Vous êtes sur la page 1sur 118

La Maintenance, un élément clé

de l’amélioration continue
Sommaire
• Système de production
• Rendement d’un équipement
• Les cinq objectifs fondamentaux
• Les métiers de la maintenance
• Les différentes organisations
• Terminologie
• Méthodologie
• Formes de maintenance
• Etudes des défaillances
Système de
production
Rendement d’un
équipement
TAUX DE RENDEMENT SYNTHETHIQUE (GLOBAL)
LES CINQ OBJECTIFS
DE LA MAINTENANCE
LES CINQ OBJECTIFS DE
LA MAINTENANCE
• 1 : Améliorer la sécurité des
personnes
• 2 : Protéger l’environnement
• 3 : Améliorer la disponibilité des
équipements
• 4 : Participer à l’amélioration de la
productivité
• 5: Participer à l’amélioration de la
compétitivité de l’entreprise
1 : Améliorer la sécurité
des personnes
-En sécurisant au maximum les
équipements (sécurité passive ou active)

-En respectant la législation (période de


repos, conformité des machines, des
équipements, ...)

- En formant les personnels aux risques


2 : Protéger l’environnement

-En cherchant à diminuer les consommations


d’énergie

- En choisissant des énergies plus “ propres ”

- En réduisant les déchets et les rejets nocifs


3 : Améliorer la disponibilité
des équipements
- En allongeant leur durée de vie

-En les rendant plus fiables et plus


facilement réparables

- En gérant les pièces de rechange


4 : Participer à l’amélioration
de la productivité
- En améliorant les performances des
équipements existants (cadence....)

- En cherchant à améliorer les conditions de


travail (ergonomie, environnement)

- En s’impliquant dans l’achat


d’équipements nouveaux
5: Participer à l’amélioration
de la compétitivité de
l’entreprise
-En résolvant les problèmes de non qualité
liés à l’outil de production

- En réduisant les coûts de maintenance


LES METIERS DE LA
MAINTENANCE
• L’apparition de nouveaux outils
(GMAO, Aide aux diagnostic,
Télésurveillance,..), les nouveaux
modes de management ( auto
maintenance au travers de la TPM,
externalisation,…), les exigences de
qualité et le respect de
l’environnement ont
considérablement fait évoluer les
métiers de la maintenance.
Le Chef de service
• Ingénieur généraliste ou fréquemment ingénieur usine homme
de terrain dans le domaine
– des ressources humaines,
– de l’organisation,
– de la pathologie des matériels.

• il définit les différentes orientations, les actions prioritaires,..

• Il est responsable de la maîtrise économique des activités du


service.

• il assure la “ veille organisationnelle et technologique ”

• Il est maître d’œuvre ou associé dans le management de


projets (nouvel équipement, politique d’entreprise , mise en
place TPM, Certification ISO 9000 et ISO 14000,..)
L’ingénieur “ études travaux neufs ”

• Assez fréquemment rattaché à la maintenance il a


en charge un ou plusieurs projets d’équipement.
• supervise donc les études , la réalisation,
l’installation et la mise en route.
• grande expérience
• solides connaissances techniques.
• Il a en permanence le soucis de la maintenabilité,
de la logistique de soutien et de la sûreté de
fonctionnement.
Le technicien méthodes de
maintenance

• En général titulaire d’un BTS ou d’ un DUT il est aussi


appelé “ préparateur ”. Il a en charge un ou plusieurs
équipements. Il a pour mission :

• L’exploitation des retours d’expérience en vue de


déterminer les coûts, les temps.

• L’amélioration des performances des équipements

• La préparation des actions préventives ou correctives


Le technicien d’intervention

• Titulaire d’un bac pro, BTS en général rattaché à un atelier ou


à une unité de production. Il a en charge
– la surveillance,
– le dépannage
– la réparation
– La mise en œuvre les actions préventive préparées par les
méthodes.

• Il doit disposer d’une forte technicité dans sa spécialité. Il


travaille en général en équipe. Il est donc mécanicien,
électricien, hydraulicien, automaticien,….
LES DIFFERENTES
ORGANISATIONS DE
MAINTENANCE
Approche systémique ou approche
corporative
• L’approche systémique
– considère le fonctionnement de l’entreprise à
travers les flux d’informations, de matières ou
de volumes financiers

• L’approche fonctionnelle
– considère le fonctionnement de l’entreprise à
travers les différents services liés au
différents métiers
Principaux éléments qui ont influé
sur les organisations :
—la TPM ( Total Productive Maintenance ou Topomaintenance)
qui, en faisant collaborer opérateurs et techniciens, démontre la
nécessité du décloisonnement ;

—l’accroissement des outils de diagnostic incorporés aux


machines, qui nécessitent une plus grande expertise technique
sur les lieux mêmes de production ;

— l’amélioration de l’offre de sous-traitance, souvent plus


compétitive et plus performante que les ressources internes ;

— la volonté de se recentrer sur les métiers et compétences clés.


Maintenance centralisée
Maintenance centralisée
• Avantages :
– maîtrise de la fonction
– maîtrise technique,
– optimisation des efforts.
• Inconvénients :
– efficacité liée à la qualité des communications
et à l’organisation.
Maintenance répartie ou décentralisée
Maintenance répartie ou décentralisée
• Avantages :
– meilleure prévention et bonne maîtrise du processus de
dégradation,
– diminution des cloisonnements et forte collaboration,
– diminution des micro défaillances,
– sensibilisation aux coûts en étant plus proche de la
production.
• Inconvénients :
– maîtrise technique partagée entre maintenance et
production.
– Il y a des risques de redondances avec la maintenance
centrale
– nécessité d’une forte coordination,.
Maintenance sous-traitée EGM
Maintenance sous-traitée EGM
• Avantages :
– maitrise des coûts
– diminution du nombre d’interfaces et d’intervenants
de corps de métiers différents.
– regard neuf,
– nouvelle politique de maintenance..
• Inconvénients :
– risque de perte de la maîtrise technique,
– Dépend de la fiabilité de l’EGM
Organisation mixte
Organisation mixte
• Avantages :
– bonne répartition des compétences,
– préservation du savoir et maîtrise technique.
• Inconvénients :
– nécessité d’un bon niveau technique des
opérateurs de production
ORGANISATIONS
LOGISTISQUES
•DIFFERENTS STOCKS
Magasin central et magasins
secondaires
Magasin central et magasins
secondaires
• Avantages :
– meilleures conditions de négociation avec les
fournisseurs,
– , maîtrise de la codification et de la création
des nouvelles pièces,
• Inconvénients :
– risque d’allongement des délais de
réapprovisionnement,
– augmentation des stocks
– infrastructure et procédures lourdes
Magasins indépendants
Magasins indépendants

• Avantages :
– flexibilité des réapprovisionnements
– réduction des délais
– procédures plus légères.
• Inconvénients :
– gros risques de doublons,
– risques d’erreurs de livraison entre magasins,
– possibilités de négociations limitées
Magasin interne et stock virtuel
Magasin interne et stock virtuel
• Avantages :
– pas de coûts d’immobilisation
– réduction des délais
– pas de gestion des stocks
– Intéressant pour composants à forte
obsolescence
• Inconvénients :
– dépend de la fiabilité du fournisseur
– coût du service
TERMINOLOGIE
d’après les
normes MAINTENANCE
AFNOR X 60 010
ET 60 011)

Ensemble des actions permettant de maintenir ou de


rétablir un bien dans un état spécifié ou en mesure
d ’assurer un service déterminé
d’après les
normes MAINTENANCE
AFNOR NF EN
13306 X 60-319)

Ensemble de toutes les actions techniques, administratives et


de management durant le cycle de vie d'un bien, destinées à le
maintenir ou à le rétablir dans un état dans lequel il peut
accomplir la fonction requise.
Maintenance corrective curative
• Avantages :
– Niveau de performance initial
– Exploite les composants sur toute leur durée de vie
– Économique si faibles coûts indirects

• Inconvénients :
– Risque de panne seconde
– Disponibilité des rechanges (stocks ou délais réduits)
– Inadaptée si problème de sécurité
– Dépend de la fiabilité
– Risque de surcharge de travail ponctuelle

• Exemples
– Crevaison d’une roue de véhicule
– Lampe grillée
– Carte électronique
– Moteur électrique grillé
Maintenance corrective palliative
• Avantages :
– Rapide
– Peu chère

• Inconvénients :
– Chute de performance
– Nécessite une intervention curative
– Risque de panne seconde

• Exemples:
– Fil de fer
– Colmatage d’une fuite (mastic ou ruban adhésif)
– Roue de secours galette (80 km/h)
– Rapport d’une dent d’engrenage sur réducteur de laminoir
Maintenance préventive systématique
• Avantages :
– Garantit une certaine fiabilité
– Permet une planification
– Evite les surcharges de travail
– Facilite la gestion des rechanges

• Inconvénients :
– N’exploite pas les composants sur toute leur durée de vie
– Chère si coûts directs et indirects importants

• Exemples:
– Remplacement d’une courroie de distribution tous les 80 OOO Km
– Vidange d’un circuit hydraulique toutes les 500 heures
– Remplacement des joints de piston de presse tous les 2 ans
Maintenance préventive conditionnelle
• Avantages :
– Exploite les composants sur toute leur durée de vie
– Garantit une certaine fiabilité
– Permet une planification
– Evite les surcharges de travail
– Facilite la gestion des rechanges

• Inconvénients :
– Chère (moyens de surveillance; capteurs…..)

• Exemples:
– Plaquettes de frein sur véhicule
– Remplacement d’une pompe hydraulique en dessous d’un certain
seuil de pression
– Remplacement pneumatiques en surveillant l’usure
– Remplacement d’une courroie en surveillant son état par rondes
ou visites
Maintenance préventive prévisionnelle
• Avantages :
– Exploite les composants sur leur durée de vie optimale
– Garantit une certaine fiabilité
– Permet une planification
– Evite les surcharges de travail
– Facilite la gestion des rechanges

• Inconvénients :
– Chère (moyens de surveillance et analyses)
– Fait souvent appel à des compétences spécifiques

• Exemples:
– Remplacement d’un roulement de ventilateur suite à analyse
vibratoire
– Vidange d’un circuit hydraulique suite à une analyse d’huile
– Remplacement palier lisse après analyse de comportement
Les temps relatifs à la maintenance
(d’après la norme AFNOR X 60 015) L ’utilisateur exige que le
bien soit en état d ’accomplir
Temps requis une fonction requise
Le bien est apte à TO Le bien est inapte à
accomplir sa fonction accomplir sa fonction

Temps effectif
Temps effectif
d ’indisponibilité
de disponibilité
TA

TBF TAM TAF


TA
Temps de bons Temps propres Temps
Temps d ’attente
fonctionnement d ’indisponibilité d ’indisponibilité

Le bien est apte mais


Le bien Le bien est inapte pour
Le bien est ne peut fonctionner
accomplit cause de défaillance
apte mais pour des causes
sa fonction ou d’action de
non sollicité externes (main
maintenance préventive
d ’œuvre,énergie...)
UNITE D ’USAGE
Grandeur finie choisie pour évaluer quantitativement un
usage dans des conditions conventionnelles éventuellement
normalisées

EXEMPLES

l’heure, la semaine, parfois le mois ou l’année.

également des unités de temps “ indirectes ” telles que :

- des cycles de fonctionnement (pour une machine de


production),
- des quantités produites (nombres ou tonnes pour un
process),
- des distances parcourues (km pour un véhicule).
Les défaillances (d’après la norme AFNOR X 60 011)
Altération d ’un bien Cessation d ’un bien
à accomplir sa fonction DEFAILLANCE à accomplir sa fonction
requise requise

DEFAILLANCE DEFAILLANCE

PARTIELLE COMPLETE

REPARATION REPARATION

maintenance curative maintenance palliative

Intervention définitive Action sur un bien en vue de le


et limité de maintenance remettre provisoirement en état de
corrective après défaillance fonctionnement avant réparation
METHODOLOGIE
FONCTION MAINTENANCE

Fonction Gestion

Fonction Méthodes

Fonction Ordonnancement

Fonction Réalisation (exécution)


Fonction Gestion

MISSION *Décide
*Définit les priorité

QUALITE *Capacités d ’analyse


*Compétences techniques
*Relations humaines
*Communication
*Esprit de synthèse
Fonction Méthodes
MISSION *Prépare le travail (côté ressources)
*Analyse les défaillances
*Prend en charge les modifications
*Assure le suivi technique de la sous traitance

QUALITE *Connaissances techniques et technologiques


*Curiosité et observation
*Grande capacité d ’analyse
*Communication
Fonction Ordonnancement
MISSION
*Planifie et coordonne les interventions
*Gère l ’aspect temporel de la sous traitance

QUALITE
*Rigueur
*Organisation
*Communication
Fonction Réalisation
MISSION
*Exécute les interventions
*Effectue certains diagnostics

QUALITE *Compétences techniques


*Dextérité
*Expérience
COLLECTE D’INFORMATIONS
“ Etude attentive d’un événement ”.

Méthode (analogie avec un constat de police)

*N ’observer qu ’une seule chose à la fois


*Séparer chaque paramètre (par exemple un réglage) pour en
mesurer son effet
*Observer sans chercher à interpréter
*Ne pas avoir d ’à priori
*Tout observer
*Tout mémoriser sous forme de croquis, dessins, photo, son,
dimensions...
ANALYSE
Décomposition d’un ensemble plus ou moins
complexe en éléments aussi simples que possible.

Elle permet d ’identifier les éléments d ’un ensemble


et de comprendre la nature des liaisons entre ces
éléments

* L ’analyse des coûts


* L ’analyse des temps
* L ’analyse morphologique
* L ’analyse temporelle
* L ’analyse de la valeur
* L ’analyse des défaillances
ANALYSE
Méthode (analogie avec un arbre généalogique)
Décompositions successives d’un ensemble jusqu’à l’obtention
d ’éléments indissociables, de caractéristiques simples, connues et
nettement définies. Cette méthode est qualifiée d’analyse
descendante.

Structure d’analyse

C’est toujours une arborescence qui utilise différents


outils de formalisation.
SAVONICC

FABRICATION

MALAXEUR

EXEMPLE DE
AFFINEUSE

BOUDINEUSE

MOTEUR
ELECTRIQUE

VIS
STRUCTURE
D ’ANALYSE
EQUIPE

VIS

ROULEMENT AVANT

CORPS

REGULATION
TEMPERATURE

CONVOYEUR
BOUDIN

ENSEMBLE
DE COUPE

CONVOYEUR
BONDON

PRESSE

CONDITIONNEMENT
CONTROLE

CONVOYEUR
SAVONNETTES

ECHANTILLONNEUSE

CONDITIONNEUSE

PALETTISATION
DEBUT

ACTION

Négatif Positif
TEST

ACTION
ACTION

Négatif Positif
Négatif Positif TEST
TEST
valeur de la fonction % Cumul

100,00%
92% 97% 99% •C
82% •B
80,00%

60,00%
52%

•A
40,00%

30%

20,00%
10%

5% 2% 1%
0,00
%
COURBE ABC
ACTIONS PRIORITAIRES
COMMUNICATION

Informations Ordres

INFORMATEUR
DECIDEUR ACTIONNEUR

Stockage Retour
SERVICE SERVICE MAINTENANCE
PRODUCTION DT transmise
BT METHODES
DT

Matériel Programmation
défaillant

Rapport d ’intervention
Enregistrement Dossier

Date ORDONNANCEMENT préparation


Lancement
OT
DA

Compte rendu

Intervention REALISATION
DT: Demande de travail
OT: Ordre de travail
MAGASIN
BT: Bon de travail BSM
BSM: Bon de sortie matière

DA: Demande approvisionnement


Formes de
maintenance
Influence sur la charge de
travail
Charge de travail
100%

86 %
78 %

Actions
correctives

Actions
préventives
Répartition
100 % Correctif
56 % 18 % 5%
0% Préventif
30 % 60 % 90 %
Aspect économique
Coûts

Niveau Coût
optimal de total
préventif

Actions
correctives

Actions
préventives
Répartition
100 % 56 % 18 % 5% Correctif
0% 30 % 60 % 90 % Préventif
Matériel en
fonctionnement

Attendue Défaillance
GRAPHE DE SYNTHESE
Anticipée

Maintenance Maintenance
Corrective Préventive

Loi de Connue
Comportement
Provisoire
Provisoire
Intervention
Inconnue

Complète Périodique
Surveillance

Réparation
Sans non
Forme Surveillance
Avec Sans
modification modification Continue Par visites Par rondes oui

Maintenance Maintenance Maintenance Maintenance Maintenance Maintenance Maintenance Maintenance


d’amélioration Curative Palliative Conditionnelle Conditionnelle Conditionnelle Systématique Systématique
absolue par visites par rondes absolue surveillée
SON COUT EST-T- OUI
NON MAINTENANCE
IL SUPPORTABLE ? CORRECTIVE
LA PANNEA-
T-ELLE UNE
INCIDENCE NON
SUR LA
PRODUCTION,
SUR LA PEUT-ON METTRE
SECURITE OUI
EN PLACE UN
DISPOSITIF DE NON
DES BIENS OU
SURVEILLANCE
DES
PERSONNES? MAINTENANCE
SYSTEMATIQUE
OUI

NON

L’UTILISATION DE
CETTE TECHNIQUE
EST-ELLE RENTABLE OUI
MAINTENANCE
CONDITIONNELLE
ETUDE DES
DEFAILLANCES
ANALYSE D ’UNE DEFAILLANCE

CAUSES

AMPLITUDE IDENTIFICATION

DEFAILLANCE

DETECTABILITE
FORME
CONSEQUENCES
LES CONSEQUENCES
Sécurité des Disponibilité
Criticité Production
personnes Dégâts

Mort d’homme
Critique Immobilisation du
Incapacité
matériel avec Arrêtée
permanente
dégâts

Blessure
Majeure Immobilisation
Incapacité
brève du matériel Ralentie
temporaire
sans dégâts

Pas de blessure Pas


Mineure Pas d’arrêt de d’immobilisation
Normale
travail du matériel
Pas de dégâts
Gravité des
effets

RISQUES

Probabilité
d’apparition
Les Causes Intrinsèques
-Santé -matière
(défauts internes à l ’équipement avant sa mis en route)

* Mauvaise conception
* Mauvais composant
* Mauvaise réalisation
* Mauvais montage
* Mauvaise installation
-Dégradation liée au fonctionnement
(défauts internes à l ’équipement dus à son utilisation normale )
* Usure
* Fatigue
* Chocs
* Corrosion
* Fluage
Les Causes Extrinsèques
(Causes externes à l ’équipement dues à une utilisation anormale)

* Accident
* Choc
* Mauvais pilotage
* Environnement non adapté
* Non respect des consignes
* Mauvaise maintenance
* Défaillance seconde
* Sabotage
L’identification
-Par Nature
* Mécanique,
* Electrique,
* Electronique,
* Hydraulique,
*,Pneumatique,
* etc.

-Par Situation

* Dans l ’espace ( localisation)


* Dans le temps (date, durée)
Forme
-Caractère
* Fugitif
* Permanent

-Vitesse d ’apparition

* Progressive
* Soudaine
Amplitude
-Partielle

* Fonctionnement à moindres performance (mode dégradé)

-Complète

* Perte de fonction (panne)


Détectabilité
-Impossible
* Caractéristique des pannes
catalectiques
-Partielle

* Rondes machines à l ’arrêt (état d ’une courroie, mesure


d ’un jeu, d ’une pression
*Rondes machines en fonctionnement (bruit, mesure d ’une
T°, d ’une pression, d ’une vitesse, d ’un courant….
-Continue
* Surveillance en continue grâce à des
capteurs
Les 2 Modèles d ’ évolution des
défaillances
Performances
Catalectique

Par dégradation

t

Temps
Les modes de défaillances
mécaniques en fonctionnement
- Choc : il s’agit souvent “ d’accident ” de conduite, de
manipulation.

- Surcharge : dépassement de charge nominale entraînant


une déformation permanente ou une rupture.

- Fatigue : efforts (vibrations) alternés et répétésentraînant


une rupture, même en deçà de la limite élastique

- Fatigue thermique : Variation fréquentes de T° qui entraîne


dilatations, déformations plastiques, brûlures ou fusion.

- Fluage : déformation devenant permanente avec le temps,


sous l’effet conjugué de contraintes mécaniques et thermiques.
Les modes de défaillances
mécaniques en fonctionnement
-L’usure :conséquence du frottement, entraîne une perte de
matière des surfaces en contact.
Trois phases d’usure :
* le rodage initial,
*l’usure “ douce ”, ou grippage épidermique,
*le grippage, usure rapide par transfert de métal.

-L’abrasion : la surface est rayée par un corps plus dur

-L’érosion: la surface est “ rongée ” sous l’effet d’impacts de


particules solides ou liquides à grandes vitesses.

-Les corrosions : de nature variées, elles seront développées


en cours de matériaux.
Les modes de défaillances
électriques
-Rupture de liaison électrique : souvent conséquence
d’une cause extrinsèque: choc, surchauffe vibration donnant
parfois une défaillance “ fugitive ”.

-Collage des contacts: dus à la présence d ’arc électrique


entre deux grains

- Usure des contacts: dus aux frottements entre deux grains

- “ Claquage ” d’un composant, une résistance, un transistor...


FICHE D’ANALYSE DE DEFAILLANCE
AUTEUR : INTERVENANT :

IDENTIFICATION

Date : D.T. N° établie le


Unités compteur : Code Machine : Organe :
Machine : Fonction : Marque : Type :

NATURE

mécanique :  électronique :  Pneumatique : 


électrique :  hydraulique :  Autre :  :…………………...

DIAGNOSTIC

Causes extrinsèques Causes intrinsèques


- Accident  - Santé matière 
- Mauvaise utilisation  - Mauvaise conception 
- Environnement non conforme  - Mauvaise réalisation 
- Consignes non respectées  - Mauvais montage 
- Mauvaise intervention antérieure  Modes de défaillance en service :
- Nettoyage insuffisant  - Usure 
- Défaillance seconde  - Corrosion 
- Autre cause externe :  - Fatigue 
- Autre cause interne : 
FORME

- défaillance partielle  - défaillance catalectique : 


- défaillance complète :  - défaillance par dégradation :

CONSEQUENCES
Risques / personnes Immobilisation matériel Coût direct Intervent Production
- Graves  - Importante  - Important  -Arrêtée 
- Blessures  - Moyenne  - Moyen  - Ralentie 
- Pas d’atteintes  - Brève  - Faible  - Non perturbée 

APTITUDE à ÊTRE DETECTEE


- défaillance non détectable ( catalectique ): 

- défaillance détectable :  par capteurs 


par surveillance périodique 
Merci de votre attention

Vous aimerez peut-être aussi