FRANCÉS

CERTIFICADO DE NIVEL INTERMEDIO

SEPTIEMBRE 2014

COMPRENSIÓN DE LECTURA (2ª PARTE)

APELLIDOS: ________________________________ NOMBRE: __________________

DNI: ________________________ EOI: ____________________________________

INSTRUCCIONES PARA LA REALIZACIÓN DE ESTA PARTE:

DURACIÓN: 55 minutos
Esta prueba consta de tres tareas.
Lea las instrucciones al principio de cada tarea y realícela según se indica.
Las respuestas escritas a lápiz o en rojo no se calificarán.
No escriba en los recuadros sombreados.
No está permitido el uso del diccionario.

TAREA 1 TAREA 2 TAREA 3 TAREA 4

FR NI 14 S1 CL2

PUNTOS

PUNTUACIÓN
TOTAL:
/ 25
DEUXIÈME TÂCHE (6 x 1 point = 6 points) POINTS
Lisez les textes qui suivent et associez chaque texte au titre qui résume
le mieux son contenu. Attention ! Il y a 3 titres en trop, qui ne
correspondent à aucun texte. Le texte 0 est un exemple

CHAT QUI PEUT

Le meilleur ami de l’homme ? Le chat, évidemment !

TEXTE 0
Shanghai a dû résonner de miaulements reconnaissants, suite au sauvetage de 300 chats volés et
destinés à finir... dans une soupe gastronomique. Alerté par l'appel d'un amoureux des chats, des
militants de la cause animale ont ainsi découvert l’affreux marché : 22 cages de bambou remplies
de chats.

TEXTE 1
Les restaurateurs du sud de la Chine paient environ 50 yuans (5,2 euros) un chat. Un trafiquant
qui obtenait ses chats de « chasseurs » qui les attrapaient la nuit dans des quartiers résidentiels,
a été arrêté. Mais « aucune loi en Chine n'interdit de consommer les chats ».

TEXTE 2
De la fourrure de chat pour confectionner des couvertures, des manteaux ou des ceintures
antidouleur : ce marché suisse, bien que méconnu, semble continuer de séduire une clientèle
sensible à une ancienne croyance attribuant aux peaux de chat des vertus contre les
rhumatismes. Le commerce de peau de chat était d'ailleurs légal jusqu'au 18/09/2008 chez nos
voisins helvètes.

TEXTE 3
En Suisse, Tomi Tomek, une ancienne assistante sociale à la retraite reconvertie dans la défense
des chats, avait piégé plusieurs tanneries en Suisse, grâce à des factures d'achat ou d'exportation
vers des pays européens où ce commerce est interdit. Puis, une pétition rassemblant quelques
106 000 signatures – dont celle de Brigitte Bardot – avait été déposée au Parlement suisse pour
demander l'interdiction du commerce et de l'exportation des peaux de chat.

TEXTE 4
Rontonton, le chat préféré de Brigitte Bardot, avait disparu fin mars de Saint-Tropez. Le matou a
été retrouvé début avril par un couple. L'actrice l’a récupéré en bonne santé ce mardi.
C'est un immense ouf de soulagement, presque un ronronnement de plaisir. « Brigitte versera les
600 euros promis au couple de gardiens », a affirmé sa Fondation.

TEXTE 5
Jeanine, 64 ans, détenait pas moins de 27 chats, un chien et un lapin dans un véritable
capharnaüm. Elle laissait les félidés se reproduire sans aucun contrôle et ne les soignait pas. Les
animaux étaient dans un état pitoyable. La maison de Jeanine était dans un état de saleté
indescriptible.

-2-
TEXTE 6
Jeanine, 64 ans, a comparu devant un tribunal pour répondre de maltraitance animale. Le
tribunal l’a condamnée à une amende de 500 € avec sursis probatoire. Si Jeanine ne veut pas
verser cette amende, elle devra accepter d’être suivie sur le plan de l’hygiène de son domicile,
mais aussi de sa gestion ultérieure du bien-être animal.
Texte adapté © www.lesfaitsdivers.com

TITRES

A Arche de Noé insalubre

B Chat au menu

C Commerce très lucratif

D Marché illégal

E Mode féline

F Payer ou se faire soigner : il faut choisir

G Refuge pour chats

H Remède de chat

I Retrouvailles cher payées

J Trafic de chats

[7] [8] [9] [10] [11] [12]

TEXTE 0 1 2 3 4 5 6

TITRE B

-3-
TROISIÈME TÂCHE (6 x 1 point = 6 points) POINTS
Lisez le texte. Choisissez l’option (a, b ou c) qui correspond au contenu
du texte et reportez-la sur la case de droite comme dans l’exemple. La
phrase 0 est un exemple.

LES NOUVELLES ARNAQUES DE LA TÉLÉPHONIE

Les prestations des opérateurs de téléphonie mobile laissent beaucoup à désirer.

Prix en baisse ; mécontentement en hausse. D’après l’Association française des utilisateurs

de télécommunications (AFUTT), les plaintes contre les opérateurs mobiles ont augmenté de
21 % en 2012. En cause, les modalités de facturation, les difficultés liées aux résiliations et
surtout la qualité de fonctionnement.

Moins de 250 € pour un iPhone, qui dit mieux ? Pensez donc, avec 60 % de rabais, difficile
de résister à la tentation. La contrepartie de ce rabais semble anodine : un petit engagement de
vingt-quatre mois auprès de l’opérateur... Anodine, vraiment ? La vérité, c’est que ces offres
subventionnées relèvent du trompe-l’œil. En additionnant les mensualités liées aux forfaits
compris dans ces offres avec smartphone (60 € environ chez les trois grands opérateurs sur
vingt-quatre mois) et le prix au rabais du mobile réglé à la signature du contrat (250 €, par
exemple, pour un iPhone 5 pour Orange), on constate que, à l’issue de son engagement, le client
aura déboursé pas moins de 1 650 €. S’il prend un forfait sans engagement offrant exactement
les mêmes services et sur le même réseau, mais en réglant d’emblée le smartphone à son coût
réel (630 €), le résultat se révèle surprenant : au bout de deux ans, le coût total s’élève à
1 107 € ! Entre les deux formules, 580 € d’écart, soit quasiment le prix d’un deuxième iPhone 5 !

À l’unisson, opérateurs et fabricants ne cessent de chanter les louanges de l’Internet

mobile. Avec un smartphone rutilant et un abonnement « tout illimité » incluant communications,
textos et Internet, vous voilà armé pour découvrir les nouveaux mondes virtuels. À vous les
téléchargements instantanés d’applications, les échanges de photos en haute définition ou
l’écoute de musique en live. Voilà pour la promesse commerciale. La réalité est tout autre.
Impossible de mener une conversation dans un train sans coupure ni écho. Difficile de regarder
sans interruption, en journée, un clip hébergé sur YouTube. En vérité, l’Internet mobile français
est engorgé. Tous les ans, à l’automne, l’Autorité de régulation des communications électroniques
et des postes (ARCEP) publie un rapport aussi épais qu’instructif. On y apprend notamment qu’en
fonction de la distance entre l’utilisateur et l’antenne relais « le débit accessible diminue et peut
conduire à des baisses des performances, voire à l’indisponibilité de certains services. »

Il est à noter surtout qu’une « affluence trop importante de clients d’un même opérateur
peut [...] occasionner par moments des baisses de débit ou des échecs d’appels », rappelle le
gendarme des télécoms. Le débit d’une antenne étant partagé par les clients qui s’y raccordent,
plus il y a de fous, moins on rit. [...] L’irruption de la 3G +, norme exploitée par tous les
opérateurs, fait pourtant espérer du « haut débit » pour tous avec des possibilités de connexion
grimpant jusqu’à 14,4 Mbits/s. Pour donner un ordre d’idée, cela permet de télécharger une
photo en haute résolution (1,8 Mo) en une seconde. Pourtant, selon les mesures de l’ARCEP, que
l’on peut difficilement soupçonner de partialité, les quatre opérateurs n’offrent jamais un débit
supérieur à 1,5 Mbits/s entre 9 et 20 heures, soit presque dix fois moins que ce qui était promis.
Qu’importe le Web pourvu qu’on ait la voix ? Pas de chance là encore : toujours selon l’ARCEP, le
taux de communications réussies – et maintenues pendant deux minutes (protocole de test) – ne
cesse de se dégrader depuis 2007, même s’il reste supérieur à 95 %. [...]

Pour éviter l’évasion de leurs abonnés, les opérateurs bloquent les mobiles qu’ils
subventionnent dans le cadre des contrats de douze ou vingt-quatre mois. Conséquence :

-4-
l’appareil ne peut plus se raccorder qu’à un seul réseau. Cette opération dite de « simlockage »
est réversible. Il suffit pour cela de contacter le service clients. Après trois mois d’engagement, il
vous donnera gratuitement le code de déverrouillage à saisir au clavier pour libérer définitivement
le mobile. Moins d’un trimestre ? Ce sera 65 €, négociables au terme de longues palabres. Mais
que se passe-t-il avec un abonnement sans engagement ? Depuis l’avènement des forfaits libres,
où le mobile est proposé au prix fort, sans aucun rabais, les opérateurs continuent de
« simlocker » les terminaux ! Il n’y a là aucune raison avouable autre que celle de punir les clients
qui auraient envie de les quitter.
Avant de rompre votre contrat, veillez bien à obtenir le précieux sésame de déblocage.

Texte adapté © Marianne, 2013.

0. En France, le nombre de plaintes concernant l’usage des portables

a) a augmenté.
A 
b) a diminué.
c) est resté stable.

13. Acheter un téléphone subventionné

a) est la meilleure solution pour avoir un iPhone 5.
b) revient plus cher à la longue.
c) vous oblige à un engagement de plus de deux ans.

14. L’accès à certains services promis par l’opérateur dépend

a) de la distance entre le téléphone et l’antenne.
b) du nombre de personnes utilisant la même antenne.
c) du modèle de smartphone.

15. En France, grâce à l’Internet mobile, on peut

a) atteindre les vitesses promises, mais pas pendant la journée.
b) se connecter au Net à la vitesse promise en permanence.
c) télécharger une photo haute définition en une seconde.

16. En France, la qualité des appels effectués avec un portable

a) dépend de l’opérateur.
b) est en nette amélioration.
c) se détériore légèrement.

17. Débloquer son téléphone

a) coûte moins de 65 €.
b) est gratuit dès le début de l’abonnement.
c) est possible après un délai de trois mois.

18. Les téléphones non subventionnés par les opérateurs

a) disposent d’un code unique de déverrouillage.
b) peuvent être utilisés sur n’importe quel réseau.
c) se débloquent plus ou moins facilement à la fin du contrat.

-5-
 QUATRIÈME TÂCHE (7 x 1 point = 7 points) POINTS
Lisez et complétez le texte avec des mots de l’encadré (en faisant
l’élision si nécessaire). Pour répondre, utilisez la grille de la page
suivante. Chaque mot ne peut être employé qu’une seule fois.
Attention ! Il y a 6 éléments en trop qui n’ont pas leur place dans le
texte. Le 0 est un exemple.

JEAN-LUC MARTINEZ : FILS DU LOUVRE

Portrait du nouveau directeur du Louvre.

Quand il a demandé « Tu ne regrettes pas que je ne sois pas devenu postier ? », son père
est parti d’un grand rire. Il venait de voir Jean-Luc aux côtés du président de la République et de la
ministre de la Culture sous la Pyramide du Louvre à l’occasion des adieux d’Henri Loyrette, directeur
du musée. Son fils, entré comme conservateur en 1997 est aujourd’hui choisi par l’Élysée pour
devenir le nouveau directeur du plus grand musée du monde. [...]

Son père, donc, était facteur. Et il l’aurait ______[0]_____, comme il était doué, passer
les concours, devenir contrôleur et peut-être même inspecteur des postes ! Sa mère, elle, était
gardienne d’immeuble. Au début des années 1960, les Martinez […] vivent dans une loge de
_____[19]_____ du XIVe arrondissement à Paris. Ils sont déjà parents d’une petite fille et
_____[20]_____ leur deuxième enfant, Jean-Luc, vient au monde, ils obtiennent un logement dans
une HLM de Rosny-sous-Bois. « J’ai grandi dans un monde totalement coupé de l’art. Nous vivions
dans une cité moderne, à la périphérie de Rosny. Je n’en garde aucun mauvais souvenir, je me
souviens des vergers et des jardins qui entouraient les immeubles. » Son premier choc survient alors
qu’il a 10 ans. Son professeur d’histoire a organisé une visite au Louvre. Direction les salles des
Antiquités égyptiennes. « Ce jour-là, j’ai été confronté à un véritable abîme. Moi _____[21]______
ne connaissais que le monde moderne et les immeubles de ma cité, je me suis retrouvé dans un
univers qui évoquait celui de peuples vivant il y a 5 000 ans ! »

_____[22]_____ de ses professeurs lui suggèrent de choisir l’enseignement, Jean-Luc

Martinez, lui, veut entrer à l’École du Louvre. Les études les plus complètes en matière d’histoire de
l’art. À 19 ans, avec celle qui allait _____[23]_____ son épouse, une historienne de l’art, il passe ses
week-ends au Musée d’Archéologie de Saint-Germain-en-Laye, pour faire des croquis d’objets, « afin
d’essayer de mieux les comprendre ». C’est l’époque où il mène de front des études d’histoire et des
_____[24]_____ à l’École du Louvre. Là, il rencontre un professeur d’archéologie grecque
exceptionnel, Alain Pasquier. « Il a le don du récit. Je me souviens de lui nous _____[25]_____ des
stèles funéraires grecques, sa voix s’étranglait quand il décrivait l’adieu qu’adressait un père à son
fils, mort à la guerre. » L’étudiant suivra les traces du professeur. [...]
Texte adapté © Le Nouvel Observateur, 2013

-6-
ALORS CONCIERGE LORSQUE QUELQUES

BIEN VU CONVERTIR PRÉSENTANT QUI

CERTAINS COURS PRÉSENTONS

CLASSES DEVENIR QUE

0 BIEN VU  22
19 23

20 24

21 25

-7-