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Faculté de Technologie
Département de Génie Electrique
Polycopié de cours de
Machines Electriques
5. Transformateurs triphasés…………………………………………………………………16
5.1. Constitution des transformateurs triphasés…………………………………………..16
5.2. Connexion des enroulements…………………………………………………………….17
5.3.F fonctionnement en parallèle des transformateurs….. ………………………………. 18
II. MACHINES A COURANT CONTINU
1 .Machines à courant continu et les équations essentielles :……………………………..…19
1.1.Principe de fonctionnement d’une génératrice à courant continu et les équations
principales de la f.e.m et de la tension……. …………………………………………………19
1.2. Principe de fonctionnement du moteur à courant continu………………………………23
2. Enroulements d’induit……………….…………………………………………………….24
2.1. Enroulement imbriqué……………………………………………………………………24
2.2.Enroulement ondulé………………………………………………………………………25
3. Equations électromagnétiques dans les machines à courant continu……………….. . 26
3.1. F.é.m de la réaction d’induit… ……………………………………………………….26
3.2. Couple électromagnétique………………………………………………………………26
3.3. Charge linéaire de l’induit……………………………………………………………….28
3.4. Réaction magnétique d’induit…………………………………………………………..28
3.5. Mesures nécessaire pour diminuer l’influence de la réaction d’induit transversale….29
3.6.Commutation dans les machines électriques… ………………………………………..29
Le plus simple transformateur (fig.1.1) est constitué d’un circuit magnétique ( noyau) et
de deux enroulements. Le circuit magnétique qui est réalisé à partir d’un matériau
ferromagnétique, sert pour le passage et la canalisation du flux magnétique.
i1 i2
фб2
u1 w1 w2 u2 Zzcн
фб1
ф0
Pour diminuer les pertes par courant de Foucault, les circuits magnétiques sont réalisés à
partir des tôles (feuilles) d’acier électrotechnique avec une
épaisseur de 0,5 mm à 0,35 mm. Les tôles des noyaux sont
placées en paquet parallèlement à l’axe des bobines.
Le principe de fonctionnement d’un transformateur est
basé sur la loi de l’induction électromagnétique.
L’enroulement primaire du transformateur est alimenté par
une tension alternative u1, un courant alternatif i1va circuler, ce
dernier crée une force magnétomotrice (f.m.m) i1W1. La f.m.m va
Fig.1.2 : Circuit créer un flux magnétique, qui va diriger une force électromotrice
magnétique de type vers les deux bobines.
cuirassé
u1 i1 F1=W1i1 (Ф0+Фб),
où Ф0 – le flux magnétique principal, qui traverse les deux bobines; Фб – le flux de
dispersion, qui traverse uniquement une seule bobine (voir la fig. 1.1);
-1-
dФ0
e 2
W 2 ;
dt
Ф0
dФ
e1 W 1 dt 0 .
1.2. Equations des tensions et de la f.é.m d’un transformateur monophasé en charge
Si on branche une charge Zc aux bornes du secondaire, un courant i2 va circuler dans
l’enroulement secondaire. Ce courant va créer un flux magnétique Ф2, qui va agir dans le
sens opposé du flux principal du courant i1.
Ainsi on obtient deux circuits inductifs mutuels d’insertion opposée des enroulements.
Sur la fig.1.3, on présente le schéma équivalent d’un transformateur.
М
I1 I2
* *
L1 L2
U1 ZZc н U2
R1 R2
М
C ;
L1L2
М C L1L2 ,
di2 di
0 L 2
dt
i2 R2 M 1 u 2 ,
dt
(1.2,а)
U 2 Е 2 R2 2 . (1.2,d)
Les équations principales du transformateurs (1.1,d) et (1.2,d) sont composées sans tenir
compte des flux de la dispersion.
Tenant compte des flux de dispersion, on aura :
di1
eб1 Lб1 E б1 jX 11 , (1.1,e)
dt
di1
eб 2 Lб 2 E б 2 jX 2 2 . (1.2,e)
dt
U 2 Е 2 R2 2 jX 2 2 .
d 1 dф d (Фm sin t )
e1 W1 W1
dt dt dt
W1 Фm cos t W1 Фm ( cos t ) ,
où W1 Фm E1m ;
e1 E1m sin ( t 90 ) , (2.1)
d 2 dф d (Фm sin t )
e2 W2 W2
dt dt dt
W2 Фm cos t W2 Фm ( cos t ) ,
où W2 фm E2 m ;
e2 E2 m sin ( t 90 ) . (2.2)
U1
La f.é.m du flux magnétique est en retard de
90 (fig. 1.1)
Les valeurs efficaces des f.ém sont:
90 I0
ф E1m W1 Фm 2 f1
90 E1 W1 Фm ;
2 2 2
E2
E1 4,44 f1 W1 Фm , (2.3)
E1
E2 m W2 Фm 2 f1
E2 W2 Фm ,
Рис. 13.1. Векторная
Fig.2.1.Diagramme диаграмма
vectoriel d’un 2 2 2
идеального трансформатора
transformateur idéal
E 2 4,44 f1 W2 Фm . (2.4)
Où К – le rapport de transformation.
Dans un transformateur idéal U1 = E1, U2 = E2, donc
U1 W1
K.
U 2 W2
U1 2
Les puissances des enroulements S1 = S2, U1 I1=U2 I2, d’où K.
U 2 1
2.2. Equation de la force magnétomotrice du transformateur
propre f.m.m F1 1 W1 , qui va compenser la f.m.m F2 , c.à.d. 1 W1 2 W2 , et le flux
principal Ф0 reste le même comme en fonctionnement à vide.
Ainsi on exprime la f.m.m totale du primaire par la formule
W1 1 W1 0 W1 1
W1 1 W1 0 W2 2 , ou
W1 1 W2 2 W1 0 . (2.6)
W2 , comme W2 1 , donc
1 2 0
W1 W1 K
1 2 0 , (2.7)
K
2
où '2 – Courant du secondaire ramené au primaire.
K
E 2 2 E 2 2 2
I2 ,
E 2 E 2 K K
( 2 ) 2 R2 ( 2 ) 2 R2
R2 K 2 R2 ,
( '2 ) 2
( 2 ) K
2 2
R2 K 2 R2 ; (2..10)
( 2 ) 2 X 2 ( 2 ) 2 X 2
X 2 K2 X2 ,
( '2 ) 2
( 2 ) K
2 2
X 2 K 2 X 2 ; (2.11)
Et conformèment, on obtient :
Z 2 K 2 Z 2 . (2.12)
U 2 E 2 '2 Z 2 . (2.15)
Il existe une autre méthode pour faciliter l’étude et les calculs d’un transformateur, il
sagit d’utilisation des shémas électriques équivalents du transformateur.
2.4. Schémas équivalents du transformateur
Le transformateur équivalent a un shéma équivalent avec une liaison magnétique, qui est
présenté dans la fig.2.2.
М
R1 X1 R2 X2
A a
*
I1 I2
R1 X1 A(a) X2 R2
I1 I2
Xm
U1 I0 ’
U2 ZZн c
-E1=E2
Rm
X(x)
P0
A A a
I0
U1 r0,x0
V V U20
X x
r1 x1 A r2 x2
I0
xM
U1 E2 U20
rM
Les valeurs de ces composantes sont déterminées à partir des formules suivantes:
r0 P0 02 ; x0 z02 r02 (3.2)
ou
r0 z0 cos 0 ; x0 z0 sin 0 . (3.3)
0 a P0 U1n . (3.4)
gM I0a bM I0p
La composante réactive du courant à vide crée le
flux magnétique principal
X 0 p 02 02a ; (3.5)
r1I0
U1
-E1
I0
I0a
90
I0p ф
E1=E2
Рис.
Fig.3.4. 14.4.
Fig.3.4.
DiagrammeВекторная
Le diagramme диаграм-
vectoriel
vectoriel du du
ма холостого
à videàхода
fonctionnement
transformateur трансфор-
vide du
матора
transformateur
X x
Fig.3.5. Schéma de l’essai en court-circuit
PC 2 PCC , (3.7,а)
1
où 2 – le coefficient de la charge du transformateur;
1n 2 n
à 1, PC Pcc .
r1 x1 r2 x2
II1k -I-I2k
1CC 2CC
UU1k1CC U2=0
X(x)
A partir des données obtenues lors de l’essai en court-circuit, on peut calculer les
valeurs suivantes:
– le rapport de transformation K 2 cc 1cc ;
– le facteur de puissance en court-circuit
Pcc Pcc
cos cc ; (3.8)
Scc U1cc 1cc
U1cc 1cc (rcc j xcc ) 1cc (r1 r2) j 1cc ( x1 x2 ) ; (3.9)
zcc 1cc z S
ucc % 100 cc 2 n 100 . (3.13)
U1n U1n
xcc 1cc
urcc % ucc % sin cc 100 , (3.15) jI1k x1x1
jI1cc
U1n I1kI1cc
k
r1r1
I1kI1cc
Ainsi à partir des essais à vide et en court-circuit on peut déterminer les paramètres du
transformateur, qui permettent d’analyser le fonctionnement du transformateur en charge à
l’aide du diagramme vectoriel.
Tous les paramètres du schéma d’un transformateur, à part z c ,sont des valeurs constantes
et peuvent être déterminés à partir des essais à vide et en court-circuit.
Le diagramme vectoriel d’un transformateur en charge active et inductive est présenté
sur la fig.4.1.
jI1х1
U1
I1 R 1
-I2
-E1
I1
I0
I0a
I0p Фm
I2
U2
E1=E2
-I2R2
-jI2х2
X X c
'2 sous un angle de 2, ce dernier est déterminé à l’aide de la formule 2 arctg 2 ;
R2 Rc
– conformément à l’expression 1 0 ( '2 ) on trace le vecteur 1 ;
– de la formule U 1 E1 j1 X 1 1 R1 on trouve U 1 ;
– de la formule U E j' X ' R on obient U .
2 2 2 2 2 2 2
A partir des données obtenues, on obtient la caractéristique externe U2 = f(I2) et la
fonction cos1 = f(I2).
U2 1
cos = -0,8
U0
cos = 1
U0св 2 cos = 0,8
3
I2ccI2K II2n
2н
I2
P2 P1 , (4.1)
où P2 – Puissance utile du secondaire; P1 – P puissance consommée par le primaire.
P1 P2 P . (4.2)
où – le coefficient de la charge.
On détermine la puissance utile à l’aide de la formule suivante :
P2 mU 2 2 cos 2 , (4.3)
où m – le nombre de phases,
à m=1 P2 S н cos 2 .
Si P1 P2 P , donc
P2 P2 P
1 ,
P1 P2 P P2 P
D’où
P0 2 Pccn
1 . (4.4)
S n cos 2 P0 2 Pccn
Fig.4.3. Rendement en fonction du
coefficient de la charge
En générale le rendement des transformateurs est très élevé.
5. TRANSFORMATEURS TRIPHASES
5.1.Constitution des transformateurs triphasés
La transformation de la tension triphasée peut être effectuée par :
– l’association de trois transformateurs, chacun sur une phase( fig.5.1). Mais cette
méthode a ses inconvénients : le poids du fer utilisé est grand et l’encombrement est
encombré;
– l’utilisation d’un seul transformateur triphasé, avec trois enroulements primaires et
secondaires bobinés sur trois noyaux magnétiques complétés ou nom par un quatrième
noyau servant au retour du flux(fig.5.2).
А В С
X Y Z
x y z
а в с
Fig.5.1. Association de trois transformateurs monophasés
А В С
1 2 3
X Y Z
1
x y z
2
a в с Uав
a
Uав
с в
x y z
A В С A
UА
В
1
X Y Z С В 2 A
a в с 1 UА
a(y) 1 В
Uав a
Uав
в(z) 3
В(в)
0
x y z с(x)
La machine à courant continu comme n’importe quelle machine électrique est réversible :
elle peut fonctionner comme générateur et comme un moteur. Et en outre les moteurs sont les
plus utilisés que les générateurs.
Mtour
Les bouts (bornes) des conducteurs sont liés aux anneaux qui tournent avec le cadre. Sur
les anneaux se placent des plaques immobiles. Le voltmètre branché aux plaques indique la
différence du potentiel, c’est à dire la f.é.m du cadre, la valeur et le sens de cette dernière vont
changer.
Dans le cas général, e Bl V , si l V constt, alors e B.
Avec certaine approximation, on admet que l’induction sous les pôles varie selon une loi
sinusoïdale, alors :
Pour la transformation du courant alternatif vers le courant continu on utilise un collecteur. Pour
cela les conducteurs du générateur sont reliés avec deux demi-bagues à cuivres appelées lames du
collecteur (fig. 1.4).
N М вр
Mtour
- S
B
Les lames durement liés avec l’arbre du cadre, mais isolées entre elles. Les balais sur les
lames du collecteur sont montées d’une façon, pour que leurs passage d’une lame à l’autre
dans le moment où la f.é.m égale à zéro. Tel que, la plaque est en contact avec la demi-bague
du même sens de la f.é.m. dans ce cas, la f.é.m et le courant ont une forme ondulatoire (fig.
1.5). Si on prend n cadres (enroulement de l’induit) et 2n lames du collecteurs, alors le
nombre des f.é.m ondulatoires va augmenter durant la période de temps Т (fig. 1.6). Si les
pulsations sont inférieures à 2 %, le courant est considéré continu.
Fig. 1.5. Redressement de la f.é.m et du courant
Ainsi, dans une génératrice le collecteur est un redresseur mécanique, qui transforme la
f.é.m alternatif des spires de l’induit vers une f.é.m continu dans le circuit. L’ensemble des
spires constitue l’enroulement d’induit.
Si on branche aux balais un consommateur d’énergie électrique, le courant va circuler et
provoque une chute de tension dans l’enroulement d’induit. Par conséquent la tension aux
bornes de la génératrice est de :
U Ea a ra , (1.1)
F B l a . (1.3)
1.2. Principe de fonctionnement du moteur à courant continu
Le principe de fonctionnement d’un moteur à courant continu peut être examiné selon la
fig. 1.3, seulement les balais doivent être branchés à la tension du réseau.
Soit un conducteur traversé par un courant, placé dans un champ magnétique, on aura une force
de poussée qui va agir sur le conducteur
F B l a ,
Da
M em F .
2
Le cadre va tourner jusqu’à une position horizontale. Pour garder le même sens de
rotation, il faut changer périodiquement le sens du courant.
U Ea a ra . (1.4)
2. ENROULEMENTS D’INDUIT
Les enroulements d’induit se subdivisent en enroulements imbriqués et enroulements
ondulés (fig. 2.1)
.
a b
Si le nombre des conducteurs actifs de l’enroulement est N, donc le nombre des spires est
en total N/2, et si dans une section spires, le nombre de sections est de
N / 2 S . (2.4)
Le nombre de sections dans une machine doit être égal aux nombre des lames du
collecteur К et au nombre d’encoches élémentaires ZE:
S = K = ZE. (2.5)
2.1. Enroulement imbriqué
Pour que la f.é.m de la deuxième section agisse en conformité avec la f.é.m de la
première section, il faut que les cotés initiaux des deux sections doivent être sous un pole de
même polarité. Dans l’enroulement imbriqué les cotés initiaux des deux sections sont placés
sous un même pole (fig. 2.2).
Fig. 2.2. Enroulement imbriqué
La largeur d’une section, exprimée en encoches élémentaires, est appelé pas avant – y1,
C'est-à-dire c’est la distance entre les cotés initial et final de la section; y2 –pas arrière, la
distance entre le coté final d’une section et le coté initial de la prochaine section; yk – le pas
résultant selon le collecteur.
y = yk = y1 – y2 , (2.6)
Z
E 2a
y
Р
Où a : Nombre
ombre entier et pair,
pair le plus petit possible.
Dans le cas où y1 et y2 sont des nombres pairs,
pairs, il est possible de les rendre impairs en
ajoutant +1 pour le premier pas et -1 pour le deuxième pas.
3. Equations
quations électromagnétiques dans les machines à courant continu
3.1.F.é.m
.é.m de la réaction d’induit
La f.é.m de l’induit d’une
une machine est déterminée à partir de la somme algébrique des
valeurs instantanées des f.é.m des conducteurs d’une seule voie en parallèle :
N N N
2a 2a 2a
N
E e B lV
i 1
i
i 1
i а B i l aV а
i 1 2a
B moy l a V a , (5.1)
N
où – le nombre de conducteurs dans une voie en parallèle; ei – la valeur instantanée de la
2a
f.é.m du conducteur i; l a – la longueur active du conducteur; Va – la vitesse de rotation
linéaire.
N
2a
N
On peut écrire B
i 1
i
2a
B moy ,
Ф Ф Ф
Bmoy , (5.2)
S la Da l
a
2Р
Da n
Va ,
60
N Ф Da n NР
E la Фn , (5.3)
2a D a
l a 60 60 a
2Р
E C e Фn , (5.4)
NР
où Ce const .
60a
U E a Ra . (5.5)
Si on multiplie les parties droite et gauche de l’équation par la même valeur de Ia,
alors on obtient l’équation des puissances électriques :
UI a EI a I a Ra
2
ou
P1 PEM P ,
où P1 – la puissance consommée; P – les pertes de puissance (pertes par effets Joule); PEM
– la puissance électromagnétique).
Np
Фn a
E a 60 a NР
M EM Ф , (5.7)
2 n 2 a
60
МEM = СМФI.
NР
Ici СМ – la constante de la machine du couple.
2a
3.3. Charge linéaire de l’induit
La charge linéaire de l’induit – c’est la valeur du courant, qui traverse l’unité de la longueur
A
de circonférence de l’induit, ,
m
Ni
A a . (5.8)
Da
N N
aa
bб вc
a + . + .
+++ 2' +++
Le neutre
геом. +
+ +
+ 1'
. 2 3+ +
+
1'
нейтраль
. . .1 +
géométrique .. .. . . 4. .
. . 2'
+ . + .
S S
Pfrotb K frot fb Sb Vc ,
où fb – Pression spécifique du balais; Sb – Section du balai; Vc – Vitesse d’arrondissement du
collecteur;
–Ventilation
Pv k VaV 2 ,
où Vv – le volume de l’air.
Au total on obtient:
où Рh – les pertes par hystérésis ; Рcf – les pertes par courants de Foucault; Р1,0 / 50 – les pertes
spécifiques en Watt pour 1 Kg d’acier à B = 1 Т, f = 50 Hz; f – la fréquence effective B –
l’induction effective ; Gac – le poids de l’acier; – la valeur, qui dépend de la marque de
l’acier.
Nl
ra 15 1 a o ,
Scon
où 15 – Résistance spécifique du fil de cuivre à 15 C; N – Nombre des conducteurs;
l, Scon – Longueur, Section du conducteur; – Coefficient du conducteur; а – Température
mesurée; 0 – Température initale 15 C.
On peut autrement écrire:
Рb Ub a ,
Р1 Р2 Р ,
Р2 U c c ,
G 1
P ;
Uc P
c
– pour un moteur:
Р2 Р1 P
M ,
Р1 Р1
Р1 U ab ab ,
U ab ab P P
M 1 .
U ab ab U ab ab
1
Pvar
max Рпер
РPconst
пост
Fig. 4.1.Courbe du rendement: Рvar – les pertes
variables de puissance; Рconst – les pertes
Iа constantes de puissance
Le rendement atteind le maximum, lorsque les pertes qui dépendent du courant égalent
aux pertes constantes.
М
Mврtr
+ РМ
MX
+ ПД
ME
Iiвe
iIвe
ОВ
ex
ОВ
ex
-
-
С1 С1
+Я -Я
Я
С2 С2
Iexiов
Я1 Я2
Я Я
+Ш -Ш
ш1
ш2
E CeФ n ,
v
А
Ia
Е
- +
+
П
Rрег
Rrég
iв ОВ
ex
-
Fig. 4.6. Schéma d’une génératrice à
excitation indépendante
Au courant d’excitation Ie= 0 dans le noyau des pôles, il y’aura un flux rémanent Фrém et
pour cela une Еrém apparaisse dans l’induit (fig. 4.7).
La dépendance obtenue est appelée aussi la caractéristique du circuit magnétique de la
machine Ф = f(ie).
Е,E В,V
Uo 2
а
1
5
EЕ ост
rém +Ie
-i-Ieв +iв
iво
Ie0
3
4
Fig. 4.7. Caractéristique à vide d’une
génératrice à excitation indépendante
-Е,EВ,V
U E a Ra ou U СeФn a Ra .
– avec l’accroissement de Ia, la valeur de IaRa va augmenter, mais U va diminuer
(fig. 4.8, courbe1);
– la réaction d’induit influe sur le flux magnétique Ф, et E Cе Фn , U E U
(fig. 4.8, courbe 2).
U,V
U, В
U0U0 U
1
UnUн 2
0 IIнn Ia , А
iв, А
Ie,A
Ie0iво
Ia , А
5. La caractéristique du court-circuit Ia = f(ie) est relevée selon le schéma (fig. 4.11) avec
un circuit d’induit court-circuité à l’aide d’un ampèremètre.
v
А
Ia
Е
- +
А ФФост
r
Rrég
рег
ш1
i вie
ш2
E eL ie Re ,
die
E ie Re Le .
dt
iieв,, A
А
U, В
U,V
UU
v х.х.
U
IccIк.з. I а, А
Iк.з.
Icc
RR
Cн
U U,
,V В
v
-c
ОВ
ex
Iiвe
А R
+c
-Я +Я
Я
G I, А
Ia
Fig. 5.4. Schéma de Fig. 5.5. Caractéristique externe d’une
branchement d’une génératrice génératrice à excitation série
à excitation série
5.4. Génératrice à excitation composée
Une génératrice à excitation composée possède deux enroulements d’excitation et réuni
les propriétés des deux génératrices (parallèle et série, fig. 5.6):
1) La caractéristique à vide E = f(Ie) à I = 0, n = const ne se distingue pas de la
caractéristique d’une génératrice à excitation en parallèle;
2) À la caractéristique externe, les enroulements sont montés: en accord (les forces
magnétomotrices des deux enroulements s’additionnent) et en opposition ((les forces
magnétomotrices se soustraient).
RCн
-c
А I
+c
- +
Г
G
R
Rрег
reg
А
-ш +ш
встречное включение
branchement обмоток
inverse des enroulements
I, А
U a Ra E , (6.1)
PN
où E Сe n Ф ; Сe – la constante de la machine de la f.é.m.
60 a
On multiple l’équation (6.1) par Ia
U a 2a Ra E a , (6.2)
P1 Рel PEM ,
PEM E a M EM ,
E a С n Ф a 30 Сe
M EM e Ф a . (6.3)
2 2
n
60
M EM (M ) СM a Ф , (6.4)
Ou M EM M 2 M 0 M j , (6.5)
d
Mj J , (6.6)
dt
où J – le moment d’inertie.
d
Si 0 – accélération du moteur;
dt
d
0 – ralentissement du moteur;
dt
d
0 , et M j 0 , alors M EM M R ,
dt
où MR –Couple résistant du mécanisme d’exécution, N.m.
Alors le couple électromagnétique est déterminé à partir de la formule:
PEM PEM 30 P
M 9,55 EM ,
n n
P2
M2 . (6.7)
U E U Сe n Ф
a . (6.8)
Ra Ra
U
Au premier instant de démarrage n = 0, Е = 0, donc d .
Ra
Il peut atteindre 15-30 fois le courant nominal.
Tel courant est dangereux pour le moteur, car il provoque:
Un couple percutant;
Un étincelage au collecteur;
La chute de tension du réseau;
L’échauffement du moteur.
Pour limiter le courant de démarrage, on introduit une résistance Rd en série avec l’induit pour
que le courant soit de (1,52) Iа n:
U
a (1,5 2) a n . (6.8)
Ra Rd
A fur à mesure que le moteur démarre, une f.é.m E apparaisse, par conséquent le courant
Ia et le moment M СM Ф a vont diminuer, pour cela on débranche Rd du circuit d’induit:
U E
a . (6.9)
Ra Rd
Aussi on peut démarrer le moteur sous une tension réduite pour limiter le courant de
démarrage.
M M
M
Mc M
M Mc
Mc
Mc
Mc
Mc M
M
M
n n n n n n n n
Fig. 6.1. Fonctionnement stable: avec Fig. 6.2. Fonctionnement instable du
l’accroissement de n jusqu’à n, Мr > moteur: avec l’accroissement de n jusqu’à
Мaugmente, ralentissement et le retour vers le n, М > Мr n va accroitre; avec la
point n; avec la diminution de n’ jusqu’à n, diminution de n jusqu’à n Мr > М, la
М > Мr va augmenter, l’accélération diminution suivante de n;
commence jusqu’à n; n – le point stable n – le point instable
La vitesse de rotation établie du moteur dépend non seulement de l’égalité des moments,
mais aussi de la stabilité dans le fonctionnement du moteur.
M СM Ф a const a ,
M2 M M0 ;
U a Ra
n ,
Сe Ф
n0 nn
n 100 % ( 2 8) % .
n0
n
2
M n0
M nnном
no n
1
M2
0 Ia0 IaIan
ном Ia
M0 Рис. 10.3. Электромеханические
Fig.7.3. Caractéristique
характеристики
électromagnétiqueдвигателя
du moteur
0
Ia0 Ia
M
a , donc
М0 Сe Ф
M
0 U Ra
M СM Ф
Рис. 10.5.
Fig.7.5. Механическая
Caractéristique n – une caractéristique rigide.
С eФ
характеристика
mécanique du moteurдвигателя
-Caractéristiques de régulation
On insère dans le circuit d’induit une résistance de réglage Rr, alors l’équation de base de
la f.é.m va prendre la forme suivante :
U Сe n Ф a ( Ra Rr ) ,
U a ( Ra Rr )
D’où n .
Сe Ф
n
n 7.2.Caractéristiques électromécaniques
n0 En fonction des résistances supplémentaires
de réglage Rr3>Rr2>Rr1>Rr0=0, on obtient des
n RRr0=0
=0
n1 д caractéristiques d’inclinaison différentes (fig. 7.6).
n1 n = 0 E Сe n Ф 0 ,
RRr1
д1
RRr2 U a ( Ra Rr )
Rд3
Rr3 д2
0 Ia0 IIcc
к3 IIc2к2
Ia U c 2 ( Ra Rr) ,
Рис. 10.6.
Fig.7.6. Les Семейство электро-
caractéristiques U cc ( Ra Rr ) ,
механических характеристик
électromécaniques du moteur
où Ic2 et Icc – les courants de court-circuit.
Les caractéristiques électromécaniques:
– naturelle à Rr = 0;
–artificielles à Rr > 0.
8. Moteurs CC à excitation en série.
Dans les moteurs à excitation série c’est le même courant qui traverse le circuit d’induit
et le circuit d’excitation. Pour cela à la variation de la charge du moteur, son flux magnétique
varie aussi dans une large gamme (Ia = Ie). Le schéma du moteur est présenté sur la fig.8.1.
+
+С
I
Uсети
Uréseau RR
rég
рег
-С
- Я
G
U R Ф
n a a.
Сe Ф Сe Ф
а
On propose:
1) a Ra 0 , Ra est négligeable;
2
1
3
0 I
a0 Ia
Рис. 11.3.
Fig.8.3. Электромеханические
Caractéristiques
характеристики
électromécaniques двигателя
A la variation de la charge (du courant Ia) la vitesse de rotation varie dans un large
interval. La caractéristique obtenue est tendre, et pour cette raison on ne peut pas admettre
le fonctionnement du moteur à excitation série à vide, car le moteur va s’emballer.
M 2 M EM М 0 СМ a Ф М 0 ,
М M
M2
M0
1
2
3 Fig. 8.4. Caractéristiques du couple du moteur: 1
– sans la saturation МEM = f(Ia); 2 – avec la
0 saturation МEM = f(Ia); 3 – avec la saturation М2 =
Ia f(Ia)
Ia0
-La caractéristique mécanique (fig. 8.5) n = f(М2) à U = const est obtenue à partir
des deux caractéristiques précédentes.
U a Ra
n .
С eФ
n
5
4 M0
3 M
2
M2
1
0 5 10 15 20 25 M
U U U const
n .
Сe к a М EM Се М EM
Сe к М EM
с с
U a ( Ra Rs )
A l’insertion de Rs, n ,
Сe Ф
n U a Ra
, alors les caractéristiques électromécaniques auront la forme
n U a ( Ra Rs )
suivante:
Rs2>Rs1>0.
Le moteur est entrainé jusqu’à (nét) (courbe 3 fig. 8.6), et on diminue jusqu’à Rs1, la
caractéristique passe par la courbe 2, ensuite le moteur est entrainé jusqu’à nét et etc. (le
diagramme de démarrage, fig. 8.6).
n 1
2
3
n
n’nétуст RRs=0
д=0
RRs1
д1
n’’nétуст Fig.8.6.Caractéristiques
Rд2
Rs3
électromécaniques du moteur: 1 –
0 I IIanaн naturelle; 2 et 3 – artificielles
a0 Iк2=Iп Ia
Références bibliographiques