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Machines Electriques Statiques à Courant Alternatif (MESCA)
TRANSFORMATEURS MONOPHASES
Chapitre 1
TRANSFORMATEUR EN CHARGE / ETUDE THEORIQUE
Pr Mohammed CHRAYGANE
1
Mohammed CHRAYGANE
Royaume du Maroc Filière : EESA
Université IBNOU ZOHR Module : EESA/M6/Electrotechnique
Ecole Supérieure de Technologie Cours : Transformateurs
D’Agadir Classe : EESA / 1ére année
Année universitaire : 2022/2023
Chapitre 1
Transformateur monophasé en charge / ETUDE THEORIQUE
2
Comme le transformateur est constitué de deux (2) enroulements électriquement séparés,
chaque élément peut se présenter par un dipôle avec ses propres conventions.
-Convention RECEPTEUR pour le primaire car celui-ci reçoit de la puissance d’une source extérieure.
-Convention GENERATEUR pour le secondaire car ce dernier fournit de la puissance à une charge du
transformateur.
I.2.A) Hypothèses :
Figure I.3
Transformateur Parfait Pour les Tensions (TPPT)
Dans la Figure I.3, On néglige les fuites magnétiques (supposées nulles) et les résistances des
enroulements, l’absence de fuites entraîne que le même flux (par spire) traverse chaque spire des
deux (2) enroulements dont les flux totaux sont N1 pour le primaire et N 2 pour le secondaire.
Les fem sont par conséquent :
d d
e1 ( N1 ) N1
dt dt
d d
e2 ( N 2 ) N 2
dt dt
Dans un transformateur parfait pour les tensions (TPPT) de la figure I.3, les deux (2) causes de
chutes de tensions dans les enroulements sont nulles. En effet,
3
-Les chutes de tension dûes aux résistances sont nulles car les résistances sont nulles pour un TPPT.
-Les chutes de tension dûes aux fuites sont nulles car les fuites sont considérées nulles quelque soit la
charge pour un TPPT.
Figure I.4
Schéma électrique
d’un transformateur parfait
pour les tensions (TPPT)
d
N2
e2 (t ) dt N 2 m
e1 (t ) d N1 V
N1
dt
m0 étant le rapport de transformation à vide.
Si R1 et R2 sont négligeables ( R1 et R2 )
u 2 (t ) N u 2 (t ) N
2 m0 2 mV
u1 (t ) N1 u1 (t ) N1
A chaque instant avec les orientations choisies, u 2 (t ) mV .u1 (t ) , les tensions u1(t) et u2(t) sont en
opposition de phase et proportionnelles aux nombres des spires.
U2 N2
En valeur absolue, pour les valeurs efficaces mV
U 1 N1
Pour un TPPT, le rapport de transformation est indépendant de la charge et égal au rapport des
nombres des spires.
4
A chaque instant, u1 (t ) e1 (t )
U 1 E1 , égalité vraie en valeurs efficaces pour toute charge
Théorème de BOUCHEROT
U 1 E1 4,44.Bmax .N 1 . f .S
En général, pour un fonctionnement avec une tension primaire u1 (t ) U 1 2 cos(t ) , les grandeurs
U1 , N1 , S et f sont fixes, ce qui implique que Bmax donc max est constant pour ce TPPT et celà
quelque soit la charge càd quelque soit le courant I2.
Le maximum de flux max à travers le circuit magnétique (ou de l’induction Bmax) d’un TPPT est
indépendant de la charge.
Figure I.5
Diagramme vectoriel à vide
d’un transformateur parfait pour les tensions
(TPPT)
-le secondaire ouvert ne joue aucun rôle, le primaire se comporte donc comme une bobine à noyau
ferromagnétique,
-le courant I10 consommé à vide se compose de deux (2) courants :
*Le courant I 1aV I1V cos 1V en phase avec U 1V U 1N correspondant aux pertes dans le fer.
*Le courant I 1rV I 1V sin 1V en quadrature retard avec U 1V U 1N correspondant à la magnétisation
du circuit magnétique, 1V étant l’angle entre le courant I1V et la tension U 1
-le déphasage 1V est 90° , 1V 90° , cos 1V est faible voisin de 0 ,
-comme le circuit magnétique est peu saturé, on peut admettre que I1V est sinusoïdal pour pouvoir
tracer le diagramme de FRESNEL de la figure I.5 pour U 1 U 1V U 1N .
5
Fonctionnement à vide
FMM N 1i1V magnétise toute seule le circuit magnétique à vide (i2V=0)
Fonctionnement en charge
FMM N1i1 N 2 i2 , somme de la FMM N1i1 et de la FMM N 2 i2 qui magnétisent le circuit
magnétique en charge
Figure IV.6
Fonctionnement à vide
et fonctionnement en charge d’un TPPT
(transformateur parfait pour les tensions)
N 1i1V V V
𝑵𝟏 𝒊𝟏 + 𝑵𝟐 𝒊𝟐 = 𝕽𝑪𝑯 𝜳𝑪𝑯
A tout instant, le circuit magnétique du TPPT est traversé par le même flux V à vide qu’en charge
CH . Pourque 𝜳𝑽 ≈ 𝜳𝑪𝑯 et 𝕽𝑽 ≈ 𝕽𝑪𝑯 , il faut que les FMM soient presque égales :
𝑵𝟏 𝒊𝟏 + 𝑵𝟐 𝒊𝟐 ≈ 𝑵𝟏 𝒊𝟏𝑽
N2
i1V 0 N 1i1V 0 N 1i1 N 2 i2 0 i2 i1 mV i1
N1
donc, les courants i1(t) et i2(t) sont en opposition de phase. En valeur efficaces, nous avons :
N1i1 N 2 i2
1 1
T T
( N1i1 ) 2 dt ( N 2 i2 ) 2 dt
T T
6
Figure I.7
Allure temporelle
des FMM N1i1 et N 2 i2
La solution est que les FMM N1i1 et N 2 i2 soient presque de signe contraire. La Figure I.7 montre
l’évolution temporelle (valeurs instantanées) de ces deux FMM où la FMM secondaire est en
opposition de phase avec la FMM primaire et cela conformément à la loi de LENZ.
D’autre part, avec les orientations choisies, les courants i1(t) et i2(t) sont de signes contraires pendant
une période (Figure I.7), les orientations étant de même sens pour les deux (2) enroulements.
7
La Figure I.8 indique le diagramme vectoriel des trois (3) FMM N 1 I 1 , N 2 I 2 et N1 I 10 qui vérifie la
relation : N1 I 1 N 2 I 2 N1 I 1V . De même, la Figure I.9 montre le diagramme vectoriel des trois (3)
courants I 1 , I 2 et I1V vérifiant la relation : I 1 mV I 2 I 1V avec
I 2' mV I 2
Exemple :
N1 I 1 N 2 I 2 N1 I 1V I 1 mV I 2 I 1V I 1 I 1V mV I 2 I 1 I 1V I 2'
1V 90
mV 2
I 1V 2 A
Résultats :
I 2' mV I 2 2 x5 A 10 A
I 1 11,5 A
1 52
i1 (t ) N
2 mV
i2 (t ) N1
avec nos conventions, les courbes i1(t) et i2(t) sont en opposition de phase, leur rapport est
indépendant de la charge (Transformateur Parfait Pour les Courants / TPPC).
N1i1 (t ) N 2 i2 (t ) 0 i1 (t ) mV i2 (t )
N1 I1 N 2 I 2 0 N1 I1 N 2 I 2 I 1 mV I 2 I 2'
eff
En valeur efficace : I 1 mV I 2 I 2
eff eff '
8
Chutes de tension dans l’hypothèse de l’Approximation de KAPP
*résistance
R1 0 de l’enroulement primaire chute de tension 0 due à R1
*résistance
R2 0 de l’enroulement secondaire chute de tension 0 due à R2
*fuites
0 dans l’enroulement primaire chute de tension 0 due aux fuites primaires
*fuites
0 dans l’enroulement secondaire chute de tension 0 due aux fuites secondaires
Figure I.10
Représentation du flux utile et des flux
de fuites d’un transformateur réel
La Figure I.10 permet de distinguer les cinq (5) flux suivants (par spire) :
1P C 1 f
-flux propre du primaire :
2 P C 2 f
-flux propre du secondaire :
-flux commun : C
1 f
-flux de fuites au primaire
2 f
-flux de fuites au secondaire
9
-dépend de la saturation,
1 f 2 f
*flux de fuites par spire au primaire et au secondaire :
-trajet mille fois plus grand dans l’air que dans le fer, donc ne dépend pas de la saturation.
N 2 2 P N 2 (C 2 f )
flux propre total de l’enroulement du secondaire ,
Fem engendrée au primaire : comme chaque spire du primaire est parcourue par le flux propre
1 P C 1 f , l’enroulement du primaire formé de N spires est donc parcouru par un flux total
1
N 1 1 P N 1 ( C 1 f ) N 1 C N 1 1 f .
Nous pouvons associer au flux de fuites du primaire, une inductance de fuites constante 𝓵𝟏𝒇 telle que
𝑵𝟏 𝜱𝟏𝒇
𝓵𝟏𝒇 = 𝒊𝟏 soit : 𝑵𝟏 𝜱𝟏𝒇 = 𝓵𝟏𝒇 . 𝒊𝟏
𝓵𝟐𝒇
Nous pouvons associer au flux de fuites du secondaire, une inductance de fuites constante telle que
𝑵 𝜱
𝓵𝟐𝒇 = 𝟐𝒊 𝟐𝒇 𝑵 𝜱 = 𝓵𝟐𝒇 . 𝒊𝟐
𝟐 soit : 𝟐 𝟐𝒇
10
Figure I.11
Schéma électrique équivalent d’un transformateur réel (non utile)
I 1V 0
fem en phase
courants en opposition de phase
Figure I.12
Diagramme vectoriel de FRESNEL d’un
transformateur réel
u1 e1P R1i1
𝒅𝒊𝟏
𝒖𝟏 + (𝒆𝟏 − 𝓵𝟏𝒇 ) = 𝑹𝟏 𝒊 𝟏
𝒅𝒕
di1
u1 e1 R1i1 1 f
dt
11
𝒅𝒊𝟏
𝒖𝟏 = −𝒆𝟏 + 𝑹𝟏 𝒊𝟏 + 𝓵𝟏𝒇
𝒅𝒕
Nous remarquons que la tension du réseau d’alimentation alimente :
-la résistance R1,
-l’inductance de fuites au primaire ℓ1f,
-la source de tension e1.
e2 P u 2 R2 i2
di2
(e 2 2 f ) u 2 R2 i 2
dt
di2
e2 R2 i 2 2 f u2
dt
di1
u1 e1 R1i1 1 f
L’équation au primaire dt devient en notation complexe
U 1 E1 R1 I 1 j 1 f I 1
𝑼𝟏 = −𝑬𝟏 + 𝑹𝟏 𝑰𝟏 + 𝒋𝑿𝟏 𝑰𝟏 (Eq 1) avec : 𝑿𝟏 = 𝓵𝟏𝒇 𝝎
U 2 E 2 R2 I 2 j 2 f I 2
𝑼𝟐 = 𝑬𝟐 − 𝑹𝟐 𝑰𝟐 − 𝒋𝑿𝟐 𝑰𝟐 (Eq 2) avec : 𝑿𝟐 = 𝓵𝟐𝒇 𝝎
A partir des deux équations au primaire (Eq1) et au secondaire (Eq2), nous pouvons dessiner le
schéma électrique équivalent du transformateur de la figure I.11 et tracer son diagramme de
FRESNEL indiqué sur la figure I.12.
Pour le réseau d’alimentation, le transformateur possède deux bornes, c’est un dipôle qui
consomme le courant I 1 sous la tension U 1 .
12
Prenons l’équation (Eq 2) et divisons membre à membre par mV, cela donne
U 2 E 2 R2 I 2 j 2 f I 2
(Eq 2)
U2 E R I j 2 f I 2
2 2 2
mV mV mV mV
I1
remplaçons I2 par son expression ( ) de l’approximation de KAPP, cela donne :
mV
U2 E R 2f
2 22 I 1 j 2 I1
mV mV mV mV
U2 E R 2f
2 22 I 1 j 2 I1
mV mV mV mV
U 1 E1 R1 I 1 j 1 f I 1
(Eq 1)
additionnons membre à membre les deux (2) dernières équations, cela donne :
U2 E R 2f
U1 ( E1 2 ) R1 I1 22 I1 j 1 f I1 j 2 I1
mV mV mV mV
E2 E2 e
( E1 )0 mV 2
la quantité mV car E1 e1 , il reste
U2 R 2f
U1 R1 I1 22 I1 j 1 f I1 j 2 I1
mV mV mV
en posant :
R1 : résistance R du primaire,
1
1 f
: inductance de fuites ℓ1f du primaire,
13
X1 1 f
: réactance de fuites ℓ1fω du primaire,
R2
R2'
mV2 : image vue au primaire de la résistance R2 du secondaire,
2f
'2 f
mV2 : image vue au primaire de l’inductance de fuites ℓ2f du secondaire,
2f
X 2' '2 f
mV2 : image vue du primaire de la réactance de fuites ℓ2fω du secondaire,
R2
RP R1
mV2 : image vue au primaire de la somme de la résistance R1 du primaire et de la
résistance R2 du secondaire,
2f
LP 1 f 1 f '2 f
m 2 : image vue au primaire de la somme de l’inductance ℓ1f du primaire et de
V
l’inductance ℓ2f du secondaire,
2f
X P L P ( 1 f 2
) ( 1 f '2 f )
m V
𝑹𝟐 𝓵𝟐𝒇
𝒁𝑷 = 𝑹𝑷 + 𝒋𝑿𝑷 = 𝑹𝑷 + 𝒋𝑳𝑷 𝝎 = (𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 ) + 𝒋(𝓵𝟏𝒇 + 𝓵𝟐𝒇 )𝝎 = (𝑹𝟏 + 𝟐
) + 𝒋(𝓵𝟏𝒇 + 𝟐 )𝝎
𝒎𝑽 𝒎𝑽
U2 R 2f
U1 ( R1 22 ) I1 j ( 1 f 2 )I1
mV mV mV
U2
U1 ( R1 R2' ) I1 j ( 1 f '2 f )I1
mV
U2
U1 RP I1 jLP I1
mV
U2
U1 ( RP jX P ) I 1
mV
𝑼
𝑼𝟏 = − 𝒎𝟐 + 𝒁𝑷 𝑰𝟏
𝑽 (Eq 3)
14
U 1 U 2' Z P I 1 (Eq 4)
U2
avec I 1 mV I 2 et U 2'
mV
Figure I.13
Diagramme vectoriel de FRESNEL correspondant
au schéma électrique équivalent d’un transformateur ramené au primaire
(cas d’une charge inductive)
avec :
U2
U 2' U 2 vue au primaire
mV : image de la tension secondaire
U 1 : tension primaire,
L’équation (Eq 3) correspond bien au diagramme vectoriel de FRESNEL relatif au schéma électrique
équivalent d’un transformateur ramené au primaire de la figure I.13.
U2
U 2'
Que représente mV ?
U2 Z .I 2 Z
U 2' ( 2 )(m.V I 2 ) Z ' I1
mV mV mV
15
avec :
I 1 mV I 2 I 2'
Z
Z'
mV2 : image vue au primaire de l’impédance de la charge Z du secondaire.
- U 2 est la tension qu’il faut appliquer au primaire s’il n’y a pas de chutes de tension càd si Z P I 1 0
'
alors U 1 U 2 .
'
Figure I.14
Z
Z Z' 2 Z':
Pour le réseau d’alimentation, P est en série avec mV ( impédance de la charge Z du
secondaire vue du primaire (Figure I.14.a).
Pour la charge Z du secondaire ramenée au primaire Z ' , le transformateur est un générateur de fem
U 1 et d’impédance interne Z P (Figure I.14.b).
16
Pour le réseau la charge Z , le transformateur n’a que deux (2) bornes, c’est un dipôle qui
fournit à la charge le courant I 2 sous la tension U 2 .
Prenons l’équation (Eq 1) et multiplions membre à membre par mV, cela donne
En prenant l’équation (Eq2) et l’ajouter membre à membre à l’équation ci-dessus, cela donne :
avec :
R2 : résistance R du secondaire,
2
𝑳𝑺 = 𝓵𝟐𝒇 + 𝒎𝟐𝑽 𝓵𝟏𝒇 = 𝓵𝟐𝒇 + 𝓵𝟏𝒇 : image vue au secondaire de l’inductance de fuites ℓ du
2f
secondaire et de l’inductance de fuites ℓ1f du primaire,
Z S RS jX S
17
𝒁𝑺 = 𝑹𝑺 + 𝒋𝑳𝑺 𝝎 = (𝑹𝟐 + 𝒎𝟐𝑽 𝑹𝟏 ) + 𝒋(𝓵𝟐𝒇 + 𝒎𝟐𝑽 𝓵𝟏𝒇 )𝝎 = (𝑹𝟐 + 𝑹𝟏 ) + 𝒋(𝓵𝟐𝒇 + 𝓵𝟏𝒇 )𝝎 : impédance
interne du transformateur ramenée au secondaire
E2 e
mV 2
or E 2 mV E1 0 car E e1
1
U 2 mV U 1 ( R 2 mV2 R1 ) I 2 j ( 2 mV2 1 ) I 2
U 2 mV U 1 R S I 2 jL S I 2 (Eq 6)
U 2 mV U 1 ( R S jL S ) I 2
U 2 mV U 1 ( R S jX S ) I 2
𝑈 = −𝑚 𝑈 − 𝑍 . 𝐼
𝑈 =𝑈 − 𝑍 .𝐼 (Eq 7-A)
𝑈 = −𝑚 𝑈 et I 1 mV I 2 Figure I.15.B
avec :
U 1' mV U 1 : c’est la tension qui existe aux bornes du secondaire sans chutes de tension : c est la
tension à vide U 2V
18
Pour la charge Z du secondaire, le transformateur est un générateur de fem U 2V et d’impédance
interne Z S (figures I.15.A et I.15.B).
𝑈 = 𝑈 + 𝑍 .𝐼 (Eq 7-B)
*Le circuit magnétique du transformateur est supposé parfait pas de pertes dans le Fer
pas de pertes par hystérésis
pas de pertes par courants de Foucault
1 f 0 1 f 0 I 0
* inductance de fuites du primaire chute de tension réactive 1 f 1
2f 0 2f 0 2 f I 2 0
* inductance de fuites du secondaire chute de tension réactive
U2 U U
U 1 U 2' Z P I 1 Z P I1 2 ( RP jX P ) I 1 2 ( RP jLP ) I 1
mV mV mV
19
I1
I1 I2
Zp
Zp
Charge Z
Z’=Z /(mv)² du secondaire Charge Z
vue au primaire du secondaire
vue au secondaire
U1 U1
𝑈 𝑈 𝑈
𝑈 = 𝑈′ +𝑍 𝐼 =− +𝑍 𝐼 =− + (𝑅 + 𝑗𝑋 )𝐼 =− + (𝑅 + 𝑗𝐿 𝜔)𝐼
𝑚 𝑚 𝑚
Zp
Zp
Charge Z=0
du secondaire Charge Z=0
Z’=0=(Z =0)/(mv)² COURT-CIRCUIT du secondaire
vue au primaire [=COURT-CIRCUIT]
vue au secondaire
U1cc
U1cc
mv = I1cc / I2cc
20
I1CC : courant primaire mesuré pendant l’essai en court-circuit
P1CC : puissance mesurée au primaire pendant l’essai en court-circuit
P1CC U 1CC .I 1CC U 1CC I 1CC cos(U 1CC , I 1CC ) U 1CC I 1CC cos 1CC
P1CC
cos 1CC
U1CC I1CC
P1CC
cos 1CC donne le déphasage 1CC de l’impédance Z p
U1CC .I1CC
P
1CC (U1CC , I1CC ) arccos( 1CC ) (Eq 8-A)
U1CC .I1CC
U2 U 2CC
En court-circuit, l’équation U 1 m Z P I1 devient U 1CC m Z P I1CC
V V
U 2CC
or U2CC=0 0 U 1CC Z P .I 1CC
mV
U1CC U1CC U1CC U1CC
ZP ZP Z p
I1CC I1CC I1CC I1CC
U1CC
ce qui donne : Z P I (Eq 8-B)
1CC
d’autre part :
U1CC
jXpI1CC = jLpω I1CC
φ 1CC φ 1CC
RPI1CC I1CC RP
Figure I.18.A Figure I.18.B
21
ce qui donne :
x mv
Si on multiplie par mV le triangle des tensions de la Figure I.18.A (ou la Figure I.19.A), on obtient :
U 1CC ( R P jX P ). I 1CC
𝑚 𝑈 = 𝑚 𝑅 .𝐼 + 𝑗𝑚 𝐿 𝜔. 𝐼 = 𝑚 (𝑅 + 𝑗𝐿 𝜔). 𝐼 = 𝑚 𝑍 .𝐼
𝑚 𝑈 = 𝑅 .𝐼 + 𝑗𝐿 𝜔. 𝐼 = (𝑅 + 𝑗𝐿 𝜔). 𝐼 = 𝑍 .𝐼
22
avec les relations suivantes des impédances :
𝑍 = 𝑅 + 𝑗𝑋 = 𝑚 𝑅 + 𝑗𝑚 𝑋 = 𝑚 (𝑅 + 𝑗𝑋 ) = 𝑚 𝑍 (Eq 9-A)
R S mV2 .R P (Eq 9-B)
X S mV2 . X P (Eq 9-C)
L S m .L P ( L S m .L P )
2
V
2
V (Eq 9-D)
I2
Zs.I2 jXsI2
Zs I2 Zs
U2v
Charge Z
U2 du secondaire RsI2
vue au secondaire U2
U2v
φ2 φ1
I2
Figure I.20.A Figure I.20.B
modèle électrique équivalent Diagramme de FRESNEL
ramené secondaire du modèle électrique équivalent
d’un transformateur monophasé ramené secondaire
d’un transformateur monophasé
L’agrandissement de la Figure I.20.B au niveau du triangle, qui donne la Figure I.21, montre
que l’hypothénuse AC du triangle de KAPP ABC correspond bien à la chute de tension :
𝑨𝑪 = 𝑼⃗𝟐𝑽 − 𝑼⃗𝟐 = 𝒁𝑺 𝑰𝟐
AC=tension de Court-Circuit pour I2 considéré
AC mV U 1CC Z S I 2CC
23
Figure I.21 : Agrandissement de la Figure I.20.B
En particulier pour le test en CC du transformateur monophasé lorsque I2CC=I2N ; on a mV U 1CC Z S I 2 N
Z S I 2 N mV U 1CC U 1CC
Le rapport U mV U 1N U 1N exprime en pourcentage la tension de court-circuit vis-à-vis de
2V
U 1CC U 1CC
la tension nominale (exemple1 : U =5 % , exemple2 : U =10 %)
1N 1N
24
On peut facilement montrer formule pratique de calcul de la chute de tension au primaire :
U2
U 1 U 1 U 2' U 1 RP I 1 cos 1 X P I 1 sin 1 (Eq 11-A)
mV
U2
U 1 U 1 U 2' U 1 RP I 1 cos 1 X P I 1 sin 1 (Eq 11-B)
mV
Remarque 2
Il existe quatre (4) méthodes pour trouver la chute de tension d’un transformateur :
méthode graphique : peu précise car les dimensions du triangle de KAPP sont très petites.
Le diagramme de KAPP est un graphique dans lequel quatre (4) grandeurs U2V, U2, I2 et ρ2 qui
fixent l’état de fonctionnement du transformateur sont susceptibles de varier.
Les caractéristiques et les diagrammes correspondant se tracent une des deux (2) constantes.
Sur chaque digramme tracé ultérieurement, est effectué deux (2) constructions pour deux (2)
valeurs différentes de la grandeur retenue pour variable.
Figure I.22
Ce premier diagramme donne la tension qu’il faut appliquer au primaire pour obtenir une
même tension secondaire constante avec un facteur de puissance constant.
paramètres constants : tension U2 en charge et déphasage ρ2
paramètres variables : tension à vide U2V (donc U1) et courant I2.
25
U 2V mV U 1 ( pour .I 2 ) I 2 I 2' ) U 2' V mV U 1' ( pourI 2' )
*
U 2 O A
*
2 ( I 2 , U 2 ) invariable
*On constate par construction que lorsque I2 double par exemple, les côtés AB, BC, CA du triangle de
KAPP ABC doublent aussi. Donc, l’ensemble des points C (respectivement C’) extrémités des vecteurs
'
qui fait avec la direction du vecteur 2 l’angle CC
U 2V
(respectivement
U 2V
) est la droite
I
passant par le point A.
' U 2' V
U 2V U 1'
*connaissant le module de , on peur calculer mV
Figure I.23
Ce deuxième diagramme donne la tension qu’il faut appliquer au primaire pour obtenir une
tension secondaire constante avec un courant secondaire constant et un déphasage ρ2 variable.
2 ≠ 2' mais I 2 I 2'
*On constate par construction que le triangle de KAPP ABC est invariable (constant) et pivote autour
du point A quand le déphasage ρ2 varie.. Donc, l’ensemble des points C (respectivement C’)
'
U 2V U 2V
extrémités des vecteurs (respectivement ) est un arc de cercle de centre A et de rayon AC
avec U2V=OC.
26
I.8.C) Troisième diagramme U1=Cste (Figure I.24)
Ce troisième diagramme donne la tension aux bornes de la charge qu’il faut obtenir au
secondaire quand on applique une tension primaire constante avec un facteur de puissance constant
(déphasage ρ2 constant).
Figure I.24
U 2V Cons tan te et 2 Cons tan t avec U 2 U 2' et I 2 I 2'
*Les triangles OBD, OB’D’ restent semblables et les points O,D,D’,…… sont alignés sur une droite
' ' '
qui fait avec la direction du vecteur
I 2 un angle CC . Les différents vecteurs
U 2 DC , U 2 DC
sont parallèles entre eux et forment le même angle 2 avec la direction Dx parallèle à 2
I
27
Figure I.25
U 2 U 2' 2 ≠ 2' mais I 2 Cons tan t U 2V Cons tan te
28