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GI
Présenté par:
ELMAALMY Youness
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Faculté des Sciences et Techniques - Fès
B.P. 2202 – Route d’Imouzzer – FES
212 (0) 35 60 29 53 Fax : 212 (0) 35 60 82 14
Université Sidi Mohammed Ben Abdellah
Faculté des Sciences et Techniques
www.fst-usmba.ac.ma
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GI
Résumé
Face à la hausse du prix de l’énergie et des dépenses énergétiques, la gestion de la consommation énergétique s’avère de plus en plus
indispensable pour les entreprises.
C’est le cas de HOLCIM, qui a mis l’efficacité énergétique au cœur de ses préoccupations. Dans ce cadre, il m’a été proposé de faire
une étude sur l’optimisation de la consommation d’énergie électrique de l’usine
Dans un premier temps, j’ai déterminé les principaux consommateurs d’énergie de l’usine. Ensuite j’ai étudié et analysé les causes de
la surconsommation énergétique, et puis j’ai fait des recommandations afin de remédier aux pertes énergétiques engendrées par les
causes étudiées précédemment.
Finalement, des solutions proposés reste faible par rapport aux pertes énergétiques d’où l’intérêt du travail.
Abstract
Faced to the rising of energy prices and energy expenditures, management of energy consumption is increasingly
essential for companies.
This is the case of HOLCIM, which put energy efficiency at the heart of its concerns. In this context, it was proposed to
conduct a study on optimizing the consumption of electric within the plant HOLCIM.
First, I will determine the main consumers of energy from the plant, after I had studied the causer of energy
consumption, then I had done the recommendations for constricted the loss of energy that confined by the causes study.
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Faculté des Sciences et Techniques - Fès
B.P. 2202 – Route d’Imouzzer – FES
212 (0) 35 60 29 53 Fax : 212 (0) 35 60 82 14
Dédicace
Merci à Dieu, le tout puissant, qui a éclairci ma voie par le savoir, et qui m’a armé par
la foi.
A mes frères :
Mes frères et tous les membres de famille pour leur soutien et encouragement durant
mes études.
Je vous aime très fort et je vous souhaite une longue vie pleine de réussite et de
bonheur.
A tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin et que je ne trouve pas l’occasion de les
nommer.
ELMAALMY Youness
Remerciements
Ce travail traitera en détail le rôle de chaque paramètre ainsi que son optimisation pour
garder une bonne réactivité du clinker ainsi qu’une meilleure qualité du ciment.
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Rapport de Projet de fin d’Etudes- FSTF
Chapitre I : Présentation du groupe HOLCIM
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Rapport de Projet de fin d’Etudes- FSTF
I. Présentation du Groupe Holcim
D’origine suisse, Holcim LTD est un acteur majeur au niveau mondial dans la production de
ciment, granulats et bétons.
Actif dans près de 70 pays, le Groupe Holcim offre la plus grande diversité géographique du
marché. Présent aussi bien en Europe que dans les pays émergents, sa diversification
géographique assure la solidité de son économie.
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Rapport de Projet de fin d’Etudes- FSTF
Figure 2: Répartition du capital de Holcim Maroc
2. Activité
Créée en 1976, Holcim (Maroc) est un groupe spécialisé dans la production et la
commercialisation de tous les liants hydrauliques employés dans la construction et les
travaux publics, notamment le clinker (produit semi-fini du ciment), le ciment, le béton et
les granulats.
3. Historique
1989 : Installation d’un centre de broyage à Fès d’une capacité de 350.000 tonnes par an.
1990 : Début des travaux pour la réalisation d’une ligne complète de production de clinker, à
Fès et lancement de l’activité BPE avec l’installation d’une centrale à béton à Fès.
1993 : Démarrage de l’unité de Fès, portant la capacité de production globale de CIOR à 1,9
millions de tonnes par an. Puis privatisation qui s’est traduite par la cession de 51% de son
capital social au groupe Suisse Holcim (ex-HOLDERBANK).
2001 : Certification ISO 9001 et préparation pour la certification ISO 14001 de la cimenterie
de Fès.
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2004 : Extension de la cimenterie de Fès.
4. Cadre juridique :
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III. Usine de Fes-Ras El MA
1. Situation géographique et accessibilité
La cimenterie de Fès est située dans la localité de Ras El Ma à 25KM de la ville de Fès
et à 340 KM du port de Nador à partir duquel elle est alimentée en pet coke.
L’usine de Fès est dotée des certificats de conformité aux normes ISO 9001 de la
gestion de la qualité, ainsi que la norme relative au management environnemental ISO
14001.
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3. Organigramme
L’organigramme de la cimenterie de Fès-Ras-El Ma se présente sous la forme suivante :
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La voie humide: La matière première, après son concassage est délavée dans l’eau, puis
broyée en humide. La pâte obtenue est homogénéisée, puis alimente le four. Cette méthode
est abandonnée pour des raisons d’économie d’énergie.
La voie semi humide: La matière est préparée en voie humide, puis séchée avant d’arriver au
four.
La voie semi sèche: La farine crue et sèche, passe d’abord dans un granulateur où elle est
humidifiée.
La voie sèche: C’est la méthode utilisée par l’usine Ras ElMa en cause de sa rentabilité. La
matière première, une fois concassée, est broyée à sec, homogénéisée, et avant l’entrée au
four, elle est chauffée à travers des cyclones (type DOPOL). A l’entrée du four rotatif, la
farine est à une température de 900 à 1000°C. Cette voie est plus optimale au niveau
énergétique.
1.2.1. Extraction :
La matière première (le calcaire) est extraite d’une carrière proche de l’usine par
explosion, avec une superficie de 112 hectares, cette carrière compte plus d’un siècle de
réserves exploitables en calcaire de bonne qualité.
Le calcaire est transporté par des dumpers vers un atelier de concassage.
1.2.2. Concassage :
L’opération de concassage a pour objectif la réduction de la granulométrie des blocs
de pierres en fragments de faibles dimensions ( 25 à 40 mm), cette opération est assurée par
un concasseur à marteaux.
Ce concasseur est constitué de deux rotors, chaque rotors contient 18 marteaux et il peut
traiter jusqu’à 400 tonnes par heure.La matière sortant du concasseur est acheminée vers un
hall de stockage par un convoyeur à bande.
1.2.3. Pré-homogénéisation:
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prélevant des échantillons de ce dernier, le laboratoire de l’usine procède à une analyse qui
permettra de définir les corrections nécessaires à apporter au mélange des matières
premières, ce mélange est nommé le cru.
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Ainsi, Les trois catégories du ciment fabriqué par la cimenterie de Fès-Ras ElMa sont
composées comme suit :
CPJ 55 :
Le clinker est utilisé avec 90%,
Le gypse est utilisé à 7%,
La pouzzolane + le calcaire sont utilisés à : 3%.
Les résistances élevées du CPJ 55 lui confèrent l'aptitude à être utilisé pour des
applications spécifiques telles que les bétons armés fortement sollicités, les
bétons précontraints et les bétons à haute performance. Il est adapté aussi aux
applications de la préfabrication nécessitant un décoffrage rapide et un
durcissement accéléré.
CPJ 45 :
Le clinker est utilisé avec 67%,
La pouzzolane + le calcaire sont utilisés à : 18%.
Les cendres volantes sont utilisées à : 8%,
Le gypse est utilisé à 7%.
Le CPJ 45 est utilisé pour les bétons armés, fortement sollicités et à
résistances mécaniques élevées, qui permettent d'obtenir un décoffrage rapide
des éléments de structure et des produits préfabriqués.
CPJ 35 :
Le clinker est utilisé avec 63%,
La pouzzolane + le calcaire sont utilisés à : 30%.
Le gypse est utilisé à 7%.
Le CPJ 35 est adapté à la fabrication des mortiers et des enduits pour la
maçonnerie, ainsi que les bétons non armés peu sollicités et à résistances
mécaniques peu élevées. Il est aussi utilisable dans le domaine routier pour la
stabilisation des sols et des couches des chaussées.
A la sortie des broyeurs, le ciment est transféré par voie pneumatique vers trois silos de
stockage de capacité de 5000 tonnes pour chaque catégorie du ciment.
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- En sac : Les sacs contiennent généralement 50 Kg de ciment sur lesquels est marquée
la classe de résistance du ciment (35, 45 ou 55).
- En vrac : la livraison du ciment en vrac se fait sur des citernes. Le ciment est injecté
avec l’air dans la citerne jusqu’à ce que le tonnage soit atteint.
La chaine de production du ciment de la cimenterie de Fès Ras El Ma est illustrée par
le schéma suivant de la figure 5 :
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Chapitre II : Description du circuit du broyage
et la zone de cuisson :
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1. Introduction
Le broyeur à galet de type vertical est un équipement adéquat pour le broyage et le séchage
des matériaux humides. Le broyage et le séchage peuvent etre réalisés de manière très
efficace avec une seule machine. Plusieurs matériaux peuvent etre broyés dans les broyeurs
verticaux à galets :
Ciment
Cru
Le broyeur à galets de type vertical réalise 4 fonctions principales dans une seule machine :
Le broyage
Le séchage
La séparation
Le transport
2. Circuit de broyage
Le circuit de broyage est composé successivement des éléments principaux suivants :
- Des trémies recevant les matières à broyer (sable, mélange, fer, calcaire,
fluorine et schiste)
- Des doseurs pour le dosage des proportions de matière qui vont composer le
clinker
- Un broyeur vertical pour le broyage des matières entrantes.
- Un filtre pour la récupération du mélange.
- Un ventilateur pour la génération d’air pour la circulation de la matière à
l’intérieur du circuit du broyage.
- Un générateur de gaz chaud pour le séchage des matières.
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Figure 6: circuit de broyage de ciment
Sur le plateau de broyage, la matière à broyer se déplace vers le bord du plateau sous
l‘effet de la force centrifuge et parvient dans la zone en rotation en-des-sous des meules de
broyage -4- Le lit de matière est comprimé et écrasé dans les fentes entre le plateau de
broyage tournant et les meules tendues par leurs ressorts hydropneumatiques.
Les meules -4- entraînées chacune dans un mouvement de rotation par le lit de matière
-5- passant en-dessous d‘elles effectuent chacune en plus des oscillations dans un plan
vertical. Ces oscillations produisent des déviations dans la tringlerie constituée par le levier
oscillant et les tiges et vérins des tendeurs à ressorts hydropneumatiques -7-.
Les pistons déplacent l’huile hydraulique des vérins dans les ressorts
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hydropneumatiques comportant des vessies en caoutchouc remplies d‘azote. L‘azote est
comprimé et produit un effet de ressort. Par variation du volume de gaz, la dureté du ressort
peut être adaptée aux caractéristiques de rupture de la matière à broyer. La force centrifuge
produite par le plateau de broyage en rotation déplace la matière écrasée par les meules au-
delà du bord extérieur du plateau. Le flux vertical de gaz chaud -9- introduit dans le
compartiment de broyage à travers la couronne à aubes -8- Entourant le plateau de broyage
-3- saisit la matière écrasée, constituée d‘un mélange de particules plus ou moins fines et
comportant notamment des particules de taille encore trop importante, et le transporte dans
le séparateur.
Le séparateur -10- élimine les grosses particules à partir d‘une taille déterminée par
son réglage et les retourne en recirculation interne -11- sur le plateau de broyage -3-, pour un
nouveau passage sous les meules. Le produit fini est entraîné par le flux gazeux -12- du
broyeur en-dehors Les corps étrangers et des proportions faibles de grosses particules
tombent comme rejet à travers la couronne à aubes -8- dans le canal circulaire -16-.
Les racleurs -17- solidaires du plateau de broyage en rotation transportent les corps
étrangers dans la trémie de rejet -18-.
Les matières premières entrant dans la production des ciments sont extraites des
carrières avec des teneurs en humidité variables. Dès que la matière à broyer écrasée par les
meules déborde du plateau de broyage au-dessus de la couronne à aubes 8, son contenu en
humidité s’évapore spontanément au contact intime avec le flux de gaz chaud. Ainsi la
température du mélange de poussières et de gaz souhaitée à la sortie du broyeur, de l‘ordre
de 80 ° à 110 °C, est déjà atteinte dans le compartiment de broyage.
Le broyeur est entraîné par un moteur électrique -13- par l‘intermédiaire d’un
accouplement flexible -14- et d‘un réducteur de broyeur avec arbre de sortie vertical -15-.
Un palier de butée à segments dans la partie supérieure du réducteur reprend les forces de
broyage.
Avant l‘enclenchement du moteur du broyeur, les meules de broyage -4- sont soulevées du
plateau de broyage par action hydraulique. Ensuite, le broyeur peut être mis en marche avec
un couple de démarrage faible, non seulement quand il est à vide, mais aussi à l’état rempli.
Le contact métallique entre les meules et le plateau de broyage est évité par des arrêts
mécaniques, indépendamment de ce que le broyeur soit vide ou rempli. Un « entraînement
auxiliaire » pour le démarrage à vitesse réduite du broyeur rempli n’est pas nécessaire !
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Rapport de Projet de fin d’Etudes- FSTF
Figure 7: broyeur cru à galets
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Figure 8: circuit d'air comprimé
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Cette température
acquise permet aussi de
sécher, déshydrater et
décarbonater partiellement la
matière crue en réutilisant
une partie de l'énergie
calorifique évacuée par les
gaz d'exhaure du four.
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4.1.5. Convoyeur clinker :
Il est doté d’un concasseur, qui a pour objectif de rendre la matière plus légère, ainsi la remplir
dans des godets, celui-ci est lié à une chaine qui sert à transporter le clinker vers le silo de stockage.
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Rapport de Projet de fin d’Etudes- FSTF
Chapitre III : Gestion énergétique de la zone
cuisson
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Problématique :
L’industrie cimentière est grosse consommatrice d’énergies thermique et électrique
dont les couts au niveau mondial sont en constante augmentation.
Ces récentes années, les cimentiers ont fait d’importants efforts pour réduire cette
consommation et alléger les couts de production avec des équipements moins énergivores.
Cette évolution a créé des contraintes qui doivent être maîtrisées pour satisfaire aux
exigences de qualité et de productivité. Pour accroitre la performance opérationnelle d’une
cimenterie, dans les limites de ces contraintes changeantes, on doit trouver le bouquet
énergétique au meilleur prix, acheter l’énergie électrique au moment opportun et réduire ses
consommations.
Les fabricants qui sont plus compétitif que leurs concurrents sont ceux qui incluent la
gestion de l’énergie dans leurs initiatives en matière de développement durable. Ils ont la
possibilité d’analyser en temps réel et d’archiver les données de consommation d’énergie, et
plus enclins à investir dans la technologie pour automatiser la gestion de l’énergie.
Afin d’assurer une bonne gestion, il est indispensable d’effectuer une étude complète
et de remonter aux causes de la surconsommation énergétique pour trouver des solutions
efficaces.
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I. Ressources énergétiques :
1. Énergie électrique :
L’usine est alimentée en énergie électrique par deux lignes haute tension de 60KV.
L’énergie électrique haute tension est transformée en moyenne tension (5,5 KV) à l’aide de
l’un des deux transformateurs de hautes tensions de 10MVA de puissance. Cette salle
alimente par la suite 9 salles électriques reparties dans l’usine par atelier de production (ces
stations sont identifiées de P1 à P9). Ces salles comportent chacune, un transformateur de
moyenne tension (5,5 KV -380 V) éventuellement des disjoncteurs moyenne tension (5,5
KV). Les modules électriques de différents équipements alimentés par la salle et des
redresseurs pour l’alimentation des modules de contrôle. Par ailleurs, deux onduleurs
alimentent le système de contrôle commande et la station de secours.
Salle P1 : Concassage
Salle P2 : Broyage cru et transport
Salle P3 : Homogénéisation et four
Salle P4 : Refroidisseur et manutention clinker
Salle P5 : Broyage charbon et fuel
Salle P6 : Salle d’éclairage d’usine
Salle P7 : Station de pompage
Salle P8 : Broyeur BK3, et expédition
Salle P9 : Broyeur BK4
L’usine est équipe d’un groupe électrogène de 770 KVA pour alimenter les organes
critiques tels que les onduleurs, le vireur du four, les ventilateurs V1 et V2 du
refroidisseur… et en cas de défaut d’alimentation dans une salle ou en cas de coupures
électriques.
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2. Energie pneumatique (air comprimé) :
La production de l’air de service est assurée par une station composée de deux
centrales d’air comprimé équipées des compresseurs de type KAESER DSD 171. Une
première centrale pour satisfaire les besoins en air comprimé de l’ensemble des équipements
de l’atelier de cuisson. Par ailleurs, cette centrale permet l’alimentation en air comprimé de
l’atelier de broyage ciment en cas d’avaries sur la centrale d’air comprimé du broyeur
ciment.
Puissance nominale 90 KW
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Rapport de Projet de fin d’Etudes- FSTF
Le gratteur.
Le broyeur ciment.
A cause du manque du temps j’étais obligé de choisir seulement deux équipements et
donc je me suis basé sur leurs criticités pour faire ce choix.
Selon une étude AMDEC déjà réalisée au sein de la société. Le four et le broyeur cru
sont plus critiques; leurs arrêts conduisent à un arrêt de production. Donc, pour cela j’ai
décidé de mener cette étude sur ces deux équipements critique :
Le four.
Le broyeur cru.
2.1. Four
Le tableau suivant présente la consommation électrique spécifique de chaque appareil
du four pendant la période allant du mois de septembre 2015 jusqu’au mois de février 2016.
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Energie atelier refroidisseur Production
Energie atelier cuisson (KWh)
(KWh) Energie clincker (t)
CES
Dates four
(KWh/t)
(KWh)
09.2015 276937 347358 240444 368148 181541 226252 109318 386031 2136029 59768,2 43,87
10.2015 348003 425143 297302 442043 237683 289658 135687 461739 2637259 73349,7 44,68
11.2015 260445 326423 203598 317711 164928 223043 102689 317852 1916688 52133,4 45,32
01.2016 626709 426460 287159 458924 224297 288542 127700 438401 2878191 73698,9 44,17
02.2016 498716 413302 315666 447661 222128 277180 123098 385183 2682934 75238,6 41,6
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CES objectif visé
46
45
44
43
42
41
40
39
01.09.2015 00:00 01.10.2015 00:00 01.11.2015 00:00 01.01.2016 00:00 01.02.2016 00:00
EVOLUTION DE CONSOMMATION
ELCTRIQUE(FOUR)
Figure 12: diagramme représentant la consommation électrique spécifique du four
Interprétation du diagramme
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Rapport de Projet de fin d’Etudes- FSTF
Production
Energie broyeur cru (KW)
farine (t)
CES
dates
(KWh/t)
361- 361- 361-VE- Total Tonnage
361-MD1
MCC1 MCC2 Relais Farine cru
Interprétation du diagramme
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Rapport de Projet de fin d’Etudes- FSTF
14,6 KWh/t (la quantité d’énergie qui ne doit pas être dépassé, pour éviter les pertes). Nous
avons remarqué à partir de la tendance de la courbe, que la consommation électrique
spécifique est maitrisable pour les mois, octobre, janvier et février contrairement au mois de
novembre où j’ai remarqué que la consommation électrique spécifique augmente. Donc
dans mon étude je vais mettre le point sur les causes majeures de la surconsommation
énergétique.
Apres l’analyse des données, j’ai bien remarqué qu’il y’a de l’énergie perdue durant le
processus de fabrication, et donc il est nécessaire de déterminer toutes les sources de pertes
énergétiques.
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Rapport de Projet de fin d’Etudes- FSTF
2. Analyse des causes
Le diagramme d’lshikawa nous a donné une vision détaillée de l’ensemble des causes
de la surconsommation énergétique en les regroupant suivant 5 catégories.
Afin de mener une étude efficace, nous avons choisi parmis l’ensemble des causes
exprimés sur le diagramme causes-effet, les causes principales qui influencent le plus sur la
consommation énergétique en les regroupent selon 2 catégories:
Causes influençant la consommation d'énergie électrique.
Causes influençant la consommation d'énergie thermique.
énergie électrique énergie thermique
L’humidité
Usure broyeur
Les airs faux
La finesse du mélange
Les arrêts
2.1. L’humidité
L'humidité est la présence d'eau ou de vapeur d’eau dans l’air ou dans une substance.
Quand la matière est humide elle devient de plus en plus difficile à broyer que lorsqu'elle est
sèche et par conséquent elle exige plus d'énergie électrique.
Quand le mélange utilisé sort directement du hall il est à une température
relativement basse par rapport aux autres composants, cette variation de température
entraîne l'humidité de la farine.
Augmentation
Matière humide Chute de débit
de la CES
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Rapport de Projet de fin d’Etudes- FSTF
2.2. La Finesse de mélange
Le groupe Holcim exige que les granulats du mélange soient d’une taille de 90
microns et que le refus soit entre 12,5% et 13,5% (selon les mesures effectuées par le
laboratoire).
La finesse du produit fini diffère selon la qualité du produit (clincker), chaque
qualité exige une finesse bien déterminée. Quand la taille des particules est plus grande,
elles nécessitent plus d'efforts pour le broyage et donc on doit fournir des KWH de plus.
Cette déchéance se manifeste au niveau des organes les plus importants dans le
processus du broyage tel que les gales et la piste rotative.
Choc thermique : les galets sont soumis à des variations de température plus ou moins
brusques au niveau de la couche externe ce qui provoque des contraintes de compression à la
surface, et de traction au cœur du matériau.
Corps étrangers : la matière rencontre et transporte, tout au long du processus, des corps
étrangers qui ne font pas partie de la composition du mélange, dans la plupart des cas ce sont
des corps métalliques ainsi on trouve des roches du mélange, solidifiés et plaqués contre la
piste.
Présence d’eau: il sert à stabiliser le lit de la matière sur la plateau de broyage. Pourtant la
quantité de l’eau injectée doit être très faible pour qu’elle n’influence pas les conditions
thermiques du broyeur. Cette eau présente aussi un facteur de dégradation, des chemises des
galets et du blindage de la table si elle entre en contact direct avec ces éléments.
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Rapport de Projet de fin d’Etudes- FSTF
L’usure de ces composants (galets, piste) influence directement sur le débit spécifique
et la consommation électrique spécifique du broyeur:
Augmentation de
Usure du Diminution Augmentation
la quantité de
broyeur du débit de la CES
matière à broyer
Très chère : 1,49 DH/KWh durant les heures de super pointes (19h-21h)
Chère : 0,9 DH/KWh durant les heures de pointes (18h-19h & 21h-23h)
Moins chère : 0,66 DH/KWh durant les heures pleines (07h-18h)
Bon marché : 0,73 DH/KWh durant les heures creuses (23h-07h)
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Rapport de Projet de fin d’Etudes- FSTF
2.4.2. Arrêt programmé :
L’arrêt programmé est un arrêt que l’équipe décide d’exécuter afin de réparer ou
d’assurer le bon fonctionnement d’un équipement.
Ce type d’arrêt ne cause pas de pertes d’énergie car il est bien planifié à l’avance.
Le groupe Holcim fait un suivi journalier des arrêts au niveau des cinq équipements
majeurs de la société à savoir :
Le broyeur à galets.
Le four rotatif.
Le concasseur.
Le gratteur.
Le broyeur ciment.
Mais comme j’ai déjà cité je vais m’intéresser seulement aux arrêts des deux
équipements critiques : broyeur cru et four.
Broyeur cru
Comme première étape de suivi, il fallait décortiquer le broyeur cru pour connaitre
tous ses sous équipements. Après ceci, nous avons dressé un tableau FMAE (outil de
maintenance préventive) de six colonnes qui contienne : numéro, équipements primaire,
sous équipements, mode d’arrêt, cause d’arrêt et risque initiale (voir annexe 1).
Ce travail de décortication est réalisé à l’aide d’un logiciel sur Excel donnée par la
société, mais avec certaines modifications pour l’adapter à la situation actuelle.
Remarque :
Pour déterminer le risque initial (sévérité et probabilité) on s’est basé sur
l’historique des pannes ainsi que l’expérience de certains personnels.
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Rapport de Projet de fin d’Etudes- FSTF
Après la mise en place des FMEA, on est passé à la deuxième étape de notre étude et
qui est le placement de chaque sous équipement dans la case du risque adaptée.
Pour le faire on a affecté un numéro pour chaque sous équipements comme il est déjà
mentionné dans le tableau du FMEA.
Après ce travail, certains sous équipements sont situés dans la zone tolérable et donc
ils ne demandent aucune intervention sauf si on vise une amélioration du risque. D’autres se
trouvent dans la zone rouge (zone de risque), ce sont ceux qui nécessitent une solution pour
les déplacer vers la zone blanche (zone tolérable).
Nous avons obtenu la matrice initiale suivante qui représente le risque initial des sous
équipements (voir annexe 1) :
A- très fréquent
(fois par 3 mois)
B-Modérée
(fois par 6 mois)
Probabilité
C-occasionnel
(une seule fois par 18 27
année)
D-remote 4 5 6 78 9
(une seule fois par 24 25 14 33
28 29 10 30 2
2 ou 3 ans) 31 32
E-unlikely
(une seule fois par 1 12 13 16 3
5 ans) 26
F-impossible
(une seule fois par 15 17 19 20 11
20 ans) 21 22 23
Sévérité
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Rapport de Projet de fin d’Etudes- FSTF
Interprétation :
On remarque que la situation du risque initiale n’est pas assez catastrophique puisque
la majorité des sous équipements sont situés dans la zone tolérable, cela grâce à un système
de surveillance intégré utilisé au sein de HOLCIM, appelé DALOGUE, et qui donne des
signes à chaque détection d’une anomalie anormale (vibration, hausse de température,
hausse de pression……). Mais ça n’empêche pas l’existence de quelques exceptions de
temps à autre.
Selon cette matrice, les éléments objets de notre étude et d’une amélioration sont les
suivants :
N° 2 : chemise de galets.
N° 11 : les galets.
N° 14 : la table du séparateur.
N° 33 : le disjoncteur du démarreur.
Four :
Pour analyser la situation initiale du four et proposer des solutions pour diminuer le
risque, on va passer par les mêmes étapes que le broyeur cru. Comme première étape, et
après la décortication des éléments constitutifs du four, on représente le tableau de ce
dernier (voir annexe 2).
Après la mise en place des FMEA, nous somme passé à la deuxième étape de notre
étude et qui est le placement de chaque sous équipement dans la case du risque adaptée.
Comme pour le broyeur cru, certains éléments sont situés dans la zone tolérable, d’autres
dans la zone de risque.
Nous avons obtenu la matrice initiale suivante qui représente le risque initial des sous
équipements (voir annexe 2)
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A- Très fréquent
(une seule fois par 3 31
mois)
B- Modérée
(une seule fois par 6 5
Probabilité
mois)
C-occasional
(une seule fois par 1 4 19
année)
D-remote
(une seule fois par 2 12 13 14 15 33
ou 3 ans) 30 32
E-unlikely
(une seule fois par 5 11 9
ans)
F-impossible
(une seule fois par 20 7 8 2 3 6 10 16
ans) 17 18 20
Sévérité
Figure 16: matrice de risque du four
Interprétation :
On remarque que la situation du risque initiale n’est pas aussi bonne puisque presque
la moitié des sous équipements critiques du four se situent dans la zone de risque (rouge).
Cela nécessite une intervention rapide car le four tout entier est l’élément le plus critique à
HOLCIM.
Selon cette matrice, les éléments objets de notre étude et d’une amélioration sont les
suivants :
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N° 6 : les galets.
N° 9 : les paliers.
N° 10 : la virole.
N° 11 : les briques.
N° 16 : pignon d’attaque.
N° 17 : couronne.
N° 18 : bandages.
N° 20 : transformateur abaisseur.
N° 31 : variateur de vitesse du ventilateur DOPOLE 1.
N° 33 : variateur de vitesse du ventilateur DOPOLE 2.
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vide. Pour compenser ces pertes d’air comprimé dus aux fuites, les compresseurs se mettent
en charge de façon continue, ce qui engendre des pertes énergétiques considérables.
Dans notre choix des solutions, on a respecté le budget de la société ainsi que les
contraintes liées au stock, c’est pour cela, on a choisi pour certains sous équipements juste
des actions de maintenance préventive à cause de leurs couts d’achat trop élevé.
1.1. L’humidité :
Il est préférable que le mélange utilisé représentant la matière principale du clincker
provienne directement du hall vers le broyeur cru et qu’il ne soit pas stocké pour de longues
périodes, et en cas de stockage il est nécessaire qu’il soit stocké dans un hall ouvert.
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Les agents de mouture sont généralement utilisés à faible dosage, entre 0,02% et
0,05% de la masse du clinker. Ces derniers sont obtenus à partir de bases chimiques (poly
carboxylates-polyacrylates) Ces agents de mouture répondent aux trois besoins
fondamentaux des cimentiers, à savoir : l’efficacité du broyage, l’amélioration des
performances mécaniques ainsi que des réponses aux problématiques techniques
spécifiques. Ils sont introduits soit à l’entrée du broyeur soit directement à l’intérieur. Ils
sont constitués de substances polarisables, fixées par adsorption à la surface des particules.
Ceci atténue l’effet des charges de surface en réduisant leur ré-agglomération. Les agents de
mouture augmentent ainsi l’efficacité du broyage et de la séparation, ce qui permet un gain
de productivité.
Avantages obtenus :
Veiller à ce que de l’eau n’entre pas en contact directe avec les galets et la table lors
du fonctionnement du broyeur et qu’il est orienté vers le lit de matière.
Prévoir un système plus efficace pour la détection des pièces métalliques en amont
du broyeur.
Enlever régulièrement les couches de ciment formées sur la plaque de broyage avant
qu’elles n’atteignent des volumes importants.
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1.4. Des arrêts
1.4.1. Optimisation de l’énergie grâce aux arrêts d’optimisation
L’énergie consommée durant les tranches horaires de super pointes coutent 3 fois plus
que celles consommées durant les heures creuses. Cette tarification incite l’équipe à limiter
ses consommations durant les périodes où l’électricité coute plus chère.
Dans l’axe qui précède (analyse des causes), j’ai présenté les différents arrêts qui ont
peuvent être rencontrée dans une cimenterie. Donc il était nécessaire de chercher les
solutions pour diminuer la fréquence et la durée des pannes des sous équipements citer
dans l’axe précèdent, pour déplacer leurs risques vers la zone tolérable.
Broyeur cru :
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Tableau 6:solutions adoptées au niveau du broyeur cru
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Tableau 7: solutions adoptées au niveau du four
Pendant cette période et avant de faire le contrôle in situ, j’ai établi une fiche qui précise les
points à visiter en commençant tout d’abord par l’aspect sécurité et en s’inspirant du retour
d’expérience.
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Date & heure Mesure (%) Date & heure Mesure (%)
Globalement les airs faux sont maitrisés vue que le pourcentage est négatif et qu’il n’y
a pas de grand décalage entre les deux mesures. Pourtant, il nous manque une troisième
analyse intermédiaire entre ces deux points de mesures qui permet de valider le calcul.
Malheureusement on n’a pas pu le faire à cause de l’indisponibilité des instruments de
mesure à 850°C.
Refaire les joints d’étanchéités des portes de 1j Non fait Arrêt du four
visite.
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1.6. Les fuites d’air comprimé
Avant de penser aux économies à réaliser sur l’installation d’air comprimé elle-même
pour en augmenter le rendement et réduire les frais d’énergie, mieux vaut penser d’abord à
supprimer le terrible gaspillage généré par les fuites. Donc il est primordial de détecter et
supprimer les fuites sur le circuit de distribution d’air comprimé. Le taux de fuite sur les
circuits de distribution est en moyenne de 20 à 25 %. Les fuites peuvent représenter entre 40
et 50 de la consommation électrique du compresseur. La suppression de ces fuites est donc
une source importance d’économies d’énergie.
2. Le gain
D’après la matrice du risque initial du four et du broyeur cru, on remarque que presque
tous les sous équipements sur lesquels on a mené cette étude se placent dans la dernière
colonne dont la sévérité est I, donc la durée de réparation de la panne dépasse les sept jours.
Puisque on travaille juste sur les sous équipements dont la criticité est A, donc si un parmi
ces derniers tombent en panne, il y aura un arrêt total de la chaine de production de la même
période.
Donc on aura une perte du cru moyenne de 28000 tonne/jour durant toute la période
d’arrêt.
Donc la perte en ciment est de l’ordre de 43 000 tonne durant toute la période d’arrêt.
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Sachant qu’un sac de 50Kg du ciment coute à peu près 80DH, donc 1.6DH/kilo, on aura :
Donc l’arrêt d’un seul équipement critique parmi ceux étudiés, conduit à une perte de : 68
MMAD
Sachant que le cout généré pour la solution proposée est de 19 MMAD, donc on aura un
gain de :
68 - 19 = 49 MMAD
Donc si on prend en compte les résultats obtenus en fin de cette étude et on les réalise, on va
économiser 49 MMAD (gain théorique).
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Conclusion générale
Dans le cadre de mon projet de fin d’étude, l’enjeu crucial est la surconsommation
énergétique dans l’industrie cimentière. J’ai amené à faire un suivi de la consommation
électrique au niveau des cinq consommateurs majeurs, mais a cause du manque du temps
j’étais obligé de choisir seulement deux équipements et donc j’ai choisi le broyeur cru et le
four, ensuite j’ai fait une analyse des données, ainsi j’ai présenté les principales causes de la
surconsommation.
Dans mon stage technique, j’ai l’occasion d’exploiter un ensemble d’outils a savoir le
diagramme d’Ishikawa, la méthode FMAE et la matrice de risque afin de réussir notre
mission.
Nos solutions proposées se sont des solutions efficaces pour réduire voire éliminé les pertes
engendrées par les différentes sources de surconsommation, ces derniers nous a permettre
d’avoir économie un gain du 49 MMAD.
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Bibliographie
Documents internes de l’entreprise
Webographie
http://www.kaeser.com
http://www.tomtom-tools.com/index.php/homepage/products
http://www.etudier.com/dissertations/Industrie-Du-Ciment-Au- Maroc/121396.html
http://doc.abhatoo.net.ma/doc/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Diagramme_de_causes_et_effets
http://fr.wikipedia.org/wiki/Holcim
http://www.holcim.ma/index.php?id=9309
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Annexe 1 : tableau de la FMAE du broyeur cru
Risque
N° Equipement Sous équipement Modes d’arrêt Cause
initial
CHEMISES DE
2 CHEMISES DE GALETS RUPTURE USURE D2
GALETS
VIBRATIONS
3 MOTEUR ROULEMENTS CASSE E3
FATIGUE
AUGMENTATION DE
5 STATOR SURCHAUFFE LA TEMPERATURE D1
COURT CIRCUIT
DESALIGNEMENT
6 ARBRE FLEXION D1
VIBRATIONS
PROBLEME DE
8 REDUCTEUR PIGNONS CASSE D1
MONTAGE
VIBRATIONS
9 ROULEMENTS CASSE D1
FATIGUE
MAUVAISE
10 HUILE GRAISSAGE D1
LUBRIFICATION
MAUVAISE
11 GALETS VITESSE ENDOMAGEE F1
LUBRIFICATION
12 SEPARATEUR COMMANDE E4
USURE FATIGUE
PALES STATIQUES ET
13 E4
DYNAMIQUES MAUVAIS
CASSE
MONTAGE
TIGE DE TIRAGE ET
15 TIGE CASSE FATIGUE F4
TIGE DE PISTON
FUITES INTERNES ET
15 TIGE USURE DES JOINTS E4
EXTERNES
CENTRALE
16 MOTEUR SURCHAUFFE SURCHARGE E4
HYDRAULIQUE
MAUVAIS
CONTAMINATION
17 DISTRIBUTEUR F4
D’HUILE
FONCTIONNEMENT
COLMATAGE CALCAIRE
19 REFRIGERANT F4
PERCAGE DES
USURE
FAISSEAUX
EAU
FERAILLE
24 HUILE CONTAMINATION D4
USURE DU
REDUCTEUR
FATIGUE
USURE FATIGUE
26 BANDE E4
DECHERURE CORPS ETRANGE
BATAGE
27 FILTRE PROCESS FATIGUE B4
PERCAGE DES
MANCHES
SURCHAUFFE
31 ELECTROLYTE ECHAUFFEMENT D4
DIMINUTION DU
NIVEAU
MOTEUR DE
32 SURCHAUFFE SURCHARGE D4
TRANSLATION