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CETE

Méditerranée

L é A
Lycée Antonin
t i A Artaud
t d

“L’éclairage public”

Marseille
16 Février 2009

22/10/07
1
CETE
Sommaire de la présentation Méditerranée

Généralités sur la lumière

La réglementation “travaux” : Norme NF C 17 200 et ses implications – UTE C


17 205

Description technique d’une


d une installation d’éclairage
d éclairage public

Les normes “équipements” : luminaires, sources, supports…

La réglementation “conception” : la norme NF EN 13 201 – exemple de la


méthodologie

Notions de base en éclairage public (vocabulaire


(vocabulaire, les configurations
d’éclairage, quelle lumière ?, notions de dimensionnement)

“Eclairer juste “ : Vers un éclairage public durable (les économies d’énergie, la


l tt contre
lutte t lla pollution
ll ti llumineuse,
i lle recyclage…)
l )

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CETE
Méditerranée

Rappel : pourquoi éclaire-t-on la nuit ?

« tout objet non éclairé n’existe


n existe pas »

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CETE
La lumière et les organismes vivants Méditerranée

Source d’énergie et de vie


Rôle essentiel
• Lumière Sources d’information

Commande les rythmes circadiens et circannuels

(Rythme biologique dont la période est d'environ 24 heures)

(Rythme biologique sur une année)

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La vision: un phénomène « tri-variant » CETE
Méditerranée

Éclairage de la Transformation par l’œil Identification et


matière par la de ll’énergie
énergie en signal interprétation du
lumière transmis au cerveau signal reçu

Processus Processus Processus


PHYSIQUE PHYSIOLOGIQUE PSYCHOLOGIQUE

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Un processus psychologique complexe !!! CETE
Méditerranée

Identification: reconnaissance mémoire


Interprétation: subjectivité

Les illusions d’optique sont les témoins


de cette complexité et des « pièges »
tendus

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CETE
La perception des contrastes et des Méditerranée

couleurs:
l lle rôle
ôl dde lla rétine
éti
La rétine est une couche photosensible grâce à
2 types de récepteurs:

Les bâtonnets (130 millions!): grande


sensibilité à la lumière
perception des contrastes
Les cônes (5 à 7 millions): 3 types
(pigments) chacun sensible à des
longueurs
g d’ondes différentes ((Rouge,
g
Vert ou Bleu)
perception des couleurs
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CETE
Les conséquences sur la vision nocturne Méditerranée

(1)
Altération de la perception des couleurs
« La nuit, tous les chats sont gris »

Déplacement de la courbe de sensibilité


vis ion p
photopique
p q (j
(jour))
Se nsibilité re la tive spe ctra le
vis ion m és opique (faibles
lum inances )
1,2

0,8
Sensibilité

06
0,6

0,4

0,2

0
400 450 500 550 600 650 700
-0,2
Longue ur d'onde

Le bleu des tenues de camouflage des poilus de 14-


18 n’était p
pas vraiment un choix jjudicieux
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Les conséquences sur la vision nocturne CETE
Méditerranée

Perte d’acuité visuelle


La nuit : 1 à 3/10 seulement !

Rét é i
Rétrécissement
tddu champ
h visuel
i l

Altération de la perception des


volumes, du relief et des mouvements

Facteurs aggravants
gg : vitesse ((réduction
du champ de vision accentuée), âge,
fatigue,
g alcool, tabac, altitude ….
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Un processus d’adaptation lent et fragile CETE
Méditerranée

Plusieurs minutes peuvent être nécessaires

Un éclairage violent détruit cette adaptation:


c’est
’ t l’éblouissement
l’ébl i t

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Une petite expérience, moins dangereuse :CETE Méditerranée

fixez attentivement les 4 points noirs au centre du dessin

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CETE
Le processus physique: le champ Méditerranée

d’ ti d
d’action de l’é
l’éclairagiste
l i i t !

De nuit: lumière De jour:


artificielle lumière solaire
« naturelle »
Onde lumineuse

Action sur la
lumière émise
Action sur les
objets éclairés Image « renvoyée »
(ex: chaussées) par l’objet

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CETE
La lumière « naturelle » Méditerranée

380 nm 700 nm
Un spectre
continu

Une répartition
homogène (légère
augmentation dans les
bleus))
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CETE
Vert + Rouge = Jaune !!!!! Méditerranée

La synthèse
3 ttypes de
d cônes
ô additive

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La lumière la nuit, c’est aussi : CETE
Méditerranée

- - la continuité des activités humaines en soirée et la nuit

- - la sécurité des biens et des personnes, des déplacements

- - le maintien d’un lien social indispensable

- l’affirmation pour la collectivité d’une identité nocturne – la


-

valorisation nocturne du patrimoine bâti et végétal

- - la matérialisation de repères la nuit (orientation


(orientation, guidage
guidage…))

- - voir et être vu

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CETE
Méditerranée
Impossible d'afficher l'image. Votre ordinateur manque peut-être de mémoire pour ouv rir l'image ou l'image est endommagée. Redémarrez l'ordinateur, puis ouv rez à nouv eau le fichier. Si le x rouge est toujours affiché, v ous dev rez peut-être supprimer l'image av ant de la réinsérer.

I) La réglementation “travaux – réception”

la norme NF C 17 200 et ses implications


le fascicule UTE C 17 205
la norme NF EN 13 201 (réception photométrique)

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CETE
Méditerranée
Impossible d'afficher l'image. Votre ordinateur manque peut-être de mémoire pour ouv rir l'image ou l'image est endommagée. Redémarrez l'ordinateur, puis ouv rez à nouv eau le fichier. Si le x rouge est toujours affiché, v ous dev rez peut-être supprimer l'image av ant de la réinsérer.

La réglementation “travaux” :

la norme NF C 17 200 et ses implications

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Décomposition réglementaire : Le réseau EP CETE
« urbain » Méditerranée
installation Basse tension ((BT)) < 1000 V

Le poste EDF L’armoire EP

NF C 14 100 NF C 17 200

Egalement à prendre en compte : la norme NF C 15 100 : Installations électriques BT : règles (protections)


+ l’ensemble des normes concernant les matériels (protections, lampes, luminaires, supports…)
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Décomposition réglementaire : Le réseau EP CETE
« longues Méditerranée
installation Haute tension intermédiaire distances »
(HTA) > 1 kV et < 5.5 kV

3.2
3 2 kV 3 km
5.5 kV 10 km

NF C 17 200
Poste de livraison
NF C 13 100

NF C 13 200
Le poste transformateur

Egalement à prendre en compte : la norme NF C 15 100 : Installations électriques BT : règles (protections)


+ l’ensemble des normes concernant les matériels (protections, lampes, luminaires, supports…)
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La norme NF C 17 200 CETE
Méditerranée

I t ll ti
Installations d’é
d’éclairage
l i public
bli
Sur domaine public géré par les Collectivités et domaine privé fréquenté par le
public
Concerne également l’éclairage du mobilier urbain, les feux tricolores, les
illuminations de fin d’année
La norme précise que les matériels doivent posséder par construction ou
installation les degrés de protection mini :
• IP 34 pour les matériels au-dessus du sol
• IP 57 pour les matériels au-dessous du sol
• IK 08 pour les enveloppes contre les impacts mécaniques IP
• IP 21 pour les appareillages internes au candélabre
IK
Détermination des classes électriques :
• Classe 1
• Classe 2
Classes
• Classe 3

Schémas de liaison à la terre :


• Schéma TT principalement
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CETE
La conformité à la norme NF C 17 200 : Méditerranée

L contrôles
Les ôl avant misei en service
i

Avant la mise en service,, l’article 53 du décret du 14 novembre 1988 impose


p la vérification de l’installation par
p un
organisme agréé (APAVE, SOCOTEC…).
Vérification par examens :

- conforme aux prescriptions de sécurité des normes de matériels applicables


- choisi correctement et installé conformément à la norme NF C 17-200
- tel qu'il ne présente aucun dommage visible pouvant affecter la sécurité

- des mesures de protection prises contre les contacts directs,


- du choix des sections des conducteurs pour les courants admissibles et les chutes de tension prévisibles.
prévisibles La vérification doit être
effectuée sur la base des notes de calcul réalisées sur un logiciel ayant obtenu l’avis technique de l’UTE
- du choix et du réglage des dispositifs de protection
- de la présence de dispositifs de sectionnement correctement placés
- de la réalisation des connexions des conducteurs, suivant les règles d’installation de la norme NF C 15-100 (section 526),
- de
d l’accessibilité
l’ ibilité pour la
l commodité
dité de
d fonctionnement
f ti t ett de
d maintenance
i t

Vérification par mesures :

- Résistance d’isolement de l’installation


- Résistance des prises de terre
- Résistance des conducteurs de protection

Un rapport écrit autorisant ou non la mise en service doit être établi à l’issue de ces vérifications, selon le décret du 14 novembre 1988

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CETE
Méditerranée
Impossible d'afficher l'image. Votre ordinateur manque peut-être de mémoire pour ouv rir l'image ou l'image est endommagée. Redémarrez l'ordinateur, puis ouv rez à nouv eau le fichier. Si le x rouge est toujours affiché, v ous dev rez peut-être supprimer l'image av ant de la réinsérer.

La réglementation “travaux” :

le guide UTE C 17 205 (dimensionnement


des câbles)

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UTE C 17 –205 : dimensionnement des câbles CETE
Méditerranée

Le dimensionnement des câbles prémunit le réseau :

- Contre les surintensités (effet Joule dégradation du réseau)

- Les
L chutes
h t ded tension
t i préjudiciables
éj di i bl pour l’allumage
l’ ll des
d lampes
l à
décharge (limite : 3%)

- Contre les courts-circuits (effet Joule)

Le bureau d’études établit un pré-dimensionnement pour évaluer les


sections et le coût des câbles pour la réalisation du marché

L’entreprise adjudicataire réalise le dimensionnement des câbles,


elle est juridiquement responsable des notes de calculs

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CETE
Méditerranée

La réglementation “travaux” :

la norme NF EN 13 201/4 : réception


photométrique

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La norme NF EN 13 201 : réception photométrique CETE
Méditerranée

La réception
L é ti photométrique
h t ét i d
des i t ll ti
installations d’é l i
d’éclairage public
bli neuves ou
rénovées est gérée par la partie 4 de la norme NF EN 13201-4.
Elle aborde les méthodes de mesure des éclairements (contractuelles selon
l fascicule
le f i l 36 du
d CCTG contrairement
t i t aux mesures de
d luminance).
l i )

Préalable aux mesures :


T
Temps sec – lampes
l en service
i de
d plus
l ded 100 h - Luxmètre
L èt calibré
lib é < 1 an
Lampes ayant atteint leur température de fonctionnement (> 20 mn)
Procédure d’exécution des mesures
Mesures ponctuelles simultanées de la tension du réseau
Absence de sources de lumière « parasites » : phares de véhicules,
éclairage publicitaire, rétro réflexion…
Semis de points :
Semis allégé par rapport au semis de calcul : ex : axe de la voie
Correction des éclairements mesurés en fonction de la tension réseau
Evaluation
Comparaison avec les exigences photométriques du marché et les objectifs
annoncés ppar l’entreprise
p dans les notes de calcul (p
(phase p
préparatoire
p du
chantier) respect ou non des tolérances données au marché
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II) Description technique d’une installation CETE
Méditerranée

d’éclairage
d éclairage public

L’armoire de commande

Les protections électriques

Schéma de liaison à la terre

Les tranchées d’éclairage public

Le massif d’ancrage

Les câbles électriques

Les chambres de tirage

Les réseaux aériens ou en façade

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L’armoire de commande CETE
Méditerranée

dispositif de sectionnement à coupure visible (en général un sectionneur)


- l’enveloppe
visualisation de la présence tension par voyants lumineux (si possible un voyant par phase),
les circuits de commande, soit par cellule photoélectrique, soit par horloge astronomique, comportant
fusibles de protection, commutateur à 3 positions « arrêt », « manuel », « auto »,
les circuits de protection, soit par disjoncteur type B, soit par fusible gG, pour chaque départ de circuit
d’alimentation

- le dispositif d
d’allumage/extinction
allumage/extinction
Lumandar Horloge
(extérieur à l’armoire)
q »
« astronomique

- le compteur EDF (comptage)


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CETE
L’armoire de commande Méditerranée

les dispositifs de protection


Disjoncteur différentiel Disjoncteur Fusibles
de type S (retard de 40ms)

- les borniers (départs électriques)

- option : le variateur « économie d’énergie »

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Protections électriques CETE
Méditerranée

Cas de la classe I (la plus courante) :

Chaque candélabre est équipé d’un DDA (Différentiel de Déconnexion Automatique – UTE 17-210)

La continuité est assurée en cas de déconnexion dd’un


un candélabre
la reconnexion est automatique (après résolution du défaut)

Chaque candélabre est équipé d’un DDR non retardé, un DDR de type S (retardé) étant placé en amont

Le réarmement est à faire manuellement

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CETE
Méditerranée

Qu’est
Qu est-ce
ce qu’un
qu un différentiel ?

Dispositif de surveillance accouplé à un interrupteur ou à un disjoncteur :

Tout le courant qui le traverse dans un sens doit le retraverser après avoir alimenté le
récepteur (ex : luminaire) :

Soit c’est le cas, RAS


soit il y a une « fuite » vers la terre, le courant de retour est plus faible que
celui de départ (écart > 30 mA), alors il y a déclenchement de l’organe de
rupture pour défaut d’isolement (possible mise sous tension de masses
métalliques)

Obligation de supprimer la cause du défaut pour réarmer le différentiel

Le disjoncteur différentiel joue 2 rôles :

protection
i contre les
l surintensités
i i é (ex
( > 15 A)

protection contre les défauts d’isolement (ex > 30 mA)

Une surintensité peut être due à :


- une surcharge par accumulation des récepteurs
- une apparition d’un court-circuit

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Schémas de liaison à la terre CETE
Méditerranée

Schéma TT
- Le neutre a un point relié directement à la terre, les masses de l’installation électrique étant reliées à des prises
électriquement distinctes de la prise de terre de l’alimentation.

- La protection contre les contacts indirects doit être assurée par un ou plusieurs dispositifs différentiels

Classe I Classe II

chaque candélabre sera raccordé à un conducteur d’équipotentialité en câble de cuivre nu de 25 mm²

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Schémas de mise à la terre par un conducteur d’équipotentialité: CETE
Méditerranée

soit par dérivation sur le conducteur :

soit par passage en coupure et connexion à l’intérieur du candélabre :

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Les tranchées d’éclairage public CETE
Méditerranée

Constitution de la tranchée :

fourreau posé sur 0.10 m de sable


largeur
g de tranchée = Ø du fourreau + 2 x 0.15
m + 0.20 m entre fourreaux si plusieurs Ø
largeur tranchée au minimum = 0.40 m

Conduit TPC

H t
Hauteur de
d remblaiement
bl i t:
0.80 m 0.80 m
0.80 m sous trottoir
1.00 m sous chaussée

Un dispositif avertisseur rouge sera installé à 0,20 m minimum au dessus des conduits. Ce
dispositif doit se conformer à la norme NF T 54-080

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Le massif d’ancrage CETE
Méditerranée

Les massifs d’ancrage sont parfois exécutés lors du marché des terrassements et tranchées (Génie-civil),
les travaux d’éclairage étant intégrés à un autre marché ultérieur :

Dans ce cas, les fourreaux sont « mis en attente » avant la réalisation du lot éclairage :

- manchonnage des fourreaux en attente ou boucle

- sortie
i en aérien
é i d’environ
d i 1 m au-dessus
d ddu massif
if

- remontée des fourreaux à l’intérieur du Ø du futur mât et arase légèrement


au-dessus du massif pour éviter tout contact des canalisations électriques avec
la plaque d’appui

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CETE
Exécution du massif d’ancrage Méditerranée

- exécution en 2 parties :

- partie inférieure éventuellement coulée en pleine fouille

- partie supérieure coffrée sans reprise de bétonnage

- la partie supérieure dépasse du TN de 200 mm pour ne pas noyer l’interface


béton-appui du mât dans les eaux polluées et agressives (sel de déverglaçage)

- l’espace éventuel entre massif et plaque d’appui est rempli d’un coulis
de remplissage (NF P 18-821) (e > 30 mm et < 4 Ø tige d’ancrage)

- aciers
i conformes
f aux aciers
i pour ouvrages de
d Génie
Gé i civil
i il
(Fascicule 65 A du CCTG)

- dimensionnement du massif en fonction des caractéristiques du point


lumineux et des équipements (norme EN 40),
40) de la zone des vents ….

- écrou et contre écrou protégé par cabochon rempli de graisse

- possibilité de mise en oeuvre de plaque en acier galvanisé pour calage des


embases de mât (attention au couple galvanique)

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Exécution du massif d’ancrage CETE
Méditerranée

Ce qu’il faut éviter :

La platine sur contre écrou

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Exécution du massif d’ancrage CETE
Méditerranée

Coulis de remplissage faisant plus que du remplissage

absence de contre écrou

Passage de fourreau non conforme

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CETE
Les câbles électriques Méditerranée

câble souple HO 7 V-R


Ce câble monoconducteur est utilisé pour le câblage des platines d’appareillage
d’alimentation
d alimentation et des armoires.
armoires Attention au respect des rayons de courbure
admissibles en permanence sur ce type de câble (fonction du diamètre)

câble souple HO 7 RN-F


Ce câble multiconducteur est utilisé pour les liaisons suivantes :

entre luminaires et les borniers,


entre les luminaires et les appareillages
pp g d’alimentation,,

Pour cet usage, le câble comporte 3 conducteurs (brun, bleu, vert/jaune) type A.

câble rigide
g U 1000 R2V

Conducteur de neutre
1 - Ame : circulaire massive en aluminium.
2 - Isolation : Polyéthylène réticulé bleu clair.
clair

Conducteurs de phase
1 - Ame : circulaire massive en aluminium.
2 - Isolation : Polyéthylène réticulé noir pour le monophasé; noir, brun, crème (ou gris) pour le triphasé..
3 - Bourrage
B : PVC éécru.
4 - Gainé : PVC noir sans plomb, traitement anti-termites possible.
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CETE
Les câbles électriques Méditerranée

câble rigide U 1000 R2V


comme câble principal d’alimentation , dans ce cas il sera multiconducteur et posé sous
fourreau, sa section ne sera pas inférieure à 6 mm² du fait des efforts exercés lors du tirage et pour
conserver une bonne tenue mécanique.
mécanique
type « A » (avec conducteur « vert-jaune ») ou « B » (sans conducteur « vert-jaune »).

Le rayon de courbure admissible en permanence sur ce type de câble est limitée à 6 fois son diamètre
extérieur.

Le marquage extérieur de qualité des câbles est le suivant :

Pour les câbles de type « A » : U-1000 R2V (nombre de conducteurs) G (section des conducteurs en mm²) USE n°
d’usine,, ou U-1000 R2V NF-USE n° d’usine ((nombre de conducteurs)) G ((section des conducteurs en mm²))

Exemple : câble U-1000 R2V : 5G6

Pour les câbles de type « B » : U-1000 R2V (nombre de conducteurs) × (section des conducteurs en mm²) USE n°
d’usine, ou U-1000 R2V NF-USE n° d’usine (nombre de conducteurs) × (section des conducteurs en mm²)

Exemple : câble U-1000 R2V : 4 x 10 mm²

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CETE
Les câbles électriques Méditerranée

Câbles posés sous fourreaux TPC

Les câbles du type U1000 R2V doivent être posés sous fourreaux, le tracé doit être sensiblement rectiligne.

Le diamètre du conduit TPC doit être au moins 1,8 fois le diamètre du câble.

L section
La ti d’occupation
d’ ti doit
d it être
êt inférieure
i fé i au tiers
ti d
de lla section
ti iintérieure
té i d
du conduit
d it TPC
TPC.

Si les angles ne peuvent être évités, des chambres de tirage seront installées.

Seules les canalisations du domaine BT peuvent être placées dans des bordures de trottoirs ou des caniveaux de
surface.

On distingue deux rayons de courbure caractéristiques des câbles :


le rayon de courbure admissible pendant la pose,
le rayon de courbure applicable de manière permanente.

En général, le rayon de courbure admissible pendant le déroulage correspond sensiblement à 1,5 fois le rayon de
courbure applicable en permanence.

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- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


Les câbles électriques CETE
Méditerranée

Repérage des câbles

Le repérage des conducteurs est réalisé par coloration dans la masse : bleu clair, brun, noir, orange, rouge et vert/jaune.

Le bleu clair est réservé pour le neutre.

Le vert/jaune pour les circuits de protection (PE).

Les câbles d’alimentation sont repérés à chaque extrémité depuis l’armoire jusqu’au dernier candélabre.

Les chambres de tirage

F
Fonction
i : faciliter
f ili le l tirage
i des
d câbles
âbl et les
l opérations
é i de
d maintenance
i

Position :
- Aux changements de direction quand l’angle dépasse la courbure
autorisée du câble
- Tous les 80 m environ en alignement droit
- de part et d’autre d’ouvrages d’art, de traversées de chaussée…

Le câble
L âbl dans
d la
l chambre
h b de d tirage
ti estt “lové”
“l é” pour éviter
é it les
l efforts
ff t ded traction
t ti permanents
t ett
anticiper les dérivations futures
41

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 Boîtier de dérivation


Les réseaux aériens ou en façade CETE
Méditerranée

Les réseaux en conducteurs isolés se composent d’un ou plusieurs câbles isolés torsadés
(neutre + conducteurs de phase de transport dd’énergie
énergie plus éventuellement 1,
1 2,
2 ou 3
conducteurs isolés d’éclairage public – neutre commun).
Le réseau d’éclairage public est constitué de conducteurs nus (2 ou 3 conducteurs) ou
d’un câble constitué de 2 ou 3 conducteurs isolés.

- cas des remontées en façade

Protection par une goulotte Ω sur 2 m de haut

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- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


Les coûts d’investissement CETE
Méditerranée

Les alimentations
- coffret BT EDF 20 à 30 % du coût
- armoire de répartition d’investissement
- raccordement au réseau

Le Génie-Civil Les coûts de pose et de mise en œuvre


- tranchées
- fourreaux - levage des mâts – réglage – fixation
- chambres de tirage - tirage
ti des
d câbles
âbl
- massifs d’ancrage - branchements
- câblage - réglage des luminaires et des sources
- armoire de commande - programmation des commandes
- déposes éventuelles
Les matériels d’éclairage
- projecteurs Les études, les contrôles (conformités
- candélabre
é + luminaire et contrôle extérieur) et les plans de
- lampes récolement

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- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


CETE
La maintenance (cf Guide de la Maintenance – CERTU 1996) Méditerranée

- fonction du matériel installé et de son ancienneté


- du nombre d’interventions nécessaires
- de la difficulté d’intervention
- de l’agressivité du site (pollution, air salin…)

Maintenance préventive : changement des lampes tous les 3 ans


Luminaires (nettoyage) : 1 fois/an
Armoire de commande : 1 fois/an (remise à l’heure de l’horloge tous les 6 mois)
Génie-civil et alimentations : 1 fois/an
Appareillages : 1 fois/an (changer les condensateurs : tous les 6 à 8 ans)
Estimation annuelle de l’ordre de 2 à 3 % de l’investissement
Mesures d’éclairement : tous les 3 ans
Contrôle de stabilité des mâts : tous les 6 ans

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- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


III) Les normes des équipements d’éclairage public CETE
Méditerranée

Les mâts d’éclairage

Les luminaires

Les appareillages
pp g d’alimentation

Les sources lumineuses

Les contrôles en phase travaux (PAQ)

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- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


CETE
Les mâts d’éclairage Méditerranée

Dimensionnement du mât et du massif (norme NF EN 40)


Champ d’action :
Mât droit Eclairage public H <= 20 m
Mât + crosse H <= 18 m
Matériaux : Acier,
Acier Aluminium,
Aluminium Béton,
Béton
Composite….

Délivrance d’un certificat pour mise sur


le marché

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- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


CETE
Remplace les sites protégés, exposés, normaux par : Méditerranée

COEFFICIENT D’EXPOSITION
CATEGORIE DE TERRAIN EN 40 -3-1
CATEGORIE I : Bord de mer ; bord de lac avec longueur au vent
d’a moins 5 km
d’au km.Terrain
Terrain plat et lisse,
lisse sans obstacles
CATEGORIE II : Terres cultivées, quelques bâtiments agricoles,
maisons ou arbres
CATEGORIE III : Zones industrielles ou suburbaines et forêts
permanentes : DOIT ETRE JUSTIFIEE PAR LE CLIENT
CATEGORIE IV : Périmètre urbain rbain dont au
a moins 15% de la
surface sont bâties et où la hauteur moyenne des bâtiments dépasse
15 m : NON UTILISEE
En l’absence de renseignement du donneur d’ordre
Carte des vents
Cat II

47

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Marquage CE des mâts CETE
Méditerranée

Obligation
Ob ga o d’imposer
d pose lee marquage
a quage CE
C

Contrôle par un organisme notifié par ll’état


état en
France CTICM
(Centre Technique Industriel Construction Métallique)

Marquage conventionnel
Zone I = 24 m / s
Catégorie de terrain: II
Classe de déformée: 3 (10 % de H).
Masse : 15 Kg .
Coefficient de charge partiel B: (1,2).
Classe de choc: 0
Surface admissible en tête

48

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CETE
Les luminaires Méditerranée

Luminaires sur supports

Projecteurs

Appliques

Bornes

Plots

49

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CETE
Les luminaires (normes) Méditerranée

Les luminaires doivent répondre aux normes européennes harmonisées de la série


NF EN 60-598.
Ces normes visent essentiellement la sécurité électrique du luminaire.
• NF EN 60-598-1 : Luminaires Partie 1 – Prescriptions générales et essais.
• NF EN 60-598-2-3 : Luminaires Partie 2-3 – Règles particulières – Luminaires
d’éclairage public.
• NF EN 60
60-598-2-5
598 2 5 : Luminaires Partie 2
2-5
5 – Règles particulières – Projecteurs.
Projecteurs
Attention : La marque de qualité européenne « ENEC » est facultative, mais elle garantit au
consommateur européen que la qualité du produit, et en particulier sa conformité aux normes,
est régulièrement contrôlée par un laboratoire indépendant des fabricants,
fabricants et que sa fabrication
fait l’objet d’une procédure d’assurance qualité.

• Décret no 92-587 du 26 jjuin 1992 modifié p


par le décret 95-283 du 13 mars 1995,,
relatif à la compatibilité électromagnétique des appareils électriques et électroniques
(transposition en droit français de la directive européenne 89/336/CEE du 3 mai
1989 modifiée par la directive 92/31/CEE du 28 avril 1992).

50

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CETE
Fonctionnel urbain Méditerranée

Les luminaires urbains

- sur mâts
â

- en console
sur façade
Décoratif - architectural
- sur caténaires

Utilisation :
voiries urbaines
voies piétonnes
places,
l espaces publics
bli
51

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CETE
Méditerranée

Les projecteurs

- encastrés

- sur mâts ou
en console

- immergeables

52

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Utilisation : CETE
Méditerranée
cheminements p
piétons
éclairage « rasant »
Les appliques
scénographies

Les bornes lumineuses

Utilisation :
cheminements piétons
p
délimitation d’espaces
scénographies

53

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CETE
Les plots à diodes Méditerranée

Utilisation :
balisage des circulations
cheminements
scénographies
Illuminations patrimoniales

Les innovations récentes


Luminaires EP à LEDs

Luminaires EP
énergie solaire
+ éolien
Luminaires EP
énergie solaire 54

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CETE
Les appareillages d’alimentation Méditerranée

Appareillages ferro-magnétiques Appareillages électroniques

- énergivores (15 à 20 % de la puissance - plus économes en consommation propre


nominale de la source) (5 à 10 % de la puissance nominale de la
source)
- grande
d fi
fiabilité
bili é
- fiabilité à parfaire
- économiques à l’investissement (< 100 €)
- plus coûteux à l’investissement (200 €)
- peu de possibilité de modulation des puissances
- augmente la durée de vie des lampes

- permet une modulation des puissances

- autorise la télégestion au point par point


ou centralisée

La directive européenne EuP (Energy using Product) devrait orienter le


changement à terme vers les appareillages électroniques

55

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CETE
Les sources lumineuses Méditerranée

Restitution la plus familière des couleurs/référence diurne


Assurer les éclairements nécessaires à l’exécution des tâches nocturnes identifiées
Perception potentiellement renforcée des usagers vulnérables
Objectifs Signalement de points singuliers par des lumières différentes
Participation à une lecture nocturne urbaine de l’espace
Prendre en compte tous les usagers (y compris déficients visuels)
Cohérence de traitement de l’infrastructure
l infrastructure avec les abords

Caractéristiques de la lampe :
- puissance/ flux émis / efficacité lumineuse (lm/W)
- durée de vie
- forme (tubulaire, ovoïde / claire, poudrée)

- nature de la lumière émise


- Indice de Rendu des Couleurs
- Température de lumière
- Courbe énergétique spectrale
56

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CETE
L’Indice de Rendu des Couleurs (IRC) Méditerranée

Définition : Indice sur une échelle de 1 à 100 exprimant la faculté d’une


source lumineuse à restituer correctement les couleurs des objets éclairées

Référence :
Lumière solaire : IRC = 100

57

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CETE
Méditerranée

En aménagement urbain, il est recommandé d’utiliser des sources d’IRC > 65

58

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CETE
Méditerranée

Type de sources Valeur de l’IRC


Ballon fluo 50 à 70
Sodium Basse Pression Monochromatique (jaune
(jaune-orangée)
orangée)

Sodium Haute Pression 25


Sodium blanc 80
Iodures métalliques 90
Tube fluorescent > 85
Fluo compacte 85
Induction > 80
Halogène / 100
Incandescence 59

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CETE
La température de lumière Méditerranée

Définition : La température de couleur (T°)- d’une source lumineuse est


« la couleur apparente » de cette source, mesurée en degré K

3000° K
Teintes chaudes | Teintes froides

Quelques exemples :
- Filament Tungstène de la lampe à incandescence : 2500° K
- Flash appareil photo : 4280° K
- Lumière du soleil : 6000° K (zénith)

60

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CETE
Méditerranée

Exemple : La référence de la lumière solaire


10000 K

10000 K
4000 K
6000 K
a lumière artificielle

5000 K

6000 K
age couverte par la

2000 K

2000 K
Pla

61

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CETE
Méditerranée

Sodium
Blanc
2 500 K
SHP
2 000 K

Vapeur de
Mercure
3 500 K Iodures
métalliques
3 000 K – 4 000 K
62

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La courbe énergétique spectrale CETE
Méditerranée

La courbe spectrale permet d’affiner au mieux le rendu des couleurs


d’un matériau ou d’un espace donné.

Exemple :
Une source de lumière « jaune » dont la courbe spectrale est riche en radiations
jaune-orangées (ex : SHP) ne pourra valoriser des matériaux à dominantes bleues
ou vertes. Ils apparaîtront plutôt gris ou noir avec cet illuminant.

Exemple : La référence de la lumière solaire

Spectre continu et très étalé, légère augmentation dans les ondes vertes.

63

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Les familles de sources CETE
Méditerranée

Sodi m Haute
Sodium Ha te Pression (SHP) :

Efficacité lumineuse de 120 lm/W


Durée de vie économique : 12 000 h (3 ans)
IRC limité de 25 à 50 (Sodium Blanc)
Ex : Courbe spectrale

Utilisation courante : voiries, tunnels, espaces publics

64

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CETE
Méditerranée

Iodures métalliques :

2 générations :
- à brûleur à quartz
- à brûleur céramique
Efficacité lumineuse de 110 lm/W
Durée de vie : 10 000 h
IRC > 80 et Tc de 3000 K à + 4200 K
Ex : Courbe spectrale

Utilisation courante : espaces publics, trottoirs, mises en valeur


Utilisation spécifique : signalement de points singuliers
(giratoires arrêts bus
(giratoires, bus…))
65

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Tubes fluorescents : CETE
Méditerranée
Efficacité lumineuse de 100 lm/W
Durée de vie : 10 000 h
IRC > 85 et Tc de 3000 K à 5200 K
Ex : Courbe spectrale
Utilisation courante : trottoirs, tunnels

Lampes fluo compactes :


Efficacité lumineuse de 80 lm/W
Durée de vie : 8 000 h
IRC > 80 et Tc de 3000 K à 4000 K
Ex : courbe spectrale
Utilisation courante : cheminements
cheminements,
espaces publics (développement)

Diodes électroluminescentes (LED) :


Durée de vie : > 50 000 h
Utilisation courante : balisage, illuminations
(développement)

66

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CETE
Méditerranée

67

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CETE
L’exemple d’un matériel Méditerranée

68

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CETE
Les contrôles au cours des travaux Méditerranée

Dans le cadre des travaux de réalisation


(Plan Assurance Qualité)

contrôle interne de l’entreprise


E t
Entreprise
i
contrôle externe de l’entreprise (ex : BE fabricant…)
Maître contrôle extérieur du Maître d’Œuvre
d’Oeuvre Y compris : Contrôle de conformité des installations électriques
(NF C 17 200) (ex : SOCOTEC, APAVE…)

Nature des contrôles :


fabrication (en usine)
sur site (réception des matériels
matériels, fouilles
fouilles, massifs
massifs…))
tests mécaniques des mâts (réception)
mesures photométriques (éclairements)
conformité électrique (mesures
( de
d terre,
t iisolations,
l ti branchements…)
b h t )
69

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IV) La réglementation « Conception » : CETE
la norme NF EN 13 201 Eclairage public Méditerranée

Les principes de la norme

La méthodologie d’étude
d étude

Exemple

70

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Notions d’éclairage public CETE
Méditerranée

La norme éclairage NF EN 13 201

Avant : Recommandations AFE : référence pour la


profession

Février 2005: Application de la norme Éclairage NF EN 13201

Obligation de maintien dans le temps


des niveaux requis à la mise en service

71

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Les principes introduits par la norme NF EN 13201 CETE
Méditerranée

Proposer, pour chaque « situation d’éclairage »


rencontrée, des niveaux de performances photométriques
appropriés
ié aux bbesoins
i dde l’l’usager

Le projet est découpé en zones d’études


d études
Décision d’éclairer homogènes, dont la caractérisation, en fonction de
Découpage
critères prédéfinis, conduit à y associer une classe
en zones d’études
d études d’éclairage
d éclairage correspondant à un niveau
d’exigence photométrique.
Définition
des classes d’éclairage
Garantir la pérennité des performances de
Détermination des
exigences photométriques
l’installation

Dimensionnement

Les seuils de performance proposés par la norme sont des


fiat lux valeurs minimales à maintenir.

72

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CETE
Méditerranée

73

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Éclairage public sur le réseau routier national utilisation CETE
Méditerranée
de la norme NF EN 13-201

Tableau de sélection des classes

74

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La norme éclairage NF EN 13 201 CETE
Méditerranée

Le Fascicule de Documentation (Rapport technique) propose une


méthode de détermination des classes d’éclairage.
g
Ce document n’est pas normatif. Un « Guide d’application de la norme »
spécifique au réseau routier national est en préparation.

La partie 2 NF EN 13201-2 est dédiée aux exigences de performances.


Les classes d’éclairage public y sont définies en référence à des exigences
photométriques
p q à maintenir dans le temps.
p

La partie 3 NF EN 13201-3 décrit les conventions et procédures


mathématiques à adopter pour calculer les performances des installations
d’éclairage public.

La partie 4 NF EN 13201-4 aborde les méthodes de mesure des


performances photométriques.

75

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


La méthodologie d’étude CETE
Méditerranée

76

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Quand s’applique la norme CETE
Méditerranée

Réalisation de l’installation Au cours de la vie de l’installation :


Définition du cahier des charges Maintenance et entretien afin d’assurer les
par le Maître dd’ouvrage
ouvrage performances minimales requises
(marché de maintenance)

Marché (DCE)
Contrôles Application obligatoire de la
(maintenance préventive) partie IV de la Norme :
Application obligatoire des parties II et « Méthodes de mesures des
Dimensionnement du projet III de la Norme 13 201 : performances photométriques »
« Exigences de performances »
« Méthodes de calculs »
Négatifs Positifs
Travaux de réalisation de l’installation
d’éclairage public Selon la gravité des
anomalies constatées
Application obligatoire de la partie IV
d lla Norme
de N :
Réception « Méthodes de mesures des
performances photométriques » Maintenance curative

Modifications et/ou réhabilitations


lourdes éventuelles

77

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Illustration : les classes d’éclairage CETE
Méditerranée

Application par Dialux

78

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Illustration : les classes d’éclairage CETE
Méditerranée

Application par Dialux

ME3a

79

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Illustration : les exigences photométriques CETE
Méditerranée

80

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La loi pour l’égalité des droits et chances CETE
Méditerranée

Norme NF EN 13-201 « Éclairage Public »


Elle ss'applique
applique aux installations d
d'éclairage
éclairage fixes offrant à ll'usager
usager
une perception visuelle correcte des zones de circulation publique
en extérieur pendant les périodes d'obscurité. Elle s’appuie sur les
principes de rationalisation de ll’éclairage
éclairage et de pérennisation
des performances.

Loi n
n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité
l égalité
des droits et des chances, la participation et la
citoyenneté
y des p
personnes handicapées
p
Elle réaffirme la prise en compte de tous les handicaps, et
notamment des déficiences visuelles,, ppar le biais de p
préconisations
en terme d’éclairage et de visibilité.

81

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


CETE
L’éclairage extérieur : des niveaux d’exigence différents Méditerranée

Norme « Éclairage Public »


Caractérisation
Classe Exigences chiffrées :
de la zone à
d’éclairage Seuils mini. à maintenir
éclairer

Loi du 11 février 2005 « Accessibilité »


Exigences chiffrées (valeurs de contraste)
Voirie et
Exigences qualitatives (visibilité, suppression
espaces publics
des gênes à la vision)

ERP, IOP
ERP Exigences chiffrées (valeurs d’éclairement)
d éclairement)
Abords des Exigences qualitatives (suppression des
bâtiments gênes à la vision)

82

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CETE
Un exemple : Louvre - Lens Méditerranée

Le Parking de l’Auditorium

Réglementation
g « Accessibilité » Norme « Éclairage
g »
• 50 lux en tout point des circulations • situation d’éclairage D2
piétonnes des parcs de stationnement ; • classe d’éclairage retenue CE4
• 20 lux en tout autre point des parcs de
stationnement.
t ti t E moyen minimal maintenu : 10 lux
•repérage des zones de cheminement et Uniformité générale d’éclairement : 0,4
des zones de conflit
• éviter […] les sources d’éblouissement
d éblouissement
• exigences en matière de contrastes

Les allées piétonnes


p

Réglementation « Accessibilité » Norme « Éclairage »


• 20 lux en tout point du cheminement • situation d’éclairage E1
extérieur accessible • classe
l d’é
d’éclairage
l i retenue
t S4
• repérage des zones de cheminement et
des zones de conflit E moyen minimal maintenu : 5 lux
• éviter [[…]] les sources d’éblouissement
d éblouissement E mini ponctuel toléré : 1 lux
• exigences en matière de contrastes
83

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


Propositions du bureau d’études CETE
Méditerranée
Alternance de :
• zones éclairées à 12 lux moyen au sol (20 lux
réglementaires)
• zones non-éclairées jalonnées par des «poses
minutes» (mise en scène lumineuse et paysagère
spécifique)
é ifi )

Demande de dérogation / réglementation accessibilité argumentée:


• Limitation de l’impact environnemental (certification QEB, étude d’impact)
• Mesures compensatoires proposées par le BE:
Travail sur les contrastes visuels et tactiles (béton clair / végétation), mise en œuvre d’un fil
d’A i
d’Ariane, ttopographie
hi d’allée
d’ llé déli
délimitant
it t l’l’aire
i d de dé
déambulation…
b l ti
• Niveaux de performances photométriques proposés :
Supérieurs à la norme « Éclairage » (prise en compte d’un coeff. de maintenance)

Une certaine complémentarité a été trouvée entre les deux


réglementations.
é l i La
L norme éclairage
é l i constitue
i un garde-fou
d f
permettant de se prémunir des « excès » d’une éventuelle
dérogation à la réglementation accessibilité en assurant des
seuils de performances minimales
84

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


CETE
V) Notions de base en éclairage public Méditerranée

V b l i de
Vocabulaire d l’éclairage
l’é l i

Les configurations d’éclairage

Règles simples de pré-dimensionnement

85

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Vocabulaire CETE
Méditerranée

FLUX LUMINEUX
Quantité totale de lumière (énergie) émise par une source (en 1 s)

U ité
Unité en lumen
l (l )
(lm)

Exemples :
SHP 400 W 55 000 lm
SHP 250 W 32 000 lm
IM 70 W 6 500 lm
Fluo compacte 18 W 1 200 lm
Incandescence 60 W 800 lm

86

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Valeur dérivée efficacité lumineuse d’une lampe (lm/W) CETE
Méditerranée

Efficacité lumineuse (lm/W)

180,0

160,0

140,0

120,0

100,0

80,0

60,0

40,0

20,0

00
0,0
Sodium Basse Sodium Haut e Iodures Tube Fluorescent Fluo compact e Vapeur de Halogène Incandescence
Pression (SBP) Pression (SHP) mét alliques (IM) Mercure (BF)

Sources

87

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CETE
ECLAIREMENT Méditerranée

Rapport de la quantité de lumière reçue par une surface sur l’aire de celle-ci

Unité en lux (ou lm/m²) Symbole : E


Les éclairements se mesurent avec un luxmètre

Exemples
p :
Eclairement Plein Soleil100 000 lux
Eclairement Jour couvert 20 000 lux
Stade de football (L1) 1 500 lux
Bureau 400 lux
Eclairage urbain 35 lux
Pleine lune 0 5 lux
0.5

88

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


CETE
Eclairement (suite) Méditerranée

Valeurs dérivées (éclairements horizontaux)

Eclairement moyen : Εm ou E
33 29 25 28
- à la
l mise
i en service
i
- mini à maintenir 29 27 17 22

Eclairement mini 25 18 11 21

Uniformité d’éclairement moyen : Uo = E min/Em > 0.40


(vérification de la bonne répartition des éclairements sur la surface à éclairer)

Valeurs à comparer avec les niveaux d’exigence de la norme

Réception : les mesures d’éclairement sont contractuelles (engagement de


l’entreprise sur les valeurs annoncées dans les notes de calculs photométriques)

89

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


LUMINANCE CETE
Méditerranée

Elle traduit l’impression lumineuse perçue par l’œil d’un observateur


regardant un objet éclairé (ou une surface)
Unité candela/m² (cd/m²)

Le concept de luminance
La prépondérance est donnée à la lisibilité préférentielle de
l’infrastructure (« clarté » de la chaussée) pour une lecture
optimale de l’itinéraire et la sécurisation des déplacements
rapides.
Voies où la fonction « guidage » et la perception au plus tôt
des conflits sont essentielles au vu des vitesses pratiquées
Ex: Voies principales urbaines

Références
éfé :
Neige ensoleillée 20 000 cd/m²
Tunnel 50 cd/m²
Voie routière 2 cd/m²
90

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


LUMINANCE CETE
Méditerranée

Elle dépend fondamentalement de la position de la source lumineuse, de la nature du matériau de surface


ett de
d la
l position
iti d’observation.
d’ b ti

60 m
Zone de calcul

1,50 m

Position de l’observateur

Réception : les mesures de luminance ne sont pas contractuelles (en raison des
difficultés de réalisation et des paramètres évolutifs)
91

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


CETE
Méditerranée

Illustration :
- stade de foot : selon l’orientation de l’herbe après la tonte, « l’effet
visuel » nn’est
est pas le même selon les observateurs - cause : différences de
texture des 2 faces de l’herbe

- Rétro réflexion : la vision dd’un


un chauffeur de poids
poids-lourds
lourds ou dd’un
un usager
hors du cône de rétro réflexion sera différente

92

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


CETE
Luminance (suite) Méditerranée

Valeurs dérivées
1.23 1.17 1.05 1.12
Luminance moyenne : Lm
1.35 1.28 1.18 1.18
- à la mise en service
- mini à maintenir 1.52 1.45 1.25 1.35

Uniformité générale : Uo = Lmin/Lm > 0.40


(Valeurs prises sur le maillage de points)

Uniformité longitudinale : Ul = Umin/Umax


(Valeurs prises sur chaque axe longitudinal – on retient la plus défavorable)

Valeurs à comparer avec les niveaux d’exigence de la norme

Ok « Effet d’échelle »

93

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


EBLOUISSEMENT CETE
Méditerranée

L’éblouissement d’incapacité ou Indice TI :


(perte momentanée de la vision due aux fortes luminances des objets ou
l i i dans
luminaires d le
l champ
h de
d vision
i i de
d l’usager)
l’ )

Valeur dérivée des calculs de luminance


Références :
Autoroute < 10 %
Voie urbaine
b <115 %

Seuil intolérable : > 40 %

94

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


Les configurations d’éclairage CETE
Méditerranée

Les implantations types :

95

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


Implantation unilatérale CETE
Méditerranée

A
Avantages
t :
Investissement limité (une seule rangée de mâts)
Encombrement limité d’un seul trottoir

Inconvénients :
Adaptée
Ad té aux chaussées
h é d de llargeur lilimitée
ité
(hauteur de feu >= Lchaussée)
Uniformités de luminance réduite côté opposé

Utilisation :
Voiries urbaines – Cheminements piétons – pistes cyclables

96

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


CETE
Implantation bilatérale en vis à vis Méditerranée

Avantages :
- Adaptée aux chaussées de largeur plus importante
- Recouvrement des flux lumineux à l’axe
- Li it ti possible
Limitation ibl de
d la
l hauteur
h t de
d feu
f (H=L/2)
(H L/2)
- Eclairement identique de chaque côté
- Bien adapté aux chaussées doubles

Inconvénients :
Investissement plus important (deux rangées de mâts)
Encombrement des 2 trottoirs

Utilisation :
Voiries urbaines larges

97

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


Implantation bilatérale en quinconce CETE
Méditerranée

Avantages :
Adaptée aux chaussées de largeur importante
Limitation possible de la hauteur de feu
Eclairement identique de chaque côté
Esthétique intéressante

Inconvénients :
Investissement plus important (deux rangées de mâts)
Encombrement des 2 trottoirs et des réseaux
é
Uniformités de luminance plus complexes à obtenir

Utilisation :
Voiries de desserte – Cheminements piétons – pistes cyclables
Parcs et jardins

98

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


Implantation axiale CETE
Méditerranée

Avantages :
- Investissement limité
é (une seule rangée
é de mâts)
â
- Pas d’encombrement des trottoirs
- Bien adaptée aux chaussées doubles (avec TPC) ou
rues étroites (candélabres dans l’axe)
- Hauteurs limitées
l é si rue étroite
é

Inconvénients :
- Uniformités de luminance réduite côté opposé
- Maintenance difficile si chaussées doubles

Utilisation :
- Voiries urbaines importantes
- Voiries mixtes

Rues Chaussées
Ch é
étroites doubles
99

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


Les règles de prédimensionnement CETE
Méditerranée

hauteur de feu
f : Voiries : 6 à 10 m selon la largeur à éclairer (l = h à 1.5 h)
Espaces publics : h = 3.50 m à 5 m

l ≥ 1,5 h
e=3à4h

interdistances entre points lumineux :


e = 4 à 4.5 h (optiques « routières »)
e = 3 à 3.5 h (optiques « urbaines »)

e = 4 à 5 h (luminaires architecturaux)
100

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


CETE
Le choix des implantations est fonction essentiellement : Méditerranée

de la largeur à éclairer et donc des « hauteurs de feu »

de la configuration de la voirie (trottoirs, pistes cyclables, couloirs bus…)

des aménagements (plantations, mobilier urbain…)

d réseaux
des é souterrains
t i existants
i t t

de l’image diurne souhaitée (perspective de la rue – encombrement…)

de l’ambiance nocturne escomptée

Ce choix conditionne la configuration du luminaire :


l=h
Avancée (saillie)

Inclinaison (0° à 15°)

101

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


La protection contre les chocs sur obstacles CETE
Méditerranée

Améliorer la sécurité secondaire (réduction de la gravité


des accidents)

1800 tués par an suite à des accidents avec choc sur


obstacles

Trottoir (urbain)

Urbain

Retour
102

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


La protection contre les chocs sur obstacles (V > 50 km/h) CETE
Méditerranée

Priorité 1 : supprimer l’obstacle si possible (ex : console)

de plus
plus, libère le trottoir de mobilier encombrant
(favorise le déplacement des PMR)

Priorité 2 : employer des mâts fragilisés (ex : déformables) à absorption


d’énergie
g

Priorité 3 : isoler les supports par des glissières

Cas d’une GBA

103

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


CETE
VI) Vers un éclairage public durable Méditerranée

L économies
Les é i d’énergie
d’é i

La pollution lumineuse

Le recyclage

104

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


CETE
• Les économies d’énergie Méditerranée

•Sources à bon rendement (suppression des lampes au


Vapeur de Mercure)
• Eviter les sur-éclairements
é (adapter les puissances aux
besoins)
• Appareillages
pp g électroniques
q ou variateur de puissance
p
• Augmentation des durées de vie des lampes
• Modulation des niveaux d’éclairement
•Harmonisation des temps d’allumage (horloges
astronomiques)
• Optimiser
O i i les
l flux
fl « utiles
il » et limiter
li i les
l flux
fl « perdus
d »
nécessité de bonnes études photométriques

105

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


Les appareillages électroniques CETE
Méditerranée

Les avantages
Suppression des surintensités d’amorçage
Gain sur la durée de vie des lampes

Indépendant des variations du réseau


EDF
Sécurité électrique renforcée
Réduction de moitié des consommations liées aux appareillages
• Appareillages ferromagnétiques : 15 à 20 % de la puissance nominale de la source
• Appareillages
A ill électroniques
él i : 5 à 10 % seulement
l
Gain de poids (intéressant en cas d’implantation dans les luminaires)
Possibilité d’abaissement de puissance (au PL)
Retour d’informations via le réseau pour la télégestion

106

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


CETE
Simulation d’économie d’énergie : Méditerranée

Appareillages Ferro magnétiques Appareillages électroniques

Appareillages ferro magnétiques Appareillages électroniques Gain


consommation unitaire : 250 W x 1,20 (+ 20%) = 300 W 250 W x 1,10 (+ 10%) = 275 W - 25 W/PL
heures de fonctionnement
(4200 h) 4200 h x 30 PL x 300 W 4200 h x 30 PL x 275 W
soit 37 800 kW h soit 34 650 kW h - 3150 kW h
-8%
Si abaissement de puissance
70 % de minuit à 5h00 soit 1 825 h à 70 % de 250 W 1825 h x 30 PL x 275 W x 70 %
soit 10 540 kW
100 % restant soit 2 375 h 2375 h x 30 PL x 275 W x 100 %
soit 19 600 kW
Total : 30 140 kW h - 7660 kW h
- 20 %
Attention : 70 % de réduction de puissance réduit le flux lumineux de près
de 53 % (selon sources et appareillages) la réduction de puissance à
50 % est déconseillée 107

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


La lumière artificielle nocturne : Pollution - nuisance ? CETE
Méditerranée

- la lumière révèle la pollution atmosphérique : elle est


diffractée par les matières en suspension dans
l’atmosphère halo lumineux

- elle crée un “voile” perturbateur pour les astronomes


qui réduit le nombre d’étoiles visibles dans le ciel selon
q
les sites d’observation

- elle peut représenter un altéragène physique du


milieu naturel de certaines espèces (modification du
bi t
biotope – déplacement
dé l t ou morcellement
ll td
de populations)
l ti )

108

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


CETE
- En cause : Méditerranée

- les installations à flux perdus ou non maitrisés Source : ADEME

- les sur-éclairements
sur éclairements ou éclairage “anarchiques”
anarchiques
Source : AFE

- la réflexion des matériaux


- la lumière “intrusive”
- la lumière inconfortable

109

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


CETE
Le recyclage des sources lumineuses Méditerranée

La filière RECYLUM

110

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


Qui est Récylum ? CETE
Méditerranée

L’éco-organisme responsable de l’élimination des


lampes à économies d’énergie usagées en France.

Agréé par arrêté ministériel (décret DEEE).

Financé p
par l’Éco-contribution reversée
par ses 440 producteurs adhérents
((fabricants,, importateurs,
p , distributeurs…).
)

Organisation
g à but non lucratif ayant
y une mission
d’intérêt général.

111

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


Le Décret DEEE CETE
Méditerranée

Loi Française du 15 Juillet 1975

Obligation d’éliminer les déchets de façon respectueuse pour l’environnement

30 ans plus tard


90% des 1,7
1 7 M de tonnes de DEEE / an ne sont pas recyclés
Directive UE WEEE Directive UE RoHS
Responsabilité élargie des Limitation des substances
producteurs dangereuses

Décret Français DEEE


N° 2005-829 du 20 Juillet 2005
112

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


Lampes concernées CETE
Méditerranée

Les lampes concernées par le recyclage:


sources lumineuses autres qque les ampoules
p à filament

3 familles :
Lampes à iodures métalliques
® commerces, monuments,..

2 Lampes fluo-compactes
® éclairage de locaux tertiaires, habitat
privé, …

3 Autres
lampes:

Lampes à L.E.D. ®
1 Tubes fluorescents balisage,
® éclairage bureaux, supermarchés, signalétique,…
habitat,..

Lampes à vapeur de mercure, lampes à vapeur


de sodium HP et BP
® éclairage extérieur, horticulture,..

113

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CETE
Méditerranée

114

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Bibliographie CETE
Méditerranée

Les guides du CERTU :


Les fiches CERTU
L’éclairage des giratoires
L’exploitation
p des installations d’EP
Guide de la maintenance
Répertoire des textes et des normes
Guide du contrôleur d’une installation EP
(à paraître)
La pratique des villes françaises en EP
Le Paysage Lumière

www.certu.fr

115

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CETE
Les recommandations AFE Méditerranée

Ouvrage de référence pour les concepteurs d’éclairage public


description des matériels (sources, supports, alimentations…)
dét
détermination
i ti des
d exigences
i photométriques
h t ét i
règles d’implantation, de dimensionnement, de réception
maintenance et exploitation

Les nuisances dues à la lumière

116

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


CETE
Méditerranée

Autres ouvrages
Traité de ll’éclairage
éclairage (W.
(W Sanial)
Paysage Lumière (CERTU)
La Lumière Urbaine (R.
(R Narboni)
Recherches sur les spécificités urbaines de la perception visuelle de
nuit (LCPC)
Eclairer Juste (ADEME – SE)
R
Revues LUX

117

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


CETE
Méditerranée

MERCI DE VOTRE ATTENTION


Adresses utiles :
Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable
et de l’aménagement du territoire (MEEDDAT) : www.developpement-durable.gouv.fr/
CERTU : www.certu.fr.
www certu fr
CETE Méditerranée : www.cete-mediterranee.fr/
Association Française de l’éclairage (AFE) : www.afe-eclairage.com.fr
ADEME : www2.ademe.fr

VERNY Paul – éclairagiste


g
"Eclairage et Mises en lumière"
MEEDDAT/CETE Méditerranée
DAT/AUSE/Eclairage g
Pôle d'activités des Milles
13593 Aix-en-Provence cedex 3
04 42 24 77 64 Fin
paul.verny@developpement-durable.gouv.fr
l @d l t d bl f
118

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


Définition de l’Indice de protection IP CETE
Méditerranée

Source : Recommandations AFE

119

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


Définition de l’Indice de protection IK CETE
Méditerranée

au-delà : 2 IK10 = 40 j
3 IK10 = 60 j…

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- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009


Les classes électriques CETE
Méditerranée

Classe 1 :
La protection contre les chocs électriques ne repose pas uniquement sur l’isolation
l isolation principale,
principale elle comporte une
mesure de sécurité par raccordement des parties conductrices à un conducteur de mise à la terre.

Classe I

Classe
C asse II

Cl
Classe 2:
La protection contre les chocs électriques ne repose pas uniquement sur l’isolation principale, elle comporte une
mesure de sécurité par double isolation ou isolation renforcée.

Classe 3 : Très Basse Tension (TBT) bassins, diodes…


121

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Les zones de vent CETE
Méditerranée

Carte des vents – DTU P 06-002

122

- Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009

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