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UN PONT DE 800 METRES

On apprécie sur cette image


l'avancement du
Le "nouveau" pont à haubans sur l'Elorn, à chantier côté Relecq-
Kerhuon. Le pylône, qui
proximité immédiate de Brest, constitue un
tutoie
remarquable ouvrage d'art, mettant en
le ciel à 115 mètres de
oeuvre des techniques novatrices. D'une
hauteur, supporte 26
portée de 400 mètres, la travée centrale du
haubans disposés en semi-
tablier en béton lui confère une palme
éventail. L'encorbellement,
mondiale.
c'est-à-dire l'avancée du
tablier en porte-à-faux,
est réalisé grâce à un
procédé de coffrage
suspendu.

Le premier pont sur l'Elorn, rivière séparant en deux le Finistère, fut achevé en
1929. Confrontée à l'augmentation régulière du trafic routier, la Direction
départementale de l'équipement du Finistère a décidé la construction d'un nouvel
ou vrage, à quelques 150 mètres en amont du premier. Ce qui ne fut pas sans
poser de problèmes : les turbulences causées par le "vieux" pont Albert-Louppe
risquaient de fragiliser le pont à haubans. Elles ont été réduites grâce à un
système de carénage aérodynamique au sommet des trois arcs de l'ouvrage en
aval, c'est-à-dire à l'Ouest, secteur d'où viennent les vents. La construction du
pont à haubans en béton précontraint(1), de 800 mètres de longueur totale,
supportant un tablier de 23,10 mètres de largeur, et comportant deux pylônes
axiaux de 115 mètres de hauteur, était ainsi sécurisée. Entre les axes des pylônes,
la travée centrale a une portée de 400 mètres et est soutenue par une nappe de
haubans disposés dans l'axe du tablier, ce qui confère à l'ouvrage son record du
monde de portée des ponts à haubans en béton à nappe axiale. C'est donc une
autre catégorie que les ponts de Chevigné et de Normandie, autres constructions
impressionnantes.

DES TECHNIQUES NOVATRICES

La silhouette élégante du pont cache en réalité de grandes prouesses techniques.


La première consistait dans la construction d'un batardeau, ouvrage de protection
permettant de travailler à l'air libre plus bas que le niveau de l'eau. C'est dans cet
aire asséchée qu'ont été fixés, d'un côté et de l'autre de la rivière, les fondations
des deux principaux appuis. Chaque pile est "fondée" au rocher par l'intermédiaire
d'une semelle de 16 mètres de diamètre et quatre de hauteur. Elle nécessite 685
mètres cube de béton et des barres d'acier d'un diamètre exceptionnel de 56
millimètres. Plus avant dans les travaux, la construction des travées de rives se
sera servie de la technique dite de poussage. Les parties latérales du pont sont en
effet construites par tronçons de 20 mètres sur une aire de préfabrication. Les
tronçons sont poussés un par un par un vérin, jusqu'à venir se glisser en bout de
tablier sur des palées provisoires. Le procédé utilise un dispositif de glissement sur
feuille de téflon, ce qui limite énormément le frottement. La conception des
pylônes représente également une performance. Leur partie haute, culminant à 83
mètres au-dessus du tablier, est soumise à de très fortes sollicitations, aussi est-
elle réalisée en béton extrêmement résistant, quasiment cristallisé. Les pylônes
doivent résister aux effets du vent et surtout à la pression verticale des haubans,
ancrés à l'intérieur. Il faut noter que l'ensemble tablier-pylônes-haubans exerce
pour chaque pile principale du pont un effort vertical de 18 000 tonnes!
L'ENCORBELLEMENT AVANCE

La construction du tablier en encorbellement est en voie d'achèvement du côté


Relecq-Kerhuon (rive droite). Les entreprises (voir encadré) utilisent un système
de coffrage suspendu. La travée centrale avance à raison d'un voussoir de 6,78
mètres par semaine. Elle est coordonnée avec la mise en tension d'une paire de
haubans. Les haubans, formés de torons galvanisés disposés à l'intérieur d'une
gaine de polyéthylène, injectée à la cire pétrolière, sont solidement ancrés dans le
tablier. Leur traction s'exerce principalement sur des tirants d'acier diagonaux à
l'intérieur du caisson central de la travée. Il y aurait sûrement d'autres éléments à
rapporter sur cet ouvrage d'art, signalons juste qu'à ce jour, le planning général
est respecté.

Notes : (1) La technique du béton précontraint est fréquemment utilisée


aujourd'hui. Des câbles tendus à l'intérieur du béton lui donnent une très
forte résistance, supérieure à celle du béton armé.

Contact : Subdivision du pont de l'Elorn, tél. 98 04 24 21.

Pont sur l'Elorn : Fiche technique

Le coût de l'opération se chiffre, études et acquisitions


foncières comprises, à 404 millions de francs (MF). Le marché
de construction du pont à haubans représente 292 MF. Le
maître d'ouvrage en est le Ministère de l'Equipement, du
logement, des transports et de l'espace. Quant à la maîtrise
d'oeuvre, elle revient à la DDE du Finistère. Un groupement
d'entreprises est chargé de la construction, il est composé de
Razel Frères (Orsay), Demathieu et Bard (Montigny Les Metz)
et Pico (Digne). Débuté en 1991, le chantier prendra fin en
1994.

Coffrage
Le coffrage a pour but de réaliser le plus souvent avec du béton mais également
avec du pisé des ouvrages aux formes définies.

Catégories :
Matériel de construction - Génie civil
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Définitions :

 Forme destinée au moulage ainsi qu'à la prise du béton. - Pose de cette forme (source : clubcommerce)
 moule le plus fréquemment en bois dans lequel est coulé le béton (de consistance pâteuse) avant sa prise. (son durcissement. )
(source : cityprice)

PERI coffrage - Les plus hautes piles de pont du monde - Viaduc de Millau

Coffrage Destil

Lecoffrage a pour but de réaliser le plus souvent avec dubéton mais également avec du pisé des ouvrages
aux formes définies. Le coffrage est une structure provisoire, utile pour maintenir le matériau en place,
en attendant sa prise puis son durcissement

Historique
Le principe du coffrage est déjà particulièrement ancien, les principales techniques actuelles de mise en
œuvre du béton étaient déjà employées pour le coulage en place et la fabrication de blocs à base de
terre séchée renforcée par des fibres végétales. Faute de résistance mécanique et de moyen de levage
seul les panneaux lourds faisaient défaut. Plus tard l'utilisation de la chaux alliée à un mélange de sable,
de graviers et de cailloux permettront de former un véritable béton quelquefois renforcé par des agrafes
métalliques. La banche bois a été particulièrement tôt liée à la construction bon marché puisque la
réalisation de murs par coulage dans ce moule sommaire permettait l'emploi des matériaux les plus
divers, quelquefois de récupération.

Depuis plus d'un siècle l'architecture a connu une véritable innovation, et cela vient indéniablement des
matériaux et des techniques utilisés. La naissance du béton et surtout du béton armé a permis à des
architectes tel que Le Corbusierde révolutionner le monde de la construction en créant de nouveaux
espaces et de nouvelles formes.

Les propriétés mécaniques du béton et sa malléabilité à l'état frais ont donné lieu à de nouvelles formes
de constructions et de nouvelles techniques constructives. Lors de sa mise en œuvre, le béton est à l'état
pâteux, et , soumis à son poids propre, nécessite un moule pour lui donner sa forme puis le maintenir en
place, jusqu'à ce qu'il ait atteint sa phase d'autostabilité.

Coffrage cadre

Les coffrages forment l'outil essentiel de la mise en œuvre du béton. La réalisation d'un coffrage, la
fourniture ou la fabrication de ce matériel, le coulage du béton, les finitions sur lesquelles la qualité du
coffrage a une influence principale. Tous ces éléments participent pour près de soixante pour cent à la
plus-value apportée par l'entreprise de gros œuvre dans la construction d'un ouvrage. Cette proportion
illustre bien l'importance principale d'un coffrage et de sa conception dans l'économie d'un procédé de
construction.

L'industrie du génie civil reste particulièrement active dans la recherche de nouveaux procédés, et les
techniques évoluent constamment. Cela a permis de perfectionner la rentabilité par une réduction des
temps unitaires et de mise en œuvre. A titre d'exemple, au début des années 70, on pensait que la
méthode de construction des planchers avec prédalles était la plus économique. La mise sur le marché de
coffrages caissons ou modulaires a permis de réhabiliter économiquement les planchers coulé en place.
L'évolution du matériel de coffrage porte aussi sur la prise en compte de la sécurité des salariés par
l'intégration des protection collectives (passerelles, gardes-corps, échelles.... )

Rôles du coffrage

 Donner la forme souhaitée au béton


 Maintient du béton au cours de la période de séchage
 Donner un état de surface au béton (déterminant si le béton est apparent)

Types de coffrages
Nous distinguerons trois types principaux de coffrages

1. Les coffrages horizontaux (pour la réalisation de plancher) le plus souvent supportés par un étaiement
2. Les coffrages verticaux (pour la réalisation de voiles ou de poteaux)
3. Les "moules" (pour la réalisation de pièces préfabriqués)

Les coffrages changent selon les matériaux et les techniques employées, nous trouvons fréquemment :

 Panneaux manuportables (peau de coffrage en contre-plaqué bakélisé sur cadre métallique)


 Coffrages carton (pour les poteaux)
 Banches métalliques modulaires ( (norme NF-P-93-350) )
 Coffrages en matières plastiques (panneaux manuportable)
 Coffrages respectant les traditions en bois de sapin (planchette)
 Coffrages respectant les traditions en contre-plaqué bakélisé
 Coffrages résine et fibre de verre
 Coffrages perdu (Prédalles bacs acier..... )
 Coffrages "outil" métallique (fabrication spéciale)
 Peaux architectoniques

Choix du coffrage
Les éléments a prendre en comptes pour le choix d'un type de coffrage sont :

 Economique : Compromis durabilité/amortissement (Représente 40 à 60% du prix du BA)


 L'adaptation aux formes prévues et la modularité
 La facilité de mise en œuvre et de réglage
 La disponibilité dans l'entreprise ou sur le marché de la location
 Le poids du coffrage, nécessitant ou non des moyens de levages
 La sécurité des salariés lors des phases de coffrages, de ferraillages et de bétonnages
 Le parement à obtenir (béton brut, soigné, enduit, lasuré, architectonique.. )
 Les spécifications éventuelles du contrat
 Possibilités de réutilisations (durabilité)
 Taux de rotation

Points à surveiller lors du coffrage


Actions principales à prendre en compte lors d'un calcul de coffrage :

Pour les éléments plans :

 Poids propre des éléments constitutifs des coffrages


 Poids propre du béton

Pour les éléments verticaux :

 Pression du béton (attention : pression non hydrostatique, sauf dans le cas spécifique du coffrage des
colonnes)
 Vent

Autres...

 Stabilité : Contraintes et surtout le contreventement


 Les déformations due à la poussée du béton (très important)
 Qualité des parements : réduction des flèches, bullage limité, étanchéité (peu de fuite de laitance)
 Réglage : horizontalité et verticalité
 Positionnement correct comparé aux armatures métalliques (minimum de 2 cm),
 Sécurité Protection, passerelle de service, échelles, garde-corps

Cas des coffrages de grande hauteur


Pour la réalisation de constructions de grande hauteur (piles de pont, silos, cheminées, antennes, tours...
) il sera mis en œuvre des techniques spécifiques comme par exemple :

 Les coffrages grimpants


 Les coffrages auto-grimpants
 Les coffrages semi-grimpants
 Les coffrages glissants

Panneaux verticaux coffrants


Définition (norme NF-P-93-350) : «Les panneaux verticaux coffrants oubanche sont des coffrages outils
qui, accouplés face à face, permettent de réaliser des murs.

Elles sont fréquemment insérées dans un train de banches au cours des cycles de construction, et
peuvent être équipées de réhausses, de sous hausse et de rallonges. UN cycle est une série complète
d'opérations et de situations se succédant dans un ordre déterminé, qui se renouvelle de façon
indentique.Elles forment un poste de travail et doivent comme outil auto-assurer la sécurité des
personnes. »

Voir aussi

 Autoconstruction
 Etancheur
 Cuvelage

Liens Internet

 Sateco France
 Valero
 PERI actuel - Le magazine de coffrages et d'étaiements
 DESTIL Farina (en) - Guide et typologies pour l'usage de formwork
Le procédé Keps : En avance depuis 20 ans pour le développement
durable...

Notre procédé

Un système de coffrage double


isolation intérieur/extérieur pour les
constructions de maisons individuelles,
bâtiments collectifs ou industriels
conçu pour les normes de construction
de 2012 et…. 2020

RESISTANCE THERMIQUE R=6 M².K/W

Le KEPS : qu'est-ce que c'est ?

Un procédé unique et innovant :


6 ou 9 cm de polystyrène expansé Haute Ses avantages :
Densité + 16 cm de béton

 Isolation par
l'extérieur

 Aucun pont
thermique

 Totale étanchéité du
bâti

 possibilité anti-
sismique

 Produit classé
M1
Le béton coulé entre les panneaux de
polystyrène maintenus par les pièces de liaison
permet d'obtenir la structure du bâtiment.

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