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L’Opéra de paris, Charles

Garnier
et
L’Auditorium de Chicago,
Dankmar Adler et Louis
Sullivan
I/ L’Opéra de Paris, Charles Garnier
(1860-1875)
INTRODUCTION

 Janv. 1858 : Attentat contre Napoléon III à l’ancien opéra.


 29 sept. 1860 : La construction de la nouvelle salle d’opéra
est déclarée d’utilité publique.
 Projet passionne l’opinion publique, on organise alors un
grand concours. Charles Garnier en sort vainqueur (sur 171
architectes).
 Charles Garnier inconnu jusqu’alors, sort des Beaux-arts et
réunit un groupe de jeunes architectes, sortant de la même
école.
 Projet énorme, très cher donc politiquement sensible.
L’architecte travaille sous très haute surveillance.
 Inauguration de la façade lors de l’exposition universelle de
1867.
L’édifice est conçu par tranches successives, chacune abritant une des
parties du programme :
 1ère tranche : Réservée aux accès et aux salons pour le public
 2ième tranche : Salle de spectacle
 3ième tranche : Scène
 4ième tranche : Différents services techniques et administratifs
Façade avant de l’opéra
Exubérance de le façade

Façade arrière
(fond de parcelle)
Rigueur toute
classique
Le chef-d’œuvre de l’architecte : le grand escalier
 Août 1869 : 1er scandale du
nouveau bâtiment.
 Le groupe contraste, avec
l’académisme des autres
sculptures de la façade.
 Sculpture, toute de tremblements
et de mouvements, qui honore
l’école française et que son
éclectisme n’empêche pas de
rivaliser avec le
génie des plus grands.

La Danse,
Carpeaux
CONCLUSION

 Opéra : un chef d’œuvre de l’éclectisme.


 Tout n’est qu’impression; il faut que l’abondance
d’impressions qui jaillit du drame lyrique soit complétée par
l’impression d’abondance qui jaillit de l’architecture.
 La démesure et la profusion engendrent des sensations
sans cesse renouvelées.
 Le bâti et l’espace captent, comme le fait le théâtre dans le
temps, la nature éphémère du spectacle vivant.
 Le génie de Garnier tient à la rigueur de son parti et à la
maîtrise des diverses techniques constructives, sans que,
cependant sa réussite soit moindre sur le plan proprement
artistique.
II/ L’Auditorium de Chicago, Dankmar
Adler et Louis Sullivan (1887-1889)
INTRODUCTION

 1871 : Ville de Chicago est entièrement détruite pas un


gigantesque incendie. La reconstruction durera 10 ans et
donnera naissance à une des plus importantes métropoles
d’Amérique.
 Il ne manque plus qu’un grand monument urbain pour
consacrer son nouveau statut.
 1886 : Un groupe d’hommes d’affaires rassemble 3 millions
de dollars et décide de le construire. C’est ainsi que née
l’Auditorium building de Chicago.
 Bâtiment placé sous le double signe du profit et de la
culture.
 Culture : Salle d’opéra (la plus grande du monde).
 Profit : Hôtel de luxe et bureaux.
 Opéra, hôtel et bureaux cohabitent dans le même bâtiment.
 Projet confié à l’architecte Louis Sullivan et à l’ingénieur
Dankmar Adler.
Entrée de l’opéra
Escalier menant à la salle de l’opéra
Chicago Paris
Salle et
scène
CONCLUSION

 Nouvelle forme d’une architecture typiquement américaine.


 La forme découle de la fonction (Sullivan).
 Hôtel handicapé par son manque de place et l’absence de
chambre donnant sur la cour.
 Deux ans après son ouverture, une annexe, avec une
façade identique, est construite. Les deux bâtiments sont
reliés par un tunnel souterrain. Mais l’annexe devient vite
rentable et prend son autonomie.
 L’échec de l’Auditorium est un échec urbain.
 Fin XIXème siècle : La salle de spectacle se retrouve
marginalisée, malgré la perfection de son acoustique, elle
est rapidement concurrencée par des salles mieux placées
et plus facile à remplir.
 1929 : Auditorium déclaré en faillite
Deux bâtiments officiels, deux architectures totalement
différentes.
L’opéra de Paris, chef-d’œuvre de l’éclectisme.
L’Auditorium de Chicago, dans un style propre aux américains
et à Chicago.

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