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Cours Gestion Budgetaire
Cours Gestion Budgetaire
Le contrôle de gestion peut être défini comme « le processus par lequel les dirigeants s’assurent que
les ressources sont obtenues et utilisées avec efficacité (par rapport aux objectifs) et efficience (par
rapport aux moyens employés) pour réaliser les objectifs de l’organisation ».
Gérer une entreprise : c’est prévoir, organiser, commander et contrôler.
La gestion ne peut se contenter d’analyser le passé seulement. Mais elle doit aussi estimer le future,
c’est le but de la gestion prévisionnelle (ou la gestion budgétaire) qui s’appuie sur des prévisions, en
fonction des conditions internes à l’entreprise (capacité de production, capacité de stockage des
produits fabriqués…) et des conditions externes (tels que l’étude de marché, la concurrence…).
A partir des objectifs généraux, il est établi des programmes (programme des ventes, programme
d’investissement et programme d’approvisionnement) et des budgets (budgets des ventes, budget des
frais commerciaux, budget de production, budget d’approvisionnement, budget des investissements et
finalement le budget de trésorerie).
1- Définition de budget :
Un budget est l’expression quantitative et financière d’un programme d’action envisagé (prévu) pour
une période donnée. Le programme d’action fixe :
Les objectifs à atteindre qui peuvent être :
Qualitatifs : exemple : introduire de nouveaux modèles tous les trois ans.
Quantitatifs : exemple : s’assurer d’une part de 30% du marché national.
Les moyens d’exécution nécessaires pour atteindre ces objectifs (moyens de financement,
personnel, matériel…).
Les budgets doivent être établis dans un ordre déterminé à partir des objectives production/vente :
En général, la contrainte majeure de l’activité de l’entreprise est d’ordre commercial, malgré
les possibilités techniques de production, les ventes ne peuvent dépasser un montant donné compte
tenu du marché et de la concurrence.
Exemple : une entreprise peut produire 5 000 unités d’un produit par mois. Le service commercial
n’estime vendre que 4 000 unités comptes tenu de la concurrence. Donc le budget sera calculé sur
la base de 4 000 unités. La production est alors conditionnée par la vente.
Dans certains cas, la contrainte se situe au niveau de production, malgré les possibilités
supérieures de ventes.
Exemple : vue la qualité supérieure du produit, le service commercial d’une entreprise estime
vendre 7 000 unités, mais sa capacité productive ne lui permet fabriquer que 5 000 unités. Le
budget sera donc calculé sur la base de 5 000 unités. La vente est alors conditionnée par la
production.
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4- Les objectifs d’élaboration des budgets :
Budget des
Programme Ventes
Des ventes
Budget de
Production
Objectifs
Budget des charges Budget de
De production trésorerie
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Section 1 : Budget des ventes
La prévision des ventes est l’établissement par avance des ventes en quantités et en valeur en se basant
sur des études ayant pour objectif de déterminer le marché potentiel auquel peut avoir accès
l’entreprise.
A long terme, prévoir les ventes permet d’élaborer un programme d’investissement et un plan
d’investissement.
A court terme prévoir les ventes permet d’élaborer un programme de production, un programme
d’approvisionnement ainsi due le budget de trésorerie.
Ventes
250
200
150
Ventes
100
50
-
1er 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème 7ème 8ème 9ème 10ème 11ème 12ème
1 2 3
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On remarque que les ventes sont moins stables, on peut lisser la courbe des ventes (unifier : à la rendre
uniforme) pour un calcul de moyenne mobile. Ce dernier permet de mieux détecter l’orientation d’une
courbe et de prolonger facilement la moyenne mobile des quatre premiers trimestres est égal à :
(120+130+100+130)/4 = 120 cette moyenne est centrée au milieu de la première année entre les
trimestres deux et trois, car l’âge moyen des observations est : (1+2+3+4)/4 = 2,5.
La moyenne suivante est obtenue en laissant tomber le premier trimestre est en ajoutant le cinquième :
(130+100+130+160)/4 = 130 et ainsi de suite.
Moyenne Mobile
250,00
200,00
150,00
Moyenne Mobile
100,00
50,00
-
1er
2ème
3ème
4ème
5ème
6ème
7ème
8ème
9ème
10ème
11ème
12ème
La représentation graphique selon la méthode des moyennes mobiles nous permet de voir clairement la
tendance de l’évolution des ventes de la société « SOJAN services. La moyenne mobile n’est pas
vraiment une méthode de prévision, mais elle permet de raboter une courbe, de mieux faire apparaître
la tendance et donc de prolonger facilement.
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2- La méthode de l’ajustement (méthode de moindres carrés) :
Cette méthode permet de déterminer l’équation y = ax + b.
Pour déterminer quelle est la droite qui aligne les données de notre exemple, nous devons effectuer un
ajustement linéaire.
Les trimestres sont dénommés xi : x1, x2, ….x12.
Les ventes sont dénommées yi : y1, y2,……y12.
On appelle x la moyenne des xi donc x = xi/12
On appelle y la moyenne des yi donc : y = yi/12
La droite de régression linaire est de type y = ax + b avec : a = (xi -x) (yi-y) / (xi-x)² et b =y-
ax.
Trimestre Ventes
(xi -x) (yi -y) (xi -x)(yi -y) (xi -x)²
(xi) (yi)
1 120 - 5,50 - 40,00 220,00 30,25
2 130 - 4,50 - 30 135,00 20,25
3 100 - 3,50 - 60 210,00 12,25
4 130 - 2,50 - 30 75,00 6,25
5 160 - 1,50 - - 2,25
6 160 - 0,50 - - 0,25
7 125 0,50 - 35 - 17,50 0,25
8 180 1,50 20 30,00 2,25
9 215 2,50 55 137,50 6,25
10 210 3,50 50 175,00 12,25
11 180 4,50 20 90,00 20,25
12 210 5,50 50 275,00 30,25
78 1 920 1 330,00 143,00
x = 78/12 = 6.5 ; y = 1 920/12 = 160 ; a = 1 330/143 = 9.3 et b = 160 – 9.3 x 6.5 = 99.55.
Donc les ventes du 13ème trimestre = 9.3 X 13 + 99.55 = 220.45
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Calcul des coefficients saisonniers : on utilise les ventes réelles par les ventes ajustées :
Trimestre
Année 1 2 3 4
1(1) 1,10 1,10 0,78 0,95
2 1,09 1,02 0,75 1,03
3 1,17 1,08 0,89 0,99
Coefficients 1,12 1,07 0,80 0,99
(1) 120/108.85 = 1.10
Exemple1 :
Une entreprise fabrique deux produits A et B, ses prévisions pour le 1er trimestre sont :
- Produit A : 300 000 articles au prix prévisionnel de 43 DH l’unité ;
- Produit B : 150 000 articles au prix prévisionnel de 85 DH l’unité.
-
Ces ventes sont ventilées comme suit :
Produits Janvier Février Mars
A 15% 15% 70%
B 60% 20% 20
Travail à faire : Présenter le budget des ventes en tenant compte de la TVA de 20%
Exemple 2 :
Une entreprise fabrique un seul produit qu’elle commercialise dans deux régions : la région du nord et
la région du sud. Les provisions vente pour l’année suivante sont comme suit :
Trimestres Nord Sud
1er Trimestre 600 KG 800 KG
2ème Trimestre 400 KG 900 KG
3ème Trimestre 800 KG 1 100 KG
4ème trimestre 800 KG 3 800 KG
Le prix de vente unitaire prévisionnel est de 20 DH.
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Travail à faire : Présenter le budget des ventes pour l’année suivante.
Solution :
Budget des ventes par région :
Région du Nord Région du Sud
Trim.
Q PU HT TVA TTC Q PU HT TVA TTC
1er T 600 20 12 000 2 400 14 400 800 20 16 000 3 200 19 200
2ème T 400 20 8 000 1 600 9 600 900 20 18 000 3 600 21 600
3ème T 800 20 16 000 3 200 19 200 1 100 20 22 000 4 400 26 400
4ème T 800 20 16 000 3 200 19 200 3 800 20 76 000 15 200 91 200
total 2 600 20 52 000 10 400 62 400 6 600 20 132 000 26 400 158 400
Exemple 1 : une société commercialise deux produits P1 et P2, elle vous communique au cours de
l’année N les informations suivantes :
2. Prix prévisionnels des ventes pour N+1 : P1= 200 DH et P2 = 100 DH.
3. Les charges commerciales prévisionnelles :
- Charges variables : frais de déplacement de l’agent commercial : 10DH par produit, commission de
vente : 2% du chiffre d’affaire.
- Charges fixes : Salaires : 3000 DH par mois (nombre d’agents commerciaux : 2), Publicité 8 000
DH.
Travail à faire :
1- Etablir le budget des ventes pour l’année N+1 ;
2- Présenter le budget des charges commerciales pour la même période.
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Budget des charges commerciales pour l’année N+1
Elément/Trim. T1 T2 T3 T4 Total
Ch. Variables:
Frais de déplacement 6 500 4 100 4 000 6 000 20 600
Commission 1 600 1 040 1 000 1 600 5 240
Total Ch. Variables 8 100 5 140 5 000 7 600 25 840
Ch. Fixes:
Salaires 18 000 18 000 18 000 18 000 72 000
Publicité 8 000 8 000 8 000 8 000 32 000
Total Ch. Fixes 26 000 26 000 26 000 26 000 104 000
Total Charges 34 100 31 140 31 000 33 600 129 840
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Exemple 2 : Ventilation géographique
Une entreprise fabrique un seul produit qu’elle commercialise dans deux régions : la région nord et la
région u sud. Le prix prévisionnel est identique dans les deux régions.
Les ventes prévisionnelles par trimestre de l’exercice N se présente comme suit :
Trimestres Nord Sud Prix
T1 600 KG 800 KG 200
T2 500 KG 900 KG 210
T3 800 KG 1 100 KG 190
T4 750 KG 1 000 KG 215
Les clients règlent de la manière suivante :
30% au comptant, 60% dans 4 mois et 10% dans 7 mois.
Solution :
Budget des ventes de la région du Nord :
Eléments Montant T1 T2 T3 T4 CPC Bilan
Quantité 600 500 800 750
Prix 200 210 190 215
Ventes HT 538 250 120 000 105 000 152 000 161 250 538 250
TVA 20% 107 650 24 000 21 000 30 400 32 250
Ventes TTC 645 900 144 000 126 000 182 400 193 500
Règlement:
T1 144 000 43 200 86 400 14 400
T2 126 000 37 800 75 600 12 600
T3 182 400 54 720 109 440 18 240
T4 193 500 58 050 135 450
Total 645 900 43 200 124 200 144 720 180 090 153 690
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Exemple d’application :
La société ABC commercialise deux systèmes bureautiques, les modèles S1 et S2. Elle vous
communique au cours de l’année N-1 les documents suivants :
- Le programme des ventes en volume pour l’année N ;
- Les prévisions de prix ;
- Les charges prévisionnelles de commercialisation.
Travail à faire :
1- Etablir le budget des ventes pour l’année N ;
2- Dresser le budget des charges de commercialisation pour l’année N.
Solution : Budget des ventes pour l’année N en KDH
Produit S1 Produit S2 Total
Trim.
Q PU V Q PU V Q V
1er T 150 20 3 000 500 10 5 000 650 8 000
2ème T 110 20 2 200 300 10 3 000 410 5 200
3ème T 100 20 2 000 300 10 3 000 400 5 000
4ème T 200 20 4 000 400 10 4 000 600 8 000
total 560 20 11 200 1 500 10 15 000 2 060 26 200
Budget des charges de commercialisation pour l’année N
Trimestre
T1 T2 T3 T4 Total
Elément
Ch. Variables:
Frais de déplacement 260 000 164 000 160 000 240 000 824 000
Frais de suivi de dossier 65 000 41 000 40 000 60 000 206 000
Commission 160 000 104 000 100 000 160 000 524 000
Total Ch. Var. 485 000 309 000 300 000 460 000 1 554 000
Ch. Fixes:
Salaires 360 000 360 000 360 000 360 000 1 440 000
Publicité 2 500 2 500 2 500 2 500 10 000
Total Ch. Fixes 362 500 362 500 362 500 362 500 1 450 000
Total Charges 847 500 671 500 662 500 822 500 3 004 000
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Section 2 : Le budget de production
La première étape dans l’établissement d’un plan de production est de déterminer la quantité à
produire. Le budget des matières premières, le budget de main d’œuvre directe et le budget des frais
généraux de production sont dérivés du budget de production.
L’ensemble de ces budgets constitue le budget de production. Les dirigeants intègrent les niveaux des
stocks actuels et prévus et les prévisions des ventes au budget des matières premières reflètent le
calendrier des ventes et le délai entre la commande et la réception de ces matières premières.
Dans un souci de simplifier l’élaboration du budget de production on va le répartir en trois sous
budget :
- Budget de matière première ;
- Budget de main d’œuvre directe ;
- Budget des frais généraux de production.
Le budget de production est établi en fonction du budget de ventes, la prévision des produits à
fabriquer est justifiée par les quantités à vendre ou à stocker (selon la politique et la gestion de
l’entreprise).
Une fois on a déterminé les ventes, on détermine les quantités à produire, les ateliers qui vont réaliser
cette production et donc la quantité de matières à consommer et l’effectif des salariés et le nombre
d’heurs de travail.
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Connaissant la quantité à produire, on peut déterminer la consommation des matières et fournitures.
Reprenons l’exemple précédent si on considère que la production d’une unité de produit A nécessite 1
Kg de matière première à 15 DH le Kg et qu’une unité de B nécessite 0.5 Kg à 35 DH le Kg.
Solution :
Le Budget de matières premières
A B
Trimestres Qté de Qté de MP
Production PU Montant Production PU Montant
MP en Kg en Kg
T1 1 900 1 900 15 28 500 1 500 750 35 26 250
T2 1 800 1 800 15 27 000 1 700 850 35 29 750
T3 2 000 2 000 15 30 000 1 800 900 35 31 500
T4 1 950 1 950 15 29 250 1 500 750 35 26 250
Total 7 650 7 650 15 114 750 6 500 3 250 35 113 750
3- Les budgets des autres charges (ou des frais généraux de production)
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Le Budget = Charges fixes + Charges variables par unité de production
Reprenons l’exemple précédent et considérons que les charges variables prévues s’élèvent à 30 DH
par unité produite. Et les charges annuelles fixes prévues sont de 125 800 DH (60% relatives au
produit A le reste au produit B).
Travail à faire :
1- Etablir le budget des charges indirectes ;
2- Etablir le budget de production du produit « A » et « B » ;
3- Etablir le budget de production global.
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Section 3 : Budget des approvisionnements :
Le budget d’approvisionnement est établi après le budget de production. Le prix est déterminé à partir
de la politique du prix de ventes probables et des fournisseurs.
Le budget des approvisionnements doit tenir compte des éléments suivants :
- Coût d’obtention des commandes : établissement de la commande, transmission de la commande,
suivi et réception des produits… (Coût de transport, coût de fonctionnement des services achats).
- Coût de possession des stocks : Amortissement ou loyer des entrepôts, chauffage, électricité,
assurance, entretien, coût financier…
- Coûts liés à l’insuffisance des stocks : il s’agit de l’ensemble des frais résultants du manque de
disponibilité d’un article (rupture de stock). Exemple : ventes perdues, perte de la clientèle, arrêt de
production…).
L’ensemble de ces coûts constituent le coût de gestion de stock, en lui ajoutant le coût d’achat des
articles, on obtient le coût du stock.
Coût de gestion de
stock Coût d’obtention
des commandes
Coût du
stock Coût de possession
des stocks
Le budget des approvisionnements est composé de deux sous budgets : budget des achats et budget des
frais d’approvisionnements :
- Le budget des achats consiste à établir mensuellement la prévision des achats d’après le plan de
charge de la production et compte tenu des stockes. Il se décompose en programme des achats établi
en unités physique et en budget traduction monétaire du programme d’achats.
- Le budget des frais d’approvisionnements prend en compte les charges de la fonction achat et les
charges entraînées par la gestion et la possession des stocks.
Deux approches coexistent : l’approche classique qui considère la constitution des stocks comme
indispensable et l’approche « juste à temps » qui soutient l’idée de tendre le stock vers zéro (stock
nul).
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A- Etablissement du budget selon l’approche classique (modèle de Wilson)
a- Définition et formules
L’objectif de cette approche consiste à minimiser les coûts des stocks. En avenir certain la rupture de
stock est censée ne pas exister. Le modèle de Wilson permet de déterminer la quantité économique à
commander (QEC) (le lot économique) qui minimise les deux premiers coûts (coûts de passation et de
possession).
QEC = C/N
Avec N : Nombre des commandes ; C : consommation en quantité
Et N = √c*t/2p
Avec c : Consommation en valeur ; p : coût de passation d’une commande ; t : taux de possession du
stock.
Exemple :
Dans une entreprise la demande est constante de mois en mois :
Demande = 100 unités/mois = 1 200 unités/an ;
Le prix d’achat d’une unité est de 15 DH ;
Le coût de passation d’une commande est de 200 DH ;
Le coût de possession est de 20% du prix d’achat ;
Quelle quantité faut-il commander ?
Solution :
Le nombre des commandes est de :
√(1200*15)*20%/2*200 = 3 ;
La quantité économique à commander est de :
QEC = 1200/3 = 400.
Exemples d’application :
Exemple 1 :
La consommation annuelle de matières premières est de 1 600 Kg à 12 DH le Kg. Le coût de passation
de commande est 150 DH, le coût de détention des stocks (coût de passation) est évalué à 25 % du
prix d’achat.
Travail à faire :
1- Quel est le nombre des commandes annuelles ?
2- Déterminer la QEC
3- Quel est le rythme d’approvisionnement (ou la période de réapprovisionnement) ?
Solution :
1- N = √c*t/2p = √1 600*12*25%/2*150 = 4 commandes ;
2- QEC = C/N = 1 600 / 4 = 400 Kg ;
3- Le rythme d’approvisionnement est = 360/4 = 90 jours ou chaque trois mois.
Exemple 2 :
La consommation annuelle d’une entreprise en matières premières est de 1 250 tonnes à 1 000 DH la
tonne, le coût de passation de la commande est de 150 DH. Le coût de possession de stocks 15%.
Travail à faire :
1- Quel est le nombre des commandes annuelles ?
2- Déterminer la QEC
3- Quel est le rythme d’approvisionnement (ou la période de réapprovisionnement) ?
Solution :
1- N = √c*t/2p = √1 250*1 000*15%/2*150 = 25 commandes ;
2- QEC = C/N = 1 250 / 25 = 50 Tonnes ;
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3- Le rythme d’approvisionnement est = 360/25 = 14.4 jours ou chaque 14 jours.
Exemple 3 :
Une entreprise consomme de façon régulière en une année 360 lots de matières premières. Le prix
d’un lot est de 180 DH, le coût de passation d’une commande est de 405 DH et celui de stockage est
de 20%.
Travail à faire :
1- Quel est le nombre des commandes annuelles ?
2- Déterminer la QEC
3- Quel est le rythme d’approvisionnement (ou la période de réapprovisionnement) ?
Solution :
1- N = √c*t/2p = √360* 180*20%/2*405 = 4 commandes ;
2- QEC = C/N = 360 / 4 = 90 lots ;
3- Le rythme d’approvisionnement est = 360/4 = 90 jours ou chaque tris mois.
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B- Etablissement du budget selon l’approche juste à temps (JAT)
Dans le processus de production juste à temps, les entreprises, mettent en place un partenariat avec
leurs fournisseurs et les livraisons se font chaque jour en fonction du programme de production.
Les stockes selon cette approche sont quasi inexistants, cette politique du zéro stock conduit à
optimiser le budget des approvisionnements.
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Section 4 : Le budget des investissements
La décision d’investir consiste en l’acquisition de biens qui rapporteront des avantages durables.
Ainsi dans le cadre de sa planification à long terme, l’entreprise envisage toujours de réaliser des
investissements rentables.
Le capital investi (Io) comprend les charges engagées pour entamer le projet d’investissement :
- Prix d’achat (HT) des équipements ;
- Frais d’installation ;
- Charges de formation du personnel qui s’occupera de l’équipement ;
- Frais d’essais ;
- Augmentation du besoin en fonds de roulement ( BFR), sachant que :
Cette augmentation ( BFR) est récupérée en fin de période (c'est-à-dire
ajoutée au dernier cash-flow) ;
Ce montant ( BFR) ne doit pas amorti (comme les autres immobilisations).
- La valeur résiduelle nette d’impôts s’ajoute au dernier cash flow ;
- Cash-flows = Rentrées nettes de trésorerie = Recettes – Dépenses = Résultats nets + Dotations Aux
amortissements + ( BFR + Valeur résiduelle (la dernière année).
N.B : Le capital investi (Io) ne doit pas comprendre les frais engagés avant la décision
d’investissement tels que les études de marché, ni ceux engagés après le démarrage de l’exploitation.
Les investissements sont dits rentables quand ils rapportent plus d’argent que ce qu’ils ont coûté.
La décision d’investissement est d’une importance capitale dans la mesure où :
- Elle engage l’avenir de l’entreprise ;
- Elle véhicule le progrès technique et la productivité de l’entreprise.
L’entreprise est généralement en situation de rationnement de capital, autrement dit tous les
investissements réalisables sont contraints par l’enveloppe budgétaire disponible imposant à
l’entreprise des choix d’investissement et des sélections des différents projets et les moyens de leur
financement.
La théorie économique classique retient quatre méthodes d’appréciation de la rentabilité d’un
investissement :
- La valeur actuelle nette (VAN) ;
- Le taux interne de rentabilité (TIR) ;
- Le délai de récupération du capital investi ;
- L’indice de profitabilité (IP).
Cette méthode consiste à comparer la dépense d’investissement engagée (escomptée, avancée) aux
cash-flows dégagés (retirée) pendant la durée de vie de projet.
Il y’a lieu d’actualiser les cash-flows avec le même taux d’actualisation de l’investissement.
N.B :
- Cash-flow = flux de trésorerie = Encaissements (Recettes) – Décaissements (Dépenses) ;
- Il faut actualiser les cash-flows.
- Une VAN positive signifie que l’investissement est rentable, et s’il y a plusieurs projets
d’investissement, le plus rentable c’est celui qui présente la plus grande VAN.
- Actualisation : déterminer la valeur actuelle des sommes à payer ou à recevoir à une date future.
Exemple 1 :
Un investissement de 150 000 DH procure des cash-flows (recettes nettes) de 50 000 DH par ans
pendant 5 ans. Le taux d’actualisation est de 15%.
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Solution :
Les recettes étant constantes (50 000 par an):
En utilisant la table 4 pour actualiser les cash-flows, à l’intersection entre le taux 15 et l’année 5.
VAN = (50 000 X 3,552 155 1) - 150 000 –= 17 607,75
En utilisant la calculatrice :
(50 000 X 1-(1,15)-5 ) - 150 000 = 17 607,75
0,15
Donc le projet est rentable. S’il y’a lieu de choisir entre plusieurs projets d’investissement, le choix
serait celui pour lequel la VAN est la plus grande.
Exemple 2 :
Calculer la VAN avec des cash-flows variables dans le temps.
1 2 3 4 5
Cash-flow 40 000 70 000 70 000 50 000 60 000
Solution :
1 2 3 4 5
Cash-flow 40 000 70 000 70 000 50 000 60 000
Actualisation :
0,869 565 0,756 144 0.657 516 0,571 753 0,497 177
(table 2)
Cash-flow
34 782,6 52 930,08 46 026,12 28 587,65 29 830,62
actualisé
VAN = (34 782.6 + 52 930.08 + 46 026.12 +28 587.65 + 29 830.62) – 150 000
= 192 157.07-150 000 = 42 157.07
Le TIR est le taux qui réalise l’égalité entre la dépense d’investissement et les cash-flows actualisés,
autrement dit c’est le taux qui correspond à une VAN nulle :
VAN = cash-flows actualisés – Dépense initiale = 0, il faut chercher le taux i, c’est lui qui correspond
le TIR.
NB :
- On détermine le taux i par simple lecture de la table financière ;
- Si le taux n’est pas tablé on le détermine par interpolation.
Exemple 3 :
Reprenons l’exemple 1 et calculer le TIR :
Solution:
VAN = (50 000 X 1-(1,i)-5 ) - 150 000 = 0
i
1-(1,i)-5 = 150 000/50 000 = 3
i
Rechercher le taux correspondant (i est le TIR)
Par la lecture de la table financière (T4) et l’interpolation on a déterminé le taux = 19.86%
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permettre un choix plus judicieux, le projet sera rentable si IP>1, le projet le plus rentable est celui qui
a l’indice le plus élevé.
L’indice de profitabilité permet d’exprimer la VAN par rapport à la dépense d’investissement et donc
d’exprimer la VAN en terme de taux.
Solution :
Projet A : IP = 283 795 / 200 000 = 1.42
Projet B : IP = 261 267 / 150 000 = 1.74
Le projet à retenir est le projet B (dont l’indice le plus élevé).
Exemple 5 :
Une entreprise fait le choix entre deux projets :
- A : dépense d’investissement = 150 000, cash-flows annuelle actualisés = 50 000 ;
- B : dépense d’investissement = 350 000, Cash-flows annuelle actualisés = 75 000.
Solution :
Exercice :
Une entreprise hésite à choisir entre deux machines «A » et « B » qui présentent les modalités
suivantes :
Machin « A » Machine « B »
Prix d’achat 1 200 1 500
Durée d’utilisation 3 ans 3 ans
Recettes prévisionnelles :
Année 1 1 000 1 500
Année 2 1 200 1 000
Année 3 1 000 1 200
Dépenses prévisionnelles :
Année 1 500 600
Année 2 600 600
Année 3 500 700
Le taux d’actualisation est de 10%
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Travail à faire : quelle est la machine la plus rentable ?
Machine Machine "A" Machine "B"
Année 1 2 3 1 2 3
Recettes prévisionnelles 1 000 1 200 1 000 1 500 1 000 1 200
Dépenses prévisionnelles 500 600 500 600 600 700
Cash-flows 500 600 500 900 400 500
Actualisation (Table2) 0,909091 0,826446 0,751315 0,909091 0,826446 0,751315
Cash-flows actualisés 454,55 495,87 375,66 818,18 330,58 375,66
2- Calcul du TIR
Pour déterminer le TIR on donne des valeurs au taux d’actualisation et on procède par
interpolation linéaire.
Machine « A »:
- T = 16%, CFac = 1 197.26;
- T = 15%, CFac = 1 217.23.
- Lorsqu’on encadre Io entre deux valeurs de (CFac), on procède par interpolation linéaire :
T = 16 % CFac = 1 197.26
T = TIR CFac = 1 200
T = 15 % CFac = 1 217.23
TIR = 15,86 %
3- Calcul de l’IP :
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Donc délai de récupération est de 2 ans et x mois, il faut déterminer x par la règle de trois :
375.66 12 mois
1 200-950.41 x mois
x = 8 mois donc le Dr = 2 ans et 8 mois.
Machine « B »:
375.66 12 mois
1 500 - 1 148.76 x mois
x = 11 mois et 7 jours donc le Dr = 2 ans et 11 mois et 7 jours
1- Dépenses engagées :
- Etude de marché : 25 000 DH ;
- Prix d’achat : 250 000 DH (HT) ;
- Frais d’installation : 47 000 DH (HT) ;
- Frais de formation du personnel : 20 000 DH (HT) ;
- Augmentation du BFRE = 30 000 DH.
2- Prévisions :
- Durée d’exploitation : 5 ans ;
- Mode d’amortissement : linéaire ;
- Chiffre d’affaires annuel : 315 000 DH (HT) ;
- Charges variables : 40 % du chiffre d’affaires (HT) ;
- Charges fixes (hors amortissements) : 70 700 DH par an ;
- Valeur résiduelle (nette d’impôts) : 24 300 DH.
- Taux de l’impôt sur les sociétés (IS) : 30% ;
- Taux d’actualisation 10%.
Travail à faire :
A- Déterminer le montant du capital investi (Io) ;
B- Etudier la rentabilité de cet investissement sur la base :
1- du critère du Délai de récupération actualisé (Dra) ;
2- du critère de la Valeur Actuelle Nette (VAN) ;
3- du critère de l’Indice de Profitabilité (IP) ;
4- Du critère du Taux Interne de Rentabilité (TIR).
Etude de cas 2 :
L’entreprise BETA projette de réaliser un investissement dont les caractéristiques sont les suivantes :
- Io = 450 000 DH ;
- Durée de vie = 5 ans ;
- Cash-flows annuels : 120 000 DH/an, les quatre premières années et 150 000 DH la 5ème Année.
Travail à faire :
Sachant que le taux de rentabilité requis par l’entreprise est de 10%, étudier la rentabilité de cet
investissement, sur la base des critères :
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1- de la Valeur Actuelle Nette (VAN) ;
2- de l’Indice de Profitabilité (IP) ;
3- du Délai de récupération actualisé (Dra) ;
4- du Taux Interne de Rentabilité (TIR).
Etude de cas 3 :
La société TETRA vous soumet les caractéristiques suivantes des deux projets A et B :
Sachant que le taux de rentabilité requis par l’entreprise est de 12%, déterminer le projet le plus
rentable, sur la base des critères :
1- du critère du Délai de récupération actualisé (Dra) ;
2- du critère de la Valeur Actuelle Nette (VAN) ;
3- du critère de l’Indice de Profitabilité (IP) ;
4- Du critère du Taux Interne de Rentabilité (TIR).
Etude de cas 4 :
Pour développer son activité, l’entreprise OMEGA projette d’acheter un nouvel équipement dont les
caractéristiques sont les suivantes :
1- Dépenses à engager :
- Prix d’achat : 300 000 DH (HT) ;
- Frais d’installation : 10 000 DH (HT) ;
- Frais de formation de personnel : 55 000 DH (HT) ;
- Frais d’essai : 7 000 DH (HT).
2- Prévisions :
- Durée ‘exploitation de l’équipement : 5 ans ;
- Volumes annuel de production : 25 000 unités les quatre premières années et 13 000 unités la 5ème
année ;
- On suppose que la totalité de la production est vendue ;
- Prix unitaire de vente supposé constant sur les 5 années : 10 DH ;
- Les charges fixes annuelles (dont amortissements) : 85 000 DH ;
- Charges variables : 25 % du CA (HT) ;
- Mode d’amortissement : linéaire ;
- Valeur résiduelle nette d’impôt : 28 000 ;
- Taux d’impôt sur les résultats : 30% ;
- Taux d’actualisation : 10%.
Travail à faire :
A- Déterminer le montant du capital investi (Io) ;
B- Etudier la rentabilité de cet investissement sur la base :
1- du critère du Délai de récupération actualisé (Dra) ;
2- du critère de la Valeur Actuelle Nette (VAN) ;
3- du critère de l’Indice de Profitabilité (IP) ;
4- Du critère du Taux Interne de Rentabilité (TIR).
C- Déterminer (sur la base de la VAN) le prix de vente unitaire minimum auquel put être écoulé le
produit pour que sa production soit rentable.
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Etude de cas 5 :
La société TETRA envisage d’acquérir une nouvelle machine. Le directeur technique hésite entre deux
machines A et B. il vous communique les données suivantes et vous demande de l’assister dans le
choix entre ces deux machines :
- Caractéristiques :
Eléments Machine A Machine B
Prix d'acquisition 300 000,00 45 000,00
Durée d'utilisation 5 ans 5 ans
Charges d'exploitation (unitaires) 1,5 DH 1,5 DH
Travail à faire :
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Section 5 : Le budget de trésorerie
I- Définition :
Le budget de la trésorerie est un tableau prévisionnel des recettes et des dépenses de trésorerie, qui
prévoit, au cours de l’année à venir, le niveau de la trésorerie et les variations mensuelles.
Le budget de la trésorerie est la somme des budgets suivants :
Budget des opérations courantes (ventes, achats, autres charges courantes, TVA) ;
Budget des investissements (corporels, incorporels et financiers) ;
Budget des opérations financières (dettes financiers et capitaux propres) ;
1- Le solde de trésorerie :
Le solde de trésorerie est déterminé à partir des encaissements et des décaissements prévisionnels de
l’ensemble des budgets. Ce solde comporte généralement un déficit ou un excédent. Le trésorier est
appelé à optimiser la trésorerie, ceci revient à trouver les meilleurs financements en cas de déficit, ou
les meilleurs placements en cas de l’excédent.
6- Le budget de TVA :
Le budget de la TVA est déterminant car il a un impact sur la trésorerie immédiate de l’entreprise.
L’objet de ce budget est de calculer la TVA à payer au trésor :
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TVA à payer = TVA facturée – TVA récupérable - Crédit TVA de la période précédente.
Pour calculer la TVA à payer il faut prendre en considération les régimes de la TVA qui sont : régime
de l’encaissement et régime de la facturation ou du débit :
- Régime de l’encaissement :
Le fait générateur de la TVA est constitué par l’encaissement total ou partiel des factures de vente.
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Etudes de cas : « Budget de trésorerie »
Etude de cas n°1 :
Soit le bilan de la société « FADILA et Cie » au 31/12/N-1 :
Actif Nets Passif Nets
Actif immobilisé 450 000 Capita social 360 000
Stock de MP 68 000 Réserves 120 000
Stock de PF 112 000 Emprunt (4) 180 000
Clients et CR (1) 174 000 Fournisseurs et CR (5) 103 800
Etat débiteur (2) 17 300 Organismes sociaux (6) 7 400
Autres débiteurs (3) 26 000 Etat créditeur (7) 68 000
Comptes régularisation actif 15 500 Associés créditeurs (8) 45 000
trésorerie actif 82 000 Autres créanciers (9) 26 700
Comptes régularisation passif 15 300
Trésorerie passif 18 600
Total 944 800 Total 944 800
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Les dettes fournisseurs sont payables 10% au comptant, 20% dans 30 jours, 20% dans 60 jours, le
reste dans 90 jours.
Les autres charges sont payables au comptant ;
L’IS dû au titre de l’exercice N-1 est de 150 000 DH ;
La TVA au taux de 20% selon la déclaration mensuelle et selon le régime encaissement ;
L’amortissement annuel est de 90 000 DH ;
Le stock final de MP est estimé à 96 000 DH ;
Le stock final de PF est estimé à 75 000 DH.
Travail à faire :
1- Présenter les différents sous budgets ;
2- Etablir le budget de trésorerie ;
3- Présenter Bilan et CPC prévisionnels au 30/06/N.
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- En février N on envisage acquérir une machine pour 200 000 DH HT payables 24 000 DH au
comptant, 48 000 DH en mai, le reste en octobre.
Informations complémentaires :
Les clients payant 25% au comptant, 25% dans 30 jours, 25% dans 60 jours le reste dans 90 jours ;
Les dettes fournisseurs sont payables 50% au comptant, 25% dans 60 jours, le reste dans 90 jours ;
Les autres charges sont payables au comptant ;
L’IS dû au titre de l’exercice N-1 est de 56 000 DH ;
La TVA au taux de 20% selon la déclaration mensuelle et selon le régime Débit ;
L’amortissement 6000 DH par mois ;
Le stock final est estimé à 170 000 DH ;
Travail à faire :
1- Présenter les différents sous budgets ;
a- Budget des ventes ;
b- Budget des achats,
c- Budget TVA ;
d- Budget des décaissements ;
e- Budget des encaissements ;
f- Budget de trésorerie
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Les autres charges externes :
Janvier Février Mars Avril Mai Juin
Autres charges 5000 6000 6200 7000 7000 8000
externes (HT)
- Les salaires : 20 000 DH par mois payables au comptant ;
- Les charges sociales : représentent 20% des salaires payables le mois suivant ;
Informations complémentaires :
Les clients payant 10% au comptant, 20% dans 30 jours, 20% dans 60 jours le reste dans 90 jours ;
Les dettes fournisseurs sont payables 30% au comptant, 30% dans 30 jours, le reste dans 60 jours ;
Les autres charges sont payables au comptant ;
L’IS dû au titre de l’exercice N-1 est de 140 000 DH ;
La TVA au taux de 20% selon la déclaration mensuelle et selon le régime d’encaissement ;
L’amortissement annuels est de 84 000 DH ;
La marge commerciale est de 70%.
Travail à faire :
1- Présenter les différents sous budgets ;
g- Budget des ventes ;
h- Budget des achats,
i- Budget TVA ;
j- Budget des décaissements ;
k- Budget des encaissements ;
l- Budget de trésorerie
1- Les ventes prévisionnelles comprennent 30% des ventes à l’export pour chaque mois, payables
le mois suivant ;
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2- Les clients marocains payent selon la modalité suivante :10% dans le mois, 20% dans 30
jours, 20% dans 60 jours, le reste dans 90 jours ;
3- Les dettes fournisseurs sont payables : 30% dans le mois, 40% dans 30 jours, le reste dans 60
jours ;
4- Les autres charges d’exploitation comprennent 10 % d’amortissement, payable au comptant ;
5- Les salaires payables au comptant ;
6- Les charges sociales représentent 25% des salaires payables le mois suivant ;
7- Le conseil d’administration a décidé de distribuer 30% du résultat net en juin.
8- L’encaissement des créances clients figurant au bilan s’effectuera comme suit : 30% en
janvier, 30% en mars, 20% en avril et le reste en mai ;
9- Les dettes fournisseurs figurant au bilan seront payées comme suit : 50% n janvier, le reste en
mars ;
10- L’emprunt est remboursable par trimestrialité de 8000 DH (amortissement) on néglige les
intérêts ;
11- La TVA est au taux de 20% selon la déclaration mensuelle et régime d’encaissement ;
12- L’IS dû de l’année N-1 est de 9 000 DH ;
13- La dette des organismes sociaux figurant au bilan est payables en janvier ;
14- 25% des créances clients figurants au bilan comprennent des créances envers des clients
étrangers payables en janvier ;
15- La TVA récupérable sur charges au bilan est déductible comme suit : 340 en janvier et 340 en
mars ;
16- Etat créditeur figurant au bilan comprend : 900 TVA facturée, 300 TVA due et 390 reliquat de
l’IS ;
17- Le stock final est estimé à 2 980.
Travail à faire :
3- Présenter les différents sous budgets ;
m- Budget des ventes ;
n- Budget des achats,
o- Budget TVA ;
p- Budget des décaissements ;
q- Budget des encaissements ;
r- Budget de trésorerie
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Les prévisions du premier semestre N :
Quantité de produits finis à fabriquer : 800 en janvier 1 200 en février, 1 500 en mars ;
Achats de matières premières 23 000 Kg à 50DH/Kg HT dont 5 000 Kg en janvier, 8 000 Kg en
février le reste en mars ;
Le coût standard unitaire de production :
Eléments Quantité
Charges directes:
MP 6 Kg
MOD 30 DH
Charges indirectes
Section atelier (1) 15 DH
Coût de production de produit fini fabriqué 1 unité
(1) : Des charges diverses de production dont 5 DH d’amortissements
Informations complémentaires :
Les clients payent 50% au comptant, 25% dans 30 jours, le reste dans 60 jours ;
Les dettes fournisseurs sont payables 60% au comptant, 20% dans 30 jours, le reste dans 60 jours ;
Les heures MOD comprennent 25% des charges sociales ;
Les salaires sont payables au comptant ;
Les charges sociales sont payables dans 30 jours ;
Les charges diverses de production sont payables dans 30 jours ;
Les frais de distribution payables au comptant ;
La TVA au taux de 20% selon la déclaration mensuelle et selon le régime d’encaissement ;
L’IS dû au titre de l’exercice N-1 est de 120 000 DH ;
NB : il existe de sections en comptabilité analytique : section Atelier et section distribution.
Travail à faire :
1- Déterminer le résultat analytique ;
2- Etablir les différents sous budget ;
3- Présenter le budget de trésorerie ;
4- Etablir le bilan et le CPC prévisionnels au 31/12/N.
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Section 6 : Le plan de financement
Le plan de financement c’est une technique d’analyse de la situation de la trésorerie dans le long
terme, autrement dite une technique du budget de trésorerie mais cette fois sur le long terme de même
par, l’étude de l’effet des investissements sur la situation de la trésorerie de l’entreprise.
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Application :
Soit le bilan de la société « KADER » au 31/12/N
Actif Nets Passif Nets
Actif immobilisé 600 000 Capita social 300 000
Stock de M/ses 105 000 Réserves 120 000
Clients et CR 120 000 Résultat net 100 000
Etat débiteur 58 000 Emprunt 180 000
trésorerie actif 67 000 Fournisseurs et CR 185 800
Organismes sociaux 7 200
Etat créditeur 34 000
Trésorerie passif 23 000
Total 950 000 Total 950 000
5- Une augmentation du capital est prévue par émission d’actions nouvelles en numéraire pour 90 000
DH en N+1.
6- Les statuts de la société, stipule une distribution des résultats nets à raison de 20%.
Travail à faire :
1. Bâtir le plan de financement des cinq années avenirs ;
2. Présenter le bilan de clôture de la cinquième année.
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Exercice 1 :
On vous fournit les informations suivantes relatives à la société « Hanane » :
2. Autres prévisions :
- Distribution de 10% des résultats nets ;
- Remboursement des emprunts figurant au bilan du 31/12/N : 20 000 par an ;
- Remboursement des prêts immobilisés figurant au bilan du 31/12/N : 15 000 par an à partir du
N+2 ;
3. Bilan au 31/12/N :
Actif Nets Passif Nets
Imm. Corp. 290 000 Capita social 350 000
Imm. Fin.:(prêts immob.) 100 000 Réserves 50 000
Stock 190 000 Résultat net (1) 60 000
Créances de l'AC 180 000 Emprunt 200 000
trésorerie actif 30 000 Dettes de PC 120 000
Trésorerie passif 10 000
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Section 7 : Le tableau de bord
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A- Les instruments du tableau de bord :
Tout tableau de bord comprend, outre des données brutes, des éléments informationnels que l'on peut
regrouper en écarts, ratios et graphiques. Le contenu du tableau de bord est varie selon les
responsables, leur niveau hiérarchique et l’entreprise en question
2- les ratios :
Ce sont des rapports entre des grandeurs significatives concernant la structure ou le fonctionnement de
la firme.
3- Les graphiques :
Les graphiques peuvent ne représenter que les données précédentes ou être des graphiques
indépendants. Leur intérêt est de visualiser rapidement et directement les évolutions et de mieux
appréhender les changements de rythme ou de tendance.
D- La périodicité :
Les tableaux de bord sont élaborés de façon plus fréquente que les budgets et dans des délais beaucoup
plus rapides. La bonne périodicité est celle qui permet de détecter les anomalies et de prendre les
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actions correctrices nécessaires en temps utiles. Donc la période de réalisation d’un tableau de
bord doit être la plus courte possible.
Remarque :
Il faut respecter les principes fondamentaux d’un tableau de bord qui sont : la simplicité, la
représentativité et l’utilité.
Synthèse :
Mission du tableau de bord
Informations
(Financières, commerciales, techniques, sociales)
Synthétiques
Tableau de bord
Missions
Conclusion :
On peut dire que le tableau de bord :
- est un instrument de contrôle et de comparaison ;
- est un instrument de système d’information ;
- est un outil de dialogue et de communication, ainsi qu’un aide à la décision ;
- est un outil approprié du pilotage de l’entreprise. Il permet la mesure et l’amélioration de
ses performances.
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