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trffiffiffi#www
2" édition
l:'
Taduction:
Élisabeth 0umont
Lise Malo
Adaptation:
Annie Devault
Luce Marinier
Martine Thibault
""
Ëropos
Communication et intenctions est un manuel de base portant sur la com-
munication interpersonnelle. C'est un outil précieux pour les professeurs
puisqu il aborde tous les grands thèmes constituant l'étude de cette problé-
matique dans lc cadre des cours au collégial. Cctte caractéristique du
manuel explique sans doute pourquoi tant de professeurs québécois
I'utilisent. Loin d'être un ouvrage didactique ennuyant, ce livre répond à
la fois au critère dc validité scientifique habituellement recherché par les
professeurs et à celui d'acccssibilité généralement souhaité par les étudiants.
En cffet, il fait état des plus récentes recherches dans le domaine de la
communicarion intcrpersonnclle tout en conservân! une firtme simple,
claire ct concise, ponctuée de mulriplcs exemples.
Une facer rc ..sentieile d eI our'rage Cotnmunicati0n et intetn.tiltt est son
insistance sur la prarique des habiletés communicationnclles. Lcs auteurs er
les adaptatrices croient en effct qu'on n'améliore pas ses compétences elr
communication cn s'cn tenant à la théorie et en appliquant aveuglément
une technique; au contraire, il est primordial de développer un vaste réper-
roire d'habilecés ct d'apprcndre à choisir cclles qui s'appliquent le mieux aux
siruations rencontrées dans la vie courante. Dans cette perspcctive, de
nombrcuses activités visani à améliorer ses hâbil€tés à communiquea sont
proposées dans lc manuel.
sie
ljn texte,:::.'! ,,.. : .:r_ I :.i : : ..:t ::,j:..- :.
.lttr'-"rVa/!i::
Le rexte a été rédigé dans un souci de clarté et de rigueur. Les para-
graphes courts et le ton vivant maintiennent aisémenr l'intérêt tlu
En
lecteur La mise en pages simple et elffcace lacilitc le repérage.
de
Lles
Dc plus, cles documents visuels,
3),
des citations e! des bandes dessi-
nées agrémcntent le rexte, rout en
gir
l'actualisanr.
:!li::luï , : t.,,r-
qEri '*er!
Les encâdrés
Plusieurs encadrés appuient le textc,
. Piste dedderion : l'élèw cst amené à se qu*tionner sur scs per-
ceptions ou scs compoltemeûts au regard d'un des thèmes du E.i'ro -.
chapitre.
. Compét€dces en mouvcmeot: I'activité proposée permet à
l'élève de développo conctèteme[t une habilcté particulière en
communication.
Commuaication en action : un
er<ernple concret de communication
illustre un thèmc à l'étude. Le plus -iiiiEi-
souvent, l'exempl€ est présenté sous
forme de dialogue. Comme la pra-
tique de nouvelles habiletés de com-
munication cn classc peut parfois
usonner fauxo, la transctiption d'un
dialogue provenant de la vie quoti-
dicnne montrc que ccs habiletés peu-
vcnt êfte utilisées emcâcement,
Question d'éthique : cctte rubrique
aborde certains déûs auxquels fait
hce tout individu qui, tout en pour-
suivanr ses buts personnels, se préoc-
cupe de l'impact qu il a sur les autres.
. Regard sur les diFéænces : l'éleve est invité à'sc glisser
dans la peau d'une autre personne dans le but de com-
prendre les similitudcs cr les différences pouvant exister
entre les individus. Cccre ectivité favorise une plus grande
ouvenure d'esprit chez l'élève.
.d'rtie5 ou'{iii
jt;.C a.:j,: t ir:1,,i.-.r a
Les outils suivants complètent lc
manuel: le glossaire, qui reprend
toures déflnitions données dans
1es
les chapitres ; le corrigé des ques-
tions à choix multiple, qri fâvorise
l'autonomie de l'élève;er une biblio-
graphie et un index exhaustil
{
1 i1lt: I,II '. ir::i I i1;)!'.;:.:i
Cet ouvr:rge naurait pu voir le jour sans le concours dc nombrcux collaborareurs
er collaboratrices. Nous tenons à remercicr les pcrsonnes suivantes pour lcurs judi-
cieux commenrrires, qui noùs onr permis d'apporrer d'importântes améliorarions
acett. deuxiim. edirion de ûnnt,rrcat.on er unracrio t
V' MichelÇ Berudry. t ollige de Ro'<monr
M'' Annick Bève, Collège AÀuntsic
M. Denis Carignrn, Cégcp Beruce-Appalachcs
M. Daniel Chebot, Collège dc Rosemonr
M^' Fabi{n.r Dallxire, Cégcp de Sâint-Félicien
M. Mrrio Delide, Collège de Rosetnont
M. Réjcan Delislc, Collège de la rigion dt LAmiante
M'"" M.rrie'Chrnt.rl Dumas, Collège Fr.rnçois-XavierGarneau
M. François liliatr.rult, Cégep cle Saint'laurent
Nf. Chude Gerwris, Cigep de Trois-Rivièrcs
ivl"" Suzannc Jrcob, psycholoslLe
M. PicrLe Jrcqucs, Collègc de Roscmont
M. ,\ndré l\'lrrsohis. Cégep clc Rinouski
M^" Sylvie Nruk. CJgep dÈ -Itois-Rivières
lvl"" fosle P.rr.rclis. (iégcp clc S,rinr .lc:rn-urRichclieu
lV"'" Joséc S.rbonrin, Cdgcp dc Srint Hvrcintbc
Ml"' i.rcinrhc Thibouror, Collùgc AhLrnrsic
lvl. Ic.tn Vrncr, tiollegc tlc LinriloLr
Nous LlfsioDs .rl,i$.r un mer ci tour prLriculir r :, i\1 " 4,,(lLJ. t rûnrL,,.Lr\, du
(lollùgc Jt Bois.lc-Bor|,gnc. pour lintcrcr qu.ll.,, mrnitèsri po ! !or1! û.$.,iI
rr pouL lc s,u.i .:'cc irgLrcl rlli ic'L .rcqrintc Jr s.r r.irhr tlc tonsrlr.,nrc. \e' con,
rrentlits noLrr orr Jt p jcirLLr.
l.,rlin,LL,,,.ir.LL),!,r!pj.i,,Liir,r(L,c$.tii\l t)l.rn(lr! rnJ, (lu (1.:g.p lol;.ft.
I)r l.,n.t'r.ti.r,ù. rr i, \1. i)r,,\ (lrLini.
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i;il ffifl$ tï{lr* iT qJ
Lâ compétence en communicâtion':
ll n elisle pas de façon idéale de
La compétênce est fonction de lâ situatior\
Lâ compétence vâriê en fonction de lê
culture d'appartenânce
La compéte.ce clemânde .1e jongrer avec les
besoins conflictuels
Lês caractéristiques d'un communicâteu.
Un lârge éventêil (le cornponeûrenls
ld cap:rcrLé.le choisrr le co'nporteme.r
ie plus approprié possrble
La capacité dê mettre en prâtique ses
hêb letés de communication
La complexrré coçlnit ve
Lauto-observation
/\' Iengêgement dans une rêlation
CHAPITBE I. lji lrlnilrregù sllr bs relari0ni inhrtcr30nrBlhs 3
' ..i" j
La commûnicarion esr-elle néces.rne pour lranchir la h;énrchie dcs L,csonN
de Mrslow? RJfléchissons: serlons-rrous en mcsurc de srtisliire rous nos
besoim phvsiologiqucs srns la comrnruric.rrion ? I'jourrions'nous développer
notLc cstirnc tlc soi srns conmuniqucr ? Dcpu;s lcs rr.rvrux ele NI.rslorv, lcs
chcLchcurs ont dÉcoLrvut quc la commrrnic.rtion cst esscnticlle pour r.rtis-
h mukinrdc Jes besoins hunrins. t\,ln,inons lr rôlc dc
i.rirr l.r conrnunie.r-
tôn i chrcun tlcs qpes Je bcsoins.
l;u' pe'ir. no,N .oùûr'rniquions clejr Jes bcsins fh\ sn loeiq',rr i nos p,r fsline desoi Érr rn ri d-. n\ D'oji,'\ !rrr.
r(nts. l'rs nJccss.rirumc,rr .rvcc dcs mors. n:ris .rvtc dcs pleLus, de: gcstes ou
d.s cris. AujorRl hL,i cDcort. plusiiuLs dc nos I'rv,ins phlsiolo..:iqLrcs sonr Addonplissemeû de soi D rsrJl l Dri soinc
J-' dôvù1ùpper s0f pott l,0 rtr n,rr r,l
comblis p.rr l.r commLrniùtion .rvcc rurmi.
4 PAfiTIE 1. negards intÉrieurs
3
que
Lr
Les i:e:;t:in 3 'l'l':ien iir i
ldhniqre
ariés. La communication fait plus que nous pcrmertre de communiquer nos 5 Compélem€
i plus besoins de base. Elle nous permet également de combler un besoin fonda- ô
4ppôÉnc€,
mental, cclui de srvoir qui nous sommes. Cc sentim€nt d identité cst con-
comirân! ru besoin d'affecrion décrit par Maslow. En effet, lorsque les I
besoins de brse sonr comblés, il semble que le besoin le plus profond de I 9ullllqrllÛlyi'"
l'être humain soit dc recevoir dc I'affection. Lorsque des personnes nous
ffrair commLrniqucnr lcur.rtfecrron. cllcr onr un imprct sur norc scnrimenr
!. Ni d'identité, car elles influencent la valcur que nous nous atrribuons. Fisur€ 1.2
Ouâlités les plus utiles aux
xpli- Le sens de notre identité er I'appréciation de notrc valcur dépendcnt donc
diplômés en rech€rche d'emploi
fica- de nos intcracrions avec les autres. Sommes-nous intclligents ou srupides,
Soùce: tridù I de
D B CUBTIS J L. WNSOB et
beaux ou laids, doués ou sots? Ll réponse à ces questions provient des réac- I0.SiEPllÉNS llS9l, Nal onùl P.ôlercn{ s n
"
rions dcs aurrs à notre égùd. BNimsr ând aômmuni.ârion Eddarff,
Lc cas de .l'enfanr sauvage dc I'Aveyron illusrre ce fait. Dans son livre Ctunnaiùt EùÉtiôn 38 g 614
' ^"
Dcs inrîtl'é Dcs ?onts ct dc' rrzr, John Stewan relate I'histoire de cet enfant
sauvage qui avait passé son enfance sans contacrs humains. Lenfant fur rrou-
vé dans un village français, en ianvier 1800, alors qu'il creusait la rene pour
Pas
y rrouver des légumes. Son comporremcnr n'érair pes du rour celui d'un
humain socialisé. fcnfanr ne savait pas plrler, poussant seulement des cris
bizarres. Sharruck rrconre : .ll ne monrrrir â'rcun signe d'appanenance au
fait monde, n'avait nullcmenr I irnprcssion d'êne relié de quelque façon que ce
fût aux lutrcs humainsl. o Cc n esr qu'au contacr d'une mère aimanre que
,1 la " '
rla lc jeune grrçon a cornmenci à se componer ct, forr probnblemcnr, à se con-
sidércr connne un ùr€ hrnain.
Commc I'enfint de l',{veyron, norrs .rrrivons au monde sans saloir qui
nous sonlmes. Lcs messages <pe nous re.cvons dès notrc petire enf.rncc onr
un€ inflùencc déreflninrnrc sur noûe senrimcnt d'id€ntité. Ils auronr mêDe
rrn irnpact sur notrc dcgré d estime de soi. Le chapitLc 2 appLolbudit lc
rhinrr Ju <J.v.loppcmcrrr de l idcnriré prr Ia commu,ric.uion.
ni-
L l,.trl: , I li.\il.\llt ( ll:'rsr)l. 1t, ll,,rkl!aI i,, .h,t, ll', .\i,t) ..i {, \\'tl,l &'l
Conlrôle Br\oi :oc,rl ir.( tr,srrr jè .1, Jl
ntr ies rlli
'{'ivotr,m 'i:oJ,r
6 PARIIE I. Rcgards inlérieurs
r il i riÊ I I
l.f 1 . j
-tlr_ -: . . t '- :, - . ..
Lcs réacrions non vcrbalcs spont:rnées à des messagcs montrent que la com-
municarion s'ét:rblit dans les deux sens. Par cxempLe, si votre .rmi bâille pcn-
dant quc vous lui expliquez vos problèmes de couple, il devicnt émerteur et
vous devcncz lc réceptcLu dc sa réâction. La réâction pcLceptible d'un récep-
teur ru nessagc dc l'énrenear ippellc rcttoaction Les rétroactions nc sont
pas toutes non verbales, bien sûr. Elles petLvenr russi êrre orales ou écrires Le
modète de commnnication ,xeractif de la ftgme 1.4 inclut c€tte norion de
rÉtroacrion, car il illustre la laçon
dont les messages verbaux et non
verbaux vont et viennent enrLe deux
b-
I l] A P lÏ R E 1 . Un pr€nisrrelird surlssrBlîliûns interpenonrelles I
tens
trc la ligure 1.5. À un moment
donné, nous sommes en mesLrre
Jrufi Em.,.., m@r;.,rW Jilîlii
que de recevoir le messâsc quiune
aurrc personne nous envoie, de
le décoder et d'y réagi cn nrime
remPs qlre cefte ]urre Persoûne
VI VV Y
rrié
cerc ûore qu il juge insarisf.rnxnrc.
tle Une conlmunicâri(,n rrop claire cst mimc parfois h cause cle certrins
probièmcs. PLcrons I exemple d un rn,i qui dem:rnde à un ,rurre ce qu'il
pensc r{cllement d'un compler cle trois cen* doll,r* qu il r ienr d'rchtreL.
| ...o,, tr.rr'lr(r .i .(r(,,r,r..: \rrr^'r rri . r( .r,,. i . lur r.
,rit ouscr plLrs Jc nr.rl que dc Lrien. I)iciJcL qu.rnJ cr comnrenr on peu'
r our r ir n,rilrnrcnr .rLrr rLrL,c\ n isr Irs 1o11jou,\ .hosc lieilc. \i,r'ir lr chrpint
't. | ,r.-
l.r plup.rrr Llis rin
prnscnr (tuc I hiL)ilcri i eonrn,Lu,iqLrer tsr rrr:1. c,rp.r.iL.1 inn!i. !ui ,i.r p.s b.soiD
J in. .r1'1,Lirc. un pcu eorrnre lr t,rir tlr Li:pirtr. lij.D,tù(. pr.,rûL,dù.rr, r(,ur l!
u)ird. ,in\sisr i li,n.fu,nn.r rù1,,'trùn{r L)i.,, \.,ûs baùrco|p Ll inr,,rincucnr
lilrrtl, plop.rlr Jes ge,rs ie JinL :l cc rnc clllc,reir.r Lrien nrii,rtur ) itur potor
i,r
riel. Lc cle pr.rriqucr ler tthnnlu.s pis.ûri.. d.ùrs (c li!r(
tiir tl rpprrnclLe rr
p{rr vi|tucllcn,o,r .rnler ch.rq,c lccrerrr i rlocnir un niillrur con,n,rrnic.ucur
)
12 PAfrïlE l. fieqards illlddsurs
I r,'i'
Maintcnant que nou' rvons dimvstifié la communication, il cst plus frcile
d en dccrire cenrrns prin.rpcr J. b:'e. donr lcs qu'lrr. <ulrnn.
1.:\ -,:,f,^,f,^..,;:1 :,, l ,- :.. ' r , - j,ti::o,r:. jjle j,_, ,.r: _-. a
' : , , 'r Lcs gens pùs.nr génér cmcnt leurs mots avanr de dcmânder trne aug-
mcntation à leur p.rrron ou d {metrrc une critique. Toutcfois, il lcur arrive
auxi dc l.risser éch:rppcr une phrrsc ou une rern:rque sans l':rvoir planifiIc, et
de le rcgrener plr h suite. Les mcs.rges non vcrbau:< sont souvent acciclenrels.
Il sc pcur que nous ne soyons pas conscicnrs dc I'air mauss:rde quc noLrs .lffi-
chons sorrvcnr, des mouvcments d inrparicncc ou des signcs d'cnnuiquc nous
m ,,,ifc.r"n'. mJi, , ,,,\.., n,i l,rppJ,,r p b .,,,\ t\a.o,, r* q,,i no,s , nrù,,,(nr.
cile
ug-
els.
ffi-
Lt.
"J
14 PARIIE l. RÊoârds inlÉriem
'\tV!rY'^
Une relarion interpersonnclle procure une compensation intrinsèque,
c'est-à-dire que Ia relation elle-mème nous âpport€ satislaction et plaisir.
Dans la communicarion impersonnelle, nous recheichons des résultâts qui
ont peu àvoir avec les personnes engagées. Lorsque quelqu'un veur vcndre sa
voiture, par exernple, I'idenrité dc I'acheteur importe pcu puisque le but,
nesr pas d'en faire un ami. À I'opposé, dans lés relations inrerpersonnelles, la
. umnuni.rrion qui . érdblillep,ë.en'e en,or une raLompen.e.
Nos communications sont, en majorité, impesonncllcs. C'est pourquoi
I'une des caractérhriqucs de la communicarion inrcrpcrsonnelle esr 1a--ra1ç$.
Nous bavardons avec les commerçrnrs ou avec dcs passagers dans I'autobus;
nous parlons du temps ôu dc sujets courants avec la plup.rn de nos com-
pagnons de clase er de nos voisins. Étrnr donné le nombre considlrable de
personnes avec qui nous commLrniquons, lcs rclat;ons intcrpersonnelles sott,
dc loin, lcs moins nombreuses. La rareté cle ces relations n'est pas nécessaire-
ment regretrable. Dc fair, clle lcs vrlorise.
i;)Jia i ..1
CABACTEBE UNIOUE
-2 5
t]0Nll\riUN UN OUE -.
CARACTÈRE IRREMPTAçABTE
l2 45
REfu]PtAl]ABtE IRFËfuIPtA(]ABLE
INTEBDÉPENDANCE
12 45
NDEPENDANT ]NTEFDEPENDANT
OUVEBTUBE DE SO'
12 45
FAIB E :tÉ\i El-
rquoi
Lâ ùomrnunication dalrs les
rbus;
_rel ati çx.E interp erÈ!] n j}"-Llets-
,le de Faire panie d'une relation inrerpersonnclle s;gnifie parfois que nous échangions
verbalement avec l'autre à propos de cette relation. Ce type de communication
sc nomme la métacommunic.lÉon.-foLtÉfois. nos messages peuvenr également
rr:nsmettre des ilformarions au sujet de Ia rclarion sans qu'ii n'y air méracom,
munication. C'est ce qui esr appelé w message relatrrzr., Les prochâines sec
tions aideront à distinguer les messages relarionnels de la métacommunication.
l.J
{-e i{trntènri rj{)s rness:gas 3a
it:s rile'sGàges !'ela Ti,3rinÈlÈ
'loure déclaration verbale a un contena, soh le sujet donr il est cluesrion. Le
ens
contenu de déclarations comme . C est à ron tour de r:rnger., ou suis
"Je
ces occupé samedi soir. r esr évidenr.
des Lorsque deux personnes communiquent entre elles, le contenLL du rnessage
0nl nest pas la seule informarion rransnrise. Chque message, qu'il soir verbal ou
non verbal, a une deuxième dimersion, relationnelle celle-ci, qui rcnseigne sur
les senrimcnrs qu'éprouvent les deux panies I'Lrne pour I'autre (\(atzhwick,
Beavin etJackson, 1968). Ces mcssages relarionnels tr:drriront cenains de nos
besoirx sociaux reh que décrits par lvlaslow : lcs ba"in:4q{fçlriqo .t dl,Æc.
renance. Ils rraduiront également notre besoin d'aLuoriré. Les messages relation-
nels peLrvenr souvent être déreaés dms la nr:rnière donr un mesage est lrormulé
ou dans le ton uritisé pour le rrrnsmetrre. Pensons :i I'exemple qLre nous vcnons
de citer Imaginons deLx façons de dire à ton tour clc rangcr.,,l'une avec
"C'est
rutorité, lautre frisânr érat d'une sinple ré.rliré. Lcs dift-ér.nrs mess.rgcs non
verbeLrx dércrnineront la fiçon donr I'cncrtetLr considérera l'éiament autori-
taire dans cenc rclrrion. Le ron erigcant rllirme cn effet
"J'ai le droir de re dire
qLtoi fairc drns la maison.,, dlors que le consrat sigrrifie simplement.Jc re
npprllc. au crs oir tu I'rumis oublié, quc c cst à ton torrr de rengcr.
"
I.r plLLp.rrt clu rcnrfs. no,rs n'âvons pas conscicnce dc l.r nultimde de
mesrges rcl.rtionnels qui nous rssrillenr quoridicnncmenr prrce que ceux-ci
cotresponclent à nos rrrenrcs d'iu'orirJ, d litecrion ou d rpparrenaûcr.
D h.rbinrdc unc pcrsonnc nt ioflirque prs lorsquc son prrron lu; dir ri ef,
lrctLrrL rrnc rjchc, c,rr cllc csr bicn d rceord rvcc lc {iiL qu un parrcn I lc
.lroir cle JonncL cLcs orlLrs ) s,n pcr*,nnel. Drrns d lrrLes c.rs cepencl:rnr, Jts
,. lls ',inllir\ pcuyrn' sL,n.iir ir t.,usc Je n,tss.rgcs rcl,rrionutls, Diin,. si le .or),
t.,,u .lLr me'srge mis en douLc. si u,, prik)n d(i.,,c lù
ù,i.r. (,r(l,.5ur un rL,n conilesccrrrl,rnr. srrc.tsriqu. o',,)11!ns.,Dr. tuùpL,i,!i Mdtaconounicarion Nre!sâ.r0,rorhi ,r ill r
rn-o rùrdl on rtrrpers0i ùl:c
:(n otli,sq .r.r pr()b.rt,lcm.ùr. L$ gri(ii ùi p(irrÙon' tis sirr lrr.Lrc lui llersaqe élalionn€l lyj. JÊ,].si.jr rr
,,:tnri. nr:ris sLrr l,r Licon clonr il .r itc lonni. Lr!irmrra.rtrr0 l0 r ci,r.n rrerrx!ùf
(loûrDr. I. nrorrrc lrremplt tlu p,rn,n tr Jc s,r tnrp|,rc,. Ir: mtsr.rscs
I-.r J,,...1 ., 1,1r..(.,..,r'.,,,.r,lr..,,,.r.n..,,,1..1,.rr.. .r. . Cûtlenu iil'r mr\si0,rl
,erdrc ronrptc, imrsinons qutlle srl1rit notrt .rrrinrclc si nous .rvions ir ttirr, rlJrs -',nPs.ier tri frirrl
:
16 FAnIIE I' Retardr irlririeurs
"
Peux-tu maider une minute?' d'une manière qui traduise chacun des sen- l
timenrs suivrnts : supériorité, impuissance, bienveillance, atritudc distante, Ler
rlérit seru--1. colère. tifi
Même si les componements non verbaux sonr une source importante de 10i
mexages reladonnels, ils sont souvent ambigus cr peuvent donc être inrer-
prétés de diverses frçons. Avant de sauter aux conclusions et de réagir spon-
tanément, i1 est important de vérifier verbalemenr avec la Personne concernée qu
l'inrerprération du message relrtionnel. Le chapitre 3 portera sur la façon de Pa
vériûer la perception des choscs un outil fort utile pour nous assurcr de
l'exâcrirude de nos intuirions en
-
matière <1e componemens non verbaux. d€
P;
. Drns lc crtlre d rnc rcl.tio,1 intcrpcrsonrrellc, I crpression d rp-
prnenrnce i la ril.rric,n csr tris iniportentc. Prcnous, par crcmple, l'hisroiLe rô
c{e Ivl.rric er de I'icne. N4rLie cloit iLLrtlier rriLrt lc reek cnd, ,rlors qu elle .rv,rit d(
pL.rvu dc lr p,,ssrr i h nontagnc lcc Picne. Si i\l.rric rnnouce h Pierre
P(
qu,llc rruJit rrut li wcck tn.l s.r* mentionn.r les phns qu'ils rvriur hits
lr,.1.jd!n,m(nr, tllt n.:roncc p.\ ûn Dr$sigù r.hrionncl .t rpprn.nrncc.
L)rn5.r' r(,nJirions. I'irrrr se selrin p LoL'r1'l.mcl l t jrLi ou. i rorr I
,noi:rs. il nrun p,rs 1. srnri,uiur irLrq lrur r.l,,rio,r err inrpoLr.rrrLc poLrr
Il,rLir. l\rL,r lp, nr.L ,,n ù-\l,i! ,rl,rri,,rnel .l.rpprrr.nrL,cc. I1.rri. .lirr.rir
!i,r n,,rli, rlr lr.r'i,, Jc rù,nii i. :r l,,ir ..mp,iirlt j l'io l qrielLL riirr r,r,
.,...:. I
1.,
I .r qu.sriou dr cornôle tle I:r relrrr;or l.r ti.,rr Jonr I$ p.rLrics rngrgLrc'
<t,,,,s ure ,.hri,',, r'orrcnt . ;nll,,.nr.L ,:,,'LL'rllir,.nr tpnts.,,tt unc
-
Jiùr.n'ion iùl,l,.nri.ru\ r.l.,rions inLCr,.hLl,r,r.llc.. Li.rnrinons l* rr9e, ele
corrL,r.l1c tL l.r rip.rrrit on lc ctlLri ci.
't
CH AP lT n t 1 . Ur lrÊmiH r€lard su les relations irterpers0llnsllss 17
t).ni\ lJ sy,ih it, ./. t1ttt,,1li;, l$ Jeu\ p.rr ri- .niirg.'e' iinrcrclrnr poLLr lof,l'rilr rJc lifs rlL,rliû Lrs t.iiDrrrrrs
t'r'i.r,r., 1e fuu'ui, J.,n' eh.r.urr Jcs rl,,n,.rlnrs qrLi n,LLch.rt liur ri. corrr- Llr).., r slr ûLrr:r , r,Ir,!l
nlrr. (lf r\ p. Jc l in.1ri,:. blen rlriil 'tmblc pritJL.Ltrlc .rui .rrrrrtr, u rsr p,r:
t
1S PAnIlt l. neg drintédsùB I
I
toujours pratique ni même nécessaire, Pour des questions banales (le menu les
du souper ou la couleur des balles de tennis), il n esr peut-être pas nécessaire
de prendre une dicision commune sous prérexte qu'il faut panager le pou-
voir- Mais, pour des quesrions plus imponantes (un déménâgement dans
une autre ville, avoir ou non des enfants), il cst souhairablc d'arriver à un Lt
a.cord m,rlgré lcs ditferences de poinrr de vue. Les
Évitant le déséquilibre de la rclarion complémenraire er l'égalité totale de Po'
la relation symétrique, Ia relation panllèle pcrmet de gérer l'âuroriré d'un€ rel;
façon beaucoup plus souple. Les partenaires partagent les rôles de meneur er
de suivcur, chaque personne menanr le jeu dâns cenains domaines er se con- rel:
tentanr de soivre l'autre dans d'autres. Par cxemple, Jean peut prendre les
décisions quant aux répararions de la voirure ou à la planilication des dor
vacances; il peut êrrc la vedetre dans les soirées entre amis. Maric s'occupe
de I'aménagement pays,rgcr exrérieur er prend la plupart des décisions con- nel
cernmt lcs finances; elle mène la cohv€rsarion lorsqu'elle est seLLle avec Jean. ler
Lorsqu'un choix est vrâimcnr importanr pour un des deux partenaires,
l'autre se plie de plein gré à sâ décision, sachÂnt rrès bien que cetre faveur lui flit
sera rcndue plus tard. Lorsque cenaines questions sont rrès imporianrcs pour nn
. (' ^(,L
sio
er Ouels types de messages relationnels commun qrez vols? 0!e révèlent ils au sujet
de v0lre relation avec les autres? Pour le savoir, répondez aux questions suivantes.
. ' "!' v-v. L Choisissez une relation interpersonnelle importante
. ^ *tn.''"(,
rl'-
J
2. Sur 0hacune des échelles ci dessous, ifscrivez vos iniita es à la posit on qu cor-
,i
J -
r-ôspond aUIlypes de messêges relationnels que vous communiquez ô votae parte- P',
naire Soyez prel à donner des eremples qui ilfustrcnl avec précision ce lype de ri{
t commu ication rclationne e
s* des oxemples
4. lrritervoire pâ(enaieà faire les érôpes 2et 3. Dites lurde prendre u0stylo d une
aulre couleùr pour drllerencrer ses raponses des vôtres.
5. Comparez vos Téponses. inr s répondez â!r qlestions s! vanles
alV0s réponses sont ellos (ltfférentes 0ù senlblâbles? S1 eles so0t tlifférenles,
laquelle des deux perceptions esl la plus irste?
bl Êtes voLrs satislail de la relat of tele qu'cl e estdécr te i0r? SiIof, que p0Lrvel
voos ldire puur lalllÉ rorer?
b:
Faiblo ÉlevÉe
A:ÊECT]ON
Faiblo Élevée
T!SPF'CT
Complémenlaire Symétrique'
CClllsÔLÊ
Do vo r cst Jrr lr{tè inlr{l r,'j, rliù LrL .,t .i,ir jirr j,j
r r ,.' r '.,, lx ,11:
t H AP Iï n t I . Un prenier regard su hs relati0ns in erle,s0nnelles 19
c0F
t..1 rnÉtacommuricarion n'csr pas seulemenr un ouril pour tL.riter des
rte' problèmcs. C'est aussi laçon cle renfàrcer les:rspects posirifs d'uue Leh-
LLnc
ENTAORÈ I.5 .
.:
rg,nhr I't tltët'nion ninn quwt sltnptônL zb tnnb*ut pn'llèwt aionttelt qtr'ils anlnt à rtttdrc'
'ir
I
LA |ENIME : ll regardes beartcoup trop la télé. LA FIININIE: Oh, oublie cela! Fais ce que tu veux
l' '. rrr, rrrr,h, rrrr'"np,'rrcrrrrrrr '|r.i'
li.lr., ,,,...., .r'. ,.rrr. 'r;n li,.'ri,,rr. I -r,," 'rn liipoLre conçte <lu piège que ILri r tcndu on
se rentl
nrunic.rtior ressctrblcLrir à ccci : .J rimenis qLrc tLt rr.rri rrr pirr I ll. r.r,'rr., r ,'',' 'trr
'
,,i,.f,r',r.)c.,r'^: 1.ri , , . r . r r , ' ' r,rr,.i",r
I r , . r r
'
r r r conmrrnitarn,n rclationncllc posirive. quitre sr chaise
.1. ,,,i . , '.1. L,' \i ,,1.r .,r.\.!i'n ctsrppLiteiprrtiL.
qui rne ricnr i l'cqrir prJur l. ùr, cnt. ' lll{OMMF-: (bmmeot, oublierl Comment pour-
l.tl()MlvlE : Ce n'est pas vrai. rais ie ne plus y penser? lu viens ici faire tout un
Le rne*rge Lelrtionnel .r iri courplèremcrr ignoré rt
plrt rle mon habitude de regardcr la télé Alors, ponr
te sâtisf.rirc, je consen! à la supprimer complètement
lh,'nrnre prip:rLc i nne b,rr.rillc ilrnrirrenre strr la
'c et tu dis tnsuirc : .Oublie cela!' Mais qu'cst ce qui
qur.rn,n .lc rcg.r ou rrcn l,r r.llJvisior,.
"r ne tournc donc pas rond chez toi?
t-A IiF:NMÊ: Nlais oui, chéri... c'cst bien ce qtre n,
t.e nr.ri sc Lcncl comptc qu il r "g.rgné' ru pl.tn tlu
lhis.
c,rlrenu ct se r,,rrrn. Ilnrlentrnt vcrs 1< phn rcl,rrn'n-
t r linrrre :. stnt obligic Jc iustilier
',r
tillttrcn ini rrcl r.r,l.r,cnr pour r tn,ui.r rlcs signrur nigrtiti.
ti.rlc. t.llc rrc roh.rlilL.r p,r:r, lc pnn,lin,e rrr.rieur.lt Scrubhnr rpp cicr rrnt Lel,rr;on.hns hquelle il rL,.
leur Ltl.rit,n .t e's.ric rle ne p.rr rrop .ugurrerrtcr' I'ille .r,r. c il .. ..,r. ,1. , ,,,,r arr
' ,. rr .,' ri .1' rr.l. ' ' qr "r I.r.lirLr*ion. nc 'e rcn.Lrnt p,rs comprc qtr'il ptr,
qu ullr tnrcic cr qui rl.rroilcnr lc u,csrgc relrri<,nntl kr,{c, ,lc er hLir, h (lJtlit. ilc sr prnc,,rirt.
1t l.rir Je i,rrtoilLrt lc t,rrs.lLr t.rrrtruil Llc rrn
nr.rri .t .le lui crrtouru lcs lprulcs dc ..' br.s.
IiipoL*c.\'rlue m.iint.,,.rnt.r rellion n,.uitrlc Son
rrr. ir .1'r r, t , ./ ,,r. r', '.1 . ir ', ' rrr, r. 'r
IltlOIIllU, t)'lccorl. rlors je re Ltga(hrxi 1,lus i,t\rn'ibl. :r s!\
'
r,e\i.,t-.\ Lcl.,tionntls: il .rimc h
itu turr la rélé de turte h semainc, bon t)icu ! 1,, ,iji , , L,rir .rrurt .r.r. cr 'l"rrt. ,r t.
1'r'l'r'.,,t.r ..'.,,,,
.. L. i rrurL.rl. p.rrL. ,1rr.llc r,'u1,rir l.Li'.tr rorrrb.r rrn pLrr
.1,",1r,..11.11'.'r. t,1in,.,1Lr'rll..r'.rir.ll.,,tinr'oultri 1lrr. r,,r N',r,'
polr,,rr, pr.11,,,,.,1.rr' lirrui,ti.Lr. I porrruirr tL Lrrrr
, 1.,t,.t j ,'r, I l',,rrcl 1rrrll,lr,iirrrrl,,r.rn'rri.t,lL Ir r.1l,r \ l,,rrrr
.rrl,.l. i,',', lrr"
t,,rr ir l, 1,,!i I)irLLl Ll,,!r.tri' .r.,,r.,1n l. 1i:. trLL r, .,'rri,r, ,, , ,1t ti rr 1,,,rr ,lrr,,i .(,ir . P,,t .. r
'nr.rlr.
llLr'. 'i .Ll, r.,rtjri l)rir),\irrirl. ,rLrr,. ,! .lLL.rnr ptLL' qLLr r '.rlt .1,,,.t 'u, I riu.11. il'
't ril.tr. rr
L \.r rl n)r
si liLrllr: Ltq.rr'tLr ,t ,rt,n 1, ril.:.
Lir.r . rriL, r '3 rgn.rrrr , prLi"1ri.ll. * r nLl, r .,,,,1,.r1,1, ,lt ..
",rL,li.p',1.',rrir
lui Lr,,ir lrit prrlrr urr poinr ,. , rr .1,i.,,.,r, rri r,
r.r.r !i.iSr., r!r()rrr.tti(l!.r \1.,'h Knrpp
.aË-
CH AP lT B E1. ljn pmmi0r rrgad sùr les rclali0ls inlerpenDuellos 21
iê rr. :r i:. .',r:: .ii ) r:-: ": l:,:r- :.. :r ._,.ti.r,., .: ,,, :i:j-
;:;,,r;, : ,::.h Un comporremcnr approprié dans une cùlrure peut être
compiètemenr iDaclapré, voire offensanr, dans une aurre (Kim, 1991). Ainsi,
il peur être correct d'érucrer après le repas ou de se promener nu en public
dans cerraincs panies du morde mais, dans d'aurres, ce serair outrageant.
qui Ces exenples sont évidents. mais ii exnte des différences plus subriles dans la
compérence en communicarion. Par excmple, l'oLrverrure de soi er la
manière direcrc, valorisées en Amér(ue du Nord, seront considérées comme
du
des pratiques àgressives et insensibles dans bon nombre de culnues asia-
riques, oir la subrilité et la manière indirecte sonr pLifcLées.
i1:.
lo
l.,r comnu,icatior efticace csr déji complexe Iorsqu'il
s'agit uniqucment de sarisfaire ses propres besoins physiologiques, pr:rtiqLLes,
affecrifs er oci:rux; clle I'csr encore plus lorque ses l2rr$ s'opposent les uns
losqtr'ils entLenr en conttir rvec ceux cles autres. Voici un
cxemplc bien simplc : vous voulcz eng,rger une convcrslriol3aricale avec
'ré
la
rrr,,o'rrtl)r pcnonnt i l- Jin J ur. .n,u.,h.-.,i,, .".i rtr n, i, .i ràLr. p*v
nop dc rernps à brv.uder rvec cllc, vous serez cn rer.rrd à vorLe trrvait (besoin
nt.',,,u<.lr.urr,.,'<r ,,,rr<...rp|o.,. I ,.,...rrn..rr.qrriittrrsrrrl.i.rrd..
r'. r"' l. 1",' J ',., . i'.,,..i.,r
'1..,',. ,1,,i .u.rr,..,),..
ctrLtL, rotLc,lisir tl'rvoirlt dcxus (btsin de contrôlc qui vous poussc à l.oir
. La;son ru brlJin
") sc heunc d. nr.rinrcnir l .quilil,r( d. l.r rrlirn n.
,3 '(,ciil
I)r t.ls.oùllirs l.ti5scn'.nn.!oir lrs rtnsions di.riectiqucs qùi .\is'c,)r
.'rrre Ji\.s lrrrr .o!lnrunic.rriorlcls. l'.s tu sbut .lin/..tiqt r sursisscnr
ls
lor'1ur .lrs ti,rc.s (onr.rires ou iu.on,prLi1,l- ;"'",...,
L8,rxr.,. l9e i). I'rr ercmplr, e.' re,rsn)ns p!ur.rr sLrn cniL 'l-'t,.,,*nr"",
prrcc qu i l in,
I'i icùr (t ùn. uimc rclrrtrn. nous rcs:inr,,ns i 1.r riris lr btsoin tl irLc inrimc
ct cclui J. {,1nler une ccn,rinc Jisr.urce. dc srrisriirc tles bemins pcrsonucts Tenciors dialècIiqu€s r-l,ri iÈprrùÈs.ùr tcrntLLr,
P
rlors quc.rrrr-c; .nrreDr rn !oûlli' ùrc ctur Ltes:rrrncs. I)trc..s d.r.rnr Llrrs u,ni r.ato,.l.s lif\o0s olrpdr,s nd
nr.ùûrpilbir)s s r Jirôsdrt fl i ù rllinr nr rt
.1cs hiv,ins conrr:rtlictoires, l.s conrùrirnir.,rturs conroércnrs choisircnr Lr
q
,t'
r 22 PAnIlt I' Rsgatds irlirieurs
t
solution qûi leur pxrâît 1â meille,rre dans lcs circonsrances et feronr cn so-rre
t'
de réussir'dans la voie qu'ils ont choisic C. tyie de conflits "i"siq"e1* J-
^
iLÀci,É\i ili'3 aL :it J,r_r{iLr!5.ti,t'Èra ir i: ::ri,{,r.i ,("Ri5 i
r .,0r./:r-. ci,aaa'AUIRE BéI
^r(É: rc1,9?ÉrENl:Ti ir::ETENT r,/Ài oli .t c!'iT r:iÉNl iE .at).liî; i. ,
Ci09:C, r,iÉ iÂra
EN'ORE L9C!NIIU:NT MÊ'/T fÂLER cN F rr PÂli;E iEf,lANtEt: 1!!5 t:\i.i LêS
C'taaa ,:t rrJ9
ra.ei.)t'r'iaaa 9i .' -5 Fa\ati,i ,a')a Laa '',t À a i r'aa'-Ca ç"), \, 4:l
Le pt
Éco,rl: Mr,r, R E!,,.-À <a aat,)tE,ée^,iiaJ?
!E, 6Er!t tJ R0rllrlrliNEri rE rREN'.rfl tT, E r ',:3 ,r0 -À 0rl fo"dr
-ar1 t a aat /?a
t,t
a
(.a\.rE,\11 Fa
). a.ara-a' i Ca C,,a C - )=J^ i I faire
besoi
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b.,
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le.
l.nË.,demcn, o.ru' l.r ,J.r- P.,
tron sr Jo 'rrir\ qur (rrî!r(n\.,,r rrl.,orr,rnuni..r'on.ill,rcc
le dcrnrcr
,l'n. prc.'ltre r'imp"n. qLrcl .orrcrrr. Àrrrrercnr dir. L- p.*"nn,r.1rri .cm- bi
blot pr. nJn r.uur unù,(l,,i"',.om,,,uniqu(1rr mit rrx qu<.c )* rlui nc lr . L,
fànr prx (Knapp, 1984). Ce souci apprr.rit d.rns au moins tLois typcs d'en- Ni
ti,
i,i
l. fengagernent envers I'au.re personne lic
Ce souci de I autrc pcrsonne se nrnifcste de plusicurs tiçons : désir ilc pascr
du tcmps.rvcc cllc et nc prs ltrc conrinucllcmcnr prcsJ. volonté dc l écoutcr
I,A
ertcnrivcmcrrt cr non de nrobili'cr h conven,uion, urilis.rtion de mots qu'ellc
pcur lircilcnrcnt s.risir, orrrcnure.nr chlnccucnr unc fiis scs iclles cntcnducs.
2. l-'cngagemcnt à' l'égard du mcssage
Les comnrunicareurs elficr<s lonr très .rrtenrion ir cc qu ils disenr et ) Ia t.c Pr
manierc donr il' lc <Liscrt. Il' s. rnontrent sincùrcs, choirisscnt soigneusc- linéa
mcrr l.s mors qu il' uriliscnr cr clenronrrcnr qu ils ricnncnt i leun idlcs.
d'ns
3. Le désir cl'un bienfîit réciproque
l.: nr.ill.ure..,'r'n"'r J.ri";,*' ..tt.,1,,, l.'i-. 1.. Jcur p,,i(' ,u' l:;:
i-rr.r.*,r"r,1..i.r, r.. .h.r.r rc,., r ;:,. r'r.l..n. l {.1'r.:.. u,.q,,.',,,c l*,..,". 1
.
IflfllrrllBÉFrrxrûN
:r
.,.1
\;'
II IHAP118t 1 ' ljn pr[mier regsrd rùr les rclatiols i erpprs0iiellts 25
I
; ..
RésumÉ-
i
Lej C. -..:ii-,. ' ,i..rrn j .,:li:r1 r'rii: / Cerrains principes guident la communication. Pre-
t.e psychologuc Abrrham Madow décrit cinq besoins mièrcrnenr, les messages que nous émettons ne sont
tbndrmcn,"ux que le' irrc' hum:,ns 'herchcnr r .rri.- pas toujours intentionnels. Ccnains messages non
faire rout au long de leur vic. Ces bcsoins sont les sui- wrbrux rr,rJuisenr un m<'srge que k. mon soient
'.rns
vants:les bcsoins physiologiques et dc sécurité, les égle-
néccssaires. Lcs mcssâges non verb:rux expliqucnt
besoins sociaux er d'estime de soi, ct le besoin d'accom- mcnr pourquoi il c:r impor<ible de ne par communi-
plissement de soi. qucr. Fin.rlement, nous ne pouvons effacer un messagc
éuris, c'est pourquoi la communicarion n'csr pas réver-
sible. lll< csr ëgrl.menr unique. prne qu rl c"r irrrpor-
. Par la communication, nous pouvons s.rtisfairc nos sible de répércr un acte de communicxrion.
besoins physiologiques et de sécuité. Nous sarislàisons
Jg.rlcmcrrt. prr ell.. J* bcsoins pi,riqucs rt,,, no,r. f(r'
'.:.
mencnr dc foncrionncr efficrccmcnt clans Ia vie de rous
les jours. Enfans, nous découvrons qui noLrs sonrmes Nos Jclranges rvec lcs:rrrtres peuvent prendrc deux lirrnes :
p.rr lcs messrges qLtc nous cnvoicnr les rutres cr nous lr .,,mmunit.rrron impenon'rc'1. ct L com n'rnit.rrron
nous attribrrons une valcur penonnellc. Nous com inr.rpcr."nn.llc. rrlrrio,rs ;n,erpd'onn.ll.'..nr uni-
I es
blons alors nos besoins cf identité ct d'estime de soi. ques ct iremplaçables. Ellcs lànr que lcs individus sont
. lr commuDi.rion r.pond , ,le' beçoin' interdépendants et qt ils pntiquent I'ouverturc de soi. Ce
'/ r'u-orr pouvon' cont,nuniqucr pour clonncr de'ociru.
le
I'affec- rypc tle rel,rrion recèlc des compensations intrinsèques,
tion ct pour cornbler notLc besoin d apprrtenance, c esr-)-dirc d.s récompcnses provenrnr de I cxisrencc de )a
Parlbis. uous comrrrrniqrrons pour le plaisir d èrLc en rehrbn ellernlme. Fnr.Jemcnt.la rareté firit dc h commu-
licn.rrc quclqrirrn. p"rrr relarr o,r pour Jvoir un nicJ(ion inropo'onntlle uo pro.+rL'. p,.ii(,,\.
certain contrôle sur nos rehtions intcrpcrsonnellcs.
I a communicarion .ride I'indiviclu i p;rrvcnir ir I ac-
tlc tualisation de soi.
l..r comrnLrnicatron conrporrc cleux rspects: ccluiclu
contenu ct celui cle h relador. I.c contenLr crrrts-
pond ru mcss:rgc lui mime. La communic.rrion rela-
r l.r Le proccssus tlc commrmic.rtion n cst p.rs un procrssus
rionnelle, qui cst souvcrrr tL.rnsnisc prr des me'srgcs
linéaire s<lon lcqutl unc peronnc " r:rir" quclpc clrose à
ron verb.rLrt, pcut contcnir dts mtss.rees d affcction,
unc .rurrc pesonrc, pxs plLrs tlu rur processus intcrrctif
d'app.rrtenance ct ilc contrôle. l.e conrrôle pcut, dans
drns lequÉl clcs pcLv,nnes ich.rngrnt rour totrr cLes i tunc rel.rrnrn. s crcrccr p.rr lc pouroir décisionnelct le
mcssagcs clans unc sorrc ctc p.rrtic.lc teunis, vcrb.rlc ou porrvoir conversrtionnel.
non vcrbale. Li com,ùunicrrioD esr plurôr Lrn pLocessus Ccs pouvoirs iercLcent.hns unc rclation complÉmen-
lcs
rrinsactionnrl rhns lcqutl lrs p.rrriciprnts .rtrblisscnt rairc, oi, lc $,iv.ur icceprc les suggesrionr clu n:ereur.
Lrne rclrrion en cnroy.rnr.r cn rc.elinr si,rulrincncnr
lls sonr russi pLescnrs d,ros Lies relrtions symitriques.
des Dcs.rges. (lont ph,siturs pcurrnr inr Llifàmis prL
t. oir lcs darr pcnortnes cl:cLchrnt r,;t:r prendrc lc con'
Llillirtnrs opc: ilc bmits.
nôlc Gymétrie de concunencc). soir i Lrvirer dc lc
pLcndre (symétde dc sou'Dission) ou i p.rrriger 1c pou'
ioir <l.rns tourc' les sphùrLs (srrrrérric dc ocurralité).
I,.,,,r '. r.1.,'io,,. t.,r.,llilu'. l. 1'"'r' rrr.r 1.,rrrr, .
' Il sr illulirc tlr enri'. qL,! ls nror\ qu. Doulr(ili
r
etlilmngmphirues
ALBERTINI, leao'Marie (1983). .Les ihéorics de h com- GÈRlvrAIN, Be.na.d, cr Piere LANGIS (1990). Zd !x,,r
muDicrtion', S.t,.d .t a,.,rn; vol. 44, numlro hos séri€. Lté: rcgaÀ dcruk, Lavtl, Érudes Vivanres,624 p.
P 24-30. Nous le savons. la coûhunication et noûe sexualité soni
Un tcxte qui drcsse l'historquc dcs rh.ories de h commu inséparabies... Ces .urcurs québéco;s discurent de I'inpor-
de l'tvolution dc h tcchnologic.
ciiion en ren.nr compic tencede h communicarion drns lasexualitë enabordanrdes
Un rapp.ocheneni inréressant est fàit enne la dréorie et la norions relles que l€s petrrs paralysantes et les moyens de
p.adque, où l'ruteur pointe dù doi$ lc reÉrd de ros idées frciliter là comnunicârioD au plan int;me.
u la rcchnologic. Biblioglaphie in.éressanre. LIBOIS, Louis-Joseph, er lean-Joeph VIÀRD (1983).
I(\p'o.ion de. reL.ommrr rJior" . ',,a, t d",4r
CRÉPAULT, i\.IicLel (1988). .Êrcs vons iëlégéniqu.s?",
vol. 4,1, nûméro ho.s série, p. l,t-22.
Lichktlité, )r\1!i.t, p. 47-52.
Pour ceu et celles quijiniére$ent à la pl&e tnue par 16 com-
"
D* narhmds de conrmunication sc poricnt rù sccours municariôns dans I cdûeprisc rt à leur rôle de pls en plùs snnd
dcs rmrtyn de lnrËrmaiioD et lcur cnscigrcnt lart de
aù sein de cefte dernièÈ ,^lJyse éconoûrique ù poliriqùe d6
t,;,,1 .. 1n,'.'. ir,^. \lJ'. r'i,.pu.
'1.soulegé iélécommunications dos une penpecdve européenne.
bliq{e !o$ iftéresse, voûs serez probablenent d'ap
pLentlre quil exhte des pcrsoores pouv.nr vous aider à
NAVARRE, Yves (1974). L. ce,r qai co?"e, Patis, F|Àr:,-
rffrootcr lc.pirc' dcs en;mateux. marion. (disponible en lwre.le po.he, # 5413)
Un erc.llcnr ronaDl Laut.ùr mer cn scùnc unc làmille à
D[ BALIINL, Mrrina (1984). " Lenfer, ie$ noû", ]'9 I intarieùi de laqrelle une comnùnicrrion àc e Ùouble l€s
.r,/,str, rcI. 9. ma6, p. 30'lJ. ,rrnb, Unri\ (,,t.,.,"p,: rlrr.'tcd,.iroriolqur
Un coun rnicle rr
solitudc, quir c5! r.aiiée de minière
Ia
un peu culpabilisanrc, mris quisuscite la rétirxion. De plu, VÀfZL{MCK, Prul, lineù H. BEAVIN et Don D.
on y uoure plLrsicurs rirtoigrigls dc gens vinnt la soli
JACKSON (r97r). UÈ l.gitlÆ .1. h.ù"trrni.dtio ,P3tis,
..r.1. J.rr le.:.rb t.cn rr J-r r lr . t o....r... Seu;1.
E-
lT n E 1 . 27
!
CH AP lln llemilrngad surls! reldions illflt0r!ûnrclle!
$
7. Nous avons menrionné dans cc chapitre rrois rypes
[Ttsllolts IHOIX MUTTIPI.E
de besoins sociaux quc nous essayons de satisfaire par
4
.:
l. Toùs les élém€nts suivants sont compris dans lcs mo- la communication. Qucls sont-ils ?
dèles dc h communicarion, excepté | a) Beroinr physiques. pcrsonnci' cr pratiquc":
a) I'environ nement ; b) amitié, famiile ct amour; ,;
b) le canal; c) apparrcnance, affecrion, conrrôle; T
c) le concept; d) scntiment, clésic bcsoins psychologiques. tt
d) le btuit
8. Deux amis qui communiquent sonr suscepribles :
2. . Décodcr", c'cst le proccssus par lequel : a) d'envoyer et de reccvoir dcs mcssages dc manière
a) vous urilisez des mors pour rnduire vor.c pensée; simultanée;
b) vous inrerprétcz les messagcs envoyés par lcs b) sunout d'cnvoycr des messagesr
c) sunour de recevoir des messagesj
c) vous cngagez dcs personnes dans unc conversa- d) dc bicn jentendrc.
7. Sur quoi ponent les messages relationnelsi 10. Comment est réparri ie contrôle dans une relation
complémenraire? dans une relation asymétrique?
8. Qutst-ce quune personne frit lorsqu'elle utilise la dans une relation parallèle ?
méricommunicxtion?
ll. Qu'esr-ce qu'une tension dirlecti<1ue? Quelles formes
9. Par un message relationnel, nous pouvons transmec peut prendrc cette rension ?
rre norre sentimenr d'affecrion à I'aurre. Quels sont 12. Quelles sonr les principales caractéristiques des com-
1es autres types de messages relationnels? municateurs conpétents ?
1méEation
ACÏIVIÏE t)'APPI.ICATI{}N c) Êtes-vow en rnesure de prcndre conscience de la
répirririon du pouvoir er, parfois, de le céder?
Les autres personnes sont solrvenr bien phcées pour éva- dr Ar.z-vur. ur', r""rpenoiredc re.rctior.ou rëa-
luer vos compércnccs en tant que communicareur Elles gissez-vous toujours de la même façon ?
peurerr ru,i ro:. ofiir rn poin' d..uc inr, r{Jnr \u- e) Êr.s'vous mpable dc choisn la Êaçon la plus efli-
les améliorrtions que vous pouvcz apporrcr à votre façon cace de vous comporrer dans une situation don-
de comnuniquer. Voici les érapes à suivre.
l. Choisisscz ùne pcrsonne avcc qui vous entretenez f) Êrcs-voLrs capable d'ouverture? d'empathic? de
un€ relâtion importrnte. Si vous lc désirez, vous pou- complcxjré cognnive ? d'auro obsen'arion?
vez égalemenr frire I'excrc;ce seul cr, d'une fàçon g) Communiquez vous de laçon à ce que les aurres
honnir.. l pondre vou-mim< a.rx qr.e,rion,. soienr satislans des échangcs i
2. Dérermincz pltsieur contcxres dans lcsquels vorLs
1t. Apr'ès avoir pris connaissance des réponscs, dércË
communiqLrez. Voici quelques cxemplcs : la gesrion de
minez les sirlurions à l'inrérieur desquclles vous affi-
.onflil l. .uu :, n .rLu ami.. lirprc* on dt ,<nrimrnr..
chcz la plus grande compétcncc.
3. Pour chaque snurdon, dctnÂndez à vorrc ltmi d'avr-
luer ou év.rluez vouymèûle vorre coDparcûce en ré, 5..1,.,. '.F/ ', " L,u,,ion d,,,. l.q-(ll(.o,.,.,in,. i
.r) Tlnezj,ous compre des bruirs possibles lor d'une a) cernez lcs points à auréliorcr .hûs vorrc co'nnru-
inren.rion ?
b) Êtervors cap,rblc de métacommuniqucr lorsque b) déûnisez dcs u,yens qui vous:rideront à.rncin-
ctla s'rvère néces.rire? dre vos obicctifs.
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