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Pylone
Pylone
Antenne VHF
Antenne UHF
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Supports antennes
Observations
CAS D'UN PYLONE AUTOPORTANT F5HHW
Hauteur de haubanage sur le pylone H : 12.55 m Effort horizontal en tête de pylone Fv : 275.9 kg 275.868281
Hauteur de haubanage sur l'ancrage h : 1.7 m Effort axial du au vent sur le pylone Fp : 294.8 kg 294.776107
Dénivelé entre la base du pylone et celle de l'ancrage d * : 1.34 m Force de traction sur le hauban Fh : 403.7 kg 403.727955
Rayon de haubanage (projeté à l'horizontale) R : 8.9 m Angle du hauban α : 43 °
Résistance nominale à la traction du hauban : 2400 kg Longueur du hauban ** : 13.0 m
Effort total sur l'embase du pylone : 412.3 kg
* le dénivelé est positif si la base de l'ancrage est plus haute que celle du pylone (cas du dessin), il est négatif dans le cas contraire.
** cette longueur ne tient pas compte de la flèche du cable, des mécanismes de tension ni des retours d'extrémités pour le montage des étriers
R
d
R
GENERALITES
Ce fichier sert à évaluer la poussée due au vent sur les structures servant de support aux antennes en vue de dimensionner
correctement le ou les massifs d'ancrage au sol.
Il a été établi sur la base d'une série d'articles écrits par F6BXC et publiés entre juin 1995 et février 1996 dans RADIO REF.
Des éléments complémentaires tels que la vitesse du vent à prendre en compte et les coefficients de trainée Cx des
différents éléments de structure sont à rechercher par l'utilisateur dans de la documentation appropriée telle que les règles
NV 65.
Les calculs sont organisés sur trois pages. La première sert à la description de l'ensemble pylone + antenne(s), la deuxième
au dimensionnement du socle d'un pylone autoportant et la troisième au dimensionnement d'un système de haubanage.
Quelque soit le type d'installation à calculer, la démarche est la même. On commence par utiliser la première feuille
"Description" dans laquelle on rentre tous les éléments de l'ensemble antenne + pylone puis on passe à le deuxième pour un
autoportant ou la troisième pour un pylone haubané.
AVERTISSEMENT : Les formules utilisées sont celles qui ont été relevées dans la revue RADIO REF et les constructions
géométriques portées en illustrations sont conformes aux lois de la statique des forces. L'auteur de ce fichier de calcul ne
saurait endosser de responsabilité en cas d'entrée de données erronées ou d'altération du contenu des cellules par
l'utilisateur qui est seul responsable de l'usage qu'il fait des résultats obtenus. Ce fichier ne contient aucun élément de calcul
de résistance des matériaux, aussi l'installateur devra s'assurer que les structures qu'il monte, ses assemblages, la qualité
de ses matériaux et ses marges de sécurité sont conformes aux règles de l'art.
DESCRIPTION DE L'INSTALLATION
La description de l'installation sur la première feuille repose sur un principe simple : il faut découper l'ensemble en éléments
simples que l'on traitera séparément. Chaque élément doit avoir une forme simple : rond, plat, profilé carré ou anguleux,
sphère, etc…
exemple : les montants du pylone (profilé anguleux), les treillis (rond), le boom d'antenne (profilé carré) un boitier électrique
(plat).
Chacun de ces éléments sera listé dans la première colonne (Sous ensemble) puis il sera décrit par cinq paramètres.
Paramètres à rentrer
La description se fait à l'aide des cinq paramètres suivants :
- Le maitre couple, c'est la surface présentée au vent en mètres carrés. En cas de pièces dissymétriques telle qu'une
plaque ou un tube horizontal, on prendra toujours la plus grande surface susceptible d'être présentée au vent.Pour une
structure ajourée, on fait séparément le calcul des surfaces en séparant les ronds des plats et des pointes pour leur attribuer
chacun le Cx correspondant. Certains constructeurs donnent directement la surface équivalente au vent, on la reportera
dans cette case en la convertissant si nécessaire en mètres carrés et on mettra 1 comme Cx.
- Le Cx, c'est un coefficient qui dépend de la forme de l'objet et qui exprime sa résistance à l'écoulement de l'air. Un objet
plat aura un Cx plus élevé qu'un objet rond à surface égale. On trouve la valeur du Cx dans des ouvrages de mécanique des
fluides ou dans les règles NV 65.
- La vitesse du vent, c'est la vitesse pour laquelle on calcule toutes les structures soumises aux effets du vent. Sa valeur
dépend du lieu où l'on se trouve et elle a été déterminée par des observations météorologiques sur une longue période.
Pour la trouver, il faut consulter les règles NV 65 édition 2000 ou plus récente publiées sur papier ou sur internet. La
duplication ce cette valeur d'une ligne à l'autre n'est pas automatique, de cette manière on peut tenir compte d'un gradient
de vent en rentrant une valeur qui dépend de la hauteur.
- Le bras de levier, c'est en mètres la distance qui sépare le niveau du sol du point d'application de l'effort du au vent. Dans
la plupart des cas, ce point se situe au milieu de la pièce considérée.
- La masse, c'est la masse en kg de chaque élément de structure. Cette valeur n'intervient pas dans le calcul des effets du
vent. Dans le cas du pylone autoportant, la masse totale intervient dans le calcul du massif d'ancrage et il vaut mieux la
renseigner même avec des données approximatives. Pour un pylone haubané, l'utilisateur peut la renseigner pour avoir une
idée de la masse totale de son installation
Paramètres calculés
La poussée en kg est calculée en tenant compte de la densité de l'air, du maitre couple, du coefficient Cx et du carré de la
vitesse du vent.
Le moment est le produit de la force et de la hauteur de son point d'application.
Ajout de lignes
Le fichier est livré avec quelques lignes exemples que l'utilisateur devra modifier selon ses besoins.
Pour ajouter des éléments, procéder impérativement de la manière suivante :
- Insérer autant de lignes que nécessaite à l'endroit voulu. Pour plus de clarté, on peut sans inconvénient laisser des lignes
vides de données pour séparer différents sous ensembles ou mettre des titres.
- Remplir les rubriques " Sous ensemble ", " Maitre couple ", " Cx ", " Vitesse du vent ", " Bras de levier " et si nécessaire "
Masse ".
- Par copier-coller ou par duplication automatique, reporter les formules donnant les valeurs calculées "Poussée exercée" et
"Moment".
ATTENTION pour ajouter des éléments, il ne faut pas déplacer les formules " somme des moments " et " masse totale "
mais passer par le menu " insertion " puis " ligne " sinon les arguments des fonctions SOMME ne s'incrémenteraient pas, les
formules ne tiendraient pas compte des nouvelles entrées et il en résulterait le calcul d'un massif trop faible. Lorsque la
description est terminée, il est prudent de vérifier si les formules englobent bien toutes les nouvelles données.
PYLONE AUTOPORTANT
Dans le cas du pylone autoportant, sur la deuxième feuille, on se contente de calculer le moment stabilisant du massif de
béton. Celui-ci doit être supérieur à la somme des moments du pylone avec une marge de sécurité confortable.
On entre les caractéristiques du sol en s'aidant des valeurs proposées.
On entre les dimensions de la fouille qui accueillera le massif jusqu'à obtention du coefficient de sécurité désiré.
PYLONE HAUBANE
Pour le calcul sur la troisième feuille, quelques hypothèses simplificatrices ont été faites :
Le pylone est infiniment rigide et la somme des moments des forces est intégralement appliquée au dernier hauban d'une
nappe. On considère même si ce n'est pas vrai dans la réalité que les haubans intermédiaires empêchent uniquement le
flambage de la structure sans participer à sa résistance au vent.
Donc, seul le dernier hauban est calculé et on condidérera qu'il tient à lui seul l'ensemble de la structure. Ce raisonnement
amène à calculer un cable plus fort que nécessaire et cela va dans le sens de la sécurité.
Le calcul peut tenir compte d'un dénivelé entre le pied du pylone et chacun des ancrages (voir figure et commentaire).
On peut déporter les points d'ancrage au dessus du sol, par exemple pour les faire arriver sur un petit poteau dont on
calculera le moment stabilisant du massif.
Si l'ancrage est au niveau du sol, seule la masse du massif est à prendre en compte pour contrer l'arrachament.
Pour le calcul de la fouille, on entre les caractéristiques du sol puis les dimensions jusqu'à obtention du coefficient de
sécurité désiré.
DEFINITIONS
Effort horizontal en tête de pylone Fv : effort horizontal en kg du au vent sur toute la structure décrite page 1 appliquée au
point de haubanage. Elle peut être condidérée comme la composante horizontale de la force qui tire sur le hauban.
Effort axial du au vent sur le pylone Fp : effort vertical qui appuie sur le pylone en présence de vent à cause du hauban. Elle
peut être considérée comme la composante verticale de la force qui tire sur le hauban.
Force de traction sur le hauban Fh : force qui apparaît dans la direction du hauban en présence de vent sur la structure
décrite page 1. Elle ne tient pas compte de la tension du hauban qui est en général de quelques dizaines de kilogrammes.
Effort total sur l'embase du pylone : force ramenée sur l'embase du pylone par l'effet du vent et la masse du pylone. Elle ne
tient pas compte de la tension des haubans.
EXEMPLE
Afin de faciliter la compréhention de la démarche de calcul, le fichier est pré-rempli avec les données du pylone de l'auteur. Il
s'agit d'une structure haubanée formée de 4 éléments de 3 mètres chacun pesant chacun 12,5 kg supportée par une
embase maçonnée surmontée d'un triangle articulé d'une hauteur totale de 55 cm.
L'ensemble est surmonté d'une cage à rotor de 70 cm de haut dans laquelle est partiellement enfoncé un mat en acier
galvanisé de diamètre 50 mm et de longueur de 2,50 m.
Le mat supporte une EXPLORER 14 montée à 13,75 m du sol et une structure en V à l'extrémité des branches duquel on
trouve une 2x9 éléments VHF et une 21 éléments UHF
Le point d'attache de la dernière nappe est situé en bas de la cage à rotor, à une hauteur de 12,55 m par rapport au point de
référence du sol.
En bas, les nappes de haubans arrivent au sommet d'un petit poteau de 1,70 m de haut en IPN de 160 qui pèsent chacun
55 kg et qui sont ancrés dans un massif de 60 x 60 cm profond de 1,30 m.
Le terrain étant en pente, il y a un dénivelé entre le pied du pylone et celui des poteaux.
La nature du sol est une argile bien compacte qui n'a jamais été travaillée en profondeur.
Le point d'application de la force due au vent est placé à chaque fois au centre de l'élément considéré.