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APPLICATION
DE LALGÈBRE
A LA GÉOMÉTRIE;
PAR M. BOURDON,
CHEVALIER DE L'ORDRE ROYAL DE LA LEGION D'HONNEUR , INSPECTEUR DE
c.CO
SECONDE ÉDITION. o
PARIS
BACHELIER (SUCCESSEUR DE M"B V1 COURCIER),
LIBRAIRE POUR LES MATHÉMATIQUES,
BRUXELLES,
A LA LIBRAIRIE PARISIENNE, RUE DE LA MADELEINE, N° 348.
1828
SCD LYON 1
• 4
SCD LYON 1
APPLICATION
DE L'ALGÈBRE
A LA GÉOMÉTRIE.
SCD LYON 1
On trouve chez le même Libraire les Ouvrages
suivans du même Auteur.
Se trouvent aussi,
A BORDEAUX,
Chez GASSÎOT FILS AÎNÉ, Libraire, fossés de l'Intendance, n° 6J.»
IMPRIMERIE DE HUZARD'COURGIER,
rue du Jardinet, n° 11.
SCD LYON 1
VWWWWVWiWVWVM WVW\W\(WVVWWWW% W\VV*\V'*V'VWVVVV'VVVV^V>VVVv'VAV\\V\\^V\\\VV\V'V'VtVV\W
AVERTISSEMENT.
SCD LYON 1
vj AVERTISSEMENT.
connaître que Pon s'est trop écarté de l'ancienne méthode.
En outre, lorsqu'on veut déduire les courbes de l'équation
générale, soit par la séparation des variables, soit par la
transformation des coordonnées, il est impossible de donner
aux commençans une idée nette de la forme et des prin-
cipales affections des courbes : c'est ce que m'a appris l'ex-
périence de vingt années d'enseignement. Au contraire, la
marche que j'ai adoptée, si elle n'est pas analytique , a du
moins l'avantage de n'être pas aussi abstraite pour les élèves
qui, dès les premiers pas, peuvent s'exercer à des constructions
rigoureuses et susceptibles de leur donner le sentiment des
courbes.
On m'a aussi reproché d'être revenu plusieurs fois sur les
mêmes propriétés et les mêmes théories. Je réponds à cela que
ce qu'il importe surtout d'apprendre aux jeunes gens, ce sont
les diverses méthodes dont les géomètres font usage dans les
hautes parties des Mathématiques. Ainsi, je pense que les
élèves doivent être également familiers avec les méthodes de
la Géométrie et de l'Analyse. On sait en effet que, s'il est cer-
taines questions dont les solutions géométriques s'obtiennent
facilement par l'analyse, il en est d'autres dont les solutions
purement analytiques n'offrent aucun intérêt , mais qui se
traitent avec beaucoup d'élégance, à l'aide de quelques con-
sidérations géométriques.
Cette espèce de double emploi dans l'exposition des théories,
et le désir de comprendre en un seul volume tout ce qui
constitue les élémens de la Géométrie analytique, expliquent
suffisamment l'étendue plus qu'ordinaire de mon Traité, qui
cependant n'excéderait pas de beaucoup les bornes des autres
ouvrages, si l'on en retranchait les deux Trigonométries et
les deux chapitres de la Géométrie analytique à trois di-
mensions.
SCD LYON 1
WV VW\ W WV VWk/W VW VA-V KM VVV W Y |MM(V% W t tV» WWÌ \ K.XX WV VAA KXX KXX w\ vw , vw iwvw m
VM WV K.XX WV
PREMIERE SECTION.
CHAPITRE Ier.
SCD LYON 1
viij TAEI.E DES TVsATlîîItES.
CHAPITRE II.
Trigonométrie rectiligne.
Kos. Pages.
45 à /fii Introduction, 65... 66
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TAULE DES MATIERES* IX
M0». Pages.
M i... I n}. Application Je la Trigonométrie au Levé des
plans, 147...l5o
115. Scholie générai, i5o
Trigonométrie sphérique.
SECONDE SECTION.
CHAPITRE III.
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X
TABLE DES MATIÈRES.
CHAPITRE IV.
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TABLE DES MATIERE!?.
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XIJ TABLE DES MATIÈRES.
N°». Page*.
258. lYotions sur les DIAMÈTRES àans les courbes du se-
cond degré. Ce qu'on appelle DIAMÈTRES COKJC- \
CHAPITRE V.
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TABLE DES MATIERES'. XÍi'j
N". Pages.
278.. .281. Propriétés des cordes supplémentaires et de leurs
relations avec les diamètres conjugués, 33g.. .345
282. Problème des tangentes. Ire MÉTHODE , 345... 347
283. SECOKDE MÉTHODE , en supposant donné le point de
contact, 347...348
284...287. Équations de la tangente et de la normale. Ex-
pressions de la SOTJTANGENTE et de la SODNOR-
MALE. Discussion de ces valeurs, 348. ..35i
288.. 289. Cas où la tangente doit être menée par un point
pris hors de la courbe. Construction de la tan-
gente par les lieux géométriques. Propriété qui
résulte de cette construction , 352.. .354
290... 291. Discussion des coefficiens qui entrent dans les équa-
tions de la tangente à l'ellipse ou à l'hyperbole.
Prouver que dans cette dernière courbe les asymp-
totes sont les limites des tangentes, 354. • • 357
292.. .296. Propriétés de la tangente par rapport aux diamè-
tres et aux rayons vecteurs , 357 ■ • '364
297.. .299. Conséquences remarquables de ces propriétés , 3f>4 • • -365
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XIV TABLE DES MATIERES.
N05- Pages.
diamètres conjugués. Valeur de la soutangenle.
Ge'néraliser la proposition du n" 289, 384 • • '^87
§ IV. De la Parabole.
328...329. Caractères analytiques des points de la courbe.
Rapport des carrés des ordonnées. Construction de
la courbe, 3gg...4ot
33o. Mesure d'un segment parabolique, 401 • • •4°^
33i. .335. Problème des tangentes. Equation de la tangente
et de la normale. Expressions de la soutangente
et de la sounormale, 4o3...407
336...338. Propriétés de la tangente par rapport au rayon
vecteur. Conséquences qui en dérivent, 407...409
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TABLE DES MATIERES. XV
0
W '. Pages,
miner son genre, ainsi que les élémens de la
courbe, ^i5...^i6
CHAPITRE VI.
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XV) TABLE DES MATIERES.
N°*~ Pages.
359. Caractères analytiques de la parabole , cu égard aux
trois premiers termes de l'équation , 444
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TABLE DES MATIERES. xvij
M*». Pages.
3go. * Détermination d'une courbe du second degré d'après
certaines données, 5oo.. .5o4
3gt. * Propriété des transversales , commune aux trois
courbes du second degré, 5o4...5o6
3ga. * Trouver l'équation de la tangente en partant de
l'équation générale du second degré , 5oG.. .5oS
* TR0IS1EME SECTION.
GÉOMÉTRIE ANALYTIQUE A TROIS DIMENSIONS.
* CHAPITRE VII.
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XVII] TABLE DES MATIERES.
N°» Pages.
4^0.. .422. Trouver l'angle de deux droites dans l'espace, et ceux
qu'une droite forme, soit avec les axes, soit avec les
plans coordonnés , 541.. - 545
423.. .424. Conditions de parallélisme et de perpendicularité de
deux droites. Abaisser d'un point donné hors d'une
droite une perpendiculaire sur cette droite, 545.. .547
* CHAPITRE VIII.
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TABLE DES MATIÈRES. XIX
Nos. Pages.
453...454. Formules propres à ("aire connaître la nature des
intersections d'une surface courbe par un plan
quelconque , 5;7... 079
455...456. Transformation des coordonnées LINÉAIRES en coor-
données POLAIRES, 579...58I
faces, 604...Go5
481.. .483. Discussion de l'équation aux ELLIPSOÏDES. Cas par-
ticuliers et variétés de ce genre de surfaces, 6o5. . .609
484. • .489. Discussion de l'équation aux HYPERBOLOÏDES h deux
nappes ou a une seule nappe. Cas particulier.
Surfaces coniques, 60g.. .6i3
4go...4g3. Équation aux deux PARABOLOIDES elliptique ou hy-
perbolique. Cas particulier. Paraboloïde de révo-
lution. Génération de ces deux surfaces, 616.. .G18
4g4- Résumé de la discussion précédente, 618
4g5.. . 49^- De la nature des intersections d'une surface du second
degré par un plan. Prouver que le paraboloïde hy-
berbolique ne peut jamais donner une courbe
limitée, 618... 620
497• • -499' Prouver que tome surface du second degré, à l'excep-
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XX TABLE DES MATÍERES.
N°s. Pages,
tion du paraboloïde hyperbolique, donne lieu à
deux systèmes de circonférence de cercle. Lieu des
ceníres de ces cercles, 620. ..62.5
Errata.
Page 61,'Iignc i3, ^4'° + e*> Usez \/^r' — c"
sin A
184, 6,
sin(C — ' sin(C— a.')' *
o, — -, lisez ——
\/x'* = h' \/x'> — h*
272, 14, valeur x, lisez valeur de x
277, dernière ligne, ou Vc' — A", lisez B 011 \/c* — A'
387, ibidem, y = m'{x'+ A), lisez y'— m' O'-f- A)
4i6, 6, § IV, lisez § V
432, 10 cn remon lan t, m' et M', lisez^W et m'
455, 7 en remontant, ip=, lisez 2//—
5o2, dernière ligne, OH, lisez OK
566, 10 en remontant, cos {yx), lisez cos (yz)
5;3, i3 en remontant, à un système de parallèles, lisez il un
syslème parallèle
582, 4f =<S lisez =z r*
5go, 8 en remontant, sont les lignes droites, lisez sont des
lignes droites
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APPLICATION
DE LALGÈBRE
A LÀ GÉOMÉTRIE.
PREMIÈRE SECTION.
CHAPITRE I".
SCD LYON 1
2 INTRODUCTION.
Généralement,si l'on désigne par a, b, c les nombres d'uni-
tés linéaires contenues dans les arêtes contiguës d'un parallélé-
pipède, ab, ac, bc exprimeront les grandeurs de trois de ses
six faces, et abc sa sol idité.
On voit donc que PAlgèbre, dont les méthodes sont appli-
cables à toutes les questions numériques possibles, peut aussi
servir à résoudre les questions relatives aux grandeurs que l'on
considère en Géométrie.
2. Qu'il s'agisse, par exemple, de déterminer la grandeur
d'une ligne d'après la connaissance d'une ou de plusieurs au-
tres lignes comprises avec la première, dans une même figure.
On suppose le problème résolu, et l'on tâche, à l'aide de quel-
ques propositions de Géométrie, dont Vexistence est déjà éta-
blie , et qui ont quelque rapport avec Vénoncé du problème, on
tâche , dis-je, d'exprimer par des équations les relations qui
existent entre les données (représentées, soit par des lettres, soit
par des chiffres) et les inconnues, toujours représentées par des
lettres. On résout ces équations, et l'on obtient ainsi les expres-
sions des lignes cherchées au moyen des lignes, connues, expres-
sions qu'il faut ensuite traduire en Géométrie.
Si la question proposée est un théorème à démontrer, on
traduit algébriquement les relations qui existent entre les dif-
férentes parties de la figure, ce qui conduit à des équations
auxquelles on fait subir diverses transformations, dont la der-
nière donne lieu au théorème énoncé.
En un mot, traduire en Algèbre les questions de Géométrie,
et, réciproquement, traduire en Géométrie les résultats obtenus
par l'Algèbre, tel est le but qu'on se propose dans 1'APPLICATION
DE L'ALGÈBRE A LA GÉOMÉTRIE.
Développons ces notions générales sur quelques exemples.
3. Proposons-nous d'abord de rechercher les propriétés prin-
cipales du triangle rectangle et du triangle obliquangle, en
partant de ce seul principe , que deux triangles équiangles
ont leurs côtés homologues proportionnels, et sont par consé-
quent semblables.
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INTRODUCTION. 3
Fl
Soit un triangle BAC (fig. 1) rectangle en A. Du point A g-
abaissons AD perpendiculaire sur BC, et posons BC = a,
AC = è, AB = c, AD == h, BD == m et DC = n.
Les deux triangles BAC, ADC sont rectangles, l'un en A,
l'autre en D ; de plus, ils ont l'angle C commun ; donc le 3e
angle ABC du premier est égal au 3e angle DAC du second,
et les deux triangles sont semblables. II en est de même des
triangles BAC , ADB. •
Ainsi, comparant les côtés homologues, et employant les
notations qui viennent d'être établies, on obtient les trois
proportions
a : c b : h, } ( bc = ah (3),
égalités auxquelles 011 peut réunir cellc-ci : a = m-\- n... (4),
qui existe nécessairement entre les deux segmens BD et DC.
Ces quatre équations renferment implicitement toutes les pro-
priétés des triangles rectangles; et il ne s'agit que de les faire
ressortir par des transformations convenablement exécutées.
i°. Les égalités (1) et (2), ou plutôt les proportions qui y
ont conduit, nous apprennent que chaque côté de l'angle droit
est moyen proportionnel entre l'hypotènuse entière et le seg-
ment adjacent. Gest une des propriétés principales du triangle
rectangle.
0
2 . Ajoutons'membre à membre les égalités (1) et (2) ; il vient ;
/j>
2
-f- c9 = am -f- an = a (m + 71),
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4 INTRODUCTION.
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INTRODUCTION. 5
deux côtés b et c, il est facile d'obtenir chacun d'eux en par-
ticulier.
On a, d'après un théorème connu, pour le plus grand côté
(qu'on peut toujours supposer exprimé par b),
que BH. soit plus petit que ~ BC, ou, tout au plus, égal à
- BC.
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§ INTRODUCTION.
b == - a 1/2, c = - a 1/2 ;
a i 2
ce qu'on peut aussi reconnaître d'après la figure.
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INTRODUCTION. 7
égal à la somme des carrés des deux autres côtés, MOINS OU
ÉLUS le double rectangle du côté sur lequel on a abaissé une
Posons AB = a, AE = x ; d'où EB = a — x.
La proportion devient a '. x x '. a — x ;
%
d'où l'on déduit l'équation x = £Í
S
— ax ,
qui, étant résolue, donne s
a \ / ôF
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8 INTRODUCTION.
et
AC
AD = AC — CD = fy/a* + j — ^.
a a
AE = AD 4- 7
—- = 37.
4 3
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INTRODUCTION. 9
trie, on parvient souvent à résoudre des questions qui, autre-
ment, exigeraient des raisonnemens difficiles et compliqués.
8. En réfléchissant sur la manière dont la dernière ques-
tion vient d'être traitée, on voit que la résolution d'un pro-
blème de Géométrie par le secours de F Algèbre se compose
de trois parties principales :
i°. Traduire algébriquement l'énoncé du problème, ou le
mettre en équation ;
2°. Résoudre l'équation ou les équations, suivant que l'é-
noncé renferme une ou plusieurs inconnues.
3°. Construire ou évaluer en lignes les expressions algébriques
auxquelles on est parvenu.
Souvent il faut y joindre une 4e partie qui a pour objet la
discussion du problème , ou l'examen de toutes les circons-
tances qui y sont relatives, (soyez le n° 5.)
Or, il en est des problèmes de Géométrie comme des pro-
blèmes d'Algèbre, c'est-à-dire qu'il n'existe pas de règles bien
fixes pour mettre un problème en équation. Le précepte établi
en Algèbre est également applicable (voyez n° 2) aux pro-
blèmes de Géométrie; mais la manière de le mettre en pratique
varie suivant les différais problèmes qu'on peut avoir à ré-
soudre. Cependant, nous développerons dans le troisième cha-
pitre une méthode générale à ce sujet. Dans celui-ci, nous
n'emploierons que des artifices particuliers à chaque problème,
parce que ces méthodes, quoique indirectes, donnant souvent
des solutions plus simples et plus élégantes que la méthode gé-
nérale, il est nécessaire de les faire connaître.
Les équations une fois obtenues, on peut les résoudre d'après
les méthodes que fournit l'Algèbre. Toutefois, les commençans
ne sauraient tróp s'exercer à faire les calculs adroitement, en
cherchant à dégager le plus simplement possible les inconnues,
des équations qui ont été établies.
Quant à la troisième partie, qui a pour objet de construire les
expressions des inconnues, les règles à suivre sont faciles et en
petit nombre. C'est donc par le développement de cette dernière
partie qu'il convient de commencer.
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10 CONSTRUCTION
x—\/~âb,
/
x=V tf~+T< ,
1
s
x= /a^ — b";
(a, b, c, d.... exprimant des nombres d'unités linéaires con-
tenues dans des lignes données).
l°. Soit à construire V'expression x — a—6-f-c—d-{~e. . .
Ce résultat, pouvant être mis sous la forme
AD = a -f» c -f- e.
DF = b -f- d;
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DES EXPRESSIONS ALGEBRIQUES. I I
a
serait pas plus difficile de construire les résultats x-=—,
2a 3a
3
7
Par exemple, pour -construire la dernière expression , il
suffit de diviser a en 7 parties égales et de prendre 3 ces
jyarties; ou bien, afe prendre une ligne égale à 3a., qu'on divi-
serait ensuite en 7 parties égales.
ab
2°. Soit à construire le résultat x = ■— ;
c
On en déduit la proportion c ' a b '. x ;
d'où l'on voit que x est une 4e
proportionnelle aux trois lignes
données c, a et b.
Pour l'obtenir, formez un angle indéfini XAY (fig. G), et à
partir du point A , prenez sur AX , AB = c, AC = a , puis
sur AY, AD = b. Tirez BD et menez par le point C, CE pa-
rallèle à BD. La ligne AE sera la ligne cherchée.
En effet, on a , d'après cette construction,
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12 CONSTRUCTION
Fig. 8. gur
une
Hglle AB = c (fig. 8), comme diamètre, décrivez
une demi-circonférence; du point A comme centre, et avec un
rayon AC égal à a, décrivez un arc de cercle qui rencontre la
demi-circonférence au point C ; puis abaissez la perpendicu-
laire CD sur AB. Vous aurez AD pour la 3e proportionnelle
demandée.
En effet, le triangle rectangle ACB donne
a3
. AB:AC :: AC: AD, ou c'.a :: a\AD; d'où AD = - = x.
c
Fig. io. AUTREMENT. Sur une ligne AB — a {fig. io), décrivez une
demi-circonférence; prenez sur AB une partie AC = b, et éle-
vez en C la perpendiculaire CD. La corde AD est la ligne
demandée.
Car le triangle rectangle ADB doime
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DES EXPRESSIONS ALGEBRIQUES. l3
5°. x = \/a*+ b" exprime l'hypoténuse d'un triangle rec-
tangle dont les deux côtés de l'angle droit sont a et b.
Formez un angle droit CAB (fig. 11 ); puis prenez AB = «,
AC — b,et tirez l'hypoténuse BC; vous aurez
s
BC = V/ÂB-t- Âcf = v/«* + £ =
V
ÂË = AC X AD= (a+b) (a —b);
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l4 CONSTRUCTION
3 u 1 2
x = {/a — b + c — d' -f e —
BC = Va?-— b\
Soit y/—ô*+~=7i; 0
d'où a — i' + c^n»;
il en résulte x—\/n*—d' + e*
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DES EXPRESSIONS ALGEBRIQUES. l5
' , . . lab c
On peut la mettre sous la forme x = —=- X -•
r de
lab
Or , ■ exprime évidemment une 4° proportionnelle aux
trois lignes d, la et b-
n
.. . . ■ , 2a2 a b b c
Cette expression revient a a.- = ^-y X-, X 7 X - X - •
» id d f f g
_., , , 2a1 2« X a . ,e
1) abord, ^-j, ou —^— exprime M/IÉ- 4 proportionnelle
r osant — = m, on a
3rf
a b b c
x = mX^XrX ?X-.
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■O CONSTRUCTION
Soit m X -, = n, i I en résulte
b b c
x=nX - X T- X - -
fyf;'.g
En continuant ainsi, l'on parviendra, à l'aide de cz'ny 4e3
proportionnelles, à une dernière ligne qui représentera la va-
leur proposée.
N. B. Le nombre des ^proportionnelles est toujours mar-
qué par le degré, ou par la somme des exposans du dénomina-
teur.
i3. Passons aux expressions fractionnaires polynômes.
„ . , . za?—3a*b+b*c
Soit a construire x = — —, ,. .
a'—2ab; + ba
On peut d'abord l'écrire ainsi :
b'.
.( + 3b + ^)
a ao
a^ a
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DES EXPRESSIONS ALGÉBRIQUES. I7
entre le plus de fois comme facteur dans les deux termes de
la fraction, parce qu'alors il y a moins de constructions par-
tielles j à cause des réductions qui se présentent; mais ces sim-
plifications demandent de l'habitude.
On trouvera pareillement que l'expression
a*—2a3Z>-L-2aèY—b*cd . , a(m—n-4-v.c—p)
x = —r 2 7-rz 77 -, revient a. x — — — Sl
2ao —3óJ—4óc2-f-c2d 2a—3b—q+r '
en mettant le facteur aô2 en évidence au numérateur et le
facteur Z>2 en évidence au dénominateur, puis posant
a3 a-z2 cd 4e* csd
x=\/a{a—m),
expression qui représente une moyenne proportionnelle mire les
deux lignes a et a — m.
AUTREMENT. Soit fait n*= bd, il vient x= l/a2— n*;
d'où l'on voit qu'après avoir construit une moyenne propor-
tionnelle ra entre b et d, il suffit de déterminer l'un des cô-
tés de l'angle dreit d'un triangle rectangle ayant pour hypoté-
nuse a, et ra pour autre côté.
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l8 CONSTRUCTION
b{a — b) . a —è
I5. Dans toutes les expressions que nous nous sommes pro-
SCD LYON 1
DES EXPRESSIONS ALGEBRIQUES. 19
SCD LYON 1
aO CONSTRUCTION
a 2a"c
aa — d
_a" — ^ x
. /a3 2c -(- 3—
x= ■——> =\/—z—
=
c' £F7y "*"" c ■
qui n'est pas homogène, parce qu'on a supposé l'une des lignes
de la question égale à i.
Puisque l'un des termes du numérateur est du 3e degré, et
qu'un de ceux du dénominateur est du 2* degré, tous les au-
tres termes doivent être respectivement ramenés à ces mêmes
degrés.
Donc, en désignant par m la ligne prise pour unité, on a
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DES EXPRESSIONS ALGEBRIQUES. 21
ta3 — 2stms + 3bcm .
pour 1 expression, x=- am a62~| m*—' ^
construire d'après les règles établies précédemment.
a—fr + c3 . . am3 — b^m* -f- c3m
De même, x--—-^ devient -^T^-f^T'
l'expression deviendra
C m C m2 g4
^/ ^ ) ^ J
bd ^ fg dm*
Posant alors
aefm ae fm
p*= X fin. d'où P — VT X
bd ~~ T d ' 3 '
cema
fg ~ f
ce
X
g'
m"
d'où q = v/f X
m*
g '
af a3f af
r2 = = a X d'où r = X
dm* dm*' dm1
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22 CONSTRUCTION
X1 db px == rh q ,
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DES ÉQUATIONS DU SECOND DE&liÉ. 23
vient
x2 ± px = ± k* ;
ce qui donne lieu, par rapport aux signes, aux quatre équa-
tions suivantes :
-f px = -f k\.. (i), x* + px = — k*... (3),
xa — px = + K. . (2), x> — px = — k\.. (4).
D'ailleurs, il est aisé de voir que les racines des deux équations
(1) et (3) ne diffèrent que par le signe, de celles des équations
(2) et (4); et comme, pour le moment, nous ne voulons que
connaître en lignes les valeurs absolues des racines, il s'ensuit
que la question se réduit à construire les racines des équations '
(2) et (4).
Considérons donc, en premier lieu> l'équation (2)
ou x* — px — -\- k%
Elle peut être mise sous la forme x ( x — p) — -f- k1; et
traduite en Géométrie, elle revient à cet énoncé : Construire
un rectangle connaissant la différence p de ses côtés contiguSj
et sa surface k\ Car, si l'on appelle a: le plus grand côté, x—p
exprime le plus petit; x(x—p) est une seconde expression
de sa surface qu'on a déjà supposée égale à un carré donné A2.
Cela posé, pour résoudre ce problème, décrivez sur une droite
AB 3S p {Jìg. 16 ) , comme diamètre^ une circonférence entière; Fig.
élevez au point A une perpendiculaire AC = k, et menez par
le centre O la sécante COD. Vous aurez CD pour la racine
positive de l'équation, et CE pour la valeur absolue de la
racine négative.
En effet, on a évidemment la proportion
CD : AC :: AC : CE, OU CD : h :: k : CD — P,
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í*4 CONSTRUCTION
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DES EXPRESSIONS ALGEBRIQUES. 25
d'où l'on déduit l'égalité GB(p— GB) = k\
qui, comparée à l'équation x(p — x) = k",
donne également x=GB.
Les deux racines de l'équation (3) ou x2 -{-px — — k* (qui
sont négatives), seraient représentées par —AG et — GB.
2V. B. La construction ne donnerait aucun résultat, si l'on
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26 PROBLEMES f ;
Fig. i8. donné ABC (fig. 18); c'est-à-dire, trouver sur le côté AB un
point E tel, qu'en menant EF parallèle à BC , et EG , FH
perpendiculaires sur BC, la íìgure GEFH soit un carré.
Supposons le problème résolu, et abaissons du sommet A la
hauteur AD du triangle. II est évident que si le point I était
déterminé de position, il en serait de même de EF, et par con-
séquent du carré cherché.
Posons donc DI = EG = EF = x, et tâchons d'obtenir
une équation entre cette ligne x et les autres lignes qui, dans
la figure, doivent être regardées comme connues : ce sont les
trois côtés du triangle et la hauteur AD.
Or, les deux triangles ABC , AEF étant semblables, leurs
bases BC, EF sont entre elles comme leurs hauteurs AD, AI ;
c'est-à-dire qu'on a la proportion
BC : EF :: AD : AI.
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SUR LA LIGNE DROITE ET LE CERCLE. 27
Le point I étant déterminé, on mène par ce point, EF pa-
rallèle à BC, et EG, FH perpendiculaires à BC; ce qui> donne
GEFH pour le carré demandé.
20. Remarque. Dans l'analyse de ce problème, nous avons
eu le soin de n'établir les notations algébriques, qu'après avoir
reconnu quelles étaient les données absolument nécessaires.
Ainsi, nous n'avons eu besoin de faire entrer en considération
que la base et la hauteur du triangle, quoique les deux autres
côtés fussent également connus. C'est une attention qu'on doit
toujours avoir pour éviter les notations inutiles.
21. SECOND PROBLÈME. Etant donnés de position et de gran-
deur un cercle X {fig. 19) et une droite AB_, trouver sur le F'g-'g-
cercle un point M tel que j si on le joint aux extrémités de la
droite AB , et qu'on tire la corde DE., cette corde soit parallèle
à AB.
(Nous considérons particulièrement ici le cas où la droite
AB est extérieure au cercle.)
SOLUTION. Remarquous d'abord que, si le point D était fixé de
position sur le cercle, il en serait de même des deux lignes
AM, BM, et par conséquent, de la droite DE. Or, le point D
serait connu si, en abaissant la perpendiculaire DG, on pou-
vait déterminer la distance AG.
Du point C, centre du cercle, abaissons la perpendiculaire
CF,et posons AB = «, AF = Z>, CF = c, CD = r, AG=x,
DG =y ; il en résulte GF = DI = b —x, CI = c —y.
(Quoique l'introduction d'une seconde inconnue DG ou y,
puisse sembler inutile à la détermination du point D , elle n'en
est pas moins nécessaire pour la commodité du calcul.)
Ces notations étant convenues, observons que le triangle
rectangle CDI donne d'abord
SCD LYON 1
28 PROBLEMES
MA x 2
AD : ÂD :: AB : AB — DE.
Or, quoique nous ne connaissions pas les longueurs de MA
et AD, le rectangle MA X AD n'en est pas moins connu ; car
si, du poinl, A qui est déterminé de position, nous menons la
tangente AL, ce qui est permis, nous avons, d'après un théo-
rème de Géométrie, MA X AD ±= AL = m* (en désignant
par m la nouvelle ligne connue AL).
Qn a d'ailleurs
ÁD = x* + y*, AB = ct, DE = 2DI=2(è — x);
d'où AB — DE — a — 26 -f- zx.
Ainsi, la proportion ci-dessus devient
í
m" : x -f y* :: a : a — zb + ix-,
d'où l'on tire m\a — ib -f ix) = a[x* -f-y) ; (2)
telle est la seconde équation du problème.
On peut faire subir quelques simplifications aux équations
(1) et (2).
i°. L'équation (1) étant développée, devient
x" -f y=ïbx + 2cy — (è3 + ca — ra) ;
on a d'ailleurs pour la seconde,
2 !
x + y '=— (zx + a — 2&).
SCD LYON 1
SUR LA LIGNE DROITE ET LE CERCLE. 20
Par là, on obtient pour les deux équations,
x" -f- y" = ibx —an-f-2cy (3),
x* -f-y = «(2x+ a—26) (4).
Egalant entre elles ces deux valeurs de a:2-f- y*, on trouve,
toute réduction faite,
AB X AK = AD X AM = AL?
SCD LYON 1
3o PROBLÈMES SUR LA LIGNE DROITE ET LE CERCLE.
Soient AB = a, AL = m, AK = x,
il en résulte
a X x = m* ; d'où x
SCD LYON 1
INTERPRETATION DES RESULTATS NÉ&ATIFS. 3l
les conditions explicites de l'énoncé, ou du moins des con-
ditions implicites que l'on déduit aisément des premières. Les
données et les inconnues y sont d'ailleurs en évidence ; tandis
que dans un problème de Géométrie, qui se réduit presque
toujours à fixer la position d'un ou de plusieurs points, il faut
beaucoup d'attention et de sagacité pour déterminer la nature
des relations qui, exprimées algébriquement, peuvent conduire
à une construction simple et élégante du problème. Or, de la
nature des relations qu'on emploie dépend celle des données
et des inconnues que l'on doit faire entrer en considération.
L'habitude et le discernement seuls peuvent apprendre à sur- •
monter ces difficultés.
SCD LYON 1
32 INTERPRETATION
SCD LYON 1
DES BÉSULTAÏS NEGATIFS. 33
Cette modification une fois établie dans la proportion, on en
i.i- ? 7 a i b (m — a)
déduit ab -f- ax == bm, d ou x =—5— -.
a
Quant à la construction de ce résultat, il suffit de porter, à
partir du point B, la ligne donnée m de B en G', ce qui
donne AG' = m— a, puis de mener G'D'parallèle à BC. Le
point D' est le point demandé, c'est-à-dire que D'E' parallèle
à AB, est égale à m. Cela est d'ailleurs évident.
o ; a :: x : m; d ou x — — ,
:
a •
résultat qui est essentiellement positif, quelles que soient les
grandeurs relatives de a, b, m.
Tant que l'on *ura m<^a, la valeur de x' sera plus petite
que b, et après l'avoir construite, si on la porte sur CA, à par-
tir du point C, Pextrémité D tombera au-dessus de A; mais si
1
l'on a m^>a, la valeur de x est plus grande que b, et le point
cherché tombe en D', aa-dessous du point A.
SCD LYON 1
34 INTERPRÉTATION
mb
Observons d'ailleurs que l'expression x = ——
x
, = b
_ b (a -m)
b m a
z= b + ( — ).
SCD LYON 1
DES lîÉSULTATS NEGATIFS. 35
et B. (II ne peut être en E", car AE" étant plus grand à la fois
que AB et BE", ne saurait "être moyen proportionnel entre
ces deux lignes.)
Soit donc E le point cherché, et posons AE = :r, AB = a;
d'oùBE = a — x; on a la proportion
CL t
CC , s
OC « Cl " OC y
donc = aa — :,
eí
x= --±s/a^ +J
, / ér
après avoir déterminé la ligne AC égale à W a* -f- , prolonger
crite, ce qui donne AD' égal à ^ -f- ^/a* -f- puis râhallrc
a /a a%
En effet, puisqu'on a AE' =—f- y * -f- -j>
il en résulte
BE-=
0+ +
e v/^+î=L« +V
/;.
+
|.
0R
XË.= (Î
+V
/«T 7|)-=5Î-+<ÍV/^
et AB X BE' = ^ + a }J Ì a* +
3..
SCD LYON 1
36 INTERPRETATION
SCD LYON 1
DES RESULTATS NEGATIFS. 3^
Soient en effet AA' = ia, A'E == x' (fíg. 22) ; d'où
AE —x — 2a, BE = 3a —- x'.
4
2
ou bien, x' = a -f- ^ ± ^/« +
2 V + 4•
d'où x' — == — - ± \/a* +
2a 2 v 4
SCD LYON 1
38 INTERPRETATION
SCD LYON 1
DES HF.SULTATS NEGATIFS. 3g
II arrive quelquefois que les équations d'un problème don-
nent, par rapport aux signes, un très grand nombre de résul-
tats dont un seul est susceptible de satisfaire à l'énoncé ; les
autres sont inutiles à considérer, ou bien, ce sont des solutions
d'autres problèmes qui ont avec la question proposée une rela-
tion plus ou moins intime. La difficulté consiste alors à discer-
ner parmi ces différentes expressions celles qui répondent à la
question elle-même, et celles qui y sont étrangères ou qui n'y
répondent qu'indirectement.
Reprenons pour exemple la question qui a été traitée n° 4,
et qui avait pour but de construire un triangle rectangle con-
naissant l'hypotènuse et la perpendiculaire abaissée du sommet
de l'angle droit (fig. 2).
a
^ _
d'où, en les ajoutant et les soustrayant l'une de l'autre,
{b + c)* — a* + iah,
{b — c)2 = a? —
7.ah.
Or, si l'on résout complètement ces deux dernières équations
par rapport à b -f- c et b — c, on trouve
b = - a
'— - a" et c = - a' + - a" ,.... (2)
2 2 ,2-2-
SCD LYON 1
4° DISCUSSION
SCD LYON 1
DES PROBLÈMES. 4l
X
~ a — b—\{a~bf+m^n^oT^b''
(3)
En réduisant cette expression, on obtient enfin
bh ^_ h /a*_
a— b a— b V 771 -J- 71
(4)
L'inspection seule de ces valeurs prouve qu'elles sont tou-
jours réelles.
Quant aux signes dont elles sont affectées, il peut se pré-
SCD LYON 1
fyi DISCUSSION
donc OE = -^ OF=-^+A==-%
a —- o a— b a—b
SCD LYON 1
DES PROBLÈMES. 4^
Si, sur FO prolongé, l'on prend OF' = OF, il en résultera
1
EF' = OE + OF' = OE + OF = ^ZTT
EH = EK X EF— -4-
m -\- n
X
a —o ,
Tirez OH ; il en résulte
OH^v/^ + ^X^.
V (a — by m+n a —b
Enfin du point O, comme centre, et avec le rayon OH, dé-
crivez un arc de cercle qui rencontre EF' aux points I et I ; les
distances El, El' représentent les deux valeurs de x.
En effet, on a
El = Oí - OE = J+-îlL (£±^ _ J* .
V (a — by m+n x
a—b a—b
et
b)h
EI'=-OE-OI = — ™JJ2L
a—bV (a—ó)
+J2*Í
m+n 2 X
(2±*
a — F'
, JV. 5. La seconde solution El' correspond évidemment à un
trapèze A'B'C'D' égal et opposé au trapèze ABCD.
La construction précédente montre le parti que l'on peut
tirer de la figure d'un problème , pour la détermination de
"inconnue.
Examinons quelques cas particuliers :
SCD LYON 1
44 DISCUSSION
i°. Soit m =n; auquel cas les deux figures ABLG, LGCD
doivent être équivalentes.
L'expression de x devient
x- bh - J b*h* I k ^Jë+ÏÏh.
~~ o^Tè-V (a — by +
2
X
a-b '
et il n'y a d'autre différence, dans la construction, qu'en ce que
EK devant être égal à -, il suffit de diviser EF ou h en deux
° 2
parties égales.
2°. Soit b — o, auquel cas le trapèze devient un triangle OCD
Fig. 25. {fig. a5).
d'oix OI=l/-~- «.
V m -j- n X
_ bh ^ / b*h* mh (6 + a)h
b—a V (b — ay m -j- zz. b—a
SCD LYON 1
DES PROBLEMES. 4^
donc OE = ^-; ÒF= BH
b — a' b —a b—a
Portant OF de O en F', on obtient
ËH = EK X EF' = -2*
m -j- n
X
b—a
Sur OE, comme diamètre, décrivez encore une demi-circonfé-
rence, et prenez une corde EH' égale à EH ; il en résulte
Ó~H = ÔË — Ers;
d'où
El = EO _ 01 = **--,V
è—a (b—ay
- m + n x (4±^ ,
b —a '
SCD LYON 1
46 DISCUSSION
SCD LYON 1
DES PROBLEMES. 47
m' 2am
h (0
Cette équation étant résolue , donne
IIÙ , 11b J j
X = — db -y- V m? — %ah.
h h
Pour que ces valeurs soient réelles , il faut que l'on ait
m?~^> 2ah ; ou au moins", m2 = 2aA.
Prenons AG double de AB, ou égal à 2a, et achevons le
parallélogramme AGFE ; il en résulte
AGFE = AG X DC = iéi.
Tirons d'ailleurs la droite GDH. Nous formons ainsi deux
triangles GDF, EDH égaux entre eux (car DF s= DE, DG == DH
comme moitiés de GH , et l'angle GDF est égal à sangle EDH).
Donc le triangle AGH est égal au parallélogramme AGFE , et
il a pour expression lah.
D'où l'on peut conclure que le triangle AGH est le minimum
de tous ceux susceptibles de satisfaire à la question.
Admettons que la condition de réalité m2 ^> lah soit satis-
faite, et tâchons de construire le problème sur la figure elle-
même (fig. 29). Fig- 29-
Pour cela , il est nécessaire de mettre les deux valeurs de x
m 'm*/m? \
sous la forme x=
T
Prenez sur AX , AG = 2AB — ia , et AK = (cette der-
nière ligne est une troisième proportionnelle à h et m, qu'on
peut supposer construite séparément); i! en résulte
GK .= AK — AG = 2! _ a.
h 2
KI Éf I/AK X KG = \J _ y %a
Rabattez eníìn , par un arc de cercle , Kl de K en L et
SCD LYON 1
48 DISCUSSION
de K en L'; les distances AL, AL' seront les valeurs de x
cherchées.
En effet,
AL = AK+KL = £ /£(£-4
+V
«/-A*-11/
7F ~ ~~h~ ^
ormSLtì
^ '
es ( eus
' premiers termes du carré de
m* ... i »i4 aa™2 ^/m<l Y
2a, il en résulte ^~ <^ I al,
À»4 2sl!?7J
ITT' ^ 171
MU
ou KL <^ -r a, ou Ko,
h rr ^ A
SCD LYON 1
DES PROBLÈMES. 49
supposé le point lu à la droite du point A, et les triangles
ALN, BLD nous ont donné
NP : DC :: AL : BL, OU NP : h :: x : x —
d'où NP = ;
ar — a
hx x
et par suite, X — = m*, "
x—a 2
... „ m* îam* . .
ou, 'simpliíiant, x* — 2-^-x — ^—.... (i).
hr
N"P" :h::—xl—x + a; donc N"P" ==
■— x +- a'
ce qui donne l'équation X = m*.
— x -\- a 2 '
. . „a , 2OT
2
2am* , ,
ou, reduisant, x -J—j— x =—j-—,... (2)
m* m , -
x = j~ ai -j- y m? -+- 2ah.
SCD LYON 1
5o DISCUSSION
ce qui fait voir que les solutions AL"N", AL'"N" sont comprises
dans la même équation.
Voici d'ailleurs la construction du résultat
m* , , /m* /m? . \
SCD LYON 1
DES PROBLEMES. 5l
4-.
SCD LYON 1
DISCUSSION
52
m2 . /rrí'fm1 . \
ou bien, x= j- ±Y XVT + %a
r
La nature de ce résultat, dont les valeurs sont toujours
réelles, prouve que les triangles qui lui correspondent sont
placés dans les deux angles YAX, Y'AX'.
e
Fig- 3a. 2 cas. Le point D peut être placé à la gauche de AY (fig. 32),
et au-dessus de AX , comme en D".
Dans ce cas, il est clair que la distance AB" est comptée en
sens contraire de AB; ainsi, il suffit de changer a en — a dans
la formule primitive, ce qui donne
SCD LYON 1
DES PROBLEMES. 53
m . m . /—: r
x == -r~ — i-V >n — 2a«
n h
, . ma ±: ma A o
devient -x = , ou x = —et-.
o o o
SCD LYON 1
54 DISCUSSION '
BC = a, -AC — b, AB = c;
A
T>
r
BCxAD aXy
SCD LYON 1
DES PROBLÈMES. 5Ò
Donc tout se réduit à déterminer y en fonction des trois cô-
tés a, b, c.
Or, les deux triangles rectangles ADB , ADC donnent
y*+ X
3
=C% (l)
y
a_f- (0— xY = b\.. (2).
SCD LYON 1
56 DISCUSSION
/
Donc S=iy ( j_è+c)(a + c—6)(6-|-c— c)0 + c — â);
a
p — a = 2, p — b = 5, p — c= 10,
SCD LYON 1
DES PROBLÈMES. $7
k 17= I,33044892
1. 2 = o,3oio3ooo
1. 5 = 0,69897000
1. 10 = 1,00000000
Somme 3,23o448g2
Donc 1. S = 1,6152245,
et par conséquent, S =
ou 2/?<^ a + b;
SCD LYON 1
58 DISCUSSION
BD X AC = AB X DC -4- AD X BC.
On a donc la proportion CE : BC :: AD : BD ;
d'où l'on déduit CE X BD = BC X AD ( i)
SCD LYON 1
T)F.S PltOBLÈMES. 5g
On a donc la proportion AE : AB :: DC : BD ;
d'où l'on tire AE X BD = AB X DC (2)
C. Q. F. D.
Appliquons ce théorème à la question proposée.
Soient ABC (fig. 3g) le triangle donné, et O îe centre du F
cercle circonscrit.
Tirons íe diamètre COD et les cordes AD, BD ; puis faisons,
d'après les notations du n" 34,
BC = c, AC=è, AB == c et OC = r;
AB X CD = CB X AD-f-AC X BD ;
SCD LYON 1
6o DISCUSSION
c = -l/4r*-a'.... (C)
cV = 4aV!l — a"*,
ou, ordonnant, o4 — ^a*r2= — c'r*.
Donc a? = 2ra ± \/^ — c!r2,
ou bien , aa = r(2r±l/4'"a—c1),
SCD LYON 1
DES PHOBLÈMES.
AD = V^r* — AC;
SCD LYON 1
02 DISCUSSION
a2 — r-l/4r2
—~'P-.a = b2 —c\
d'où l'on voit que les quatre différences sont égales deux à deux
et correspondent aux deux cordes CB, CB.
On voit encore que, si les arcs soutendus par les cordes don-
SCD LYON 1
DES PROBLEMES. 63
nées sont supposés plus petits à la fois, ou plus grands à la fois
qu'une demi-circonférence , comme le sont les arcs ACB et
AMC, ou ADBC et ADB, la réponse à la question est néces-
sairement
CB ou a — - \/ír2 — b2 V/4'" — ?5
ir -~ ar-
mais si les deux arcs soutendus sont supposés l'un plus petit
et l'autre plus grand qu'une demi-circonférence, on a pour
réponse,
2 2 2
CB ou o=V V fa —b + -\/fa — c\
N. B. II est à remarquer que cette dernière formule est
identique avec la formule (B) qui donne la corde de la somme
de deux arcs ; et cela doit être, car C'B peut être regardée
comme la corde de ìa somme des arcs soutendus par AB et AC.
43. 5\ Etant donnés les trois côtés a, h, c d'un triangle,
on demande l'expression du rayon du cercle circonscrit à ce
triangle.
La difficulté consiste à dégager r de la formule (A).
Or, dans le numéro précédent, on a déjà obtenu, par une
première transformation exécutée sur cette formule, l'équation
a% yfr* — b".a = b 2
—
SCD LYON 1
64 DISCUSSION DES PROBLÈMES.
abc
on a donc encore r = -75-,
46
,sa + b 4-c>
donc, en ajoutant, on a ABC, ou S = r'^—t—;
2S
et par conséquent, a + b -f- c"
Ainsi, le rayon du cercle inscrit à un triangle, a pour ex-
pression le double de la surface dè ce triangle, divisé par son
irimetre.
per
SCD LYON 1
TRIGONOMETRIE. 65
• ^CHAPITRE II.
Trigonométrie rectiligne.
SCD LYON 1
66 INTRODUCTION.
SCD LYON 1
DES LIGNES TRIGONOMETBIQUES. 67
SCD LYON 1
68 RELATIONS
SCD LYON 1
ENT11E LES LIGNES TRIGONOMÉTRIQUES. D9
Ces notations étant convenues, nous allons présenter, le ta-
bleau des relations que l'on obtient, soit en considérant chacun
des triangles rectangles ODC, OAT, OEC, OGS séparément,
soit en les comparant deux à deux (leur similitude peut être
facilement établie).
Triangle ODC... OC = CD + ÔT);
ou, employant les notations et désignant le rayon par r,
• T COS CC
ou sm a : cos a r', cot a ; donc cot a = —: ... (6)
sin a
SCD LYON 1
70 RELATIONS
-, r cos a
donc cot a = —: .
sin a
r*
séca = , et séc2 a = r2 + tang2 a,
cos a
r2
deviennent coséc a = -—, et coséc2 a = r2 -f- cot2 a,
sin a
SCD LYON 1
ENTRE LES LIGNES TRIGONOMETRIQUES.
Nous mettons à part les formules (4), (6) et (8), parce que
d'abord (6) est implicitement comprise dans (2), d'après la
remarque précédente; en second lieu, (8) se déduit de (4)>
d'après la même remarque. Quant à la relation (4), elle est une
conséquence de (1), (2) et (3).
En effet, la relation (2) donne
0 2
2 . La relation (8) donne coséc a = l/i -f- cot a;
SCD LYON 1
72 VALEURS
i ____L___
3°. La relation (7) donne sina = :—= ./—; .—î
*" coséc a K
1
+
COT A
séca==
r
yZ±^,
cota
et cosa = -^~-
\/V + cot2a
SCD LYON 1
CORRÉLATIVES. , ^3
dans les figures rectilignes ordinaires, chacun des angles qu'elles
renferment est moindre que deux angles droits. Cependant les
géomètres, dans la résolution des questions de haute analyse,
ont été conduits à rechercher quelles peuvent être les lignes
trigonométriques, même des arcs plus grands qu'une circonfé-
rence entière.
Pour fixer les idées sur cette question, nous supposerons
qu'une droite de longueur fhíie, et dont l'une de.s extrémités est
eu O (fig. 44)> étant d'abord couchée sur OA, tourne ensuite
autour de ce point et toujours dans le même sens, de manière
à prendre successivement les positions OG, OB, OG', OA;
qu'après être revenue dans la position primitive OA, elle con-
tinue encore son mouvement. II est clair que, dans ce mouve-
ment continu, la droite OA engendrera tous les angles possi-
bles, et que l'extrémité A parcourra successivement tous les
points de la circonférence AGBG'A. En outre, comme la droite
mobile, après avoir fait le tour entier, continue son mouve-
ment, l'arc ainsi parcouru se composera d'un nombre entier de
circonférences (nombre qui peut toutefois être nul), plus d'une
partie quelconque de circonférence.
Or, c'est dans la détermination des lignes trigonométriques
des arcs de celte espèce que consiste la question proposée.
Nous nous occuperons d'abord spécialement du sinus et du
cosinus, comme étant les lignes les plus usuelles. Les formules
(2), (3), (5) et (7) du n° 5o, feront ensuite connaître les valeurs
correspondantes des quatre autres lignes.
52. Lorsque le point décrivant est^en A, ou bien lorsque
l'arc est nulj il est évident que le sinus estlui-même nul, el*que
le cosinus ést égal au rayon.
A mesure que le point décrivant s'élève au-dessus de AB, le
sinus augmente et le cosinus diminue, jusqu'à ce que le point
décrivant soit arrivé en G, auquel cas le sinus devient égal au
rayon, et le cosinus est nul.
D'où l'on voit que l'arc croissant depuis o° jusqu'à ioo", le
sinus augmente d'une manière continue depuis o jusqu'à i ; et
au contraire le cosinus diminue depuis i jusqu'à o.
SCD LYON 1
74 VALEURS
SCD LYON 1
CORHÉr.ATIVJÎS. 75
ment BC"= AC, C"D' = CD et OD'=OD. Mais comme
C'D'est compté, par rapport au diamètre AB, en sens con-
traire de CD, et qu'il en est de même de OD' et OD, par
rapport au point O, on peut conclure que le sinus et le co-
sinus d'un arc plus grand que 2000 et moindre que 3oo°,
sont égaux et de signes contraires au sinus et au cosinus de
l'arc, dont celui que l'on considère surpasse 2000.
En termes abrégés,
sin (2000 -f- d) — — sin a ; cos (2000 -f- à) — — cos a.
SCD LYON 1
,6 VALEURS
Quant à la cotaneente,
0
il résulte de cota = —-—, que pour
tang a 1 r
les signes, les cotangentes suivent la même loi que les tan-
gentes. Pour la marche des valeurs numériques, elle est inverse
de celle des tangentes. Ainsi, pour l'arc nul, la cotangente est
infinie; pour un arc de ioo0, la cotangente est nulle, etc....
N. B. Le ch angement de signe des tangentes et cotangentes
peut être motivé indépendamment des formules, et d'après la
figure.
En effet, lorsque l'arc est AGC, la tangente correspon-
dante est, d'après la définition, représentée par AT7. Or, AT"
SCD LYON 1
coBnÉf/ATiVEs. 77
est dans une situation contraire à AT, qui est la tangente
de AC, supplément de AGC'- La cotangente est GS', et cette
ligne est aussi dans une situation contraire à GS.
Si nous considérons l'arc AGBC", la tangente correspondante
est nécessairement représentée par AT, qui est aussi la tangente
de AC.
La cotangente est d'ailleurs GS ; ainsi la tangente et la cotan-
gente de AGBC" sont positives.
Pour l'arc AGBG'C", la tangente redevient AT', et la cotan-
gente GS'; doue elles sont toutes deux négatives.
SCD LYON 1
7Ò VALEURS
SCD LYON 1
CORRÉLATIVES.
TABLEAU
0° 0 I O' 1 00 CO
T * I 0 co 00 0 I
7T o — i a — I 00 oo
— i o oo oo O — i
•XTt o I 0 i 00 00
nlí7t -f- a -f-sina -t- cos a -f- tang st -f- séc a -f- cot a -f-coséc a
SCD LYON 1
80 VALEURS
57. Explication de ce tableau. Pour plus de simplicité, l'on
a désigné par TT la demi - circonférence ou l'arc de 2000 ( c'est
une notation déjà employée en Géométrie, pour représenter le
rapport de la circonférence au diamètre, c'est-à-dire la demi-
circonférence dont le rayon est 1 ) ; a représente d'ailleurs un
arc moindre que le quart de circonférence, et k un nombre
3
conférence, ou ioo°; - w les trois quarts ou 3oo° ; 2x la cir-
sin (— ikn +a) = — sin (2A'tr — sl) = -f-sin a — sin (■jAw-f- d).
Pareillement ,
cos (— aAîr -f- a) — cos (sis- — a) -f- cos a as cos (ikv -f- u).
SCD LYON 1
CORRÉLATIVES. 8l
cos
(^~ w •+• a^ xe— cos—=— sina;
et par conséquent,
sm (-sr-f-a )
) —
\2 / 5--f- cos
j
a
= — cot a.
/i , \ — sm a
cos í -3- + a \
SCD LYON 1
8?. DÉTERMINATION
SCD LYON 1
DES FORMULES PRINCIPALES. 83
~ VW:Z~bi +
c == ir — [/ír*
' zr • — á*, •
devient, par la substitution des valeurs de a, b, c,
■ , \ 2sino /y- . 2sing —
2sin(p + <?)=-—£ W — fam'q-ì —2 VSf — 4sin'p,
-S" 2/
ou simplifiant ,
.. . . sin p y—1 : u
, sin q , :—.
sin (p + q) — y r — sm q+ y r* — sin'p.
2 s
f r* — sin <7 = cos q, yV — sin p=cosp;
SCD LYON 1
8{ DÉTERMINATION
2
a = — l/4r — If- \Zír* — c\
SCD LYON 1
DES FORMULES PRINCIPALES. 85
nous allons donner une autre démonstration plus directe et plus
simple, puisqu'elle n'est fondée que sur les premiers principes
de la Géométrie.
61. Autre démonstration. Soit AG un quart de cercle décrit
avec un rayon déterminé O A (fig. 46) ; appelons a et b deux arcs Fig. $6.
donnés sur cette circonférence, a étant le plus grand. Prenons
sur AG, AB = a, BC=b, d'où ABC = a -j- b ; portons BC de
B en C, ce qui donne AC — a — b. Tirons la corde CC et le
rayon OB qui est nécessairement perpendiculaire à CC' et en
son milieu I, puis abaissons les perpendiculaires BP, CQ et C'Q'.
On a nécessairement, d'après les définitions du sinus et du
cosinus,
BP=sina,OP=cossl, CI=sinè,01 =cos£, CQ=sin (a-f-è),
OQ=cos(a-f-è), C'Q' = sin (a —b), OQ' == cos (a — b}.
SCD LYON 1
86 DÉTERMINATION
SCD LYON 1
DES rOHMUI.ES PRINCIPALES. 87
Cela fait, observons d'abord que les arcs AB, AC étant com-
pris entre ioo° et 2000, iJs ont un sinus positif et un cosinus
négatif; ainsi BP=sina; cosa =—OP, ou
0P = —cosa; C'Q'=sin (a—b); cos (a — 6) = — OQ',
ou OQ' = — cos (a — b).
Quant à l'arc ABC, dont le sinus et le cosinus sont à la fois
négatifs, on a
CQ = — sin (a+6), 0Q = — cos (a + b).
Maintenant, la figure donne
CQ = — sin (a + b) = CH — HQ = CH — IL,
OQ = — cos (a + b) = OL + LQ = OL -f- IH,
C'Q'= sin (a — b) =H'L = ÍH'I + IL = CH -f IL,
OQ' = — cos (a — b) = OL — LQ' = OL — IH.
II ne s'agit donc plus que de calculer CH , IH , IL et OL, au
moyen de triangles semblables OBP, CIH et OBP, OIL.
Calculons seulement CH et IL, qui doivent servir à la déter-
mination de sin (a + b).
Les triangles dont nous venons de parler donnent
CH : OP :: ci : OB, OU CH :—COS« :: sini : r,
IL : BP :: 01 : OB, OU IL : sina :: cos6 : r*
. /-.TT — cosa X sin b , sina X cos b
d ou CH = , et TIL = .
r ~ r
Substituant ces valeurs dans l'expression de CQ , on trouve
. , ... — cosa X sin b sina X cosè
— sin (a -j- b) — ,
7* r
ou, changeant les signes,
. , , , sina X cos b -f- sin b X cosa
sin (a + o)s = .
r
On retrouverait de la même manière les trois autres for-
mules.
N. B. Quoique, en apparence , l'expression de sin (a -j- è)
soit la somme de deux quantités, elle représente réellement
une différence, parce que , dans le produit sinè X cosa, cosa
SCD LYON 1
88 AUTRES FORMULES.
SCD LYON 1
I
AUTRES FORMULES. 8g
ou, remplaçant sin 3a, cos 3a par leurs valeurs et réduisant,
64. Remarque. Les valeurs de sin 2a, sin 3a, sin ^a.. ..,
prouvent que, si le sinus augmente en même temps que l'arc
(tant que cet arc est au-dessous de ioo°), son accroissement
n'est pas proportionnel à celui de l'arc (le mot proportionnel
élant pris ici dans le sens d'une proportion géométrique).
En effet, dans l'hypothèsede r~ 1, cosa est toujours com-
pris entre o et 1 ; ainsi, cos a, cos'a, cos3a, sont des fractions.
Donc 2 sina cosa n'est qu'une partie de 2 sina. II en est de
même de 3 sin a cos2a, et à plus forte raison, de 3 sin a cos2a —
sin3a, etc....
On le voit également d'après la formule
sin (a + b) — sina cosa sino cosa,
SCD LYON 1
9° AUTRES FORMULES.
. . I — COS la , . / l — COS 20
donc sin^ etsina= W —
2 v 2
i /i -f cos a ,i l\ — cosa
305
;a= V ~ » s.n - a = y/ :
,
dont chacune comprend implicitement deux valeurs, à cause
du double signe qui est censé placé au-devant du radical.
66. 2' Méthode. D'après la marche qui vient d'être suivie,
l'arc dont on demandait le sinus et le cosinus était supposé
donné par son cosinus , puisque les résultats ne renferment que
cette seule ligne. Si l'arc était donné par son sinus, il faudrait
opérer de la manière suivante :
On aurait recours à la formule sin 2a = 2sina cosa,
dans laquelle on remplacerait cos a par \/1 — sin' a :
SCD LYON 1
AUTRES FORMULES. Ç)ï
sin - a — ± — sin a.
2 V 2 2
iV". Z?. Ces deux résultats, qui ont été obtenus indépendam-
cos - a sont liés entre eux par la relation sin2 - a -+- cos2 -a — 1,
2 22
il s'ensuit que, si l'on prend le signe supérieur du second ra-
dical pour le sinus , on doit prendre le signe inférieur pour le
cosinus , et réciproquement ; c'est-à-dire qu'on doit avoir
SCD LYON 1
9 2
AUTRES FORMULES.
cos a , le calcul doit donner en même temps les sinus des
moitiés de tous les arcs compris dans l'expression générale
2for ± a (k étant un nombre entier quelconque qui peut être
nul) , ou bien , les cosinus de ces mêmes moitiés ; c'est-à-dire
qu'on doit obtenir toutes les valeurs comprises dans
J ou dans cos ( 1.
<4
. slík sr +
^'f %it ±
-+- 23- a\ ..s/ a\ _ . a
H i )= m S
^=t^=; sm-
2'
3S ( ; )=C0S (V±-J =.
On voit donc que les valeurs correspondantes, soit au sinus,
soit au cosinus de la moitié d'un arc, sont au nombre de deux
égales et de signes contraires.
Supposons actuellement que l'arc a soit donné par son sinus.
Comme en vertu du tableau n° 56 , on a
il s'ensuit que le même calcul doit donner les sinus ou les co-
sinus des moitiés de tous les arcs compris dans les deux expres-
sions 2/<5r -\-a; %h%-\-7t — a; c'est-à-dire qu'on doit obtenir en
même temps toutes les valeurs comprises dans
____) et su.
ou cos (
/2&r + a\
j et cos (
/ikTt 4- ic — a\J.
SCD LYON 1
AUTRES FORMULES. g3
Ne considérons d'abord que les deux expressions du sinus.
Soit k~ ak'; il vient
. /4/iV-r-a\J = sin
sin f -—
. / i, , à\ . a
( 2« a- -(- - ) = -f- sin -,
. + T — a\ . /n a\ , a
sm[—i—;=sinVâ~"v= + cosï-
Soit k r= 2&' -f- 1 ; on a
. /ÁÍ'TT -f- 2îs- -{- a\ . / . û\ .ce
^ ;—j = «n + j = -""> ">
sin 2
4&'^ -4-33- — a\ .
/3 a\ a
sin - a <" sin 5o°, et sin (100° — - a ) ou cos — a ~> sin 5o°.
2 ' V, 2 / a
SCD LYON 1
94 AUTRES FORMULES.
On voit donc que, dans ce cas, le sinus est plus petit que le
cosinus ; d'ailleurs leurs expressions doivent être positives.
Ainsi, des quatre systèmes de résultats obtenus n° 66, celui
qui satisfait à la question est
—
\/\ ~ ïcos a ~ \ZL
. i . /1 1 , / i cos a
sin - a :
2
C'est sous cette dernière forme que nous aurons souvent oc-
2
AB=2sin~a = VAP + BP = {/(r — cos a) + sin'c,
2 2
BD = 2cos^a= ^YD + B~P== \/(r~-^-eos a) -f-sin a.
SCD LYON 1
AUTRES FORMULES. g5
1
Effectuant les calculs et observant que sin a -f- cos* a =s r*,
i 3.i 1 .
sin ' - a — 7 sm 5 a + 7 sin a =; o,
SCD LYON 1
0,6 AUTRES FORMULES.
H 3 J = Sm
\
2k
*
+
3 ~ 3) =
+ Sl
\3 ~ 3>
Soit maintenant k — 3k' -f- i ; il en résulte
. /6k'* + 2a- -f- a\ . /2 . a\ . / 2 a\
s,n C — r-—;=sm \3
71+s;=sm ^ - r -1/ •
=+sinS-i)-
valeur identique avec la précédente ;
/6k'v -+- 3a- — a \ . / a\ . c
sm ^ - j^^^-^ + ^j,
SCD LYON 1
AUTRES FORMULES. 97
Mais il n'en est pas moins vrai que l'équation ci-dessus a ses
trois racines réelles.
On reconnaîtrait, par une analyse absolument semblable, que
+ C08
(Ì f)+ Gt
- (I + I)-
C0S
SCD LYON 1
t)tí AUTRES FORMULES.
cos « cos 6
sin a sin £> , , . ,.
et comme on a — tanesl, = tane b, 011 obtieut en nu
cos a cos b; 0
tans (a ± b) = 3 5—_
1 qz tang a tang o
N. B. Si le rayon n'était pas égal à l'unité, il faudrait le
rétablir dans cette formule, et l'on aurait (n° 26)
tans
/ _■_ 7^ '"° (tane a ± tans b)
(a±lb)~ —i S .
D
r* zp tang a tang £>
SCD LYON 1
AUTRES FORMULES. 99
2 tangua „ , „1 . , 2
tanga = ,—, d ou tane
1 —tangua' & s 1 c -f- —
tang a
tane \a — 1=0,
tane& \.a
2 = ± \/ 1 +
1 tane"
& a.
tang a tanga
tan
<—et 1aï
H—r^-)
Soit k = 2k' ; on a
/4^'--L-a\ / a\ . a
tang(^ - J= tang^afc TT + -J = -f tang - ,
SCD LYON 1
1 00 AUTRES FORMULES.
dans ce cas , tang — a doit être positif j et que tang a est aussi
tang - a =■
°2 tang a
-f
tang a
V í -f tang 2
a;
les formules
í /1 -f- cos a f
sinia /-
=V
sin a
tang-a=v/- 1 -f- cos a '
(1 -f- cos a)2
1 /(í—cos a)2 1 cos a
tang
2 " V 1 — cos2 a sin a
SCD LYON 1
AUTRES FORMULES. ÌOI
Ces diverses expressions sont souvent employées dans les ap-
plications trigonométriques. La dernière se déduit d'aiiieurs
facilement de celle qui avait été obtenue dans le n° précé-
dent.
En effet, celle-ci peut être mise sous la forme
SCD LYON 1
102 AUTRES FORMULES.
d'c
b=P-
2
Or, si l'on substitue ces valeurs de a -f- Z>, a — b, a et b
dans la formule (C), on obtient la nouvelle relation
SCD LYON 1
J1UTKES 10HMIJ1.1ÍS. 100
h
Soient maintenant \ d'où
a — b=q, j \ .P — 1
b=
2
la relation précédente devient
——
sin 3o° 4- sin l6° —■ tane
_
23° ■
sin 3o° — sin i6J tang 70'
et par conséquent, log x = log tang 23° — log tang 70 ;
SCD LYON 1
104 AUTRES FORMULES.
Posant a
t '
a — 3 = 25°,
\
J
il en résulte íl ? =14,
^„
0
T
donc sin 53° -f- sin 25° = 2sin 3g0 cos 14° ;
et par conséquent , log x =z log 2 + log sin 39° + log cos i4°-
76. La formule (D), dont nous ferons usage dans la résolution
des triangles, se démontre très simplement par la Géométrie.
Soit décrite une circonférence de cercle avec un rayon
Fig. 49- O A (fig- 4g) égal à celui des tables. Tirons le diamètre AA',
et prenons, à partir du point A, AB—p, AG = q; puis
abaissons BP, CQ perpendiculaires sur A A', en prolongeant
BP jusqu'à sa rencontre en B' avec la circonférence; menons
d'ailleurs CI parallèle à AA'.
II résulte évidemment de cette première construction
CQ = sin AC = sin q, BP r=B'P =sin p, DB' = sinp sin q,
BD = sin p — sin q.
EG=tang^ (p —q).
SCD LYON 1
AUTRES FORMULES. 1Q
5
77. Nous croyons devoir réunir en un tableau les différentes
formules obtenues dans les numéros précédens, en y joignant
les relations qui existent entre les lignes trigonométriques d un
même arc. Les jeunes gens pourront alors le consulter au be-
soin.
TABLEAU
sin a
sìn'a + cosa<z = 1,
cos a
.1 . „ f\—cosa 1 ,—A+cosa
sm-ai=zbt/ ...cos-a=±t/ >
2 V 2 2 V 2
(65,66) ì sin^a^rty/^l/ì-shr^,
1 . /1 1 /
cos-a=zt y V 1 —sîn"a,
1
fc \ s 3.i 1 .
(09) sin'1 g-a — ^sm jO+|Sina = o
, . , tang a zh tang è
(70,71)
w J
tana(azbo)=
0 K
2 S_
" ' 1 Zjz tang c tang b '
2 tans a
tang 2a = . 0 ,
1 — tang" a
SCD LYON 1
ïoG CONSTUIK'TION
(72, 7
3) tang-a
2 = tang a V i+œss
sin a 1 — cos a
1 -(- cosa sm a
sin (a + 0) -f- sin (a — b) — 2 sin a cos ô,
sin (a -)- 0) — sin (a — 0) = 2 sin b cos a,
(74) cos a
cos (a -f- &) + ( — b) — -z cos a cos b,
cos (a -f- ô) — cos (a -f- ô) = 2 sin a sin ò,
SCD LYON 1
DES TABLES. ls>7
SCD LYON 1
1
°8 CONSTRUCTION
D'après cela, soit fait b 1' dans les formules; puis succes-
sivement m — í, 2, 3 il en résulte
sin 2' = sin 1' X 2 cos 1' — 0 = 2 sin 1' cos 1';
cos 2' == cos 1' X 2 cos 1' -f- í X — 1 = 2 cos2 1'— 1,
sin 3' = sin 2' x 2 cos 1' + sin 1' X — í,
cos 3' — cos %' X 2 cos 1' + cos 1' X — 1,
sin 4' = sin 3' X 2 cos l' + sin 2' X — 1,
cos 4' = cos 3' X 2 cos 1' -f- cos 2' X — 1 >
et ainsi de suite.
N. B. Ceux qui ont déjà quelques notions des séries récur-
rentes, reconnaîtront sans peine que la série des sinus forme
une suite récurrente dont l'échelle de relation se compose des
deux quantités 2 cos 1' et — 1 ; il en est de même de la série-
des cosinus.
Ainsi, toute la difficulté consiste à déterminer avec le plus
grand degré d'approximation possible, le sinus du plus petit
arc de la table, ou sin i'.
79. Nous commencerons par démontrer qu'un arc quel-
conque est toujours plus grand que son sinus, mais moindre
que sa tangente.
Soient, en effet, un arc quelconque AB (fig. 5o) ; BP, B A et
AT le sinus, la corde et la tangente de cet arc.
On a d'abord arc AB ]> corde AB, mais corde AB > BP ;
donc, à plus forte raison , arc AB ^> BP.
En second lieu, le secteur circulaire a pour mesure, ....
SCD LYON 1
DES TABLES. I 09
an
est très petit, —-— ou * . ^ ° diffère très peu de l'unité.
cos a sin a
Soit, par exemple, l'arc qui a pour cosinus 0,99; il vient
tang a 1 100 1
sin a "~o,99~ 99 — 99'
tang a 1
soit encore cos a — o,99999; on trouve . =1-
sin a 99999
Ce rapport diffère donc d'autant moins de l'unité, que l'arc
est plus petit, et il peut en différer d'aussi peu que l'on veut .,
n « í tang a a
II en est de meme des rapports — et , puisque J arc
11 a sin a 1 1
L'UNITÉ.
Cette proposition joue un très grand rôle dans la haute
analyse {voyez Algèbre , 5e édition , n° 447)-
80. Puisqu'un arc étant très petit, ,1e rapport .^^ dif-
SCD LYON 1
1IO CONSTRUCTION
- sr = 1,5707963....
SCD LYON 1
DES TABLES. I I 1
SCD LYON 1
I 12 CONSTRUCTION
SCD LYON 1
DES .r
TAEt .S. 1 1 3
nous supposons entre les mains des élèves, ne renferment en
apparence que les sinus, tangentes et cosinus des arcs compris
depuis i'jusqu'à 5o°; mais elles n'en donnent pas moins les si-
nus, tangentes et cosinus des arcs plus grands, aussi bien que les
trois autres lignes trigonométriques.
En effet, pour le sinus et le cosinus, on observe que le sinus
d'un arc plus grand que 5o° est égal au cosinus du complément,
qui est alors plus petit que 5o°, et réciproquement.
log tang65° 48'= log cot 34°52 = 1 o +10 —log tang 34°52'.
Pareillement, log cot 23°38'= 10 -f-10 — íog tang 23°38'.
Eníin , log cot 570 29' = log tang 420 71''.
SCD LYON 1
7 1 4 KÊSOLUf ION
SCD LYON 1
MS TRIANGLES QTTEf.CONQUeíS. Il5
En effet, soit un triangle BAC (jig. 5i) rectangle en A. (Sui- F'S- 52.
vant les notations dont nous sommes déjà convenus n° 35,
nous appellerons A, B, C les trois angles, et a, b, c les côtés
respectivement opposés à ces angles; A sera l'angle droit et a .
l'hypoténuse.)
Cela posé, du point B comme centre et avec un rayon BD
égal à celui des tables, décrivons un arc de cercle; et du
point D , abaissons le sinus DE de l'angle B ; B£ en est le
cosinus.
On a évidemment les proportions
BD : DE :: BC : CA, ou r : sin B :: a : b, (i)
BD : BE :; BC : BA, OU r : cos B a : c-, — (2)
::
SCD LYON 1
1 I 6 RÉSOLUTION
j a sinB a cos B
mí !
Soient, pour exemple, a — lfi "< pZ ; B = 34°45'.
SCD LYON 1
DES TRIANGLES QIJEkCOKQUES. ' > 7
2°. loga, ou log 45,23 = 1,6554266,
SCD LYON 1
I I 8 BÉsOIiUTlOX
ensuite, C = ioo° — B;
et enfin , la relation (2) donne
SCD LYON 1
DES TfUANOLES Qt'EhCOSQUES. 1 19
On a ensuite C==ioo°— B;
SCD LYON 1
120 RESOLUTION
que le triangle soit possible, que le côté de l'angle droit ait une
valeur numérique moindre que l'hypoténuse. Si le contraire
avait lieu, la construction géométrique serait ressortir l'impos-
sibiîité du triangle; or , je dis qu'il en est de même de la réso-
lution par la Trigonométrie.
En efl\ t, !a formule qui donne, dans ce cas, la valeur de
l'angle B, étant log sin B = log b -f- 10 — log a; si l'on a
b^> a , il s'ensuit log b ^> íog a ; d'où log b — log a ]> o ;
et par conséquent, log sin B >■ ìo; ce qui est impossible , puis-
qu'un sinus doit toujours être moindre que le rayon.
Dans les trois autres cas, il est aisé de voir que les formules
donnent des valeurs toujours admissibles.
En général, ìes expressions
sina^>r, cosa^>r, séca<[r. cosec a<^r,
oulogsina^>io, Iogcosa> 10, logséca<^io, log coséca< ìo,
sont, en Trigonométrie , des symboles d'absurdité, comme le
sont en Algèbre, les expressions telles que \/— a.
C'est une remarque que nous avons déjà faite dans le u" 5g,
où nous avons observé que les tangente et cotangente n'oíl'rent
pas de caractère semblable, parce que ces lignes peuvent passer
par tous lestétats de grandeur.
SCD LYON 1
DES TRIANGLES QUELCONQUES. 131
Lorsque l'angle G est obtus, c'est l'angle BCD qui entre dans
la seconde proportion; mais comme (n° 52) deux angles sup-
plémens l'un de l'autre ont même sinus , il en résulte
sin BCD = sin BCA = sin C; et la troisième proportion n'en
subsiste pas moins.
En considérant les deux angles A, B, et abaissant du point C
une perpendiculaire sur AB, on trouverait encore
sin A : sin B V. a b.
SCD LYON 1
122 IIKSU1.UTI0N
r
mais c'est principalement sous la première forme que nous
serons usage de cette relation.
De même que c est exprimé dans cette formule, au moyen
de a et b, on pourrait également chercher b en fonction de a
etc,ouízen fonction de b et c; ce qui donnerait les deux
nouvelles relations
b2 = a* + c" —' 7.ac X cos B,
a' = b2 -f- c2 —1 2Ìc X cos A.
g3. Avant de passer à l'examen des différens cas relatifs à la
résolution des triangles quelconques, commençons par en dé-
terminer le nombre.
Or, la question générale ayant pour but de déterminer irois
quelconques des six choses A, B, C, a\ b, c, connaissant les
trois autres, comme 6 quantités combinées 3 à 3 donnent
(5x5 x á-
5—ou 20 combinaisons, il s'ensuit que cetle question
SCD LYON 1
DES TRIANGLES QUELCONQUES. !23
U est d'ailleurs indifférent que les deux angles donnés
soient A et B, A ejt C, ou B et C, puisque la relation
A -f- B -f- C as 200°, fait connaître immédiatement le troi-
sième. II suffit seulement que la somme des deux angles soit
donnée moindre que 2000;
2°. Deux côtés et l'angle opposé à Vun de ces côtés ; ce qui
présente six combinaisons
{
a, b, A ! a, c, A I b, c, B ì
a, b, B I a, c, C | b, c, C",/
SCD LYON 1
124 RÉSOLUTION
C=2oo°—(A + B),
puis, pour déterminer c, l'on a
log c = log a -f- log sin C — log sin A.
Discussion. Ce second cas offre diverses circonstances qu'il
est important d'examiner.
Comme l'angle B est ici déterminé par son sinus, et que
deux angles supplèmens l'un de l'autre ont même sinus, il s'en-
suit que, log sin B étant calculé d'après la formule ci-dessus,
on peut prendre pour valeur correspondante de l'angle cher-
ché, soit l'angle aigu B qui se trouve dans la table, soit son
supplément 2000 — B.
Ces deux valeurs étant transportées dans les formules qui
donnent C et c, fourniront également deux valeurs pour cha-
cune de ces grandeurs. D'où l'on voit que la question est, en
général, susceptible de deux solutions.
En effet, la construction géométrique donne lieu aux deux
triangles ABC, AB'C (fig. 54) , dont l'un est acutangle en B, et
l'autre obtusangle en B'.
L'indétermiriation cesse lorsqu'on sait d'avance de quelle es-
pèce est l'angle inconnu B, c'est-à-dire s'il est aigu ou obtus.
Dans le premier cas, on prend pour valeur correspondante à
log sin B, l'angle aigu de la table; et, dans le second cas, on
prend son supplément.
II n'y a d'ailleurs qu'une solution dans deux circonstances
principales :
i°. Lorsque, l'angle A étant aigu, on donne a ^> b ; car
alors, comme au plus grand côté doit être opposé le plus
grand angle, il est clair qu'on doit avoir A]>B : on ne peut
donc prendre pour B, que l'angle aigu de la table;
2°. Lorsque l'angle A est obtus; car, dans ce cas, B ne peut
être qu'un angle aigu.
Enfin, il est deux autres circonstances particulières où la
question n'est susceptible que d'une solution, ou n'en admet
aucune. C'est lorsqu'on trouve pour log sin B,
logsinB=io, ou log sin B ^> ìo.
SCD LYON 1
DES TRIANGLES. QUELCONQUES. 125
Pour savoir si cela peut arriver, et quand cela arrive, reve-
nons sur la construction géométrique {fig. 54).
II peut se faire que l'arc de cercle décrit du point C comme
b sin A b sin A
a = ou = r.
.(8 — AJ -..uni : f! -,- /-.} --gíi'-îa ... — ■ -r- V
Ainsi,
log b -f- log sin A — log a', ou log sin B = log r == 10.
D'où l'on voit qu'on parvient à log sin B =10, lorsqu'on sup-
1 i 1 i » 1 1 • -N b sin A .
pose entre les données a, b, A, la relation a = ; ou,
il en résulte log b -f- log sin A — log a, ou log sin B > 10.
SCD LYON 1
130 RESOLUTION
tang í (A + B) = cot^C.
Soit donc ^ (A — B) = n,
SCD LYON 1
DES TRIANGLES QUELCONQUES. I27
c = ta sin - C.
2
SCD LYON 1
128 RÉSOLUTION
et par conséquent, c — ia sm - L.
J A9J03
SCD LYON 1
DES TRIANGLES QUELCONQUES. 11CJ
Aab sin2 J C
et si nous posons — ^ = tang2ip,
,, , 2 sin l C , /—
d ou tang a — =— y ab,
a—b
la valeur de c devient c= (a— ô) t/i + tang" <p ;
log tang <p = log 2 + log sin ^ C + í log a ■+ ± log b — log (a — b).
SCD LYON 1
130 RÉSOLUTION
O — b)r
on doit la rendre telle, ce qui donne cass-
ette <p
( II n'y a rien à changer à l'expression tang ç = a sin
qui est évidemment homogène.)
II est à remarquer que si, dans la valeur
logc = (a — b)— log cos <p, pour éviter la soustraction, l'on
a recours aux complémens, elle devient
log c = log (a— b) -f- comp log cos<p,
et si les calculs de cette méthode ont été exacts, les trois angles
A,B,C doivent satisfaire à la relation A + B -f Css 2000.
go,. N. B. Nous observerons, à cette occasion, que cette même
relation ne saurait servir à vérifier les calculs de la première
méthode, parce que les angles A et B n'ont pas été déterminés
indépendamment l'un de l'autre, mais au moyen des relations
SCD LYON 1
DES TRIANGLES QUELCONQUES. I 3I
h'est autre chose que la relation A -{- B -f- C = 2000.
Ainsi, quand bien même on aurait commis une erreur en
déterminant n, ce qui forme le calcul principal de la méthode,
les angles A, B, C n'en vérifieraient pas moins celte relation.
2<i sin \C . . .
tang <p = ; et puisque ia tangente est intime, ç est un
a— b o
angle droit;'on a donccos <p = o, et c ou
cos <p o'
Pour interpréter ce dernier résultat, remarquons qu'afin de
rendre la valeur de c calculable par logarithmes , on a été
conduit à* multiplier cette valeur, haut et bas, par a — b; il
n'est donc pas surprenant qu'on ait c = - , lorsque l'on pose
a = b, d'où a—b = o.
dans l'hypothèse de a = b, c ~= \J 2
l\a* sin - C = ia sin ^ C ,
SCD LYON 1
l32 RESOLUTION
gcot-C=logtang^(A-f-B)=logtang65°36' = 10,2182093
comp. log {a -f- b) — c. log 80,07 = 8, og653o2
II reste à déterminer c.
On a logsinC = logsin69°28'= 9,9473431
loge = log 45,49— 1,6579159
comp. log sin A = comp. log sin 790 46' = o, 023007g
d'où logc = 1,6282669;
et par conséquent, c= 42,488 = 42> 49-
SCD LYON 1
DES TRIANGLES QUELCONQUES. l33
. *
log c = log (a — b) -f- 10 — log cos ç>,
log sin A = log sin C + log a — loge,
log sin B == log sin C + log b •— log c ,
. A -f B -j- C = 2oo°.
I| ga = ^ log45,49 == 0,8289579
0
11 reste à déterminer A et B.
SCD LYON 1
134 RESOLUTION
SCD LYON 1
DES TRIANGLES QUELCONQUES. I 35
1 . «/'-f- cos A. , ,
cos - A se \/ , et qu on mette dans cette loruiure,
2 V 2 ,
au lieu de i -f- cos A, sa valeur, on trouve
ïí'+ c + á) (îf + c — a)
cos ■ "
2"^V ífic
i •
on obtient
1
» /2P(.2P
cos-A = \/ — —.
— ùsi
0
;
2 V l\bc
1 sl
■i • . IP\P — )
ou , reduisant, cos-A= \ —— .
2 V 6c
fl C%
T7 ! * de
Jln opérant 1 metne
« sur R sss ' +
cos a — ^«
1 2ac
c1
cos C —■ r
2slÓ
, on trouverait
b l c
»R
cos-B = ,/p(P~
\ —— );, cos - r
L = .V/
/p(p —
= ).
2 V ac ' 2 V aò
SCD LYON 1
Î36 RESOLUTION
La seconde devient
(^±t^(eâ±L:_a) c
<ic
, ou (.a+b+c) (b+c-á) <4*
c
,
ou (b + cy— aa<4èc, ou (b — c)2<«2;
condition qui se décompose en deux autres, savoir :
SCD LYON 1
DES TRIANGLES QUELCONQUES. IÒ7'
tion du e cas.4
b* _|_ c* G3
I". De la formule cos A. = -, -, on déduit encore
ibc
b'+rf—a* 2èc—è2—c2-f-sl2 «2—(b—cy
I COsA=I ; ■ == : = i ,
26c 7.ÙC nue
mais a2— {b — c)2 revient à (a -f- b — c) (a—b-\-c);
(a + b~ c) (a—b+c)
donc 1 — cos A = ■ .
a. oc
— cos A
Or , on a trouvé (n° 65) sin - A = ^—
2
s4A=\/ {p —b)bc(p-c)
Celte formule, qui donne l'angle A par le sinus de sa moitié
SCD LYON 1
138 nÉsoLtmoN
sin - B =
2
Jk^lSBÈ,
V slc
sin - C== i
2 V
/EH|Sï£3; «y
sin
2lA = V ^ éT1— parc0S
2 A==
V7 iT~'
•i - i, sm^A . , . /(p—b) (p — c)
u en resuite
cosjA
—
t"r ou tangiA = \/ lí—-_'-M_
V p (p — a) ;
S= y'p(p-a) ( ^ b) ( -c).
P P
SCD LYON 1
DES TRIANGLES QUELCONQUES. I 3()
Cette valeur de S étant substituée dans celle de sin A, donne
2S 1
sin A==-r- , d'où l'on déduit S = - bc sin A j
bc 2
c'est-à-dire que la surface d'un triangle est égaie à la moitié
du produit de deux des côtés et du sinus de l'angle compris
entre ces côtés.
C'est, au reste, ce qu'on peut vérifier facilement d'après la
l
figure. On a en effet (fig. 53) ABC = - AC X BD == i b X BD ; *%.
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14° ' RESOLUTION
SCD LYON 1
!>ES TRIANGLES QUELCONQUES.
TABLEAU
Triangles rectangles.
étant sonnés...... trouver
( C = ioo° —B
a, B...C, b, c '!log b = log a + log sin B — 10,
ilog c === log a -j- log cos B — 10.
C = ioo° — B,
b, B.. .C, a, log a = log b + i o — log sin B,
log c == log 6+10 —■ log tang B.
r ^
C = 200"
2oo°—(A +B),
—(A.-f-ej,
(94) a, A,B...C,6,cJiog„ 6 = log a +
-f- log sin B — log sin A,
! log c = log a + log sin C — log sin A.
Í C = 2oo°— (A + B),
log c — log a+ log sin C — log sin A.
Ce second cas admet, en général, deux solutions.
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I 42 KESOLUTION »
Première méthode.
- (A + B) T=IOO°— -C — m,
2 2
[log tang^(A—B) = log(a—b) +k>gcot^ C
— log (a + b),
(96)a,b,C...k,B,c{
[±(A-B)= ]
n
Deuxième méthode.
+ ^îog o—log—
SCD LYON 1
î)ES TRIANGLES QUEtX'ONQUEf. 143
+ c. log a + c. log b ] ;
A -f B 4- C = 2000.
aa = b1 4- c2 — zbc cos A, 1
è2 = a2 4- c2 — 2slc cos B, k... (1)
c2 = a2 4- i2 — 2aô cos C, ) ,
d'où sin A:
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l44 RESOLUTION ' v
sin À
= —r- y/ia'b- + aaV-f- 2ÒJcs — a* — 6+ — c*,
zabc i
a
" -j_ èa = a2 -]- Z>2 + 2c2 — ibe cos A — 2ÍZC cos B,
a2 -f- c° = a2 -f- c2 -(- %b* — zbc cos A — lab cos C,
Z;2 -j- c' = b' -f- c2 -f- 2«2 — 2ac cos B — zab cos C,
o — c — b cos A — a cos B,
o = b — c cos A — a cos C,
o = a — c cos B — b cos C,
SCD LYON 1
DÉS TRIANGI.ES QUELCONQUES.
ìnaìs les deux triangles rectangles ADB , BDG donnent (n° 85)
ax -f- bj -f- cz = d,
a'x + b'y -f- c'z — &,
a"x + b"y + c"z = d",
donnent d = o, d' = 0, d",— o ;
puis a — cos B, b — cos A, c =—1;
d = cos C, b' = — 1, c' = cos A;
a" — 1, &" = — cos C, c" = — cos B.
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l46 RÉSOLUTION
SCD LYON 1
DES TRIANGLES QUELCONQUES. l4î
ou cos B -f- cos A cos C = sin A sin C ;
x sin2A sin A
donc enfin,
z sin A sin C sin C
a sin A
c'est-à-dire,
c sin C"
S n
On trouverait également - = j ^.
c sin L. .
Nous retombons ainsi sur le principe du n° 91.
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14^ APPLICATIONS
SCD LYON 1
TRIGONOMETMQ.UES. 149
donné AMC., et sur CB un second segment capable de l'angle
donné CMB.
Comme il n'y a que les points du premier pour lesquels les
rayons -visuels menés aux deux points A et C puissent former
entre eux le premier angle donné, et que la même chose a lieu
pour le second segment, il s'ensuit que le point cherché se trou-
vera à l'intersection de ces deux segmens.
Mais on demande la solution par le calcul.
Appelons a, b, c les trois côtés du triangle ABC, et posons
AMC = *, CMB = /3.
SCD LYON 1
i5o APPLICATIONS TRIGONOMÌTRIQUES.
formule qui fera connaître tang ^ (x — y), dès qu'on aura ob-
S n
tenu la -valeur de b' par la relation b' = ^ ' ^ , qui donne
sin «s ^
log b' — log b -f- log sin fi — log sin a.
Soient maintenant - (x -f- Jy) = 2000 — - * = m,
2 2
i (x—y) = n;
115. SCHOLIE GÉNÉRAL. Nous avons déjà observé (n° 34) que,
SCD LYON 1
APPENDICE AU CHAPITRE II.
Trigonométrie sphérique.
SCD LYON 1
/
IÔ2 FOKMUI.ES PRINCIPALES ■
4°- | 2>,A,B,C,
b
a, A, B, C 'f'
B,C.
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FORMULES PRINCIPALES. l53
rayon OA, l'angle DAE est la mesure de l'angle sphérique A.
( Leg., 7e livre,• prop. 8. )
Cela posé, les deux triangles ODE, ADE donnent, en vertu
du principe n° 92,
D
° = co^D = c^' AD=OA.tang ;
0
cos a ,
on trouve 0=1 ; f- tang o tang c. cos A,
cos o cos c
ou, chassant le dénominateur et se rappelant que
sin b , sin c
= tango, = tans c,
cos 0 " cos c
Donc, enfin, cos a = cos b cos c -J- sin b sin c cos A, (1)
SCD LYON 1
1Ô4 V FORMULES PRINCIPALES.
sinA i
:—:— l/1—cos
2
<z-cos2o-cos2c-f-2cos a cos b cos c,
sin a sin a sm usine
résultat dont le second membre est évidemment symétrique en
a, b, c ; d'où il suit que si, à l'aide des relations (2) et (3),
S D S P
on recherchait les valeurs de
] ^, j ^. on trouverait égale-
sin b sm c
. sin B , sinC , , ,, . . .
ment -—T = k, =k ; k designant ce second membre.
sm b sm c
On a donc la relation
sin A sin B sin C
sin a sin b ~~ sin c'
ce qui veut dire que les sinus des angles d'un triangle sphé-
rique sont proportionnels aux sinus des côtés respectivement
SCD LYON 1
r OBMULES PRINCIPALES. l55
opposés à ces angles; cette proposition correspond au prin-
cipe du n° 91 sur les triangles rectilignes; et la manière dont
nous y sommes parvenu est d'ailleurs analogue à celle qu'on
a employée n° iog.
On pourrait également obtenir ce résultat, en éliminant sin b
et cos b entre les équations (i) et (2) , et substituant leurs va-
2 2
leurs dans la relation sin b -\- cos b = 1 ; mais ce moyen se-
rait beaucoup plus long, comme on peut s'en convaincre.
La proposition ci-dessus donne lieu aux trois égalités sui-
vantes :
sin b sin A = sin a sin B,... .(4)
sin c sin A sin a sin C,. . , .(5)
sin c sin B == sin b sin C (6)
0à cause de cot A
_ cos A
A\
sin A/
SCD LYON 1
ï56 FORMULES PRINCIPALES.
de raemc,
scot b sin a = cos b . —.—j 7
sm A
L
sm
A
sin b = cos b. —.—-.
sm B
cos a sin B =cos a sin B cos°C-|-cos B sin C cos C -f- cos A sin C.
SCD LYON 1
TRIANGLES SPHÉRIQUES RECTANGLES. 15^
On obtiendrait également, par un simple échange de lettres,
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Ï58 TRIANGLES SVHERIQUES RECTANGLES.
SCD LYON 1
RÉSOLUTION DES TRIANGLES SPHER1QVES.
SCD LYON 1
í6o RÉSOLUTION
SCD LYON 1
4
SCD LYON 1
lí>2 APPi.TCATIONS.
SCD LYON 1
APPLICATIONS. i63
grandeur de l'angle Q'PIí', qui n'est autre çhose que la projec-
tion horizontale de l'angle QOR.
(Voyezj pour la solution géométrique de cette question, le
Traité de Géométrie descriptive de Monge, n° 22, 9e ques-
tion. )
Solution trigonometrique. Regardons le point O comme le
centre d'une sphère dont les intersections avec les plans QOR,
QOF, ROP soient les arcs AB, AC, EC. On forme ainsi un
triangle sphérique ABC, dans lequel on connaît les trois côtés
AB = c, AC = b , BC=ct, puisqu'ils mesurent respective-
ment les trois angles qu'on suppose connus; et il s'agit de déi
terminer l'angle C de ce triangle ; car cet angle n'est autre
chose que celui des deux plans OOP, ROP, lequel se mesure par
l'angle cherché Q'PR'.
Or, la formule (3) du 11° 118 donne
SCD LYON 1
l64 APPLICATIONS.
donc cosc — cos (a + b) — 2 sin - (a -f- b -f-c) sin -(a -f- Z>—t),
•
1
P — /sini(& + c — ")sin {(g + c — b)
Sin r — I / —^—^—— ^ ; r* 5
2 V sin a sin o
SCD LYON 1
GÉOMÉTRIE ANALYTIQUE
A DEUX DIMENSIONS.
SECONDE SECTION.
CHAPITRE III.
SCD LYON 1
1ÍÌG PQUATIONS DU POINT.
SCD LYON 1
ÉQUATIONS DU POINT. 167
La distance AQ ou PM du même point M à Taxe AX, est dite
Yordonnée de ce point, et s'exprime par y.
Ces deux distances portent conjointement le nom de coor-
données du point.
Les deux axes se distinguent l'un de l'autre par les dénomi-
nations d'axe des abscisses ou des x, donnée à la ligne AX
sur laquelle se comptent les abscisses, et d'axe des ordonnées
ou des y, donnée à la ligne AY sur laquelle se comptent les
ordonnées.
Enfin, le point A est ce qu'on appelle Yorigine des coordon-
nèesj parce que c'est à partir de ce point que se comptent ces
distances.
134. Équations d'un point. Le caractère de tout point con-
sidéré sur l'axe des y, est x — o, puisque cette équation exprime
que la distance du point à cet axe est nulle.
De même, le caractère de tout point placé sur Taxe des x
est y = o.
Donc le système des deux équations x=o, y=o, caracté-
rise l'origine A des coordonnées, car elles n'ont lieu en même
temps que pour ce point.
En général, les deux équations x = a, y —b, considérées
simultanément, caractérisent un point situé à une distance a
de Taxe des y et à une distance b de l'axe des x. En effet, la
première appartient à tous les points d'une parallèle à AY,
menée à une distance AP = a; la seconde, à tous les points
d'une parallèle à AX, menée à une distance AQ = b. Donc le
système des deux équations appartient au point d'intersec-
tion M, et n'appartient qu'à lui. Elles en sont, pour ainsi dire,
la représentation analytique.
On les nomme, pour cette raison, les équations du point.
135. Remarque. On doit toutefois considérer, dans les ex-
pressions a et b, non-seulement les valeurs absolues ou nu-
mériques des distances du point aux deux axes, mais encore
les signes dont elles peuvent être affectées, eu égard à la posi-
tion du point dans le plan des axes AX et AY. Car, d'après le
SCD LYON 1
*68 ÉQUATIONS DU POINT.
SCD LYON 1
ÍQUATIONS DU rOINT. l6t)
r~x — x"-] p» --
SCD LYON 1
170 ÉQUATION
dont l'un M, est placé dans l'angle YAX et dont l'autre M' esC
Fig. 70. placé dans l'angle YAX' (fig. 70), il faut changer le signe de
x", ce qui donne
Fig. 71. rente. En effet, le triangle MM'It (fig. 71), est obliquangle et
donne, en vertu de la formule trigonométrique n° 92,
SCD LYON 1
»E LA LIGNE DUOITL.
MQ M'Q' _ M"Q"
íïq ~~ BQ' ~~ "BQ"
y-b.
y— ax + b,. .. (1)
SCD LYON 1
1^2 EQUATION
MO tans MBQ
a = tang a ;
MQ _sjn^^_sinMBQ
U a 5
BQ ° sin BMQ ~ in LBY
s
ou bien ;
désignant par j3 l'angle YAX, d'où LBY = /S —• *,
SCD LYON 1
DE LA LIGNE DROITE.
sin(/2 — «)'
c*est-à-dire que, dans ce cas, le rapport constant est égal à
celui des sinus des deux angles que la droite forme avec les
axes des x et des y.
Cette dernière valeur rentre dans la précédente, lorsqu'on
suppose (8=ioo°j car on a
sin a sin te
= = tans «.
sin (i 00° — u) cos a
Discussion de l'équation
y = ax-\-b.
\^\. Nous considérerons particulièrement, dans cette dis-
cussion, le cas où les axes sont à angle droit, parce que c'est le
bas le plus ordinaire*
Les constantes a et b qui sont fixes et déterminées pour tous
les points d'une même droite, peuvent toutefois, d'après leur
nature, passer par tous les états de grandeur, soit positifSj soit
négatifs j puisque la première est une tangente trigonométrique
et que la seconde exprime la distance du point fixe A, à un
point placé sur la ligne AY. Ces divers états de grandeur dé-
pendent de la position que peut avoir la droite donnée, par
rapport aux axes. Nous allons examiner ces différentes circons-
tances.
142. Considérons, en premier lieu, le cas où la droite passe
par l'origine.
s
Dans ce cas, on a b — o {fig. 74) ; et l'équation devient *' '
ft
y
y — ax, d'où -=a;
SCD LYON 1
1^4 EQUATION
SCD LYON 1
DE LA LIGNE DH01TE. ,7S
sin a
^ sin (ï — ac)
SCD LYON 1
' jf> ÉQUATION
co
la reduisent a x= .
co
SCD LYON 1
DE I.A LIGNE DROITE. î77
AB
tang «e, ou - =a ; d'où c=-) et l'équation devient
AC
x = - y — c.
SCD LYON 1
ìyS QUESTIONS PRELIMINAIRES
i47- Toutes les fois que la position d'une droite sera donnée
par celle du point B où la droite rencontre l'axe des y, et par
l'angle qu'elle forme avec l'axe des x, les constantes a et h
auront une valeur déterminée. Mais on peut imposer à une
droite d'autres conditions, telles, par exemple, que celles de
passer par deux points pris à volonté sur un plan; de passer par
un point donné, et d'être parallèle ou perpendiculaire à une
droite déjà connue de position ; de passer par un point, et de
faire avec une autre droite un angle donné, etc.
Dans ces diíférens cas, a et b doivent être regardées comme
des constantes indéterminées, dont les valeurs dépendent des
conditions imposées à la droite.
La recherche de ces valeurs donne lieu à une série de ques-
tions qui servent de base à la Géométrie analytique, et qutí
nous allons développer successivement.
i48. PREMIÈRE QUESTION. Trouver l'équation d'une droite
assujettie à passer par deux points donnés sur un plan.
( Dans cette question, les axes peuvent être indifféremment
rectangulaires ou obliques. )
69 Soient M et M' (fîg. 69 et 71) deux points fixés sur un plan
par leurs coordonnées x', y et x", y".
L'équation cherchée sera de la forme y = ax + b ;... (1)
SCD LYON 1
SUIl LA LIGNE DHOITE. 1 ng
l'équation (i), doivent la vérifier. Ainsi, l'on doit avoir les
r it / r il\ ji * y— y
y — y = a [x — x ) ; d ou a:
x —x
y-y'=ï~?>(*-*'),'-- (5)
12. .
SCD LYON 1
QUESTIONS P ïiE LIMINAIRES
180
y- ^ a; — x x — *
ou réduisant,
y-y
~
X —*
;/ • *x iI 7
x —x
í •
générale y = ax -f- b,
avec la relation particulière y'— ax'-\- b,
SCD LYON 1
SUR LA LIGNE DROITE. l8l
Commençons par établir analytiquement la condition de pa-
rallélisme des deux droites.
ty — ax-\-b, 1 les'équations'des deux droites
òoient | < > ) BL et DH {fig. 77). F
y = a x+b t
MP — NP, ou MN = DB,
M'P' — N'P', ou M'N' = DB,
il en résulte Y —y = b' — b, ou MN = DB ;
SCD LYON 1
l8a QUESTIONS PRELIMINAIRES.
d — a;
SCD LYON 1
SUR LA LIGNE DROITE. l83
Retranchant d'abord la ire équation de la 2% on trouve
£
o= (a—à) x -f- b'— b : d'où #= -7 .
a —a
Portons cette valeur dans la ire équation ; il vient
b—b' , . bd—ab'
t
y—a.—.
J
V-o, ou, reduisant, y=—;
J
.
a'— a ' ' a' — a
du point d'intersection M.
Soit, comme cas particulier, a'=a; il en résulte
b —b' a(b-b')
o J o
(<*.' et a désignant les angles que les deux droites forment avec
l'axe des x).
Mais on a obtenu (n° 70) ,
tang a — tang b
tang (a — b) :
1 -J- tang a tang 6 '
SCD LYON 1
l84 QUESTIONS PBÍEIMINAIMS
tan V W
S ~ , + ad + (« + a7co7£
SCD LYON 1
SUR LA LIGNE DROITE. 185
l'on a tang
0
MGE = cot MEG = ;
(voyez n° 5o).
tang MEG
Mais tang MGX ou d = — tang MGE ; tang MEG=a ;
donc, d — — ^, ou bien, ad + 1 — o.
SCD LYON 1
l80 QUESTIONS PRÉLIMINAIRES
y—y'=—-{x—x')... (2)
. D = —x y+(y—fy,
à la place de x — x", y'—y", donneront la distance demandée.
Afin de mettre en évidence ces deux inconnues dans l'équa-
tíon (1), comme elles le sont dans l'équation (2), nous met-
trons la première sous la forme
y —y = a(x — x) —y + ax' -f- b,. . . (3)
ce qui se fait en ajoutant — y aux deux membres, puis ret ran-
çhant et ajoutant ax' dans le second membre.
Cela posé, retranchons l'équation (2) de l'équation (3) ; il
vient
y—ax'—b
o = ^<z-f--^ (x—x')—y'-\-ax'-\-b ; d'où x—x'=-
a+
SCD LYON 1
SUR LA LIGNE DIÎOITE. '87
A . , a(y'—* ax'—b)
011 réduisant, x— x =—= .
aA + i
Cette valeur étant portée clans l'équation (2) , donne
'_ 1 a
(y ~* ax' — ^) — C/ — ' — ^) ax
SCD LYON 1
l88 QUESTIONS PRÉLIMINAIRES
MH = MN cos u = ~ = = ( voyez n° 5o ) ;
sec « y i + tang' a
mais MN=MP —NP=y'— ax'—b, et tang* = st;
y' — ax' — b
donc MH, ou P — J
\/a* + I
Si le point M était placé au-dessous de BL, on aurait
o,od ■ I J}
M'N' — ax' + b — y, d'où P = T '
i5g. Examinons quelques cas pm-ticuliers :
Fig. 81. i°. Supposons (fig. 81) que le point duquel on veut abaisser
la perpendiculaire soit Porigine des coordonnées.
On a, dans ce cas, x' = o, y'= o, et l'expression devient
P=.
V/a2 + i
résultat positif ou négatif suivant que le point B est placé au-
dessus ou au-dessous de l'origine.
Fig. 82. 20. Supposons que la droite BL (fig. 82) passe par l'origine.
On a alors 6=0; et l'expression se réduit à
SCD LYON 1
SUR LA LIGNE DROITE." '89
,_ ( i 4- a cos G)
a -j- cos £ '
et substituer cette -valeur clans l'équation y — y — a' (x— x')-
Quant à la seconde partie, après avoir effectué l'élimination
de x—x', y — y', entre les équations des deux droites, on
porterait ces valeurs dans l'expression générale de D (n° i38) ;
et l'on trouverait, tout calcul fait,
p (y' — ax' — b) sin C
V/a2 + 2a cos C -f- 1
Nous laissons aux commençans le soin d'exécuter ce calcul,
qui, quoique assez compliqué, n'offre rien de difficile.
161. CINQUIÈME QUESTION. Par un point donné hors d'une
droite j en mener une seconde qui forme avec la première un angle
donné (les axes sont supposés rectangulaires).
Appelons x', y les coordonnées du point, m la tangente de
l'angle donné. L'équation de la première droite étant y~ax-\-b,
celle de la seconde droi te sera de la forme y—y'=a' (x — x') ;
et puisque ces droites doivent former un angle dont la tangente
est m, on doit avoir (n° i53)
a' — a . . a — a
= m, ou bien,
1 -j-aa' 1 -f- aa'
a — a
Lune et rautre des deux quantités —■ ;
^ 1 -f-ca 1 +aa
sont également propres à exprimer la tangente de l'angle donné.)
On peut comprendre les deux relations précédentes dans une
1 a' — a , a ±m
seule, —: =±m; d ou a = ;
1 -J- aa ; 1 q: am
ce qui donne pour l'équation de la droite cherchée,
, a±m
y—y (x — x').
1 q: am
La question admet donc deux solutions; et cela est évident,
car, de part et d'autre de la perpendiculaire abaissée du point
donné sur la droite y — ax -f- b, on peut mener deux droites
qui fassent avec celle-là l'angle doniié.
Soit cet angle égal à ioo°, auquel cas on a m — 00; il en
SCD LYON 1
IO0 EQUATION DU CERCLE.
a.
zr. i
m I
résulte,
m
;>•.;'
SCD LYON 1
ÉQUATION DU CERCLÉ. iQt
l'intérieur de celte circonférence; on a, en désignant toujours
par x et y les coordonnées de ce point,
(x — pY-\- (y — qY pour le carré de la distance ON;
mais il est évident que ON est ou <^ OM, suivant que le point
est extérieur ou intérieur à la circonférence; d'où il résulte né-
cessairement (x — pY -f- (y — qY > ou < r*.
Ainsi, l'équation (i) ne saurait être vérifiée pour un point qui
ne se trouve pas sur la circonférence.
Cette équation est donc Y équation du cercle j en ce sens qu'elle
fixe complètement la position de chacun des points de la cir-
conférence.
Les constantes qui y entrent sont les coordonnées du centre
et le rayon ; et en effet, un cercle est complètement déterminé
avec ces données.
164. L'équation est beaucoup plus compliquée , lorsque les
axes sont obliques (fig. 84) ; car, d'après la formule du n° i38, j,-
on a (x — pY +(y — qY + 2 fec —p) (y — q) eos S = r%
(C désignant l'angle des deux axes).
165. L'équation (1) prend une forme plus ou moins simple,
suivant les diverses positions du cercle par rapport aux axes.
i°. L'origine peut être placée en un point A' (fig. 83) de la j-;
circonférence.
Dans ce cas, on a évidemment entre p, q et r, la relation
p* 4. g»=
r* ;
mais si l'on développe l'équation (1) , elle devient
x1 — ipx -f- p2 + y' — iqy -f- q* = r2,
ou, supprimant les deux quantités égales, pî-|-<7° et r",
x* — zpx -\-y* — 2qy = o... (2)
Telle est, dans ce cas,la forme de l'équation du cercle.
En effet, si l'on pose y == o, dans cette nouvelle équation,
il en résulte x1 — %px — o , ou x (x — np) = o ;
d'où x — o, x = np ;
cequi prouve que le point (x = o, y = o), ou l'origine, se
trouve placé sur la circonférence.
SCD LYON 1
1Q2 ÉQUATION DU CERCLE.
Remarque. Comme à l'hypothèse y = o, correspond encore
l'abscisse x=zp, il s'ensuit que la circonférence coupe Taxe
des x en un second point C, tel que A'C est double de A'D = p ;
ce qui démontre que la corde A'C est divisée en deux parties
égales par la perpendiculaire abaissée du centre sur cette corde.
Cette propriété est connue en Géométrie ; mais on voit com-
ment on la met en évidence, à l'aide de l'équation du cercle.
La démonstration est d'ailleurs générale, puisqu'on peut faire
varier à volonté la direction de Taxe A'X', pourvu que le se-
cond axe A'Y' lui soit mené perpendiculairement.
166. 2°. L'origine peut être placée à l'extrémité A" d'un
diamètre A"G, qui serait lui-même l'axe des x.
Dans cette nouvelle position des axes, on a
p=r et q —o;
1 2
y + a: ou MR*+ FR^I^] 2
r = A"G, x = A"R ;
SCD LYON 1
DES LIEUX GÉOMÉTRIQUES. ig3
ce qui prouve que la corde menée par l'une des extrémités d'un
diamètre est moyenne proportionnelle entre ce diamètre et le
segment adjacent formé par la perpendiculaire abaissée de
l'extrémité de la corde sur ce diamètre.
167. 3°. Enfin, l'origine des coordonnées peut être placée
au centre.
Dans ce cas, qui est celui que nous aurons à considérer
le plus fréquemment, les coordonnées p et q sont nulles, et
l'équation (1) se réduit à
x*+y*== r\.. (4)
C'est l'équation du cercle rapporté à son centre comme origine.
On y parvient directement d'après le triangle rectangle OMR,
qui donne
ÔR + MR = Òìvf ou oc* + y* = r\
Si les axes sont obliques, on a pour équation
x* + _y" + ixy.cos € = r\
{Voyez le triangle obliquangle OMR,/^. 84.)
SCD LYON 1
194 1)ES
LIEUX
SCD LYON 1
GÉOMÉTRIQUES* IO,5
on en déduit y — ± \/ 0.x.
SCD LYON 1
196 DB LIEUX
SCD LYON 1
GÉOMÉTRIQUES. 197
171. La courbe représentée par l'équation F (x, y) = o, est
appelée le Heu géométrique de cette équation.
Réciproquement, une courbe étant tracée sur un plan, si,
par un moyen quelconque, fondé sur la définition ou sur une
propriété caractéristique de cette courbe, on parvient à une
équation qui existe entre les coordonnées x et y de tous les
points de cette courbe, et n'existe que pour ces points, la re-
lation ainsi obtenue est dite l'équation de la courbe. (JToyez
n°s i39, i63.)
Nous terminerons les notions générales sur les lieux géomé-
triques par deux propositions qui seront d'un usage continuel.
172. PREMIÈRE PROPOSITION. On a vu précédemment que
l'équation générale d'une ligne droite est de la forme
y ■= ax -\-b,. . . (1), les quantités a et b pouvant passer
par tous les états de grandeur. Je dis que, réciproquement,
toute équation du premier degré entre deux variables x et y
a pour lieu géométrique une ligne droite.
En effet, quelle que soit l'équation proposée, on peut tou-
jours la ramener à la forme y — mr+ n.. . (2).
Comparons entre elles les équations (1) et (2).
1°. Si les axes sont rectangulaires, on peut poser (fig. 72) p;
a ou tang a —m et b = n.
Prenant alors sur AY une distance AB = n, et menant par
le point B une droite qui forme avec AX un angle et, dont m
soit la tangente trigonométrique, on aura (n° 140) pour l'équa-
tion de cette droite ainsi fixée de position,
y — x tang a. -f- b, ou bien, y — mx-\-n.
Donc, réciproquement, cette dernière équation a pour lieu géo-
métrique une ligne droite.
2a. Si les axes sont obliques, on pose
sin a
a ou —.————: =m et b = 11.
sin (p — a)
Prenant sur AY (fig. 73) une partie AB égale à n, et menant par F;
le point B une droite qui forme avec AX un angle a. tel que l'on
SCD LYON 1
DES LIEUX
sin te
ait in (ft _'Jâ) ~m ' on am a (n° Pour 5011 équation,
sm
sin a ,
y~x7Trn> \+n> ou l)Hîn, Jy — mx+n.
—
sin (fi a)
Donc, réciproquement, etc
II reste à savoir toutefois si l'angle « peut toujours être dé-
terminé d'après la relation ■. S™ *—— = m.
' ' ' " sm (S — a)
Or, on a reconnu (n° i54) que cette relation donne...
m sin fi
tang a = —- ,—- ; et I on sait qu une tangente peut
i -f- m, cos (3 n o r
passer par tous les états de grandeur,; ainsi l'angle a est tou-
jours susceptible de détermination.
173. Comme deux points déterminent la position d'une
droite, il s'ensuit qu'une équation du premier degré en x et_y
étant donnée, il suffira, pour en construire le lieu géométrique^
de fixer la position de deux de ses points.
Les plus remarquables sont ceux où la droite rencontre les
axes ; et, pour les obtenir , on fait successivement, dans
l'équation, y = o, puis x — o ; les valeurs obtenues pour x,
dans la première hypothèse > et pour y, dans la deuxième, re-
présentent, l'une, l'abscisse du point de rencontre avec l'axe
des x, l'autre , l'ordonnée du point de rencontre avec l'axe
des y.
Si l'équation est de la forme y — mx, comme en faisant
y = o,on obtient x = o, et réciproquement, il s'ensuit que la
droite passe par l'origine; et pour avoir un second point, il
suffit de donner à x une valeur particulière , et de construire la
valeur correspondante de y.
174. Cas particuliers. On propose de construire 2y — 3x= 1
(en supposant les axes rectangulaires).
SCD LYON 1
GEOMETRIQUES. 199
SCD LYON 1
200 DES LIEUX
t t w. («, i ... 3 5
les axes sont obliques. Seulement, les quantités - et — ^
2 3
nons par le point B,BG parallèle à AY; il est évident que tous
les points de cette droite jouiront exclusivement de la propriété
3
d'avoir — pour abscisse, quel que soit d'ailleurs y.
SCD LYON 1
GÉOMÉTRIQUES. 201
/A2 -h B2
point O comme centre, et avec un rayon égal à y ^ C,
/ , Ay , / , B\2 A2 + B2
ou développant et réduisant, 1
x* -f Ax+y* 4- By + C = o,
SCD LYON 1
202 DES LIEUX
A" Ba
la quantité -r- -j , afin de compléter les carrés ï' + Ax,
4 47
et y* -f- By ; il vient
A" „ B2
x» + Ax + j + y* + By + j=z
A" + W
1 „
C,
A
ou bien, (x + ^ -f- (y -f- = C,... (3)
2
A B
r=
/A +B* „
en posant P — — —, q — — —-, \/ ^
données
2
,
B
— ^-, et pour rayon, y/ J'-
/ Aa -f- B
^ C
ou <^ o.
Dans le premier cas, le rayon, r est nul, et la courbe se
réduit à un point qui est le centre lui-même.
Dans le deuxième, le rayon r est imaginaire, ce qui veut
dire qu'il n'y a pas de courbe ; et l'on dit alors que le cercle est
imaginaire.
Seconde remarque. La proposition précédente suppose que
les axes soient rectangulaires; car on a vu (n° 164) que l'équa-
tion d'un cercle rapporté à des axes obliques, renferme né-
cessairement le rectangle 2rj cos (i, terme qui ne peut dispa-
raître qu'autant que l'on a (S = ioo°.
SCD LYON 1
CrÉOMÉTIUQUES. 2o3
L'équation (2), dans le cas où les axes sont, obliques, est
celle d'une courbe qui, comme nous le verrons plus tard, pré-
sente quelque analogie avec le cercle.
179. Cas particuliers. Soit à construire l'équation
3 , ,
ou, ajoutant les carrés de la moitié du coefficient — - et de la
q 1 ou
25
moitié du coefficient 2, c'est-à-dire ^+ » Jg»
f 3\a . ; L*. 25 , 1 33
3
Cela posé, construisons d'abord le point O (Jig. g5) qui a ^ F'S- £)5?
4'
Après avoir fixé la position du point qui a — 1 pour abs-
3
cisse et - pour ordonnée, si de ce point O {fig. 96 ) comme Fig. 96»
SCD LYON 1
20-4 USAGE DES LIEUX G-ÉOMÈTRIQUFS.
1
OA = Y/ÂB*+BO , ou bien, OAr =y/| + i=r.
On reconnaîtrait pareillement, i°. que l'équation
x
* +y — 3x- + i = o »
3
représente un cercle dont le centre a pour coordonnées - et o,
x —|-j+fy — i y = o ; et cette
équation, dont le premier membre est la somme de deux car-
rés essentiellement positifs, ne peut être satisfaite qu'en po-
SCD LYON 1
USAGE DES LIEUX GEOMETRIQUES. 2o5
En rapportant le point cherché et les autres parties de la
ligure à deux axes , et désignant les coordonnées de ce point par
x et y, on obtiendra par la traduction algébrique de l'énoncé,
une certaine relation, F(x,y) = o, entre ces coordonnées et les
quantités connues, qui sera dite Inéquation du problème; et si,
conformément aux principes établis précédemment, on cons-
truit le lieu géométrique de cette équation, la série des points
faisant partie de ce lieu géométrique satisfera à l'énoncé de
la question ; et les coordonnées de ces points représenteront
géométriquement tous les systèmes de valeurs de x et de y, pro-
pres à vérifier l'équation F {x,y) = o.
i8i. Non-seulement les lieux géométriques servent à résou-
dre les questions indéterminées ; mais on peut encore en faire
usage dans les problèmes déterminés à deux inconnues.
Admettons en effet que l'énoncé d'une question ait conduit
aux deux équations F(x,y)=a, jF'(x,j-) = o; x et y repré-
sentant les coordonnées d'un certain point. On pourrait d'abord
éliminer x et y entre ces équations, puis construire tous les
systèmes de valeurs que l'on obtiendrait ; chacun des points ainsi
déterminés satisferait à l'énoncé.
Mais, sans effectuer l'élimination qui, le plus souvent, con-
duit à des résultats compliqués, et n'est pas elle-même toujours
facile , pn peut fixer la position de ces mêmes points.
En effet, l'équation F(x,y) = o, considérée seule, représente
une certaine ligne, lieu de tous les points dont les coordonnées
vérifient cette équation. Supposons-la construite, et soit LBH
{fg. 97) ce lieu géométrique.
De même, l'équation F' rx,y) — o est celle d'une seconde
ligne dont tous les points sont tels, que leurs coordonnées véri-
fient cette équation; supposons cette ligne construite par
rapport aux mêmes axes que la précédente, et représentée
par KCI.
Cela posé, il est évident que les points M, M'. .. où ces lignes
se rencontrent, sont ceux qui satisfont à l'énoncé, puisque leurs
coordonnées forment des systèmes de valeurs de x et de y, qui
vérifient en même temps les deux équations. Ainsi les points M,
SCD LYON 1
/
(4 -xy+'c — y
y = r\.... (1)
2
«(x +y*) = m' (a—ib+zx) (2)
x*+y*-z-x = m* — zb.—,
J a a
SCD LYON 1
USAGE DES LIEUX GEOMETRIQUES.
(
m \ m-7.44 m
x J -f-J"2 = — + m1 — zb . —,
aJ "a? a
elle représente (n° 177) un cercle dont le centre est sur AB, en
al
un point(/íg\ 21) K pour lequel on a AK — —, ^'g- *
, , /W . . , m2
et qui a pour rayon, r— \J — -f- m? — 26 . —.
V
s
Or, le triangle rectangle ACL donne AL ou m = AC—CL
ou bien, m* = è2 -f- ca — r2 ; ainsi l'on a
m?
D'ailleurs, b est égal à KF ; ce qui donne
KC = , (*-?)'.
+
2
Donc enfin r == \^ KC — ?' .
SCD LYON 1
208 PROBLÈMES
FG=^=Ï;GH=-
BH-C-*'
22 2
—x' c+x'
d'où AG= x' +
SCD LYON 1
V
SDR LA LIGNE DROITE* 20g
Connaissant pour chacune des droites A.F, BE, CD, les coor-
données de deux de ses points, nous pourrions obtenir son
équation en substituant dans la formule du n° 148,
y' _ y"
(.2
—, —Y on a la relation
2/
'
A d'où á=-X—-
2 \2 J x' 2C'
/
SCD LYON 1
PKOJiUiMËS
.x=^2—(x_c),
C -f- X X 2C v
V'
—-—
-
; . X= -r V' (nx — c)%. ,
C -\- X 2X' — C- ' '
2
ou ix'y . x — cy . x — icy'. x — c y' + %x'y . x — cx'y',
c-f-x'
ou, réduisant , 3cy'. x = cy' (c-f- x') ; donc x=—^—»
■ 2L
et par conséquent, y- 3
OP : CH :: DO : DC
;
mais on a OP = ^y = ^;
DC
donc aussi DO
3 "
SCD LYON 1
Slîfl LA LIGNE DROITE. 211
F
AB (Jlg. 99) , pour axe des x, on prend pour axe des ordonnées
une droite AY parallèle à CD; ce qui est permis, puisque 1a
droite CD est connue de position.
Dans ce cas, il est évident que Pabscisse x' du point C devient
.4..
SCD LYON 1
212 FKOBLEMES
cette droite.
Cela posé, comme AF passe par l'origine, elle a une équa-
tion de la forme y=a'x;
et de ce qu'elle est perpendiculaire à CB, on déduit (n° i55)
mm -f- 1 = o; d ou m = = ,.
m y
x'
Donc enfin l'équation de BE est y = T
[x—c). . . (3)
SCD LYON 1
SUK LA LIGNE DKOITE. 2i3
Donc les coordonnées du point d'intersection des droites CD,
AF, sont les mêmes que celles du point d'intersection des droites
CD, BE; ainsi ces trois droites se coupent en un même point.
i85. 3°. Déterminer les points d'intersection deux à deux des
perpendiculaires élevées par les milieux des côtés d'un triangle
ABC (fig. ioo)j à ces mêmes côtés. Prouver que ces trois per- Fig. 100.
pendiculaires se coupent en un même point.
Pour plus de simplicité, nous prendrons encore pour axe
des x la ligne AB, et pour axe desj la perpendiculaire élevée
au point A.
Soient toujours AB = c, AH = x , CH =y' ; on a déjà
trouvé (n° i83) pour les coordonnées des points D, E, F,
J
y = —, x , il en résulte a = — —,.
x y'
Ainsi, la droite EM a pour équation,
y : -:■(-:>•••«
on trouverait de même pour l'équation de FN,
y'' c—x'/ c + x'\
—y' _i_
x,i—cx' _ x' + y"—ex'
7+
SCD LYON 1
214 PROBLÌMES SUH LA LIGNE DROITE-
pour
r x = -, y=— + >
17 ,- — => „
2' 2 2_/ ayT
Ainsi, Zes íroís droites se réunissent en un même point.
186. N. B. Si, dans le résultat qu'on vient d'obtenir pour y, on
met à la place de x'2 y'2, sa valeur AC ou b' que donne la fi-
gure, on trouve pour les coordonnées du point O commun aux
trois droites, lequel n'est autre chose que le centre du cercle
circonscrit,
c è2 — cx'
X y
~~V ~ 3/
AO =v/sq^y=\/j+^j^^zj ^y^-c^-c-ôY
ou développant la quantité sous le radical, et ayant égard à la
relation x'
a
-f- y 2 = b% AO=-K ^/b^ + c3 — zcx'.
2y
Or, l'expression \/b* -f- c — 2cx' n'est autre chose, en vertu
1
SCD LYON 1
PROBLEMES SUR LE CERCLE. 215
187. La construction sur la même figure {fig. 102) des Fig. 102.
points de concours relatifs aux trois propositions précédentes,
donne lieu à une circonstance fort curieuse , qui consiste en ce
que ces trois points se trouvent placés sur une même ligne droite.
Pour nous en convaincre par l'analyse, observons d'abord
qu'en général on reconnaît que trois points (x',y'), (x", y")
et (x'",y") sont en ligne droite, toutes les fois que les deux rap-
y> _ y" y' — y"
ports J-, ,—
^, ^ sont egaux.
OC ' 1 cc OC j£
En effet, ces rapports ne sont autre chose (n° 148) que les
coefficiens de x dans les équations des droites qui joignent le
premier point au second et le premier au troisième ; et s'ils
sont égaux, c'est une preuve que les droites sont parallèles
(n° i5o). D'ailleurs ces droites ontdéjà le point commun (x',y') ;
donc elles se confondent.
Si l'un des points tx, y) est l'origine des coordonnées, il
y" y*
suffit que l'on ait ^ = ^j-, ou bien, y"x" — x"y'" =z o.
Cela posé , admettons que les points O, O', O" correspondans
aux trois propositions soient rapportés aux mêmes axes AX,
AY, dont l'un soit la base AB du triangle, l'autre la perpen-
diculaire élevée au point A ; et afin de conserver les notations
employées précédemment pour les points B et C , convenons de
désigner les points O, O', O" par (r, et y,), (xs otj'a), (x3et ys).
* 3 -f-y — cx'
X3 :
c\
(>3 = - 2y
y te—x')x'
SCD LYON 1
210 PROBLEMES
y _ y-M'-cx'
o y-> — y* ^ 2y _—ya—3x/a-f-3cx,>
x, — x3 c-j-x' c (2x' — c)y
~3 S
Ces deux résultats sont identiques. Ainsi , les trois points
O , O , O" sont en ligne droite.
SCD LYON 1
SUR LE CERCLE. 21 7
Discussion. L'inspection seule de ces valeurs prouve d'abord
que, dans ttrypothèse où la quantité sous le radical de la valeur
de y est -positiveauquel cas, les valeurs de x, y, sont réelles et
les circonférences ont deux points communs _, prouve, dis-je,
que les deux points d'intersection ont une même abscisse OP,
mais deux ordonnées égales et de signes contraires.
Donc, toutes les fois que deux circonférences se coupent,
la ligne des centres est perpendiculaire à la corde commune ,
et la divise en deux parties égales (Legendre, liv- II, prop. IX.)
Maintenant, afin de savoir quand y sera réel ou imaginaire
(car x est toujours réel) , nous ferons subir à l'expression ci-
dessus une transformation.
La quantité, sous le radical, étant évidemment la différence
de deux carrés, peut être décomposée dans le produit
(zdr + r* + cZa — /a) (idr — r* —d1-}- /?) ;
mais cbacun des deux facteurs entre parenthèses est lui-
même la différence de deux carrés (r-f-r/)2—Z1 et r'—[r—d)';
et l'on a pour le premier, (^-f-d+r') (r-j- d— r'),
SCD LYON 1
2l8 . PROBLÈMES
SCD LYON 1
SUR LE CERCLE. 2ICJ
SCD LYON 1
220 PROBLEMES
Cela posé, soient M, M', M" (fig. io4) ìes points dont les
Fig. 104. coordonnées sont (x',y), (x",y"), (x",y").
L'équation de la droite MM' est (n° 148)
y —y =£ '(*<_*')... (5
)
SCD LYON 1
\
2 * 2
ainsi déjà , l'équation (4) est celle d'une droite passant par le
point N.
y et
En outre , si l'on compare les deux coefficiens
x"
y —y
y—y
— x"2 + ipx" = o,
_ as* _ y* + 3p3
* + %qy
« _ 0
.
SCD LYON 1
222 PROBLÈMES SUR LE CERCLÉ.
" ■
x
De la première, on déduit p = — , équation qui exprime
évidemment une droite parallèle à MY, menée par le point N
milieu de MM'.
Quant à la seconde, on peut la mettre sous la forme
a* x
«* -fy**
y" * f x'\
équation qui représente une droite passant par le point N', tni-
lieu de MM", et perpendiculaire à la droite MM" ou y = ^x.
SCD LYON 1
PROBLÈME DES TANGENTES. 223
SCD LYON 1
224 PROBLÈME
f
4
SCD LYON 1
DES TANGENTES. 225
ìa tangente à une courbe en un point donné , est Vêlement de la
courbej qui correspond à ce points et qu'on suppose prolongé in-
définiment. C'est ainsi qu'on Fenvisage dans la haute analyse ;
niais ici nous la considérerons comme une sécante dont deux
points d'intersection se réunissent en un seul; et c'est ce carac-
tère que nous allons essayer de traduire analytiquement.
SCD LYON 1
226 PKOBLÈME
Or, on a vu {Alg., chap. III, n° 112) que pour que les
deux racines d'une équation du second degré soient égales, il
2 m =:0
faut qu'on ait entre m, n, p, la relation n —4 P *
C'est donc cette condition qu'il s'agit de développer pour
toutes les courbes du second degré, en commençant par le
cercle, qui n'en est qu'un cas particulier.
196. Par un point donné (x'j y') mener une tangente à un
cerclequ'on suppose rapporté à des axes rectangulaires pas -
sant par son centre.
■ ■ *..'■■ >
1 2
L'équation du cercle étant y -h x* = r , . . .. (1)
celle de la droite cherchée est de la forme
y — y = a (x — x' ) ; (2)
et la quantité b se trouve déjà éliminée (n° i49)-
Pour exprimer d'abord que le cercle et la droite se cou-
pent, il faut combiner leurs équations, en supposant que les
x et les y sont les mêmes. Or , l'équation (2) donne
y — ax -f- y — ax' ;
d'où, substituant dans l'équation (1) et ordonnant,
a 2 r 2
(a -f- i)x -f- za — ax')x-f y' — ax'y — r = o (3)
En attribuant à a des valeurs particulières, on obtiendrait
une série de sécantes à la courbe, dont les deux points d'in-
tersection auraient pour abscisses les valeurs de x tirées de
l'équation (3), et pour ordonnées les valeurs de y déduites
de l'équation (2), après qu'on y aurait mis pour a et x leurs
valeurs.
Maintenant, si l'on veut que la droite devienne tangente, il
faut qute les deux racines de l'équation (3) soient égales ; ce
2
qui donne, en vertu de la relation ?2 — ^mp = o (n° ig5),
2 2 2 - 2 2
4a (y— ax') —4 (st + 1) [(y —ax') —r ] =0 . .. (4)
SCD LYON 1
DES TANGENTES. 227
qui se détruisent,.. - —{y — ax'y+ (a 4- i)r
a a
= o.
1 a 2
x' -|-y > r", ou, à cause de x' + y* = ON*.. .ON>ÔH ;
i5..
SCD LYON 1
228 PROBLÈME
y—(y'—ax j
J
qui revient à substituer dans (i) la valeur x==. - ,
•tirée de l'équation (2)^ on trouve
K+ 1) — 2 (/ — ax) y + (/ - ax'Y— a V= o ;
et si l'on veut que la droite devienne tangente, il faut exprimer
que les deux racines de cette équation sont égales; ce qui
donne entre les coefficiens la relation
e
ou, divisant par 4 t supprimant les quantités {y —ax'Y,
2
— (y — «x-') qui se détruisent,
2
a [ (/ — ax'f — ^(a2 1 ) ] = o.
a= 00.
Tâphons d'interpréter ces solutions a = o, a — 00 qui sem-
blent étrangères à la question proposée. Pour cela, nous ob-
serverons qu'en prenant un point N' (fig. 107) situé hors du
cercle, et tel que les perpendiculaires abaissées de ce point sur
l'axe des x et Taxe desj" rencontrent la courbe aux points i,
i', l, l', si l'on veut ensuite exprimer que, pour une droite
menée du point N', les deux valeurs de x des points d'intersec-
tion de cette droite avec la courbe, sont égales, sans rien dire
pour y, cette condition ne convient pas plus aux deux tan-
SCD LYON 1
DES T*ANGEN'J'ES. 229
gentes N'm, N'm' qu'on peut mener par ce point, qu'à la
ligne N'»'perpendiculaire à Taxe des x. Ainsi, Panalyse doit
donner, outre les solutions relatives aux deux tangentes, la
solution a = co correspondante à cette perpendiculaire.
L'équation (2), qui revient à x=^ ^ + x', donne en
v
x = ± /r2 — y\
SCD LYON 1
230 PROBLÈME
y'-f
y'-x^"^-*'^---- (I)
(a)
jf yy'*
y* + x'*
X* =— r%...
2
r
f
et si l'on y réunit les deux relations [■ - 's »
ti c (3)
le système de ces trois équations convient à la sécante menée
par les deux points.
Or , en soustrayant (3) de (2), on a
y — y' = — ,~ì'
X X .i x') ety'* + x'* = r\
y +y
Si, maintenant, on veut que la sécante devienne tangente, c'est-
à-dire que les deux points d'intersection se réunissent en un
seul, il suffit d'établir x' = x" et y' = y" ; ce qui donne
SCD LYON 1
DUS TANGENTES. 231
d'où PR = L. — x" — í—
SCD LYON 1
P1ÌOBLEME
x" et y".
Or, l'équation de la tangente étant aussi (n° 199)
yy" -f- xx" — r0-, comme cette droite passe par le point (x', y'),
on a nécessairement la relation - y y" -f- x'x" = r*.... (1)
v J
toute réduction faite , y" =
J
■ ——\/- -.
' xa -f- y 2
SCD LYON 1
DES TANGENTES.
233
*" rx'±y'\/x'*+y"~r>
Donc a = j= , 7= a- -•
y" ry qr * +
j/V *
r* y» —
Pour prouver l'identité de ce résultat avec celui du n° 196,
multiplions haut et bas par ry ±x \/x'* +y"'—r% en obser-
vant que les signes supérieurs se correspondent, ainsi que les
signes inférieurs; il vient
3
rV/±r(y' +*'*) V %
x' + y'* —r'+y'x'íx'+y—r*)
'-— r2
y2_ .' - .'« y2_r»)
a 2( A +
_ _ y W + y") ± r(x' a
+ /') V x" + /' — ^
Cl /a
~~ (** + /') (^ —x ) '
2
,. . C*y iri/^+y — r )
ou bien enfin, a = — —* ~- -•
r': — x a
SCD LYON 1
234 PKOB^ÈME
(/-0+(--0=^î--
elle représente une circonférence dont le centre a pour coor-
22
P
OLou° = *', IL = ^=<
22
OI = V^q^-
2 . J
pour y =z o, x = —,
X
SCD LYON 1
DES TANGENTES. 235
r*
Le premier point [y" — o, x" = —,] est le point B (fig. 109) Fig. 109.
SCD LYON 1
236 PROBLÈMES
r'
N. B. II résulte de l'expression x" que, toutes les
x
fois que la droite LL' est extérieure au cercle, auquel cas on
a x' ^> r, le point B est intérieur, puisqu'alors x" est <" r.
Fig. 110. Si, au contraire, LL' [fig. 110) est sécante à la courbe, le point B
est extérieur; car on a, dans ce cas, x' <>, d'où -p ou x" ^> r.
Les problèmes suivans se rattachent au problème des tangentes
et donnent lieu à quelques circonstances assez remarquables,
sous le rapport de la discussion.
Fig. 111 204. i°. Etant donnés un cercle OAMB (Jìg. 111 ) et un
point Nj on propose de mener par ce point une droite de telle
manière que la partie MM' interceptée dans le cercle soit égale
à une ligne donnée 2m.
Supposons le cercle rapporté à deux axes rectangulaires OX,
OY, et appelons x', y', les coordonnées du point N. Désignons
d'ailleurs par z la distance de ce point à l'un des points d'inter^
section de la ligne cherchée avec la circonférence.
Nous aurons les équations
x*+y* = r\ . ... . . . (1)
y — y' = a (x — x'), (2)
z
s = (x-xT + (y-y'Y. . . (3)
SCD LYON 1
Stm LA LIGNE DROITE ET LE CERCLE.
d'où
z == ; ^(r2—x'2;)aa-j-2ay'x'-f-?-
-± —=====2K 2
—y'\
l/i + aa t/i-l-a ^ ~ ■< T J
. V/ C'-3 — a
* + acu/y + r — y",
SCD LYON 1
PUOBX.EMES
SCD LYON 1
SUR LA LIGNE DHOITE ET LE CERCLE.
SCD LYON 1
l'KOBLÈMES
d'eux.
Prolongeons d'ailleurs la ligne cherchée MN' jusqu'à sa
rencontre en A avec la ligue GO'. II est évident que celte
droite serait déterminée déposition, si l'on connaissait la dis-
tance OA; car tout se réduirait alors à mener par le point A,
une ligne AM telle que MM' fût égal à 2m, et la question
rentrerait dans la précédente.
Cela posé, soient
OA=x', O0'=<2; d'où 0'A=*' —a";
faisons d'ailleurs OB == r, O'B' ±= r', et appelons a la tangente
de l'angle que forme AM avec l'axe des *i
On a trouvé ( n° 2o5 )
±A_
a H ÉTANT ÉGAL 3 M
— j/^r^F J ~~ ')'
SCD LYON 1
SUR LA LIGNE DROITE ET LE CERCLE. 2/{l
on a pareillement,
±H ±y
h ± h'
71
~~ j/V* _ ~ {/(x — dy —H ' .
ou, chassant les dénominateurs et élevant au carré,-
h=[_(x — dy — h'*~\ == h'* (x'* — n"),
Q
ou, supprimant le terme — h h'* commun aux deux membres,
h%x' — dy = fc'V.
On tire de cette équation,
,_ dy/r*^~n~?
SCD LYON 1
DE LA TANGENTE
SCD LYON 1
COMMUNE A DEUX CERCLES DONNES.
SCD LYON 1
?-44 DE ÍA
TANGENTE
dr1
et comme on a d ~> r + r , il en résulte ——7 > r';
■ r -f- »
donc r' est moindre que <í— r , ou moindre que OC. Ainsi le
point A' correspondant à la seconde valeur de x', est encore
extérieur aux deux cercles ; et l'on peut mener les deux tan-
gentes intérieures.
La première circonstance offre donc quatre solutions.
Fig.117. Dans le cas particulier de r=r' (fig. 117), l'expression
dr ,. . , , d . , .. ,
x = 7 se reduit a x = -; c est-a-dire que le point
r -f- r 2
A' est le milieu de la distance OO' des deux centres.
L'expression x — -—devient ou infinie ; ce qui
SCD LYON 1
COMMUNE A DEUX CEHCLES DONNÉS.
est
Mais l'expression x = JTj~p n:oindra que r; donc le
point A' est intérieur au cercle dont le centre est en O; par
conséquent, on ne peut mener les tangentes intérieures.
La question n'admet donc, dans ce cas, que deux solutions.
4°. Les cercles peuvent se toucher intérieurement ; ce qui
exige que l'on ait (fig. 120) d = r—r , d'où «*< r-f-r'. Fig.120.
SCD LYON 1
246 DE LA TANGENTE COMMUNE A DEUX CERCLES DONNES.
Fig. 122. Ainsi, soient O, O', O" (fig. 122), les centres des trois cir-
conférences; A, A', A", a, a', a" les points où les tangentes
extérieures et intérieures coupent les lignes des centres ;
i°. A, A', A" sont en ligne droite; 20. il en est de même de
dr'
OA = ——,, d'où O'A = -^—
r— r r — rf •—r"
dr
Oa — —~7> d'où O'a = d —
r+r r 4- r r+r'-
On trouverait de même 1
d'r
HA'-
OA
d r
íY'A'
=—y,, O A ' ÙL 0„'- d T
'
Oti^ j-çp,, Q"a' =
r + r"
et
d"r' d'r" „ „_ d°r' dV
O'A": 0"A"
SCD LYON 1
PROBLÈMES INDETERMINES. ^7
SCD LYON 1
PROBLEMES
et si, entre ces trois équations qui existent pour un point quel-
conque de la courbe, on élimine z et a', l'équation résultante,
en a;, y, existera elle-même pour ce point et sera par consé-
quent l'équation de la courbe.
2 3
Ajoutant les équations (i) et (2), puis mettant pour z -f-a'
2
sa valeur m , on obtient sur-le-champ,
y2 + (x + af+y* + (x — af = m\
7íl2 . 2£Z2
ou réduisant, y* -f- x* = .... (^)
SCD LYON 1
INDÉTERMINÉS.
/m*—2a2 i ./—-—-l -r
r— yj = -V2{m —2a").
Pour le construire, soit décrit sur OB le carré OBGH; il en
2(m2—2a2)=4al ou
2m2 = 8á2; donc 77i2=4aií et
m = aa.
212. Étant donnés deux points A, B^ (fig. 124) déterminer Fig. 124.
un autre point M j tel que la différence des carrés des distances
AM j BM soit égale à un carré m2.
Par des raisonnemens analogues à ceux qui ont été faits dans
SCD LYON 1
200 PROBLÌMES
SCD LYON 1
INDETERMINES. a5i
t«4
sur la perpendiculaire OY', une distance OH — —. Tirez
ensuite BH., et par le point F menez FG parallèle à BH ; vous
AC = BC, d'où AC — BC = m? = o.
- ±4a°
Soit m — 2.a\ on trouve x et les
>ft
deux droites se confondent avec les perpendiculaires élevées
aux points A et B.
Pour m > 2£z, ces droites seront placées à droite et à gauche
sur les prolongemens de la ligne AB.
213. TROISIÈME PROBLÈME. Etant donnés deux points A et B_,
trouver un autre point M (fig. 125) tel qu'en le joignant aux Fig. IÎ5.
points A et Bj l'angle AMB formé par ces deux lignes de
jonction^ soit égal à un angle donné v.
Prenons pour axes la ligne AB et la perpendiculaire élevée
par le point O, milieu de AB. Nommons d'ailleurs 2x' la
distance AB.
La droite BM étant assujettie à passer par le point B, dont les
coordonnées sont y = o, x = x', a pour équation,
y = a (.r — x'). ... ( 1 )
On a de même pour l'équation de la droite AM,
y- (x + *')-... (2)
SCD LYON 1
25a PROBLEMES
y y
0C^~~ OC OC *"^™ OC
~i = tang v ,
1+
r= \J+ ~-
V tang-1 v
= tang v v/i + tang* v:
SCD LYON 1
INDÉTERMINÉS. 1
253
x'
qu'on aura construit sur OY l'expression q = .
1 1
tang v
puisque le centre sera alors fixé de position
Faites au point B un angle ABL égal à V'angle donné ; puis
élevez en ce même point BI perpendiculaire à BL ; le point I
d'intersection avec OY sera le centre du cercle.
En eífet, le triangle rectangle OBI donne (Trigon., n° 88),
r
OI= OB tang OBI = OB cot OBL =
tang v
Cette construction est évidemment celle qu'on donne dans
les élémens de Géométrie, pour décrire sur une droite un
segment de cercle capable d'un angle donné.
f
. X
DISCUSSION. Tant que l'angle v sera aigu, sera posi-
1
. ° tang v
tif, et le centre du cercle sera situé au-dessus de la ligne AB.
Mais si l'angle v est obtus, comme tang v est alors négatif, il
x'
en est de même de : et le centre se trouve placé au-des-
tang v
sous de AB.
f
x
Soit v = i oo°, d'où tane& v — oc et == o :
' tang v
l'équation (4) se réduit à xa -fy = a/2 et représente une cir-
conférence décrite sur AB comme diamètre.
Soit encore v = o, d'où tang v = o ; les expressions
q — ——— et r — ;— l/1 -f- tang2 v deviennent infinies,
7 J
tang v tang v °
et le cercle est lui-même d'une grandeur infinie.
11 faut d'ailleurs observer que tous les points de la partie
supérieure AMB de la circonférence donnée par l'équation (4)
satisfont à l'énoncé de la question , mais que pour la partie
inférieure AM'B, ce n'est plus l'angle AM'B, mais son supplé-
ment AM'H qui est égal à l'angle donné.
On a en effet pour cet angle, AM'H == M'AB -f- ABM' ;
. „,„ tang M'AB -f- tang ABM'
d'où v(n° 70)
;
taneh AM'H = —2 —~ 2—•
' i — tangM'AB. tang ABM"
SCD LYON 1
254
PROBLÈMES
mais
y—y'=a{x—x')
i
y—y"=d(x—x"), 7^~^=tang*';
d'où , en éliminant a et a',
y—y y—y"
x-
c—x' x—x"
IF7)¥^ -tan8 r '
{x— x') (x—x")
SCD LYON 1
INDÉTERMINÉS. 255
x'v" v'x"
+ x'x" + J
y'y"
J -f- -% ^ - o-
tang v
relation — —, = tang
0
v.
1-)- ad
Cependant, il peut arriver que le nombre des variables à
éliminer soit plus considérable, comme on va le voir dans le
problème que nous allons nous proposer en dernier lieu.
/
SCD LYON 1
2 56 PROBLÈMES
SCD LYON 1
INDETERMINES. Í.5']
Retranchons les équations (1) et (2) l'une de l'autre; il vient
.y(/-y')+*(*'-*")-o; d'où= _ %
y'—y"
D'un autre côté, l'équation (5) donne —,
— y'
-„ = -——-, ;
x _ —y
ou xx' -f- JJ
yy' — etx = o
y a — x"
mais on a déjà xx' -\-yy =. r1 ;
— T2
a. '
'7
SCD LYON 1
TRANSFORMATION
a58
CHAPITRE IY.
DES COURBES DU SECOND DEGRÉ.
SCD LYON 1
Ï)ES COORDONNÉES. 25g
par rapport à deux nouvelles droites que par rapport aux axes
primitifs, il est bon, pour faciliter la recherche de ses pro-
priétés , de chercher à déduire l'équation de la courbe rappor-
tée aux nouveaux axes, de l'équation de la même courbe rap-
portée aux premiers. Tel est l'objet qu'on se propose dans le
problème de la transformation des coordonnées, lequel peut
s'énoncer ainsi : Étant donnée l'équation d'une courbe rap-
portée à deux axes quelconques^ trouver l'équation de la même
courbe rapportée à deux nouveaux axes.
217. Soient AX, AY (fig. 127) deux droites par rapport Fig. 137.
auxquelles une courbe MM'M" est fixée de position, au
moyen de l'équation F(x, y) — 0, et A'X', A'Y' deux nou-
veaux axes dont la situation est reconnue plus simple à l'égard
de la courbe. Nommons x,y les coordonnées AP, MP d'un point
quelconque M de la courbe rapportée aux premiers axes, et x',
y les nouvelles coordonnées A'P', MP'.
Si l'on parvient à exprimer x, y en fonction de x', y' et de
quantités connues, il ne s'agira que de substituer ces valeurs
dans l'équation ci-dessus, et l'on obtiendra l'équation demandée.
Pour trouver ces valeurs, soient menés A'X" et P'H paral-
lèles à AX, puis A'Y" et P'K parallèles à AY, en prolongeant
toutefois A'Y" jusqu'à sa rencontre en B avec AX.
Faisons d'ailleurs AB = a, A'B = b, X'A'X" = et,
Y'A'X"=«', et Y"A'X" = S; a, b sont des quantités con-
nues , puisqu'elles ne sont autre chose que les coordonnées de
la nouvelle origine, qu'on suppose donnée de position par rap-
port aux anciens axes; il en est de même des angles a, a! que
chacun des nouveaux axes forme avec l'ancien axe des x, et de
l'angle G, qui est égal à l'angle YAX des anciens axes.
Cela posé, la figure donne évidemment
AP ou x = AB + BP = a + A'K + FH,
MP ou y = A'B+ ML= b + P'K -f- MH ;
ainsi, tout se réduit à déterminer A'K, P'K, P'H et MH.
Or, on a dans les triangles A'P'K, MP'H, en vertu du prin-
cipe de Trigonométrie, n° 91,
'7-
SCD LYON 1
260 TRANSFORMATION
X sin(g
A'K : x' : : sin (€—):
s
sin C; d'où A'K = ~.fj
' ' sin b
x' sm et
a". P'K:A'P'::sinP'A'K:sinA'KP'; d'où P'K=-^-^-;
sin b
SCD LYON 1
DES COORDONNÉES. 261
que les axes conservent la même direction : l'origine seule est
différente.
{
OC "ì
' -f- è' 1^
On peut les vérifier directement d'après la figure. En effet,
on reconnaît que (fig. 128 ) AP = AB -f- A'F' = a + x'; Fig. 128.
MP = A'B -f- MP'= a + y.
21 g. SECOND CAS. On propose de passer d'un système rectan-
gulaire à un système oblique.
Dans cette hypothèse, il suffit de faire (fig. 12g) G — ioo°; Fig. 129.
d'où sin£=i, sin (G — a)=cos«, et sin (G — <*') = cosa';
. T i • f X=x'cosa-\-y'cos*-\-a, 1
et les formules deviennent < , . ,/■,,, }••• Lá)
l y=x sina-fty smcc >" ■ '
x = 37'cos a—ysin«e4-û, ) .n
y = x' sin et -j-y' cos cc 4- b. )"' ■
SCD LYON 1
262 TRANSFORMATION
a/sÌnC< )
A'K= sin £
»r* et P'K = Í^.
sin C
P'H : y
J
:: cos(<?
v
— *) : sin e d'où
;'
P'H —■r'005sin^-")
b
; 7
7
2°. MH : MP :: sin MP'H : sinMHP';
SCD LYON 1
DES COOBDOJSNBF.S. a63
x' sin (ff — *) — y cos (G — *)
s= —3 r"i
sin fe
Donc enfin, < a:, sin
. a -f-
, y, cos a
r — h b.
sin 6
! y=
J
Y
-4—i —
sin G
i ■ f
y cosec 6.
J
SCD LYON 1
264 THANSFOHMATI0N
SCD LYON 1
DES COORDONNÉES. 265
Cette convention a pour but de simplifier les calculs en évi-
tant la multiplicité des accens.
225. Seconde remarque. Les quantités a, b, a, a' qui entrent
dans les formules, sont des constantes dont les valeurs fixent
la position de la nouvelle origine et les directions des nouveaux
axes par rapport aux anciens dont l'angle est exprimé par G.
Ces quatre quantités doivent être regardées comme connues
et données à priori > toutes les fois qu'on veut rapporter la
courbe à de nouvelles lignes, dont on a reconnu que la position
par rapport à cette courbe est plus simple que celle des an-
ciens axes.
Mais il arrive souvent qu'on exécute une transformation
de coordonnées, avec le dessein d'introduire un changement
déterminé dans l'équation de la courbe; par exemple, pour
faire disparaître certains termes. Dans ce cas, a, b, a, «' sont
des constantes indéterminées pour le moment, que l'on tâche
ensuite de calculer de manière qu'il en résulte les simplifica-
tions exigées. Quant à l'angle G, on ne peut en disposer, puisque
c'est l'angle des deux axes primitifs, lequel est toujours donné
à priori.
Le nombre des termes à faire disparaître de l'équation, in-
dique le nombre des indéterminées à introduire dans le calcul,
et, par conséquent, le système de formules dont il faut faire
usage.
Tout ceci s'éclaircira par les applications nombreuses que
nous aurons occasion d'effectuer par la suite.
SCD LYON 1
a66 NOTIONS SUR L'EIXIPSE.
De l'Ellipse-.
226. On demande l'équation d'une courbe telle, que si l'on
3\.Joint chacun de ses points M (fig. l34) à deux points fixes
Ì
SCD LYON 1
NOTIONS SDK L'EI.LIPSE . 267
entre les points F, F', un point quelconque L; puis des points
F' et F comme centres, et avec des rayons respectivement égaux
à AL, LB_, décrivez deux circonférences qui se coupent en
M, m; vous aurez deux nouveaux points de la courbe. En
effet, la construction donne
i°. F'M-r-FM=AL + LB=2A) 2°. F'm-f-Fm = 2A.
SCD LYON 1
a68 NOTIONS SUR I/EMJPSE.
y +(X — cy = a% (1)
r + (x + cy — z" (2)
SCD LYON 1
NOTIONS SUR L'ELLIPSE. 269
mais celle-ci revient à
donc 2. = A H—— et 2, = A —•
A A
Ay+BVcrA'B1 (6)
y = ± |i/A -x%
a
x= ±. r,
on reconnaît, en premier lieu, que la courbe est symétrique par
rapport aux axes OX, OY, puisque chacun d'eux divise en
deux parties égales toutes les cordes telles que Mm, MM' me-
nées parallèlement à l'autre.
Secondement, comme pour y=o on trouve 1 = ± A,
et nour 37 = 0 v = dr 13,
SCD LYON 1
2^0 NOTIONS SUR 1,'ELLIPSE.
D
= A+^i^- - 2
D= \J B +
2 A B 2
'~ °. A =A, ou OB.
SCD LYON 1
NOTIONS SUR L'ELLIPSE. 271
rh AB
(A2a2 -f B2)x2 = A'B2
V/ÀW-fB2
zfcABa
et par conséquent,
l/AV+B"
SCD LYON 1
i
2*2 NOTIONS SUR L'ELLIPSE.
etpour x = o, y~± \J
/P /P P
Cela posé, soient y/- = A, y' - = B ; d'où N=— ,
2
p
M = g; ; l'équation ci-dessus devient, par la substitution,
a 2 !
|^y -f-^x =P, ou réduisant, A^'+BV=A B'.
D'où l'on voit que l'équation proposée est celle d'une ellipse
/P /P ou en
dont les axes principaux sont 2 y ^ et "y yj[ > »
OF = \/cv — ÔC = {/ÂT-~B*.
Comme, par rapport à l'équation Mys -f- Nx2 = P, on à
SCD LYON 1
NOTIONS SUR L'ELLIPSE. 2"3
P P
As=^ et Ca = j^, il s'ensuit que
t
/P P _ , /P(M - N)
V W M V MN '
. /P(M — N) , . „
la quantité c, ou y , devient WZÍÍÍÍ ; ainsi les deux
foyers se réunissent au centre.
Le cercle peut donc être regardé comme une ellipse dont les
deux axes 2A, 2B sont égaux, ou bien, dont les deux foyers
viennent à se confondre.
SCD LYON 1
2^4 NOTIONS SUR L'ELLIPSE.
P P P2
1/2 -í- — -E2 = '
N ^ M MN
2 2 2 2 2
ce qui donne A = |, B = ^, c =A -B = ^=^-
2 2
Prenons pour exemple l'équation 5y -f- 3a; = 6.
» i 6 : 12
I 2
donc A = 1/2, B=gl/3o, c = g \/5.
5 5
. , » »5
4^ + 3^=r3'
ou, changeant y eux, et réciproquement,
SCD LYON 1
NOTIONS SUR L'HYPERBOI.E.
De l'Hjperbole.
SCD LYON 1
2j6 NOTIONS SUR 1,'HYPEBBOLE.
y* + (x — cY = z>,.... (1)
y'+ {x+cf = z'\ ... (2)
SCD LYON 1
NOTIONS SUR 1,'HYPEHBOLE. 277
donc  Z==
X~~
SCD LYON 1
2*8 NOTIONS SUll L'iIYPEHBOLE.
SCD LYON 1
NOTIONS SUR ^HYPERBOLE.
B2 — AV>o, ou
SCD LYON 1
2.8o NOTIONS SUK L'IIYUERBOI.E.
ginaires.
Lorsqu'on suppose l'hyperbole équilatère (n° 236) , c'est-à-
My— Nx* == —- P ;
et multiplions (n° 233) les deux membres de cette équation
Pa
par —Pr=; ... P . P
il vient — y2——xs=—-r——,
Ay-B'í^-A'B1,
donne
SCD LYON 1
NOTIONS SUR L'HYPERBOLE. 281
l38
OC = OD = B= (>%■. i38); puis élevez au point B Fig. -
U 1
OF = OF' = \J OBV BD = \ZA -f- B .
SCD LYON 1
28a NOTIONS SUR LA PARABOLE.
1 S 2
ou By-AVrrA'B , en posant | = B , ^ = A .
De la Parabole.
SCD LYON 1
NOTIONS SUR LA PARABOLE. 283
Elle peut être aussi décrite d'un mouvement continu.
Prenez une èquerre dont l'un des côtés de l'angle droit QR
{fig. i40 s°it assujetti à glisser suivant la direction LL'. Fig.
Fixez aux points F et V les deux extrémités d'un fil, dont la
longueur soit égale au second côté QV de Vèquerre. Faites en-
suite mouvoir cette èquerre le long de LL', en ayant soin de
tenir le fil tendu au moyen d'un style ou crayon qui s'appuie
constamment sur QV. La trace de ce style sera nécessairement
une parabole.
En effet, pour une position quelconque QRV de l'équerre,
AF = AG = - et GP = £ + x.
2 2
SCD LYON 1
284 NOTIONS SUK LA PARABOLE.
z= x+ - (2)
v
2
SCD LYON 1
LIAISON UES TEOIS COURBES. 2<85
moyen d'une transformation de coordonnées exécutée par rap-
port aux deux dernières.
Reprenons l'équation Ay + BV = A2B2. (i)
B*
^en faisant = p^.
SCD LYON 1
286 LIAISON
SCD LYON 1
DES TROIS COURBES. 287
; , „.
2B* B
2
Si c est une ellipse, on a a.p = ——, q = — —a.
2B2 , B2
e
2B.2B » t hose qu'une 3 proportionnelle aupre-
n est au re c
2A
mier et au second axe.
C'est aussi, comme dans la parabole, le double de l'ordonnée
qui passe par le foyer F ou F'; car si l'on fait
f
x=±c=± l/A2 — B2, dans l'équation A2y-r-B2x2==AïB»,
par exemple, on trouve
SCD LYON 1
288 MAISON
MF : MQ :: m : i.
FM ou x : GP.ou MQ :: m : i;
et ainsi de suite.
Afin de déterminer l'équation du lieu géométrique, nous
prendrons pour axe des x la ligne GF, par rapport à laquelle
la courbe est symétrique ; pour axe des y la perpendiculaire
élevée au point A qui appartient à la courbe, et peut en être
regardée comme le sommet.
Soient donc
SCD LYON 1
DES TROIS COURBES. 289
fout que son équation soit satisfaite, lorsqu'on y faity=o
et x — o.
Examinons successivement les circonstances qui correspon-
dent aux trois hypothèses m<^i,m—i,m^>i.
SOIT D'ABORD, comme le cas le plus simple, m = i.
1
L'équation (3) se réduit à y = 4«x, et est immédiate-
ment comparable à celle-ci, y* = 2px, en posant
4« = 2/J, d'où p — 2«.
x—x
B2
et en la comparant à celle-ci, yì= -ç, (2 Ax — x*)%
B2
on en déduit A= = i —m'
Bs_«(i -rn2)
d'où T = == 1
A 1—m "C
v + ™)i
«2(i —m) 2
d'où B=±
et B2 =
SCD LYON 1
ago LIAISON
t = <m* - 3 B*
fc^T*
+ 4
et comparée à y1 = — (2AX -f- x"),
' u x B*
elle donne A = , — = ■ 7712 — 1,
m — 1 A2
ga
d'où —- = «(m. +1) et B = __ — y/m* — 1;
A. ni — i
SCD LYON 1
I
3
aHi 4- m) 5
-y = (m*— 1) — = « (77l -f- l)*j
•? 1 — m \
B"
d'où y — — a(m + 0 = — ;
2« , „ / 2* \
x + x* = o, ou x ( (- x ) — 0 ;
m — 1 \m — 1 / '
2a
ce qui donne x — o et x — —
1
Ainsi les sommets A, B' sont situés d'un même coté, par
rapport au point F. Le contraire avait lieu daús l'ellipse.
N. B. On peut trouver dans les caractères m<^ 1,777,= i,
m 1, la raison des dénominations attribuées aux trois
courbes.
SCD LYON 1
3C)?. REDUCTION
B*
duit -, d'où m =
À» A2
B2
On a de même, pour l'hyperbole, m1 — 1 = - d'où
m* _ — f et par conséquent m = —.
SCD LYON 1
DE L'EQUATXON DU SECOND DEGRÉ. 293
puissey avoir identité entre toutes les courbes représentées par
une équationaussi compliquée que celle ci-dessus, et les courbes
dont les équations sont de la forme
My+Njca = P, ou y*r=Qx;
SCD LYON 1
294 RÉDUCTION
[La. quantité F est la même dans l'équation (2) que dans l'équa-
tion (1).]
Traitons maintenant l'équation de condition.
SCD LYON 1
DE L'ÉQUATION DU SECOND DEGHE. 2g5
B
tang 2* :
A —C
Or, comme une tangente peut passer par tous les états de
grandeur possibles et même être infinie, il s'ensuit que l'angle
« est susceptible d'une détermination réelle, quels que soient les
coefficiens A, B, C. Par conséquent, il est toujours possible de
faire disparaître le terme en xy.
Soient AX, AY (ftg. i43) les axes primitifs; pour cons-Fig. 143.
truire les nouveaux, menons par le point A une droite AL qui
SCD LYON 1
2C)6 RÉDUCTION
pour tang 2et, parce que nous en aurons besoin pour ]e déve-
loppement de notre proposition.
V/(A — G)2 + B1
2
ou bien enfin, supprimant le facteur V^A — C + B ,
2
M — N= /(A —C) + B\
Connaissant les valeurs de M + N et de M — N, on en déduit
successivement
A
M t=
2
-f-1
2
V^' C + B-,
SCD LYON 1
DE INEQUATION DU SECOND DEGRÉ. 297
d'où, multipliant ces deux équations membre à membre et ré-
duisant, *
í.
_
M . N=2
4AC —B*
; .
4
Ce dernier résultat prouve, i°. que les deux coefficiens M et N
sont de même signe ou de signes contraires j suivant que la
quantité Ba — 4^C est négative ou positive; 2°. que l'un de
ces coefficiens est nulj toutes les fois que l'on aB! — 4-^C = o,
et ne peut être nul que sous cette condition.
2V. B. On ne saurait avoir en même temps M = o, N = o;
et par conséquent
A-f-C = o, (A — C)a + B'=o.
x = x -f- a,
y =y +
et égalons séparément à o les deux coefficiens de x et de y qui
résultent de cette substitution.
SCD LYON 1
ag8 REDUCTION
2Mo + R = o, zNa + S = o,
a= b==
~ÏN> ~ÏM-
Or, ces valeurs de a et de b seront toujours réelles et finies 3.
tant que M et N seront différens de o, c'est-à-dire (n° 25i) tant
1
que l'on aura B — ^kC ^ o. On pourra donc , dans ce
My + Nxa:=P,
SCD LYON 1
DE L EQUATION DU SECOND DEGRÉ. 2gg
M ou N soit nulj ce qui exige (n° 251 ) que l'on ait entre
les coefficiens A, B, C de la proposée la relation
B* — 4AC = o.
N = o.
JVIy" -f- Ry + Sx + F = o ;
d ou I on déduit b= —, a=— p .
2M S
SCD LYON 1
300 RÉDUCTION
Mya -f- Sx = o,
Nxa -f Ry = o.
Mais en y changeant y en x et x en y, ce qui revien-
drait (n° 223) à renverser la position des axes, on retombe-
rait sur l'équation
a / R\
Ny + Rx= o, ou y'- = Qx sen posant Q= — ^J.
M/ + Ry + F=o, Nxa+Sx + F = o;
SCD LYON 1
."1E L'ÉQUATION DU SECOND DEGRE. 3o£
cond degré à deux variables peutj par une double transfor-
mation de coordonnées^ être ramenée à l'une des deux formes
Mya + Nx2 = P, f = Q r,
My2 + Nx2 = P,
SCD LYON 1
3o2 ) Mff UEDUCTION
ELLIPSES. M et N positifs.
Mj2 + Nx2 = o ,
ne peut évidemment être satisfaite que par le système
(x = o, y = o). Donc la courbe se réduit à un point.
Ainsi l'ellipse renferme comme variétés, le cercle\, une courbe
imaginaire ou un point.
My2 — Nx2 = 0 ,
SCD LYON 1
DÉ I-'ÉQUATION DU SECOND DEGRE. 3o3
et l'on en tire y — d: x
jT = Q*. •
Ra —4MF>o, =o ou <o,
SCD LYON 1
3o4 REDUCTION
M^ + Nx^P;
SCD LYON 1
DE ^'ÉQUATION DU SECOND lsEGHÉ, 3o5
des y {fig- 145 ), menées aux deux distances OB= -f- ' é
SCD LYON 1
3o6 NOTIONS SUR LES DIAMÈTRES.
SCD LYON 1
NOTIONS SUR LES DIAMETRES. 3oj
diamètres tels que chacun d'eux divise en deux parties égales
toutes les cordes parallèles à jf autre; et, d'après cette défini-
tion , les deux axes ci-dessus forment un système de diamètres
conjugués. On dit, dans ce cas. que l'éqnation
M y* + Nx" = P
représente une ellipse ou une hyperbole rapportée à un sys-
tème de diamètres conjugués.
Quant aux deux axes pour lesquels l'équation d'une courbe
est de la forme ^y2 = Qx , il est évident que l'axe des x seul
est un diamètre; l'axe des y est tangent à la courbe, puisque,
pour x = o , on trouve y* = o.
Le système de ces deux axes s'appelle, dans la parabole, un
système d'axes conjugués.
259. Nous allons faire voir maintenant que, dans les trois '
courbes du second degré, tous les diamètres sont des lignes
droites quij pour l'ellipse et l'hyperbole\, passent par le centre■>
et pour la parabole\, sont parallèles entre eux et à l'axeprin-
cipal.
Pour reconnaître eelte propriété par l'analyse, nous nous
proposerons cette question générale :
Trouver dans l'une quelconque des trois courbes j le lieu
géométrique des points milieux d'une suite de cordes paral-
lèles entré elles et menées sous une direction arbitraire.
Cette question est facile à traiter : elle se réduit à combiner
l'équation de la courbe (rapportée à ses axes) avec celle d'une
droite quelconque , à déterminer les coordonnées des deux
points d'intersection, et à en déduire ensuite les coordon*-
nées du point milieu de la distance comprise entre ces deux
points.
Considérons à la fois l'ellipse et l'hyperbolé dont l'équà—
tioii est ( n°s 226 et 235 )
Ay ± B2x2 = afc A'B" (1)
SCD LYON 1
3 08 KOTIONS Stíll LES DIAMETRES.
Soit MM' une droite quelconque {fig. ilfè, i4g) ayant pour
B'un autre côté, l'on sait que, dans toute équation du se-
cond degré, le coefficient du second terme, pris en signe con-
traire, est égal à la somme des racines; on a donc
2Aaa6
x' + x"z= —
A'a2 ±. B1'
A'ab
et par conséquent, a = — Aaaa ÌTB1'
KWb ±B2è
+ b:
A2sla
± B1 ' " A%> 3E B2
a A2cz
SCD LYON 1
NOTIONS SUR Î.ES DIAMÈTRES. 3og
tion ), il s'ensuit que si l'on désigne par et', par u", .. les
coordonnées des points milieux d'autres cordes parallèles à la
première, on trouverait pareillement
— Ba
y—^-x, ou y=za'x,
SCD LYON 1
3lO NOTIONS SUR LJES DIAMÈTRSS.
pn déduit de celle-ci, x = 2- ;
d'où , substituant dans l'équation (i) ,
2
ay — 2py -f- ipb = o ;
ce qui donne pour la -valeur de l'ordonnée C du point mi-
lieu N,
a a
SCD LYON 1
NOTIONS SUR LES DIAMETRES. 3lI
ces cordes est, comme nous l'avons vu (n° 25g),
y = a'x,
— B*
en posant a' = ; ce qui donne la relation
A a
, B*
aa — zc —.
entre les tangentes des angles que forment, avec l'axe des a;, le
diamètre II' et le diamètre LL' passant par les milieux des
cordes parallèles à II'.
Mais si l'on cherche, réciproquement, l'équation du lieu
géométrique des points milieux de toutes les cordes paral-
lèles à LL' ( dont l'équation est y — a'x ) , on obtiendra
pour cette équation,
_j=B*
y = .a , x, et par conséquent, y = ax,
A. a .
d'après la relation 21
A"'
On voit donc que les deux diamètres II', LL' forment un sys-
tème de diamètres conjugués (n° 258).
De là résulte un moyen, connaissant la direction d'un dia-
mètre , de fixer celle de son conjugué :
Soit II' le diamètre donné. Tracez une corde quelconque
MM! parallèle à II', puis joignez le point 0 au point milieu de
MM'. La ligne de jonction LL' sera le diamètre demandé.
262. Comme le diamètre II' a été tràcé arbitrairement, il
s'ensuit que, dans toute ellipse ou hyperbole , il existe une in-
finité de systèmes de diamètres conjugués.
Mais de tous ces systèmes, un seul est rectangulaire,, c'est
celui des axes principaux qui, d'après la forme de l'équa-
tion de la courbe, forment aussi un système de diamètres
conjugués.
Pouf démontrer que le système des axes est en effet le seul
SCD LYON 1
3l2 NOTIONS SUR LES DIAMETRES.
y2 + z2 = As (A étant le rayon ).
SCD LYON 1
NOTIONS SUR LES DIAMÈTRES. 3i3
(fig. i5o) étant (n° 260)
= P-, d'où a = 5.
a
pour que les cordes divisées en deux parties égales par ce dia-
mètre, lui soient perpendiculaires, il faut que la tangente a re-
lative à la direction de ces cordes soit infiniej ce qui ne peut
avoir lieu évidemment que pour y — o.
Donc l'axe principal est le seul diamètre perpendiculaire
aux cordes qu'il divise en deux parties égales.
tangentes des angles que forment avec l'axe des x deux diamè-
tres conjugués, conduit encore à d'autres conséquences, qu'il
est bon de faire connaître dès à présent.
Elle nous montre que, si l'un des deux diamètres LL'
(fig. i49) rencontre la courbe, auquel cas a désignant la Fig.i49«
tangente qui lui correspond, on a ( n° 238 )
B
a
< A'
SCD LYON 1
31 4 NOTIONS SUR LES ASYMPTOTES.
g
Cette différence devient nulle, si l'on suppose a = —,
B
puisqu'il en résulte aussi a'= —. De même,
B B
a— — — donne a = — —.
A A
B B
-x_ etf y=-x
Br , /
SCD LYON 1
NOTIONS SUR LES ASYMPTOTES. 3i5
pouvons représenter par Y; ce qui donne
D'où l'on voit que la droite y—-^x est telle, que l'ordon-
B
née de la courbe, ou —x. y/ i A2
-, approche de plus en
SCD LYON 1
3 16 NOTIONS SIÍR LES ASYMPTOTES.
Fig. 1^9. ce sont les équations des droites RR', SS' (fig. i4'j)-
SCD LYON 1
NOTIONS SUR LES ASYMPTOTES; 3I?
Ainsi ces droites sont les seules asymptotes (rectilignes) que
puisse avoir la courbe.
iV. B. Si l'on avait seulement la condition
AV-B^o,
y=± +b
a = o, ab —p = o, d'où è=^.
SCD LYON 1
3l8 DÉFINITION ANALYTIQUE
y = b,
SCD LYON 1
DES FOYERS. 3ig
les courbes du second degré, si l'on supposait que l'on fût par-
venu aux équations Ay ± Baxa = ± A2Ba, y = npx, par
la transformation des coordonnées.)
Traitons d'abord la question par rapport à l'ellipse.
Désignons par x', y' les coordonnées du point cherché, et
par x,y celle d'un point quelconque de la courbe. L'expression
générale de la distance entre ces deux points est, comme on l'a
vu (n° 117),
D=v/ {x—x'r + {y—yy,
ou, développant et mettant à la place de y sa valeur tirée de
l'équation de la courbe Ay + B3x2 = AaBa,
A B2 2 a s
D= y/ "~ x - 2x'g+x' +B»+/'—,2/ . |v/A — X\
D= \J A
' ~
E 2 2
-' x — ax'x -f- x' + B\
SCD LYON 1
Ì20 DEFINITION ANALYTIQUE
Aa Ba 2 2
avoir 4x' —4. ~ .(x' + B )=o,
A.
équation d'où l'on tire, toute réduction faite,
x' == zb. c.
D = \J 2
~x q:2cx-f A ,
2
donc D = ± (~ qr A).
= A-- .-A+f.
Z
v
c = /A2 — B2.
SCD LYON 1
DES FOYERS. 321
= _A, *= + A.
Z X T
D =v/x 2
— 2(x' — p)i + i'a ;
4(x' — pY — 4x'* = o;
21
SCD LYON 1
32?. DES SECTIONS DU CONE.
et SAB = ioo° —
2
SCD LYON 1
DES SECTIONS DU CONE. 323
Cela posé, comme MP est une ordonnée commune au cercle
et à la courbe, on a (n° 166)
y = IP X PH,.... (i)
osin£
ou bien, PH : -
IN(A + G)
—x sin(« + ff) : cosi G ■
donc pH =
asing-^sinÇ1+£)j
cos-G
a
_ xsina /asin G— xs'm(ct+ G) \
y
~ cos-i G \ cos \G )'
SCD LYON 1
DES SECTIONS DU CONE.
Sin es
ou y = ^Yç-[asmC.x — sin (ct + t).x*] (2)
SCD LYON 1
DES SECTIONS DU CONE. 325
d'un même côté du point S; on a évidemment, dans ce cas,
a+ 200°, d'où sin (« + C) positifj et— sin (« -f- £)
négatif; donc, la courbe est une ellipse. En effet, on obtient
alors une courbe rentrante et fermée.
Dans cette même circonstance, l'angle a peut être égal à
l'angle SOR, c'est-à-dire que la droite OO' peut devenir pa-
rallèle à AB ; or, » = SOR = SAB — ioo° — - C, donne
:
: cos - £, et sin (« -f- £ ) in^ioo° -r-^^ :cos- C :
2 2
« -f- C^> 200°, d'où sin (« -f- ê) négatif j et — sin (et -f-£) positif
SCD LYON 1
326 DES SECTIONS DU CÔNE.
sin et sin Q + g)
y
— cos
2
K {à)
SCD LYON 1
DES SECTIONS DU CYLINDRE. 3&7
Cette circonstance a lieu lorsque la droite OG passant par le
point S {fig. 153), rencontre AB entre les points A et B. II Fig-153.
est visible que le plan sécant détermine alors sur la surface
du cône, deux génératrices SD, SE; c'est un cas particulier
de l'hyperbole.
Nous pouvons conclure de cette discussion, que le cône
droit j par ses intersections avec un planj donne lieu aux diffé-
rentes courbes du second degré et à leurs variétés. Les dimen-
sions de ces courbes dépendent de trois élémens principaux,
savoir : l'angle au centre du cône, ou 6, qui peut être aussi petit
ou aussi grand que l'on veut; la distance a du sommet au point
de la génératrice SA, par lequel on fait passer le plan, et cette
distance peut croître depuis o jusqu'à l'infini; enfiri, l'angle
et qui doit rester compris entre o° et 200°.
N. B. Le système de deux droites parallèles qui est, comme
on l'a vu, une variété de la parabole, semble faire exception
à la conclusion précédente. Mais nous allons reconnaître qu'on
peut également l'obtenir dans la supposition de C = o, sup-
position qui fait dégénérer le cône en un cylindre.
00'=
as[nC
sin (a -f- C) '
r—sin etcos
sin (et -4- S);
jta (2Ax—x*)... J (4)
vnv
SCD LYON 1
3a8 DES SECTIONS DU CYLINDRE.
OO ou 2A = . , ^=
sin O OK sin et
On a d'abord MP ou j2 = PIxPH;
mais le» triangles OIP, O'PH donnent IP = xsin«,
PH = PO' sin et = (2A — x) sin et;
ou, à cause de 2A = —.—,
sin <e
PH =, ( x) sin et =± 2r — x sin et. Donc,
'\sinct /
3 2 2
y sss x sin a (2r — x sin et) = zr sin et. x — x sin et.
2
Comme dans l'équation (5), le coefficient de x est essentielle-
ment négatif (excepté pour et = o, cas que nous examinerons
tout à l'heure), il s'ensuit (n° 246) que toute section cylindrique
est une ellipse ; et si l'on compare cette équation avec celle
B2
de l'ellipse rapportée a son sommet, y* = — (2Ax — x2), on
2r
reconnaît que le premier axe 2A a pour valeur —. .
1 ' sm a.
B2
Pour obtenir le second, il faut poser -r- = sin2 et ; d'où. ..
A.
B2 = A2 sin2 et = r2; ce qui prouve que le second axe est
constant et égal au diamètre de la base.
SCD LYON 1
DES SECTIONS DU CYLINDRE.
Soient
viendra
/ b — r\ f b —■ rV ■ „
■y = 2r sin et l x : J—[ x :
] sin' et,
\ sin a / \ sin a/
ou
s 2 2 2 2
y =2r sin a. x—2r(è—r) —x si n a-f- (f>—0 sin ee. x—(b—r) ,
SCD LYON 1
330 DES SECTIONS DU CÔNE OBLIQUE.
soit réel, il faut que l'on ait A<r, c'est-à-dire que la dis-
tance CG soit moindre que CA.
Si l'on suppose b = o, l'équation devient y — ± r; c'est le
système de deux génératrices dont le plan passe par Taxe du
cylindre. Dans le cas général, on a deux génératrices quel-
conques, telles que EE', FF'.
et par conséquent,
SCD LYON 1
DES SECTIONS DU CONE OBLIQUE. 331
sin a
* sin (« -f- C)
6) / a sin b ^ _\
y = sin A sin (A -f- G) \sin (« + 0 /"
Cette équation représente une ellipse, une parabole ou une
hyperbole , rapportée à un système d'axes obliques j suivant que
sin (<* -f- G) est positif, égal à o, ou négatif ; ou bien, [suivant
que l'on a
a -f- G •< 200°, = 200°, > 200°.
SCD LYON 1
332 DES SECTIONS DU CONE OBLIQUE.
SCD LYON 1
PROPRIÉTÉS PRINCIPALES DES SECTIONS CONIQUES. 333
On trouverait encore
2 sin A sin (A -f- G) = cos £ — cos (2A -f- £);
Donc, etc.
Nous verrons, dans le huitième chapitre, que cette propriété
du cône oblique n'est qu'un cas particulier de celle dont jouis-
sent les surfaces du second degré.
CHAPITRE V.
ces deux courbes doivent offrir une très grande analogie dans
leurs propriétés , et surtout dans les démonstrations de ces pro-
priétés. Nous éviterons donc beaucoup de répétitions inutiles,
si, après avoir reconnu une propriété quelconque pour l'ellipse,
qu'on doit regarder comme la courbe la plus simple et celle
dont l'usage est le plus habituel, nous nous bornons à énoncer
SCD LYON 1
DE
334 L'ELLIPSE ET DE L'HYPERBOLE.
DE L'ELLIPSE ET DE L'HYPERBOLE.
A y -f- BV = A2B2,
A
on a d'abord , pour chacun de ses points M , la relation
Ay + B2** — A2B2 = o.
SCD LYON 1
CARACTÈRES DES POINTS DE LA COURBE. 335
Ay-BV=-i'B1,
le caractère des points pris sur la courbe, est
A*y2 _ B2.r2 -f- %2B2 — o,
au-dedans A2_y2 — B2*2 + A2B2 < o,
au-dehors A2j2 — B2x2 + A2B2 > o.
Les deux inégalités sont évidentes pour des points tels que
N et W, pour lesquels on a NP< M P, et N'P> MP (fig. i5q). Fig.i5g.
Quant au point N" , dont l'ordonnée tombe entre les points A
et B, comme on a OQ"<OB ou A, il en résulte A2B2—B\ï2>o;
SCD LYON 1
336 RELATION ENTRE LES CARRES,
B2
2^5. De l'équation de l'ellipse, on déduit y*~ -rj (A2— a?2) ;
A
j-2 B2
ou bien, ——, m ,, - = 5-2 •
(A -f- 3) (A — x) A
Soient donc M un point quelconque de la courbe, x et y les
coordonnées de ce point; il est évident que A -f- x et A — x
Fig. 158. (fig. i58) représentent les distances AP, BP des sommets de
la courbe, au p:/ /de l'ordonnée MP; ainsi, l'équation précé-
dente devient t
MP* B2 2
MP B2
d0 C
" ÂP^PB = Â?-
SCD LYON 1
JÌES ORDONNÉES. 33^
Dàïis ^hypothèse cìe B = A, Ou de l'hjperbole éqnilatère,
ïa relation se réduit à ylt=z(x-\-k') (x—A); ce qui signifie que
le carré de l'ordonnèe est égal au rectangle des segnïens du
premier axe} compris entre les sommets de la courbe et le pied
de l'ordonnèe ; propriété analogue à celle du cercle.
An reste, la propriété précédente n'est qu'un cas particulier
d'une autre plus générale dont jouissent |«Î courbes du second
degré rapportées à des axes quelconques,que nous démon-
trerons dans le 6e chapitre.
276. Décrivons sur le grand axe AB (fig. 160) d'une ellipse F
comme diamètre, une circonférence de cercle; on a pour équa-
tion "de cette circonférence,., y* ~ A2 — ar2.
2
B2 2 2
L'équation de l'ellipse, étant d'ailleurs j/ = — (A — a: ),
îl s'ensuit que, si l'on désigne par y l'ordonnèe d'un point quel-
conque de l'ellipse, et par T l'ordonnèe du cercle, correspon-
dante à la même abscisse x, on a la relation
d'ou £= ou y = ^.Y;
OM : OL :: PM : PN, OU A : B :: Y : PN;
d'où PN = 4 • Y — y-
A J
SCD LYON 1
338 CONSTRUCTION DE I/ELLIPSE l'AIl POINTS.
mais en posant OP «= IQ = x, on a
MQ = \J a
MÎ — IQ = \/ A —~? ;
donc MP = -V/A2 —;
SCD LYON 1
MESURE DE LA SURFACE DE I-'£lXlFSí:. 339
c'est-.à-dire, à celle d'une hyperbole équilatère décrite surl'axe
transverse de la première hyperbole. II faudrait donc savoir
déjà construire une hyperbole équilatère, pour en déduire en-
suite la construction d'une hyperbole quelconque.
277. Mesure de la surface de l'ellipse. Le rapport constant
•n
—, qui existe entre l'ordonnèe do l'ellipse et celle du cercle
À
décrit sur son grand axe, conduit très simplement à l'expres-
sion de la surface entière de l'eljipse.
En effet, concevons que l'on ait inscrit au cercle un polygone
quelconque dont MM' [flg. 160) soit l'un des côtés. Des som- Fíg. 160;
mets M, M'.... de ce polygone, abaissons des perpendicu-
laires sur le grand axe, et joignons par des cordes les points
N, N'.... où ces perpendiculaires rencontrent l'ellipse; on
obtiendra ainsi un polygone inscrit à cette courbe, dont NN'
sera l'un des côtés.
Cela posé, soient Y, Y' les ordonnées des deux points M, M',
et y,y,les ordonnées des points N, N', correspondantes aux
mêmes abscisses x, x'; les trapèzes MM'PP', NN'PP' donnent
y
MM'Pl s== J+LL (X — x'), NN'PP' , {x — x');
2 2
NN'PP' _ y -f./
d'où l'on déduit MM'PP' Y-f-Y"
B y+y B
.Y', d'e
A Y-f-Y'' A'
NN'PP' B
doue MM'PP': A'
SCD LYON 1
34° MESURE DE I.A SURFACE DE I/ELMPSE.
s B " B c
entière de l'ellipse.
SCD LYON 1
CO«1)Ì:Ï KUI'l'LÉjri'NTAIliF.K. 34i
données sont ^ = o, x = A, a pour équation,
y — a {x— A);
est y = a! {x -f A).
Cela posé, désignons par x , y les coordonnées du point
M; comme elles doivent vérifier les équations précédentes,
on a
d0Íl sl:
\ > « =
> >, I ,
y'=a\x'+ A^ íi
A) J' =
x ' —A » / -f-A
■ A»
et par conséquent, ad i—
a:'2 — A2
mais puisque le point {x', y') se trouve aussi sur la oom be ,
ou a Ay'+BV'=A!B«; à'oh —=
B*
donc enfin, aa' = — — ( i)
V
SCD LYON 1
34^ COUDES SUPPLEMENTAIRES.
y' V
Or, on a trouvé plus haut, a =£ ■ -v a' = —- ■
x-,— A x -J- A '
2
a —a' x'—A x'-f-A Ay
d0nC 2
i + aa' ~~ , x'* — A~ ~ x"_A -f- yV ' ' "
x'2-A2 —
B2 ^ ^
SCD LYON 1
COUDES iUHPMMENTAiRBS. 343
B , B . _ ,
« — — —, a =5 —, puisque y = o donne x = o.
SCD LYON 1
344 RELATION ENTRE LES CORDES SUPPLEMENTAIRES
servera que, plus le point par lequel on mène les deux cordes
supplémentaires s'éloigne du sommet, plus les deux diamètres
conjugués, dont l'un est au - dessous et l'autre au-dessus de
l'asymptote (n° 2Ô5), se rapprochent l'un de l'autre; et lorsque
le point est situé à l'infini, c'est-à-dire lorsque les cordes sup-
plémentaires sont (n° 27g) parallèles à l'asymptote, les deux:
diamètres conjugués se confondent en un seul.
SCD LYON 1
ET LES DIAMETRES CONJUGUÉS. 3qS
est toujours obtus, et que cet angle atteint son maximum au
point C, il en résulte que l'angle GOH, formé par les parties
de deux diamètres conjugués, situées du même côté par rap-
port au grand axe, est nécessairement obtus> et que les deux
diamètres conjugués H', LL', parallèles aux cordes AC, BG,
forment entre eux le plus grand angle possible.
Pour un système quelconque GG', HH', l'angle GOH ayant
pour supplément GOH', il est clair que plus le premier angle
est grand, plus le second est petit; ainsi, de même que l'angle
10L est un maximum parmi les angles obtus que forment deux
diamètres conjugués, de même l'angle IOL' est un minimum
parmi les angles aigus que forment ces mêmes diamètres.
D'où l'on peut conclure enfin que Yangle de deux diamètres
çonjugués d'une ellipse quelconque 3 est toujours compris entre
les deux limites IOL' ou BCA' et IOL ou BCA. _
Nous verrons plus loin les autres conséquences qui résultent
de ces propriétés.
SCD LYON 1
346 PROBLÈME
iG5. résultat qui démontre que par un point donné N {fig. i65),
on peut, en général, mener deux tangentes KM, KM'.
Mais pour que la question soit possible, il faut que l'on ait
A
y'a + BVa — AaBa > o, c'est-k-dire (n° 273) que le point N
soit situé hors de la courbe, et non en dedans, puisqu'alors on
aurait Aa/a + Bax'a— A2Ba <[ o, et le radical deviendrait
imaginaire.
Ceci prouve encore que la courbe doit présenter sa concavité
vers le centre; car autrement, il est aisé de voir que la tan-
gente devrait être située en dedans de la courbe.
Si l'on suppose A°ya-|- Bax'a— AaBa = o, auquel cas le
point donné est sur la courbe, en M par exemple, l'expres-
'y' X
sion (4) se réduit à a = — r-; ou bien, convenant
SCD LYON 1
DES TANGENTES.
B x" 2
trois équations ; A/
2 2
, 4- B'x" = A'B 2
(2)
l A2y"2+ B2x"2= A2B2 (3)
SCD LYON 1
3i|8 PROBLÈME
2 2
y -r y* = ,% (* - **j ■ . • Ay - BV = - A B%
\ „ B» a.-"
284. Reprenons l'équation y — y" = — ^- . —g (x — x"), et
tâchons de la simplifier. II vient d'abord, par la disparition des
dénominateurs, A°yy" — A2y == — B2xx" + B2x"2 ; mais on
a A1/2 + B2x"2 = A'B2; donc l'équation se réduit à
OR — OP, ou PR = ^- — X"z=t.-JÍ—
x X
la ligne PR est ce qu'on nomme la soutangente.
Comme son expression est indépendante du second axe 2B,
il s'ensuit que, pour toutes les ellipses construites sur le pre-
mier axe , les soutangentes qui correspondent à la même abs-
cisses sont égales.
En d'autres termes, si d'un point P de l'axe AX, on élève
une perpendiculaire qui rencontre ces ellipses aux points
M, M',.. . et que par ces points on leur mène des tangentes.,
celles-ci viendront toutes aboutir au même point de l'axe des V
SCD LYON 1
ÌDES TANGENTES. 34<)
Or le cercle décrit sur ÀB comme diamètre est une de ces
ellipses; donc la soutangente est la même pour l'ellipse donnée
eí pour ce cercle.
De là résulte un moyen assez simple de mener úne tangente
à l'ellipse par un point donné M: de ce point > abaissez la per-
pendiculaire MPj et au point M' où cette perpendiculaire ren-
contre le cercle décrit sur AB comme diamètre j menez une tan—.
gente qui rencontre en R la ligne AB, et tirez MR; vous aurez
la tangente demandée.
Soit fait également y ss o dans l'équation
Ayy" — B*xx" = — A B ; 2 2
A1
on trouve x === = OR {fig. 166); donc OP — OR, ou Fig.i6tí.
x"' — A2
PR = 5 ; c'est l'expression de la soutangente dans
SCD LYON 1
35o rUOBl-KMÉ
, . . ,
1
.T" — A3
est négative, et revient a —„ .
Concluons de là que le premier moyen employé pour déter-
miner la soutangente, donne sa valeur absolue, mais que
le second fournit cette valeur avec le signe dont elle doit
être affectée j eu égard à sa position par rapport au pied de l'or-
donnèe.
A* x"1
Dans l'ellipse, 5-5 est positif, parce que la soutangente
l'hyperbole, y -y" = -
AV (x - x").
BV
SCD LYON 1
DÉS TANGENTES. 35t
Si, dans 1a première de ces équations, on suppose y—o, et
qu'on tire la valeur correspondante de x — x", il vient
n B2 „
00 ■ 00 ■■ ' ~ * CC y
A'
c'est la valeur de la sounormale PS ; car x — x" représente
évidemment, dans le cas de y— o, la différence des abscisses
du point S où la normale rencontre Taxe des x, et du point de
contact M.
Cette valeur de la sounormale est d'ailleurs négative; ce qui
doit être , puisqu'elle est comptée à partir du point P, dans le
sens négatif.
La même hypothèse y = o, introduite dans l'équation de la
B*
normale à l'hyperbole, donne x — x" = —. x".
La sounormale est ici positive, parce que PS {fig. 166) est Fig, 1C6;
comptée à la droite du point P.
287. Si nous considérons la valeur absolue de la sounormale,
B1
„
^.x", nous voyons que pour l'ellipse, plus x" augmente, plus
cette valeur augmente.
Soit x" = o, auquel cas le point de contact est à l'extrémité
C du petit axe ; la sounormale devient nulle, ce qui prouve que
la normale correspondante passe par le centre.
Soit x" = A, auquel cas le point de contact est en B ; la
B2A B2
sounormale se réduit à ——- ou —; et comme A est la plus
A A
grande valeur que puisse recevoir l'abscisse x", il s'ensuit que
la sounormale est susceptible d'un maximum qui n'est autre
chose que la moitié du paramètre ( n° 246 ) > ou l'ordonnèe
qui passe par le foyer.
Ba
Dans l'hyperbole, au contraire, — est le minimum de l'ex-
SCD LYON 1
35a PROBLÈME
elle doit passer par le point {x' ,y), on obtient pour première
relation en x" et y", Ay'y"+ B2x'x" = A'B* (1)
D'ailleurs, le point (x",y") appartient à la courbe; ainsi l'on
a pour seconde relation, Ay*-f-B2x"2= A B ; . . (2)A 2
Èn éliminant x" et y" entre ces deux équations, dont l'une est
du premier degré, on trouve, tout calcul fait,
„_ A3(B2x' ± /y/ly + BVa — A'B»)
x Ay2 + BV!
„ _ B°( A°y x' l/Aay + BV — AAB»)
y 1
~ Ây + BV ~
( les signes supérieurs se correspondent ainsi que les signes
inférieurs).
Bax"
Ces valeurs étant substituées dans a = r—7, dotìnent
A=y"
T
_ — (B V ± / t/Ây2 + B'x7' — A'B"
a 2
Ay + Ay + BV — Â-F '
résultat qui, après avoir été multiplié haut et bas par. .. 1. * •
A"y'±L x'\/AV2 + B2*'a — A'B3 (pour que le dénominateur
SCD LYON 1
DES TANGENTES. 353
devienne rationnel ), se réduit à
A»
axes. On obtient pour y"~ o,.,
x
SCD LYON 1
354 PitOJÍLÈME
La même cliose a lieu par rapport à des points pris sur une
B"
parallèle à Taxe des x, puisque l'expression y" — —, est indé-
Wx" _ B"x"
G
— AV' sl~Ay"
SCD LYON 1
»ES TANGENTES. 355
2
A. ... /À
vemenl, -p;, et par conséquent A \J —— i, diminue, et ia
23.
SCD LYON 1
356 PROBLÈME
B'a*
291. Hyperbole. L'èxpression a = -^—7, devient , lorsqu'on
Fig. 166. donc, aux points B et A (fig. 166), la tangente est perpendicu-
laire au premier axe.
A2
A mesure que x" augmente, le terme diminue; par con-
ce qui démontre (n° 264) que les tangentes à l'infini font avec
le premier axe les mêmes angles que les asymptotes.
A2
D'un autre côté, si l'on considère l'abscisse, x = —T , du
x
point où la tangente rencontre le premier axe (n° 284), on
voit que, dans l'hypothèse de v"= 00, cette abscisse devient
nulle; donc les tangentes à l'infini passent par le centre.
D'où l'on peut conclure que les tangentes à l'infini ne sont
autre chose que les asymptotes elles-mêmes.
A2
Remarque. Tant que x" est positif, l'expression — reste
SCD LYON 1
DE» TANGENTES
292, Soient MB {fig. 168) une tangente en un point quel- Fig. 168.
conque M de l'ellipse, MM' le diamètre qui passe par le
point de contact.
On a trouvé ( n° 282 ) pour le coefficient de x dans l'équa-
tion non simplifiée de la tangente,
B'x"
AY'
SCD LYON 1
358 DE J,A TASsC.ENTE TAU UArL'OJfcT AUX DIAMÈTIÎES.
y =ax ; d ou a — —j.
SCD LYON 1
DE LA TANGENTE ET DES RAYONS VECTEURS. ÓÙC)
Bax"
Or, on a déjà trouvé (n° 282) a
SCD LYON 1
36o DE LA TANGENTE
• B*x" y
V Ay x" — c _ — B2x" + B'cx" — A»y*
aDS
1
_ B'arV.
;
"~~ A x'>"
2
— A cy — B"xV '
2
Ay(* -c)
SCD LYON 1
ET DES BAYONS VECTEURS. 361
l'une quelconqoe étant démontrée, les autres s'en déduisent
immédiatement.
Passons à l'hyperbole. On a, en conservant les mêmes nota-
tions que ci dessus (fig- 170) ,
=
B2x"
Cela posé, l'expression de a est pour l'hyperbole, a ^—»j
-
tari" V
x"—c AV
•
AV'2 — BV2+ B'cx"
*s ' -
n
la a
_ B'J'>" _ T A>x"y" — A'cy"+ B*x"y" '
1 ~*~Ay~(x'r— c)
SCD LYON 1
3(>3 DE LA TANGENTE
SCD LYON 1
ET DES. RAYONS VECTEURS. '. 363
La construction est absolument la même pour {'hyperbole,
dans chacun des deux cas (fig- 171)- t'S-'yï-
N. B. II est à remarquer que la construction précédente et
la démonstration synthétique que nous en avons donnée, sont
uniquement fondées sur les définitions de l'ellipse et de l'hyper-
bole, c'est-à-dire sur la propriété caractéristique qui á servi de
base à la recherche des équations de ces courbes.
296. Nous pouvons maintenant rendre raison des dénomina-
tions de foyers et de rayons vecteurs, données aux points F, F'
et aux lignes FM, F'M.
C'est un principe de Physique généralement admis, que
tout corps élastique qui rencontre une surface, se réfléchit
de manière à former un angle de réflexion égal à celui d'in-
cidence.
Cela posé , concevons qu'à l'un des foyers F (fig. 172) d'une Fig- '>a-
eliipse, on ait placé un charbon ardent dont les rayons de cha-
leur viennent frapper îa courbe en différens points M, M' ;. . .
ces rayons forment avec les tangentes menées par ces points, des
angles FMT, FMT", ... appelés angles d'incidence. Or, en
vertu du principe de Physique, ces rayons doivent être réflé-
chis suivant des droites qui fassent avec Mí, M Y. . . des angles
( appelés angles de réflexion) égaux à ceux d'incidence; donc
les rayons réfléchis sont tous dirigés vers le point F' pour le-
quel seul, les angles F'Mí, F'M'/... sont égaux aux angles
FMT, FM T'....
Ainsi, qu'on ait placé au point F un foyer de chaleur, et au
point F' une matière inflammable, ce corps s'enflammera
comme s'il était placé au point F lui-même. Les différens points
de l'intérieur de la courbe se ressentiront plus ou moins du
rayonnement de la chaleur; mais le point F' sera le seul où se
concentreront les rayons partis du point F.
Dans l'byperbole, des rayons de chaleur partant du point F
(fig. 173) et venant frapper la courbe aux points M, M', Fig.i^.
se réfléchiraient dans l'intérieur,suivant desdi-oitcsM/JM'/',. . .
qui, prolongées en sens contraire, iraient toutes aboutir au
SCD LYON 1
364 DE LA TANGENTE
I'F'=l''L-f-LF',
1F = l'L'= l'L — LF' ;
a
d'où l'on déduit I'F' X IF = 1'L- LF')
SCD LYON 1
ET DES HAYOHS VECTEURS. 365
mais les triangles rectangles I'OL, F'OL dans lesquels
OI' = A et OF' = c ou V A* — B2, donnent
TT = A a
— "ÔL, FL = e — Ôìî;
on obtient donc
2
FF' X IF = A — ÔL,"— e -f "ÔL = A2 — e> = B\
Donc, dans l'ellipse, le produit des perpendiculaires abaissées
des deux foyers sur une tangente, est égalfiu carré de la
moitié du second axe.
parallélogramme, et l'on a MH = OI = A.
SCD LYON 1
DE 1,'EL'LII'SE ET DE l,"llTl>EHBOLE
Ay-f-B2x2 = A2B\
SCD LYON 1
RAPPORTEES A LEURS DIAMKTRES CONIUGUES. 3^7
(AgsinV+B5cos5«'))'2 + 2(Ai!siiì«!SÌn«+B;,cos«cos«')xy+... ..
(A2sina«-f B5cos'«)-t2 == A2B'J.
et l'équation se réduit à
y = o,
°» )ì f „/_ A^B
( ., . I ~ AW«+BA cos2«'
> lien resuite. . .< .
ASB
= , J y = A2sin* et'-J-B2eosV
SCD LYON 1
368 DIAMÈTRES CONJUGUÉS.
a B3
A sin«sin«'— B3 cos « cos a == o, d'où tang « tang «' = —;
3 a
et ( A
3
SÌTIV—B cosV )y + ( A2sin3<*— Bacos3« )xa = — AaBa,
dont la première exprime que les nouveaux axes forment un
système de diamètres conjugués, et la dernière représente la
courbe rapportée à ce système.
Soit fait successivement dans cette équation,
• AaBa
y
A* sina« — Ba cos3 à
on trouve ) •
— A* B"
y Aa sina «' — Ba cos3 «' '
Mais il faut observer que de ces deux carrés, l'un est positif j
l'autre est négatif; car on a vu (n° 263) que, pour tout sys-
tème de diamètres conjugués, l'un est transverse et l'autre non
transverse; d'où il suit que, si la valeur de x correspondante
à yz=o, est réelle j celle de y correspondante à x = o doit
être imaginaire, ou réciproquement ( voyez d'ailleurs Je
n° suivant ).
Supposons, ce qui est toujours permis, qu'on ait pris pour
axe des x le diamètre transverse ; dans ce cas, l'expression de xa
est positive, mais celle de _ya est négative. Désignant donc la
première par A'3, et la seconde par — B'a, on obtient les
relations • .
SCD LYON 1
-"DIAMETRES CONJUGUES. 369
A3B3
'Í ) ÍAasina« — B3cos3«=-^a
A =
Aasin3*—Bacosa«' [J>AjJ A
— AaB3 AaBa
—B'! A2sinV—BW«:
"A'sinV—B3cosV ) \ B'3
Reportant ces valeurs dans l'équation de la courbe, on obtient,
toute réduction faite,... A'y — B'ax3 == — A'aB,a.
Si, au contraire, on égalait la première à —B'a, et la seconde
à A'3, on trouverait B'ay3 — A'3xa = A'2B'2 pour l'équation de
Fhyperbole rapportée au diamètre non iransverse, comme axe
des x {voyez n° 240).
3oi. On peut démontrer directement que les deux expres-
sions de x* et y2 sont de signes contraires.
En effet, multiplions-les entre elles; il vient pour leur produit,
A* B*
(A3 sin3 « — B3 cos3 «) (A2 sina a! — B3 cos 3 «')'
Or, si l'on développe le dénominateur, on trouve
A^sinWn3*'+B' cos3* cos2*' — A3B3 (siirVeos3* + sin3 « cosV) ;
mais la relation Aa sin * sin «' — B3 cos « cos a! = o, donne
4 2 2 3 3 2
A sin * sin «' -f- B+ cos * cos *' == 2 A B" sin * sin a cos « cos
donc le dénominateur devient
A2Ba (2 sin «sin u cos* cos* — sin3»' cos3*— sina«cos3*');
expression qui se change encore dans la suivante
— A3Ba (sin*' cos*—sin* cos*')3, ou — AaBa sina («'—*).
A«B<f
Ainsi, le produit ci-dessus se réduit â
—A3B3 sin3 («'—«) '
A3Ba
ou bien enfin, à
sin3 («' —*)'
Ce résultat étant essentiellement négatif, prouve que les
deux valeurs de a:3 et y'1 sont de signet! contraires.
Désignant donc, comme on Fa fait dans le n° précédent, la
valeur de X* par A'3, celle dey* par — B'a, on parvient à cette
SCD LYON 1
3^0 DIAMÈTRES CONJUGUES.
AB2 2
SCD LYON 1
DIAMÈTRES CONJUGUÉS. 3^1
d'être un minimum parmi celles des difterens parallélogrammes,
que l'on peut, en général, circonscrire à une ellipse donnée.
En effet, considérons, par exemple, un parallélogramme
UVV'U', dont deux côtés soient les tangentes menées par les
extrémités du diamètre mm , et les deux autres côtés soient
les tangentes menées par les extrémités d'un diamètre nn non
conjugué de mm. Prolongeons d'ailleurs mi jusqu'à sa rencontre
en l avec la base U'V. On a pour la surface de ce parallélo-
gramme, U'V X ml.
Mais le triangle rectangle mlm! donne ml — mm . sin mm'l,
SCD LYON 1
DIAMÈTRES CONJUGUÉS.
SCD LYON 1
DIAMÈTRES CONJUGUÉS. 3^3
Cela posé, soi(,fait dans cette équation, x = A'; il en résulle
y = ±B';ce qui prouve que si, au point M, on mène une
parallèle à TNN', ou, ce qui revient au même (n° 292), une tan-
gente à la courbe, les parties MT, MT' de cette tangente j com-
prises entre le point de contact M et les deux asymptotes j sont
égales entre elles ; et j de plus j égales chacune à la moitiidu
diamètre conjugué de MM'.
Même résultat pour la tangente menée au point M'.
Donc si l'on joint les points T, f et T", t', la. figure ainsi
formée ne sera autre chose que le parallélogramme dont les
côtés sont égaux et parallèles à 2A', 2B'.
, B' •
3ob. La même équation y = ±. —, x prouve encore que,
pour une abscisse quelconque OP, les ordonnées PR, PR' sont
égales et de signes contraires; d'ailleurs, il résulte de l'équation
B'
a
de la courbe, y=±.-~ {/x*—A' , que les ordonnées PS,
7
SCD LYON 1
3"j4 DIAMETRES CONJUGUÉS.
B2
tang a . tang* =— —,
renferment les six quantités A, B, A', B', tang a, tang ci'; donc
si l'on élimine entre ces équations les quantités tang a, tang a?,
on doit nécessairement parvenir à une certaine relation entre
les quantités A, B, A', B'.
Or, des deux premières équations, on déduit
. /
d'ou tang*. . tang*.' = .
r4
L^—^—j.
B* (A" — A'*) (A* — B'*)
2 2 B<
tang . . tang *'= j-^,
réduisant et transposant
SCD LYON 1
DIAMÈTRES CONJUGUES. 3 5
7
2
Donc eníìn, si l'on divise par A — B% on trouve
2 a 2 2 S
A^+B'^A'-r-B , ou 4A' + 4B' = 4A + 4B ;
ce qui prouve que, dans l'ellipse, la somme des carrés de
deux diamètres conjugués quelconques est égale à la somme des
cams des axes.
En opérant de la même manière par rapport à l'hyperbole,
on trouverait
2 a 5 a 2 2 2
A' — B' = A — B', ou 4A' —4B' =4A —4B ;
c'est-à-dire la différence des carrés des diamètres conjugués
égale à la différence des carrés des axes.
3o8. Au reste, cette dernière propriété et celle du paral-
lélogramme circonscrit ou inscrit, peuvent se déduire très
simplement d'un calcul assez important en lui-même, et qui
a pour objet, étant donnée l'équation d'une ellipse ou d'une
hyperbole rapportée à un certain système de diamètres con-
jugués j de retrouver l'équation de la même courbe rapportée au
svstème de ses axes principaux.
Pour résoudre cette question par rapport à l'ellipse, nous
serons usage des formules du n° 221,
SCD LYON 1
376 DIAMETRES CONJUGUÉS.
SCD LYON 1
DIAMÈTRES CONJUGUES. 3 77
Ay + BVcA'B1.
= sin 2(G-et)],
A'2 tang 2ct — B'2 sin %G -f- B'2 cos 2? tang 2et = o ;
SCD LYON 1
37B (
DIAMÈTRES CONJUGUÉS.
j B'2 sin zC
«onc tane 2« = ■ a , *%•
° A +B C0S2S
y + x^A'2;
SCD LYON 1
DIAMETRES CONJUGUÉS. 37g
qui fait voir que les deux tangentes doivent être de signes
contraires, on tire
cos «' =r q: cos « ;
donne d'ailleurs
B2 B
tang* « = — ; d'où tang « = ± —.
A. A.
SCD LYON 1
38o DIAMÈTRES CONJUGUÉS.
SCD LYON 1
DIAMETRES CONJUGUES. 381
Mais nous nous bornerons à résoudre les deux sui vantes :
PREMIÈRE. Connaissant les deux axes d'une ellipse et l'angle
a
A'»+B'»=A»4-B , ) í (A' + B')*=A»+B» + ~,
S1Ii
> d'où
U 2 2 2AB
'B- = ( ° ) (A'-B')^
(A'-B'V=A +B
2A sin b J (
et par conséquent,
A' = -
2 V
J
K* + B + - ~ -f- -
sin b
2
2 V
k* + B*
A
J aAB
Pour que cette valeur soit réelle, il faut que tang2£ soit
iíA'B2
plus grande ou au moins égale à y— rr^r^ c'est-à-dire que
(A — B )
l'angle C, s'il est aigu, soit au moins égal à celui dont la tan-
2AB
gente est — —, et s'il est obtus, qu'il soit au plus égal à
A — ri
, . . —2ÂB
celui qui a pour tangente,
« ÍJ 4A2B2 .j ( . 1 2AB
Supposons tang2 £ — > à ou tang £ = ± j^T^ ,
SCD LYON 1
382 DIAMÈTlìJÏS CONJUGUAS.
B2 ,
ce qui donne, à cause de la relation tang « tang «' = — —
A.
B ; B
tang« = —-, tang* = -.
2AB , , r
I 4A*Ba , (Aa—B2)
2AB
et par conséquent, tang C — ±
A2— B2
La détermination de A' et de B' au moyen des équations
AB
A'» — B'" = A2 — B2, A'B' =* ~, relatives à l'hvperbole, ne
sm b •'
serait pas aussi facile; on parviendrait par l'élimination de B',
à une équation du quatrième degré en A', résoluble à la
manière de celles du second degré.
312. SECONDE QUESTION. Étant donnès deux diamètres conju-
gués d'une ellipse j et l'angle qu'ils font entre eux , déterminer
les axes en grandeur et en direction.
SCD LYON 1
DIAMÈTRES CONJUGUES. 383
d'où
A = - v/A'2-fB'2-j-2A'B'sine + - l/A°+B'2—aA'13'sinC,
2 2
B = - l/A,!i-T-B'2+2A'B'siní — - l/A'2+B'a—2A'B'sin£.
2 2
Ces valeurs sont toujours réelles, car de (A' — B')2]>o, l'on
déduit A'2+ B'2 > 2 AB', et à fortiori , A'2+ B'a > 2A'B' sin C.
SCD LYON 1
384 Dr. LA TANGENTE
AP X PB A'2'
Donc le carré d'une ordonnée parallèle à l'un des diamètres
conjugués j est au rectangle des distances des extrémités de
l'autre diamètre au pied de l'ordonnée j dans un rapport cons-
tant. Cette propriété est analogue à celle du n° 275,
3i4- La liaison qui existe entre l'ordonnée et l'abscisse d'un
point quelconque de la courbe étant la même, soit qu'on sup-
pose les deux diamètres conjugués faisant entre eux un angle
droit, soit qu'on suppose qu'ils font un angle quelconque, on
peut en conclure le moyen suivant de construire l'ellipse j con-
naissant un système de diamètres conjugués en grandeur et en
direction.
Soient OB, OC les demi-diamètres donnés. Au point O
élevez OC perpendiculaire à OB et égal à OC y puis sur les
deux lignes OB., OC considérées comme les demi-axes d'une
ellipse décrivez la courbe AC'BD'Aj d'après l'un des moyens
connus. Élevez aux points P., P'... des ordonnées PN j P'N'j... à
cette courbe ; menez ensuite les lignes PMj P'M'... parallèles
à OCj et respectivement égales à PNj P'N'...,-les points M, M'.,
appartiendront à la courbe cherchée, qui sera alors représentée
par AGBDA.
En effet, il est évident que pour les mêmes abscisses, les or-
données des deux courbes sont égales.
Les résultats précédens sont, en tout point, applicables à
l'hyperbole {voyez le n° 386 pour cette même question).
3i5. Le problème des tangentes étant résolu par la méthode
du n° 2,83, pour une ellipse rapportée à un système de diamè-
tres conjugués, conduirait, dans le cas où l'on donnerait le
l'ig. 176. point de contact {x"{fig. 1763,3 l'équation
B'*x"
y —y ),
SCD LYON 1
RAPPORTEE AUX DIAMETRES CONJUGUES. 385
B'2x"
dans laquelle a=— n'exprimerait plus une tangente
PR= -— JL--
On parvient au même résultat, en posants = o, dans l'équa-
tion non simplifiée de la tangente, et cherchant la valeur cor-
respondante de x — x".
AV'2
II vient en effet, pour y = o, x — x" — y, « ;
A'V'
2
= B'
2
(A'
2
— 2
x" ), x — x" =
A 2
' ~
X
°\
SCD LYON 1
386 ' DE LA TANGENTE
SCD LYON 1
RAPPORTÉE AUX DIAMETRES CONJUGUES. 387
ventent les points de contact relatifs à chaque couple de tan-
gentes j toutes les lignes de jonction jouissent de la propriété de
concourir en un même points qui se trouve placé sur le diamètre
conjugué du diamètre parallèle à la droite donnée.
Lorsque la droite est extérieure à la courbe, le point de
concours est intérieur > et réciproquement. Cela résulte évi-
A'a
demment de l'expression x"= -g-, qui, pour x'^> A', donne
x" <C A', et pour x' < A',. .. x" > A'.
SCD LYON 1
388 DE h\ TANGENTE
;
d'où -gfe'^Lfc.
Donc m.m'= — ^r2.
déduit a — —■„ ;
x
, B"
il vient donc, G.Û' = ——7;,
A
B'2
relation qui, comparée avec la précédente m.m ——,
donne a.d = m.m .
Donc si l'on suppose AK parallèle à OM, auquel cas on a
m = a, il en résulte a — m; c'est-à-dire que MR est paral-
lèle à BK.
Ainsi, pour mener une tangente en un point donné M
d'une ellipse, dont on ne connaît de position qu'un diamètre
AB, il suffit de joindre le centre au peint M, de tirer la corde
AK. parallèle à OM, puis de mener MR parallèlement à la
seconde corde supplémentaire BK.
SCD LYON 1
RAPPORTEE AUX DIAMETRES CONJUGUES. 38g
Ce moyen a l'avantage de ne supposer connus de position, ni
les axes ni les foyers de la courbe.
Seconde conséquence. Soit OS le diamètre conjugué du dia-
mètre OM qui passe par le point de contact de la tangente MR.
Puisque, ainsi qu'on vient de le voir, la corde AK étant paral-
lèle à OM, la seconde corde BK est parallèle à la tangente, et
qu'on sait d'ailleurs (n° 292) que cette tangente est parallèle au
diamètre ON, il s'ensuit nécessairement que le diamètre ON
est aussi parallèle à la corde supplémentaire BK.
De là on peut conclure que deux diamètres respectivement
parallèles à deux cordes supplémentaires qui partent des extré -
mités d'un diamètre quelconque ^ forment un système de dia-
mètres conjugués.
C'est la proposition du n° 280 généralisée.
Cette propriété et la précédente ont lieu pour l'hyperbole.
SCD LYON 1
DE LA TANGENTE, etc.
tres conjugués; donc ces angles ont le même maximum et le
même minimum que ci-dessus.
Ainsi, avant d'exécuter la construction précédente, il fau-
drait s'assurer si l'angle donné se trouve dans les limites qui
viennent d'être assignées.
SCD LYON 1
DE L'HYPERPOLE RAPPORTEE A SES ASYMPTOTES. 3gi
A B
V/ÂM^Ë2' V/A2 -f B2'
SCD LYON 1
3g2 DE L'HYPERBOLE
et par conséquent,
ASB2 — ASB2
A" sin" a — B4 cos2 a =
A2-+-B2
A B2 — AaB2
2
A2 sin2 « — B2 cos2 «
A2-f B2 '
4A'B2
2 A2 sin « sin a!— 2Ba cos « cos ct'~ — .
A2 -f- B2
D'où l'on voît que les termes en y* et en x2 disparaissent par
l'effet de cette transformation; et si l'on met dans l'équation (2)
la valeur du coefficient de xy, on obtient, toute réduction faite >
2 2
xy pA -f-
1 B ....... (3)
Cette équation , qui ne renferme que le rectangle des varia-
bles et une quantité toute connue, est la forme caractéris-
tique de l'équation de toute hyperbole rapportée à ses asymp-
totes considérées comme axes coordonnés.
En effet, supposons qu'on veuille, réciproquement, déter-
miner <*, a dans l'équation (2), de manière que les termes en
x2 et en y" disparaissent; il faut établir les relations
gente
-'Yj-. Donc les nouveaux axes par rapport auxquels l'é-
quation est ramenée à la forme xy = k*, sont les asymptotes
de la courbe.
^1 est d'ailleurs visible, d'après cette équation, de laquelle on
SCD LYON 1
RAPPORTEE A SES ASYMPTOTES. 3g3
A 2
A2
déduit j< = -,oua;= —, que plus X augmente, plus y
x y
• diminue; et si l'on suppose que x soit plus grand qu'aucune
grandeur donnée, y devient moindre qu'aucune grandeur
donnée; et réciproquement. Ainsi les nouveaux axes jouissent
de la propriété caractéristique des asymptotes (n° 264).
A2 -f- B2
323. Faisons, pour plus de simplicité, ^ = k';
, . . * 2AB , A2+B2 . . AB
dou
A sinfe =-2 —et 7 .sin£=—.
A -f- B2 4 2
Observons encore que, si l'on joint les points A, B aux points
SCD LYON 1
3g4 J>E L'HYPEIÍBOLE
*>' = AS (3)
x"y" = A* (4)
1
. v'— r"
Pour obtenir la valeur du coefficient — retranchons
x — x
les deux relations (3) et (4) l'une de l'autre; il vient
x'y'—x"y" — o; équation qui, par l'introduction des deux
termes —x'y",-\-y"x qui se détruisent, se change en
SCD LYON 1
RAPPORTÉE A SES ASYMPTOTES. 3g5
Donc lá sécante est encore représentée par les équations
suivantes
2
y — y" = — 2y (X— x"),... et x'y = /i .
y-y"=-^(x-x"), x«y"=k>,
SCD LYON 1
DE L'HYFEJREOLE
j'
Fig- '79- Or, cette valeur de a:—a?" est égale à la distance OR (^g-. 179)
diminuée de l'abscisse OP, c'est-à-dire à la soutangente PR;
d'où l'on voit que PR == OP. Donc, à cause des triangles sem-
blables OTR, PMR, on a nécessairement MR = MT; ainsi,
la portion d'une tangente comprise entre les asymptotes , est
divisée en deux parties égales au point de contact ; propriété
déjà démontrée n° 3o5.
Actuellement, les deux triangles OMP,PMR donnent,
I ÔM=x"aH-r"2-f-2xV'-cosMPR, )
(Trigon., n°92)... \ —s ' [
( MR = x"*+y"*—ax-y .cosMPR; J
A2-4-B2
mais l'équation x"y"=le=—~~- donne fa"y" —1¥+1? ;
Í A2 — B2
COS b= 2
A + B9'
ÔM — MR== A2 — B2
SCD LYON 1
RAPPORTÉE A SES ASYMPTOTES. 3o,7
le diamètre conjugué 2B' de celui qui passe par le point de con-
tact; c'est la seconde propriété du n° 3o5.
De là résulte aussi immédiatement cette propriété, que les
parallélogrammes inscrits à l'hyperbole ont leurs sommets
placés sur les asymptotes.
Considérons encore une sécante quelconque à l'hyperbole, SS'
(fig. 179), et désignons par (x, y) les çoordonnéesdu point N,
par (x" , y") celle du point N'.
On a trouvé (n° 3?4) pour le système des équations propres à
y"
représenter cette sécante,... y—y"=— {x—x"),... x"y"=.k!ì.
SCD LYON 1
DE L'IIYI'ERBOLE RAPPORTEE A SES ASYMPTOTES.
a
A (i + tang^ff) = 4x'/;
2 4
d'où A = , *'/ - = ^x'y' . cos* - C ■
1+tang2^ ^ J 2 '
SCD LYON 1
CARACTÈRES DES POINTS DE LA COURBE. 3
99
§ IV. DE LA PARABOLE.
Pour le point R', FR' < F VI" + M"R', ou < Q"M" + M"R';
SCD LYON 1
4<>0 RELATION ENTRE LES CARRES DES ORDONNEES.
y1
329. De l'équation y*= ipx, on déduit — 3= np"; ce qui
SCD LYON 1
MESURE D'UN SEGMENT PARABOLIQUE. 4° 1
y y,í
x'-£ x x'- *~ -
2/J 2/J *
y
7 " ( Y — r'ì ~~
y"íy-y')~
V
V
y' ~ 1
"f"
26
SCD LYON 1
402 MESURE I)'UN SEGMENT PARABOLIQUE.
m étant une fraction constante aussi petite que l'on veut (il
suffit, pour cela, de prendre sur AY des parties..
l
AQ' = AQ X —p—, AQ"=AQ'X——, puis de
mener par les points Q', Q"... des parallèles à AX).
s s'
Au moyen de cette condition, les rapports -, deviennent
s s s
;—24.771, p = 2-L , p=2 +m ;
t m
+ â'+ S
s ; Tt 1 ou — = 2 -f-
T m:
t 4 í -h t "4-... ' T '
ce qui démontre déjà que le rapport entre la somme des rectan-
gles intérieurs et celle des rectangles extérieurs est égal à la
quantité constante a 4" m.
Cela posé, comme il est évident que, si l'on prend pour m
une très petite fraction, la somme des rectangles intérieurs
différera fort peu du demi-segment AMP ; que la somme des
rectangles extérieurs différera aussi fort peu de la figure mixti-
ligne AMQ, et que ces différences seront d'autant plus pe-
tites , que la fraction représentée par TTI aura une moindre
valeur, on peut conclure qu'à la limite , c'est-à-dire que,lors-
qu'on supposera m = o, les deux sommes de rectangles se
confondront avec les surfaces AMP, AMQ, et l'on aura né-
cessairement
SCD LYON 1
PROBLEME DES TANGENTES. 4°3
AMP
2^ = 2 , d'où AMP = 2AMQ ; ainsi, APMQ = 3AMQ,
t
et par conséquent,
■y -/=ife£" (o
y'* = ,.px', (2)
2P
(y+y")(y-f)=*PÍx'-x"); d'où £-^' = -7
x'—x" y'+y"'
Ainsi, la sécante est encore exprimée par les deux équations
• \ ^
Mais pour que cette droite devienne tangente, il faut que
26..
SCD LYON 1
4<>4 PROBLÈME
y-f^R'x-x"), y''*=zPx",
SCD LYON 1
DES TANGENTES. 4°^
ou, ordonnant par rapport à a,
ipx'. a2 — %py . a -f- /*>* = 0
» • • • • (2)
SCD LYON 1
4o6 FflOBEÊME DES TANGENTES.
.y-/=jU*-*"),
y
y-y"=- -^
x — x", ou PS=£^'=p.
y
1
Donc, dans lá parabole, 9 sounormale est constante, quelle
que soit la position du point de contact, et égale à la moitié
du paramètre.
2p 2
SCD LYON 1
DE LA TANGENTE ET DU KAYON "VECTEUR. 4°7
Ainsi, dans toute parabole, la tangente fait un angle de 5o"
à Vextrémité de V'ordonnée qui passe par le foyer.
336. Menons le rayon vecteur FM (fig. 184 ), et calculons Fig. 18/
ay P.
tane V -*?~JL-jL - a/'-apx' + p' .
",| W" *xy"-py"-\-W'
^y^x'-p)
ou bien, à cause de y"2 = 2px", ou ay"*= ^px",
2 X
tane V = P "+P* ^ p(ax* + p) P
8 2xy+py" ~f(ix"+p) y
D'où l'on voit que l'angle FMR est égal à l'angle MRF.
Ainsi, la tangente divise en deux parties égales l'angle FMH
formé par le rayon vecteur FM et une parallèle à l'axe des
x, menée par le point M.
C'est ce qu'on peut encore reconnaître de la manière sui-
vante :
SCD LYON 1
/fOO DE LA TANGENTE
On a trouvé ( n° 333 )
AR = AP : d'où FR=^+AP.
NG == NF, et MG = MF ;
SCD LYON 1
ET DU RAYON VECTEUR. 4°9
donc la ligne NM est perpendiculaire sur le milieu de la corde
FG, et divise l'angle FMG en deux parties égales.
La même circonférence rencontre la directrice en un second
point G', tel que , si par ce point on mène une ligne paral-
lèle à AX, le point où cette parallèle rencontre la courbe
est le point de contact de la seconde tangente qu'on peut
mener par le point N.
SCD LYON 1
4lO DE LA TAUABOLE
a / :í
sin «'.y-j-2sin«'sin«.xj +sin°«.# -4- (2Ôsin«'—2pcos«')y )
-f-(2èsinoî— 2/7 cos«)# >=0..(2)
-j-ó2—zpa )
SCD LYON 1
RAPPORTÉE AUX AXES CONJUGUÉS. 4''
dans la parabole, toùs les diamètres sont des parallèles à l'axe
principal; résultat déjà connu (n° 260).
En second lieu, l'équation ô* — 2pa = o, étant ce que devient
ya = 2px, ou y — 2px=o, lorsqu'on y remplace x et y par
les coordonnées « et 0 de la nouvelle origine, on doit con-
clure que cette origine est placée sur la courbe. En donnant a a
une valeur arbitraire, on tirera de l'équation o*— zpa=o, la
valeur correspondante de b ; et le point A' déterminé par ces
valeurs, représentera la nouvelle origine.
Enfin , l'équation b sin et' —p cos A' = o , donne
, p
tang « =
et par
r
conséquent, sin2«' sa taDe
&
5
«'cos2«' = -;—-—
2
= —-— ;
^ ' o -f-p* 2a + p'
SCD LYON 1
412
DE I.A TANGENTE
SCD LYON 1
RArrOKTÉE AUX AXES CONJUGUES.
Si l'on porte, sur les axes AX, AY, des parties AI, AH res-
S-
SCD LYON 1
4'4 DE LA TAN6KNTE
SCD LYON 1
RAPPORTÉE AUX AXES CONJUGUAS. /[l5
Tracez d'abord deux cordes parallèles mm, nrí, et prenez
les milieux de ces cordes; la ligne ab {fig. 189) qui joint ces Fig
milieux (n° 262), est un diamètre.
Cela posé , comme tout diamètre est parallèle à l'axe princi-
pal , et que celui-ci divise en deux parties égales toute corde
de la courbe , qui lui est perpendiculaire, il s'ensuit que, si l'on
tire une corde quelconque MM' perpendiculaire à ab., et qu'on
mène par le milieu P de celle corde une parallèle à la meme
droite ah, on obtiendra AB pour le premier axe principal; AC,
perpendiculaire à AB, sera le second axe.
Pour résoudre la seconde question, faites en un point quel-
conque G de AB., un angle NGB ègal à celui des deux axes
conjugués ; puis j par le point Qj milieu de NN'j menez A'B'
parallèle à AB, et au point A' tracez A'C parallèle à NN'/
vous aurez le système d'axes conjugués demandé. ®
JY. B. Cette construction fournit évidemment le moyen de
mener à la parabole une tangente parallèle à une ligne donnée
NN'.
Quant à la troisième question, comme, d'après les cons-
tructions précédentes , on connaît les grandeurs des lignes AP,
MP, ou A'Q, NQ, les deux paramètres zp, zp' s'obtiendront
SCD LYON 1
4'6 COORDONNÉES POLAIRES.
SCD LYON 1
COORDONNEES POLAIRES. 4'7
346. Une courbe étant tracée sur un plan, on peut se pro-
poser de déterminer directement une équation polaire de cette
courbe, en prenant d'une manière convenable \epóle et la droite
fixe menée par ce point. Mais ordinairement, on suppose que
la courbe est déjà fixée par le moyen d'une première équa-
tion entre des coordonnées rectangulaires ou obliques (celles-
ci s'appellent coordonnées rectilìgnes) ; et il s'agit alors d'en
déduire une équation entre des coordonnées polaires. Or,
cette transformation de coordonnées peut être facilement exé-
cutée.
Soient, en effet, AX, AY (fig. 190) deux axes par rapport
auxquels on a une équation telle que f(x, y) = o.
Menons par le point fixe O les lignes OX', OY' parallèles
à ces axes, et désignons par a, b, les coordonnées AH, OH
du pôle O, par a. l'angle BOX', par € l'angìe des deux axes ; le
rayon vecteur OM et l'angle MOB seront d'ailleurs, comme
ci-dessus, représentés par r et v.
Cela posé, la figure donne évidemment
AP ou x — a -+- OK,
MP ou y — b + MR; y
. rsin(C — v — *) , , rsinsf + í)
27
SCD LYON 1
418 USAGE
SCD LYON 1
DES COORDONNÉES POLAIRES. 4'$
on a, d'après un principe connu,
7 2 2 2
Ô'D°= ÂÔ — ÂD= « -f-6 — R ; d'où Ô'D = 0'NxO'n.
SCD LYON 1
ÉQUATION POLAIRE
„ , ±AB
d ou r= .
cos v . \/ B2 — A2 tang2 v
SCD LYON 1
DE 1,'EIXIPSE. 4 21
d'où
—(A°—c2)c.cosf±V/(As-ca)2cscosV-r-(A2-c2)2(A2-c'icos2f)
A2 — c2 cos* v
SCD LYON 1
423 EQUATION POLAIRE
A1
1 = A-c=FB;
A-f- c
A* c» B2
v — ioo°, d'où cosv=o; donc r — = = FN ,
demi-paramètre;
A3 — c1 B2
r= —r— == — -— Fn. .
A A
SCD LYON 1
IJF, L'UTPEI'.BOLE. Á/J .3
La discussion, de ces valeurs mérite beaucoup d'attention.
Tant que l'angle v est moindre que ioo°, cos v est positif et
diminue de plus en plus , à mesure que v, augmente jusqu'à
cette limite; donc la première expression de r est positive et
augmente de plus en plus, depuis r = c—A, ou FB, qui
correspond évidemment à v — o, ou cos v—x, jusqu'à
2 Aa B1 .
r =c ou 7 qui correspond à v = 100°, ou cos v = o.
A A
Quand v surpasse ioo°, cos v est négatif et augmente numé-
riquement; il en est de même de c cos v, et pour que
A -f- c cos v reste positif, il faut que v soit moindre que l'angle
pour lequel on a A -f- c cos v = o ; d'où cos v. = -, et
par conséquent,
/ / c% B
tang v ■ l/sec*v— I==y —— i=__;
c* — Aa c1 —A*
== oo.
A. O
A + cX
c
SCD LYON 1
ÉQUATION POLAIRE DE L'HYPERBOLE.
c cos v — A
Cela posé, soit d'abord v — o; il vient
ca — A!
= c + A = FA.
c—A
A B
c cos v —- A = o, d'où cos v — — , et tan" v
A
c'est-à-dire tant que le rayon vecteur sera situé entre FA et
FR' parallèle à la seconde asymptote OH'.
c3 — A2
r =± — = 00.
c
* ^a = — = FI = - FN.
A 2A 2A 2
A + c X -
c
SCD LYON 1
ÉQUATION POLAIRE DE LA PARABOLE.
II résulte de cette discussion, que la première branche de
Phyperbole est représentée en rayons positifs, par la première
expression de r, pour des valeurs de v positives ou négatives
et comprises entre zéro et OFG, ou entre zéro et OFK;
Que la seconde branche est aussi représentée en rayons posi-
tifs par la seconde expression de r, pour des valeurs de v
positives ou négatives et comprises entre zéro et OFK.', ou entre
zéro et OFG'.
II n'en est donc pas de l'hyperbole comme de l'ellips«. Dans
celle—ci, la première expression de r est suffisante pour repré-
senter tous les points de la courbe en rayons positifs; mais
dans l'byperbole, la considération des deux expressions est in-
dispensable.
351. Parabole. En faisant pour cette courbe, relativement
à la manière de compter l'angle v, la même observation que
pour l'hyperbole, on sera conduit à substituer dans l'équa-
^ , , . p '
tion y*~ipx (fig. ig4)> les valeurs y = r sin v,x~-—/-cosf. Fig.iíjj.
On obtient par cette substitution, et observant que
2
sin v = i — cosV,
(i COS
1
v) T* -f- 2jD cos v .r — p"1 = o,
2 7
j, ^
o
pCOSV± \/p'COS? V + p' (l COS ! ) p(—cos V±ì)
I — cos 2 V I C0S2V
M
donc f — , et r = P- .
I -f- COS V I COS V
SCD LYON 1
2
4 ^* ÉQUATIONS POLAIRES
niais ici
d'où x = c — r cos v.
„ A — c (c — r cos v) Aa — ca -f- cr cos v
Donc r = _ = j
ÀA — ^
et par conséquent, r= - c cos v
SCD LYON 1
DF.S TROIS COURBES. 7 4
a
x r cos v — c;
, csrcosv— c) , cr cos v — ca + A*
donc ?• == — r- A — 5 ,
A A
2
et par conséquent, r _ — (c* — A )
A — c cos V c cos v — A
Le second rayon a une expression tout-à-fait identique avec
celle du n° 35o -, et cela doit être, puisque ce rayon est tantôt
positif, tantôt négatif.
SCD LYON 1
428 SECHOI S COMIQUES SEMBLABLES.
Y : x :: y : x :: D : d-,
SCD LYON 1
SECTIONS CONIQUES SEMBLABLES. 4 )
a<
SCD LYON 1
43o SECTIONS CONIQUES SEMBLABLES.
d'ou S A B - A>
j a b st*
s
C= /A^-B'=A\/i-~,c = ayJi--^
b
plì
A2 - X° a- — x*
PR = , pr =
X x '
t,c _ A* - B* C'2 _ c-
" A2
d'où — = - = -.
ps x a
JV. B. L'expression
As R2 R»
SCD LYON 1
SECTIONS CONIQUES SEMBLABLES. 4^'
ne dépendant que de l'abscisse du point M, et du rapport des
axesj, il s'ensuit que, pour toutes les ellipses semblables, les
normales menées aux points M, m".... qui correspondent à
la méme abscisse OP., rencontrent le grand axe au même
point S. »
7°. La similitude des triangles MPR, mpr, qui ont un angle
égal compris entre côtés proportionnels, prouve que les tan-
gentes MR, mr, sont parallèles; donc (n° 292) les deux demi-
diamètres conjugués des diamètres OM, Om, sont situés sur
une même droite; et si l'on appelle A", B' les demi-diamètres
conjugués de la première ellipse , a', b' les demi-diamètres
conjugués correspondans de la seconde, on a la proportion
SCD LYON 1
432 SECTIONS CONIQUES SEMBLABLES.
x : x v : P; d'où — PX : PX :: P2 : P*-,
donc
3°. Soient deux autres points m' et M' placés sur les deux
courbes, comme le sont les points M, m; on obtiendrait de
même AM' : Am '.' P : p, et par conséquent,
AM' : Am :: AM : Am.
Donc si l'on tire les cordes MM', mm', ces cordes sont paral-
lèles et dans le rapport P ; p.
Concevons maintenant que l'on ait inscrit aux arcs AM ,
Am deux portions de polygone dont les sommets M et m,
M' et m',... soient, deux à deux, en ligne droite avec le point A;
ces portions de polygone sont semblables, comme ayant leurs
SCD LYON 1
SECTIONS CONIQUES SEMBLABLES. 433
côtés parallèles et respectivement proportionnels; d'où il suit
que leurs contours sont dans le rapport P ". p, et leurs surfaces
dans le rapport P2 ; p*.
Cette double proposition étant vraie pour les limites de ces
deux polygones, on a également
2 2
On a trouvé AMP = g X. Y, Ámp = -^x.y;
AMP X . Y
Amp x . y,
et par conséquent,
AMP__X X_X?__p;
Amp x'x x"1 ~~ p a >
28
i
SCD LYON 1
434 CLASSIFICATION
CHAPITRE VI.
My+Nxs:=P, y = Qx.
SCD LYON 1
DES COURBES DU SECOND DEGRÉ. 435
Reprenons l'équation générale
, j Bx + D C E F , ,
2A "2iA.
Cela posé, soient AX, AY (fig. 197) les deux axes auxquels Fig. 197.
on suppose que la courbe est rapportée. En donnant à x une
suite de valeurs, on obtiendra pour y des valeurs correspon-
dantes qu'on pourra construire, lorsque toutefois ces valeurs
seront réelles.
Comme la quantité sous le radical de la valeur de y, est un
trinôme du second degré en x, et que le signe d'une sembla-
ble expression dépend principalement, comme l'on sait, de
celui du premier terme, nous sommes conduits à faire sur le
coefficient B" — 4AC, les trois hypothèses suivantes:
SCD LYON 1
436 CLASSIFICATION"
de y devient y— T- •
SCD LYON 1
DES COUKBES DU SECOND D5GRE. 4^7
Comme on sait que, dans ce eas , si l'on désigne, pour abré-
ger , le trinôme en x par mi'+îM+p, on peut le trans-
former ainsi :
[_{ + ^s + \ >
x k 011
(B
2
~4AC)[(x-f~y+/i
a
3
k1 étant essentiellement positif, il s'ensuit que, quelque va-
leur qu'on donne à x, le signe de la quantité sous le radical
de la valeur de y est négatif, et par conséquent, que cette
' valeur de y est imaginaire. Donc la courbe est elle-même
imaginaire, c'est-à-dire que l'équation (i) ne peut rien repré-
senter.
Nous reviendrons tout à l'heure sur la forme caractéristique
qui convient à l'équation (i), dans les deux cas précédens.
N. B. Quand les deux racines x', x" sont réelles et inégales,
il résulte de l'iuspection de la valeur générale de y, qui ne
renferme x qu'au numérateur, et dont le dénominateur A ne
peut être nul, puisque ce serait supposer B2^4AC positif,
il résulte, dis-je, de cette inspection, qu'à des valeurs de x
limitées, il doit correspondre des valeurs de y limitées. Ainsi
la courbe est limitée dans tous les sens.
D'ailleurs, si l'on résout l'équation (i) par rapport à x,
on trouve une expression en y, dont la quantité sous le ra-
dical, est un trinôme du second degré en y, ayant pour coef-
ficient dey2, B2—4-^C, et qui, étant égalé à o, donne lieu
à deux racines, y', y", réelles et inégales, lorsque x', x" sont
elles-mêmes réelles et inégales; car, autrement, la courbe
serait imaginaire, ou se réduirait à un seul point, ce qui se-
rait contre l'hypotbèse. Ces valeurs y , y" étant construites et
représentées par AK, AL, si Ton mène par les points K.
et L deux parallèles RK', LL' à Taxe des x, on obtient les
limites de la courbe dans le sens des y; en sorte que la
courbe est entièrement renfermée dans le parallélogramme
NIRS.
SCD LYON 1
438 CLASSIFICATION
SCD LYON 1
DES COURBES DU SECOND DEORÍ. 4^9
D* — 4AF = o. Les deux valeurs de y se réduisent à une seule
y = — (B.r + D) _ ^ ç^j.jjg dégénère en une seule ligne
et
droite.
Enfin, s'il arrive que l'on ait D' — 4AF < ° 'Ies deux droites
parallèles sont imaginaires; en d'autres termes, l'équation (5)
ne représente rien.
SCD LYON 1
44° CLASSIFICATION DES COURBES DU SECOND DEGRÉ.
reste positif, quelque valeur que l'on donne à x ; ainsi les valeurs
de y correspondantes sont toujours réelles ; et la courbe s'étend
encore indéfiniment dans tous les sens.
II résulte de la discussion précédente que les courbes du se-
cond degré peuvent être divisées en trois classes bien distinctes :
courbes limitées dans tous les sens , courbes limitées dans un
seul sens, et courbes illimitées ou indéfinies dans tous les sens.
La première classe renferme comme variétés, un point ou «72e
courbe imaginaire ; la seconde, un système de deux droites pa-
rallèles, une seule droite, ou deux droites imaginaires ; enfin,
la troisième, un système de deux droites qui se coupent.
Ces résultats s'accordent avec ce qui a été dit (n° 256).
357. Un seul cas semble échapper à la classification précé-
dente : c'est celui où les carrés des variables n'entrent pas dans
l'équation; mais alors, cette équation étant de la forme
Bxy + By -f- Eï + F 5: o,
SCD LYON 1
CARACTERES ANALYTIQUES DES VARIETES- 441
SCD LYON 1
44 a
CARACTÈRES ANALYTIQUES
2 2
(2 A y+Bx + D) —(B —4AC) (x + 0" 2
—(B —&A.G) „k* = o.
SCD LYON 1
DES VARIÉTÉS. 443
B2 — 4AC = o.
a Ay + Bx D —S/W — 4AF,
(aAj -f Bx + D)2 = o ;
SCD LYON 1
444 CONSTRUCTION
3 2 5
_y=— l?í±5)±:-i.j/(B —4AC> -t-2(BD-2AE>+D -4AF ;
y- — (Bx + D)
IÂ~ »
SCD LYON 1
. DES COURBES PU SECOND DEGRE. 44^
qui représente une ligne droite, dont on fixe ordinairement la
position, en faisant successivement yzszo, x = o, et déter-
minant les valeurs correspondantes de x et de y.
Soit BC {fig- 197) cette droite; il est évident que , pour ob-
tenir les deux valeurs de y correspondantes à une valeur quel-
conque x — AP, il faut, après avoir mené par le point P
une parallèle à Taxe des y, ce qui donne PQ pour l'ordonnée
correspondante de la droite, il faut, dis-je, porter, à partir
du point Q, et tant au-dessus qu'au-dessous de cette droite,
deux parties QM, QM' égales à la partie radicale; les points M,
M'? ainsi obtenus, appartiennent à la courbe.
On voit, d'après cette construction, que la droite BC jouit
de la propriété de passer par les milieux de toutes les cordes de
la courbe, parallèles à Vaxe des y. Donc (n° 258) cette ligne est
un des diamètres de la courbe.
Observons maintenant que, pour la première et la troisième
classes, le radical pouvant être mis sous la forme
r AC x x { x x
~ a\ ^^ ~ ^ ) ( ~ ') ~ ~ ")
SCD LYON 1
44" CONSTRUCTION
SCD LYON 1
DES ELLIPSES. 447
Ces principes généraux étant établis, passons à des applica-
tions particulières.
Nous supposerons, pour plus de simplicité, dans toutes ces
applications, les axes rectangulaires; mais les constructions
seraient analogues dans le cas d'axes obliques.
SCD LYON 1
44^ CONSTRUCTION
Comme elle doit passer par les six points I), D', E, E', 1,1',
et qu'elle est tangente aux deux parallèles LL', MM', on peut
la regarder comme suffisamment déterminée de forme et de
position.
Cependant, si l'on résout l'équation (i) par rapport à a:, on
Y —f- 2
Soit FF' le nouveau diamètre correspondant à x'= —^— ;
— —1±5,2
—ly*—2y-f i3=o; d'où y——-±- 1/27= -=2,1
et — 3,i.
SCD LYON 1
DES ELLIPSES. 449
tìiamètre construit, sont d'ailleurs les deux points de contact
de la courbe avec ces parallèles.
Second exemple.... y" -f- 2xy -f- 3x* — J^x = o. . . ( i )
SCD LYON 1
45o CONSTRUCTION
ig. 200. Le diamètre est une droite AE {fig. 200) passant par l'origine,
et faisant un angle de 5o° avec l'axe des x; les limites de la
courbe sont deux parallèles à l'axe des y, menées aux distances
AG == 1, AH = 2 ; et la courbe est tangente à ces deux paral-
lèles, aux points D, E.
Les hypothèses y —o, x = o, introduites successivement
. dans l'équation, donnent x2—Zx + 2 = o, y~|-2 — o, équa-
tions dont les racines sont imaginaires; ce qui prouve que la
courbe ne rencontre pas les axes.
Nous pourrions, comme dans les deux exemples précédens,
déterminer les deux limites dans le sens des y ; mais nous allons
avoir recours à une autre construction, qui peut s'appliquer
à toutes les courbes de la première classe.
Cette construction est fondée sur la propriété ( n° 292) qui
consiste en ce que, si l'on forme un parallélogramme sur un
système de diamètres conjugués, la courbe est tangente aux
quatre côtés de ce parallélogramme.
D'après cela, puisque DE représente un diamètre en gran-
deur et en direction, le point O, milieu de DE, est le centre
AG -f- AH
de la courbe. Ce point a pour abscisse, AI ou ,
SCD LYON 1
»ES ELUMES, 4Si
toutes les cordes parallèles à AY, il s'ensuit que 10 repré-
sente en direction le diamètre conjugué de DE; donc, si l'on
3
fait x = -, dans l'expression \/— x2 + 3x — 2, le ré-
V 4^2 V7 4 ~~ 2
Ainsi, en prenant, à partir du point N, deux parties
ON = y/— 2 X—1=| l/ 2
> d'où NN'=3\/2.
2
et pour la valeur de ON (fig. 199), fig. 199
SCD LYON 1
4^2 CONSTRUCTION DES ELLIPSES.
SCD LYON 1
CONSTRUGTION DES PARABOLES. 453
y» — 2 (20: — i) y = — 4** + 7^ + 1,
SCD LYON 1
454 CONSTRUCTION
y = — i =b 1/2;
or, comme on a déjà , sur la figure , AB = —i, il suffit évi-
demment de porter sur AY, et à partir du.point B, deux dis-
tances BR, BR' égales à ou BH (en supposant. ...
AH = 2AC = 1); et les points K, K' appartiennent à la
courbe.
Quant à la première, on trouve
7 3È ]/65 i5 1 , ,
x == g = -g et — g, a très peu pres.
7 1
Prenant donc AI = 1 -+■ g et AI' = — g,
í'ig.202. Le diamètre passe par les points B, C (fig. 202), pour les-
quels on a AB = 2, AC = — 2, et fait avec Taxe des xr
un angle de 5o°.
De plus, comme l'hypothèse x = o, anéantit le radical,
il s'ensuit que Taxe des y est la limite de la courbe et lui est
SCD LYON 1
DES EAKAJiOi.ES. 455
tangente au point B. C'est d'ailleurs ce qu'on reconnaît en
faisant x — o dans l'équation ; on trouve en effet
2
y' — 4)' + 4 = o, ou (y — a) c= o,
d'où y — 2, y■=. 2.
J- •
Or, en designant par 2p ce paramètre , on a
i dp =
"MQ
,
BH ou AP == BQ.cos QBH,
AP = BQ. -4-.
SCD LYON 1
456 CONSTRUCTION
3 3 .
1/2 2
V
(y + 3x + 3) iy + 3x — 5) = o ;
( y — zx + O1 + 3 = o ; '
(y — x 3y = o.
Premier exemple.
SCD LYON 1
DES HYPERBOLES. 4^7
on en déduit y =— x -)- 2 ± \/Zx*—3ar — 6,
à l'équation.... Jf'= — * + 2í
les parallèles CC, GG' à l'axe des y, menées aux distances
AC = 2, AG =— sont tangentes à la courbe, aux points
C, E; de plus, elles sont telles que la courbe n'a aucun point
situé entre ces droites, mais elle s'étend indéfiniment à droite
et à gauche.
En faisant successivement y = o, x—o, dans l'équation (i),
IO
puis y*— 4_y~f" ~°> valeurs imaginaires;
ce qui prouve que la courbe ne rencontre pas l'axe des y, mais
qu'elle passe par deux points C, D de l'axe des x, pour lesquels
5
on a AC = 2, AD = .
2
On obtiendrait de nouveaux points en substituant à la place
de x les valeurs particulières x = S,^... et x = —3,—4v>
mais ce qui précède suffit pour donner une idée assez exacte
de la position de la courbe par rapport aux axes.
Second exemple.
SCD LYON 1
4^8 METHODE GlííjÉKALE
2 x=
3A; — 7*+1=0, d'où x = ^r- et ^> à peu près;
2
puis j — zy—i =o, d'où y = i ± \/"í.
(B
y=— *^ ± ^ Vinx* + 2nx+p... (1)
m\
(*+™ +E.)
m x mj
o„ r
m|_
(x + !L\
\ m/ + m
L-!Ç].
mr_}
SCD LYON 1
DES ASYMPTOTES. 4%
mais la quantité ——peut être indifféremment positive
^ mm*
ou négative. Elle ne saurait être nulle; car si l'on avait
S- — — o, mx* + nnx + p serait un carré parfait, et la
m m'
courbe se réduirait (n° 358) à un système de deux droites;
faisons donc — „ = — K2 ;
m m
K2
* aA V 1 ■ / «y ? w
' ~ 2A V
Kh
f' 2A — 2A
les deux droites représentées par l'équation (3) sont asymptotes
à la courbe.
En effet, remarquons d'abord que les valeurs de^ et de yt ont
— (Bar + Dì . , . ' . . T-
une partie commune, *—-r , qui n est autre chose que
l'ordonnée du diamètre. Ainsi, pour démontrer que les branches
de la courbe se rapprochent sans cesse et autant que l'on veut
de ces deux droites, il suffit de faire voir que le rapport des
deux parties non communes, tend de plus en plus vers l'unité,
à mesure que x augmente, et que ce rapport a pour limite
l'unité.
Pour le prouver,
SCD LYON 1
I
46o CONSTRUCTION
SCD LYON 1
DES ASYMPTOTES. 4^'
m*° -f- 2,rix -f- p ou m (x* + — x + — )
\ m mj
Nous verrons bientôt que ces valeurs ne sont autre chose que
les coordonnées du centre de la courbe, par lequel on sait déjà
(n° 264) que les asymptotes de l'hyperbole doivent passer.
Le point commun aux deux asymptotes étant déterminé, il
suffit de mener par ce point deux droites faisant avec l'axe
des x des angles qui (dans le cas d'axes rectangulaires) aient
pour tangentes,
SCD LYON 1
4Ô2 CONSTRUCTION
y = — x 4- 2 ± \/Zx% — 'àx — 6.
a
La racine carrée de 3 (r — x — 2) étant (x — ^ 1/3 , on
obtient pour l'équation des deux asymptotes,
r 5\
l'équation des asymptotes est _y,= x -f- 1 ±. 2 í x — g \
SCD LYON 1
DES ASYMPTOTES. 4^3
ce qui donne
5 i3 ,
y ) 3 a
x===
8' '~~8 °' — ò> d
~ — *'
B D 2 2 2
— _( *+ )J_ i/B x -f-2 (BD — 2AE) x + D — 4AF ;
y
J 2A 2A
E B , AE — BD
•r--g' y>*=-A* + —ÂB—-
(Bv+E) 1 , ___
*=— * £(J V/By 2
+ 2(BE - 2CD)y + E — 4CF7
SCD LYON 1
464 CONSTRUCTION
— E , DE — BF
y
~ B B (Ba; ■+- D) '
Posons yt — —
_ DE — BF
y yx
B (Bar + D)'
SCD LYON 1
DES ASYMPTOTES. 4^
D
Or, il est évident que plus x augmente (à partir de x =— -g ,
qui donne Bx -f- D = o), plus cette différence diminue.
Elle peut même devenir aussi petite que l'on veut, et se ré-
duit à o lorsqu'on suppose x = oo, c'est-à-dire que l'or-
donnée de la courbe et l'ordonnée de k droite deviennent alors
E
égales. Donc la droite y, = — g est telle que la courbe s'en
rapproche sans cesse et autant que l'on veut, sans pouvoir ce-
pendant jamais l'atteindre autre part qu'à l'innni. Donc elle est
asymptote.
En résolvant l'équation par rapport à x, on obtient
(Dy+F)__ D DE — BF
By-f-E- B B(B_y ~j-E) '
et si l'on pose xl — — D
-g-,
SCD LYON 1
4^6 - CONSTRUCTION
SCD LYON 1
DES ASYMPTOTES. 4^7
pour plus de simplicité,
E , D DE — BF
—â P
AR
y>— g P
AR
*
ET
—B^—
PAR M;
y=y' + ^--u
Cela posé, je dis que la droite x = x est telle que la courbe
s'en rapproche sans cesse et autant que l'on veut.
Car si l'on pose x = x'rt:^, ^ étant une quantité très
petite, l'équation (i) devient
, m
y=y±-$'
Comméy et m sont des quantités finies et déterminées, on
voit que plus # sera petit, plus ^ sera grand, plus par consé-
quent les ordonnées des points de rencontre de la courbe avec
les droites (a; = x «^) qui avoisinent la droite x = x', seront
grandes.
Celle-ci qui, comme nous l'avons déjà vu, rencontre la
courbe à l'infini, est donc telle en même temps, que toutes les
droites qui lui sont parallèles rencontrent la courbe en des
points d'autant plus éloignés de l'axe des x que ces droites sont
plus voisines de la droite x = x'. Donc la courbe se rapproche
sans cesse de cette droite j et autant que l'on veut, sans pouvoir
cependant la rencontrer.
Ce moyen est applicable même au cas où l'équation du se-
cond degré est de la forme
SCD LYON 1
468 CONSTKUCTION
SCD LYON 1
DES ASYMPTOTES. /\6o,
sera grande, plus par conséquent les abscisses des points de
rencontre de la courbe avec les parallèles à l'axe des x. .. .
(y —y' ± seront grandes.
Ainsi la droite y =y' est telle, que toutes les parallèles
menées au-dessus ou au-dessous d'elle rencontrent la courbe
cn des points d'autant plus éloignés de l'axe des y qu'elles sout
plus voisines de cette droite.
Donc la courbe se rapproche sans cesse et autant que l'on
veut de la droite y = y .
Voici de nouveaux exemples relatifs à la troisième classe de
courbes.
i», y* — ^xy-j-2.x*6y— gx-\-2. — o; équation d'une
hyperbole qui ne rencontre pas son diamètre.
2°. y*— ^xy -f- /[.x -f- 3 = o ; équation d'une hyperbole dont
l'une des asymptotes est parallèle à l'axe des x. (Voyez nos 3^1
et 373.)
3°. j-5— ixy—2=o. L'hyperbole est rapportée à son centre
comme origine, et Tune des asymptotes est parallèle à l'axe
des x.
4°. y*—x*-\- x=o. Si les axes sont rectangulaires, l'hyper-
bole est équilatère et rapportée à des axes parallèles aux axes
principaux.
5°. o.xy — x-\- \ — o. La courbe est rapportée à des axes
parallèles aux asymptotes. {Voyez noS 3^2 et 3^3.)
On trouve x—^ . -,
ay — 4
ou, effectuant la division conformément à la méthode indi-
quée ci-dessus pour déterminer les asymptotes,
SCD LYON 1
I
47° CONSTRUCTION
y .
X = - -f- 2.
2
D'où il semble résulter que la courbe se réduit àune seule ligne
droite.
Mais observons que, comme la division s'est faite exactement,
c'est que le numérateur de la valeur de x peut se mettre sous
la forme ^~ + 2^ {p.y — 4) -
Ainsi la valeur de x revient à
g + a) (2J,_4)
x= -. ;
~y — 4
d'où , cliassant le dénominateur et transposant,
• (Xr — 4) (•*— \ — 2) = o,
SCD LYON 1
D'AUTHES COUliBES. 4v 1
y 2 "
/= — - = — 1
. ' .
SCD LYON 1
472
CONSTRUCTION
voit donc que la ligne RQEQ'R'jdctòse par les milieux de toutes les
cordes de la courbe cherchée, qui sont -parallèles à l'axe des y ;
donc (n" 258) cette ligne est un diamètre. '
Actuellement, si nous observons que le radical \/ x^ -f- 4
revient à x*. ^/i-J- on peut mettre l'expression (2)
sous la forme
y" ~ -—r1—- 2
y" — x* — x — 1, et y" = — x — 1.
SCD LYON 1
D'AUTRES COURBES. 47 3
ont le point B commun et se touchent en ce point ; car la
. ' . . • * x*
partie non commune cîe leur équation étant — , si l'on pose
x — o, il en résulte y" — — i.
Ce même point appartient aussi, comme on l'a vu plus haut,
au diamètre parabolique RQEQ'R'.
II ne nous reste plus qu'à déterminer quelques points de la
courbe cherchée.
Soit d'abord fait y = o dans l'équation (i); il en résulte
20
y — — l±:^l/ -
SCD LYON 1
4^4 DÉTERMINATION nu CENTRE ET DES AXES
SCD LYON 1
DANS L'ELI.IPSE ET L'HTÍERBOI.E. 4?^
remplaçons x et y par les formules x ~x a, y==y-$-b,
et proposons - nous de déterminer a, b de manière à faire dis-
paraître les termes du premier degré en x et en y. II vient, par
cette substitution,
„, T)b -f- Ea
et par conséquent,... Jb = ±" —f ;.... (5)
c'est sous cette forme que nous rappellerons plus tard la valeur
de F'.
Les équations (3) donnent d'ailleurs pour a, b,
SCD LYON 1
DETERMINATION 1)0 CENTRE ET DES AXES
et l'on voit que, suivant qu'on aura B2— /\AC < o ou ^> 0,
SCD LYON 1
DE L'ELLIPSE ET DE L'HYPEBBOLE. 4? 7
ou bien, représentera un système de deux droites passant par
l'origine.
Observons encore que toutes les conséquences précédentes
sont vraies, quelle que soit l'inclinaison des axes.
D6 Ea
P=,-F = -(F+ f );
Mjy2 -f Nxs = P.
tang2«=- -A_
À ;
• A-C . -B
d ou cos i*~ , sin 2« = .
y Â^cT-f B 2
\/Â^c + B 2
SCD LYON 1
DÉTERMINATION DU CENTRE ET DES AXES
les valeurs de M et de N ; il vient
M-f-N = A-f-C,
\/A — C + B*
Donc enfin
M=è
-L9
2
L */ÂZZC +
+ 2 ~
B%
»
S=
A±Ç_Ì
V
/Â3c,+ B-.
SCD LYON 1
DANS L'EIÌWWE ET L'IIYPEK.BOI.E.
479
M= L (A + C) ± | \/& _ c + B*,
N = i (A + C) rp I \/r^Tc + B ; 2
a aAE—BD , a CD — BE _, . Bb + Ea
ba=2 F' = F-4-
B2— 4AC ' '"B —4AC 2
2 2
Équation résultante, Aj + Bxj' + Ca: -j- F' == o.
2°. Évanouissement du terme en xy, par un changement de
direction d'axes,
an « = _- -Ë_
t S2 A
P = — F'.
N -1(A + C)=F| V/Â^C + B 2
,
SCD LYON 1
4c>0 DÉTERMINATION DU CENTRE ET DES AXES
A = 1, B — — 2, C = + 3, D = 2, E = —4, F--= — 3;
On trouve ensuite
2
tang2« = —1, M = 2+ V' > N —- 2 — 1/ 2, P=^
Ay+B^-srrA'B2,
SCD LYON 1
s
_P_ 9 __9.
u
MN' ° 2(2 + y/2) (2 — v/a) 4'
ce qui donne
A = ~ \A + |/ , Bss^Va— |/a,
a
a= b F= et 0
l> ~ 5' j-> — +J— '
On trouve ensuite
2
™ — 1 — \/i3 *î — 1 -f- i/i3
tang2a=r — - M s= -—, N = ——
02 2
et P = -22;
4
3i
SCD LYON 1
482 DÉTERMINATION DES AXES PRINCIPAUX
1 _£2
a J o 4 »
IA3+ i £2
4
Cette équation représente évidemment une hyperbole rap-
portée à son axe non transverse comme axe des x; et c'est en
effet ce qu'indique la figure 2o3, qui correspond au même
exemple traité n° 368 par la séparation des variables.
Pour la comparer à l'équation B'y' — A2x2 = A"Ba (n° 240),
et par conséquent,
A
*_ 9 (V/i3 — O — 2
>93, d'où A= 1,7.
A
- 8
Nous engageons les commençans à appliquer les formules
précédentes aux divers exemples de la première et de la troi-
sième classe, qui ont été traités par la séparation des variables.
378. On ne peut plus suivre la même marche, dans le cas
de la parabole, puisqu'on obtient pour a, b des valeurs in-
finies. II n'y a pas d'autre moyen que de faire évanouir d'a-
bord le terme en xy, ce qui, comme on l'a vu (n° 351), donne
ljeu à la disparition de l'un des carrés, ensuite le terme en
y et la quantité toute connue, ou bien le terme en x et la
quantité toute connue, suivant qu'on trouve le coefficient de
x' ou de y1 égal à o.
Déterminons les formules relatives à cette double transfor-
mation de coordonnées.
SCD LYON 1
I
donc les valeurs de tang 2«c, sin 2a, cos 2se, M, N , de-
viennent
B A—C . —B
tang2*=-—-, cos 2*=- ■ sin2*=
A—C db(A+C)* rt(A-f-C)'
c'esl-à-dire
M = Â + C, N = o, ou bien, M = o, N = A-f-C,
, /i-r-cos2se . /i — cos2«
cos a = s / , sin a. = 1 /
V 2 V 2 '
se réduisent, lorsque B est négatif, à
SCD LYON 1
484 DÉTERMINATION DES AXES PRINCIPAUX
n
, DVC-El/A „, Dj/A + Ey/C
11 = 7 , O — ; .
y/A -f- C l/A + C
Par cette première transformation , l'équation devient
Mra+Rr+Sx4-F = o, ou Nxa+R'jr + S'a:4-F==o.
En supposant qu'elle soit ramenée à la première forme,
faut, pour chasser le terme en y et la quantité toute connue
remplacer x, y par x -J- a, y b ; et si l'on pose
2MZ/ + R = o, Mb*+B,b +Sa+ F = o ,
on trouverait
a
S' ; S' — '4NF
b
= ~nm- et ivT a t
Nxa + R>=o.
T> '
n =
Dv/A — E]/C ' Dy/C + Et/Â
R 7=—• , a :
l/A+Ç l/A-f-C
My + Rjr4- Sa: + F = o.
R Ra— 4FM : S
sl
b=z
-ÔM' =-4MS—Ct ^=-MX-
B
2°. B positif; tang o.»z=—M=o, N=A + C,
, Dy/C — Ey/A s
,_Dy/A4-Ey/C
SCD LYON 1
DANS LA PAIîABOLE. 485
Premier exemple : j
%
— ^xy -f- 4** "f" 2
J — 7* —
1 ==
°*
(B étant négatif, il faut employer le premier système de
formules.)
6y +
16 3
* T V5 - y — 1 {/5.x— 1 = 0;
on obtient ensuite
7 8 356 ._
r «| v/5.
3
Le paramètre est donc égal à j/5 ou o ,3 ; et la courbe
SCD LYON 1
486 TRANSFORMATION
On a A=i,B=-f-2)C=i,D= — 6, E = o, F = g;
d'où
On trouve ensuite
a l/2 h = V/2 X 2 y
~ \ ' 8 ' - * ~ \ ^ ' '
SCD LYON 1
PAR RAPPORT AUX VARIÉTÍS. 48 7
d'où D V/ C — E V k— o.
My* + BLy + F = o,
on peut sé proposer de faire évanouir le terme en y. Pour cela,
il suffit de poser y ==y -f- b, et d'égaler à o le coefficient de .y
dans l'équation résultante.
R
II vient, par cette substitution, b — —, et
2M'
4MF — Ra
My* +
4M
d'où l'on déduit
SCD LYON 1
488 TRANSFORMATION
^=±^ V/B7-4MF.
SCD LYON 1
PAR RAPPORT AUX VARlílÉS. 4^9
quelles que soient la direction de cette droite et la position du
point A' sur DE. Donc tout point de la ligne DE peut (n° 23o)
être considéré comme un centre.
Ces mêmes résultats indiquent ( Alg. n° ^3) que les deux
équations de condition qui ont servi à déterminer a et b,
rentrent l'une dans l'autre ; et si l'on veut fixer la position de
l'un des points qu'on peut prendre pour centre jOwçonr nouvelle
origine, il faut donner à a, par exemple, une valeur arbi-
traire, et déterminer, d'après l'équation de condition unique,
la valeur correspondante de b. On obtient ainsi un nouveau
système d'axes parallèles aux premiers, et par rapport auxquels
l'équation est ramenée à la forme
ou y — ± \/ 2.
SCD LYON 1
49° DÉTERMINATION DES ASYMPTOTES
SCD LYON 1
PAR LA TRANSFORMATION DES COORDONNEES. 4f)1
que son équation soit ramenée à la forme
Gela posé, pour que le nouveau système d'axes soit celui des
deux asymptotes, il faut (n° 322) que l'équation ne renferme
que le rectangle des variables et une quantité toute connue.
On doit donc substituer dans l'équation (i) les formules
K=2 A sin a sin «'+B(si n et cos «'-j-sin « cos et)+2C cos et cos et ; (4)
B G
tang2*-f-- tang« + - = o ; (5)
g j
d'où l'on déduit tana
a
«= rfc —- l/B2 — í A.C.
2A 2A '
SCD LYON 1
4<)2 DÉTERMINATION DES ASYMPTOTES
tang,3 ct-\-
, ,tang„3 ct,= —
Ka — 2 tang et tang a —
B3 — 2AC
——— .
rL A.
_B — V/B^=4ÂC J B3 —4AC
tang et'= -2—, K= ., 7--—.
. 2A V/B»+(A—c>"
SCD LYON 1
PAR LA TRANSFORMATION DES COORDONNEES. fyjì
Soit, pour exemple, l'équation
a~ï' F=T'
On obtient ensuite
12
tang« = — 1 +\/3, tang«' = —ì —V/3, K = — —— ,
donc
SCD LYON 1
4ç)4 DÉTERMINATION D'UNE SECTION CONIQUE
SCD LYON 1
D'APRÈS CERTAINES DONNEES. 4í}5
parabole , quatre points suffisent pour la déterminer; car on a
déjà entre les coefficiens de l'équation la relation particulière
a2 — 4è = o.
SCD LYON 1
49^ DETERMINATION D'UNE SECTION CONIQUE
SCD LYON 1
D'APRÈS CERTAINES DONNÉES. 4y7
dessous du point h-s AD = 2p'', et menez DL parallèle à AX.
Tirez ensuite des droites indéfinies AH, AH';... portez les
distances DE., DE'... de A e» G/ G',.. . par ces derniers
points, tracez GK, G'K''... parallèles à AX. Les points M, M'...
où les droites AH et GK, AH' et G'K' se rencontrent, appar-
tiennent nécessairement à la courbe.
Passons maintenant à l'ellipse. Soient OB=A',OC=:B'{fig.213) Fig.
deux demi-diamètres conjugués, AY la tangente au point A,
2B'
a
DL une parallèle à AX, menée à une distance AD = 7-7-
n
(c'est le paramètre au système donné). Tirons d'ailleurs deux
cordes supplémentaires quelconques AM , BM.
Les équations de ces deux droites et de la parallèle DL, sont
aB'a
y — ax, y — a'(x — 2A'), j~ = ^7-; les quantités a, a'
A! a
D'un autre côté, si l'on fait x~o dans la seconde équation,
il vient pour F ordonnée du point G où la droite BM rencontre.
AY y~—2AV,
, B'a< - 2B'2
ou , à cause de la relation aa' — — -r-r V = —r- ;
A'a J A'a'
donc AG =t DE.
SCD LYON 1
49?' DETERMINATION D'UNE SECTION CONIQUE
donnent MP : NQ :: RM : RN,
RM : RN :: MF : NÍ;
SCD LYON 1
D'APRÈS CERTAINES DONNÉES. 499
388. Cette propriété fort curieuse en elle-même, prouve
u'ailleurs qu'une section conique est déterminée, lorsqu'on
donne un foyer et trois points de la courbe ; en sorte que la
connaissance de l'un des foyers équivaut à deux conditions
différentes.
En effet, soient M, N, P (fìg. 2i5) trois points donnés, par Fig.aík
lesquels on veut faire passer une section conique, et F l'un des
foyers de cette courbe.
1°. Si l'on tire les lignes MN, FM, FN, et qu'on divise
SCD LYON 1
5oO DÉTERMINATION D'UNE SECTION CONIQUE
SCD LYON 1
D'APRÈS CERTAINES DONNÉES. SOI
FG, FH, FK, il peut arriver deux cas : ou les trois points
G, H et R forment un triangle, ou bien, ils sont en ligne
droite.
Dans le premier cas, joignez ces points deux à deuXj puis
élevez j par les milieux des lignes de fonction j des perpendicu-
laires ; elles se rencontrent en un point O, qui est le CENTRE
de la courbe. Tirez ensuite OF , et prenez sur cette droite deux
parties OB, OA égales à OG; vous obtenez AB pour le pre-
mier axe; et la courbe est une ellipse ou une hyperbole,
suivant que le point B se trouve placé sur le prolongement
de OF, ou entre les points O et F.
Dans la figure 217, la courbe est une ellipse; et le second
axe CD s'obtient (n° 23i) en décrivant du point F comme
centre, et avec le rayon OB , un arc de cercle.
Si la courbe était une hyperbole, le centre de l'arc de cercle
serait en B (n° 235), et OF serait le rayon de l'arc.
Dans le second cas, c'est-à-dire lorsque les trois points G,
H, K (fìg. 218) sont en ligne droite, cette ligne KHGY repré- Fig.aiS.
sente le second axe de la courbe, qui est alors une parabole; et
pour avoir le premier axe, il suffit d1'abaisser FX perpendi-
culaire sur RY. Le quadruple de AF représente d'ailleurs le
paramètre; ainsi la courbe peut être construite facilement.
N.- B. Lorsqu'on sait d'avance que la courbe cherchée doit
être une parabole, il suffit de connaître deux tangentes et le
foyer j puisque le second axe est déterminé par les pieds des
perpendiculaires abaissées du foyer sur ces tangentes; et, en
effet, nous savons déjà que quatre conditions suffisent pour la
parabole; or la connaissance du foyer compte (n° 388) pour
deux conditions.
SECONDE QUESTION. On demande de construire une ellipse,
connaissant le centre, la longueur de son grand axe, une tan-
gente et son point de contact.
Soient O {fig. 219) le centre donné, A le demi-axe de la Fig.219.
courbe, Tt la tangente et M son point de contaet.
Du point O comme centre et avec A pour rayon j décrivez
une circonférence de cercle qui coupe généralement Tí en deux
SCD LYON 1
5o2 DÉTERMINATION li'uNE SECTION CONIQL'E
points R,R'; puis élevez aux points R., R'., les perpendicu-
laires RSj R'S'., à c<?ífe tangente ; elles passent nécessairement
(n° 297) par les foyers de la courbe.
Tirez ensuite la ligne OR., et par le point de contact M,
tracezMN parallèle à OR/ il résulte de la propriété démontrée
(n° 29g), que MN passe aussi par le second foyer. Donc le
point F', où R'S' et MN se rencontrent, n'est autre chose que
le second foyer.
Menez enfin la ligne F'O qui rencontre RS en un point F,
et vous obtenes ainsi le premier foyer.
Les points A, B où F'F rencontre la circonférence déjà dé-
crite, sont d'ailleurs les sommets de la courbe, qui est alors com-
plètement déterminée.
N. B. Si le point de contact était placé sur la tangente Tt,
en un point M' tel, que la droite M'N' parallèle à OR, rencon-
trât R'S' au point/"' situé hors de la circonférence décrite sur
A^la courbe, au lieu, d'être une ellipse, serait une hyperbole
dont le premier axe aurait pour directiony'O, et pour sommets
a, b. Les foyers seraient les points f, f où la ligne f O ren-
contre R'S' et RS prolongés.
On voit donc que, bien qu'on ait demandé une ellipse, il
peut arriver que la courbe soit une hyperbole.
TROISIÈME QUESTION. Construire une hyperbole connaissant
l'un des foyers j une asymptote et la longueur du premier axe }
ou le rapport des axes.
Soient F (Jìg. 220) le foyer donné, LL' l'une des asymptotes,
et A la longueur du premier axe, ou m le rapport B : A.
Abaissez du point F une perpendiculaire surlAJ; le pied R
de cette perpendiculaire est à une distance du centre de la
courbe, égale à A (n° 297) , puisque LL' peut être considérée
comme une tangente.
Ainsi, en supposant que A soit connu, prenez à partir du
point R sur LL' j une distance RO égale à A / et le point O est
le centre de la courbe.
Menez OF j vous obtenez la direction du premier axe ;
portez 011 de O en A et B A puis OF de O en F'., vous avez les
SCD LYON 1
D'AÏRÈS ÇEIITAINÍ.S DONNÉES. 5o3
deux sommets de la courbe, ainsi que les deux foyers. Tracez
enfin KR', de manière que l'angle FOKsoit égal à l'angle LOF;
vous obtenez la seconde asymptote.
B
N. B. Lorsqu'au lieu de À, on donne le rapport m, ou — ,
SCD LYON 1
6(>4 PHOrHlÍTES GÉNEKAJ.ES
équation dont les racines ne sont autre chose que les abscisses
des points demandés.
Si ces racines sont imaginaires , c'est un indice que la courbe
n'a aucun point commun arec Taxe des x; et si elles sont
égales, la courbe est tangente à cet axe.
Mais admettons qu'elles soient réelles et inégales, et dési-
gnons par x' ,x" ces deux racines.
2
Le trinôme x -}-jx-}-^ revient (Alg., n°<)8) à [x—x') (x—a:")-
SCD LYON 1
DBS TJÏOIS COURBES DU SECOND DEGRE. 5o5
Pour exprimer ce produit géométriquement, observons que
AP représentant une abscisse quelconque, et AB, AG les abs-
cisses o:', x", on a nécessairement (x—x') (x—x")=PBxPC...
D'un autre côté, le dernier terme de l'équation (3), ou
b (x —x) (x — x"), est égal au produit des deux racines de
cette équation résolue par rapport à y; et ces racines sont re-
présentées par PM et P/ra.
On a donc la relation
SCD LYON 1
5oG ÉQUATION CKNÉUALE DE I.A TANGENTE
PM FM' P'M''
PB X PC ~ FÎTx P'C ~ P"B X P"C ~
On fait usage de cette propriété, pour faire passer une sec-
tion conique par cinq points donnés ; mais les détails qu'exige
cette construction nous entraîneraient beaucoup trop loin.
Nous renvoyons , pour ces sortes de constructions, au Traité
des sections coniques_,par le marquis de LHOPITAL.
3g2. Pour obtenir l'équation de la tangente en un point
donné d'une courbe du second degré, nous emploierons la mé-
thode du n° 198.
Soient a.', y' et x", y" les coordonnées de deux points de la
courbe, dont l'un {x", y") doit devenir un point de contact.
L'équation de la courbe étant généralement
y" -j- laxy -j- bx* -J- icy + ndx -j- e = o,.... (1)
y. -y =:Ç~« (*-*')>... co
y" + lax'y' -f- bx'* + zcy' + idx' + e = o,... (3)
y"* + zax"y"+ bx"*+ icy" -f- 3<£r*4j * — o (4)
Cherchons, au moyen des deux dernières équations, la valeur
y' — r"
du coefficient --. —u.
X. X
SCD LYON 1
A UNE COUÏiEE DU SECOND DEGT.fc. §OJ
y -f- ax -{- c
équation qui ne représente la tangente qu'autant que l'on
considère en même temps la relation (4), au moyen de la-
quelle on peut d'ailleurs la simplifier.
En eífet, si l'on chasse le dénominateur, et qu'on observe
que de l'équation (4) on déduit
y"* + aux"y" + bx"% = — zcy" — idx" — e ,
il vient, toute réduction faite,
yy"-\-a(x"y-j-xy")+bxx''-\-c(j><-fy")+d(x+x")+e=0',... (7)
résultat qu'on obtient facilement à l'aide de l'équation (1),
en changeant i°.y* -f- bx* en y y" + bxx" (voyez n° 199)5
2°, laxy ou axy-\-axy, en ax"y -f- axy" ; 3°. icy ou cy-\-cy,
SCD LYON 1
1
3g3. Nous avons vu (chap. Ier, n° 17) que, sans qu'il soit
d'abord nécessaire de résoudre une équation du second de-
gré à une seule inconnue, on peut, par les intersections de la
droite et du cercle, évaluer en lignes les racines de cette équa-
tion. Nous allons faire voir maintenant que celles des équa-
tions du troisième et du quatrième degré peuvent être égale-
ment construites au moyen des intersections de deux sections
coniques.
Le principe fondamental de ces sortes de constructions
consiste à regarder l'équation proposée comme le résultat de
l'élimination entre deux équations à deux inconnues, dont
l'unej supposée V'inconnue primitive ^ est prise pour abscisse j
et l'autre pour ordonnée. En construisant successivement, et
sur les mêmes axes, les lieux géométriques de ces équations
(n° 181), 011 reconnaît que les courbes se rencontrent en uu
ou plusieurs points dont les abscisses représentent, en lignes j
les racines réelles de l'équation proposée.
Développons ce principe sur l'équation du quatrième degré,
elle devient.... £-y -}- pkxy + qky -f- rx -f- s — o.. . (3)
SCD LYON 1
DU TROISIEME ET DU QUATRIEME DEGRÉ. 5og
l'élimination de y entre (2) et (3), il s'ensuit qu'elle renferme
toutes les valeurs de x , propres à vériiier (2) et (3) , en même
temps que certaines valeurs dey; donc si, par un moyen quel-
conque, on peut obtenir les systèmes de valeurs de x et de y
communs aux équations (2) et (3), en ne tenant compte que de
celles de x, on aura les racines de l'équation (1).
Or, l'équation (2) étant construite par rapport à des axes
rectangulaires, représente une parabole dont le premier axe
est dirigé suivant l'axe des y ; l'origine est d'ailleurs le sommet
même de la courbe.
De même, l'équation (3) étant construite sur les mêmes
axes, a pour lieu géométrique une hyperbole (n° 371), dont
l'une des asymptotes est parallèle à l'axe des x.
Ces deux courbes se coupent généralement en quatre points
(puisque l'équation finale (1) est du quatrième degré), dont
les coordonnées jouissent exclusivement de la propriété de
satisfaire en même temps à leurs équations. Ainsi les abscisses
de ces points sont les racines de l'équation (1).
N. B. Le nombre des racines réelles de cette équation est
égal au nombre des points d'intersection.
3g4- On peut, par quelques artifices de calcul, remplacer
les équations qui ont d'abord été établies, par d'autres plus
faciles à construire. Ainsi, par exemple, il est toujours pos-
sible de substituer à l'équation (3) qui est la plus compliquée,
celle d'une circonférence de cercle. II suffit, pour cela , de
supposer que l'équation (1) soit privée du second terme; et
l'on sait que cette transformation est exécutable pour toutes
les équations.
Reprenons en effet l'équation du quatrième degré, privée
de second terme.. *' -f- qx* -J- rx -f- Í = o,.... (1)
et posons x* = hy;. .. (2)
SCD LYON 1
510 CONSTRUCTION DES ÉQUATIONS
Ën posant on la change eh
hxy -f- pky -f çx + r = o ;
et ces deux-ci, étant construites, donneraient deux courbes
dont les points d'intersection auraient pour abscisses les ra-
cines réelles de la proposée.
La troisième équation est celle d'une hyperbole dont les
asymptotes sont (n° 372) parallèles aux axes coordonnés^
et peut se construire facilement, dès que l'on a fixé la posi»
tion de ces asymptotes et d'un seul point de la courbe.
Mais si l'on veut la remplacer par celle d'un cercle, il
faut d'abord faire évanouir le second terme, puis multiplier îe
résultat par x. Cette dernière préparation, qui a pour objet de
ramener Féquatìon au quatrième degré, introduit, à la vé-
rité, une racine x~ o, qui est étrangère; mais, dans le ré-
sultat, on a soin d'en faire abstraction.
Soit donc xí+ qx* -f rx = o,.... (1)
l'équation privée de second terme, et ensuite multipliée par x
SCD LYON 1
DU TROISIÈME ET DU QUATRIÈME DEGRE. 5l t
SCD LYON 1
512 TBISECTION DE I.'ANGLE.
BP
OC = — , on obtient un point de l'hyperbole, qu'il est alors
SCD LYON 1
TRISECTION DE E'ANGLE. 5l3
viser en trois parties égales, AM le tiers de cet arc qu'on
suppose, pour le moment, déterminé. Faisons d'ailleurs
OP ou cosa = p, BP ou s\na = q, OQ = x, MQ=,?.
On a d'abord cette première relation ,
y + x*=rt... (i)
Maintenant, si l'on prolonge MQ jusqu'à sa rencontre en
N avec la circonférence, que par le point N on mène NR
parallèle à OX, et que l'on tire BN, on forme ainsi un triangle
BNR semblable au triangle OMQ (puisqu'ils ont leurs côtés
perpendiculaires) ; et l'on a la proportion
OQ : QM :: BR : BN;
SCD LYON 1
5l4 TRISECTION DE E*ANGLE.
(n° 69);
3°. En prenant ABDC' égal aux deux tiers de la circonfé-
SCD LYON 1
TRISECTION DE L'ANGLE. 5l5
ce qui prouve que ce point doit en effet appartenir aux deux
courbes.
Si, pour éliminer x, ou ajoute les équations (i) et (2), il
2 2
• 2 f" *7V —■ 2 y
vient 2y -)- q y -f- px = r2 ; d'où x — J
—.
SCD LYON 1
5l6 DUPLICATION DU CUBE.
SCD LYON 1
DUPLICATION DU CUBE.
SCD LYON 1
5l8 APPLICATION DES TUJ20HIES PRECEDENTES
x3 — 6x — 7 = 0 (i)
2
Soit fait ' x = 2y ; (2)
il en résulte 2xy — 6a; — 7 = 0.... (3)
SCD LYON 1
A LA RÉSOLUTION DES EQUATIONS. 5ig
2V. B. Cette équation a été traitée (Alg., chap. VIII, n° 35o) ;
et comme on n'avait obtenu qu'un seul changement de signe,
on s'était trouvé dans la nécessité de former l'équation aux
différences, pour s'assurer s'il existait plus d'une racine réelle ;
mais la construction précédente démontre sur-le-champ qu'il
n'y a en effet qu'une seule racine réelle.
Soit, pour second exemple, l'équation du quatrième degré
8a;' — 6x — 1 =3 o, ... ( 1 )
SCD LYON 1
520 APPLICATION DES THEORIES PRECEDENTES
lequel on a j=o, x = — g.
D'après la situation respective des deux courbes, il est clair
que les branches AML, GMG' ont un point commun M dont
l'abscisse est positive.
Quant aux autres branches AmL', HmH',,leur rapprochement
dans la partie voisine de l'origine A, peut laisser quelque doute
sur le nombre de leurs points d'intersection; mais voici un
moyen de faire cesser toute incertitude.
Multiplions l'équation Sx3 — 6x — 1=0 par * ; on a l'équa-
tion du quatrième degré
a
8x* — 6* — «=o;.... (i)
(x — o sera une racine étrangère à la question).
Posant de nouveau y, on en déduit
8y — 6y — * = o,
équation d'une seconde parabole dont le premier axe est paral-
3
lèle à l'axe des x, et situé à une distance AI= g, puisque l'é-
3 j
tion donne y = g ± g\/8x + 9.
SCD LYON 1
A LA RÉSOLUTION DES ÉQUATIONS. 52 t
AB = 7=2. AI.
4
Or, il est évident que la parabole K.DK' rencontre la pre-
mière parabole LAL' en deux points m, M; et puisque l'ér
quation 8a;3—6x — 1 = 0 a déjà deux racines réelles, il faut
nécessairement qu'elle en ait une troisième correspondante à
un point n situé un peu à gauche du point A et au - dessus de
l'axe des x.
La construction de la troisième courbe présente un autre
avantage, c'est de déterminer d'une manière plus grécise les
points cherchés, puisqu'ils doivent se trouver à la rencontre de
trois courbes; mais on ne doit y avoir recours que lorsqu'il y a
incertitude sur les intersections.
N. B. Toutes les fois que l'équation proposée renferme des
racines égales, on en est averti par le contact des courbes, en
un ou plusieurs points, ce qui suppose qu'on les ait tracées avec
assez d'exactitude. Mais on sait que les méthodes d'approxima-
tion de l'analyse ne peuvent s'appliquer à une équation de cette
espèce, et qu'il faut toujours commencer par ramener sa réso-
lution à celle d'une autre équation dont toutes les racines
soient différentes.
402. Les principes qui viennent d'être exposés pour la dé-
termination du nombre des racines réelles d'une équation nu-
mérique du troisième et du quatrième degré, sont aussi appli-
cables aux équations de degré supérieur ; mais on est conduit
alors à des constructions un peu plus compliquées.
Soit, par exemple, l'équation du cinquième degré ,
x5 — 3x* + ax — 4 = °' (0
1
Faisons, comme précédemment, x = y ;... (2)
SCD LYON 1
522 APPLICATION DES THEORIES PRECEDENTES
3
y- ; J-l/_8**-H i6* + 9>
... (4)
2X
D'où l'on voit que la courbe rencontre l'axe des y à une dis-
tance AH = — ^.
SCD LYON 1
A LA RÉSOLUTION DES EQUATIONS. $23
3 -4 /í 3 4.
obtient x = — - = - -f- —„ -f- etc., valeur qui se rap-
r+ 2 y y
proche de plus en plus de x = o, à mesure que y augmente,
et se réduit à x = o, lorsqu'on suppose y — co.
Soit actuellement *= i ; l'équation (4) donne
CC' = -. ,
3r+4
y*+*'
nous apprend qu'à des valeurs de y positives, il correspond
toujours des valeurs de x positives. Ainsi la seconde courbe
ne peut rencontrer la première dans l'angle YAX'.
Observons encore que, d'après la forme indiquée pour la
seconde courbe, une ligne droite ne peut la rencontrer qu'en
SCD LYON 1
524 APPLICATION DES THEORIES PRÉCÉDENTES
trois points au plus; ce qui doit être, puisque son équation est
du troisième degré.
Nous pouvons concise de ee qui précède que l'équation
proposée n'a qu'une seule racine réélis.
SCD LYON 1
A LA RÉSOLUTION DES ÉQUATIONS. 5a5
1 i
Pour x — zb -, on trouve y = zt.
2
5
O
,
x = dz 1, y = zt i,
3 3
---t- -, " . . y = ± ^ = ± ,
2' ' 8 8'
±2, y = ± 8.
La courbe passe donc par les points (N, ra), (N',ra'), (N",n"),
déterminés par ces systèmes de coordonnées, et elle a la forme
raVnANN'N"....
On voit encore, d'après la nature des valeurs de y cor-
respondantes aux valeurs de x, qu'à partir de x —i, la
courbe s'élève très rapidement au-dessus de l'axe des x.
4o4- Occupons-nous maintenant de l'équation (3). En la résol-
d'où il suit que la courbe est une ellipse, qui a pour l'un de
ses diamètres y' — x~ i, ou DD'.
3
Ses limites, tirées de — 2**—x -f- 3 = o, d'où x=i, x~—- ,
SCD LYON 1
526 APPLICATION DES THÉORIES PRÉCÉDENTES , etc.
rique, méthode qui nous semble préférable à la formation de
l'équation aux. différences, puisqu'elle s'applique très aisément
à toute équation qui ne surpasse pas le quatrième degré -, tan-
dis que la détermination de l'équation aux différences, même
pour une équation du quatrième degré, entraîne dans des
calculs presque impraticables.
4o5. Remarque. L'équation y = x3, dont on a fait .usage
dans l'exemple précédent, est un cas particulier de l'équation
y = a + bx cx* -f- dx* -f- ex* +fx5 + qui, étant
construite pour toutes les valeurs qu'on peut attribuer aux
constantes a, b, c, d, et suivant le rang ou degré du
terme auquel on arrête le second membre de cette équation,
donne lieu à des lieux géométriques connus sous le nom de
courbes paraboliques.
En ne prenant que les trois premiers termes du second
membre, on a l'équation y — a -f- bx -f- ex" qui appartient
à la parabole ordinaire ; ses axes principaux sont parallèles aux
axes coordonnés (supposés rectangulaires).
L'équation y == a -j- bx -f- cx* -\- dx3, donne les paraboles
du troisième dègrè; ainsi, le lieu géométrique de l'équation
y = x1 est une espèce particulière de parabole cubique, et
ainsi de suite.
Les géomètres ont encore tiré parti de la construction de
ces courbes, soit pour déterminer approximativement les ra-
cines des équations numériques à une seule inconnue, soit
pour expliquer les principes fondamentaux de leur résolution.
Mais les bornes que nous devons mettre à notre ouvrage, déjà
trop étendu, ne nous permettent pas d'efttrer dans ces nouveaux
détails, qu'on trouve d'ailleurs fort bien exposés dans l'Algèbre
de M. Garnier (deuxième volume).
SCD LYON 1
TROISIÈME SECTION.
CHAPITRE VII.
SCD LYON 1
5?,8 ÉQUATIONS DU POINT-
nons par les points B,C,D des plans parallèles aux plans donnés.
D'abord, puisque les deux premiers plans parallèles ont tous
leurs points placés aux distances a, b des plans YAZ, XAZ,
il s'ensuit que tous les points de Mm, intersection commune
de ces plans parallèles, jouissent, exclusivement à tout autre
point, de la propriété d'être à ces mêmes distances de YAZ et
de XAZ. Donc déjà le point cherché se trouve sur cette ligne.
D'un autre côté, le point doit aussi être situé quelque part sur
le troisième plan parallèle, puisque tous les points de ce plan
sont, à l'exclusion de tout autre point, à la distance AD = c
du plan XAY. Donc enfin le point cherché n'est autre chose
que le point M où le troisième plan parallèle coupe l'intersec-
tion commune des deux premiers; et sa position est tout-à-fait
déterminée.
Nous conviendrons de désigner par x les distances au plan
YAZ comptées sur AX, par y les distances au plan XAZ comp-
tées sur AY, et par z les distances au plan XAY comptées sur
AZ; en sorte que AX, AY, AZ, intersections des trois plans
deux à deux, seront les axes des x, des y et des z. On les appelle
conjointement axes coordonnés , et les distances dont nous ve-
nons de parler sont dites les coordonnées du point. Toutes ces
dénominations sont analogues à celles que nous avons employées
dans la Géométrie à deux dimensions.
Nous nommerons aussi plan des yz, le plan YAZ perpendi-
culaire à l'axe des x; plan des xz, le plan XAZ perpendiculaire
à Taxe des y; et plan des xy le plan XAY perpendiculaire à
l'axe des z. Ce dernier plan est ordinairement représenté -dans
une position horizontale et les deux autres dans une position
verticale.
II résulte de ce qui a été dit plus haut, que les équations
x = a, y = b, z = c,
SCD LYON 1
DANS 1,'ESPACE. . 52Q
On doit remarquer toutefois que, comme les trois plans
coordonnés, étant prolongés indéfiniment, déterminent huit
angles trièdres, savoir, quatre formés au-dessus du plan des xy,
et quatre au-dessous de ce même plan , il faut encore exprimer
par l'analyse, dans lequel de ces huit angles le point se trouve
situé. II suffit, pour cela, d'étendre aux distances à des plans
les principes qui ont été établis (n° 26) pour les distances à
des points ou à des droites, c'est-à-dire que, si l'on regarde comme
POSITIVES les distances comptées sur AX., à la droite du point A,
34
SCD LYON 1
0
Et ainsi des autres points placés, soit sur les plans, soit sur les
axes coordonnés.
4o8. Première remarque. Les plans parallèles aux trois plans
coordonnés, et qui ont servi (n° 4°6) à fixer la position du
point M {fig. 233), déterminent avec ceux-ci un parallélépi-
pède rectangle, dont les douze arêtes, égales 4 à 4, ne sont
autre chose que les trois coordonnées x, y, z, du point M.
D'un autre côté, l'on sait que les pieds m, m', m" des per-
pendiculaires abaissées sur ìes plans coordonnés , sont, en terme
de Géométrie descriptive, les projections du point M sur ces
trois plans.
D'après cela, si l'on suppose que x=a, y = b, z — c,
soient les équations du point M, on a pour les coordonnées
D'où l'on voit que les projections du point M sur deux des
plans coordonnés étant connues, la troisième projection s'en-
suit nécessairement.
C'est, au reste, ce qu'on peut reconnaître aisément sur la
figure. En effet, soient m, m'les projections données; me-
nons de ces points, et dans les plans des xy et des xz, raC,
m'D parallèles à AX; puis des points C, D, et dans le plan
des ¥B, élevons Cm" parallèle à AZ, Dm" parallèle à AY; le
SCD LYON 1
EXPRESSION DE LA DISTANCE, etC. 531
point m" où ces deux dernières lignes se rencontrent, repré-
sente la troisième projection.
4og. Seconde remarque. On peut encore expliquer pourquoi,
dans la Géométrie descriptive, il suffit de deux plans de pro-
jection, pour fixer la position d'un point ; tandis que, dans la
Géométrie analytique, il faut trois plans coordonnés :
La connaissance des projections d'un point sur un plan ho-
rizontal et sur un plan vertical, est en effet suffisante pour les
constructions graphiques; mais si l'on veut fixer analytique-
ment la position de chacune de ces projections, par exemple,
des points, m , m", iï faut, premièrement, tracer dans îe
plan horizontal (xy) deux axes rectangulaires AX, AY; se-
condement A tracer dans le plan vertical (xz) deux axes AX, AZ,
en prenant, pour plus de simplicité, pour axe commun, l'in-
tersection des deux plans de projection. Or, il est évident
que les deux axes AY, AZ déterminent un troisième plan
rectangulaire avec les deux autres. Ainsi, géométriquement,
deux plans suffisent; mais analytiquement, il en faut trois.
4io. Lorsque les plans coordonnés ne sont pas rectangu-
laires , auquel cas , les axes AX, AY, AZ (fig. 234) f°nt entre Fig. 234.
eux des angles quelconques, et sont dits des axes obliques, les
équations d'un point M sont encore, X s= a, y — b, z — c.
Mais alors, a, b, c , expriment des distances comptées paral-
lèlement à ces axes; et les' projections du point M s'obtiennent
par les lignes Mm, Mm', Mm." respectivement parallèles à
AX, AY, AZ.
Du reste, tout ce qui a été dit n°8 407, 4°8, est applicable
au cas où les axes sont obliques.
4n. Occupons-nous maintenant de la recherche de Yex-
pression de la distance entre deux points dont les coordonnées
sont connues (voyez n° 137).
Soient x , y', z les coordonnées d'un premier point M,
(fig. 235), x", y", z" celles d'un second point N, rapportées d'à- Fig.a35.
bord à trois axes rectangulaires AX, AY, AZ. 11 résulte de la
remarque (n° 4o8) que, si des points M, N, on abaisse les per-
34..
SCD LYON 1
532 EXPRESSION DE LA DISTANCE
Mais on a évidemment
ÂM = AB + Bm*-f Mm = AB + AC + AD*
SCD LYON 1
ENTRE DEUX POINTS DONNES. 533
On reconnaît ainsi, en passant, que dans tout parallélépi-
pède rectangle, le carré de l'une des diagonales est égal à la
somme des carrés des trois arêtes contigu'ès.
Cela posé, considérons les points M, N (Jig. 235) et menons Fig.a35.
par chacun de ces points, trois plans respectivement parallèles
aux plans coordonnés. Les deux plans parallèles au plan dés
yz, sont nécessairement parallèles entre eux ; il en est de
même des deux plans parallèles au plan, des xz et des deux
plans parallèles au plan des xy. Ces six plans parallèles deux
à deux, déterminent donc un parallélépipède rectangle dont
MN est une diagonale, et dont les arêtes, étant nécessairement
parallèles aux trois axes, sont respectivement égales aux
différences des distances des points M, N aux trois plans
coordonnés.
Or, en appelant p, q , r, trois arêtes contiguës de ce paral-
lélépipède, on a, en vertu de ce qui vierit d'être dit,
SCD LYON 1
534 EXPRESSION BE LA DISTANCE
EF=«, EG — Q, GF = y,f£í = ï.
SCD LYON 1
BNTKE (JEUX l'O'INTS DONNES. 535
Cela posé, les deux'triangles sphériques GEF, GHE, donnent
(eu vertu du principe, n° 118),
_ cos y — cos « cos C
cos h — ~. .—p ,
sin ce sin t
sin » cos EH — sin EH cos <t B sin («s — EH) = sin FH,
.. . sin FH , sin EH
qos à = cos t . —; f- cos y . —:
sin « sin et.
SCD LYON 1
536 EXPRESSION DE LA DISTANCE, etc.
■D*=(x'—x"y+(.y'—y"Y+W—z"y+i{x'—x")(y'-y")CoS*+
x")(z'-z")C0sC+!l(y'— y"){z— z")C0Sy.
SCD LYON 1
\
4i4- H est
à remarquer que l'équatiòn x = az -f- et, exprime
non-seulement une relation entre les x et les a de tous les points
de la droite mn, mais encore une relation entre les x et les z
de tous les points du plan mtiNM. imaginé par mn, perpendi-
culairement au plan des xz; car, pour tout point M de la per-
pendiculaire «M à ce plan, les coordonnées x et z sont (n° 4°8)
représentées par mP, AP qui appartiennent aussi à la droite mn.
Pareillement, l'équatiòn y — bz -f- C, convient non-seulement
à tous les points de la projection m'n , mais encore, à tous ceux
du plan m'n'TSM mené perpendiculairement au plan desyz, par
la droite m'n.
Donc le système de ces deux équations existe pour tous les
points de la droite MN, intersection des plans perpendicu-
laires, et n'existe que pour ces points. Ces équations sont, en ce
sens, les équations de la droite elle-même, quoique d'abord nous
ne les ayons établies que comme celles des deux projections.
II résulte de là évidemment que l'élimination de la variable z
entre les deux équations, donne lieu à une troisième équation
en x et y, qui représente la projection m"n" de la droite sur le
plan des xy ; ou plus généralement, cette équation appartient
à tous les points du plan MNrc'W mené par la droite MN
perpendiculairement au plan des xy.
SCD LYON 1
538 ÍQUATIONS D'UNE DROITE DANS L'ESPACE.
y = bz + C; (2)
SCD LYON 1
PROBLÈMES SUR LA L1G-NE DROITE. 53C/
on trouve successivement
x = az -f- *, '
y = bz -f- €.
SCD LYON 1
54o PROBLÈMES SUR LA LIGNE DROITE.
'\ 1 / 11 1 ^ et »
(a — a)z 4 * — « ; d ou z =
a -r- a
S' — C
(à — b')z 4 C — C; d'où z =
b — b"
ctf et Qf Q
í-^=£^,,oubien,(a'—b')—(£'—è)(a—a')=o...(5)
SCD LYON 1
DETERMINER L'ANGLE DE DEUX DROITES DANS L'ESPACE. 54 «
pour les coordonnées du point d'intersection,
C—Q euc'—ua' . bë' — Gb'
z= -, ou r n, x = ?- ety — —r p-.
a—a b— b a—a J o — b
SCD LYON 1
54^ DETERMINER 1,'ANOLE DE DEUX DROITES
b , a
—, x'
V/a2+è2+i l/a*-j-ò*+i
SCD LYON 1
HANS L'ESPACE.
i b'
a y 2 a
V/a' +ó'M-i ' v/sl' +6' +i' l/a'*+b'*+i~
cos V = cos a cos * -f- cos C cos S' -f- cos y cos y . .. (7)
SCD LYON 1
/
ce qui démontre que la somme des carrés des cosinus des angles
que forme une droite quelconque avec les trois axeSj est égale
à V'unité; proposition qui résulte encore de la relation qui
existe entre la diagonale d'un parallélépipède rectangle et les
trois arêtes contiguës (n° 411)-
à . x
x'
0
2 . Des relations x'— ad, y'=bz', on déduit a = —,
7
1 v - ? cos a G
cos » ,0*.
0 = —,, et par conséquent, a— , b = — .. . (o)
z r cos y cos y
donc
COS í. = -rr- ,
V/a2+ è2+ i
#
SCD LYON 1
CONDITIONS DE PARALLELISME , etC.
forme avec les trois axes, les formules (8) font connaître les
constantes a, b des équations de la droite.
Nous observerons à ce sujet que, d'après la relation
cos2 «-f-cos2 £-f-cos2 3/= i, qui lie les angles «, £, y, on ne
peut donner arbitrairement que deux de ces angles ; et la re-
lation donne la valeur correspondante du troisième angle.
423. Reprenons la formule (6), et voyons ce qu'elle devient
dans les deux hypothèses où les droites données sont parallèles
ou perpendiculaires entre elles.
Dans le premier cas, on doit avoir cos V= 1, et l'on obtient
entre a, b, a', V, la relation
Telle est la condition qui exprime que deux droites sont per-
pendiculaires l'une à l'autre; ce qui peut avoir lieu d'aillèurs,
sans que ces droites se coupent.
En y réunissant l'équatiòn
SCD LYON 1
5^6 CONDITIONS DE PARALLELISME, etc.
La formule (7) devient, dans la même circonstance,
SCD LYON 1
ÉQUATION DU PLAN.
, x = az-\-a, y=zbz-\-£;
SCD LYON 1
548 ÉQUATION DU PLAN.
y = o, z=mx + p (1)
x = o, 22 ny + p.... (2)
x = «, z = ny + ë; (3)
SCD LYON 1
ÉQUATION DU PLAN.
z — ny = mx -f- p■
ou bien, z = mx + ny -f- p.. . (5)
SCD LYON 1
550 ÉQUATION DU PLAN.
appartient à un plan.
En effet, on en déduit
A. . B D
on peut regarder ces droites comme les traces d'un plan sur
ceux des xz et des yz ; et si l'on recherche l'équation de ce
plan d'après la méthode du n° 426, on trouvera nécessairement
A B D
z= cx cy C'
m, Ax + By4-Cz-!-D = o... (1)
SCD LYON 1
ÉQUATION DU ELAN. 00»
quatre, elle n'en est pas moins aussi générale que celle-ci,
dont le premier membre peut toujours être divisé par l'un
de ses coefficiens. Mais nous considérerons presque toujours
l'équation du plan sous la fdrme (i), parce qu'elle est plus
symétrique , et qu'en outre, lorsqu'on aura à déterminer un
plan d'après certaines conditions, comme l'équation (i) ren-
fermera une constante arbitraire de plus que l'équation
% = mx -\-ny -+-p, on en profitera pour introduire certaines
simplifications dans les calculs.
Cette remarque est très utile.
Faisons successivement x = o, _y = o, z—o, dans l'équation
Ax -f By -f Cz -f- D=o;
et pour z=o, Ax + B y + D = o ;
ce sont les équations des traces du plan sur les trois plàns des
yz, des xz et des xy.
x = o, z = o, d'ou y = — -£3
SCD LYON 1
552 PROBLÈMES SUR LE PLAN.
AB = -^ = ç, AC = -5 =
,-, AD=-£ =
s;
il en résulte A=— 5q B == — —,
r
C=
s
;
SCD LYON 1
PROBLÈMES SUR LA BROITE ET LE PLAN. 553
A , , B , C ,
Z
D D ^ D '
A „ B „ C „
=_I
D* + D-y + D* '
x = az -f- «, 1 , * 1 ,
-f-£ J '"' ^ ' équations de la droite ;
SCD LYON 1
554 PKOBLÈMES SUR LA DROITE.
A . B , A . , , , B , , 1 .
-a+^6 + i=o,. -g (x'—«)+-(/—C) + z = o.
SCD LYON 1
ET LE PLAN. . 555
A ,y — C — bz
c~ b (x' — «) — a cy — o*
B _ (r — a — az) _
2
°' C
—
b(x' — d) — a (y — £)'
et comme on peut disposer arbitrairement de l'un des trois
coefficiens A, B, C, il n'y a qu'à poser
• J
A—
í( A y—S—bz,
= Jy' — £—t>z, 1
ce qui donne '
1 B ~—(x'—a—az');ì
d'où , substituant dans l'équation (3),
(Aa -f- Bb + C) z + Aa + BC + D = o ;
d'où z = - £±+££±5)
Aa + Bb + C
— a(A« 4- BC + D)
X
~~a Aa-r-Bò + Ci
_ «(Aa + Bé+C) — a {Aa -\- B£ + D)
~ Aa+Bè-fC ~~ »
SCD LYON 1
556 PROBLÈMES SUR LA DROITE
b (A* + BC + D)
y
Aa + Bb 4- C
_ g (Aa + Bb 4- C) — b (Aa + BC 4- D)
—
Aa 4- Bb 4 C
réduisent à z =. o , x — a, y — C.
SCD LYON 1
ET LE PLAN.
Ax + By + Cz +D = o (i)
Ar + Cz+D=o, By -f Cz -f-D = o,
SCD LYON 1
558 PROBLÈMES SUR LA DROITE
Or, puisque les droites exprimées par les équations (2) doi-
vent être respectivement perpendiculaires aux droites expri-
mées par les équations (3), il faut (n° i55) que l'on ait entre
les coefficiens de z, les relations
1 0
aX— Y + ^ > d'où a = ^, ou bien, A = aC,
C B
b X — T; + 1=0: d'où b = —, ou bien, B — bC.
SCD LYON 1
ET LE PLAN. 55g
y—y', leurs valeurs (4) , on trouve
2
_S B +(?)(2— ')+D'C=o; d'où z — ^-^q^c" '
(A + z
et par conséquent,
_ ' - D'A
X X
~~ A^+B'-f-C2'
_ ' - DB
y y ~ A^+B^C "
2
x' = o, y = o, z'== o,
D
l/Aa + B'-f-C2
SCD LYON 1
56o ,
PROBLÈMES SUR LA DROITE
une droite étant donnés dans Vespace^ mener par le point un
plan perpendiculaire à la droite j et trouver la longueur de la
distance du point à la droite.
Soient |
X
~ ^* J
OZ
(i) les équations de la
SCD LYON 1
ET LE FLAN. 561
a z
d ou z-z = > > -«i» *«+i >
a +b +l +
2]y»
doubles produits (5), à a
se réduit, d'après la relation w ;—.— ,
r
• ' a 4-è3+i '
on trouve enfin pour l'expression la plus simple de la distance
du point à la droite donnée,
>=^/x'-«
a*+b*+i'
436. Conséquence. Si l'on joint le point (x',j"', z') au point
où la droite est rencontrée par le plan qui lui est perpendiculaire,
point dont nous désignerons, pour îe moment , les coordon-
nées par x",y", z", il est évident que cette droite de jonction
est perpendiculaire sur la droite donnée. Or, les équations de
cette droite sont (n° 417) de la forme
x x z J Z
- '—ftrz
3 —- z
( ~y -y= ^~>
z —z (* - ') J
oc" *~ JC
J
- IU* u
et les rapports — -7-, — £- e sont autre ebose que les
Z ~~~ Zi Z ■ S
36
SCD LYON 1
5Ô2 l'LANS PARALLÈLES.
SCD LYON 1
INTERSECTION COMMUNE DE DEUX PLANS. 563
cAx + By + Cz + D = o, (1), ,
S imt !es
° \.A'x+ B'y+ Gz+ D' == o, ( )$ étions
2
SCD LYON 1
564 ANGLE DE DEUX f LANS.
SCD LYON 1
ANGLE DE DEUX PLANS. 565
Celles de deux droites qui leur sont respectivement perpenj,
diculaires, de quelque manière que ces droites soient d'ail-
leurs situées dans l'espace, seront de la forme
,X = az -+- *,1 Cx = a'z -\- a',\
et
y = bz + e,ì \y = b'z + C'J
a, b, a', b' ayant (n° 433) pour valeurs, savoir :
A B / , A' B'
û= bs= et a b
c' c =W* = c7"
Or, on a trouvé (n° 420) pour l'angle de deux droites,
ad + IV -f- 1
cas v = —-— .
V/(a* + 6* + i)0'a + b'* + i)
Donc, en remplaçant a, a', b, b' par leurs valeurs, on ob-
tient , toute réduction faite,
AA'-f-BB' + CC
COS y '.— "" 'i: " 1 " ~" " ,*— 1 " 1 *~
t/(A -f- B3 + C) (A'2 -f- B'2 -f- C'3) '
2
SCD LYON 1
566 ANGLES D'UN ELAN AVEC LES FLANS COORDONNES."
Q
cos (xy) = — :'" ' - —— .... (i)
V/A2-+-B2-f-C2
Qcos {xy), cos (xz) , cos (jrx~) sont des notations que nous adop-
terons pour désigner les cosinus des angles qu'un plan forme
avec les plans coordonnés.]
Par un raisonnement analogue, on obtiendrait pour les an-
gles que le premier plan forme avec les deux autres plans
coordonnés,
B A 3
cos(xz)=—,
V 2 2
=,...(2) cos(yz)=:
a J
—-( )
V/A -f-B + C v/A'-f-BH-C
Si l'on ajoute entre elles les équations (1), (2) , (3), après
les avoir élevées au carré, on trouve
SCD LYON 1
TROUVER I-'ANOLE D'UNE DROITE ET D'UN PLAN. 56^
relation analogue à celle qui a été trouvée (n° 422) entre les
cosiuus des angles qu'une droite forme avec les trois axes.
Désignons de même par cos (xy)', cos (xz)', cos (yz)' les
cosinus des angles qu'un second plan dans l'es pace forme avec
les trois plans coordonnés; on aurait également
à , B'
cos (JCVY =— —. cos (xz) =—,= .
/A"+B'»+C" \/k"+W* + C'*'
V
cos (yz)' —— ^
y/A." + B"+C"
SCD LYON 1
568 TROUVER 1,'ANGLE D'UNE «ROITE ET D'UN PLAN.
a a ant n
de la forme Z/z + £' ' } ''^ y ( ° 4^3) pour valeurs
, A „ B
a~-c> b~c-
ad+bb'+i
cos v
v = —— ■ — .
l/(a*+6*+ i)(a'* + b'*+ i)
Asl + Bè+C
sin V =
l/(sls _J- p -f. i) (A* -f-B2-f- C2)
SCD LYON 1
NOTIONS PRÉLIMINAIRES SUR LES SURFACES COURBES. 56g
CHAPITRE VIII.
Notions préliminaires.
F'Cr,y,z)=o,... (2)
SCD LYON 1
5^0 SUR LES SURFACES COURBES.
SCD LYON 1
/
SCD LYON 1
£>72 TRANSFORMATION
SCD LYON 1
DES COORDONNÉES. 5^3
MP = x, MQ = y, MR = z,
puis MP' = ai, MQ' = /, MR' = z ,
et
P'P == A'B = a, Q'Q = Á'C = h, R'R — A'D^c;
SCD LYON 1
5^4 TRANSFORMATION
Fig.241. Soient LL', KK' (ftg. 240 deux droites indéfinies situées
cu non situées dans un même plan. Abaissons de deux points
A, B de la première droite des lignes Aa, Bb perpendiculaires
sur la seconde; la partie ab de cette seconde droite est dite la
projection de AB sur KK'. Cela posé, je dis que l'on a
ab = AB cos v, v oxsignant l'angle que les deux droites LL',
KK' font entre elles.
En effet, soient menés par les points A, B, deux plans MN,
PQ perpendiculaires à KK'; ces plans contiennent les deux
perpendiculaires Aa, Bb déjà abaissées.
Du point A tirons ensuite AI perpendiculaire sur le plan
PQ, et joignons le point B avec le point I où cette perpendicu-
laire rencontre PQ; le triangle AI B est rectangle en I, et
donne (n° 85)
AI = AB.cos BAI.
ab = AB cos v ;
SCD LYON 1
DES COORDONNEES. 5^5
P'Q/, MP', ou x', y', z' sur l'axe des x. Donc, en convenant de
désigner par {x , x), (y , x), (z', x) les angles que les nou-
veaux axes forment avec l'aucien axe des x, on aura, d'après
le théorème précédent,
x = x' cos (x', x) + y cos (y1, x) -f- z' cos (z', x).
Les neuf constantes qui entrent dans ces trois formules sont
d'ailleurs liées entre elles (ri° 422) par les relations
cos(x',x)cos(y,x)-f-cos(x',j')cos(iy',j')-f cos(x',z)cos(y,z)=o,
cos(x',x)cos( z',x)-f-cos (x',y)cos( z',y)+cos(x/,z)cos(z',z)=o,
cos(_y',r)cos( z',x)-r-cos(iy',iy)cos(z',iy)-|-cos(y/,z)cos(z',z)=o.
On voit donc que les constantes qui entrent dans les for-
mules relatives au cas actuel, sont liées entre elles par six rela-
tions différentes; d'où il suit que de ces neuf cosinus, il n'y en
a que trois dont on puisse disposer arbitrairement.
SCD LYON 1
TRANSFORMATION
cos (y', x) = cos [100" -f- (x', x)] = — sin (x', x),
cos (s', x) =0,
cos (x', y) == sin (x', x), ' cos (y',y) = cos (x', x),
cos (z', y) = o,
cos (x', z) = o, cos (y', z) = o, cos (z.', z) = i ;
SCD LYON 1
DES COORDONNÉES. 5^ 7
Los deux premières sont identiques avec celles du n° 222,
parce qu'en effet, tout se réduit ici à une simple transformation
de coordonnées en deux dimensions.
453. Nous verrons, par la suite, que, pour discuter une sur-
face courbe dont la position est déterminée, au moyen d'une
équation F {x, y, z) = o entre des coordonnées rectangu-
laires, il faut déterminer les intersections de cette surface
par des plans menés sous différentes inclinaisons. Or, en com-
binant l'équation F (x,y, 2) = o avec l'équation d'un plan,
Ar -f- By + Cz D = o,
3?
SCD LYON 1
5*j8 TRANSFORMATION DES COORDONNEES.
F ( x, y, z) = o.
et
DE = (/, y), angle DCE = aoo" — 6;
SCD LYON 1
COORDONNEES POLAIRES. 5ng
Ces mêmes triangles donnent d'ailleurs (Trig. sph., n° 127)
cos DB = cos DC. cos CB + sin DC. sin CB. cos DCB ;
d'où, à cause des valeurs ci-dessus, ,
et cos DE = cos DC. cos CE + sin DC. sin CE. cos DCE ;
d'où cos (y', y~) — — cos <p cos 9.
37..
SCD LYON 1
58o COORDONNÉES POLAIRES.
SCD LYON 1
SURFACE SrHÉlUQUE. 581
mais
BR == BP cos (p = OH cos <p = r cos ô cos ç,
RP = BP sin <p = OH sin ç = r cos 6 sin <p,
MH= OM sin MOH == r sin Ô;
donc enfin,
AQ ou x — a -J- r cos ô cos <p,
QP ou y =. b -\- r cos Ê sin Q,
MP ou z = c + r sin 6.
SCD LYON 1
5o2 SURFACE SPHERIQUE.
O — (y — 9' + (z - ^» ï
+ 2(x — «) (_y — g) . cos (as, y) ( _
-f a(x — *) (z — y), cos (x, z) > — ° v • W
+ 2Cr — Q (* — • cos^y, z) j
mais la forme compliquée de cette dernière équation permet
rarement d'en faire usage.
Cas particuliers. Lorsque l'origine est au centre, les coor-
données », C, y sont nulles j et l'équation (i) se réduit à
x*+y*+z>=r*;.... (3)
SCD LYON 1
PLAN TANGENT A LA SPHERE. 583
et qui a pour rayon
SCD LYON 1
58/| PLAN TANGENT A LA SPHERE.
A = í=-f.c, B
z —y z —y
(x-xO-Hy-S) (j
-_y') + {z'-y) (z—y) = o.. . (3)
Telle est la première forme sous laquelle on peut présenter
l'équation du plan tangent; mais on peut lui en donner une
autre, d'après la relation
SCD LYON 1
SURFACES CYLINDRIQUES. 585
SCD LYON 1
586 SURFACES CYLINDRIQUES.
*2 + £2 = r2;... (3)
c'est la relation, qui lie entre elles les quantités a, G que nous
avons reconnu devoir être constantes ensemble et variables
ensemble.
Si, maintenant, on reporte à la place de a, C leurs va-
leurs x — az, y — bz dans (3) , il vient
SCD LYON 1
SURFACES CYLINDRIQUES.
y — bz — f (k) = const. = /.
x — az — k et y — bz—l.
SCD LYON 1
588 SURFACES CONIQUES.
SCD LYON 1
SURFACES CONIQUES . 58g
Substituant dans cette équation, pour ces dernières quan-
f£ /y y* ^
tités, leurs valeurs , —,, on obtient enfin pour l'é-
z — z7 z—z
quation de la surface conique,
yp=í,
J
\z — z z—zJ
ou y-z^-fO
z — z
^x
\z — z J
464. Prenons, pour exemple, le cône oblique à base circu-
laire et supposons que, la base étant située dans le plan des
s
xy, le centre de cette base soit à Porigine, auquel cas on a
pour les équations de la directrice,
x* -f-y = r2, z=o (1)
donne
x = x — az , y =y — bz ;
obtient
[ Xz-z')—z,Xx-x')y+ty\z—z')—z'(y-y')Y=r\z-z'y
x
SCD LYON 1
%0 SURFACES CONIQUES.
\z — z z—z/ z — z \s — z / '
( x, y', z' désignant les coordonnées d'un point fixe dans l'es-
pace) , caractérise une surface conique.
En effet, coupons la surface par une suite de plans qui aient
pour équations ,
X ~ X j X *— X jf X — X j /f
- —7 — k, - -——7 _ * , - —, — k ;. . . .
z — z z — z z — z
SCD LYON 1
SURFACES CONOÌDES.
F{x,y, z) = o, Fr(x,y,z) = o
SCD LYON 1
5g2 SURFACES CONOIOES.
tp .)=o, ou ,=
F
(*)
a: = arc-(-<*> y = bn-\-Q ;
SCD LYON 1
SURFACES CONOIDES.
x = u, y=bz, (1)
38
/h*
SCD LYON 1
5g4 SUBFACES DE REVOLUTION.
SCD LYON 1
SURFACES DE RÉVOLUTION. 5g5
II résulte évidemment de cette définition , qu'en coupant
ìa surface par un plan quelconque perpendiculaire à l'axe, on
obtient pour section une circonférence de cercle dont le centre
est dans l'axe; c'est ce' caractère qui va nous conduire à
l'équation générale des surfaces de révolution.
Pour y parvenir, observons d'abord que, quelle que soit la
position de l'une des circonférences qui composent la surface,
on peut toujours ( n° 4^9 ) regarder cette circonférence comme
résultant de l'intersection d'une sphère ayant son centre dans
Taxe, et d'un plan perpendiculaire à cet axe.
Cela posé, soient
X — a. sa a (z — y),
y — C = b (z — y) ,
(* — *T + Cr — SY + (z — vT =•*;.-.. (2)
Le système de ces deux dernières équations représentant
l'une quelconque des circonférences de cercle placées sur la
surface, on doit regarder k et r2 comme des quantités cons-
tantes ensemble pour tous les points d'une même circonfé-
rence, et comme variables ensemble j lorsque le point de la
surface de révolution passe d'une circonférence à une autre.
Ainsi ces deux quantités, ou leurs égales.. ax-\- by -f- z,
a 2
{x — «) -f- {y — £)* -f (z — y) , sont nécessairement fonction
l'une de l'autre.
Donc enfin
SCD LYON 1
Sgb SURFACES DE REVOLUTION.
2 a
ou Lien, (x — «) -f- (jy — Cy -f- (z —y) == F (ax-f Ziy-f- z),
des z.
SCD LYON 1
HYPERBOLOÏD1Í DE REVOLUTION. 5Q7
Ainsi, quelle que soit la génératrice de Ja surface, on a pour
l'équation de cette surface,
z=F(x* + y'), ou x* + y*~F(z);
on trouverait de même
X=F(y*+Z*), y=:F(x* + Z>),
SCD LYON 1
\
M'22s + N2 = x2 + y,
pour l'équation de la surface.
Soit, pour second exemple , une hyperbole située dans le
plan des xz , et rapportée à son axe transverse comme axe des
x, et à son axe non transverse comme axe des z.
Les équations de cette hyperbole sont (n° 240)
y = o, B2x2 — AV = A2B" ;
celles-de la génératrice étant d'ailleurs
z = k, xa+y=r2,
SCD LYON 1
PARABOLOIDE DE REVOLUTION» 5gg
472. La surface engendrée par une parabole, ou le pa-
raboloïde de révolution* mérite une attention particulière.
Soient y = o, x*=zpz,
les équations d'une parabole située dans le plan des xz, et ayant
pour axe principal l'axe des z, pour sommet l'origine même des
coordonnées.
En combinant ces équations avec celles-ci :
z = k, xi+yJ, = r%,
r1 — apk ;
il en résulte
x* +y* = ip CAx -f- By -f- C) ;
SCD LYON 1
6oo TRANSFORMATION DE L'ÉQUATION
SCD LYON 1
BU SECOND DEGRÉ A TROIS VARIABLES. 6ot
gine, nous ne pourrions pas ( n° 251 ) faire disparaître les
ternies linéaires en x, y, z.
Or, en substituant les formules
N* N' N_
a C
~ 2M"' 2M" ~ 2M"
SCD LYON 1
6o2 TRANSFORMATION DE INEQUATION, etc.
ce qui donne
' , N W (Mc'+iyf&'+Nc+N'/j+D)
C— b a—
2M' ~ aM" W"
valeurs réelles et finies* tant que N" n'est pas nul; et l'équation
se réduit à celle-ci
l5«+M'v"+N"a;=o.... (4)
475. Lorsque l'on a en même temps M"=o, N" = o, la
dernière transformation est impossible, puisque a est encore
infini; mais, dans ce cas particulier, l'équation (2) devenant
Zi — ■ li « Zi li f Z — ■'- fi p • • • j
SCD LYON 1
SURFACES CYLINDRIQUES DU SECOND DEGRE. 6o3
ce qui revient à couper la surface par une suite de plans paral-
lèles au plan des xy; l'équation devient, pour ces différentes
hypothèses,
d'où il suit que les intersections de la surface par des plans ho-
rizontaux sont des droites parallèles entre elles. Ainsi (n° 4^2)
la surface est encore de la nature des surfaces cylindriques;
et si l'on veut connaître une directrice de cette surface, il
sufEt de poser y = o, par exemple, dans son équation.
II vient, par cette hypothèse,
Mz2 + Nz -f- Wx + D = o,
équation qui exprime une parabole située dans le plan des xz.
Donc, enfin, la surface n'est autre chose qu'arae surface cy-
lindrique à base parabolique.
477. En réfléchissant sur la discussion précédente, on doit
conclure que toutes les surfaces du second degré se trouvent
implicitement renfermées dans les deux classes d'équations
Mz24M>2+MV+D=o, Mz24-M'j-24N"x = o,
SCD LYON 1
6o4 ' DES SURFACES QUI ONT UN CENTRE.
SCD LYON 1
DES SURFACES DÉPOURVUES DE CENTRE. 6o5
donne deux valeurs égales et de signes contraires pour cette
variable, il est évident que cbacun des trois plans coordonnés
divise en deux parties égales toutes les cordes menées paral-
lèlement à l'intersection commune des deux autres. Donc ces
trois plans sont des plana diamétraux; de plus, on peut les
regarder comme formant un système de plans diamétraux
conjugués perpendiculaires entre eux* conformément à la dé-
finition donnée (n° 258) d'un système de deux diamètres con-
jugués.
TROISIÈMEMENT. Considérons l'équation (2). Puisque le troi-
SCD LYON 1
606 EIXIPS01DBS.
*2>âF' S
*>M" ^>M'
c'est-à-dire, «, S, y positifs ou négatifs, mais numériquement
c== =±
*=-\/m" ~\/E" ^ \/M'
SCD LYON 1
ELLIPSOÏDES. 607
La nature des intersections de cette surface avec les plans
parallèles aux trois plans coordonnés, lui a fait donner le nom
d'EIMPSOlDE.
Pour déterminer les trois sections principales en d'autres
termes, les traces de la surface sur les plans coordonnés, il
suffit de poser successivement (jftg. 247) ^'g-
x = o, y í Mz,2 4- M'y = P,
y = o, [ ce qui donne | Mz* -f- M'V = P,
z = o; j { M'y 4- M"xs = P .
y = o, z — o, M"x2 = P; d'où ^x = zt
x = o, z L o, M'y = P; d'où y = =t
a; = o, y = o, Mss =s P; d'où z = ±
P P P
il en résulte M"= —, M'— — , M =—;
SCD LYON 1
ELLIPSOIDES.
2 2
+ y == ^ (A — x»), ou y 4- z = F (*),
M*2 + M'j2 + MV = o,
x — o, y = o, z — o;
donc la surface se réduit à un point.
SCD LYON 1
HYPLHBOLOÏDE A DEUX NAPPES. 609
Dans le second , l'équation
Ms2 + M'y2 -f MV + P = o,
Les équations (4) et (5) prouvent que toute section faite dans
la surface, parallèlement au plan des xz, ou au plan des xy,
est une hyperbole dont l'axe traasverse est dirigé suivant une
parallèle à Taxe des x.
Quant à l'équation (3), elle représente évidemment une
ellipse réelle, tant que l'on donne à » une valeur positive ou
39
SCD LYON 1
6lO HYPEHBOLOÏDE A DEUX NAPPES»
P P P
il en résulte M" = ^, M' = g-2, M = ^;
SCD LYON 1
nYrjLiìBOLoïnjï A UNE NAPPE. 611
Mz* + MV — MV = + P ;
39..
SCD LYON 1
6l2 SUBFACES CONIQUES DU SECOND DEGRÉ.
F
ou bien, f= ©;
donc (n° 465) la surface se trouve, dans ce cas, dégénérée en
une surface conique, dont le centre est à l'origine des coor-
données.
488. En résumant ce qui vient d'être dit par rapport à la
seconde hypothèse générale, on voit que cette hypothèse
donne lieu à deux genres principaux de surfaces, les hyper-
boloïdes à une ou deux nappes, renfermant comme variétés,
Yhyperbolólde de révolution et la surface conique.
48g. Remarque. Nous ne considérerons point ici le cas où
deux des coefficiens M, M', M" seraient négatifs, puisqu'en
changeant les signes, on retomberait nécessairement sur celui
où deux de ces coefficiens sont positifs, P étant d'ailleurs po-
sitif ou négatif.
SCD LYON 1
PARABOL01DE ELLIPTIQUE. 6l 3
Ainsi l'équation Mz2 + M'/ + M"x* + P = o, ne ren-
ferme réellement que trois genres principaux de surfaces.
Discussion de l'équation Mz* -f- M'y' -f- N"x = o.
SCD LYON 1
6l4 PARABOLOÏDE HYPERBOLIQUE.
Mz2-f- My = — Wx;
î
'+/=lI=F(r]i
Ma2— My=N"x.
SCD LYON 1
1-ARABOLOlDE HYPERBOLIQUE. 6l5
s ! 1
Mî -My=N"«, Mz =N"x-f-M'É\ M'y=—JS'x+My .
/M'
x = o, Mz2 — MV — o, ou z=±y,/ — ,
SCD LYON 1
6l6 GÉNÉRATION DES DEUX PAKABOLOIDES.
y = o, Mz*+N"x=o,
3 — 0, M'/+Fx = o,
y — C, Mza-f- N"JC + a — o.
. N*
Le paramètre de cette parabole mobile, ou — —, reste
SCD LYON 1
GÉNÉRATION DES DEUX PARABOLOIDES. 617
deux élémens dont nous venons de parler changent nécessaire-
ment ; donc les quantités C et a, qui correspondent à ces élé-
mens, sont des quantités constantes ensemble et variables
ensemble : ainsi elles doivent dépendre d'une certaine manière
l'une de l'autre. Or on obtiendra cette relation en exprimant,
par l'analyse, que la génératrice et la directrice se rencontrent;
ce qui revient à dire que les équations
M'£a--«==o.... (3)
SCD LYON 1
6l8 DES CINQ GENRES DE SURFACES.
Mz* 4. MV 4- MV + P = o, (i)
SCD LYON 1
DES DIFFER. INTERSECT. D'UNE SURFACE DU SECOND DEGRE. 619
SCD LYON 1
Ô20 DUS DIFFER. INTERSECT. D'UNE SURFACE DU SECOND DEGRÉ.
SCD LYON 1
DES SECTIONS CIRCULAIRES , etc. 621
peut être satisfaite que par les trois hypothèses cos ô = o,
sin<p = o, cos<p = o, que nous allons examiner successi-
vement.
ou remplaçant
r sin2 O, cos2 p par leurs valeurs —*anS P 2—
1 -f- tang ç '
1 + taug2 ç'
/M" M
\f g-j^ ;
2 2
3°. enfin, cos <p = o, d'où sin ç> == 1 ; l'équation (2) se réduit à
SCD LYON 1
622 DES SECTIONS CIRCULAIRES
SCD LYON 1
DANS LES SURFACES DU SECOND DEGRE. 623
Si l'on se rappelle l'acceptíon donnée n° 453 aux quantités
@ et 9, on reconnaît sans peine que les hypothèses cos 9 = o,
cos ip = o, sin <p = o , correspondent à des plans respective-
ment perpendiculaires aux plans des trois sections principales.
Ainsi, cos 9 = o indique que le plan sécant est perpendicu-
laire au plan des xy; cosç~o, qu'il est perpendiculaire au
plan des xz; et sin <p — o, qu'il est perpendiculaire au plan
des y z.
Admettons maintenant que ìa surface soit de révolution,
c'est-á-dire que l'on ait M = M' ( n°3 481 , 486 ) ; les trois
systèmes se réduisent à
SCD LYON 1
DES
SECTIONS CIRCULAIRES , etc.
d'où l'on voit que ces deux systèmes rentrent l'un clans l'autre;
et ils signifient que le plan sécant est perpendiculaire à Taxe
des x.
4g9- Remarque. Comme les conditions B=o, À = C, ne
déterminent que les angles 9, <p, et non les coordonnées a,b, c,
il s'ensuit que, pour chaque surface du second degré (le para-
boloïde hyperbolique excepté) , il existe deux systèmes de plans
en nombre infini^qui donnent des circonférences de cercle ; et les
plans de chaque système sont parallèles entre eux. Toutefois,
si la surface est de révolution, les deux systèmes se réduisent à
un seul.
On peut disposer, par exemple, des constantes indétermi-
nées a, b, c, de manière que, l'origine des coordonnées soit au
centre même de la section; ce qui exige que, dans l'équation
transformée du n° %5, les termes D, E soient nuls. Or , si l'on
pose
2Mcsin0 — 2M'ôcosôcosip + 2M"czcos9sin<p = o,
aM'b sin ç -f 9,M"a cos <p = o,
SCD LYON 1
PLANS TANGENS AUX. SURFACES DU SECOND DEGRE* Gs5
que, pour cliaque système de plans sécans, les centres de tous
les cercles sont situés sur une même ligne droite. En d'autres
termes, toute surface du second degrés à F exception du pa-
raboloïde hyperbolique, peut être engendrée de deux manières
parle mouvement d'un cercle toujours parallèle à lui-même et
variable de rayon.
SCD LYON 1
62G FLANS TANGENS
Aa -f B6 -f G = o,
Aa' + Bb' + C = o ;
Mz' _ (M'/'+P)
x - ,„ , . z . MV ' y-°-* + y>
M"x
y-
Mz_ _ {Wx'*+V)
Mz Ma'
ce qui donne a =— jjr~/ > ^=0> "'—o, £' = ■ M' y
donc les deux relations ci-dessus deviennent
Mz' V > A
M ljc
' ' .C,
n
o; dou A = w
M ^
d'où B
M?"
SCD LYON 1
AUX SURFACES DU SECOND DF.GUF-. sijiy
ou développant et ayant égard à la relation (2) ,
les relations qui expriment que ce plan est parallèle aux deux
droites, étarit toujours Aa+Bb-{-C=: o, Aa'4"Bó'-f C= o,
on a évidemment ici
SCD LYON 1
6a8 PLANS TANGENS AUX SURFACES DU SECOND DEGRE.
AX p^r + G = o; d ou A = j^/.C,
SCD LYON 1
GÉNÉRATION DE L'HTWÏBBOI.OÏDE A UNE NAPPE. 62g
les coordonnées x', y', z' étant d'ailleurs liées entre elles par
la relation
SCD LYON 1
63o CÊÌNÍUAÏION DU L'UYÌ'EHBOLIADI:
qui sont les équations d'une droite passant par le point x',
y', z'; et nous tâcherons de déterminer st, b d'après la con-
dition que la droite se trouve tout entière sur les deux
surfaces.
Or, si l'on substitue dans les équations (5) et (6) les va-
leurs de x — x', y—y , tirées des équations (7), on trouve
pour les résultats de ces substitutions,
SCD LYON 1
A I SE KAVl'E. 63 I
— M'/.b+Mz'
a 5
~ M"x'
, MMV'/zhV/MM'M"o;'2(Mz''-f-M>'2 — M'V) ■
d0nC b
= —~ M'(MV-My)
MM'//± x'l/-MM'M*.Pr
M'(MV2 —M>'2)
La valeur de b étant calculée, on la substituera dans l'ex-
pression de a, ce qui donnera la valeur correspondante de cette
seconde indéterminée.
11 reste actuellement à savoir dans qyel cas la quantité b sera
susceptible d'une détermination réelle. Or , cela ne peut avoir
lieu (M, M', M" étant supposés ici essentiellement positifs)
qu'autant que P est négatif; condition qui ( n° 4^5) corres-
pond à l'hyperboloïde à une nappe.
Donc, pour ce genre de surfaces, le plan tangent en un
point quelconque a deux droites communes avec cette surface.
SCD LYON 1
()32 GÉNÉRATION DU PAKABOLOIDE
, MM'/z' ___MM'j.V
' ~ M^MV'-M'/1) ~ M'Mz'*
_ M'y + M z" _ MV A
A
- M V? ~~ ÎVTVI'
Or, il est aisé de reconnaître que ces valeurs sont précisément
les tangentes des angles que forment avec l'axe des z, les
projections de la génératrice du cône
Mz" -f M'y — M"xa = o.
SCD LYON 1
HYPERBOLIQUE. G33
5o6. Passons aux paraboloïdes. On a pour leur équation,
M Z
( — zy—M'(y-yy=o;.... (5)
SCD LYON 1
634 GÉNÉRATION DU PARABOLOIDE
lu forme
1 /M
b
y M' '
d'où, substituant dans la seconde,
a 5
— N"
SCD LYON 1
IIYPUHBOI.IQUB. G35
parallèles entre eux; et c'est là ce qui peut servir à distin-
guer l'hyperboloïde à une seule nappe du paraboloïde hy-
perbolique , quoiqu'ils .aient un mode commun de géné-
ration.
Dans celui - ci, toutes les droites génératrices d'un même
système sont parallèles à un même plan; tandis que, dans
l'autre, les génératrices ont une direction quelconque dans
l'espace.
4
La surface conoïde que nous avons obtenue (n° ^8) en
supposant qu'une droite glissât le long de deux autres, et
de manière à rester constamment parallèle à un plan, n'est
íiutre chose que le paraboloïde hyperbolique.
SCD LYON 1
t)3tì NOTE SUR l'lDENTITÉ DES COURBES DU SECOND DEGRÉ
NOTE.
(r) La solution que nous allons faire connaître est due ít M. Vanc'echout,
ancien élève de rÊcolc Polytechnique, maintenant officier du Génie. Emré
le premier à I'Ecolc, il fut admis le premier dans les services publics.
SCD LYON 1
AVEC LES SECTIONS CONIQUES. 63<J
mentlescoefficiens de x et de a:2 dans les deux, équations, il vient
s
cos G -f- 29 cos ££^ — 1,
SCD LYON 1
I
638 NOTE SUR L'JDENTITÉ DES COURBES DU SECOND DEGRE
0 2 3
Comme oa a (a 63) cosC = cos j£— sin ì£, ces conditions
peuvent se transformer dans les suivantes,
2 s
cos -^ — sin K -f- 27 cos'ìS^ — 1,
2
cos'K — sin^C + 27 cos ^^ 1;
2 2
1 — tang |£ + zq ^ 1 + tang |£.
2 3
et la seconde à q ^ tang jf, ou tang v£^ q.
ce qui prouve que le plan sécant doit être parallèle à l'une des
génératrices. {Voyez n° 268.)
2". Supposons que la courbe donnée soit une ellipse. On a,
B2
dans ce cas (n° 246), q : —, B étant, comme on le
sait, essentiellement moindre que A. Ainsi les deux condition*
SCD LYON 1
AVEC LES SECTIONS CONIQUES. 63q
B1 B"
— — >■ — i, tang2 l G > — —, sont remplies, et toute el~
A. A.
lipse, quelque petites, ou quelque grandes que soient ses di-
mensions , peut être placée sur un cône droit de dìntensìon
donnée.
3°. Enfin, si la courbe est une hyperbole > auquel cas on a
B* .. ....
o= —, la première des deux conditions ci-dessus est
évidemment satisfaite.
Quanta la seconde, qui revient à
SCD LYON 1
6^0 NOTE SUR I-'lOENTITÉ DES COURBES , etc.
donnent encore lieu à des hyperboles ; l'angle des asymptotes
de toutes ces hyperboles est constant et égal à celui des deux
génératrices déterminées par l'un des pians de ce système.
Cela posé, observons que, dans l'angle trièdre formé par
ces dernières génératrices et l'axe du cône, l'angle des gé-
nératrices est nécessairement moindre que la somme des deux
autres angles plans ; or, cette somme n'est autre chose que
l'angle au centre du cône, ou l'angle des deux génératrices du
premier système de plans. Donc l'angle des asymptotes rela-
tives au second système, est moindre que l'angle des asymptotes
relatives au premier.
En d'autres termes, le maximum des angles que forment
entre elles les asymptotes de toutes les hyperboles qu'on peut
obtenir sur la surface d'un cône droit, est celui de deux
génératrices opposées, ou bien, l'angle au centre du cône.
II n'est donc pas possible de placer sur un cône droitj une hy~
perbole donl les asymptotes font un angle plus grand que l'angle
au centre du cône.
Mais comme dans les équations (3) et (4) , l'angle G peut être
pris arbitrairement, il n'en est pas moins démontré que touíe
courbe du second degré dont l'équation est connuej peut s'ob-
tenir au moyen de l'intersection d'un plan et d'un cône de di-
mension convenable.
FIN.
SCD LYON 1
jípplicnlion t/e ['dfijfíre à la Géométrie', par Jìoitrdaii.
D
3.
A
1Ó.
i4\ c o
B G D H C K
A G O OB
í> B C X A
SCD LYON 1
SCD LYON 1
SCD LYON 1
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flanche M.
27:
SCD LYON 1
SCD LYON 1
SCD LYON 1
SCD LYON 1
Applicationy de lídyehre à.'la Géoméfne,par 3<ntrcJon . FI<uwhe K
Y 31
Y
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M
Q
P X' A P' P X
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SCD LYON 1
SCD LYON 1
SCD LYON 1
SCD LYON 1
SCD LYON 1
SCD LYON 1
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SCD LYON 1
SCD LYON 1
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Pfaru/tf XI.
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