Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
-----------------------------------------------------------------------------------
Quand je vous regarde ce matin, je vous sens fatigué des discours, ce qui
vous intéresse c’est le travail. Quand je vous regarde Je sens en vous une
envie de ne plus être marginalisé dans ce beau pays qu’est le nôtre. Oui ! Je
sens en vous un désir de sortir de la pauvreté et la misère qui a maintenu
notre province, dans l’humiliation des villes et des villages aux édifices
obsolètes et de 90% de ses ressortissants contraint dans le chômage et la
pauvreté.
Vous, vous êtes encore levé ce matin sans savoir à qui vous adressé pour
obtenir un travail, sans la moindre idées de ce que vous allez faire pour
nourrir vos ventres affamer, ceux de vos enfants et ceux de vos familles, la
question que vous vous posez depuis quelques jours dans vos maisons est
pourtant celle de savoir où trouver de l’argent cette année pour inscrire vos
enfants à l’école. Qu’une maladie frappe dans la famille vous n’avez que les
yeux pour pleurer les pharmacies vous sont fermés pour faute des moyens,
pour y accéder aux médicaments.
Alors que nous nous levons et dormons chaque jour sur une richesse
immense, un don de Dieu et laissé par nos ancêtres le gisement de fer de
Belinga l’un des plus grand au monde, avec sa mise en exploitation, la Chine
va réaliser son rêve : construire le plus long chemin de fer du monde.
Et vous qu’allez-vous obtenir, dans l’exploitation de ce gisement ? Qu’elle rêve
réaliserez-vous avec les dividendes de la dite exploitation ? Je sais que vous
vous posez tous les jours ses questions, mais avez-vous trouvé des
réponses ?
Des vies entières ont longtemps sombrées et nombreuses ont été sacrifiées
sur l’autel des inégalités sociales, des injustices et des frustrations.
Mais aujourd’hui.
Nous sollicitons l’ouverture d’un dialogue direct, avec le Père de la Nation, le
chef de l’Etat ; Nous avons observé l’homme et sa politique depuis des
années, il nous a convaincus qu’il est le seul capable dans notre pays qui met
en pratique la devise Dialogue Tolérance Paix, et il demeure. Que, c’est
encore lui, qui trouve des solutions durables et concertées à chaque situation
qui survient dans notre pays et au-delà. Et nous dirons au Président de la
République.
Nous avons un rêve ; C’est celui de voir enfin notre province apporter un
souffle nouveau au développement de notre pays, mais pas, dans le
développement confus qui a suivi les indépendances. Nous disons aussi que
rien de significatif n’arrive sans rêve. Pour qu’une chose vraiment grande se
produise, il faut un rêve immense.
Mais rêver seul ne suffit pas : De toute notre force nous devons nous battre
pour réaliser notre rêve. Alors nous avons un plan. C’est celui de voir des
partenaires de divers horizons de ce monde participer au développement de la
province, Nous dévoilerons le moment venu le plan de développement de la
province de l’Ogooué Ivindo. En l’absence de toute lisibilité du plan du
gouvernement pour cette province.
Aussi ! Il est évident je le dis avec force, que chacun de nous prenne ses
responsabilités face à l’histoire, prenons part aux débats sur le développement
de notre province, par des propositions constructives, et concrètes, mettons
tout en œuvre dans la paix afin de réaliser notre rêve.
Nous aspirons à nous affirmer comme des hommes d’exceptions dans notre
province prospère, c’est pourtant une bonne chose.Mais, si nous voulons êtres
des hommes d’exceptions. Que pourrions-nous faire sans les autres ? Les
gens ne courront vers l’avenir qu’après avoir touché du doigt le passé.
Comment irions-nous loin sans tenir compte des réussites des aînés de notre
province ; Ceux-là qui nous ont frayé la route ; Et des échecs de ces derniers
qui nous ont enseignés. C’est grâce à leur sacrifice à tous que nous allons
parvenir au sommet de la réalisation du développement de l’Ogooué Ivindo,
pour notre Beau pays le Gabon.
E.N : des voix s’élèvent désormais pour demander et voir même la révision de
convention signée avec le consortium Chinois. Que dit réellement cette
convention ?
J.M : Cette convention consacre majestueusement plus de 85 % des de la
Comibel aux Chinois, et honteusement 15% aux signataires Gabonais, elle est
signé et non daté, sans qu’une étude impacte environnementale est été réalisé
au préalable. Elle exonère la Comibel d’impôts, elle rend le Gabon responsable
de toute calamité qui surviendrait pendant l’exploitation. Elle donne libre cour
aux Chinois de piller d’autres richesses que le fer, au cas où il ne trouve pas
les quantités projetées. Cette convention qui nous obtient 1600 milliards de
francs, nous ne savons pas exactement pourquoi ! Admettons que le Gabon
gagne en infrastructures quelle est la garantie après le chantier de l’utilisation
et l’entretien, lorsque l’on sait qu’il n’y a aucun plan de développement.Telle
quelle est écrite cette convention notre avenir, celui des générations futur et
celui du pays est dangereusement mis en demeure de manière cynique et
effrayant. Non ! Pour nous, cette convention est sénile et moribonde.
LES CHINOIS DISQUALIFIES,
LE GOUVERNEMENT DISQUALIFIE...
Deux siècles plutard. Après qu’en 1959, la société minière de Mékambo (SOMIFER)
fut crée, par la France, l’Italie, l’Allemagne, la Belgique, les Etats-Unis et les pays bas,
constituer en un consortium en vue de la mise en exploitation de Belinga.
Deux siècles plutard Après qu’en 1967 le Père de notre Indépendance, le Président
Léon MBA est laissé le dossier Belinga à son successeur le Père de la Nation de
Président Omar Bongo.
Deux siècles plutard Après qu’en l’an 2006, la China National & Equipment
Corporation, la banque Import Export de China et notre gouvernement est signés une
convention pour l’exploitation de Belinga. Dénoncée en sont temps par le MODOI.
Décriée ensuite avec force et énergie par les ONG et la majorité des Gabonais, à cause
de son contenu inique et humiliant pour notre pays et son intelligentsia.
Deux siècles plutard. En cette année 2008. Nous voilà toujours à la case départ, rien
n’est toujours décidé, rien n’est encore joué, rien n’est toujours clarifié pour Belinga.
Toutes ses indécisions nous contraignent à rester dans la prison de la longue nuit du
sous développement, dans laquelle nous sommes plongé, depuis la nuit des temps.
Alors que certaines nations de ce monde en sont sortie et réalisent aujourd’hui les
rêves les plus fous de notre humanité.
Tel l’invention de l’avion, de l’informatique, de l’Internet, la conquête de l’espace en
elle-même restera pour toujours une aventure courageuse, audacieuse, époustouflante
et majestueuse. Ces nations envoient désormais des Hommes comme des touristes
dans l’espace, c’est extraordinaire.
Pendant ce temps, les cyniques de notre pays ont décidé de perpétuer le pillage de nos
richesses. Ils veulent sournoisement coût que coût y parvenir, si nous ne nous
réveillons pas pour arrêter leur course meurtrière. Ils ont décidé de nous maintenir
dans le caveau, au mépris du droit à la vie, des intérêts de nos populations, des lois et
des règlements de la république.
Ayant pour seul but de réaliser leur funeste dessein « la cupidité et l’arrogance ». Dite
leurs. Oui ! Prouvons-les que le Gabon auquel aspire notre génération, a banni de son
objectif, toute idée de médiocrité et de corruption. Un tel aveuglement acharné à
vouloir détruire coût que coût son propre pays et ses habitants nous paraissent
effrayants et bizarres.
Si la négociation actuelle. Donne aux Chinois les 7000 km2 autour de Belinga et les
100 km de par et d’autre le long de la voie ferré. Cela voudrait dire que tout l’or, le
bois, le diamant et autre richesse qui s’y trouve appartiendraient désormais aux
Chinois. Oui, cela voudrais dire, que même nos villages, nos plantations, nos
cimetières et tous les souvenirs des lieux ou ont vécu nos ancêtres et où aurait pu vivre
nos descendants seront ravagé, effacé de la carte de l’Ogooué Ivindo du Gabon et du
monde.
Alors dites-nous aussi, à combien a été vendu chaque Gabonais aux Chinois ? Mais,
l’heure est proche, l’heure ou les Chinois s’apercevront distinctement. Que hier avec la
première convention signée. Ils ont été rouler dans le fer et aujourd’hui les voilà noyer
au fond des chutes de kongou par ses fonctionnaires véreux. Les chutes de Kongou qui
se trouvent en plein centre du parc de l’Ivindo que le gouvernement à donné un chèque
en blanc aux Chinois pour le dévaster sans études impactes au préalable. Nous
sommes tenté de dire. Que ces fonctionnaires n’ont pas trahit le Gabon, mais ils ont
plutôt réussi à rouler les chinois.
Mercredi 28 mai 2008
BELINGA SE FERA
http://afriqueaujourdhui.over-blog.org/article-19979093.html
Nous avons appris le samedi 25 mai 2008 qu’un énième contrat a été signé entre
les Chinois de Cmec et le gouvernement Gabonais, en vue de l’exploitation de
Belinga. Mais nous savons aussi que les négociations qui aurai pu se dérouler en
présence des désignés, c'est-à-dire la (délégation gouvernementale pour le suivie
de Belinga, à l’intérieur de laquelle se trouve le représentant de ONG. Et de la
Comibel, Compagnie minière de Belinga) ont tout simplement été conduit par le
ministère des mines et quelques fonctionnaires qui se sont rendu en Chine. Nous
avons déjà dit à propos de cette exploitation « cette exploitation ne se fera pas à
moins que les intérêts de nos populations soit prit en compte car le fer n’est ni le
manganèse, l’uranium, la pétrole et le bois »
Nous au MODOI nous avons déjà disqualifié et les chinois et le gouvernement.
Pour cause de désinvolture dans la conduite des négociations. Nous restons
sceptique et attendons de voir le nouveau contrat avant de nous prononcer.
Le ras le bol des populations lors des journées contre la vie chère à Libreville
place de la paix...
C’est pour diverse raison que l’exploitation du gisement de fer de Belinga prend du
retard. La crise financière, la crise économique vient à point nommé donner la bonne
excuse. Ajoutons les cours du fer sur les marchés qui ne sont pas de nature à
motiver des investissements d’une telle importance.
Il y a aussi tous les pots de vin distribué aux uns et aux autres et dont qu’ils ne
cessent d’en réclamer toujours. Le tout dans un cocktail confus de fin de règne qui
ne dit pas son nom. Il faut rappeler que la première convention de 2006 qui donnait
85 % aux Chinois de Cmec et 15 % pour le Gabon qui avait été dénoncé par le
Modoi puis par l’ensemble des ONG et révisé en 2008 donnant 75 % aux Chinois et
25 % pour le Gabon cette nouvelle convention pour l’instant joue les cachoteries.
Même si pour certain cet accord semble faire un début d’unanimité, il n’en demeure
pas moins que Th. Jimmy Mapango Président du Modoi avait au nom de son ONG
menacé d’interdire l’accès au site de Belinga si les intérêts des populations et des
Gabonais n’était pas prit en compte dans cette nouvelle convention. C’est là ; la
motivation de notre ONG depuis l’initiative de la dénonciation de la première
convention. « Il n’y aura pas exploitation si le Gabon n’en sort pas de cette
convention avec plus de 50 % de part dans la Comibel (compagnie minière de
Belinga) c’est comme ça nous ne bougerons plus, c’est le busines » signé Jimmy
Mapango
Pour ce qui est du plan de développement que le Modoi avait écrit dès 2006
« Belinga développement » il martela « Il n’y aura pas d’exploitation du gisement de
Belinga si notre plan de développement n’est pas aussi prit en compte et réalisé par
des personne intègrent qui ont fait leur preuves dans le refus de la corruption » en ce
moment Jimmy Mapango est en tournée en Europe, en Amérique et en Asie pour
intéresser les potentiels investisseurs avec succès, dans ce projet de développement
qui peut générer plus de 400 milles emplois. Présenté comme un véritable plan
d’aménagement du territoire qui transformera les provinces de l’Ogooué Ivindo et
l’Estuaire voir le reste du Gabon. « Avec ce projet il est évident que nous pouvons
contribuer à freiner l’immigration vers l’Europe, parce que le Gabon seul et même la
cemac ne pourront fournir autant de main d’œuvre »
Il pense qu’après l’échec de la gestion des revenus du pétrole, du manganèse,
d’uranium et du bois, l’exploitation du gisement de fer de Belinga est une opportunité
pour le Gabon de relever le défi de la pauvreté, et de la misère, avec 75 % des
pauvres dans ce pays de seulement 1 200 000 habitants, avec un PIB de 8500 $
l’espérance de vie étant de 52 ans et la mortalité infantile de 67% et une
alphabétisation à 46%.
Un pays qui donne ce jour l’image d’un échec cuisant d’un pseudo-développement
de façade. Gouverné par une classe politique des repus séniles et en manque
d’imagination et d’audace. Gaillardie par l’impunité et le gaspillage.