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APPLICATION
DE LALGÈBRE
A LA GÉOMÉTRIE;
PAR M. BOURDON,
CHEVALIER DE L'ORDRE ROYAL DE LA LEGION D'HONNEUR , INSPECTEUR DE
c.CO
SECONDE ÉDITION. o
PARIS
BACHELIER (SUCCESSEUR DE M"B V1 COURCIER),
LIBRAIRE POUR LES MATHÉMATIQUES,
BRUXELLES,
A LA LIBRAIRIE PARISIENNE, RUE DE LA MADELEINE, N° 348.
1828
SCD LYON 1
• 4
SCD LYON 1
APPLICATION
DE L'ALGÈBRE
A LA GÉOMÉTRIE.
SCD LYON 1
On trouve chez le même Libraire les Ouvrages
suivans du même Auteur.
Se trouvent aussi,
A BORDEAUX,
Chez GASSÎOT FILS AÎNÉ, Libraire, fossés de l'Intendance, n° 6J.»
IMPRIMERIE DE HUZARD'COURGIER,
rue du Jardinet, n° 11.
SCD LYON 1
VWWWWVWiWVWVM WVW\W\(WVVWWWW% W\VV*\V'*V'VWVVVV'VVVV^V>VVVv'VAV\\V\\^V\\\VV\V'V'VtVV\W
AVERTISSEMENT.
SCD LYON 1
vj AVERTISSEMENT.
connaître que Pon s'est trop écarté de l'ancienne méthode.
En outre, lorsqu'on veut déduire les courbes de l'équation
générale, soit par la séparation des variables, soit par la
transformation des coordonnées, il est impossible de donner
aux commençans une idée nette de la forme et des prin-
cipales affections des courbes : c'est ce que m'a appris l'ex-
périence de vingt années d'enseignement. Au contraire, la
marche que j'ai adoptée, si elle n'est pas analytique , a du
moins l'avantage de n'être pas aussi abstraite pour les élèves
qui, dès les premiers pas, peuvent s'exercer à des constructions
rigoureuses et susceptibles de leur donner le sentiment des
courbes.
On m'a aussi reproché d'être revenu plusieurs fois sur les
mêmes propriétés et les mêmes théories. Je réponds à cela que
ce qu'il importe surtout d'apprendre aux jeunes gens, ce sont
les diverses méthodes dont les géomètres font usage dans les
hautes parties des Mathématiques. Ainsi, je pense que les
élèves doivent être également familiers avec les méthodes de
la Géométrie et de l'Analyse. On sait en effet que, s'il est cer-
taines questions dont les solutions géométriques s'obtiennent
facilement par l'analyse, il en est d'autres dont les solutions
purement analytiques n'offrent aucun intérêt , mais qui se
traitent avec beaucoup d'élégance, à l'aide de quelques con-
sidérations géométriques.
Cette espèce de double emploi dans l'exposition des théories,
et le désir de comprendre en un seul volume tout ce qui
constitue les élémens de la Géométrie analytique, expliquent
suffisamment l'étendue plus qu'ordinaire de mon Traité, qui
cependant n'excéderait pas de beaucoup les bornes des autres
ouvrages, si l'on en retranchait les deux Trigonométries et
les deux chapitres de la Géométrie analytique à trois di-
mensions.
SCD LYON 1
WV VW\ W WV VWk/W VW VA-V KM VVV W Y |MM(V% W t tV» WWÌ \ K.XX WV VAA KXX KXX w\ vw , vw iwvw m
VM WV K.XX WV
PREMIERE SECTION.
CHAPITRE Ier.
SCD LYON 1
viij TAEI.E DES TVsATlîîItES.
CHAPITRE II.
Trigonométrie rectiligne.
Kos. Pages.
45 à /fii Introduction, 65... 66
SCD LYON 1
TAULE DES MATIERES* IX
M0». Pages.
M i... I n}. Application Je la Trigonométrie au Levé des
plans, 147...l5o
115. Scholie générai, i5o
Trigonométrie sphérique.
SECONDE SECTION.
CHAPITRE III.
SCD LYON 1
X
TABLE DES MATIÈRES.
CHAPITRE IV.
SCD LYON 1
TABLE DES MATIERE!?.
SCD LYON 1
XIJ TABLE DES MATIÈRES.
N°». Page*.
258. lYotions sur les DIAMÈTRES àans les courbes du se-
cond degré. Ce qu'on appelle DIAMÈTRES COKJC- \
CHAPITRE V.
SCD LYON 1
TABLE DES MATIERES'. XÍi'j
N". Pages.
278.. .281. Propriétés des cordes supplémentaires et de leurs
relations avec les diamètres conjugués, 33g.. .345
282. Problème des tangentes. Ire MÉTHODE , 345... 347
283. SECOKDE MÉTHODE , en supposant donné le point de
contact, 347...348
284...287. Équations de la tangente et de la normale. Ex-
pressions de la SOTJTANGENTE et de la SODNOR-
MALE. Discussion de ces valeurs, 348. ..35i
288.. 289. Cas où la tangente doit être menée par un point
pris hors de la courbe. Construction de la tan-
gente par les lieux géométriques. Propriété qui
résulte de cette construction , 352.. .354
290... 291. Discussion des coefficiens qui entrent dans les équa-
tions de la tangente à l'ellipse ou à l'hyperbole.
Prouver que dans cette dernière courbe les asymp-
totes sont les limites des tangentes, 354. • • 357
292.. .296. Propriétés de la tangente par rapport aux diamè-
tres et aux rayons vecteurs , 357 ■ • '364
297.. .299. Conséquences remarquables de ces propriétés , 3f>4 • • -365
SCD LYON 1
XIV TABLE DES MATIERES.
N05- Pages.
diamètres conjugués. Valeur de la soutangenle.
Ge'néraliser la proposition du n" 289, 384 • • '^87
§ IV. De la Parabole.
328...329. Caractères analytiques des points de la courbe.
Rapport des carrés des ordonnées. Construction de
la courbe, 3gg...4ot
33o. Mesure d'un segment parabolique, 401 • • •4°^
33i. .335. Problème des tangentes. Equation de la tangente
et de la normale. Expressions de la soutangente
et de la sounormale, 4o3...407
336...338. Propriétés de la tangente par rapport au rayon
vecteur. Conséquences qui en dérivent, 407...409
SCD LYON 1
TABLE DES MATIERES. XV
0
W '. Pages,
miner son genre, ainsi que les élémens de la
courbe, ^i5...^i6
CHAPITRE VI.
SCD LYON 1
XV) TABLE DES MATIERES.
N°*~ Pages.
359. Caractères analytiques de la parabole , cu égard aux
trois premiers termes de l'équation , 444
SCD LYON 1
TABLE DES MATIERES. xvij
M*». Pages.
3go. * Détermination d'une courbe du second degré d'après
certaines données, 5oo.. .5o4
3gt. * Propriété des transversales , commune aux trois
courbes du second degré, 5o4...5o6
3ga. * Trouver l'équation de la tangente en partant de
l'équation générale du second degré , 5oG.. .5oS
* TR0IS1EME SECTION.
GÉOMÉTRIE ANALYTIQUE A TROIS DIMENSIONS.
* CHAPITRE VII.
SCD LYON 1
XVII] TABLE DES MATIERES.
N°» Pages.
4^0.. .422. Trouver l'angle de deux droites dans l'espace, et ceux
qu'une droite forme, soit avec les axes, soit avec les
plans coordonnés , 541.. - 545
423.. .424. Conditions de parallélisme et de perpendicularité de
deux droites. Abaisser d'un point donné hors d'une
droite une perpendiculaire sur cette droite, 545.. .547
* CHAPITRE VIII.
SCD LYON 1
TABLE DES MATIÈRES. XIX
Nos. Pages.
453...454. Formules propres à ("aire connaître la nature des
intersections d'une surface courbe par un plan
quelconque , 5;7... 079
455...456. Transformation des coordonnées LINÉAIRES en coor-
données POLAIRES, 579...58I
faces, 604...Go5
481.. .483. Discussion de l'équation aux ELLIPSOÏDES. Cas par-
ticuliers et variétés de ce genre de surfaces, 6o5. . .609
484. • .489. Discussion de l'équation aux HYPERBOLOÏDES h deux
nappes ou a une seule nappe. Cas particulier.
Surfaces coniques, 60g.. .6i3
4go...4g3. Équation aux deux PARABOLOIDES elliptique ou hy-
perbolique. Cas particulier. Paraboloïde de révo-
lution. Génération de ces deux surfaces, 616.. .G18
4g4- Résumé de la discussion précédente, 618
4g5.. . 49^- De la nature des intersections d'une surface du second
degré par un plan. Prouver que le paraboloïde hy-
berbolique ne peut jamais donner une courbe
limitée, 618... 620
497• • -499' Prouver que tome surface du second degré, à l'excep-
SCD LYON 1
XX TABLE DES MATÍERES.
N°s. Pages,
tion du paraboloïde hyperbolique, donne lieu à
deux systèmes de circonférence de cercle. Lieu des
ceníres de ces cercles, 620. ..62.5
Errata.
Page 61,'Iignc i3, ^4'° + e*> Usez \/^r' — c"
sin A
184, 6,
sin(C — ' sin(C— a.')' *
o, — -, lisez ——
\/x'* = h' \/x'> — h*
272, 14, valeur x, lisez valeur de x
277, dernière ligne, ou Vc' — A", lisez B 011 \/c* — A'
387, ibidem, y = m'{x'+ A), lisez y'— m' O'-f- A)
4i6, 6, § IV, lisez § V
432, 10 cn remon lan t, m' et M', lisez^W et m'
455, 7 en remontant, ip=, lisez 2//—
5o2, dernière ligne, OH, lisez OK
566, 10 en remontant, cos {yx), lisez cos (yz)
5;3, i3 en remontant, à un système de parallèles, lisez il un
syslème parallèle
582, 4f =<S lisez =z r*
5go, 8 en remontant, sont les lignes droites, lisez sont des
lignes droites
SCD LYON 1
APPLICATION
DE LALGÈBRE
A LÀ GÉOMÉTRIE.
PREMIÈRE SECTION.
CHAPITRE I".
SCD LYON 1
2 INTRODUCTION.
Généralement,si l'on désigne par a, b, c les nombres d'uni-
tés linéaires contenues dans les arêtes contiguës d'un parallélé-
pipède, ab, ac, bc exprimeront les grandeurs de trois de ses
six faces, et abc sa sol idité.
On voit donc que PAlgèbre, dont les méthodes sont appli-
cables à toutes les questions numériques possibles, peut aussi
servir à résoudre les questions relatives aux grandeurs que l'on
considère en Géométrie.
2. Qu'il s'agisse, par exemple, de déterminer la grandeur
d'une ligne d'après la connaissance d'une ou de plusieurs au-
tres lignes comprises avec la première, dans une même figure.
On suppose le problème résolu, et l'on tâche, à l'aide de quel-
ques propositions de Géométrie, dont Vexistence est déjà éta-
blie , et qui ont quelque rapport avec Vénoncé du problème, on
tâche , dis-je, d'exprimer par des équations les relations qui
existent entre les données (représentées, soit par des lettres, soit
par des chiffres) et les inconnues, toujours représentées par des
lettres. On résout ces équations, et l'on obtient ainsi les expres-
sions des lignes cherchées au moyen des lignes, connues, expres-
sions qu'il faut ensuite traduire en Géométrie.
Si la question proposée est un théorème à démontrer, on
traduit algébriquement les relations qui existent entre les dif-
férentes parties de la figure, ce qui conduit à des équations
auxquelles on fait subir diverses transformations, dont la der-
nière donne lieu au théorème énoncé.
En un mot, traduire en Algèbre les questions de Géométrie,
et, réciproquement, traduire en Géométrie les résultats obtenus
par l'Algèbre, tel est le but qu'on se propose dans 1'APPLICATION
DE L'ALGÈBRE A LA GÉOMÉTRIE.
Développons ces notions générales sur quelques exemples.
3. Proposons-nous d'abord de rechercher les propriétés prin-
cipales du triangle rectangle et du triangle obliquangle, en
partant de ce seul principe , que deux triangles équiangles
ont leurs côtés homologues proportionnels, et sont par consé-
quent semblables.
SCD LYON 1
INTRODUCTION. 3
Fl
Soit un triangle BAC (fig. 1) rectangle en A. Du point A g-
abaissons AD perpendiculaire sur BC, et posons BC = a,
AC = è, AB = c, AD == h, BD == m et DC = n.
Les deux triangles BAC, ADC sont rectangles, l'un en A,
l'autre en D ; de plus, ils ont l'angle C commun ; donc le 3e
angle ABC du premier est égal au 3e angle DAC du second,
et les deux triangles sont semblables. II en est de même des
triangles BAC , ADB. •
Ainsi, comparant les côtés homologues, et employant les
notations qui viennent d'être établies, on obtient les trois
proportions
a : c b : h, } ( bc = ah (3),
égalités auxquelles 011 peut réunir cellc-ci : a = m-\- n... (4),
qui existe nécessairement entre les deux segmens BD et DC.
Ces quatre équations renferment implicitement toutes les pro-
priétés des triangles rectangles; et il ne s'agit que de les faire
ressortir par des transformations convenablement exécutées.
i°. Les égalités (1) et (2), ou plutôt les proportions qui y
ont conduit, nous apprennent que chaque côté de l'angle droit
est moyen proportionnel entre l'hypotènuse entière et le seg-
ment adjacent. Gest une des propriétés principales du triangle
rectangle.
0
2 . Ajoutons'membre à membre les égalités (1) et (2) ; il vient ;
/j>
2
-f- c9 = am -f- an = a (m + 71),
SCD LYON 1
4 INTRODUCTION.
SCD LYON 1
INTRODUCTION. 5
deux côtés b et c, il est facile d'obtenir chacun d'eux en par-
ticulier.
On a, d'après un théorème connu, pour le plus grand côté
(qu'on peut toujours supposer exprimé par b),
que BH. soit plus petit que ~ BC, ou, tout au plus, égal à
- BC.
SCD LYON 1
§ INTRODUCTION.
b == - a 1/2, c = - a 1/2 ;
a i 2
ce qu'on peut aussi reconnaître d'après la figure.
SCD LYON 1
INTRODUCTION. 7
égal à la somme des carrés des deux autres côtés, MOINS OU
ÉLUS le double rectangle du côté sur lequel on a abaissé une
Posons AB = a, AE = x ; d'où EB = a — x.
La proportion devient a '. x x '. a — x ;
%
d'où l'on déduit l'équation x = £Í
S
— ax ,
qui, étant résolue, donne s
a \ / ôF
SCD LYON 1
8 INTRODUCTION.
et
AC
AD = AC — CD = fy/a* + j — ^.
a a
AE = AD 4- 7
—- = 37.
4 3
SCD LYON 1
INTRODUCTION. 9
trie, on parvient souvent à résoudre des questions qui, autre-
ment, exigeraient des raisonnemens difficiles et compliqués.
8. En réfléchissant sur la manière dont la dernière ques-
tion vient d'être traitée, on voit que la résolution d'un pro-
blème de Géométrie par le secours de F Algèbre se compose
de trois parties principales :
i°. Traduire algébriquement l'énoncé du problème, ou le
mettre en équation ;
2°. Résoudre l'équation ou les équations, suivant que l'é-
noncé renferme une ou plusieurs inconnues.
3°. Construire ou évaluer en lignes les expressions algébriques
auxquelles on est parvenu.
Souvent il faut y joindre une 4e partie qui a pour objet la
discussion du problème , ou l'examen de toutes les circons-
tances qui y sont relatives, (soyez le n° 5.)
Or, il en est des problèmes de Géométrie comme des pro-
blèmes d'Algèbre, c'est-à-dire qu'il n'existe pas de règles bien
fixes pour mettre un problème en équation. Le précepte établi
en Algèbre est également applicable (voyez n° 2) aux pro-
blèmes de Géométrie; mais la manière de le mettre en pratique
varie suivant les différais problèmes qu'on peut avoir à ré-
soudre. Cependant, nous développerons dans le troisième cha-
pitre une méthode générale à ce sujet. Dans celui-ci, nous
n'emploierons que des artifices particuliers à chaque problème,
parce que ces méthodes, quoique indirectes, donnant souvent
des solutions plus simples et plus élégantes que la méthode gé-
nérale, il est nécessaire de les faire connaître.
Les équations une fois obtenues, on peut les résoudre d'après
les méthodes que fournit l'Algèbre. Toutefois, les commençans
ne sauraient tróp s'exercer à faire les calculs adroitement, en
cherchant à dégager le plus simplement possible les inconnues,
des équations qui ont été établies.
Quant à la troisième partie, qui a pour objet de construire les
expressions des inconnues, les règles à suivre sont faciles et en
petit nombre. C'est donc par le développement de cette dernière
partie qu'il convient de commencer.
SCD LYON 1
10 CONSTRUCTION
x—\/~âb,
/
x=V tf~+T< ,
1
s
x= /a^ — b";
(a, b, c, d.... exprimant des nombres d'unités linéaires con-
tenues dans des lignes données).
l°. Soit à construire V'expression x — a—6-f-c—d-{~e. . .
Ce résultat, pouvant être mis sous la forme
AD = a -f» c -f- e.
DF = b -f- d;
SCD LYON 1
DES EXPRESSIONS ALGEBRIQUES. I I
a
serait pas plus difficile de construire les résultats x-=—,
2a 3a
3
7
Par exemple, pour -construire la dernière expression , il
suffit de diviser a en 7 parties égales et de prendre 3 ces
jyarties; ou bien, afe prendre une ligne égale à 3a., qu'on divi-
serait ensuite en 7 parties égales.
ab
2°. Soit à construire le résultat x = ■— ;
c
On en déduit la proportion c ' a b '. x ;
d'où l'on voit que x est une 4e
proportionnelle aux trois lignes
données c, a et b.
Pour l'obtenir, formez un angle indéfini XAY (fig. G), et à
partir du point A , prenez sur AX , AB = c, AC = a , puis
sur AY, AD = b. Tirez BD et menez par le point C, CE pa-
rallèle à BD. La ligne AE sera la ligne cherchée.
En effet, on a , d'après cette construction,
SCD LYON 1
12 CONSTRUCTION
Fig. 8. gur
une
Hglle AB = c (fig. 8), comme diamètre, décrivez
une demi-circonférence; du point A comme centre, et avec un
rayon AC égal à a, décrivez un arc de cercle qui rencontre la
demi-circonférence au point C ; puis abaissez la perpendicu-
laire CD sur AB. Vous aurez AD pour la 3e proportionnelle
demandée.
En effet, le triangle rectangle ACB donne
a3
. AB:AC :: AC: AD, ou c'.a :: a\AD; d'où AD = - = x.
c
Fig. io. AUTREMENT. Sur une ligne AB — a {fig. io), décrivez une
demi-circonférence; prenez sur AB une partie AC = b, et éle-
vez en C la perpendiculaire CD. La corde AD est la ligne
demandée.
Car le triangle rectangle ADB doime
SCD LYON 1
DES EXPRESSIONS ALGEBRIQUES. l3
5°. x = \/a*+ b" exprime l'hypoténuse d'un triangle rec-
tangle dont les deux côtés de l'angle droit sont a et b.
Formez un angle droit CAB (fig. 11 ); puis prenez AB = «,
AC — b,et tirez l'hypoténuse BC; vous aurez
s
BC = V/ÂB-t- Âcf = v/«* + £ =
V
ÂË = AC X AD= (a+b) (a —b);
SCD LYON 1
l4 CONSTRUCTION
3 u 1 2
x = {/a — b + c — d' -f e —
BC = Va?-— b\
Soit y/—ô*+~=7i; 0
d'où a — i' + c^n»;
il en résulte x—\/n*—d' + e*
SCD LYON 1
DES EXPRESSIONS ALGEBRIQUES. l5
' , . . lab c
On peut la mettre sous la forme x = —=- X -•
r de
lab
Or , ■ exprime évidemment une 4° proportionnelle aux
trois lignes d, la et b-
n
.. . . ■ , 2a2 a b b c
Cette expression revient a a.- = ^-y X-, X 7 X - X - •
» id d f f g
_., , , 2a1 2« X a . ,e
1) abord, ^-j, ou —^— exprime M/IÉ- 4 proportionnelle
r osant — = m, on a
3rf
a b b c
x = mX^XrX ?X-.
SCD LYON 1
■O CONSTRUCTION
Soit m X -, = n, i I en résulte
b b c
x=nX - X T- X - -
fyf;'.g
En continuant ainsi, l'on parviendra, à l'aide de cz'ny 4e3
proportionnelles, à une dernière ligne qui représentera la va-
leur proposée.
N. B. Le nombre des ^proportionnelles est toujours mar-
qué par le degré, ou par la somme des exposans du dénomina-
teur.
i3. Passons aux expressions fractionnaires polynômes.
„ . , . za?—3a*b+b*c
Soit a construire x = — —, ,. .
a'—2ab; + ba
On peut d'abord l'écrire ainsi :
b'.
.( + 3b + ^)
a ao
a^ a
SCD LYON 1
DES EXPRESSIONS ALGÉBRIQUES. I7
entre le plus de fois comme facteur dans les deux termes de
la fraction, parce qu'alors il y a moins de constructions par-
tielles j à cause des réductions qui se présentent; mais ces sim-
plifications demandent de l'habitude.
On trouvera pareillement que l'expression
a*—2a3Z>-L-2aèY—b*cd . , a(m—n-4-v.c—p)
x = —r 2 7-rz 77 -, revient a. x — — — Sl
2ao —3óJ—4óc2-f-c2d 2a—3b—q+r '
en mettant le facteur aô2 en évidence au numérateur et le
facteur Z>2 en évidence au dénominateur, puis posant
a3 a-z2 cd 4e* csd
x=\/a{a—m),
expression qui représente une moyenne proportionnelle mire les
deux lignes a et a — m.
AUTREMENT. Soit fait n*= bd, il vient x= l/a2— n*;
d'où l'on voit qu'après avoir construit une moyenne propor-
tionnelle ra entre b et d, il suffit de déterminer l'un des cô-
tés de l'angle dreit d'un triangle rectangle ayant pour hypoté-
nuse a, et ra pour autre côté.
SCD LYON 1
l8 CONSTRUCTION
b{a — b) . a —è
I5. Dans toutes les expressions que nous nous sommes pro-
SCD LYON 1
DES EXPRESSIONS ALGEBRIQUES. 19
SCD LYON 1
aO CONSTRUCTION
a 2a"c
aa — d
_a" — ^ x
. /a3 2c -(- 3—
x= ■——> =\/—z—
=
c' £F7y "*"" c ■
qui n'est pas homogène, parce qu'on a supposé l'une des lignes
de la question égale à i.
Puisque l'un des termes du numérateur est du 3e degré, et
qu'un de ceux du dénominateur est du 2* degré, tous les au-
tres termes doivent être respectivement ramenés à ces mêmes
degrés.
Donc, en désignant par m la ligne prise pour unité, on a
SCD LYON 1
DES EXPRESSIONS ALGEBRIQUES. 21
ta3 — 2stms + 3bcm .
pour 1 expression, x=- am a62~| m*—' ^
construire d'après les règles établies précédemment.
a—fr + c3 . . am3 — b^m* -f- c3m
De même, x--—-^ devient -^T^-f^T'
l'expression deviendra
C m C m2 g4
^/ ^ ) ^ J
bd ^ fg dm*
Posant alors
aefm ae fm
p*= X fin. d'où P — VT X
bd ~~ T d ' 3 '
cema
fg ~ f
ce
X
g'
m"
d'où q = v/f X
m*
g '
af a3f af
r2 = = a X d'où r = X
dm* dm*' dm1
SCD LYON 1
22 CONSTRUCTION
X1 db px == rh q ,
SCD LYON 1
DES ÉQUATIONS DU SECOND DE&liÉ. 23
vient
x2 ± px = ± k* ;
ce qui donne lieu, par rapport aux signes, aux quatre équa-
tions suivantes :
-f px = -f k\.. (i), x* + px = — k*... (3),
xa — px = + K. . (2), x> — px = — k\.. (4).
D'ailleurs, il est aisé de voir que les racines des deux équations
(1) et (3) ne diffèrent que par le signe, de celles des équations
(2) et (4); et comme, pour le moment, nous ne voulons que
connaître en lignes les valeurs absolues des racines, il s'ensuit
que la question se réduit à construire les racines des équations '
(2) et (4).
Considérons donc, en premier lieu> l'équation (2)
ou x* — px — -\- k%
Elle peut être mise sous la forme x ( x — p) — -f- k1; et
traduite en Géométrie, elle revient à cet énoncé : Construire
un rectangle connaissant la différence p de ses côtés contiguSj
et sa surface k\ Car, si l'on appelle a: le plus grand côté, x—p
exprime le plus petit; x(x—p) est une seconde expression
de sa surface qu'on a déjà supposée égale à un carré donné A2.
Cela posé, pour résoudre ce problème, décrivez sur une droite
AB 3S p {Jìg. 16 ) , comme diamètre^ une circonférence entière; Fig.
élevez au point A une perpendiculaire AC = k, et menez par
le centre O la sécante COD. Vous aurez CD pour la racine
positive de l'équation, et CE pour la valeur absolue de la
racine négative.
En effet, on a évidemment la proportion
CD : AC :: AC : CE, OU CD : h :: k : CD — P,
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í*4 CONSTRUCTION
SCD LYON 1
DES EXPRESSIONS ALGEBRIQUES. 25
d'où l'on déduit l'égalité GB(p— GB) = k\
qui, comparée à l'équation x(p — x) = k",
donne également x=GB.
Les deux racines de l'équation (3) ou x2 -{-px — — k* (qui
sont négatives), seraient représentées par —AG et — GB.
2V. B. La construction ne donnerait aucun résultat, si l'on
SCD LYON 1
26 PROBLEMES f ;
Fig. i8. donné ABC (fig. 18); c'est-à-dire, trouver sur le côté AB un
point E tel, qu'en menant EF parallèle à BC , et EG , FH
perpendiculaires sur BC, la íìgure GEFH soit un carré.
Supposons le problème résolu, et abaissons du sommet A la
hauteur AD du triangle. II est évident que si le point I était
déterminé de position, il en serait de même de EF, et par con-
séquent du carré cherché.
Posons donc DI = EG = EF = x, et tâchons d'obtenir
une équation entre cette ligne x et les autres lignes qui, dans
la figure, doivent être regardées comme connues : ce sont les
trois côtés du triangle et la hauteur AD.
Or, les deux triangles ABC , AEF étant semblables, leurs
bases BC, EF sont entre elles comme leurs hauteurs AD, AI ;
c'est-à-dire qu'on a la proportion
BC : EF :: AD : AI.
SCD LYON 1
SUR LA LIGNE DROITE ET LE CERCLE. 27
Le point I étant déterminé, on mène par ce point, EF pa-
rallèle à BC, et EG, FH perpendiculaires à BC; ce qui> donne
GEFH pour le carré demandé.
20. Remarque. Dans l'analyse de ce problème, nous avons
eu le soin de n'établir les notations algébriques, qu'après avoir
reconnu quelles étaient les données absolument nécessaires.
Ainsi, nous n'avons eu besoin de faire entrer en considération
que la base et la hauteur du triangle, quoique les deux autres
côtés fussent également connus. C'est une attention qu'on doit
toujours avoir pour éviter les notations inutiles.
21. SECOND PROBLÈME. Etant donnés de position et de gran-
deur un cercle X {fig. 19) et une droite AB_, trouver sur le F'g-'g-
cercle un point M tel que j si on le joint aux extrémités de la
droite AB , et qu'on tire la corde DE., cette corde soit parallèle
à AB.
(Nous considérons particulièrement ici le cas où la droite
AB est extérieure au cercle.)
SOLUTION. Remarquous d'abord que, si le point D était fixé de
position sur le cercle, il en serait de même des deux lignes
AM, BM, et par conséquent, de la droite DE. Or, le point D
serait connu si, en abaissant la perpendiculaire DG, on pou-
vait déterminer la distance AG.
Du point C, centre du cercle, abaissons la perpendiculaire
CF,et posons AB = «, AF = Z>, CF = c, CD = r, AG=x,
DG =y ; il en résulte GF = DI = b —x, CI = c —y.
(Quoique l'introduction d'une seconde inconnue DG ou y,
puisse sembler inutile à la détermination du point D , elle n'en
est pas moins nécessaire pour la commodité du calcul.)
Ces notations étant convenues, observons que le triangle
rectangle CDI donne d'abord
SCD LYON 1
28 PROBLEMES
MA x 2
AD : ÂD :: AB : AB — DE.
Or, quoique nous ne connaissions pas les longueurs de MA
et AD, le rectangle MA X AD n'en est pas moins connu ; car
si, du poinl, A qui est déterminé de position, nous menons la
tangente AL, ce qui est permis, nous avons, d'après un théo-
rème de Géométrie, MA X AD ±= AL = m* (en désignant
par m la nouvelle ligne connue AL).
Qn a d'ailleurs
ÁD = x* + y*, AB = ct, DE = 2DI=2(è — x);
d'où AB — DE — a — 26 -f- zx.
Ainsi, la proportion ci-dessus devient
í
m" : x -f y* :: a : a — zb + ix-,
d'où l'on tire m\a — ib -f ix) = a[x* -f-y) ; (2)
telle est la seconde équation du problème.
On peut faire subir quelques simplifications aux équations
(1) et (2).
i°. L'équation (1) étant développée, devient
x" -f y=ïbx + 2cy — (è3 + ca — ra) ;
on a d'ailleurs pour la seconde,
2 !
x + y '=— (zx + a — 2&).
SCD LYON 1
SUR LA LIGNE DROITE ET LE CERCLE. 20
Par là, on obtient pour les deux équations,
x" -f- y" = ibx —an-f-2cy (3),
x* -f-y = «(2x+ a—26) (4).
Egalant entre elles ces deux valeurs de a:2-f- y*, on trouve,
toute réduction faite,
AB X AK = AD X AM = AL?
SCD LYON 1
3o PROBLÈMES SUR LA LIGNE DROITE ET LE CERCLE.
Soient AB = a, AL = m, AK = x,
il en résulte
a X x = m* ; d'où x
SCD LYON 1
INTERPRETATION DES RESULTATS NÉ&ATIFS. 3l
les conditions explicites de l'énoncé, ou du moins des con-
ditions implicites que l'on déduit aisément des premières. Les
données et les inconnues y sont d'ailleurs en évidence ; tandis
que dans un problème de Géométrie, qui se réduit presque
toujours à fixer la position d'un ou de plusieurs points, il faut
beaucoup d'attention et de sagacité pour déterminer la nature
des relations qui, exprimées algébriquement, peuvent conduire
à une construction simple et élégante du problème. Or, de la
nature des relations qu'on emploie dépend celle des données
et des inconnues que l'on doit faire entrer en considération.
L'habitude et le discernement seuls peuvent apprendre à sur- •
monter ces difficultés.
SCD LYON 1
32 INTERPRETATION
SCD LYON 1
DES BÉSULTAÏS NEGATIFS. 33
Cette modification une fois établie dans la proportion, on en
i.i- ? 7 a i b (m — a)
déduit ab -f- ax == bm, d ou x =—5— -.
a
Quant à la construction de ce résultat, il suffit de porter, à
partir du point B, la ligne donnée m de B en G', ce qui
donne AG' = m— a, puis de mener G'D'parallèle à BC. Le
point D' est le point demandé, c'est-à-dire que D'E' parallèle
à AB, est égale à m. Cela est d'ailleurs évident.
o ; a :: x : m; d ou x — — ,
:
a •
résultat qui est essentiellement positif, quelles que soient les
grandeurs relatives de a, b, m.
Tant que l'on *ura m<^a, la valeur de x' sera plus petite
que b, et après l'avoir construite, si on la porte sur CA, à par-
tir du point C, Pextrémité D tombera au-dessus de A; mais si
1
l'on a m^>a, la valeur de x est plus grande que b, et le point
cherché tombe en D', aa-dessous du point A.
SCD LYON 1
34 INTERPRÉTATION
mb
Observons d'ailleurs que l'expression x = ——
x
, = b
_ b (a -m)
b m a
z= b + ( — ).
SCD LYON 1
DES lîÉSULTATS NEGATIFS. 35
et B. (II ne peut être en E", car AE" étant plus grand à la fois
que AB et BE", ne saurait "être moyen proportionnel entre
ces deux lignes.)
Soit donc E le point cherché, et posons AE = :r, AB = a;
d'oùBE = a — x; on a la proportion
CL t
CC , s
OC « Cl " OC y
donc = aa — :,
eí
x= --±s/a^ +J
, / ér
après avoir déterminé la ligne AC égale à W a* -f- , prolonger
crite, ce qui donne AD' égal à ^ -f- ^/a* -f- puis râhallrc
a /a a%
En effet, puisqu'on a AE' =—f- y * -f- -j>
il en résulte
BE-=
0+ +
e v/^+î=L« +V
/;.
+
|.
0R
XË.= (Î
+V
/«T 7|)-=5Î-+<ÍV/^
et AB X BE' = ^ + a }J Ì a* +
3..
SCD LYON 1
36 INTERPRETATION
SCD LYON 1
DES RESULTATS NEGATIFS. 3^
Soient en effet AA' = ia, A'E == x' (fíg. 22) ; d'où
AE —x — 2a, BE = 3a —- x'.
4
2
ou bien, x' = a -f- ^ ± ^/« +
2 V + 4•
d'où x' — == — - ± \/a* +
2a 2 v 4
SCD LYON 1
38 INTERPRETATION
SCD LYON 1
DES HF.SULTATS NEGATIFS. 3g
II arrive quelquefois que les équations d'un problème don-
nent, par rapport aux signes, un très grand nombre de résul-
tats dont un seul est susceptible de satisfaire à l'énoncé ; les
autres sont inutiles à considérer, ou bien, ce sont des solutions
d'autres problèmes qui ont avec la question proposée une rela-
tion plus ou moins intime. La difficulté consiste alors à discer-
ner parmi ces différentes expressions celles qui répondent à la
question elle-même, et celles qui y sont étrangères ou qui n'y
répondent qu'indirectement.
Reprenons pour exemple la question qui a été traitée n° 4,
et qui avait pour but de construire un triangle rectangle con-
naissant l'hypotènuse et la perpendiculaire abaissée du sommet
de l'angle droit (fig. 2).
a
^ _
d'où, en les ajoutant et les soustrayant l'une de l'autre,
{b + c)* — a* + iah,
{b — c)2 = a? —
7.ah.
Or, si l'on résout complètement ces deux dernières équations
par rapport à b -f- c et b — c, on trouve
b = - a
'— - a" et c = - a' + - a" ,.... (2)
2 2 ,2-2-
SCD LYON 1
4° DISCUSSION
SCD LYON 1
DES PROBLÈMES. 4l
X
~ a — b—\{a~bf+m^n^oT^b''
(3)
En réduisant cette expression, on obtient enfin
bh ^_ h /a*_
a— b a— b V 771 -J- 71
(4)
L'inspection seule de ces valeurs prouve qu'elles sont tou-
jours réelles.
Quant aux signes dont elles sont affectées, il peut se pré-
SCD LYON 1
fyi DISCUSSION
donc OE = -^ OF=-^+A==-%
a —- o a— b a—b
SCD LYON 1
DES PROBLÈMES. 4^
Si, sur FO prolongé, l'on prend OF' = OF, il en résultera
1
EF' = OE + OF' = OE + OF = ^ZTT
EH = EK X EF— -4-
m -\- n
X
a —o ,
Tirez OH ; il en résulte
OH^v/^ + ^X^.
V (a — by m+n a —b
Enfin du point O, comme centre, et avec le rayon OH, dé-
crivez un arc de cercle qui rencontre EF' aux points I et I ; les
distances El, El' représentent les deux valeurs de x.
En effet, on a
El = Oí - OE = J+-îlL (£±^ _ J* .
V (a — by m+n x
a—b a—b
et
b)h
EI'=-OE-OI = — ™JJ2L
a—bV (a—ó)
+J2*Í
m+n 2 X
(2±*
a — F'
, JV. 5. La seconde solution El' correspond évidemment à un
trapèze A'B'C'D' égal et opposé au trapèze ABCD.
La construction précédente montre le parti que l'on peut
tirer de la figure d'un problème , pour la détermination de
"inconnue.
Examinons quelques cas particuliers :
SCD LYON 1
44 DISCUSSION
i°. Soit m =n; auquel cas les deux figures ABLG, LGCD
doivent être équivalentes.
L'expression de x devient
x- bh - J b*h* I k ^Jë+ÏÏh.
~~ o^Tè-V (a — by +
2
X
a-b '
et il n'y a d'autre différence, dans la construction, qu'en ce que
EK devant être égal à -, il suffit de diviser EF ou h en deux
° 2
parties égales.
2°. Soit b — o, auquel cas le trapèze devient un triangle OCD
Fig. 25. {fig. a5).
d'oix OI=l/-~- «.
V m -j- n X
_ bh ^ / b*h* mh (6 + a)h
b—a V (b — ay m -j- zz. b—a
SCD LYON 1
DES PROBLEMES. 4^
donc OE = ^-; ÒF= BH
b — a' b —a b—a
Portant OF de O en F', on obtient
ËH = EK X EF' = -2*
m -j- n
X
b—a
Sur OE, comme diamètre, décrivez encore une demi-circonfé-
rence, et prenez une corde EH' égale à EH ; il en résulte
Ó~H = ÔË — Ers;
d'où
El = EO _ 01 = **--,V
è—a (b—ay
- m + n x (4±^ ,
b —a '
SCD LYON 1
46 DISCUSSION
SCD LYON 1
DES PROBLEMES. 47
m' 2am
h (0
Cette équation étant résolue , donne
IIÙ , 11b J j
X = — db -y- V m? — %ah.
h h
Pour que ces valeurs soient réelles , il faut que l'on ait
m?~^> 2ah ; ou au moins", m2 = 2aA.
Prenons AG double de AB, ou égal à 2a, et achevons le
parallélogramme AGFE ; il en résulte
AGFE = AG X DC = iéi.
Tirons d'ailleurs la droite GDH. Nous formons ainsi deux
triangles GDF, EDH égaux entre eux (car DF s= DE, DG == DH
comme moitiés de GH , et l'angle GDF est égal à sangle EDH).
Donc le triangle AGH est égal au parallélogramme AGFE , et
il a pour expression lah.
D'où l'on peut conclure que le triangle AGH est le minimum
de tous ceux susceptibles de satisfaire à la question.
Admettons que la condition de réalité m2 ^> lah soit satis-
faite, et tâchons de construire le problème sur la figure elle-
même (fig. 29). Fig- 29-
Pour cela , il est nécessaire de mettre les deux valeurs de x
m 'm*/m? \
sous la forme x=
T
Prenez sur AX , AG = 2AB — ia , et AK = (cette der-
nière ligne est une troisième proportionnelle à h et m, qu'on
peut supposer construite séparément); i! en résulte
GK .= AK — AG = 2! _ a.
h 2
KI Éf I/AK X KG = \J _ y %a
Rabattez eníìn , par un arc de cercle , Kl de K en L et
SCD LYON 1
48 DISCUSSION
de K en L'; les distances AL, AL' seront les valeurs de x
cherchées.
En effet,
AL = AK+KL = £ /£(£-4
+V
«/-A*-11/
7F ~ ~~h~ ^
ormSLtì
^ '
es ( eus
' premiers termes du carré de
m* ... i »i4 aa™2 ^/m<l Y
2a, il en résulte ^~ <^ I al,
À»4 2sl!?7J
ITT' ^ 171
MU
ou KL <^ -r a, ou Ko,
h rr ^ A
SCD LYON 1
DES PROBLÈMES. 49
supposé le point lu à la droite du point A, et les triangles
ALN, BLD nous ont donné
NP : DC :: AL : BL, OU NP : h :: x : x —
d'où NP = ;
ar — a
hx x
et par suite, X — = m*, "
x—a 2
... „ m* îam* . .
ou, 'simpliíiant, x* — 2-^-x — ^—.... (i).
hr
N"P" :h::—xl—x + a; donc N"P" ==
■— x +- a'
ce qui donne l'équation X = m*.
— x -\- a 2 '
. . „a , 2OT
2
2am* , ,
ou, reduisant, x -J—j— x =—j-—,... (2)
m* m , -
x = j~ ai -j- y m? -+- 2ah.
SCD LYON 1
5o DISCUSSION
ce qui fait voir que les solutions AL"N", AL'"N" sont comprises
dans la même équation.
Voici d'ailleurs la construction du résultat
m* , , /m* /m? . \
SCD LYON 1
DES PROBLEMES. 5l
4-.
SCD LYON 1
DISCUSSION
52
m2 . /rrí'fm1 . \
ou bien, x= j- ±Y XVT + %a
r
La nature de ce résultat, dont les valeurs sont toujours
réelles, prouve que les triangles qui lui correspondent sont
placés dans les deux angles YAX, Y'AX'.
e
Fig- 3a. 2 cas. Le point D peut être placé à la gauche de AY (fig. 32),
et au-dessus de AX , comme en D".
Dans ce cas, il est clair que la distance AB" est comptée en
sens contraire de AB; ainsi, il suffit de changer a en — a dans
la formule primitive, ce qui donne
SCD LYON 1
DES PROBLEMES. 53
m . m . /—: r
x == -r~ — i-V >n — 2a«
n h
, . ma ±: ma A o
devient -x = , ou x = —et-.
o o o
SCD LYON 1
54 DISCUSSION '
BC = a, -AC — b, AB = c;
A
T>
r
BCxAD aXy
SCD LYON 1
DES PROBLÈMES. 5Ò
Donc tout se réduit à déterminer y en fonction des trois cô-
tés a, b, c.
Or, les deux triangles rectangles ADB , ADC donnent
y*+ X
3
=C% (l)
y
a_f- (0— xY = b\.. (2).
SCD LYON 1
56 DISCUSSION
/
Donc S=iy ( j_è+c)(a + c—6)(6-|-c— c)0 + c — â);
a
p — a = 2, p — b = 5, p — c= 10,
SCD LYON 1
DES PROBLÈMES. $7
k 17= I,33044892
1. 2 = o,3oio3ooo
1. 5 = 0,69897000
1. 10 = 1,00000000
Somme 3,23o448g2
Donc 1. S = 1,6152245,
et par conséquent, S =
ou 2/?<^ a + b;
SCD LYON 1
58 DISCUSSION
BD X AC = AB X DC -4- AD X BC.
On a donc la proportion CE : BC :: AD : BD ;
d'où l'on déduit CE X BD = BC X AD ( i)
SCD LYON 1
T)F.S PltOBLÈMES. 5g
On a donc la proportion AE : AB :: DC : BD ;
d'où l'on tire AE X BD = AB X DC (2)
C. Q. F. D.
Appliquons ce théorème à la question proposée.
Soient ABC (fig. 3g) le triangle donné, et O îe centre du F
cercle circonscrit.
Tirons íe diamètre COD et les cordes AD, BD ; puis faisons,
d'après les notations du n" 34,
BC = c, AC=è, AB == c et OC = r;
AB X CD = CB X AD-f-AC X BD ;
SCD LYON 1
6o DISCUSSION
c = -l/4r*-a'.... (C)
cV = 4aV!l — a"*,
ou, ordonnant, o4 — ^a*r2= — c'r*.
Donc a? = 2ra ± \/^ — c!r2,
ou bien , aa = r(2r±l/4'"a—c1),
SCD LYON 1
DES PHOBLÈMES.
AD = V^r* — AC;
SCD LYON 1
02 DISCUSSION
a2 — r-l/4r2
—~'P-.a = b2 —c\
d'où l'on voit que les quatre différences sont égales deux à deux
et correspondent aux deux cordes CB, CB.
On voit encore que, si les arcs soutendus par les cordes don-
SCD LYON 1
DES PROBLEMES. 63
nées sont supposés plus petits à la fois, ou plus grands à la fois
qu'une demi-circonférence , comme le sont les arcs ACB et
AMC, ou ADBC et ADB, la réponse à la question est néces-
sairement
CB ou a — - \/ír2 — b2 V/4'" — ?5
ir -~ ar-
mais si les deux arcs soutendus sont supposés l'un plus petit
et l'autre plus grand qu'une demi-circonférence, on a pour
réponse,
2 2 2
CB ou o=V V fa —b + -\/fa — c\
N. B. II est à remarquer que cette dernière formule est
identique avec la formule (B) qui donne la corde de la somme
de deux arcs ; et cela doit être, car C'B peut être regardée
comme la corde de ìa somme des arcs soutendus par AB et AC.
43. 5\ Etant donnés les trois côtés a, h, c d'un triangle,
on demande l'expression du rayon du cercle circonscrit à ce
triangle.
La difficulté consiste à dégager r de la formule (A).
Or, dans le numéro précédent, on a déjà obtenu, par une
première transformation exécutée sur cette formule, l'équation
a% yfr* — b".a = b 2
—
SCD LYON 1
64 DISCUSSION DES PROBLÈMES.
abc
on a donc encore r = -75-,
46
,sa + b 4-c>
donc, en ajoutant, on a ABC, ou S = r'^—t—;
2S
et par conséquent, a + b -f- c"
Ainsi, le rayon du cercle inscrit à un triangle, a pour ex-
pression le double de la surface dè ce triangle, divisé par son
irimetre.
per
SCD LYON 1
TRIGONOMETRIE. 65
• ^CHAPITRE II.
Trigonométrie rectiligne.
SCD LYON 1
66 INTRODUCTION.
SCD LYON 1
DES LIGNES TRIGONOMETBIQUES. 67
SCD LYON 1
68 RELATIONS
SCD LYON 1
ENT11E LES LIGNES TRIGONOMÉTRIQUES. D9
Ces notations étant convenues, nous allons présenter, le ta-
bleau des relations que l'on obtient, soit en considérant chacun
des triangles rectangles ODC, OAT, OEC, OGS séparément,
soit en les comparant deux à deux (leur similitude peut être
facilement établie).
Triangle ODC... OC = CD + ÔT);
ou, employant les notations et désignant le rayon par r,
• T COS CC
ou sm a : cos a r', cot a ; donc cot a = —: ... (6)
sin a
SCD LYON 1
70 RELATIONS
-, r cos a
donc cot a = —: .
sin a
r*
séca = , et séc2 a = r2 + tang2 a,
cos a
r2
deviennent coséc a = -—, et coséc2 a = r2 -f- cot2 a,
sin a
SCD LYON 1
ENTRE LES LIGNES TRIGONOMETRIQUES.
Nous mettons à part les formules (4), (6) et (8), parce que
d'abord (6) est implicitement comprise dans (2), d'après la
remarque précédente; en second lieu, (8) se déduit de (4)>
d'après la même remarque. Quant à la relation (4), elle est une
conséquence de (1), (2) et (3).
En effet, la relation (2) donne
0 2
2 . La relation (8) donne coséc a = l/i -f- cot a;
SCD LYON 1
72 VALEURS
i ____L___
3°. La relation (7) donne sina = :—= ./—; .—î
*" coséc a K
1
+
COT A
séca==
r
yZ±^,
cota
et cosa = -^~-
\/V + cot2a
SCD LYON 1
CORRÉLATIVES. , ^3
dans les figures rectilignes ordinaires, chacun des angles qu'elles
renferment est moindre que deux angles droits. Cependant les
géomètres, dans la résolution des questions de haute analyse,
ont été conduits à rechercher quelles peuvent être les lignes
trigonométriques, même des arcs plus grands qu'une circonfé-
rence entière.
Pour fixer les idées sur cette question, nous supposerons
qu'une droite de longueur fhíie, et dont l'une de.s extrémités est
eu O (fig. 44)> étant d'abord couchée sur OA, tourne ensuite
autour de ce point et toujours dans le même sens, de manière
à prendre successivement les positions OG, OB, OG', OA;
qu'après être revenue dans la position primitive OA, elle con-
tinue encore son mouvement. II est clair que, dans ce mouve-
ment continu, la droite OA engendrera tous les angles possi-
bles, et que l'extrémité A parcourra successivement tous les
points de la circonférence AGBG'A. En outre, comme la droite
mobile, après avoir fait le tour entier, continue son mouve-
ment, l'arc ainsi parcouru se composera d'un nombre entier de
circonférences (nombre qui peut toutefois être nul), plus d'une
partie quelconque de circonférence.
Or, c'est dans la détermination des lignes trigonométriques
des arcs de celte espèce que consiste la question proposée.
Nous nous occuperons d'abord spécialement du sinus et du
cosinus, comme étant les lignes les plus usuelles. Les formules
(2), (3), (5) et (7) du n° 5o, feront ensuite connaître les valeurs
correspondantes des quatre autres lignes.
52. Lorsque le point décrivant est^en A, ou bien lorsque
l'arc est nulj il est évident que le sinus estlui-même nul, el*que
le cosinus ést égal au rayon.
A mesure que le point décrivant s'élève au-dessus de AB, le
sinus augmente et le cosinus diminue, jusqu'à ce que le point
décrivant soit arrivé en G, auquel cas le sinus devient égal au
rayon, et le cosinus est nul.
D'où l'on voit que l'arc croissant depuis o° jusqu'à ioo", le
sinus augmente d'une manière continue depuis o jusqu'à i ; et
au contraire le cosinus diminue depuis i jusqu'à o.
SCD LYON 1
74 VALEURS
SCD LYON 1
CORHÉr.ATIVJÎS. 75
ment BC"= AC, C"D' = CD et OD'=OD. Mais comme
C'D'est compté, par rapport au diamètre AB, en sens con-
traire de CD, et qu'il en est de même de OD' et OD, par
rapport au point O, on peut conclure que le sinus et le co-
sinus d'un arc plus grand que 2000 et moindre que 3oo°,
sont égaux et de signes contraires au sinus et au cosinus de
l'arc, dont celui que l'on considère surpasse 2000.
En termes abrégés,
sin (2000 -f- d) — — sin a ; cos (2000 -f- à) — — cos a.
SCD LYON 1
,6 VALEURS
Quant à la cotaneente,
0
il résulte de cota = —-—, que pour
tang a 1 r
les signes, les cotangentes suivent la même loi que les tan-
gentes. Pour la marche des valeurs numériques, elle est inverse
de celle des tangentes. Ainsi, pour l'arc nul, la cotangente est
infinie; pour un arc de ioo0, la cotangente est nulle, etc....
N. B. Le ch angement de signe des tangentes et cotangentes
peut être motivé indépendamment des formules, et d'après la
figure.
En effet, lorsque l'arc est AGC, la tangente correspon-
dante est, d'après la définition, représentée par AT7. Or, AT"
SCD LYON 1
coBnÉf/ATiVEs. 77
est dans une situation contraire à AT, qui est la tangente
de AC, supplément de AGC'- La cotangente est GS', et cette
ligne est aussi dans une situation contraire à GS.
Si nous considérons l'arc AGBC", la tangente correspondante
est nécessairement représentée par AT, qui est aussi la tangente
de AC.
La cotangente est d'ailleurs GS ; ainsi la tangente et la cotan-
gente de AGBC" sont positives.
Pour l'arc AGBG'C", la tangente redevient AT', et la cotan-
gente GS'; doue elles sont toutes deux négatives.
SCD LYON 1
7Ò VALEURS
SCD LYON 1
CORRÉLATIVES.
TABLEAU
0° 0 I O' 1 00 CO
T * I 0 co 00 0 I
7T o — i a — I 00 oo
— i o oo oo O — i
•XTt o I 0 i 00 00
nlí7t -f- a -f-sina -t- cos a -f- tang st -f- séc a -f- cot a -f-coséc a
SCD LYON 1
80 VALEURS
57. Explication de ce tableau. Pour plus de simplicité, l'on
a désigné par TT la demi - circonférence ou l'arc de 2000 ( c'est
une notation déjà employée en Géométrie, pour représenter le
rapport de la circonférence au diamètre, c'est-à-dire la demi-
circonférence dont le rayon est 1 ) ; a représente d'ailleurs un
arc moindre que le quart de circonférence, et k un nombre
3
conférence, ou ioo°; - w les trois quarts ou 3oo° ; 2x la cir-
sin (— ikn +a) = — sin (2A'tr — sl) = -f-sin a — sin (■jAw-f- d).
Pareillement ,
cos (— aAîr -f- a) — cos (sis- — a) -f- cos a as cos (ikv -f- u).
SCD LYON 1
CORRÉLATIVES. 8l
cos
(^~ w •+• a^ xe— cos—=— sina;
et par conséquent,
sm (-sr-f-a )
) —
\2 / 5--f- cos
j
a
= — cot a.
/i , \ — sm a
cos í -3- + a \
SCD LYON 1
8?. DÉTERMINATION
SCD LYON 1
DES FORMULES PRINCIPALES. 83
~ VW:Z~bi +
c == ir — [/ír*
' zr • — á*, •
devient, par la substitution des valeurs de a, b, c,
■ , \ 2sino /y- . 2sing —
2sin(p + <?)=-—£ W — fam'q-ì —2 VSf — 4sin'p,
-S" 2/
ou simplifiant ,
.. . . sin p y—1 : u
, sin q , :—.
sin (p + q) — y r — sm q+ y r* — sin'p.
2 s
f r* — sin <7 = cos q, yV — sin p=cosp;
SCD LYON 1
8{ DÉTERMINATION
2
a = — l/4r — If- \Zír* — c\
SCD LYON 1
DES FORMULES PRINCIPALES. 85
nous allons donner une autre démonstration plus directe et plus
simple, puisqu'elle n'est fondée que sur les premiers principes
de la Géométrie.
61. Autre démonstration. Soit AG un quart de cercle décrit
avec un rayon déterminé O A (fig. 46) ; appelons a et b deux arcs Fig. $6.
donnés sur cette circonférence, a étant le plus grand. Prenons
sur AG, AB = a, BC=b, d'où ABC = a -j- b ; portons BC de
B en C, ce qui donne AC — a — b. Tirons la corde CC et le
rayon OB qui est nécessairement perpendiculaire à CC' et en
son milieu I, puis abaissons les perpendiculaires BP, CQ et C'Q'.
On a nécessairement, d'après les définitions du sinus et du
cosinus,
BP=sina,OP=cossl, CI=sinè,01 =cos£, CQ=sin (a-f-è),
OQ=cos(a-f-è), C'Q' = sin (a —b), OQ' == cos (a — b}.
SCD LYON 1
86 DÉTERMINATION
SCD LYON 1
DES rOHMUI.ES PRINCIPALES. 87
Cela fait, observons d'abord que les arcs AB, AC étant com-
pris entre ioo° et 2000, iJs ont un sinus positif et un cosinus
négatif; ainsi BP=sina; cosa =—OP, ou
0P = —cosa; C'Q'=sin (a—b); cos (a — 6) = — OQ',
ou OQ' = — cos (a — b).
Quant à l'arc ABC, dont le sinus et le cosinus sont à la fois
négatifs, on a
CQ = — sin (a+6), 0Q = — cos (a + b).
Maintenant, la figure donne
CQ = — sin (a + b) = CH — HQ = CH — IL,
OQ = — cos (a + b) = OL + LQ = OL -f- IH,
C'Q'= sin (a — b) =H'L = ÍH'I + IL = CH -f IL,
OQ' = — cos (a — b) = OL — LQ' = OL — IH.
II ne s'agit donc plus que de calculer CH , IH , IL et OL, au
moyen de triangles semblables OBP, CIH et OBP, OIL.
Calculons seulement CH et IL, qui doivent servir à la déter-
mination de sin (a + b).
Les triangles dont nous venons de parler donnent
CH : OP :: ci : OB, OU CH :—COS« :: sini : r,
IL : BP :: 01 : OB, OU IL : sina :: cos6 : r*
. /-.TT — cosa X sin b , sina X cos b
d ou CH = , et TIL = .
r ~ r
Substituant ces valeurs dans l'expression de CQ , on trouve
. , ... — cosa X sin b sina X cosè
— sin (a -j- b) — ,
7* r
ou, changeant les signes,
. , , , sina X cos b -f- sin b X cosa
sin (a + o)s = .
r
On retrouverait de la même manière les trois autres for-
mules.
N. B. Quoique, en apparence , l'expression de sin (a -j- è)
soit la somme de deux quantités, elle représente réellement
une différence, parce que , dans le produit sinè X cosa, cosa
SCD LYON 1
88 AUTRES FORMULES.
SCD LYON 1
I
AUTRES FORMULES. 8g
ou, remplaçant sin 3a, cos 3a par leurs valeurs et réduisant,
64. Remarque. Les valeurs de sin 2a, sin 3a, sin ^a.. ..,
prouvent que, si le sinus augmente en même temps que l'arc
(tant que cet arc est au-dessous de ioo°), son accroissement
n'est pas proportionnel à celui de l'arc (le mot proportionnel
élant pris ici dans le sens d'une proportion géométrique).
En effet, dans l'hypothèsede r~ 1, cosa est toujours com-
pris entre o et 1 ; ainsi, cos a, cos'a, cos3a, sont des fractions.
Donc 2 sina cosa n'est qu'une partie de 2 sina. II en est de
même de 3 sin a cos2a, et à plus forte raison, de 3 sin a cos2a —
sin3a, etc....
On le voit également d'après la formule
sin (a + b) — sina cosa sino cosa,
SCD LYON 1
9° AUTRES FORMULES.
. . I — COS la , . / l — COS 20
donc sin^ etsina= W —
2 v 2
i /i -f cos a ,i l\ — cosa
305
;a= V ~ » s.n - a = y/ :
,
dont chacune comprend implicitement deux valeurs, à cause
du double signe qui est censé placé au-devant du radical.
66. 2' Méthode. D'après la marche qui vient d'être suivie,
l'arc dont on demandait le sinus et le cosinus était supposé
donné par son cosinus , puisque les résultats ne renferment que
cette seule ligne. Si l'arc était donné par son sinus, il faudrait
opérer de la manière suivante :
On aurait recours à la formule sin 2a = 2sina cosa,
dans laquelle on remplacerait cos a par \/1 — sin' a :
SCD LYON 1
AUTRES FORMULES. Ç)ï
sin - a — ± — sin a.
2 V 2 2
iV". Z?. Ces deux résultats, qui ont été obtenus indépendam-
cos - a sont liés entre eux par la relation sin2 - a -+- cos2 -a — 1,
2 22
il s'ensuit que, si l'on prend le signe supérieur du second ra-
dical pour le sinus , on doit prendre le signe inférieur pour le
cosinus , et réciproquement ; c'est-à-dire qu'on doit avoir
SCD LYON 1
9 2
AUTRES FORMULES.
cos a , le calcul doit donner en même temps les sinus des
moitiés de tous les arcs compris dans l'expression générale
2for ± a (k étant un nombre entier quelconque qui peut être
nul) , ou bien , les cosinus de ces mêmes moitiés ; c'est-à-dire
qu'on doit obtenir toutes les valeurs comprises dans
J ou dans cos ( 1.
<4
. slík sr +
^'f %it ±
-+- 23- a\ ..s/ a\ _ . a
H i )= m S
^=t^=; sm-
2'
3S ( ; )=C0S (V±-J =.
On voit donc que les valeurs correspondantes, soit au sinus,
soit au cosinus de la moitié d'un arc, sont au nombre de deux
égales et de signes contraires.
Supposons actuellement que l'arc a soit donné par son sinus.
Comme en vertu du tableau n° 56 , on a
il s'ensuit que le même calcul doit donner les sinus ou les co-
sinus des moitiés de tous les arcs compris dans les deux expres-
sions 2/<5r -\-a; %h%-\-7t — a; c'est-à-dire qu'on doit obtenir en
même temps toutes les valeurs comprises dans
____) et su.
ou cos (
/2&r + a\
j et cos (
/ikTt 4- ic — a\J.
SCD LYON 1
AUTRES FORMULES. g3
Ne considérons d'abord que les deux expressions du sinus.
Soit k~ ak'; il vient
. /4/iV-r-a\J = sin
sin f -—
. / i, , à\ . a
( 2« a- -(- - ) = -f- sin -,
. + T — a\ . /n a\ , a
sm[—i—;=sinVâ~"v= + cosï-
Soit k r= 2&' -f- 1 ; on a
. /ÁÍ'TT -f- 2îs- -{- a\ . / . û\ .ce
^ ;—j = «n + j = -""> ">
sin 2
4&'^ -4-33- — a\ .
/3 a\ a
sin - a <" sin 5o°, et sin (100° — - a ) ou cos — a ~> sin 5o°.
2 ' V, 2 / a
SCD LYON 1
94 AUTRES FORMULES.
On voit donc que, dans ce cas, le sinus est plus petit que le
cosinus ; d'ailleurs leurs expressions doivent être positives.
Ainsi, des quatre systèmes de résultats obtenus n° 66, celui
qui satisfait à la question est
—
\/\ ~ ïcos a ~ \ZL
. i . /1 1 , / i cos a
sin - a :
2
C'est sous cette dernière forme que nous aurons souvent oc-
2
AB=2sin~a = VAP + BP = {/(r — cos a) + sin'c,
2 2
BD = 2cos^a= ^YD + B~P== \/(r~-^-eos a) -f-sin a.
SCD LYON 1
AUTRES FORMULES. g5
1
Effectuant les calculs et observant que sin a -f- cos* a =s r*,
i 3.i 1 .
sin ' - a — 7 sm 5 a + 7 sin a =; o,
SCD LYON 1
0,6 AUTRES FORMULES.
H 3 J = Sm
\
2k
*
+
3 ~ 3) =
+ Sl
\3 ~ 3>
Soit maintenant k — 3k' -f- i ; il en résulte
. /6k'* + 2a- -f- a\ . /2 . a\ . / 2 a\
s,n C — r-—;=sm \3
71+s;=sm ^ - r -1/ •
=+sinS-i)-
valeur identique avec la précédente ;
/6k'v -+- 3a- — a \ . / a\ . c
sm ^ - j^^^-^ + ^j,
SCD LYON 1
AUTRES FORMULES. 97
Mais il n'en est pas moins vrai que l'équation ci-dessus a ses