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Molière
La scène est un monologue. Ce n’est pas un vrai monologue parce qu’il
parle a son argent et au public.
Première partie
La découverte du vol
Harpagon arrive du jardin sans chapeau, en criant. Cela montre qu’il est
bouleversé et affole. Il hurle son désespoir cause par le fait qu’on lui a
vole sa cassette. Sa cassette est l’objet qui symbolise son avarice.
4. Interjection : « Ah ! »
Deuxième partie
Harpagon pleure son argent.
Harpagon a un bref instant de lucidité. « Mon esprit est trouble ». Mais la
folie lui revient, et il parle de son argent comme a une personne : »Mon
pauvre argent, mon cher ami, on m’a prive de toi » Il personnalise son
argent et s’adresse a lui dans un discours qui rappelle le discours
amoureux.
Troisième partie
Harpagon veut trouver le coupable.
Après sa crise de folie, Harpagon redevient lucide et commence a
raisonner. Il essaie de reconstituer les circonstances du vol en se posant
des questions.
Nous voyons les relations qu’il y a entre le père et le fils car il qualifie son
fils de traitre. Harpagon passe a l’action ; il dit « sortons ». C’est un
impératif qui montre sa décision a trouver le coupable. Il est persuade que
le coupable se trouve parmi les gens de sa maison, c’est pourquoi, il veut
aller chercher la justice et faire donner la question ( torturer) a tous ceux
qui vivent dans sa maison. Il y a crescendo (une progression) dans l’ordre
des personnes qu’il veut torturer. Il va du moins important au plus
important, et il termine par lui-même.
Quatrième partie
Harpagon soupçonne les spectateurs.
Harpagon découvre soudain le public : »que de gens assembles » et
s’adresse à lui. Il soupçonne le public de :
Enfin, harpagon parle en « aparté » lorsqu’il dit « vous verrez » Vous est
une personne qui n’est pas présente et « ils « est le public. Il fait une
différence entre « vous » qui est innocent et « ils « qui est coupable.
Dernière partie
La punition
Harpagon dit » allons «, il emploie l’impératif et cela montre qu’il a
retrouve sa lucidité et il reprend la situation en main. Il s’adresse à tous
les représentants de la loi et de la justice. Il y a une énumération des
représentants de la justice. Il y a gradation. D’abord, il nomme les gens de
la police : » des commissaires, des archers », ensuite, les hommes de la
loi « des prévôts, des juges ». Ensuite il passe aux instruments de torture
« des gênes, des potences » et enfin aux exécuteurs des condamnes a
mort « des bourreaux ». S’il ne retrouve pas son argent, il veut pendre
tout le monde puis se pendre lui-même. C’est un acte d’autodestruction,
un genre de suicide.
Résumé
Tout le monologue est un crescendo qui exprime la panique, la folie et la
paranoïa. Harpagon est panique, il est fou, il est paranoïaque.
Dans cette scène Molière fait une caricature de l’avare. Pour cela Molière
utilise les procédés comiques à sa disposition. Grace a ces procédés,
Molière pousse a l’extrême le caractère de l’avare.