtion peut parfois être tout simplemenr improduclif. Par exemple,
deux personnes en colère et blessées qul discurent à n'cn plus finir d'un
problème pcuvent non seulement aggraver celui-ci, mais égalemenr regrerter
lcurs paroles par la suitc. Une communication de plus en plus nÉgarive con'
duit inévitablemenr à des résult:rs de plus en plus négatifs. En parcil cas, il
cst cerrâinemenr p.éfé.ab1c de prendre lc temps de nous calmer, de penser à
cc qrc noùs dirons et à la fàçon dont nous le dirons. Le chrpirre 4 nous
.r.derr r .omprcndre : fi5on d. comn:riqr.rr
-' Ccrte
afÊrrration cst erronée, puisque mêmc une communicarion soigncùs!ùrcnr
planilLée ne résout pas roujoun un problcûlc. Imaginons, p;r exerrrplc, un
étève qui demrnde à son pLolesseur de lui cxpliqucr h raison pour hquetlc il
r obtcnu une mauvaise nore pour un rr:rvâil qui. sclon lùi, x,trir.r.rir des
félicitrtions. Admenons que lc profescur expose cnsLrirÈ cliiremcnr lcs
talsons pour tesquelles il :r.rrtribué une m.rLLv.risc note, nxis qu'il resrc sur
ses positions après avoir écouté attcnrivcment le phdoyer de son ilève. La
commuûicrrion a-r elle complùtcncnr risolLr lc problèrne: Cerrainement
pas. Nlêmc si l'élèvc compLcnd les rLgumcnts de son professeur, il rcste rvec

rrié
cerc ûore qu il juge insarisf.rnxnrc.
tle Une conlmunicâri(,n rrop claire cst mimc parfois h cause cle certrins
probièmcs. PLcrons I exemple d un rn,i qui dem:rnde à un ,rurre ce qu'il
pensc r{cllement d'un compler cle trois cen* doll,r* qu il r ienr d'rchtreL.
| ...o,, tr.rr'lr(r .i .(r(,,r,r..: \rrr^'r rri . r( .r,,. i . lur r.
,rit ouscr plLrs Jc nr.rl que dc Lrien. I)iciJcL qu.rnJ cr comnrenr on peu'
r our r ir n,rilrnrcnr .rLrr rLrL,c\ n isr Irs 1o11jou,\ .hosc lieilc. \i,r'ir lr chrpint
't. | ,r.-
l.r plup.rrr Llis rin
prnscnr (tuc I hiL)ilcri i eonrn,Lu,iqLrer tsr rrr:1. c,rp.r.iL.1 inn!i. !ui ,i.r p.s b.soiD
J in. .r1'1,Lirc. un pcu eorrnre lr t,rir tlr Li:pirtr. lij.D,tù(. pr.,rûL,dù.rr, r(,ur l!
u)ird. ,in\sisr i li,n.fu,nn.r rù1,,'trùn{r L)i.,, \.,ûs baùrco|p Ll inr,,rincucnr
lilrrtl, plop.rlr Jes ge,rs ie JinL :l cc rnc clllc,reir.r Lrien nrii,rtur ) itur potor
i,r
riel. Lc cle pr.rriqucr ler tthnnlu.s pis.ûri.. d.ùrs (c li!r(
tiir tl rpprrnclLe rr
p{rr vi|tucllcn,o,r .rnler ch.rq,c lccrerrr i rlocnir un niillrur con,n,rrnic.ucur

)
12 PAfrïlE l. fieqards illlddsurs

I r,'i'
Maintcnant que nou' rvons dimvstifié la communication, il cst plus frcile
d en dccrire cenrrns prin.rpcr J. b:'e. donr lcs qu'lrr. <ulrnn.
1.:\ -,:,f,^,f,^..,;:1 :,, l ,- :.. ' r , - j,ti::o,r:. jjle j,_, ,.r: _-. a
' : , , 'r Lcs gens pùs.nr génér cmcnt leurs mots avanr de dcmânder trne aug-
mcntation à leur p.rrron ou d {metrrc une critique. Toutcfois, il lcur arrive
auxi dc l.risser éch:rppcr une phrrsc ou une rern:rque sans l':rvoir planifiIc, et
de le rcgrener plr h suite. Les mcs.rges non vcrbau:< sont souvent acciclenrels.
Il sc pcur que nous ne soyons pas conscicnrs dc I'air mauss:rde quc noLrs .lffi-
chons sorrvcnr, des mouvcments d inrparicncc ou des signcs d'cnnuiquc nous
m ,,,ifc.r"n'. mJi, , ,,,\.., n,i l,rppJ,,r p b .,,,\ t\a.o,, r* q,,i no,s , nrù,,,(nr.

Il n'cst prs nécesaire clc p:rr'


ler pour communiqucr. Les cxprestions du vis.rgc, les gcsrcs er d aurrcs corn-
poncmcn(s non rcrbau:. communi<1uent.lcs infornarions. Le chapirre 6
de
exposc lcs lnltiplcs f.rçons donr nous cnvoyons dcs rncssages sans rnimc
ch
rnurmurer une seLrlc prolc : p:rr notre rttitLrclc, nos gestes, lcs dist.rnccs que
nous prcDons, notre posrurc, h f:rçon de norrs h,rbillea etc.

U ;not itr pas utt oist'ur. Uw Quand nous rnnsmurons


foi: un non inrcnrtunncl, ûous soùhrir.rions pouvoir f.tire mrrche
,ncss.rge
tntnlé, an n, pttu \e,tnrrtnpat rin
l"ôr,i h. !L'*. .,rri<rc (' Lll.(c. .r r .' ,3t. Àl.rllrrrr.rr rn .',ri,rr,,r
imposiblc. Il cst prLtàis posriblc dc chr,llcr notre rncss.rge ou de noLrs
crcuscr, m.ris cc qui (sr dn rtsrc (i;r.
. Comrne la comrnunicatn,n esr un D'
procssrrs uivi. il csr tor:, ài( in,pos\ible Jc rcpJler Ir mirnc Jvénenc|r. L.e d'.
.orr rrc.rrrri, rl ,t',i ),,,'. 11.rDi. J (ngrgu rrrrc.unrer'.rriun ,,n iou, I'.,,.,:
ù irura p.,' litrcénlcrr l. n,;mc cfiir .r'cc unt pcrsonnc quc nous rllons rcrcon
rrcr clenrain. Mètlc,rr.c l.r mûn]c per\onn., il csr tout ir liit impossible de
rccr"tr<r e\ùc,.rnent le nrirre Évlnenrenr. 11,r'l(tuoi? Sinrflcùrenr p.,rcc qù. l),
nous nù s(nnnÈs jlrrrus rour i i.rir l.r mên,ts.

C esr p,rr h comnrrrrrie,rrioo qur nou\ r rons eD relt[iôn .r!cc quieon!ùe.


Tourelbis, lrs rcl.rrious rlL r prs rourcs h nùnre qLlrlirc.
id,
Ctrr.rincs onr impe*onnelles, c $r i*1irc qrr'rlles ue Jtnr,rrr.lcnr p.rs d cn
lr.rqonu,r prcli)nd. t) .urrcs ril.rion' phs L.rr- iurcrpersonncllo. l.r
"'nr
pro.|,rir. ({i:ringur co Jo,r tôrm. Jc :tl.,ri(!\ !n !.rs!).i.rnr 1,, c,'nr-
'e.rior rir
nrùn(.lli,)n.+)t)rr)f if!. ,t

I cnr ll,lr Je nos tqh. nq.\.r\.1 ,\.i,Lu.\r\rJirislrntlerLrgr,rnLl.:c.r., i),


rLrir.: i.r e,,rlnLunit.rri,rr in,pi,.,,nnrllt rr .r io,rnLLn:c.,tLo!, ini.,f. n,,t
nrllf. I .t .,,r),,ru,i1..,ri,,!, ;,,,prr,,r,rcll. p.rrr p.ù ..,o,p1.. p $Jr. l,r Ji,rrr.
.iunc Lr.,',,.r,i,,r , ,,:rjnirt.r,r. ,,,r,c'rJ.r,r.r rI ili.nr. r,rr tlun.rh.Lrr.. :i.
L,,lil (1r ,,rr\.i,riùr.rr\.fû( f.rs\.,,,rr. (1.\ \ 1,,,,r1,),rs iilLr\r(,,r Jts,tl,rri,,rrs ,:r
\l,ri ,,. v),rl r.,' lfrdp.,\,nn.ll., I
tllAPITFt 1 . ljn Frmier regad sùr hs rclali0ns inlenen0lllelles 13

cile

ug-

els.
ffi-

Lt.

t.a communicarion ;ntcrpersonnclle prend généralement place clans le


conrcxte d'une relation intcrpcrsonncllc. PrL cxemple, lorsquc nous passons
une soiLée rvcc un bon,rmi à ichanger des phoros de voyage et à raconter
tG
des.rnccdotcs, d.rnsLrnerel.rtioninterpersonnelle.Certaius
chcrcheurs affirmcnr qu'il y r relatiou inrerpersonnellc Iorscluc Ies gens se
Ir'€
rraitent mutuelle rent comrne dcs individus unirlucs, qucls que soicnt 1e
conrexre de l'inrcLacrion er le nonbre d individrr qui y prrricipent (Miller
et Sreinberg, I975). Ccn.rincs carrctéristiques npptlmentaircs servenr à dis-
tingucr lcs relations inrcrpcLsonnelles cles relarions impcrsonnelles.

D'rbort, lcs relarions interpersonrrelles sont uniqucs puisque, drns chlcune ..


I
c,r , ..1d! ( :,
Le d ellcs, sc .lJvcloppenr .lcs riglts prrticuliiLes rnrintenucs p.rr Ies prrrics. PrL
.,.mple. . l.' r-l.rr ,,i ",. p rr.,
"n 1're lt*\'t '
d'échrngcr dcs injuts inotlèns;vcs, ,lans une autre Lelation, l.r règle trcite a
reut quc noLrs lissions plus ,rrtention pouL nc pas olfcnscr notrc paLrcnrire.
De nêmc, un contlir rrcc un rmi pcur êrrc Llglé en c:prirù.rnt directcftent
notLc c1ésrccord. rlor quc, rhns unc Lclrtion r"ec norLc lière, h tègle vert
que nous hissrcns rtpos.L lcs motif-i.lu coufl;L pour cu rep.rLleL plus t.rrr1.
F)t.rnt donné qut lcs Lclrrions ilrcrpersonlcllcs sont uniques, clles sont
aussi irremplaçables, cc qui È\tlnlu. clur nous soyons gënjLrlcurenr si rristes
loLstlu'une,Lrrriril rris prolànde oLr Lrnr li.rison,rmourcusc pcnl de rn
rdeur. Nous s.Norri rLù' L,icn 9ue. pcu nrporr. 1c nomt'ic de Ltl.Ltbns pcr
sonncllcs qui ncublrnt tncor. norre vic, .rucune ne scr.r jrnr.ris nrLrt i liir
irlcnriquc ir tllc qrri vicnr,lt * r.rnini,.
Drns lcs Lcl.rrions intcqrrsonnellc'. lc .lcstin .ics iDJn,nhLs.n c,r,\r.sr liir
lcs inclir ttLr st,rt inrerclépendents. Nous pourt,us oublic, l,r colÈre. l .rllec-
Ihf o,, li\Lir.,rio,r (lun. i(r\,),r,r( 11,,. n('LN (r)n,,.r*r,ns pcrlr.rir, Jrns tirr
,.1..'ioL,! rlu' ir.,'r)rr. lr', l* s.r,rirr:.,rr'.1. l.rLrlr rrol',,llicri:,t rlirct
,:rrnr. l.if'r(l.i,o,!1..r.. qui .n ,1.rr,,i,1. rsr prrli,i' unr.,,ur.. (1i tl.,isi .

i oncLrurc ilc soi r(rri,.lr( , ,Jrjl,,rio,, J i,,1o,',,.rii,),,. r,i,sorr:)rlt.'


l).,,,' J!. L.i.r1io,,' iilr,.i:,,nnr1lts. rL,L,r nt.icLoii,,rs p.r. hi,rut,,rp.l inli,r.
'1r',.1.
rii:r". (itlr ]r ii,!,ill! f.F rtLL. r,)LLr!\ l$ rel.rrio,,' L,rirptAonnrllis:oitnr
r ,.,ll rrLL'* tr rtlii,,ror'* ,,,1 .tr. i ,, Lvc, ru r rle ",i vrir roljorr. lositrrc.
I1.,rirr,1L,. r,oLr .r\.rljors.r,rJl.1rri,rL Llcs,,,rirrcrr r.:3.rLils.

"J
14 PARIIE l. RÊoârds inlÉriem

'\tV!rY'^
Une relarion interpersonnclle procure une compensation intrinsèque,
c'est-à-dire que Ia relation elle-mème nous âpport€ satislaction et plaisir.
Dans la communicarion impersonnelle, nous recheichons des résultâts qui
ont peu àvoir avec les personnes engagées. Lorsque quelqu'un veur vcndre sa
voiture, par exernple, I'idenrité dc I'acheteur importe pcu puisque le but,
nesr pas d'en faire un ami. À I'opposé, dans lés relations inrerpersonnelles, la
. umnuni.rrion qui . érdblillep,ë.en'e en,or une raLompen.e.
Nos communications sont, en majorité, impesonncllcs. C'est pourquoi
I'une des caractérhriqucs de la communicarion inrcrpcrsonnelle esr 1a--ra1ç$.
Nous bavardons avec les commerçrnrs ou avec dcs passagers dans I'autobus;
nous parlons du temps ôu dc sujets courants avec la plup.rn de nos com-
pagnons de clase er de nos voisins. Étrnr donné le nombre considlrable de
personnes avec qui nous commLrniquons, lcs rclat;ons intcrpersonnelles sott,
dc loin, lcs moins nombreuses. La rareté cle ces relations n'est pas nécessaire-
ment regretrable. Dc fair, clle lcs vrlorise.

i;)Jia i ..1

ta naturo dê vos rêlâtions


En fonct on des cêrâii1ér stiqles decommunicat 0l] interpersonnelle, comparez deùx
a
relations quiv0us sonl0hÈres er led'évalualiûf ci après Ces lens
les s tuant sur la gr
sont- ls égâlement r niques et iffenrplirÇalr es? firledépefda|ce prerd e le la mêùle
forme? louve ure de soi est ele présente dars lcs deux rebtiofs? Les conljdences
torr]heft.elles les rnêrnes sLl]els? (]es relat ons lors apporlenl e les seul€ment des
cornpensat ons inlr nsèqres ou rép0rlent.eles aussià d'autres beso ns? 0!e les soft
les qual tés spéciliques qu fort de ces iefs des relarions ifterpersonne les?

CABACTEBE UNIOUE

-2 5
t]0Nll\riUN UN OUE -.
CARACTÈRE IRREMPTAçABTE
l2 45
REfu]PtAl]ABtE IRFËfuIPtA(]ABLE

INTEBDÉPENDANCE
12 45
NDEPENDANT ]NTEFDEPENDANT

OUVEBTUBE DE SO'
12 45
FAIB E :tÉ\i El-

(l it,ti t t t a rt :t i iui:il: :tr r rt ; t,


it
ll csr in,porr,rrrr .lc norer qur h plup,rn di' licn' qr. nou\ irrLrli.!)n\ .t!..
4nt;lL ,i l,, il, r, ttur1,,t:lirt ,ri iou(:L l.rir ir'.,p.r\,)nnll\ ni LoL,r r l.rir in,prrv,nnrlr. ll.
tltiut i,t,r),,rtt tots /:;, l,i. l, liir
,L l,,,t,t;t,rir't /,t orillort pirrtlt rnrrc c* ,loÀ p,,lrs. ll prur r .r\1)ir (n .rl1,r(,,, p, rs,,r;r,-1 Llrns
'tL l,\;,, 1,,r:;'1.4;t,; l..
7,ti'. t h li,tt,trin' iLt,tit ot,4r,r ,.,1..' ,, I . 1.. . r,, i, ',!. ,.t,.,1
,,rl r1.tnr t.r rrl:ulons qrr ls gtns qui nous ritrn.nt i
l,t 1,,,:ililit,t,llrr,,t ,o;tta, r ,tnr c,ur I1 r .r Jcs rir.onsr.u,cs qui li,rrr qrrc noLrs n! LrDors ptr5:r ,r(nr fr,,nr(r
t/',r,:tr. ar tta /rr ,ltit,trlt.
L,ttt,t, tt a;t:t,ir Lrurn4t pota: uop i,r'inr.s. cr cl ruu!\ (1rri ti,nt quc noLrs onrmcs ilisl:o<! ) le tinc
ii t/i\ nr, qliitt ii \'.1;rt1tk): t..s r.l.trlonr iû'.r|.iso,)n!ll.\ \. rr.rrto, nrcnr ,,u*i rrr iil Llu funrps. I ,r
Ji.t.,. \.1ù,r con,n,Lrniiri,rn inrcrpenonncllc rnrrc il r\ jùun.s .,r,,rnr\, inr.,ri$rbl.\ n,,
CllAPIïRt I' ljn premip.lsgard sùr les relaliols illls,psrs00relhi t5
èque, leurs sentiments parragés, changera à mesure que leur reiation évoluera er,
laisir avec l€s années,lâ communication deviendra plus routinière et plus imper-
ts qui sonnelle. Nous verrons au chapitre 8 les changements qui surviennent dans
li commmication à mesur€ que les relations passenr par diverses étapes.
e but Reienoos que la communication inrerpersonnelle, bien qu'elJe donne du
les, la sens à la vie, n'est pas toujours possible ni souhairabie à tour prix.

rquoi
Lâ ùomrnunication dalrs les
rbus;
_rel ati çx.E interp erÈ!] n j}"-Llets-
,le de Faire panie d'une relation inrerpersonnclle s;gnifie parfois que nous échangions
verbalement avec l'autre à propos de cette relation. Ce type de communication
sc nomme la métacommunic.lÉon.-foLtÉfois. nos messages peuvenr également
rr:nsmettre des ilformarions au sujet de Ia rclarion sans qu'ii n'y air méracom,
munication. C'est ce qui esr appelé w message relatrrzr., Les prochâines sec
tions aideront à distinguer les messages relarionnels de la métacommunication.
l.J
{-e i{trntènri rj{)s rness:gas 3a
it:s rile'sGàges !'ela Ti,3rinÈlÈ
'loure déclaration verbale a un contena, soh le sujet donr il est cluesrion. Le
ens
contenu de déclarations comme . C est à ron tour de r:rnger., ou suis
"Je
ces occupé samedi soir. r esr évidenr.
des Lorsque deux personnes communiquent entre elles, le contenLL du rnessage
0nl nest pas la seule informarion rransnrise. Chque message, qu'il soir verbal ou
non verbal, a une deuxième dimersion, relationnelle celle-ci, qui rcnseigne sur
les senrimcnrs qu'éprouvent les deux panies I'Lrne pour I'autre (\(atzhwick,
Beavin etJackson, 1968). Ces mcssages relarionnels tr:drriront cenains de nos
besoirx sociaux reh que décrits par lvlaslow : lcs ba"in:4q{fçlriqo .t dl,Æc.
renance. Ils rraduiront également notre besoin d'aLuoriré. Les messages relation-
nels peLrvenr souvent être déreaés dms la nr:rnière donr un mesage est lrormulé
ou dans le ton uritisé pour le rrrnsmetrre. Pensons :i I'exemple qLre nous vcnons
de citer Imaginons deLx façons de dire à ton tour clc rangcr.,,l'une avec
"C'est
rutorité, lautre frisânr érat d'une sinple ré.rliré. Lcs dift-ér.nrs mess.rgcs non
verbeLrx dércrnineront la fiçon donr I'cncrtetLr considérera l'éiament autori-
taire dans cenc rclrrion. Le ron erigcant rllirme cn effet
"J'ai le droir de re dire
qLtoi fairc drns la maison.,, dlors que le consrat sigrrifie simplement.Jc re
npprllc. au crs oir tu I'rumis oublié, quc c cst à ton torrr de rengcr.
"
I.r plLLp.rrt clu rcnrfs. no,rs n'âvons pas conscicnce dc l.r nultimde de
mesrges rcl.rtionnels qui nous rssrillenr quoridicnncmenr prrce que ceux-ci
cotresponclent à nos rrrenrcs d'iu'orirJ, d litecrion ou d rpparrenaûcr.
D h.rbinrdc unc pcrsonnc nt ioflirque prs lorsquc son prrron lu; dir ri ef,
lrctLrrL rrnc rjchc, c,rr cllc csr bicn d rceord rvcc lc {iiL qu un parrcn I lc
.lroir cle JonncL cLcs orlLrs ) s,n pcr*,nnel. Drrns d lrrLes c.rs cepencl:rnr, Jts
,. lls ',inllir\ pcuyrn' sL,n.iir ir t.,usc Je n,tss.rgcs rcl,rrionutls, Diin,. si le .or),
t.,,u .lLr me'srge mis en douLc. si u,, prik)n d(i.,,c lù
ù,i.r. (,r(l,.5ur un rL,n conilesccrrrl,rnr. srrc.tsriqu. o',,)11!ns.,Dr. tuùpL,i,!i Mdtaconounicarion Nre!sâ.r0,rorhi ,r ill r
rn-o rùrdl on rtrrpers0i ùl:c
:(n otli,sq .r.r pr()b.rt,lcm.ùr. L$ gri(ii ùi p(irrÙon' tis sirr lrr.Lrc lui llersaqe élalionn€l lyj. JÊ,].si.jr rr
,,:tnri. nr:ris sLrr l,r Licon clonr il .r itc lonni. Lr!irmrra.rtrr0 l0 r ci,r.n rrerrx!ùf
(loûrDr. I. nrorrrc lrremplt tlu p,rn,n tr Jc s,r tnrp|,rc,. Ir: mtsr.rscs
I-.r J,,...1 ., 1,1r..(.,..,r'.,,,.r,lr..,,,.r.n..,,,1..1,.rr.. .r. . Cûtlenu iil'r mr\si0,rl
,erdrc ronrptc, imrsinons qutlle srl1rit notrt .rrrinrclc si nous .rvions ir ttirr, rlJrs -',nPs.ier tri frirrl
:
16 FAnIIE I' Retardr irlririeurs

"
Peux-tu maider une minute?' d'une manière qui traduise chacun des sen- l
timenrs suivrnts : supériorité, impuissance, bienveillance, atritudc distante, Ler
rlérit seru--1. colère. tifi
Même si les componements non verbaux sonr une source importante de 10i
mexages reladonnels, ils sont souvent ambigus cr peuvent donc être inrer-
prétés de diverses frçons. Avant de sauter aux conclusions et de réagir spon-
tanément, i1 est important de vérifier verbalemenr avec la Personne concernée qu
l'inrerprération du message relrtionnel. Le chapitre 3 portera sur la façon de Pa
vériûer la perception des choscs un outil fort utile pour nous assurcr de
l'exâcrirude de nos intuirions en
-
matière <1e componemens non verbaux. d€

i-.+; -l:.,/p.ri ,i.: 'rI. r::':i -l , r'rl-: ill,lrla.'l:


F.n ce qd a trait au contenu, le nombre de masages possible est innni er leur di,
variété, illimirée. Per contre, Ies rypes de mrssrges Lthtionnels, eux, traduisent Il,
csscnricll€ncnt nos besoins sociaLLx d'rffection, d rppart€nancc et dâutoriré. Pl,
él(
;-.:::i i.,.r.:;!i.rgès'ji:ri i:.tr.:n-r-'1j:.r:;'rriF.:-€iit:n tiexpression
Pour Er'elle ait un sn:, la
de I'affection constirue une ptrrt importanre de la commur;cation relârion-
conmanimtion ioit auoit' une uie.
nelle. Ëlle indique lc degré auquel rtes personnes s'aiment et s'apprécient
Elb cloit *ancenler *toi a moi, tt
munrellemenr. Les mess:rges d'rffection ne tradunent pas roujours des senti-
tlet eùr . nam,. D'ute cer ralnc flr
ments positifs. Un regard furieux ou un mot dc cc1ère indiqLre le degré d'af-
Jitçon, nuu dtudoppon: 4uelque L.
cho:a dc nouueau i:sr dc cc qte fection aussi chiremenr que le fir;r un sour;re ou une déclarrtion d'amour
nr
tnus ûiant'tupatauant. Les rmis qui ne sont pis <l'rccorcl ou les.rmanrs qLri sc disputenr sonr encore
lhrgh Prrtller dcs pancnaires. Aussi longtemps que ces relations afl'ichent tourcs les carac-
réristiques qui lcs disringuclt clcs rclrtions impexonnelLes l'unicitd, le
caracrère irLemphçrrblc, I'interdépendrnce,
-
etc. , nous pouvons rffirmer
bi

que ce solt des Lelrtions interperonnelles.


l-es nessagcs de respcct finr rûssi pârtie de h catégoric des messrgcs rcla- 2.
tionncls cl'alIecrion. l..r réccprion de mess.rgcs rulitionncls de respecr est rrès D
imponante pour un individu. Pcnsons aux occrsions oir, à l'école, un élève lr
pcur se scnt;r ollènsl lorsqLLe scs prolisseurs ou ses compagnons de classc nc pl
semblent prs prendLc ses conlmcnrrires ôu ses q,restions .tu sérieu\. D3ns lcs
in
telatiols plus peLrnncllcs, 1"s conrlirs survienncnt souvent à ceusc d une
qLLcstion dc respecl Êtrc pris ru sérieux cst Lur clcs ingrédiena esenticls cle
.t

P;
. Drns lc crtlre d rnc rcl.tio,1 intcrpcrsonrrellc, I crpression d rp-
prnenrnce i la ril.rric,n csr tris iniportentc. Prcnous, par crcmple, l'hisroiLe rô
c{e Ivl.rric er de I'icne. N4rLie cloit iLLrtlier rriLrt lc reek cnd, ,rlors qu elle .rv,rit d(
pL.rvu dc lr p,,ssrr i h nontagnc lcc Picne. Si i\l.rric rnnouce h Pierre
P(
qu,llc rruJit rrut li wcck tn.l s.r* mentionn.r les phns qu'ils rvriur hits
lr,.1.jd!n,m(nr, tllt n.:roncc p.\ ûn Dr$sigù r.hrionncl .t rpprn.nrncc.
L)rn5.r' r(,nJirions. I'irrrr se selrin p LoL'r1'l.mcl l t jrLi ou. i rorr I
,noi:rs. il nrun p,rs 1. srnri,uiur irLrq lrur r.l,,rio,r err inrpoLr.rrrLc poLrr
Il,rLir. l\rL,r lp, nr.L ,,n ù-\l,i! ,rl,rri,,rnel .l.rpprrr.nrL,cc. I1.rri. .lirr.rir
!i,r n,,rli, rlr lr.r'i,, Jc rù,nii i. :r l,,ir ..mp,iirlt j l'io l qrielLL riirr r,r,
.,...:. I

1.,

I .r qu.sriou dr cornôle tle I:r relrrr;or l.r ti.,rr Jonr I$ p.rLrics rngrgLrc'
<t,,,,s ure ,.hri,',, r'orrcnt . ;nll,,.nr.L ,:,,'LL'rllir,.nr tpnts.,,tt unc
-
Jiùr.n'ion iùl,l,.nri.ru\ r.l.,rions inLCr,.hLl,r,r.llc.. Li.rnrinons l* rr9e, ele
corrL,r.l1c tL l.r rip.rrrit on lc ctlLri ci.
't
CH AP lT n t 1 . Ur lrÊmiH r€lard su les relations irterpers0llnsllss 17

1. Les tlPes de Pouvoir


Les chercheure en communication lden-
rficnr ein;raten<nr d<ur rypes d< pou-
d:ns l cqurlihre rel:rionnel l. pou
""i.
voir décisionnel ct le pouvoir convers.r-
gir spon- tionnel. Le poatto;r lëci:ionnel établit
,'ui .r L autorirc dc d.t.rminer .e qui sc
làçon de p:s'.rr,Jans un. r.l.tt on Que hrcnç
nous samedi soiri Combien de temPs
devriols-nous prsser ensemble, ou sépa-
rés? Comme ie monuent ccs exemPles,
cerreines dëcisions sont mineurcs, tan-
dis quc d'autres sont plus imponantes
Il est intéres.rnr de noter que rnême les
otré. plus p€rites décisions dévoilenr cerrîirs
dlémenrs de 1'équilibre des iorces dans

1'our comprendre clavantagc com-


mcnt les deùx pirrenaires pcuvcnr s'in-
flucnccr munrellcmcnt, nous cLevons tenir cornpte du poutoit conwsationnel.
3Lé d'al-
t.cs élémcnrs suivanrs sonr habinLcllcmenr indicatifs: qLLi parle le plus, qui
interrompt qLLl cr qui chrnge de sLrjet le pius soLrvent (Patmer, 1989). La pet'
sc,nnc qui ererce Le plus de pouvoir conversrtionnel ne prcnd pc mujours lcs
clécisions. Né:rnmoins. h crpaciré de déterminer qtLi paLle dc quoi consitue
iciti, le
bi,:n un type d influencc.
'fiiûnd
2. La répartition du porloir
Dans utre relirion inrerpersonncllc, lc pouvoiL pcul êrre téprri de Lrois
D élùve ràcons ditfercnrcs (\tarztaivick et colt., 1968), selon quc la relation soit com'
plémenr,rire, symétricNc ou parrllùlc.
Une nktion cotnplénetzranz existe lonque la répâriirion .le l autoriré csr
inig:rle. Un tles p.rLten.rires dit.Allons d:rnsrr ce soir.' ct l'auoe riponcl
rL-ls,l,, .D :rccoLcl. " Lc p:uLon dem:rn.1c à plusicurs employés de tr.rvnillcr plus tul Pouvon dÉcisionnel Dais r oe rerit0n, capa
le soir er ils rcccprcnr tous. crti d'irrl rer sur '.iutie 0l de ddcder dcs
Drns lcs situarions de corlpléûtent.rité coùnc cclles ci-desstr, unc ilcs
parties exrrc. lc conrLôlc (lc mencur) cr l'autre rcccpre ce conrrôle (le Poùvoir conversaiion.el Dins rne e aro ,
sLrird,t. A'rssi longtenrps quc lis deur p.rtries sc sentcnr à lrisc ilans Icut cipa{: ta rie 0aldÛ la parole -pl de dtr qer a

rôle, unc reh{ior d! co,nplimcnr.rriti pc(tt ôtre snble er srtisfrisrntc. M,ris


n€làrion complémeniane H. ilon drns a
tlrs prcLrlèmcs rel.,tionncls q,rvicnnenr rorcament si lcs dcur prnics lurrcnt qûr e re toLrvoir est cqrl0menl rû!.rli, o!
pouL occLrpcr l.r phc. du mencuL. 1ne parrq rônc er iulrestrt
Drs Lne rclttior synttn z4,., 1* f.trti.s r.chcJchcnt l rgrliri. TIois n ps Belàtion sy.Énique Fû ar0n rli s ritrD ert,
(1. \rùLîrir .\i!rdrr (\\ri1m,i, l9s7). t .r p|L,n,ierr' .* h ,1urr'it de concu* iùrvr r ùsl ir.ti Lrrr{r ,Lxrirl orxr 'r\ ll rnr
'l
,?,r1, oi, l.s LI!û\ ]).rri.\ irulerrt prcnLlrr torrr lr conrrolr tr .rr;ir l.r'.rur.rsr.
i),ru rrne r.i.rLiorr r,r,rcLjrisJe p.LL 1t:ynlniL tu razarônrr, lcs p.rtir. SyDdlrie de cotrcutrencê ûi ' lr,r ( r r rr)
l.i,.rir ,rjLL.r,r rorrts Ll, rrr Lli ,l{,irinrL. |,i,i,,h l i\rn,plc .l un .,,,rpli qLLi liir .t- .ntr ,rr!l lrt. (l: rrs i i rL ! lri . ! l,ir
'rilrrJr,l', r
p1.,,,. lr,Lrr l,L -, r.i. (1,, n, r'r .1;.11, .liL I un. ,,u li,.r.e qrr. tr rLLrr ' llt
Symélrie esoûûission i-i Ior: ,Û
i rL,ir Ji r.poLrtlr. : . (.i.r ,r'sr rg.rl rusi. lur eh,,Lr .rrr Lr nLcr. 1l *t
1l

lùr.,"r:1 ruJLi. ! r!. r,r i.. i D. rl 5

l.,c lr J irn.rgirrrr (tn!.r(.1.ii)ir:rtour.L!lrrrerun.crr.rinr.rups .tquil


c:t L,plqui Llr plrsiur rrl:rrLor.. Symélrie de e(kdliié ri.i d rù : l! L rr ,l

t).ni\ lJ sy,ih it, ./. t1ttt,,1li;, l$ Jeu\ p.rr ri- .niirg.'e' iinrcrclrnr poLLr lof,l'rilr rJc lifs rlL,rliû Lrs t.iiDrrrrrs
t'r'i.r,r., 1e fuu'ui, J.,n' eh.r.urr Jcs rl,,n,.rlnrs qrLi n,LLch.rt liur ri. corrr- Llr).., r slr ûLrr:r , r,Ir,!l
nlrr. (lf r\ p. Jc l in.1ri,:. blen rlriil 'tmblc pritJL.Ltrlc .rui .rrrrrtr, u rsr p,r:
t
1S PAnIlt l. neg drintédsùB I
I
toujours pratique ni même nécessaire, Pour des questions banales (le menu les
du souper ou la couleur des balles de tennis), il n esr peut-être pas nécessaire
de prendre une dicision commune sous prérexte qu'il faut panager le pou-
voir- Mais, pour des quesrions plus imponantes (un déménâgement dans
une autre ville, avoir ou non des enfants), il cst souhairablc d'arriver à un Lt
a.cord m,rlgré lcs ditferences de poinrr de vue. Les
Évitant le déséquilibre de la rclarion complémenraire er l'égalité totale de Po'
la relation symétrique, Ia relation panllèle pcrmet de gérer l'âuroriré d'un€ rel;
façon beaucoup plus souple. Les partenaires partagent les rôles de meneur er
de suivcur, chaque personne menanr le jeu dâns cenains domaines er se con- rel:
tentanr de soivre l'autre dans d'autres. Par cxemple, Jean peut prendre les
décisions quant aux répararions de la voirure ou à la planilication des dor
vacances; il peut êrrc la vedetre dans les soirées entre amis. Maric s'occupe
de I'aménagement pays,rgcr exrérieur er prend la plupart des décisions con- nel
cernmt lcs finances; elle mène la cohv€rsarion lorsqu'elle est seLLle avec Jean. ler
Lorsqu'un choix est vrâimcnr importanr pour un des deux partenaires,
l'autre se plie de plein gré à sâ décision, sachÂnt rrès bien que cetre faveur lui flit
sera rcndue plus tard. Lorsque cenaines questions sont rrès imporianrcs pour nn

.t I Evâluoz vos rolatiolls


a,l ll,l il Lr la

. (' ^(,L
sio
er Ouels types de messages relationnels commun qrez vols? 0!e révèlent ils au sujet
de v0lre relation avec les autres? Pour le savoir, répondez aux questions suivantes.
. ' "!' v-v. L Choisissez une relation interpersonnelle importante
. ^ *tn.''"(,
rl'-
J
2. Sur 0hacune des échelles ci dessous, ifscrivez vos iniita es à la posit on qu cor-
,i
J -
r-ôspond aUIlypes de messêges relationnels que vous communiquez ô votae parte- P',
naire Soyez prel à donner des eremples qui ilfustrcnl avec précision ce lype de ri{
t commu ication rclationne e

3. lnscrivez ensulte les initiales de vol.e pa enatre à la position correspondant à fâi


r$.," votre perception de ses messages reiationnels et, iciencore, soyel prêt à IoLrmir cll

s* des oxemples
4. lrritervoire pâ(enaieà faire les érôpes 2et 3. Dites lurde prendre u0stylo d une
aulre couleùr pour drllerencrer ses raponses des vôtres.
5. Comparez vos Téponses. inr s répondez â!r qlestions s! vanles
alV0s réponses sont ellos (ltfférentes 0ù senlblâbles? S1 eles so0t tlifférenles,
laquelle des deux perceptions esl la plus irste?
bl Êtes voLrs satislail de la relat of tele qu'cl e estdécr te i0r? SiIof, que p0Lrvel
voos ldire puur lalllÉ rorer?
b:
Faiblo ÉlevÉe
A:ÊECT]ON

Faiblo Élevée
T!SPF'CT

Complémenlaire Symétrique'
CClllsÔLÊ

Ftl.lion parallal. Br r(.f Lhns rr.t, 0 ,q

Do vo r cst Jrr lr{tè inlr{l r,'j, rliù LrL .,t .i,ir jirr j,j
r r ,.' r '.,, lx ,11:
t H AP Iï n t I . Un prenier regard su hs relati0ns in erle,s0nnelles 19

les deux panenaires, ils essaient de partager I'aurorité de laçon équitable. En


cas d'impasse, ils renoncent à leur proja ou lonr un compromis pour con-
server intact l'équilibre des forces

ràun La rné'tacomrtlLr.)ic f, ilôi]


utilisent le terme métacommunication
Les spécialisres des sciences humaines
ale d€ pour dëcrire le' m.*.rger verb,ur quc lc. gen. ech"ngenr propo' d.'cu''
"
nlati"n. p.r"orne le.. Aurrcmen dir. L mËra.ommLnicJl:or
munication sur l:r comrnr-Lnicarion. Lorsque nous échangeons au sujet de nos
relarions interperuonnelles avec les autres, noLrs métacommuniquons : .J'ai-
Ire les merais qrre nous arrérions de ranr nous disputcr.,, ou "J'apprécie I'honnêtcté
dont vous avez fait preuve envers moi., La nétacommunicarion verbalc csr
ûn ingrédient essenriel pour rssurer la réussitc de nos relations interpcrson-
nelles. Tôr ou rard, il y aur.r dcs momcns oùr il devi€nd.a néccssâire de par-
kan. lcr de ce qui sc passe entre vous et la personnc qui vous fàir face.
L.r méracommunication est une méthode très valable pour traiter des con ) a: ., 11lt
.ur lui flirs de manière consrructive. Elle permet dc fane passer une dÀcussion du
niveau du contenu à cclui des qucsrions relarionnelies, là oi! se sirue h;en
soûvent le problème. Prenez, prr exemple, le couplc qui sc querelle, décrit
dans l'encadré 1.5, à la page 20. Imaginez combien les chanccs d'cn rrrivet à
un dénouemenr positifauraienr iré supéricures si les conjoints s'ét:rient servi de
|.\ la mér.rcommunication pour se pencher sLrr lcs problèmes rclarionnels cachés
derrière lcur querelle : Remarclue, ce n'est p:s le fait de regarteL la rélévi
"
ujet sion en lui même <1ui me dérange. C'ex le fait dc penscr que ru l.r rcsar.les
es. iurant parce que tù es lâché conrrc moi ou quc tu Cennules. As-tu rrne si
mauvâise imprc$ion du coLrple qLre nous lormons?,

c0F
t..1 rnÉtacommuricarion n'csr pas seulemenr un ouril pour tL.riter des
rte' problèmcs. C'est aussi laçon cle renfàrcer les:rspects posirifs d'uue Leh-
LLnc

;de rion intcrpersonnellc r .l'aime be.rucoup lonque nous discurons elsemble


.rutoLrr <I,un bon repas., Unc rillexion commc cclle ci a deux fàncrions : ellc
xà tàir d'aboLd savoir i I'aurre qLlc son comporrencnr esr rpprécié e!, en it,
rnir .lle rugmcnte les chances qrLe l'autLc pcrlvère drns c.nc voic.
f.n dépit dcs :rvant.rges préscnrés par h mlrrcommLrnicrrion, cc rnode de
une .ommunicârion co'nporre cerr.rins risqucs. DiscutcL dc ses problèmes peur
être inrerprard de deux façons. D uD côré, l';\rrre personne peur voir cer
ichl:ge sous un ichirage positii: .Norre rel.rrion sc pouLsuir p.rrce que
les, noL's sommes encore c.tpablcs d'cn discuter., EIL- peut .russi pLcndre norLe
messdge pour ùn mauvais pr{s.rge , . N'.orre rclârion nc mrrchc p.Ls si nous
devons convammenr en discùre., ( iluncD, 1936).
Ccs riservcs rc vculent rucunentnt iliLc quc h rnÉrrconlrnunicrrio' \,.r
l)ale soir une nriuyiise idéc cn clle-n,imc. EIlcs sigûiûcnr siùplcnicnr qu il
rrsir Llirrr ouLil tlont il liut user.rvcc clisccmcnrenr.

... 1. .,.,,. .. 1..,., .,,,,,,.,,.,, !, ...., .1


rc it $nr prs. (lù.ls $nr (lor! ls !ririi,, qùi rlNrinl:ùrrr ls ronrn, ni.r-
t(!r !ltir.,.e\ !lis .oùnrùni.r'rû!\ n,(,in\ [.rbil!:: l{apon(tr. j ..,(! (t r:-
rii,,, .r ;kl lLln Llts rlJtn rr.rjeu,, (l.s s|.,!,rlis(.\ di 1., .oniD,uni!.r'j,,:,
iSpj,/br,! ir (l',p,r.h, l()r,)). 8i.,i.tu. nru'.\ l- !cpoù.rs n. srirn(
f.,\ Hâbileles de coôn icatiotr ,.. l: .i! î.r
u.', lc: L.cheLchtr ouL l,tnrri'.le L.r'scn,L,ler Lrr gr,LnJ non,t'rr irrl il ri) r,l I :ir rll'! i l! pNrsr ,É s nit (
i!.rlish.i.r t l,riùr
1. ,,, .. ,,,,i i t ,. ,1 .."...
t
l' 20 PAnTIE l. Reqards inldrieurs !,
t

ENTAORÈ I.5 .

.:

REGARDËR OU NON tA ]'ÉLÉ :


CONTË,NU, RELAIIONS ET COMMUNIC,{TION l
lt ttiutt tttotttre que uênc les conernttiou les plu bdtnhs ont ls
tti,ttogrtt tlJètt ttutt n' h -nt"nu la
w t'jsPrct ttl,ttionnel tu ce tlen;et Notez quc trois dbntniott de la atian le couplc sont iti n
tertqe que
i"'. ;lu ,libn, /'t7o"u ,heûe ,l :auoir i elb ,tppdrtiott ù la rckritn en utLLnt st :rnrn intlgh lan: le tcntpt
lit'rc tle nr nati. L:\le upèrc tglenent met'ou dduaratgt tl alJictiott ,b ;a pat Au lo et à tnesne que le
tot$it ienttn;tn, lt l,a:oin tlc connôh lu'iutr l,t qutnio ltilt.il,rh

rg,nhr I't tltët'nion ninn quwt sltnptônL zb tnnb*ut pn'llèwt aionttelt qtr'ils anlnt à rtttdrc'
'ir
I

LA |ENIME : ll regardes beartcoup trop la télé. LA FIININIE: Oh, oublie cela! Fais ce que tu veux
l' '. rrr, rrrr,h, rrrr'"np,'rrcrrrrrrr '|r.i'
li.lr., ,,,...., .r'. ,.rrr. 'r;n li,.'ri,,rr. I -r,," 'rn liipoLre conçte <lu piège que ILri r tcndu on
se rentl
nrunic.rtior ressctrblcLrir à ccci : .J rimenis qLrc tLt rr.rri rrr pirr I ll. r.r,'rr., r ,'',' 'trr
'
,,i,.f,r',r.)c.,r'^: 1.ri , , . r . r r , ' ' r,rr,.i",r
I r , . r r
'
r r r conmrrnitarn,n rclationncllc posirive. quitre sr chaise
.1. ,,,i . , '.1. L,' \i ,,1.r .,r.\.!i'n ctsrppLiteiprrtiL.
qui rne ricnr i l'cqrir prJur l. ùr, cnt. ' lll{OMMF-: (bmmeot, oublierl Comment pour-
l.tl()MlvlE : Ce n'est pas vrai. rais ie ne plus y penser? lu viens ici faire tout un
Le rne*rge Lelrtionnel .r iri courplèremcrr ignoré rt
plrt rle mon habitude de regardcr la télé Alors, ponr
te sâtisf.rirc, je consen! à la supprimer complètement
lh,'nrnre prip:rLc i nne b,rr.rillc ilrnrirrenre strr la
'c et tu dis tnsuirc : .Oublie cela!' Mais qu'cst ce qui
qur.rn,n .lc rcg.r ou rrcn l,r r.llJvisior,.
"r ne tournc donc pas rond chez toi?
t-A IiF:NMÊ: Nlais oui, chéri... c'cst bien ce qtre n,
t.e nr.ri sc Lcncl comptc qu il r "g.rgné' ru pl.tn tlu
lhis.
c,rlrenu ct se r,,rrrn. Ilnrlentrnt vcrs 1< phn rcl,rrn'n-
t r linrrre :. stnt obligic Jc iustilier
',r
tillttrcn ini rrcl r.r,l.r,cnr pour r tn,ui.r rlcs signrur nigrtiti.
ti.rlc. t.llc rrc roh.rlilL.r p,r:r, lc pnn,lin,e rrr.rieur.lt Scrubhnr rpp cicr rrnt Lel,rr;on.hns hquelle il rL,.
leur Ltl.rit,n .t e's.ric rle ne p.rr rrop .ugurrerrtcr' I'ille .r,r. c il .. ..,r. ,1. , ,,,,r arr
' ,. rr .,' ri .1' rr.l. ' ' qr "r I.r.lirLr*ion. nc 'e rcn.Lrnt p,rs comprc qtr'il ptr,
qu ullr tnrcic cr qui rl.rroilcnr lc u,csrgc relrri<,nntl kr,{c, ,lc er hLir, h (lJtlit. ilc sr prnc,,rirt.
1t l.rir Je i,rrtoilLrt lc t,rrs.lLr t.rrrtruil Llc rrn
nr.rri .t .le lui crrtouru lcs lprulcs dc ..' br.s.
IiipoL*c.\'rlue m.iint.,,.rnt.r rellion n,.uitrlc Son
rrr. ir .1'r r, t , ./ ,,r. r', '.1 . ir ', ' rrr, r. 'r
IltlOIIllU, t)'lccorl. rlors je re Ltga(hrxi 1,lus i,t\rn'ibl. :r s!\
'
r,e\i.,t-.\ Lcl.,tionntls: il .rimc h
itu turr la rélé de turte h semainc, bon t)icu ! 1,, ,iji , , L,rir .rrurt .r.r. cr 'l"rrt. ,r t.
1'r'l'r'.,,t.r ..'.,,,,
.. L. i rrurL.rl. p.rrL. ,1rr.llc r,'u1,rir l.Li'.tr rorrrb.r rrn pLrr
.1,",1r,..11.11'.'r. t,1in,.,1Lr'rll..r'.rir.ll.,,tinr'oultri 1lrr. r,,r N',r,'
polr,,rr, pr.11,,,,.,1.rr' lirrui,ti.Lr. I porrruirr tL Lrrrr
, 1.,t,.t j ,'r, I l',,rrcl 1rrrll,lr,iirrrrl,,r.rn'rri.t,lL Ir r.1l,r \ l,,rrrr
.rrl,.l. i,',', lrr"
t,,rr ir l, 1,,!i I)irLLl Ll,,!r.tri' .r.,,r.,1n l. 1i:. trLL r, .,'rri,r, ,, , ,1t ti rr 1,,,rr ,lrr,,i .(,ir . P,,t .. r
'nr.rlr.
llLr'. 'i .Ll, r.,rtjri l)rir),\irrirl. ,rLrr,. ,! .lLL.rnr ptLL' qLLr r '.rlt .1,,,.t 'u, I riu.11. il'
't ril.tr. rr
L \.r rl n)r
si liLrllr: Ltq.rr'tLr ,t ,rt,n 1, ril.:.
Lir.r . rriL, r '3 rgn.rrrr , prLi"1ri.ll. * r nLl, r .,,,,1,.r1,1, ,lt ..
",rL,li.p',1.',rrir
lui Lr,,ir lrit prrlrr urr poinr ,. , rr .1,i.,,.,r, rri r,
r.r.r !i.iSr., r!r()rrr.tti(l!.r \1.,'h Knrpp
.aË-
CH AP lT B E1. ljn pmmi0r rrgad sùr les rclali0ls inlerpenDuellos 21

:r.$ La con-rPétence .:n


communicl liqln
La plupaft des experts sont d'accord pour afÊrmer que I'art
de la communicadon est la crpaciré d'aaeindre ses objectifs
personnels d'une nartière accepmble pour chacunc des par-
ries engagées dans ùn échange. Pour parvenir à cc bur, nous
I devons tenir compte des quatrc facteurs suivants.
I ll n'existè ira; :l€ iaçoi] ;déale Jtr.r:1r;1r--
niqr,er llu.ic'rn .ryle. de .ommunicrrion peu\enr
;
1.
s'avérer eficaces. Certâins communicateurs compércnrs
sont {rieux, randis que d'aurres font preuve d'humour;
cerrrins .ont alors qrc diurrc.
'ocirbles '"nr plu' rësi-rrs,
certains sont plus directs alors qLre d'rutres font des insi

l_a ),r,rlp.'rr-i1:: ?;: ;::. --.: : - .: ) .t it:,.


:
ii.rn Un rype de communication efËcace dans une situation donnée peut
passer poùr une bévue monstre dans une aurre. Les bl:gues que vous racon-
rez couramment à un àmi pourraierr offenser un membre de votre famille,
et vos avances romanriques du samedi soir seraient plurôt déphcées en classe
le lundi marin.

iê rr. :r i:. .',r:: .ii ) r:-: ": l:,:r- :.. :r ._,.ti.r,., .: ,,, :i:j-
;:;,,r;, : ,::.h Un comporremcnr approprié dans une cùlrure peut être
compiètemenr iDaclapré, voire offensanr, dans une aurre (Kim, 1991). Ainsi,
il peur être correct d'érucrer après le repas ou de se promener nu en public
dans cerraincs panies du morde mais, dans d'aurres, ce serair outrageant.
qui Ces exenples sont évidents. mais ii exnte des différences plus subriles dans la
compérence en communicarion. Par excmple, l'oLrverrure de soi er la
manière direcrc, valorisées en Amér(ue du Nord, seront considérées comme
du
des pratiques àgressives et insensibles dans bon nombre de culnues asia-
riques, oir la subrilité et la manière indirecte sonr pLifcLées.
i1:.
lo
l.,r comnu,icatior efticace csr déji complexe Iorsqu'il
s'agit uniqucment de sarisfaire ses propres besoins physiologiques, pr:rtiqLLes,
affecrifs er oci:rux; clle I'csr encore plus lorque ses l2rr$ s'opposent les uns
losqtr'ils entLenr en conttir rvec ceux cles autres. Voici un
cxemplc bien simplc : vous voulcz eng,rger une convcrslriol3aricale avec
'ré
la
rrr,,o'rrtl)r pcnonnt i l- Jin J ur. .n,u.,h.-.,i,, .".i rtr n, i, .i ràLr. p*v
nop dc rernps à brv.uder rvec cllc, vous serez cn rer.rrd à vorLe trrvait (besoin
nt.',,,u<.lr.urr,.,'<r ,,,rr<...rp|o.,. I ,.,...rrn..rr.qrriittrrsrrrl.i.rrd..
r'. r"' l. 1",' J ',., . i'.,,..i.,r
'1..,',. ,1,,i .u.rr,..,),..
ctrLtL, rotLc,lisir tl'rvoirlt dcxus (btsin de contrôlc qui vous poussc à l.oir
. La;son ru brlJin
") sc heunc d. nr.rinrcnir l .quilil,r( d. l.r rrlirn n.
,3 '(,ciil
I)r t.ls.oùllirs l.ti5scn'.nn.!oir lrs rtnsions di.riectiqucs qùi .\is'c,)r
.'rrre Ji\.s lrrrr .o!lnrunic.rriorlcls. l'.s tu sbut .lin/..tiqt r sursisscnr
ls
lor'1ur .lrs ti,rc.s (onr.rires ou iu.on,prLi1,l- ;"'",...,
L8,rxr.,. l9e i). I'rr ercmplr, e.' re,rsn)ns p!ur.rr sLrn cniL 'l-'t,.,,*nr"",
prrcc qu i l in,
I'i icùr (t ùn. uimc rclrrtrn. nous rcs:inr,,ns i 1.r riris lr btsoin tl irLc inrimc
ct cclui J. {,1nler une ccn,rinc Jisr.urce. dc srrisriirc tles bemins pcrsonucts Tenciors dialècIiqu€s r-l,ri iÈprrùÈs.ùr tcrntLLr,
P
rlors quc.rrrr-c; .nrreDr rn !oûlli' ùrc ctur Ltes:rrrncs. I)trc..s d.r.rnr Llrrs u,ni r.ato,.l.s lif\o0s olrpdr,s nd
nr.ùûrpilbir)s s r Jirôsdrt fl i ù rllinr nr rt
.1cs hiv,ins conrr:rtlictoires, l.s conrùrirnir.,rturs conroércnrs choisircnr Lr
q
,t'
r 22 PAnIlt I' Rsgatds irlirieurs
t

solution qûi leur pxrâît 1â meille,rre dans lcs circonsrances et feronr cn so-rre
t'
de réussir'dans la voie qu'ils ont choisic C. tyie de conflits "i"siq"e1* J-

mânières d'y faire face sonr rbordés au chapit'e 10 !


I
Les carac téristiquee'i'u'"i
communicateur cornpé tea I
tvlême si une communicalion elficace peut vrrier d'une situation à I'autre,
les experrs ont identifié plusieurs dénominateurs communs qui la carac-
d.,n' L pluparrd.'.itr,rrtion.. d"n. lr. spr qrri 'uirerr'
'er''.n'
lJn largè éventail:le cor'!: tr D.ton':': :.i Les communicat€urs
chevronnés ont à leur disposition un lrrgc éventail de componements Pour
comprendrc I'imponance de posséder un large répertoire de comporremena
de communication, imaginons une personne qui réPète contjnuellemenr les
mèmes blagues des blagucs racistes ou sexistes, Pcur-êrre que d'aucuns
rLouvent offensanres. Nous pouvons réagir à ces blagues de
-
plusieurs f:tçons :
. nous pouvons décider de nc ricn dire, iuseant que les risques de ramcner
le sujet sur le r.rpis seraient plus grands que les bénéfices rerirés;
. nous pouvons dcmander à une ricrcc personnc d'intervenir auprès de la
personrc en qucstion pour 1ui fa;re savoir que ses blagues sont dép1acées;
r nous potrvons demander à cetr€ Personne d'arrêrer de Lacontcr des
blagues offensantcs, .lu noins lonque nous sommes présenrs
Ayanr ce choix de réactions à norre dhposition (et nous Pouvons en trou-
ver d'.rutrcs), nous pouvons sélectionner celle qui a le plus de chances dc
réussir. Mais. si nous ne sommcs capables d'Lrtilncr qu'nne ou deux de ces
réaclions lorsque nous soLrlevons une question délicate, nos chances dc suc-
cis seront beaucolp plLr minccs.

.,)'.:: r.,:ii::.',:..:i ,: _:.i.: ':iI ji.-:'-


'r:
: '::i::,: -r;jr;i Le fait c1e poséder un large éventail de techniques de
conmunication n esr pas 1e seul g:rgc d'efiicaciré. Il cst ;g.rlement néccssaire
c1e savoir choisir le comporremenr adéquat selon le correxte, selou nos
objecrifs ct sclon l':rutrc peronne.

lc rron,rrrL.r I rdr".r rnllLr,rr'.ro,rr , re\qu rorrroLr nnrr 'ômPor'(


neDt. De,nrndcr une rug'nenrarion i son parron ou un briscr i son con-
,oinr pro.lùiront d. bors résulr:rrs si le monrent csr appropr;é; h même
demrndi pourrrit p;rr conrrc icirorrcr si le moment .si m.ll choisi
Nos objcctifi
-.1.1 .r,l ,1. . .-'rlt r'
-:. Lr r.,,..,r,1, rrr u, .,l.rr ^r . .,.r r".r. ,1 '.. ,. '. '
nous rrcLrs ,rtrtn.lons. lnrircrLrnnou'r'rLrioi.inivenirsruper)l.rnniwrr
t,.ut arr l.L t)onn!,çprucht si ,roLLs v,,uL,ns.leorL.tget Lrnc rnririi: prL
conrrr. noLr'.lisinrns pLisrrrer r1t,rr9inrirrirc. i1 '!itrir Plûs s.Lg. J. n.!s
'i
rnonr., polir mris r.]'o rcs.
3. LrutLc perornc
\onc eounrisrntc .lc l.rutrc prrorne Llrir,rit igrrlrmcur nodtlo l.rp-
prrehr quc nou'. .'ptons. Si r,,rLrs noLrs Iic
tt rrni piLvrnni
rùs sorslt,l. or n.uquc.1c c,,nri rnc. ur .ll(.
qLLi un. I'rirrrd. dc n)uti.n (r
.{e pnLcl.nci rrr[,rirrLlc.,\.ec rr Liti] uri cn (lL'; DoLrs trYons roLr(.
'.,.rir
lrnlirnrc. n,,us pouvons nous nrrnrrcr plus ,1irtcts.
t
!
I CH AP lT n EI . ùr prsmhrrsgard sur'ss rshtions intertsrs0nnr'tes 23
t
La capacité de mettr- en pratiqLre 5ês jlabiletés je
l
con'lmLrnication Une autre caractéristique d'un communicateur com-
I
pérent c'esr sa capaciré de mettre en prâtique ses habiletés de communicarion.
Pr-risquc lacommunicarion n est pas un don naturel, il laur nous artendre à
1
p.r*er par p u'ieun .tade. avrnr d< dcv.rir un bon .ommu1\"re1,,. . J Drc
m;ère elpe.5' d éne tn"rble r une tr.on nouvelle clc.omrnun qu(r. C( livre
peut fâvoriser une relle sensibilisation. Par Ia suite, nous dcvrons meûrc cn
pr"riqrre no. nouvelle, connJr*rnc<.. I (, premrc,. c, ri: pour comn uniluo
d'une frçon nouvelle peuvent ètrc maladroirs. Ccla ne veut pas dire que la
néthode soir mauvaise, mais plurôr que nous devons persisrer dans nos
efforts. La troisième drape d'apprentissage est cclle dc la maitrise. À ce st.rcte,
maure de nous prendre en main tour en ayanr encore à
?our penser à ce que nous faisons. Au srade final de I'intégration de ces érapcs,
nor-rs seLons en mesure de foncrionner p.rrfairemenr, sxns même y penser
nt les Lorsque nous franchissons ces étapes, nous devons Dous préparer à com,
merrre certaines maladresses. Ccpendanr, si noLrs avons ta norivation pour
continuer, nous nous senrirons dc plus en plus à l'.rise er nous cn serons
récompensés par dcs relxtions inrerpersonnelles bcaucoup pltr satisfaisantes.

i.' i...:.rT:1ie l.es communicateurs compérents réussisscnr à rrrnsmetrrc


de iâ
un message efficace parce qu'ils tentenr de bien comprendre le point de vue
dc lcure inrerlocuteurs. tempathie rcpréselrc la c.rprcité clc
dans la peaLL de I'autre ct de tentcr dc comprendre la sinntion selon Ies per-
ceprions de l'interlocureur. En Liit, compLendre I'aurre esr rellement itrpor-
rant que des chcrcheurs considèrenr 1'emprrhie commc l';lément le plus
important de la compétence à communiqucr (\liemrnn cr BrcklLrnd,
I980). C'esr pour cetre raison qu'une grrnde prrtie dLr ch.rpitre 3 est con,
sacrée:rrr développement dcs apritLrdes à comprcncire lcs idics et tes scnti-

,' i:.: -::,.: :i . IÀ îonrylexttë cog rrtl".srh


caprciré
d'éirborer plusicur scénarios difféLens lorsque noLrs noL,s p.-hons
s,i,
qucsrion. ll;igit """
d'un élémcor de conpircnce en connnunicrrion, c:lr il per,
n,et de comprcndre le mess;rge de norLc irrerlocurcur sclon difÈrenrcs
hyporhùses. Imaginons, par cxcmplc, quun de nos rmis de longuc d.rrc
pat:tkse en colère conrrc nous. Cet ami esr peuËêr.e fâché à cruse d'une
chosc qLre nous lui .rvons faitc. Unc trur.e possibiliré csr qu'un Év!ncmenr
.iuclconquc le contrrr;c. Peut.êrrc mimc qu il n'\, r rien d:rnornat chcz lui.
mais cpe e esr nous qui sommes rrop surs;bles. Lcs chcrcheun muticnncnr
que la crprciré à.onsiddrer le comporremenr.les.rLrrres si,us ditlirenrs
ugics rusmentc lrs chrnces d. .omnN.iqLrer clîcrc.irenr.

.ls : - - i es psichol,rr:urs Lrtiliscnr le tme rurotbscn.liou


poLu (lrcriIt ruvtilhnic.rncnriie 11. !)rr fft)Ur .onrpor rdn.,,,
le ptu,c.lsL,s.1r
.r I rlb.Lri{r, (ic e.r ol,s.r\.r(irr,\ r(nu 1r nrxliticr: Cor.rinrs prL
nr.surc !l obs(trcr l! u. .oùfo((tr)cr)r (1. r.L.on (lirr.hr:r, i{)u. .n t .\.,turnl :
lr rLc eorr,luis nrrl. . | , ll \.rtr!l,,rir nriir\11tr.j( p.rrt. rLrrchrurin lrllrjr;
rrn.iùr . |, ( l.''!.r$],o.hi J,,nùc rlc l,on: r jruir.LÀ. J. vris ril (.rir "
Il n e'r o.rs (tuc l,rL,roll,strr.rrn,n .,ug,n.rr. t.ltj..,.i,! (tl
'u,prcrr.u,r E0rlâlhie lir r,L i| ti I r, I .r r L,r
ffrr.rr tùrr ',..fJ:'i
1l
..n,n,!ni.rie,Lr. I-.r r.rpr.i d( se fon, l,r qLr(sri,)n :.,\; jc t,irn.rsi: , tr ttr .rùlrr dr.r iLri Br
,lo(lifi!r !)n .onrpoûrnrrnr cn c,rs Llr riponse u.,c.uiri csr rLn .rrour (lt r,rillr
J.ou( ûn .on.r!ni..,r.ur. I $ prMnn$ qùi n( s.,rLr(i ot)s.r\.n' |.r!.ù if - Complerile coainive il r r'r,r , Lrr.1r r rr,r.
. r . l ..11. r' ,l , . ..,r. . ,,.. i. ..t.. .
1. .r..,r',,.,', .t,.,tr1
".,
24 PAnTIE I. Rsgard! inld eur!

LÂ I/' i'iE CFOSE LE5 DE NCE Ori 3E prltu L9,/ONlc!ÀricEi tAl)î)tilt:aa


'-f i=a cit.t Qt aa LZ|)K

^
iLÀci,É\i ili'3 aL :it J,r_r{iLr!5.ti,t'Èra ir i: ::ri,{,r.i ,("Ri5 i
r .,0r./:r-. ci,aaa'AUIRE BéI
^r(É: rc1,9?ÉrENl:Ti ir::ETENT r,/Ài oli .t c!'iT r:iÉNl iE .at).liî; i. ,
Ci09:C, r,iÉ iÂra
EN'ORE L9C!NIIU:NT MÊ'/T fÂLER cN F rr PÂli;E iEf,lANtEt: 1!!5 t:\i.i LêS
C'taaa ,:t rrJ9
ra.ei.)t'r'iaaa 9i .' -5 Fa\ati,i ,a')a Laa '',t À a i r'aa'-Ca ç"), \, 4:l
Le pt
Éco,rl: Mr,r, R E!,,.-À <a aat,)tE,ée^,iiaJ?
!E, 6Er!t tJ R0rllrlrliNEri rE rREN'.rfl tT, E r ',:3 ,r0 -À 0rl fo"dr
-ar1 t a aat /?a
t,t
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). a.ara-a' i Ca C,,a C - )=J^ i I faire

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b.,
JS

le.
l.nË.,demcn, o.ru' l.r ,J.r- P.,
tron sr Jo 'rrir\ qur (rrî!r(n\.,,r rrl.,orr,rnuni..r'on.ill,rcc
le dcrnrcr
,l'n. prc.'ltre r'imp"n. qLrcl .orrcrrr. Àrrrrercnr dir. L- p.*"nn,r.1rri .cm- bi
blot pr. nJn r.uur unù,(l,,i"',.om,,,uniqu(1rr mit rrx qu<.c )* rlui nc lr . L,
fànr prx (Knapp, 1984). Ce souci apprr.rit d.rns au moins tLois typcs d'en- Ni
ti,
i,i
l. fengagernent envers I'au.re personne lic
Ce souci de I autrc pcrsonne se nrnifcste de plusicurs tiçons : désir ilc pascr
du tcmps.rvcc cllc et nc prs ltrc conrinucllcmcnr prcsJ. volonté dc l écoutcr
I,A
ertcnrivcmcrrt cr non de nrobili'cr h conven,uion, urilis.rtion de mots qu'ellc
pcur lircilcnrcnt s.risir, orrrcnure.nr chlnccucnr unc fiis scs iclles cntcnducs.
2. l-'cngagemcnt à' l'égard du mcssage
Les comnrunicareurs elficr<s lonr très .rrtenrion ir cc qu ils disenr et ) Ia t.c Pr
manierc donr il' lc <Liscrt. Il' s. rnontrent sincùrcs, choirisscnt soigneusc- linéa
mcrr l.s mors qu il' uriliscnr cr clenronrrcnr qu ils ricnncnt i leun idlcs.
d'ns
3. Le désir cl'un bienfîit réciproque
l.: nr.ill.ure..,'r'n"'r J.ri";,*' ..tt.,1,,, l.'i-. 1.. Jcur p,,i(' ,u' l:;:
i-rr.r.*,r"r,1..i.r, r.. .h.r.r rc,., r ;:,. r'r.l..n. l {.1'r.:.. u,.q,,.',,,c l*,..,". 1

.,'r)r,,r.ni..rJ,r.\ r,,'ru. r'r"l,,r\".r rr.rrrrlrrLtlrr.. lt,r ,r. r,io,r.cn


.o,,rrr(,,,. l( 'r,..t'ir'r lo c't''i.lrr<.,',rrr . t"l ,,',,'* p.,,'..u .n
", ',r,', i :i:'] :
.o rir .'.'J.r"r.'l',..;.,.11:.r.r,',rr.'.r.r'-',1.r., 1..rr Ii.r.rrrr'
",r'r. Jrri.r

.
IflfllrrllBÉFrrxrûN
:r

.,.1

\;'
II IHAP118t 1 ' ljn pr[mier regsrd rùr les rclatiols i erpprs0iiellts 25
I
; ..
RésumÉ-
i
Lej C. -..:ii-,. ' ,i..rrn j .,:li:r1 r'rii: / Cerrains principes guident la communication. Pre-
t.e psychologuc Abrrham Madow décrit cinq besoins mièrcrnenr, les messages que nous émettons ne sont
tbndrmcn,"ux que le' irrc' hum:,ns 'herchcnr r .rri.- pas toujours intentionnels. Ccnains messages non
faire rout au long de leur vic. Ces bcsoins sont les sui- wrbrux rr,rJuisenr un m<'srge que k. mon soient
'.rns
vants:les bcsoins physiologiques et dc sécurité, les égle-
néccssaires. Lcs mcssâges non verb:rux expliqucnt
besoins sociaux er d'estime de soi, ct le besoin d'accom- mcnr pourquoi il c:r impor<ible de ne par communi-
plissement de soi. qucr. Fin.rlement, nous ne pouvons effacer un messagc
éuris, c'est pourquoi la communicarion n'csr pas réver-
sible. lll< csr ëgrl.menr unique. prne qu rl c"r irrrpor-
. Par la communication, nous pouvons s.rtisfairc nos sible de répércr un acte de communicxrion.
besoins physiologiques et de sécuité. Nous sarislàisons
Jg.rlcmcrrt. prr ell.. J* bcsoins pi,riqucs rt,,, no,r. f(r'
'.:.
mencnr dc foncrionncr efficrccmcnt clans Ia vie de rous
les jours. Enfans, nous découvrons qui noLrs sonrmes Nos Jclranges rvec lcs:rrrtres peuvent prendrc deux lirrnes :

p.rr lcs messrges qLtc nous cnvoicnr les rutres cr nous lr .,,mmunit.rrron impenon'rc'1. ct L com n'rnit.rrron
nous attribrrons une valcur penonnellc. Nous com inr.rpcr."nn.llc. rrlrrio,rs ;n,erpd'onn.ll.'..nr uni-
I es

blons alors nos besoins cf identité ct d'estime de soi. ques ct iremplaçables. Ellcs lànr que lcs individus sont
. lr commuDi.rion r.pond , ,le' beçoin' interdépendants et qt ils pntiquent I'ouverturc de soi. Ce
'/ r'u-orr pouvon' cont,nuniqucr pour clonncr de'ociru.
le
I'affec- rypc tle rel,rrion recèlc des compensations intrinsèques,
tion ct pour cornbler notLc besoin d apprrtenance, c esr-)-dirc d.s récompcnses provenrnr de I cxisrencc de )a

Parlbis. uous comrrrrniqrrons pour le plaisir d èrLc en rehrbn ellernlme. Fnr.Jemcnt.la rareté firit dc h commu-
licn.rrc quclqrirrn. p"rrr relarr o,r pour Jvoir un nicJ(ion inropo'onntlle uo pro.+rL'. p,.ii(,,\.
certain contrôle sur nos rehtions intcrpcrsonnellcs.
I a communicarion .ride I'indiviclu i p;rrvcnir ir I ac-
tlc tualisation de soi.
l..r comrnLrnicatron conrporrc cleux rspects: ccluiclu
contenu ct celui cle h relador. I.c contenLr crrrts-
pond ru mcss:rgc lui mime. La communic.rrion rela-
r l.r Le proccssus tlc commrmic.rtion n cst p.rs un procrssus
rionnelle, qui cst souvcrrr tL.rnsnisc prr des me'srgcs
linéaire s<lon lcqutl unc peronnc " r:rir" quclpc clrose à
ron verb.rLrt, pcut contcnir dts mtss.rees d affcction,
unc .rurrc pesonrc, pxs plLrs tlu rur processus intcrrctif
d'app.rrtenance ct ilc contrôle. l.e conrrôle pcut, dans
drns lequÉl clcs pcLv,nnes ich.rngrnt rour totrr cLes i tunc rel.rrnrn. s crcrccr p.rr lc pouroir décisionnelct le
mcssagcs clans unc sorrc ctc p.rrtic.lc teunis, vcrb.rlc ou porrvoir conversrtionnel.
non vcrbale. Li com,ùunicrrioD esr plurôr Lrn pLocessus Ccs pouvoirs iercLcent.hns unc rclation complÉmen-
lcs
rrinsactionnrl rhns lcqutl lrs p.rrriciprnts .rtrblisscnt rairc, oi, lc $,iv.ur icceprc les suggesrionr clu n:ereur.
Lrne rclrrion en cnroy.rnr.r cn rc.elinr si,rulrincncnr
lls sonr russi pLescnrs d,ros Lies relrtions symitriques.
des Dcs.rges. (lont ph,siturs pcurrnr inr Llifàmis prL
t. oir lcs darr pcnortnes cl:cLchrnt r,;t:r prendrc lc con'
Llillirtnrs opc: ilc bmits.
nôlc Gymétrie de concunencc). soir i Lrvirer dc lc
pLcndre (symétde dc sou'Dission) ou i p.rrriger 1c pou'
ioir <l.rns tourc' les sphùrLs (srrrrérric dc ocurralité).
I,.,,,r '. r.1.,'io,,. t.,r.,llilu'. l. 1'"'r' rrr.r 1.,rrrr, .
' Il sr illulirc tlr enri'. qL,! ls nror\ qu. Doulr(ili
r

li,nerion tlcs int.:rit' er tls,,pritu.it'.li eh.riun. t.r


r. rll,r,r, r -r:'1.,,, ,,,.. 1...,,r1,,..,..,\i.. métacomorunicrriur i,r,r\i\r. i.,,,,,nrurii,tù!, \(il)rl.-
L r,'Ll ru.cl:rrr. Lrr qrr ll esr r, ,riiris
l.r .,,nrnrLLrrji.rrj,,rr
rrrrrr i I'r,rp,,r,le l.r tl.ri,,,r .ll. r,.r,(
rùrr.Lrol. ,l.rrrcr.r Jt.,',,)dr!ni,t,,.1 cr ,lr. l.t (on,
,,,,,,ri(.,riL,n ,, 6r p,r LLn Iu il clui perrrtr Jr risrLtLt
oir. le, p,,,1'1.,rr.. I1 .,r i,:rp,,r.r,r .!. rr.rir 11u,. 1., . Lrrr con,y,L::rnr rrc rrur p.r' Jir. c,:,,,,,r1|ri]r. .ic l.r
r,ri, ILrni..rri,,n rr c.r p.r. rrr rl,r,r i,,,r.r. ,t! rll( ,ri(fs nri,,rr i.reor.l.rr:' ,,,r1$ l!' 'i,rL.L,:.i,. ({ , \ù ,L,L,r.'
:irr rn .rp;,ri nris.rr:r . r r ',1... '.rr. .
26 PABTIt l. Regards inlérieurs

fonction de la sltuation et de Ia cLrlture. fh:rbileté siruation donnée, et de mettre celui-ci en pratique.


communicationnelle relève de 1a compréhension des Ils sonr capables d'emparhie e. de compl€xité cogni-
tensions dialectiques qui existenr entrc des bcsoins tiv€. Ils peuvent jerer un regard critique sur leur ma-
conflictuels. nière de communiquer. Lauto-observation leur
. Les communicatcurs les plus compétents possèdenr permet d'âjusrer leur comporrcment dans des rela-
un vaste répertoire de comportements et sont en lions oir ils se sentent engagés.
mesure de choisir le comportement approprié à une

etlilmngmphirues
ALBERTINI, leao'Marie (1983). .Les ihéorics de h com- GÈRlvrAIN, Be.na.d, cr Piere LANGIS (1990). Zd !x,,r
muDicrtion', S.t,.d .t a,.,rn; vol. 44, numlro hos séri€. Lté: rcgaÀ dcruk, Lavtl, Érudes Vivanres,624 p.
P 24-30. Nous le savons. la coûhunication et noûe sexualité soni
Un tcxte qui drcsse l'historquc dcs rh.ories de h commu inséparabies... Ces .urcurs québéco;s discurent de I'inpor-
de l'tvolution dc h tcchnologic.
ciiion en ren.nr compic tencede h communicarion drns lasexualitë enabordanrdes
Un rapp.ocheneni inréressant est fàit enne la dréorie et la norions relles que l€s petrrs paralysantes et les moyens de
p.adque, où l'ruteur pointe dù doi$ lc reÉrd de ros idées frciliter là comnunicârioD au plan int;me.
u la rcchnologic. Biblioglaphie in.éressanre. LIBOIS, Louis-Joseph, er lean-Joeph VIÀRD (1983).
I(\p'o.ion de. reL.ommrr rJior" . ',,a, t d",4r
CRÉPAULT, i\.IicLel (1988). .Êrcs vons iëlégéniqu.s?",
vol. 4,1, nûméro ho.s série, p. l,t-22.
Lichktlité, )r\1!i.t, p. 47-52.
Pour ceu et celles quijiniére$ent à la pl&e tnue par 16 com-
"
D* narhmds de conrmunication sc poricnt rù sccours municariôns dans I cdûeprisc rt à leur rôle de pls en plùs snnd
dcs rmrtyn de lnrËrmaiioD et lcur cnscigrcnt lart de
aù sein de cefte dernièÈ ,^lJyse éconoûrique ù poliriqùe d6
t,;,,1 .. 1n,'.'. ir,^. \lJ'. r'i,.pu.
'1.soulegé iélécommunications dos une penpecdve européenne.
bliq{e !o$ iftéresse, voûs serez probablenent d'ap
pLentlre quil exhte des pcrsoores pouv.nr vous aider à
NAVARRE, Yves (1974). L. ce,r qai co?"e, Patis, F|Àr:,-
rffrootcr lc.pirc' dcs en;mateux. marion. (disponible en lwre.le po.he, # 5413)
Un erc.llcnr ronaDl Laut.ùr mer cn scùnc unc làmille à
D[ BALIINL, Mrrina (1984). " Lenfer, ie$ noû", ]'9 I intarieùi de laqrelle une comnùnicrrion àc e Ùouble l€s
.r,/,str, rcI. 9. ma6, p. 30'lJ. ,rrnb, Unri\ (,,t.,.,"p,: rlrr.'tcd,.iroriolqur
Un coun rnicle rr
solitudc, quir c5! r.aiiée de minière
Ia
un peu culpabilisanrc, mris quisuscite la rétirxion. De plu, VÀfZL{MCK, Prul, lineù H. BEAVIN et Don D.
on y uoure plLrsicurs rirtoigrigls dc gens vinnt la soli
JACKSON (r97r). UÈ l.gitlÆ .1. h.ù"trrni.dtio ,P3tis,
..r.1. J.rr le.:.rb t.cn rr J-r r lr . t o....r... Seu;1.

D[ GRAlvlON li .On cst rllx, tint sr


Nfoni.]ue (19116).
Dans ce lirrc, vôus ûoùlrrer l.s principes qui rigisscor h
p,r'|, .,r..,.. l. I r : ',: t.<L sq
.o,r.r',:...i, e.tu ,n.,.. n, p!! ( r!.r.,!n.ù't
ru début de ce chrpifte.
Un rniclc qni.rborlt le mlthe de
"l in.onnn trn i.rtion ', h Dt: ûùrt furtt, Èln de Robert R€Jlord (19s0).
pl.rie Jes tqrs nrocLcLnrs.-. Llùtùurù ln,llv€ l€s.lif{r.nrcs gent Ls
di*icuftjs tun.orûilr pxr l.s.oupl.s .u li,r.t i, nrlnûe quc Conr.d {Timodr}'Hu(on) * ren* d une Lerr.nivc dc ri
'',1.\ 'l^p, l rl. i ' r1 1'.,1r9, o.r io. 1.,.r cide. À la !,iie d\,n ,,(cidenr.lc w,irûrc. lc ieune honrm. sc
,tiDimis.r ccs diiîcukai. Un rcxtc inrérrsrnr ct rcccsible. senr corprblc dc h non d. son tirrrc. Corrx.l $utÊe .Lùsi
dc finditÈLo,cc de q mlrc iÀ,lrrv lirlof lloorr). qui lùi
CIRG[\. Kcn]!rh .J., .' \l.r\ \1. (iLIlGFlN il9sil pL;l'û.ri. son trlre. Son pir. (DorrlJ Strthc,lind). (1,r.ùrr :r
1'j,),1,/'rr!Ù,il. 1..ù.,1. Lûklfs\/tr.ù,ir. 5:6 p. lui. rr pLis u,uc i.r.l.irst ,lù n). tlls û 1., rloL,l.ur J. slrn
I ! .hrriùr r i,! i.rr.rrt or i:rLÙpcr";oorllr pr."drrr .lcs ip.u\.. (l$r une p,irhi.rrt il,(l(l Ilir{l:i q i .inl.ra
irloLr).rr or' Jr L',.Ii.,hl!'.tL,i ,!i.\rr (1.r,s l.r l;,.r.,,1.n ( ,irrùi it ûiiru\ ùon,p,!ù,trc li n,o,.. J. \r.! p.ibilila rr 11.
.i- lirLr.rrr i- L,r.(.. Lr. L,,ru,s r:, rr.,ltIr 1,.r...p1i nin ,i,.r1(1r \i1,,. (1. lll,r illuntu h r.tr!,...r,,.,.,ioûnrllr
rlu .on,,.lir J. $i, t,({tur rLnLrr: ùsl.(,.,(ri,)\.,r1({..
,,,n,L\!\ \r, h.,iri,L .i.
"tii l(, ir.L,,Sù.r r
(1.,.,r1itr:,Lrf tr. n:.an,rs lt Lr t.uriLlc rur r,r,rlics p.rr iru, hsn,ii. ,!1.!
.LnL.L,. t.,,r'r.L.rr i ,,! .l!'! ..ir[ i,l.:r\.ù]i. \ur is (ltr., LLi,:rllr l.r mrt Ju liirr.1. (l,inr..l, I id,. ùN. Je {Lir(lr
I (* (t,Li rnllrnr ur .,)r,rxunir.iru, . pû:ri.,iii . .ir rr.lcrnier rr ..r tl.rrt,r: .!rlli.or.l . .nr.5., niitu).

E-
lT n E 1 . 27
!
CH AP lln llemilrngad surls! reldions illflt0r!ûnrclle!

$
7. Nous avons menrionné dans cc chapitre rrois rypes
[Ttsllolts IHOIX MUTTIPI.E
de besoins sociaux quc nous essayons de satisfaire par
4

.:
l. Toùs les élém€nts suivants sont compris dans lcs mo- la communication. Qucls sont-ils ?
dèles dc h communicarion, excepté | a) Beroinr physiques. pcrsonnci' cr pratiquc":
a) I'environ nement ; b) amitié, famiile ct amour; ,;
b) le canal; c) apparrcnance, affecrion, conrrôle; T
c) le concept; d) scntiment, clésic bcsoins psychologiques. tt
d) le btuit
8. Deux amis qui communiquent sonr suscepribles :
2. . Décodcr", c'cst le proccssus par lequel : a) d'envoyer et de reccvoir dcs mcssages dc manière
a) vous urilisez des mors pour rnduire vor.c pensée; simultanée;
b) vous inrerprétcz les messagcs envoyés par lcs b) sunout d'cnvoycr des messagesr
c) sunour de recevoir des messagesj
c) vous cngagez dcs personnes dans unc conversa- d) dc bicn jentendrc.

9. Lcs relarions interpersonnelles


d) vous choisissez la meillcure façon d'envoycr des
a) sont uniques;
:
!l
b) sont toutes semblables;
J. l.es rrois rypes de bruns qui pcuvcnt empôcher la c) présenrent tourcs la même riprr(i(ion du pouvoir
communiclrion sonr I cnrre les partcnaires; {
a) fons. modérts er faibles; d) sonr des relrtions dans lesqLrcllcs les pcrsonnes
b) rceiologiques, psy"hologiqucs.' communi.J- discurcnt plus du rype de rclarion v{cuc que de 1
roure lre chose.
cl lincrire". inrer,rcr;fs cr r rrnucrionncls j
10. Chrque fois que vous discurcz de l:r rel,rtbn avec
d) exrernes, physiologiques er psychologiques. i
vorre prrtcna;r., vous :

4. Leç chcrehcun rmblent.uggcrer que ler cornmuni- a) argurncnrez;


carcurs compérenrs onr acquis leur efficaciri cn : b) amdliorez votrc rclation;
a) udlisant les mêmcs rypes de componcmcns dans c) Leccvez dcs mcssages doublcs;
toutcs les situations; d) métacommuniqucz.
b) se doranr d'un grand vocabulairc;
c) donnlnt b*rucoLrp de rarruicrion.
i
d) Aucunc de cds raponses. ()UESÏIONS ()UVERÏES
5. Selon vorre manu.l. h rl.rôi.r;ôn csr:
.l ll
a) pr.lscnte dms l.r cornmunic.rttun impersonnclle; l. À qucls g,pcs de bcsoins Ia conrnrrnicarion ripond'
clle?
b) à la loi; verbale ct non verbalc;
c) opritnale lorsque lcs personncs p.rrlenr l.r même h comrrrnicrrn D.
DécLivcz lcs uois rncc,rninnes dc I
hngue. QLtl cx lc phu:rppropLii? PoLrr<poi?
d) Toures cts raponscs sonr bonncs. .'. Qrirsr-cc.tu un l,nrn d.rns ùrc in(.r.rcrbD: I'eucon
cn conrroler l.r prcscncc?
6. Lotqrrt vous sJllcrionnlz .lcc rncntion lcr nrcrs
qLrc \i)rlrrili\.rcr
4. r.i.,. ,1,.. , r, r l,r. rirr
forr .r.irer de bleser rorrc p.rrc, tnn. t)erLirtz ies <r (lir.\ p,),,,.trr)i ,(tris (1.1{,r. le\

r'r'......r1,, r.irr. l, .,1-1..,. ...,.r ,.r,...


c) ,rerLulisez rorrc lr,rrnticlr L.cs rtl.ùions inrcrprrsonnellt. sr riisriL,surrrr p.rr e.r-
d) .où,r)rri(iL,fi !l( nr.rnicrc impcrrùrcllc. ,.tiù.s (. .,.r.:risii(t,i'. Quùllù {,,tl (ll!si
2A PAnTIE l. Begards irldrioûrs

7. Sur quoi ponent les messages relationnelsi 10. Comment est réparri ie contrôle dans une relation
complémenraire? dans une relation asymétrique?
8. Qutst-ce quune personne frit lorsqu'elle utilise la dans une relation parallèle ?
méricommunicxtion?
ll. Qu'esr-ce qu'une tension dirlecti<1ue? Quelles formes
9. Par un message relationnel, nous pouvons transmec peut prendrc cette rension ?
rre norre sentimenr d'affecrion à I'aurre. Quels sont 12. Quelles sonr les principales caractéristiques des com-
1es autres types de messages relationnels? municateurs conpétents ?

1méEation
ACÏIVIÏE t)'APPI.ICATI{}N c) Êtes-vow en rnesure de prcndre conscience de la
répirririon du pouvoir er, parfois, de le céder?
Les autres personnes sont solrvenr bien phcées pour éva- dr Ar.z-vur. ur', r""rpenoiredc re.rctior.ou rëa-
luer vos compércnccs en tant que communicareur Elles gissez-vous toujours de la même façon ?

peurerr ru,i ro:. ofiir rn poin' d..uc inr, r{Jnr \u- e) Êr.s'vous mpable dc choisn la Êaçon la plus efli-
les améliorrtions que vous pouvcz apporrcr à votre façon cace de vous comporrer dans une situation don-
de comnuniquer. Voici les érapes à suivre.
l. Choisisscz ùne pcrsonne avcc qui vous entretenez f) Êrcs-voLrs capable d'ouverture? d'empathic? de
un€ relâtion importrnte. Si vous lc désirez, vous pou- complcxjré cognnive ? d'auro obsen'arion?
vez égalemenr frire I'excrc;ce seul cr, d'une fàçon g) Communiquez vous de laçon à ce que les aurres
honnir.. l pondre vou-mim< a.rx qr.e,rion,. soienr satislans des échangcs i
2. Dérermincz pltsieur contcxres dans lcsquels vorLs
1t. Apr'ès avoir pris connaissance des réponscs, dércË
communiqLrez. Voici quelques cxemplcs : la gesrion de
minez les sirlurions à l'inrérieur desquclles vous affi-
.onflil l. .uu :, n .rLu ami.. lirprc* on dt ,<nrimrnr..
chcz la plus grande compétcncc.
3. Pour chaque snurdon, dctnÂndez à vorrc ltmi d'avr-
luer ou év.rluez vouymèûle vorre coDparcûce en ré, 5..1,.,. '.F/ ', " L,u,,ion d,,,. l.q-(ll(.o,.,.,in,. i

pondrur iux quesrions sLivanrcs. amiliorer votre compétence et :

.r) Tlnezj,ous compre des bruirs possibles lor d'une a) cernez lcs points à auréliorcr .hûs vorrc co'nnru-
inren.rion ?
b) Êtervors cap,rblc de métacommuniqucr lorsque b) déûnisez dcs u,yens qui vous:rideront à.rncin-
ctla s'rvère néces.rire? dre vos obicctifs.
fiTSTAU BE C(1-NIEPTS
Itc,uplissrz ct rr"t.rrr dc r:unc.pLs ) l;ridc de la Mnque de conccprs suivantc'

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