Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Fiabilité de la maintenance
Page 1
1)Première partie: Principes de base de la maintenance industrielle
Page 2
Types d'équipements: classification selon la technologie concernée
Page 3
Types d'équipements: classification selon la fonction, le métier de l'entreprise
Attitude "préventive"
Page 4
état de bien fonctionner, ce qui allonge la durée de l'intervention et
augmente les coûts de pièces et de M.O.
Attitude "prédictive"
Attitude "proactive"
Page 5
• Inconvénients: Les études et travaux d'amélioration de la machine
nécessitent des investissements.
Page 6
• Supposons pour simplifier, que la ligne comporte 12 pompes, que l'arrêt
d'une pompe entraîne l'arrêt de la production, et que - par an - on compte
en moyenne 5 pannes aux pompes
Page 7
Exemple chiffré: maintenance preventive
Ce faisant, elle détecte à temps les débuts d'avaries sur les pompes
Page 8
• Perte de production: …………………………………………………… 0
• Cela se traduit par une durée de vie plus longue des composants de
l'équipement et cela permet de réduire de 3 à 2 les arrêts planifiés pour
la maintenance.
Page 9
• Disponibilité = 24x( 365 - 2x4 ) / 24x365 = 97,80 %
Page 10
4) Comment choisir la bonne stratégie de maintenance ?
Page 11
5) La maintenance prédictive des équipements rotatifs
Processus
Page 12
Via le roulement,
Page 13
Seconde partie : Principe de base de l’analyse vibratoire
ISIPS : CORVONATO.J
TTSM - Chapitre 3 : Fiabilité de la maintenance
Page 14
Exemple de vibration simple
Page 15
2) D’où proviennent les vibrations ?
Causes de vibration
• Balourds
Page 16
Exemple d'effets néfastes des vibrations
Page 17
Via le roulement, on peut aisément détecter divers problèmes
Amplitude / Temps
Page 18
La marche à suivre dans la pratique
Déplacement
Page 19
Déplacement, vitesse et accélération
• Déplacement (distance)
micron, mm
mm/sec2
Page 20
Qu’est-ce que la phase ?
Où mesurer ?
Page 21
Ordre logique des points de mesure
Accéléromètres
• Robustes
Page 22
• Nécessite de l’électronique supplémentaire (qui peut être intégrée dans le capteur)
Page 23
Divers types de capteurs
Capteur de déplacement:
principe de fonctionnement
Page 24
TTSM - Chapitre 3 : Fiabilité de la maintenance
Page 25
Fixation par base magnétique
• Rapide et facile.
Page 26
Exemple d'appareil: crayon lecteur de vibration
Page 27
Exemple d'appareil: analyseur d'état
Page 28
Exemple d'appareil: enregistreur – analyseur
Page 29
Exemple d'appareil: système avec radio-transmission des mesures
Page 30
6) Comprendre le signal enregistré
• Remarque préliminaire : on n'abordera ici que quelques notions de base, car il s'agit
de phénomènes très complexes dont l'analyse nécessite des connaissances
approfondies
Analyse de spectre
Page 31
Techniques d’analyse spectrale
Reconnaissance d’empreinte
(spectre velocity)
Page 32
7) Relier les signaux à des effets futures : aspect prédictif
Méthode :
• Détecter au plus tôt les signaux liés à des dégradations dans les roulements,
• Suivre leur évolution dans le temps afin de prévoir suffisamment à l'avance le
moment où la panne risque de se produire
• Et remplacer le roulement avant!
Pourquoi cassent-ils ?
Lubrification inadéquate:
- Trop
- trop peu
Page 33
Mauvaise installation:
- âge
Page 34
Formules des fréquences de défauts des roulements
Page 35
8) Relier les signaux à des causes originelles : aspect proactif
Objectif : Trouver les causes des problèmes, afin de pouvoir prendre des mesures
correctives pour améliorer le fonctionnement
2 exemples typiques
Balourd
Page 36
Balourd: diagnostic
• Balourd statique
Les vibrations restent en phase tout au long de la machine
• Balourd dynamique
Les vibrations sont en opposition de phase aux extrémités de la machine
Mésalignement
Page 37
Mésalignement: cause et effet
Mésalignement: résumé
Page 38
Autres exemples de diagnostics possibles grâce à l'analyse vibratoire
• Frottements
excentriques, résonance…
Page 39
Fiabilité de la maintenance
I ) INTRODUCTION :
Avant les pièces étaient fabriquer artisanalement, une par une, le niveau de fiabilité de
chaque produit, dépendait d’avantage des compétences et de l’habilité de l’artisan, ou du
manufacturier que de la conjonction des fiabilités des diverses pièces.
Le manque de fiabilité des équipements militaires dans les années 1940 et 1950 a
confirmé le besoin de fiabilité, depuis la fin des années 1950 les contrats militaires et de
génie civil américains comportent des clauses prévoyant des pénalités en cas de non-respect
des exigences de fiabilité et de maintenabilité. Depuis 30 ans, ces mêmes exigences figurent
au Royaume-Uni.
Les premières banques de données de taux de défaillance ont été créées au milieu des
années 1960. On détecte les éléments défectueux en cours de fabrication au moyen de
contrôles et de tests, et la fiabilité est garantie par l’application de procédures de contrôle
qualité spécifiques.
Au début des années 1970, l’augmentation des risques, due notamment à la présence
d’importants volumes de substances dangereuses, a convaincu tout le monde que l’ont ne
pouvait plus se contenter d’attendre qu’un accident se produise pour en tirer les leçons et
améliorer la sécurité.
Page 40
apparue plus tard. L’explosion d’une usine chimique à Flixborough (Royaume-Uni) en juin
1974 a sensibilisé la population et les médias à cet effet particulier de la technologie.
L’explosion de l’usine chimique de Seveso (Italie) en 1976 .ou plus récemment les
accidents de clapham Junction (chemin de fer) et de la station offshore piper alpha, ont
conduit à la promulgation de règlement et d’une charte.
3,5
2 mauvaise conceptions
0,5
0
conception production service après vente fiabilité
Page 41
Le cout total du produit, il dépend de ces deux critères, sécurité, garantie.
La non-fiabilité augmente les couts d’après-vente.
Construire plus fiable augmente les couts de conception de production.
Aujourd’hui le FMDS est mise en œuvre dès la phase de conception préliminaire.
Les techniques de prévision de la fréquence des défaillances ont d’abord été
appliquées au calcul de la disponibilité (l’objectif étant de réduire le cout des défaillances
matérielles, et a l’évaluation du risque, la défaillance du système n’est pas nécessairement
provoquée par la défaillance d’un composant mais par :
a) des éléments logiciels ; b) des facteurs humains ou des
manuels d’utilisation ; c) des facteurs environnementaux ; d) les défaillances de
mode commun. Cycle de l’analyse FMDS. Il y a un rapport entre les
activités, le tout doit correspondre aux objectifs de FMDS. Une fois la conception achevée,
toute amélioration de la fiabilité et de la sécurité devient plus délicate et couteuse. Les
objectifs du FMDS doivent être intégrés aux spécifications en tant qu’exigences du projet ou
du contrat. Evaluer la conception, ceci est important car à moins d’être obliger par le contrat,
c’est deux facteurs (surtemps, surcout) s’ajoute à la facture de fabrication. Les activités
correspondant aux analyses ou études. L’étude (FMDS) doit prendre en compte le
programme de maintenance (MP & MC), ils ont un incident sur la fiabilité et la disponibilité.
Le
FMDS sont représentées dans cette figure :
Page 42
Spécification des Objectif de FMDS
exigences/besoins -
Politique de maintenance
(périodique 10
contrôle Conception
et suivi) détaillée 3
Conception des
modifications
Fabrication Acquisition
Phase de tests 7
Hiérarchie
4
des tests
5
Construction
module
Installation Croissance de la
système fiabilité
environnement 6 9
Validation
Données
etc. Recette
11
8
Exploitation &maintenance
Page 43
(1) : Revue de calculs de faisabilité du système par rapport aux objectifs.
(2) : Conception préliminaire par rapport aux objectifs
(3) : Conception détaillée par rapport aux objectifs.
(4) : Phases de conception et de développement, par rapport aux exigences.
(5) : Tests de conformité aux exigences.
(6) : Tests en situation d’exploitation.
(7), (8), (9) : Sureté de fonctionnement en exploitation par rapport aux objectifs.
(10) : La maintenance est prise en compte dés l’étape de conception ou elle est influencer par
les objectif du FMDS.
(8), (9), (11) : Programme de croissance de la fiabilité celons les exigences imposer par le
constructeur
3 ) FIABILITE
Notion de fiabilité :
La fiabilité est l’amplitude d’un système à fonctionner sans incident pendant un temps
donné, elle est représentée sous ( ) c’est la probabilité de ( )
exemple :( R = 0,40 au bout de heures), signifie que le produit à
40% de chance a fonctionner pendant les heures.
Page 44
Conception Fabrication Exploitation
Fiabilité Fiabilité
De conception Effective
Page 45
4) Taux de défaillance ( )
La base la plus fréquemment utilisée est h car, elle permet d’obtenir des coefficients de
l’ordre de 0,01 à 0,1 pour la microélectronique, de 1 à 5 pour les instruments, et de l’ordre de
la dizaine ou de la centaine pour les plus importants. La base heures (FITS) utilisée en
microélectronique ou le taux défaillance est faible. Elle est utilisée dans la base de données de
British Telecom, HRD5. . ([ ]) , Est le taux de défaillance ; T=
( ) . k, sont les n défaillances pendant le service ; T,
le temps du service Reprenons si l’ont met un nombre d’élément dans un
machine (N), à la première défaillance ont comptais le nombre d’élément défaillant (k1), et le
temps (t1).
K défaillances
N éléments
Temps t
Page 46
constant. ( )Prenons un produit et à chaque fois qu’elle ne
fonctionne pas, nous noterons combiens d’élément ne fonctionne plus et à quelle moment elle
ne fonctionne plus. Un ensemble (n) élément si l’on admet qu’une
défaillance est réparée dés qu’elle se produit, le temps cumulé T est égal à Nt. Dans le cas
contraire T est calculé de la manière suivante.
[ ] = ; =
Exemple : une pompe industrielle a fonctionné pendant heures en
service continu avec 7 pannes dont les durées respectives sont : 4 -2,5 – 6 – 12 – 1,5 – 36 –
( )
3,5 heurs. Calculez son MTBF ? =
= = 1 419,2 heures.
= =7 défaillance par heures.
Entrée a b c d n sortie
a) Cas général :
La fiabilité d’un ensemble de n composants connectés en série est égale au
produit des fiabilités respectives [ ( ) ( ) ( ) ( ) ( )]
Si les n composants sont identiques et tous de même fiabilité R : ( )
Exemples : - un poste de radio est constitué des quatres composants
suivants montés en série : alimentation (R = 0,95), récepteur (R = 0,99), amplificateur
(R = 0,97) et haut-parleur (R = 0,98). Quelle est la fiabilité globale ?
( ) ( ) ( ) ( ) 0,894 (89,4 %).
Une machine à écrire est constituée de 2 000 composants montés en série
ayant tous la même fiabilité (très élevée) R = 0,999 9. Quelle est la fiabilité globale ?
=( ) = 0,8187 (82 %).
Si le nombre de composants est divisé par 2 ?
=( ) = 0,904 8 (90,5 %).
Page 47
La valeur de R si on souhaite une fiabilité de
90 % avec les 2 000 composants est de =( ) = 0,9
ln ( ) ( ) ( )
R = 0,999 95
b) Cas de taux de défaillances ( ) constants.
= ( )
=
Exemple : Soit quatre composants en série dont les taux de pannes constants respectifs pour
1 000 heures sont : 0,052 – 0,056 – 0,042 – 0, 047.
a) quelle est la probabilité pour que le système survive jusqu’à 5
000heures ? A 5 000 heures correspond t = 5 ( est exprimé pour 1 000 heures)
( )
= = 0,373 (37,3 %)
0,052 + 0,056 + 0,042 + 0, 047 = 0,197 = (19,7 % de défaillances pour 1 000 heures)
b) quelle est la valeur du de l’ensemble ?
= = = 5,08 h
Page 48
7 ) Fiabilité d’un système constitué de composants montés en parallèle (redondances)
La fiabilité d’un système peut être augmentée en plaçant les composants en parallèle. Un
dispositif constitué de n composants en parallèle ne peut tomber en panne que si les n
composants tombent en panne au même moment.
a) cas général : Si est la probabilité de panne d’un composant,
la fiabilité associée ; Alors est son complémentaire : =1- .
Pour n composants connectés en parallèle ayant des
probabilités de panne ( ) et des fiabilités associées ( ), la probabilité de
panne et la fiabilité de l’ensemble des n composants en parallèle sont :
( ) ( ) ( ) = (1 - ) (1 - ) … (1 - ) ;
= 1 - (1 - ) (1 - ) … (1 - ) Si les n composantes sont
identiques et tous de même fiabilité =1-( )
E S
B
Page 49
8 ) Démonstration de la fiabilité :
n défaillance
ZR
ZA
Rejet ZR : limite de
rejet
ZA : limite
acceptable
Acceptation
Temps
A mesure que le test avance, on trace une courbe en escalier : pour chaque défaillance, on
note en abscisse l’heure à laquelle elle a été observée et on augmente le n défaillance. Si la
courbe dépasse la limite supérieure, le nombre de défaillances observées sur la période
donnée est trop important et le lot ne satisfait pas au test. Si la courbe dépasse la limite
inférieure la durée est considérée comme suffisante pour le nombre de défaillances et le lot
satisfait au test. Tant que la courbe reste à l’intérieur des limites, le test doit se pour suivre.
Page 50
9 ) Maintenabilité et maintenance (MTTR) :
Définitions :
a) Maintenance : cette fonction consiste à faire revenir (dépannage ou réparation) ou
à maintenir (action préventive) tout dispositif dans son état de fonctionnement
normal. Elle s’exprime au moyen de la maintenabilité.
b) Maintenabilité : elle traduit la probabilité de remettre un système en état de
fonctionner en un temps donné, dans des conditions données et retrouvant la
fiabilité initiale. Elle s’exprime à l’aide du MTTR. Augmenter la maintenabilité
d’un produit c’est le rendre plus facilement réparable.
Page 51
10 ) Disponibilité
Elle traduit l’aptitude d’un dispositif à être en état de fonctionner dans des conditions données.
Elle met en évidence l’aptitude à la réparation d’un dispositif en mesurant l’efficacité de la
maintenance. Une haute disponibilité exige une excellente fiabilité (peu de défaillances), une
bonne maintenabilité (une grande rapidité de réparation ou de remise en état) et une bonne
logistique de maintenance (bonnes procédures d’entretien et de réparations, des moyens en
personnel, des stocks de composants …).
Définitions :
1) Taux de disponibilité (D). D =
a) disponibilité intrinsèque
Elle exclut la maintenance
préventive, les délais logistiques ( attentes fournitures …) et les délais administratifs. =
b )Disponibilité
opérationnelle Elle prend en
compte les délais logistiques avec le MTL (moyenne des temps logistiques de
maintenance). = .
t t t t
Disponibilité t t t t
t t t t
é
) ) ) )
Indisponibilité
Page 52
12 ) Durabilité.
Durée de vie et cycle de vie d’un produit. Cycle de vie d’un produit.
Il correspond à l’ensemble de toutes les étapes de la vie du produit, depuis les besoins
qui ont amené sa création, jusqu’à sa mort.
Durabilité et durée de vie :
a) durabilité : elle représente la durée de fonctionnement potentielle, attendue ou
probable, d’un dispositif pour la fonction ou la mission qui lui a été confiée dans des
conditions d’utilisation et de maintenance données.
Remarque : elle dépend de la fiabilité, de la maintenabilité, de la
maniabilité, de la qualité de fabrication, du conditionnement, de la logistique, du service
après-vente, du marché… b) Durée de vie, pour un produit, elle présente les
trois aspects suivants : - La durabilité : qui est la durée de
fonctionnement probable ou attendue du produit dans les conditions normales d’utilisation.
- La durée effective
d’utilisation : pour un produit donné, appartenant à une famille de produits identiques, c’est la
durée mesurée à partir de la première mise en circulation jusqu’à la cessation d’activité
(recyclage ou élimination). Cette durée oscille ou varie de manière statistique autour de la
valeur de durabilité précédente. - La
durée de présence sur le marché : correspond à la période pendant laquelle un produit d’un
type ou modèle donné peut être acquis à l’état neuf.
Exemples : - automobile (7 à 8 ans), lave-linge ou lave-vaisselle (9 à 10 ans),
réfrigérateur ou congélateur (13 à 15 ans), téléviseur (9 ans), machine-outil (10 à 25 ans).
La durée de vie moyenne se définit comme la moyenne des temps de fonctionnement avant
défaillance, là ou la défaillance de chaque élément est permise. Il est important de bien
différencier durée de vie moyenne, MTBF & MTTF. Le MTBF et le MTTF peuvent se
calculer sur n’importe quelle durée (par exemple la portion de la courbe en baignoire sur
laquelle le taux de défaillance est constant).
8
6
vie du produit
4
2
0
Défaillance jeunesse Vie utile Défaillance usure TEMPS
Page 53
Afin d’illustrer la différence entre le MTBF et la durée de vie, nous opposerons l’allumette et
le couteau en plastique : - allumette a une durée de vie brève mais un MTBF élevé ( les
défaillances étant rares, le temps entre défaillances est important).
- Le couteau en plastique a une longue durée de
vie (en termes d’usure) mais un MTBF réduit car les défaillances sont fréquentes.
∫ =
R(t)=
θ=∫ dt = [ ] = = =
( ) ( )
( ) , ce qui donne. ( ) ,
( ) ( )
Cependant, si f(t) correspond à la probabilité de la défaillance dans dt, alors :
∫ ( ) dt = probabilité de défaillance de 0 à t = 1 – R(t)
En dérivant l’expression précédente, on obtient :
( )
f(t) =
( ) ( )
en conjuguant les deux équations : ( ) ; f(t) =
( )
( ) ( )
( ) ( ) ; ( )
( )
En intégrant les membres, on obtient :
( )
∫ ( ) ∫ ( )
Il convient d’expliquer les limites de l’intégration.
L’intégration de ( ) se fait dans l’intervalle compris entre 0 et t. cependant, est intégré
( )
en fonction de R (t). Lorsque t = 0, R(t) = 1 et, à l’instant t , la fiabilité R(t)est, par
définition, égale à R(t). en intégrant on obtient :
Page 54
( )
∫ ( ) =| ( )| ( )
( )
15 ) Conclusion :
La fiabilité et la disponibilité de la maintenance, elle est définie par des
critères comme la bonne mise en marche du système.
Ces critères sont à la fois :
La fiabilité est l’approximation de trouver ou le système est peu fiable, et trouver des
solutions pour la maintenir la bonne marche du système.
Exemple :
Mettre des machines en parallèle pour diminuer les défaillances, mettre des éléments
plus résistant, … .
La fiabilité et la disponibilité de la maintenance, sont des éléments important pour une
entreprise. Car si les éléments, personnelle de l’entreprise, ou composants ne sont ni
disponible, ni fiable, le rendement sera de zéro pendant la durée de panne.
Pour être compétitif, il faut produire avec un cout minimum, cela implique, la
logistique des réparations, tout erreur doit être signalé et réparé avec un minimum de
temps.
En effet, la communication est un élément essentiel pour que l’entreprise fonctionne
correctement et soit compétitive.
On utilise des logiciels pour prévenir les pannes, gérer les stocks (de matière première,
matérielle de maintenance, composant, …).
Pour des pannes importantes, si l’entreprise a les moyens, on peut installer des
éléments en parallèle, la redondance est un moyen sur pour la continuation de la
production pendant les pannes.
Page 55
Exemple :
Si la chaudière ne fonctionne plus, le temps de la réparer, on utilise la chaudière qui
est en parallèle. La compétitivité est l’enjeu essentielle, si l’entreprise tourne aux
ralentis à cause des défaillances, le personnelle ne produit riens pendant ce temps.
Elle perd de l’argents, alors le cout du produit augmentera, il est important d’être
compétitif.
Dans ce domaine, il faut travailler à plein régime, tout l’art est là, c’est d’avoir le
minimum de charge pour un maximum rendement.
Page 56
Exercices :
Ex 5 : Un système est formé de quatre composants en série dont les taux de défaillance
(constants) pour 1 000 heures sont respectivement : 0,052- 0,059- 0,044- 0,048. Quelle est la
probabilité pour que le système survive jusqu’à 4 000 heures ? calculer le MTBF du système.
Ex 7 : Un système est formé de (n) composants identiques montés en parallèle ayant chacun
un taux de défaillances (constant) de 0,05 pour 1 000 heures . calculer le MTBF du système
lorsque (n) varie de 1 à 8. Quelles conclusions en tirez-vous ? même exercice en série ?
Ex 8 : Un dispositif est formé de cinq composants montés en série dont les MTBF respectifs
en heures sont : 9 540, 15 220, 85 000, 11 200, 2 600. Calculer la probabilité de survie de
l’ensemble pour une durée de 1 000 heures si est supposé constant.
Ex 9 : Si est constant, quelle est la fiabilité d’un dispositif travaillant pendant une période
de temps égale au MTBF ?
Page 57
Ex 10 :
A C
E F
B D
Page 58