Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Yellow Shark
Hommage à l’album mythique
Ensemble intercontemporain
Matthias Pintscher
Samedi 29 septembre 2018 – 20h30
Samedi 29 septembre Dimanche 30 septembre
11H00 CONCERT EN FAMILLE 16H30 SPECTACLE
20H30 CONCERT
Récréation musicale à 16h pour les
enfants dont les parents sont au concert.
YELLOW SHARK
ENSEMBLE INTERCONTEMPORAIN
MATTHIAS PINTSCHER, DIRECTION
PATRICK PULSINGER, DJ
Bernhard Gander
take death, pour ensemble et DJ,
création française
AC T IVIT É S D U WEEK-END
Frank Zappa EN LIEN AVEC ZAPPA
Naval Aviation in Art?
Dupree’s Paradise VENDREDI ET SAMEDI
The Perfect Stranger Colloque à 9h30
Edgard Varèse ZAPPOLOGIES
Intégrales SAMEDI
John Zorn Projection à 18h30
For Your Eyes Only 200 MOTELS
Frank Zappa Film de Frank Zappa & Tony Palmer,
Grande-Bretagne, 1971, 98 minutes
Get Whitey
The Dog Breath Variations/Uncle Meat (aka
DIMANCHE
Dog/Meat) Café musique à 11h
G-Spot Tornado FRANK ZAPPA
WEEK-END FRANK ZAPPA
Week-end qui démarre en fanfare avec Le Grand Wazoo (samedi, 11h), un concert
en famille présenté par l’Ensemble intercontemporain, conçu comme une
immersion (forcément) très remuante dans le monde tumultueux de Zappa,
dont la musique entre ici en résonance avec celle de l’un de ses maîtres,
Edgard Varèse. Un atelier de préparation au concert est proposé en amont.
Bernhard Gander
take death
Création française
Frank Zappa
Naval Aviation in Art?
Dupree’s Paradise
The Perfect Stranger
ENTR ACTE
Edgard Varèse
Intégrales
John Zorn
For Your Eyes Only
AVANT LE CONCERT
COLLOQUE ZAPPOLOGIES
VENDREDI 28 ET SAMEDI 29, À 9H30, EN SALLE DE CONFÉRENCE.
Frank Zappa
Get Whitey
The Dog Breath Variations / Uncle Meat (aka Dog/Meat)
G-Spot Tornado
Ensemble intercontemporain
Matthias Pintscher, direction
Patrick Pulsinger, DJ
Les autres pièces de Zappa au programme sont The Dog Breath Variations /
Uncle Meat (alias Dog / Meat), Get Whitey et G-Spot Tornado. Toutes figurent
sur The Yellow Shark (1993), superbe album réalisé avec l’Ensemble Modern
de Francfort. Riches de multiples nuances, elles procèdent d’une magis-
trale dynamique orchestrale et témoignent d’une inventivité remarquable,
6
donnant à entendre un Zappa au sommet de son art de compositeur pour
ensemble instrumental.
Jérôme Provençal
7
LES ŒUVRES
Composition : 2013.
Création : le 29 septembre 2013, à l’Alte Oper, Francfort-sur-le-Main, par Patrick
Pulsinger, DJ, et l’Ensemble Modern sous la direction de Franck Ollu.
Effectif : DJ, clarinette basse, clarinette contrebasse, contrebasson/basson, cor,
2 trompettes, trombone, tuba, 2 percussions, 2 pianos, 2 violons, 2 altos,
2 violoncelles, 2 contrebasses à 5 cordes.
Éditeur : Peters.
Durée : environ 17 minutes.
Composition : 1983.
Création : le 9 janvier 1984, au Théâtre de la Ville, Paris, par l’Ensemble intercontemporain
sous la direction de Pierre Boulez.
Effectif : 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, clarinette basse, basson, 2 cors,
2 trompettes, 2 trombones, tuba, 3 percussions, 2 pianos, harpe, 3 violons, 2 altos,
2 violoncelles, contrebasse.
Éditeur : Munchkin.
Durée : environ 3 minutes.
Frank Zappa
Dupree’s Paradise, pour ensemble
Composition : 1983.
Création : le 9 janvier 1984 au Théâtre de la Ville, Paris, par l’Ensemble intercontemporain
sous la direction de Pierre Boulez.
Effectif : 2 flûtes, 2 hautbois/cors anglais, 2 clarinettes, clarinette basse, basson,
2 cors, 2 trompettes, 2 trombones, tuba, 3 percussions, 2 pianos/célestas, harpe,
8
3 violons, 2 altos, 2 violoncelles, contrebasse.
Éditeur : Munchkin.
Durée : environ 8 minutes.
Frank Zappa
The Perfect Stranger, pour ensemble
Composition : 1982.
Dédicace : à Pierre Boulez.
Création : le 9 janvier 1984, au Théâtre de la Ville, Paris, par l’Ensemble intercontemporain
sous la direction de Pierre Boulez.
Effectif : 2 flûtes/flûtes alto, 2 hautbois/cors anglais, 2 clarinettes, clarinette basse,
basson, 2 cors, 2 trompettes, 2 trombones, tuba, 3 percussions, 2 pianos/célestas,
harpe, 3 violons, 2 altos, 2 violoncelles, contrebasse.
Éditeur : Munchkin Edition.
Durée : environ 13 minutes.
Composition : 1925.
Dédicace : à Mme Juliana Force.
Création : le 1er mars 1925, à Carnegie Hall, New York, sous la direction de
Leopold Stokowski.
Effectif : 2 flûtes piccolo, hautbois, clarinette en mi bémol, clarinette, cor, trompette
en ré, trompette, trombone, trombone basse, trombone contrebasse, 4 percussions.
Éditeur : Ricordi.
Durée : environ 11 minutes.
Composition : 1988.
Création : le 18 novembre 1989, durant le New Music America Festival, à la Brooklyn
9
Academy of Music’s, Majestic Theater, New York, par le Brooklyn Philharmonic sous
la direction Tania Leon.
Effectif : flûte/flûte piccolo, hautbois, clarinette/clarinette basse, basson, 2 cors,
2 trompettes, trombone, tuba, 3 percussions, piano, harpe, 2 violons, alto,
violoncelle, contrebasse à 5 cordes.
Éditeur : Hips Road/Sozo Arts.
Durée : environ 13 minutes.
Frank Zappa
Get Whitey, pour ensemble
Composition : 1992.
Création : le 17 septembre 1992 à l’Alte Oper, Francfort-sur-le-Main, par l’Ensemble
Modern sous la direction de Peter Rundel.
Effectif : flûte/flûte en sol, hautbois baryton/cor anglais, clarinette, clarinette basse,
saxophone ténor, basson, 2 cors, trompette, bugle, trombone, trombone basse,
tubas, 2 percussions, percussion/cymbalum, piano, harpe, mandoline, guitare,
2 violons, alto, violoncelle, contrebasse.
Éditeur : Schott.
Durée : environ 7 minutes.
Frank Zappa
The Dog Breath Variations / Uncle Meat (aka Dog / Meat),
pour ensemble
Composition : 1970.
Création : le 17 septembre 1992, à l’Alte Oper, Francfort-sur-le-Main, par l’Ensemble
Modern sous la direction de Peter Rundel.
Effectif : flûte/flûte piccolo/flûte en sol, hautbois/cor anglais, clarinette, clarinette
basse, basson, 2 cors, 2 trompettes, trombone, trombone basse, tuba, 3 percussions,
célesta, piano, harpe, mandoline, banjo, 2 violons, alto, violoncelle,
contrebasse amplifiée.
Éditeur : Schott.
Durée : environ 6 minutes.
10
Frank Zappa
G-Spot Tornado, pour ensemble
Composition : 1992.
Création : le 17 septembre 1992 à l’Alte Oper, Francfort-sur-le-Main, par l’Ensemble
Modern sous la direction de Peter Rundel et Frank Zappa.
Effectif : flûte/flûte piccolo, hautbois, clarinette/clarinette en mi bémol, clarinette
basse, saxophone baryton en mi bémol, basson, 2 cors, trompette, trompette/trompette
piccolo, 2 trombones, tuba, 3 percussions, célesta, piano, harpe, mandoline, guitare
amplifiée, 2 violons, alto, violoncelle, contrebasse amplifiée.
Éditeur : Schott.
Durée : environ 4 minutes.
11
LES COMPOSITEURS
12
grâce à l’appui de Richard Strauss, il jalonnée par quelques conférences
rencontre Busoni et compte en 1912 dans le centre et l’ouest du pays (Santa
au nombre des premiers auditeurs Fe, San Francisco, Los Angeles), puis
de Pierrot lunaire de Schönberg. En de nouveau à New York en 1941. Invité
1913, il assiste à la création, à Paris, du aux cours d’été de Darmstadt en 1950,
Sacre du printemps de Stravinski, dont Varèse prononce des conférences à
l’ostinato puissant l’aura profondément Francfort, Berlin et Munich, et réa-
secoué et l’influencera longtemps. lise, dans les studios dirigés par Pierre
Mobilisé, puis réformé, il quitte, en Schaeffer, les interpolations de Déserts.
décembre 1915, l’Europe pour New À Georges Charbonnier, Varèse accorde
York, où il dirige deux ans plus tard le en 1955 une série d’entretiens devenus
Requiem de Berlioz « à la mémoire des célèbres. De 1956 à 1958, il travaille au
morts de toutes les nations ». En 1922, Poème électronique, pour le pavillon
Varèse termine Amériques, qu’il consi- Philips de l’Exposition universelle de
dère comme son premier opus – il a Bruxelles de 1958. Invité par les plus
détruit ou détruira toutes ses partitions prestigieuses universités (Columbia,
antérieures – et qui, bien qu’encore Princeton, Yale), interprété par les plus
stravinskienne, symbolisera la rupture, grands chefs d’orchestre (Bernstein,
cette entrée dans le « Nouveau Monde » Boulez, Maderna), lauréat en 1963 du
esthétique plus encore que géogra- Prix Koussevitzky pour l’enregistrement
phique, monde surtout de nouvelles de son œuvre chez Columbia, il connaît
opportunités de carrière : fondation, une tardive reconnaissance internatio-
en 1919, du New Symphony Orchestra, nale avant de s’éteindre le 6 novembre
en 1921 de l’International Composers 1965 à New York.
Guild – qui lui permettra de créer
Offrandes en 1922, Hyperprism en John Zorn
1923, Octandre en 1924 et Intégrales Enfant, John Zorn étudie le piano, la
en 1925 –, en 1928 de la Panamerican guitare et, par la suite, joue de la basse.
Association of Composers, en 1941 Lors de ses études au Webster College
du New Chorus. À Paris, où il réside de Saint Louis (1973-74), il adopte le
de 1928 à 1933, Varèse noue des ami- saxophone alto, instrument qu’il étudie
tiés avec les milieux de l’avant-garde auprès d’Oliver Lake, membre du Black
et a comme élève Jolivet. Le 27 sep- Artists Group. Revenu à New York, il
tembre 1933, après avoir envisagé une fait son chemin dans une scène rock
Quatrième Internationale des Arts, il underground alors expérimentale,
regagne les États-Unis. Là commence, rejoignant des improvisateurs d’hori-
en 1935, une longue période de crise, zons divers (Eugene Chadbourne, Fred
13
Frith, Tom Cora, Henry Kaiser), qui se sources et ses références dans de nom-
prêtent à la discipline de ses premières breuses « sous-cultures » (littérature
« game pieces », dont les albums les policière, bandes originales, film noir,
plus emblématiques sont Lacrosse etc.). À partir de 1988, Naked City – Bill
(1977), Archery (1979) et Cobra (1984). Frisell (guitare), Wayne Horvitz (cla-
Revendiquant une esthétique de la viers), Fred Frith (basse) et Joey Baron
collision et du zapping, du collage et de (batterie) – devient le principal véhicule
la rupture, du bruitage et de l’impact, de cette vision kaléidoscopique et
John Zorn développe – en relation expérimentale dont il entend dégager
avec le guitariste Arto Lindsay, le bas- une « nouvelle forme de musique ». En
siste Bill Laswell, le platiniste Christian 1992, à Munich, John Zorn participe
Marclay ou les batteurs Ikue Mori et à l’émergence du concept de Radical
Anton Fier – des séries d’improvisations Jewish Culture (dont il accueille les
aussi denses que brèves qui doivent principaux représentants sur le label
autant au punk-rock qu’à la musique Tzadik, créé en 1995) et, en 1993, sort
concrète, au hip-hop qu’à Frank Zappa l’album Kristallnacht, qui fait référence
(Locus Solus, 1983). Réfutant toute à la Nuit de Cristal. Et c’est au sein du
hiérarchie entre les diverses formes groupe Masada – Dave Douglas (trom-
d’expressions artistiques, il convoque pette), Greg Cohen (contrebasse) et
dans un maelström sonore des élé- Joey Baron (batterie) – que cette inter-
ments hétérogènes et fragmentés qu’il rogation des racines trouve le lieu de
associe à la manière d’une bande-son, son accomplissement le plus durable.
transposant sur disque la technique du Depuis le début des années 2000, John
cut-up des écrivains beat. Relecture Zorn apparaît davantage comme com-
ludique et distancée des musiques positeur qu’instrumentiste. Il développe
d’Ennio Morricone pour le cinéma, un abondant corpus pour solistes,
l’album The Big Gundown (1985) fait formations de chambre, orchestre
office de manifeste esthétique de la symphonique, voix ou ensemble de
part d’un artiste dont les nombreuses percussions, musiques pour l’image et
références extramusicales affichées et musiques de scène. En 2013, pour ses
les dédicataires ou inspirateurs expli- 60 ans, il est célébré par le Metropolitan
cites soulignent l’attrait pour les figures Museum de New York, et en 2017,
d’avant-garde, la controverse et les c’est le musée du Louvre à Paris qui
œuvres iconoclastes. John Zorn n’envi- l’a accueilli.
sage dès lors la création musicale que
sous un angle postmoderne, emprun-
tant son matériau à d’innombrables
14
LES INTERPRÈTES
15
avant de trouver un équilibre entre ces Pintscher est l’auteur de nombreuses
deux activités, qu’il juge totalement créations pour les formations les plus
complémentaires. Matthias Pintscher diverses, de la musique pour instrument
est directeur musical de l’Ensemble solo au grand orchestre. Ses œuvres
intercontemporain depuis septembre sont jouées par de grands interprètes,
2013. Il est « Artiste associé » du BBC chefs, ensembles et orchestres (Chicago
Scottish Symphony Orchestra et de Symphony, Cleveland Orchestra,
l’Orchestre Symphonique National du New York Philharmonic, Philadelphia
Danemark depuis plusieurs années. Il Orchestra, Berlin Philharmonic, London
a également été nommé compositeur Symphony Orchestra, Orchestre de
en résidence et artiste associé de la Paris, etc.). Elles sont toutes publiées
nouvelle Elbphilharmonie Hamburg. chez Bärenreiter-Verlag et les enregis-
Depuis septembre 2016, il est le nou- trements de celles-ci sont disponibles
veau chef principal de l’Orchestre de chez Kairos, EMI, Alpha Classics, Teldec,
l’Académie du Festival de Lucerne, suc- Wergo et Winter & Winter.
cédant ainsi à Pierre Boulez. Professeur
de composition à la Juilliard School Ensemble intercontemporain
de New York depuis septembre 2014, Créé par Pierre Boulez en 1976 avec
il est également en charge du volet l’appui de Michel Guy (alors secrétaire
musical du festival Impuls Romantik d’État à la Culture) et la collaboration
de Francfort depuis 2011. Chef d’or- de Nicholas Snowman, l’Ensemble
chestre reconnu internationalement, intercontemporain réunit 31 solistes
Matthias Pintscher dirige régulièrement partageant une même passion pour
de grands orchestres en Europe, en la musique du xxe siècle à aujourd’hui.
Amérique du Nord et en Australie : New Constitués en groupe permanent, ils
York Philharmonic, Cleveland Orchestra, participent aux missions de diffusion,
Los Angeles Philharmonic, National de transmission et de création fixées
Symphony Orchestra de Washington, dans les statuts de l’Ensemble. Placés
Orchestre Symphonique de Toronto, sous la direction musicale du com-
Orchestre Philharmonique de Berlin, positeur et chef d’orchestre Matthias
Orchestre Philharmonique de Radio Pintscher, ils collaborent, au côté des
France, Orchestre de l’Opéra de Paris, compositeurs, à l’exploration des
BBC Symphony Orchestra, Orchestre techniques instrumentales ainsi qu’à
de la Suisse Romande, Orchestre des projets associant musique, danse,
du Théâtre Mariinsky de Saint- théâtre, cinéma, vidéo et arts plas-
Pétersbourg, orchestres symphoniques tiques. Chaque année, l’Ensemble com-
de Melbourne et de Sydney… Matthias mande et joue de nouvelles œuvres, qui
16
viennent enrichir son répertoire. En col- Flûtes
laboration avec l’Institut de Recherche Sophie Cherrier
et Coordination Acoustique/Musique Emmanuelle Ophèle
(Ircam), l’Ensemble intercontemporain
participe à des projets incluant des Hautbois
nouvelles technologies de production Philippe Grauvogel
sonore. Les spectacles musicaux pour le Didier Pateau
jeune public, les activités de formation
des jeunes instrumentistes, chefs d’or- Clarinettes
chestre et compositeurs ainsi que les Martin Adàmek
nombreuses actions de sensibilisation Jérôme Comte
des publics traduisent un engagement
profond et internationalement reconnu Clarinette basse et saxophone
au service de la transmission et de Alain Billard
l’éducation musicale. Depuis 2004, les
solistes de l’Ensemble participent en Basson
tant que tuteurs à la Lucerne Festival Paul Riveaux
Academy, session annuelle de formation
de plusieurs semaines pour des jeunes Cors
instrumentistes, chefs d’orchestre et Jens McManama
compositeurs du monde entier. En Jean-Christophe Vervoitte
résidence à la Philharmonie de Paris
depuis son ouverture en janvier 2015 Trompettes
(après avoir été résident de la Cité de Lucas Lipari-Mayer
17
Percussions
Gilles Durot
Samuel Favre
Othman Louati*
Benoît Maurin*
Pianos
Hidéki Nagano
Sébastien Vichard
Harpe
Ségolène Brutin*
Mandoline
Florentino Calvo*
Guitare
Pierre Bibault*
Violons
Jeanne-Marie Conquer
Hae-Sun Kang
Diégo Tosi
Altos
Odile Auboin
John Stulz
Violoncelles
Éric-Maria Couturier
Pierre Strauch
Contrebasses
Nicolas Crosse
Simon Drapier*
*musiciens supplémentaires
18
LES ÉDITIONS DE LA PHILHARMONIE
THEM OR US
FRANK ZAPPA
Traduit de l’anglais par Thierry Bonhomme
Préface de Guy Darol
Postface de Pacôme Thiellement
ENSEMBLE
INTERCONTEMPORAIN
MATTHIAS PINTSCHER, DIRECTEUR MUSICAL