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Énergétique du bâtiment

Chauffage

version 2011
2010

ENP EB 2011 Y.Le Ny toutes reproductions protégées 1


Schéma d’une installation de chauffage (Document De Dietrich)
(1) Départ chauffage (16) Vase d’expansion (29) Réducteur de pression
(2) Retour chauffage (17) Robinet de vidange (30) Groupe de sécurité
(3) Soupape de sécurité (18) Arrivée eau froide (33) Sonde ballon E.C.S.
(4) Manomètre (21) Sonde extérieure (44) Thermostat de sécurité
(7) Purgeur automatique (22) Sonde de chaudière (50) Disconnecteur
(9) Robinet d’arrêt (23) Sonde départ vanne (51) Robinet thermostatique
(10) Moteur de V3V (26) Pompe d’E.C.S. (52) Soupape différentielle
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(11) Pompe de circulation (27) Clapet anti-retour
Chaudières

PCS = Pouvoir
Calorifique
Supérieur

PCI = Pouvoir
Calorifique
Inférieur

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Chaudière fioul à condensation

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Chaudière gaz à condensation

Régulation numérique

Brûleur hémisphérique radiant

Surface d’échange inox

Isolation

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Chaudière bois à granulés

Platine de contrôle
Régulation de combustion
avec sonde de température

Vis d’Archimède sans fin

Ventilateur
Cuve de
stockage
des
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granulés
Distribution Température du réseau de
chauffage

Régime conventionnel : 90/70 °C (Ancienne génération de


chaudière ou chaudière ne pouvant pas fonctionner sans bistrage (
chaudière bois)
Basse température : 40°C est la température à laquelle est
maintenue la chaudière pendant les périodes d’arrêt ( diminution
des pertes thermiques) et capables d’alimenter un circuit au
régime conventionnel ou en chaleur douce ( plancher chauffant et
chaudière à condensation ) .
Très basse température : 15 à 20°C :température à l’arrêt de la
chaudière et peut fonctionner en régime plus haut , le tout sans
corrosion .

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Boucle monotube série/série ou direct

Réseau monotube direct


Dans cette configuration, la sortie d’un émetteur est directement
raccordée à l’entrée de l’émetteur suivant. Le même débit traverse
donc tous les appareils. L’avantage est une nette diminution de la
longueur de canalisation à mettre en oeuvre. L’inconvénient est la
chute progressive de la température d’alimentation conduisant à une
taille importante des émetteurs situés en fin de ligne. Pas
indépendance entre émetteurs, la mise hors service de l’un conduisant
à la mise hors service des autres. Dans certains cas cette cascade de
température est recherchée, par exemple pour le chauffage de salles
nécessitant des
ENP EB 2011 Y.Le niveaux
Ny toutes de température
reproductions protégées de plus en plus bas. 8
Boucle monotube série/parallèle ou dérivé

Dans la distribution « monotube », plus ancienne, tous les émetteurs


(des convecteurs à eau chaude) sont raccordés en série : la sortie du
premier correspond à l'entrée du second, d'où une baisse de
température d'un radiateur à l'autre. Les inconvénients de cette
solution sont le coût élevé des robinets (ce qui remet souvent en cause
ce type d’installation) et la complexité accrue de la sélection des
émetteurs
ENP EB 2011 (écart de reproductions
Y.Le Ny toutes température variables et dépendant des appareils 9
protégées

amont).
Boucle bitube
La distribution « bitube » est
la plus courante : un circuit de
tuyauteries transporte l'eau
chaude de la chaufferie (P)
aux radiateurs (E), un autre
ramène l'eau refroidie des
radiateurs vers la chaufferie.
La température de l'eau doit
être la même à l'entrée de
chaque radiateur, ce qui
nécessite un bon équilibrage
de l'installation (D).
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La distribution bitube « pieuvre » pour
desservir des radiateurs s'est généralisée dans
l'habitat individuel et collectif. La mise en
oeuvre est rapide et permet une intégration
totale des tuyauteries dans la structure du
bâtiment, les planchers généralement. Le
dimensionnement des tuyauteries est simple
car généralement tous les tronçons de la
distribution pieuvre sont réalisés avec le
même diamètre. Le passage des tubes se fait à
l'aide de fourreau dans les cloisons, les dalles
ou les faux plafonds. Afin de bénéficier de
l'appellation « hydrocâblé » l'ensemble des
tubes PER doit être amovible et donc pouvoir
coulisser dans leur fourreau.
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Chauffage individuel centralisé
Dans le « chauffage individuel centralisé »
(CIC), une colonne montante (située dans les
parties communes) vient de la chaufferie. Chaque
logement possède son propre réseau de
distribution raccordé à la colonne montante. Ceci
permet d'individualiser la consommation de
chauffage par appartement et de mettre en place
un thermostat d'ambiance programmable. Dans la
bouteille de dérivation du module, le débit reste
constant, que le circulateur soit en marche ou à
l'arrêt.
L'indépendance hydraulique entre appartements
est ainsi garantie. Lorsque le circulateur est à

l'arrêt, la bouteille fonctionne en By Pass.


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Découplage
La bouteille de découplage hydraulique constitue un point neutre et
permet de désolidariser et de rendre indépendant le circuit primaire du
(des) cicuit(s) secondaire(s) sur le plan des pressions induites par leurs
pompes respectives.
La conception de la bouteille de découplage hydraulique doit respecter
certaines règles :
•Elle doit être verticale,
•Elle ne doit pas être trop étroite, sous peine de voir apparaître une
double circulation dans la bouteille .
Pour éviter ce problème, on peut dimensionner la bouteille selon la règle
"des 3 d". Le décalage de niveau entre les branchements vers le
collecteur des chaudières et vers les collecteurs des circuits secondaires a
pour but de limiter les turbulences et de limiter les risques de double
circulation.
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Découplage

La faible vitesse de circulation dans la


bouteille peut en outre, être exploitée pour y
installer un dispositif de dégazage et d'un
dispositif d'évacuation des matières solides
qui décantent vers le fond de la bouteille
•D = diamètre en mm de la
bouteille
•Q= débit en m3/h
•V= vitesse dans la bouteille
en m/s, généralement 0,1
m/s
d = diamètre intérieur
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Brûleur fioul

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LA COMBUSTION PULSATOIRE
Principe : au lieu d’un brûleur ouvert, on
dispose d’une chambre de combustion qui
débouche sur un réseau de tubes en spirale.
Cette forme spécialement étudiée permet
un échange thermique optimum avec le
fluide. Le mélange air-gaz est introduit
dans la chambre de combustion
déclenchant une micro-combustion. Les
gaz de combustion s’échappent par le
faisceau de tubes de l’échangeur créant
ainsi une dépression qui entraîne à
nouveau l’arrivée du mélange air-gaz. Et le
cycle recommence.
Doc :auer-gianola.fr
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LA COMBUSTION PULSATOIRE
Dans les tubes de l’échangeur, la veine gazeuse avance par
saccades.
Après chaque combustion, elle avance puis recule légèrement en
se refroidissant pour avancer à nouveau, poussée par les gaz de
combustion suivants. Au lieu d’un écoulement laminaire, la
Pulsatoire génère un écoulement turbulent, gage d’un excellent
échange thermique.
Puisqu’il y a 115 micro-combustions par seconde et que les gaz
cèdent leurs calories dans 18 tubes, ce sont donc plus de
2 000 cellules d’échange par seconde pour la Pulsatoire 20 (et 4
000 cellules dans 36 tubes pour la Pulsatoire 40) qui
transmettent au fluide de chauffage la quasi totalité de l’énergie
des gaz.
La très haute performance de l’échange est confirmée par la
température résiduelle des gaz, à la sortie, ils sont de moins
de 50°C. Ils seront évacués par un simple tube de PVC.
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Pompe centrifuge à rotor noyé

La pompe de chauffage met en circulation l’eau


et permet de vaincre ainsi les pertes de charges du
circuit. La pompe de petite puissance est appelé
circulateur ou accélérateur .
La roue (1) est entraînée par le moteur électrique
(2) grâce à l’arbre de transmission (3) ;l’eau
aspirée en (4) , refoulée en (5) refroidit le moteur

Cette pompe est souvent autoportée par la


tuyauterie .
Le raccordement se fait par raccord union ou
par bride .
Pour disposé d’un secours les pompes sont
jumelées .

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Pompe centrifuge à rotor sec
Les pompes « à rotor sec » : le moteur et le
corps de pompe sont parfaitement séparés par un
système d'étanchéité de type :
- Presse-étoupe : sorte de joint comprimé
- Garniture mécanique : comprenant une bague
de friction et un joint tournant

Le moteur des pompes « à rotor sec » est refroidi


par un ventilateur installé en bout d’arbre.

Vu le poids de la pompe , un socle est nécessaire

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Pompe centrifuge à rotor sec

Les pompes sur socle


sont désolidarisées des
canalisations par
l’intermédiaire de dispositifs
compensateurs de dilatation
et anti-vibratiles appelés
manchettes ou manchon anti-
vibratiles,
Ils sont composés de 2
raccords union ou de 2 brides,
reliés entre eux par un
élastomère ou une structure
métallique

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Caractéristiques des pompes

La pompe est caractérisée par :


le débit qv en m3/S
la hauteur manomérique H.M. en mCE
le rendement η
le NPSH ( net positive suction head )

P = qv . ρ . g . HM / η

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Caractéristiques des pompes

Pompe à vitesse de rotation variable Réseau à résistance variable

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Association des pompes
Pompes en série Pompes en parallèle

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Émetteurs Radiateur panneaux

Les radiateurs panneaux sont constitués


de 2 plaques d ’acier embouties pour
former collecteurs et canaux de
circulation d ’eau .Les ailettes forment
des cheminées améliorant l ’effet
convectif .Plusieurs panneaux (maxi 3)
peuvent être regroupés .

Doc Radson
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Radiateur lamellaire

L’emboutissage de la tôle est plus


profond que les radiateurs panneaux
pour former collecteurs et canaux de
circulation d ’eau .Les ailettes forment
des cheminées améliorant l ’effet
convectif .Plusieurs panneaux (maxi 3)
peuvent être regroupés .

Doc Zenith

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Radiateur plinthe

Radiateur décoratif en acier à tubes


plats 70 x 11 cm horizontaux, soudés
sur collecteurs forme "demi-lune". 2
rangées d'ailettes, et double épaisseur
Émission principale par de tubes. Grille alvéolée légèrement
convection bombée, livrée montée, dans la couleur

du radiateur. Doc Acova

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Radiateur mural

Radiateur décoratifs en
acier à tubes plats 70 x
11 mm verticaux, soudés
sur collecteurs
horizontaux diam. 38
mm. Double épaisseur
Émission principale par de tubes.
rayonnement Doc Acova

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Radiateur tubulaire
Souvent en tube d ’acier
rarement en aluminium , les
tubes d ’émission
ronds,ovales,plats ou
triangulaires sont soudés
perpendiculairement aux 2
collecteurs . Les radiateurs à pas
rythmé ( laissé de vide) sont très
utilisés en sèche serviette .
(Photo Randson )

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Convecteur

Radiateur décoratifs en
acier à tubes plats 70 x
11 mm verticaux, soudés
sur collecteurs
horizontaux diam. 38
mm. Double épaisseur
Émission principale par de tubes.
convection Doc Acova

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Parois thermiques

Φ = hi . Splancher . ( Tparois – Tair )

Les coefficient surfacique d'échange


(hi) sont en moyenne de :
11,6 W/m2.°C pour les planchers
chauffant
7 W/m2.°C pour les planchers
rafraîchissant.
10 W/m2.°C pour les murs chauffants
9 W/m2.°C pour les murs rafraîchissant

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Plancher chauffant/rafraichissant
Procédé ou Système humide : le
tuyau de chauffage est
entièrement noyé dans la chape
avec armature en treillis soudé,
et celle-ci repose sur une couche
d'isolation thermique

Procédé ou Système sec : les tuyaux de


chauffage se trouvent dans l'isolation de sorte
que la chape doit avoir une épaisseur
supplémentaire de 5 cm seulement. C'est la
solution la plus utilisée dans les bâtiments en
rénovation. L'émission de chaleur présente
cependant plus de difficultés (-15%).
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Accessoires
Exigence minimale RT2000(cf article 47-1)
Si le chauffage n’est pas assuré par un plancher chauffant à
eau chaude fonctionnant à basse température alors
l’installation de chauffage doit comporter par local desservi
un dispositif de réglage automatique en fonction de la
température intérieure (c'est-à-dire un régulateur terminal qui
agit en fonction de la température du local) et un dispositif
d’arrêt manuel de chauffage.
Dans le cas d’une installation de chauffage par radiateurs, ceci
peut être réalisé à l’aide de robinets thermostatiques.
Si l’installation comprend en plus des robinets thermostatiques
un thermostat d’ambiance dans une pièce principale pour une
action centrale sur la production de chaleur, il n’est
pas obligatoire d’installer un robinet thermostatique dans cette
pièce.
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Robinet thermostatique

http://chauffage.particulier.danfoss.com/PCMPDF/trv01_fr.swf
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Soupape de sécurité
Les soupapes de sécurité évacuent l’éventuel
surplus d’énergie du système à protéger afin de
limiter la pression maximale dans l’appareil
qu’elles protègent à une pression admissible par
celui-ci. Une soupape est un organe de sécurité
dont le fonctionnement est exceptionnel. Sa
position normale est la position fermée.
Les soupapes de sécurité doivent être installées
directement à la partie supérieure du générateur. Il
ne doit exister aucun organe d'obturation partielle
ou totale entre le générateur et la soupape.
Les canalisations d'évacuation prolongeant les
soupapes doivent avoir un diamètre au moins égal
à celui de l'orifice de sortie de la soupape
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Coude ou té de réglage

Le coude de réglage est un organe


qui se place sur le retour du
radiateur et qui a pour fonction de
régler le débit d'eau retour
chaudière. Il se compose d'un
système de vis pointeau qui obture
le passage de l'eau afin d’
d'équilibrer les débit d'eau chaude
dans l'installation .

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Dégazage

Dans toute installation de chauffage, il existe des bulles de gaz et à


chaque point haut, ces bulles qui se regroupent , plus légères que
l'eau, montent dans les tronçons verticaux.

L'installation des tuyauteries doit être réalisée de façon à dégazer


facilement le réseau, tout en minimisant le nombre de points hauts et
en les positionnant aux endroits qui permettent un accès facile aux
dispositifs de purge.

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Dégazage
Différents équipements de dégazage :
•Bouteilles verticales ou horizontales : en tube de même nature que
le réseau, façonnées sur le site. Elles seront équipées de purgeur
automatique et (ou) manuel.
•Séparateurs : éléments manufacturés pouvant utiliser la force
centrifuge éventuellement associée à des accessoires de séparation.
Souvent installés sur le départ, à l'origine de l'installation (après la
production de chaleur ou après la vanne de régulation).

•Purgeurs automatiques
•Purgeurs à volant ou à clé
•Robinets à boisseau sphérique

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Purgeur automatique

Le purgeur d'air automatique


élimine l'air dont la présence
perturbe les échanges thermiques,
provoque des bruits et favorise la
corrosion des circuits.

Doc Thermador

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Purgeur manuel à clé

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Clapet antithermosiphon

Le clapet antithermosiphon évite le phénomene de


thermosiphon dans l'installation de chauffage central.
Quand le circulateur est arrêté, en été, ou quand la
chaudière ne sert qu'à la production d'eau chaude sanitaire
le clapet empèche toute circulation parasite dans le circuit
de chauffage central. Doc Thermador

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Soupapes de décharge
Dans une installation de chauffage bitube, le robinet
thermostatique agit sur le débit d'eau en fonction des
besoins thermiques de la pièce à chauffer.
Quand les besoins sont maximaux, la soupape de décharge
est fermée. Quand ceux-ci diminuent, la soupape de
décharge s'ouvre progressivement de manière à maintenir
un débit minimal dans la chaudière et la pression
différentielle reste à un niveau acceptable pour l'ensemble
des composants qui constituent l'installation.

Une distribution monotube ne nécessite pas cette


précaution car les robinets thermostatiques à quatre voies
ou à deux voies en dérivation maintiennent un débit
constant dans l'installation.

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Réseau bitube ramifié
Une ligne de distribution alimente des colonnes montantes. Les
émetteurs sont raccordés par piquage sur les colonnes. Le retour est
réalisé de la même manière. Ce type de distribution est couramment
utilisé. Si la distribution est descendante, on utilise le terme de
distribution « en parapluie ».

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Réseau bitube en ligne
C’est un réseau ramifié, qui se développe horizontalement à partir
de lignes de distribution. Plusieurs lignes peuvent être raccordées
sur une même colonne.

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Réseau bitube ramifié
Une ligne de distribution alimente des colonnes
montantes. Les émetteurs sont raccordés par piquage
sur les colonnes. Le retour est réalisé de la même manière.
Ce type de distribution est couramment
utilisé. Si la distribution est descendante, on utilise le
terme de distribution « en parapluie ».

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Tubes
Pour les réseaux de chauffage, on retiendra :
Vitesse < 0.5 m/s dans les parties habitées,
Vitesse < 1 m/s dans les parties communes ou les distributions
en gaine technique, et
Vitesse < 2 m/s dans les réseaux de chaleur (enterrés ou en
caniveau).
En aucun cas, la vitesse ne doit dépasser 1.5 m/s pour les tubes
en acier, et 2 m/s pour les tubes encuivre sous peine de voir
apparaître une corrosion importante par érosion. On impose
également parfois une vitesse minimale de 0.15 m/s pour éviter
l’embouage.

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Les canalisations doivent résister à la pression et à la température régnant
dans l’installation, on distingue :
Pression nominale PN : pression effective correspondant à l’utilisation
normale de l’élément (bars),PN6, PN10 par exemple, généralement à une
température de 20°C
Pression maximale admissible PMA : pression effective maximale
qu’un élément peut supporter de façon permanente à une température
donnée.
Pression maximale de service PMS : pression effective maximale
qu’un élément peut supporter de façon exceptionnelle à une température
donnée (on choisira toujours une PMA des éléments > à la PMS à la
même température).
Pression d’essai (ou d’épreuve) : pression effective à laquelle est
soumis un élément ou plusieurs éléments, ou une installation complète
pour vérifier son aptitude à l’usage (résistance, étanchéité ou
déformation).
La norme de référence pour les tubes est NF E 29.002.
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Tubes en acier
Ce sont les tubes les plus couramment utilisés dans les réseaux
importants. Ils font l’objet des normes
(NF A 49.111, NF A 49.112, NF A 49.115, NF A 49.141, NF A 49.142,
NF A 49.145).
La désignation normalisée fait appel au diamètre extérieur et à
l’épaisseur.
Exemple : NF A 49.145 26,9-2,3.
Il est cependant d’usage courant de désigner un tube par les valeurs des
diamètres intérieur et extérieur en valeur approchée (20-27).
Abusivement, on fait parfois appel à la référence du filetage
correspondant au diamètre du tube (3/4’’).

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Selon la série à laquelle ils appartiennent, les tubes sont filetables ou non
filetables (épaisseur résiduelle à fond de filet insuffisante). Les tubes
sans soudure ont un coût plus élevé, on les réserve aux réseaux à haute
pression.
Les tubes courant, sans protection particulière, sont dits en « acier noir ».
Ce sont les tubes classiquement utilisés en chauffage.
Les tubes protégés par un revêtement de zinc (acier galvanisé)
sont interdits en chauffage à cause du risque de corrosion engendré par
les couples zinc-cuivre en circuit fermé.
Ces deniers sont utilisés en EFS et ECS s’il n’y a pas de cuivre en amont.
Les assemblages sont réalisés :
Par soudure au chalumeau avec métal d’apport ou à l’arc pour les plus
gros diamètres,
Par soudo-brasage au chalumeau avec métal d’apport cuivreux,
Par filetage au « pas conique de gaz » selon la norme NF E 03.004 avec
pièces intermédiaires
en fonte ductile, et
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Par brides soudées dans le cas des gros diamètres ou en haute pression.
Tubes en cuivre
Les tubes en cuivre font l’objet des normes NF A 51.120, NF A 49.150,
EN 10240, EN-ISO 1461. On les désigne par leur diamètre extérieur et
leur épaisseur mais comme leur épaisseur est de 1mm quelque soit le
diamètre, on omet souvent de l’indiquer. Attention, cette épaisseur peut
être abaissée à 0.8mm pour limiter les coûts.
Les tubes en cuivre ne sont utilisés que pour les petits réseaux de
chauffage (maison individuelle par exemple). Leur résistance à la
pression est évidemment plus faible que pour les tubes acier (pression
d’éclatement de l’ordre de 5 fois la PMS)

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Tubes en cuivre
Le contact direct du cuivre (ou alliage de cuivre) et de l’aluminium (ou
alliage d’aluminium) est interdit (raccord intermédiaire en fonte ou en
acier). Le cuivre est naturellement peu sujet à corrosion,cependant, il
existe des séries spéciales désulfurées qui évitent des phénomènes locaux
de corrosion perforante. Il existe aussi des tubes recouverts d’un film
plastique, ils sont utilisés en climatisation pour le transport d’eau glacée
afin d’éviter l’oxydation sous l’effet des condensats. Les tubes
frigorifiques sont plus épais afin de résister à de fortes pressions et ont en
outre un meilleur état de surface. Les assemblages sont réalisés par
brasure avec un alliage de cuivre et d’argent (emboîtement après
élargissement de l’un des tubes, ou manchon lisse) ou par collet battu
avec pièce intermédiaire en laiton. Il existe également de nombreux
procédés d’assemblage utilisant des systèmes de serrage par
bagues
ENP EBconiques en métal
2011 Y.Le Ny toutes ou en
reproductions Téflon (coût élevé).
protégées 50
Tubes en matière de synthèse
Polychlorure de vinyle (PVCC ) NF T 54014 ECS et Chauffage
Polypropylène (PP) ECS
Polyéthylène réticulé (PER) – NF T 54072 en barre ECS et Chauffage
En couronne sol chauffant .
La normalisation est encore incomplète . La norme dimensionnelle est la
NF T 54002. Les autres produits sont soumis aux Avis Techniques du
CSTB, au Cahier des Prescriptions Techniques n°15 du CSTB.
Ces tubes sont répartis selon plusieurs classes :
Classe 0 :réseaux de chauffage à EC BPBT(90°en permanence, 110°C en
pointes accidentelles),
Classe ECFS : utilisation en réseaux d’EFS-ECS. En ECS, le tube doit
supporter un service continu de 60 à 80°C et des pointes à 100°C avec
une durée de vie de 50 ans.
Classe 2 : utilisation en plancher chauffant à eau chaude à 50°C (pointes
à 65°C).

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Tubes en matière de synthèse
Une particularité des tubes en matière plastique est leur coefficient α de
dilatation thermique élevée L = Lo . (1+ α . T)
(acier : 12.10-6 K-1) :
PVCC : 65.10-6K-1
PER : 140.10-6 K-1
PP : 150.10-6 K-1
Cela conduit à des précautions lors de la conception des réseaux
(fixations, pose sous gaine dans les parties encastrées en dalle…).

Les assemblages sont réalisés par :


Des pièces métalliques intermédiaires utilisant des bagues à coincement
conique ou un système de sertissage avec un outil spécifique, et
des procédés de soudure plastique sur plastique par fusion à 260°C (PP et
PE essentiellement).

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ENP EB 2011 Y.Le Ny toutes reproductions protégées 53
Dilatation

Dilatation de l’eau
Entre les températures de 10 à 80°C, l’eau contenue dans l’installation subit une
dilatation volumique ∆V / V de l’ordre de 3%. Si cette dilatation n’est pas permise, la
pression dans le réseau va augmenter l’eau étant un fluide peu compressible. On
risque alors des fuites, des ruptures et finalement la mise hors service de
l’installation.
ENP EB 2011 La
Y.Ledilatation du contenant
Ny toutes reproductions limite les effets de la dilatation du contenu,54
protégées
mais pour une faible part seulement.
Dilatation
Eau Vase fermé à pression variable
Dans un réservoir fermé, la remontée du niveau
d’eau va comprimer la poche de gaz située en
partie basse . Si cette poche est d’un volume
suffisant, la dilatation pourra se faire moyennant
une augmentation limitée de la pression.
Le contact direct de l’eau avec le gaz est évité
par une membrane ou vessie en néoprène
évitant ainsi le passage en solution du gaz dans
l’eau.
Azote L’azote est initialement mis sous pression, ce qui
assure une meilleure durabilité de la membrane
et permet de diminuer le volume total du vase.
La réintégration de l’eau se fait par pression de
la membrane en cas de refroidissement de l’eau.
Le raccordement sur la canalisation de retour
permet d’avoir une température basse, ce qui
ENP EB 2011
permet un vieillissement moins rapide de la 55
Y.Le Ny toutes reproductions protégées
membrane
Dilatation

ENP EB 2011 Y.Le Ny toutes reproductions protégées 56


Dilatation
Capacité brute du vase
Correspond à la capacité totale du vase fermé.
Capacité utile (ou nette) du vase
Correspond à la quantité maximale d’eau pouvant être recueillie du côté raccord
d'eau de la membrane.
Hauteur statique
Correspond à la hauteur de l’installation, entre le point de raccordement du vase et le
point le plus élevé de l’installation, mesurée en mètres de colonne d’eau (1 mètre CE
= 0,1 bar).
Pression de gonflage du vase
Correspond à la pression mesurée sur la valve de gonflage d’azote, en l'absence d’eau
et à température ambiante. Cette pression doit correspondre à la pression résultant de
la hauteur statique, arrondie au 0,5 bar supérieur. Ceci permet d’éviter que de l’eau
ne soit refoulée dans le vase lorsque l’installation est froide.

ENP EB 2011 Y.Le Ny toutes reproductions protégées 57


Dilatation
Pression finale
Correspond à la pression maximale régnant dans l’installation à l’endroit du vase .
Cette pression correspond à la pression de tarage de la soupape de sécurité , à
condition que la soupape de sécurité soit montée à la même hauteur que le vase
et qu’aucune pompe ne soit montée entre le vase et la soupape de sécurité
. La pression finale ne doit jamais dépasser la valeur maximale indiquée sur le vase.
Effet utile
Correspond au rapport entre la capacité brute et la capacité nette du vase.
Effet utile = capacité nette /capacité brute
L’effet utile est déterminé par le rapport entre la pression de gonflage initiale et la
pression finale. Ce qui donne la formule suivante (loi de Boyle):
Effet utile = ( pression finale - pression initiale ) / pression finale
Remarque: Les pressions sont exprimées en bars absolus.
Capacité en eau de l’installation
Correspond à la somme des capacités en eau de la source de chaleur, des radiateurs,
des conduites, etc., après remplissage intégral et purge de ceux-ci.
ENP EB 2011 Y.Le Ny toutes reproductions protégées 58
Dilatation
Volume d’expansion
Le volume d’expansion se détermine comme suit:
Volume d’expansion = capacité totale en eau x augmentation de volume à la
température moyenne de chauffe.
Exemple: température de chauffe 90/70 °C (moyenne 80 °C) = 2,89%.
Facteur de sécurité
Il est recommandé d’ajouter un supplément de 25% au volume d’expansion calculé.
Capacité brute du vase
La capacité brute du vase se détermine comme suit:

capacité brute du vase = volume d’expansion x 1,25 /effet utile


Température dans le vase
La température maximale dans le vase est de 70 °C en continu.

ENP EB 2011 Y.Le Ny toutes reproductions protégées 59


Dilatation

Lyre de dilatation : Zone rendue déformable par sa géométrie. Les lyres sont
préférentiellement obtenues par déformation des extrémités d’un arc de cercle afin
de permettre son raccordement au réseau. Une méthode plus simple, mais moins
performante, consiste à former un U à l’aide de coudes.
Une lyre ne nécessite pas d’entretien mais doit rester accessible car les cycles de
déformation peuvent fissurer le métal ou les soudures.
Les coudes et baïonnettes : souvent naturellement présents dans le tracé d’un
réseau,
ENP EB permettent également
2011 Y.Le Ny toutes d’absorber
reproductions protégées une partie des dilatations. 60
Dilatation

Compensateur à soufflet : Soufflet simple


travaillant en traction et compression, ou double
travaillant en flexion dans un parallélogramme
déformant. En général en acier inoxydable, il ne
présente aucun risque de fuite en dehors d’une
fissuration par fatigue. Un guidage en
translation est
également nécessaire.
Manchon caoutchouc : En Néoprène armé de
fils d’acier, ils sont conçus pour éviter la
propagation des bruits dans les canalisations
mais ils peuvent également absorber une
dilatation importante.

ENP EB 2011 Y.Le Ny toutes reproductions protégées 61


Disconnection

Le remplissage du réseau impose le raccordement de l’installation au


réseau public de distribution d’eau. Hors il s’agit d’un réseau d’eau
potable qui ne doit pas être pollué par l’eau non potable du
réseau (antigel, anticorrosion…). Un simple clapet anti-retour n’est pas
suffisant, on utilise un disconnecteur qui est un dispositif antiretour
à double clapet avec une zone intermédiaire.

http://www.danfoss-
socla.com/home_fr.htm

ENP EB 2011 Y.Le Ny toutes reproductions protégées 62


Isolement

Le remplissage du réseau impose le raccordement de l’installation au


réseau public de distribution d’eau. Hors il s’agit d’un réseau d’eau
potable qui ne doit pas être pollué par l’eau non potable du
réseau (antigel, anticorrosion…). Un simple clapet anti-retour n’est pas
suffisant, on utilise un disconnecteur qui est un dispositif antiretour
à double clapet avec une zone intermédiaire.

http://ludovic.chatellier.free.fr/ens/ETE1/HRC/Cours.pdf

ENP EB 2011 Y.Le Ny toutes reproductions protégées 63

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