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MON DE
RRwanoa,
LES REBELLES RWANDAIS PRETS
AU DIALOGUE AVEC LA FRANCE
Paul Kagame, commandant des troupes du Front patriotique rwandais, a appelé a la formation d'un
gouvernement d’union nationale regroupant les anciens partis d'opposition. Il affirme ne pas vouloir controler
tout le pays et accepte de discuter avec la France du principe de zones de sécurité accvelliant les civil.
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can ee eeepe se ee und mn fone cms ae Ph aosae] devant les journalists, en affirmant]
sa part le ministre des Affaires que les troupes frangaies. «ouvri-
xangeres, Alain Juppé, précsant que raient le feu» contre le FPR si ce
ambassadeur de France en Ouganca dernier rienagait les populations ci-
avait rencontié& Kampala le chef mi-__viles (voir Libération dhs). De ues
litaire dela rébellion tats. le général boone source, on souligne que ceite
Paul Kagame. Celui-ci es'est dit expression inopportune aural €to-
convaincu denote bonne foiet a sou. ltée si le colonel n‘avat pas précé-
haitédiscuter avec nous des modali- demment affirmé que les. troupes
1s d'applicaion de la zone de sécu- angaises ne feraiemt «pas de quar-
rités. a déclaré le ministre. «ll n'y a tiers en cas de contact avec des élé-
pos de volonté d'affrontement, ni ments du FPR.
Gane part ni de Uaurre. Le FPR ne Pat ailewrs aire Jacques Lanxade
S'est pas oppost a notre opdraton»,
6, en précisant que la
France éiat pte «8 érudier avec le
FPR les mayens de sauvegarde hume-
naire des populations dans le sud-
uest du pays».
De Pars, le colonel Didier Thibaud,
commandant élément du I* régi-
‘ment parachutste d'infanterie de
‘marine (I RPIMa) détaché au
Rwanda, s'est fait taper sur les
doigts, et s'est vu formellement «in-
terdire» de parler avec Ia presse. Le
chef d at-major des armées arepro-
ché cet officer. dépendant du com-
ment des opérations spéciales
5) avoir verbalement «déropé >