Pro gra m m es 2016 CM1 Cycle 3

Français
Guide pédagogique
avec CD audio
Sous la direction de
Armelle Vautrot
Professeure en ESPE

Danièle Adad
Professeure des écoles, maitre formateur OGR APH
TH
E
OR

Laurence Chafaa
Professeure des écoles, maitre formateur

Aurélie Chichery R
EC
TIFIÉE
Professeure des écoles

François Garnier
Professeur de lettres

Olivia Mainville
Directrice d’école d’application

Cécile Volf
Professeure des écoles


© BORDAS/SEJER 2018

ISBN : 978-2-04-733558-1

Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur, ou de ses ayants droit, ou
ayants cause, est illicite (article L. 122-4 du Code de la propriété intellectuelle). Cette représentation ou reproduction, par quelque
procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par l’article L. 335-2 du Code de la propriété intellectuelle.
Le Code de la propriété intellectuelle n’autorise, aux termes de l’article L. 122-5, que les copies ou reproductions strictement
réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, d’une part, et, d’autre part, que les analyses
et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration.
 Sommaire Guide pédagogique CD audio

Accompagnement
pédagogique,
Enregistrement
corrigés
des exercices

Présentation
• Conception générale de l’ouvrage p. 6
• Proposition de programmation p. 9
Principes généraux p. 10
Oral : Je décris un entrainement sportif p. 14
Lecture : Mes premiers pas d’athlétisme p. 15 X
Grammaire : Le nom p. 16
Unité 1

Grammaire : Les verbes conjugués : radical, marques de temps, marques de personne p. 17

Orthographe : De l’oral à l’écrit : ce que j’entends, ce que je lis p. 18
Lexique : Chercher dans le dictionnaire p. 18
Lexique : L’entrainement p. 19
Écriture : Écrire des consignes p. 20
Oral : Je commente une épreuve sportive p. 21
Lecture : Ski me plait p. 22 X
Grammaire : Le déterminant p. 23
Unité 2

Grammaire : Reconnaitre et trier les verbes p. 24

Orthographe : Distinguer les homophones courants p. 25
Lexique : Lire et comprendre un article de dictionnaire p. 26
Écriture : Prendre et rédiger des notes p. 27
Oral : Je donne des consignes de sécurité p. 28
Lecture : Chasseurs de vagues p. 29 X
Grammaire : L’adjectif p. 30
Unité 3

Grammaire : Temps simples et temps composés p. 31

Orthographe : Les homophones lexicaux p. 32
Lexique : La polysémie p. 33
Écriture : Écrire un compte rendu de voyage p. 33
Poésie p. 34 X
Oral : J’exprime l’amitié que je ressens pour un être cher p. 36
Lecture : Rencontre p. 36 X
Grammaire : Le groupe nominal sujet p. 38
Unité 4

Grammaire : Conjuguer au présent les verbes en -er p. 39

Orthographe : Les homophones à/a ; et/est p. 40
Lexique : Les préfixes p. 41
Écriture : Écrire des vers qui riment p. 42
Oral : Je décris une situation effrayante et j’explique les raisons de ma peur p. 43
Lecture : À la poursuite d’un rêve p. 44 X
Grammaire : Le pronom personnel p. 46
Unité 5

Grammaire : Conjuguer au présent les verbes en -ir p. 46

Orthographe : Les homophones on/ont ; son/sont p. 47
Lexique : Les suffixes p. 48
Écriture : Écrire avec des images p. 49

3
 Sommaire Guide pédagogique CD audio

Accompagnement
pédagogique,
Enregistrement
corrigés
des exercices

Oral : Je compare des situations heureuses p. 51

Lecture : Le tsar et la chemise p. 52 X
Grammaire : Le verbe dans la phrase p. 53
Grammaire : Conjuguer au présent les verbes en -re, en -oir, en -dre, être et avoir p. 54
Unité 6

Orthographe : Les homophones mes/mais ; ses/ces ; s’est/c’est p. 55

Lexique : Former des mots par dérivation et par composition p. 56
Lexique : Exprimer le bonheur p. 57
Écriture : Écrire sous diverses formes poétiques p. 58
Poésie p. 59 X
Oral : Avec un camarade, nous racontons une rencontre improbable p. 60
Lecture 1 : Présentations p. 61 X
Grammaire : Le groupe verbal et le complément du verbe p. 63
Grammaire : Conjuguer à l’imparfait les verbes en -er p. 64
Unité 7

Grammaire : Conjuguer à l’imparfait les verbes en -ir p. 65

Lecture 2 : Finissez vos phrases ! p. 66 X
Orthographe : Mots variables et mots invariables p. 68
Lexique : Les différentes constructions d’un verbe p. 69
Écriture : Écrire un dialogue de théâtre p. 69
Oral : Je fais le portrait d’une personne différente de moi p. 71
Lecture 1 : La différence / Les lignes de nos mains p. 72 X
Grammaire : L’attribut du sujet p. 74
Unité 8

Grammaire : Conjuguer à l’imparfait les verbes en -re, en -oir, en -dre, être et avoir p. 75
Lecture 2 : Retour en classe p. 76
Orthographe : L’accord dans le groupe nominal : le déterminant et le nom p. 77
Lexique : La synonymie p. 78
Écriture : Introduire un dialogue p. 79
Oral : Je raconte une rencontre imaginaire p. 81
Lecture 1 : Un nouveau copain p. 82 X
Grammaire : Définir et reconnaitre une phrase p. 83
Grammaire : Conjuguer au futur les verbes en -er comme chercher et en -ir comme finir p. 85
Unité 9

Lecture 2 : Duc Ye aime le dragon p. 86 X

Orthographe : L’accord dans le groupe nominal : le nom et l’adjectif p. 87
Orthographe : Le pluriel des noms composés p. 88
Lexique : L’antonymie p. 88
Écriture : Faire vivre un dialogue grâce à la ponctuation p. 89
Poésie p. 90 X
Oral : Je compare deux types de danse p. 91
Lecture 1 : Cours de danse p. 92 X
Grammaire : Distinguer les types et les formes de phrase p. 93
Unité 10

Grammaire : Conjuguer au futur les verbes en -ir comme venir, en -re, en -oir, en -dre,
être et avoir
p. 95

Lecture 2 : La flute magique p. 96 X

Orthographe : L’accord du groupe nominal sujet et du verbe p. 97
Lexique : Les champs lexicaux p. 98
Écriture : Écrire le début d’un conte p. 99

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 Guide pédagogique CD audio

Accompagnement
pédagogique,
Enregistrement
corrigés
des exercices

Oral : Je raconte mon expérience de chanteur p. 100

Lecture 1 : Une chanson inachevée p. 101 X
Grammaire : Reconnaitre les différents groupes composant une phrase p. 102
Unité 11

Grammaire : Conjuguer au passé composé p. 104

Lecture 2 : La jeune fille à la voix de violon p. 105 X
Orthographe : L’accord du participe passé dans les verbes au passé composé p. 106
Lexique : Les termes génériques p. 107
Écriture : Écrire une péripétie p. 108
Oral : Avec un camarade, nous confrontons deux points de vue différents
sur le même film
p. 110

Lecture 1 : Comme le vent p. 111 X

Grammaire : Les compléments de phrase p. 113
Unité 12

Grammaire : Conjuguer les verbes à l’impératif p. 114

Lecture 2 : Fabriquer un zootrope p. 115 X
Orthographe : Comprendre l’orthographe p. 116
Lexique : Les termes spécifiques p. 117
Écriture : Écrire la chute d’une histoire p. 118
Poésie p. 119 X

5
 Présentation
⦁⦁ Laméthode Alouette CM1 s’inscrit dans les Nouveaux
Programmes, obéissant ainsi notamment à leur nouvelle
logique curriculaire.
⦁⦁ Le
niveau CM1 se situe désormais au début du cycle 3,
cycle de consolidation qui se déroule sur le CM1, le CM2
et la 6e. Les niveaux CM1 et CM2 de la collection Alouette
permettent ainsi de renforcer les acquis du cycle 2 et amènent
les élèves à l’autonomie cognitive nécessaire à l’inter-degré
puisque les apprentissages, tout en continuité du CM à la 6e,
devront aussi s’adapter au passage dans le second degré et
ses exigences spécifiques : spécialisation de l’enseignant de
la discipline concernée par Alouette et logistique nouvelle
des tous jeunes collégiens.
⦁⦁ Alouette est un livre unique de français que nous avons
conçu comme un outil souple à destination des enseignants.
Il permet d’approfondir les compétences de lecture et de tra-
vailler la maitrise de la langue dans toutes ses dimensions
grâce à une structure flexible, qui accompagne l’élève dans
ses acquisitions et son autonomie.
⦁⦁ Leguide pédagogique suit le découpage du manuel afin
d’en faciliter l’utilisation.
⦁⦁ Alouette est un manuel structuré en 12 unités dont le
contenu s’adapte aux différentes compétences visées, dans
l’ordre suivant :
– Comprendre et s’exprimer à l’oral,
– Lire et comprendre l’écrit,
– Comprendre le fonctionnement de la langue,
– Écrire,
– Dire, lire et écrire de la poésie.
⦁⦁ Bienentendu, cet ordre peut subir des adaptations suivant
chaque enseignant. En cela, le manuel Alouette est souple
dans son utilisation.
⦁⦁ Les 6 premières unités se travaillent sur 2 semaines ; les
6 unités suivantes sur 3 semaines. C’est donc une proposi-
tion d’une trentaine de semaines sur les 36 que compte l’an-
née scolaire. L’enseignant peut ainsi moduler sa program-
mation en tenant compte de la vitesse de la progression de
ses élèves et de leurs difficultés spécifiques.
⦁⦁ L’enseignant peut donc prendre le temps, en début d’année,
d’entrer à son rythme dans le manuel, d’intégrer les diffé-
rents projets propres à chaque classe ainsi que les demandes
institutionnelles.
Les outils de la méthode
⦁⦁ Le guide pédagogique est accompagné d’un CD audio dans
lequel l’enseignant trouvera l’ensemble des textes de lecture
et les poèmes des pages Poésie enregistrés par des comédiens.
est également disponible en manuel numérique
⦁⦁ Alouette
multisupport enrichi, pour l’enseignant ou pour l’élève.
⦁⦁ Uncahier d’activités offre aux élèves la possibilité de
prolonger ou réinvestir les connaissances découvertes dans
le manuel.
6
Conception générale de l’ouvrage :
composition des unités
⦁⦁ Toutes les pages proposent des activités de niveaux pro-
gressifs et différenciés. Certaines activités sont même agré-
mentées d’une aide écrite en bleu pour aiguiller les élèves
en difficulté. Chacun avance ainsi à son rythme, tout en ten-
dant vers un objectif commun.
⦁⦁ Lesapprentissages du français obéissent aux différents
domaines du Socle commun évoqués dans les Nouveaux
Programmes :
• le domaine 1 : Les langages pour penser et communiquer
• le domaine 2 : Les méthodes et outils pour apprendre
• le domaine 3 : La formation de la personne et du citoyen
• le domaine 5 : Les représentations du monde et de l’acti-
vité humaine
Les doubles pages d’oral
⦁⦁ En
conformité avec les Nouveaux Programmes, la double
page d’oral permet de poursuivre cet apprentissage large-
ment initié au cycle 1 et renforcé au cycle 2.
⦁⦁ La première page est une pleine page de photos dont une
en grand format et deux autres insérées. Chaque photo s’ac-
corde avec la thématique de l’unité et permet de développer
des questionnaires variés et toutefois complémentaires. En
effet, les questions amènent les élèves à observer et comparer.
⦁⦁ Lesactivités langagières ont des enjeux de communica-
tion différents (décrire, raconter, argumenter…) qui per-
mettent aux élèves d’apprendre à s’engager dans une prise de
parole devant le public de la classe ou d’un groupe d’élèves,
en prenant conscience de l’enjeu du discours, et en sachant
que l’oral doit être préparé et structuré. Pour cela, les élèves
disposent d’indications précises et d’aides systématiques en
vocabulaire regroupées dans Ma boite de mots !
⦁⦁ Apprendre à parler s’apprend certes en parlant soi-même
mais aussi en écoutant les autres élèves. Toutes les activités
d’oral sont donc accompagnées de critères d’écoute (rubrique :
J’écoute mes camarades) pour permettre à chaque auditeur
d’analyser les discours produits.
Les doubles pages de lecture
⦁⦁ Dans les premières unités, nous ne proposons qu’une double
page de lecture. Dans la deuxième moitié du manuel, nous
proposons deux doubles pages de lecture, ce qui permet
d’aller plus loin dans la thématique de l’unité et aussi d’of-
frir des points de comparaison sur des textes différents en
époque, en genre, en visée.
⦁⦁ Dans l’ensemble du manuel, les textes explorent des genres
variés (BD, documentaire, narration, recette, presse, théâtre,
chanson, poésie…) dont les sujets sont toujours en rapport
avec la thématique exploitée dans l’unité.
⦁⦁ Tous les textes possèdent un solide appareil pédagogique
permettant d’étudier :
– L’univers du texte
– Le repérage d’indices sur la composition du texte
– Des questions de compréhension
– Un accompagnement à la lecture, y compris la lecture à
voix haute
– L’enrichissement du vocabulaire
– Des propositions de débat
– Des activités d’écriture
La capacité des élèves à entrer dans le texte est éprouvée
avant même la lecture par la simple observation de la struc-
ture et de la présentation du texte. Cette approche, originale
et fort utile, amorce le travail sur la compréhension.
Les pages d’étude de la langue
⦁⦁ Les pages d’étude de la langue, imbriquées dans les 12 uni-
tés, suivent les préconisations des Nouveaux Programmes.
Elles couvrent les différents champs d’apprentissage : la
grammaire (structurale), l’orthographe, le lexique, la conju-
gaison (grammaire du verbe).
⦁⦁ Toutes les pages d’étude de la langue, quel qu’en soit le
sous-domaine (grammaire, orthographe, lexique), sont intro-
duites par une courte situation de recherche afin d’amener les
élèves, par l’observation et la réflexion, à construire d’eux-
mêmes la notion qui va être étudiée dans cette page, simple
ou double suivant les cas. Ces situations de recherche peuvent
être faites à l’oral, de manière collaborative, afin de favoriser
la coopération et l’échange dans la construction du savoir.
⦁⦁ Après la situation de recherche, l’institutionnalisation de la
notion permet de la concevoir de manière théorique (grands
principes) et pragmatique (des exemples variés et en nombre
suffisant). Les mots en gras insistent sur les termes clés.
⦁⦁ S’ensuit la phase d’entrainement. Les activités sont organi-
sées suivant des compétences (reconnaitre, distinguer, classer,
construire, utiliser…) et suivent une progression qui permet
à l’enseignant d’aborder ces notions sous l’angle de la dif-
férenciation, au rythme de chacun de ses élèves. Des aides
ponctuelles viennent guider le travail de l’élève lorsque cela
est nécessaire.
⦁⦁ En guise d’exercice de synthèse, une activité de manipula-
tion (« Je cherche ») permet de faire le point sur tout ce qui
a été vu, abordé et acquis dans cette page ou double page
d’étude. Elle se veut ludique et taquine avec bienveillance
les capacités cognitives des élèves.
⦁⦁ Chaque page d’étude de la langue s’achève sur une courte
activité d’écriture, motivée par un support visuel (photo, illus-
tration…). L’écriture est ainsi travaillée sous diverses impul-
sions : dans les pages lecture, poésie, écriture bien entendu,
étude de la langue. Tout ce dispositif doit permettre de lever
les barrières de la production d’écrit et montrer les passe-
relles entre cette production et tous les sous-domaines de
l’apprentissage du français.
7
⦁⦁ Lespages d’orthographe renvoient à une dictée préparée,
en fin de manuel, qui pourra donner lieu à un entrainement
supplémentaire ou à une forme d’évaluation.
⦁⦁ Leguide pédagogique apporte des indications supplémen-
taires sur la mise en route de ces exercices, les difficultés
que risquent de rencontrer les élèves et la manière de les
aider à les surmonter.
Les pages d’écriture
⦁⦁ Dans toutes les pages (lecture, étude de la langue), des acti-
vités d’écriture courtes sont proposées afin d’offrir une mani-
pulation immédiate des notions convoquées dans ces pages.
⦁⦁ Des pages spécifiquement dédiées à l’écriture sont propo-
sées dans chaque unité. Ces pages peuvent être travaillées
de manière décrochées mais pour l’enseignant qui souhaite
procéder par séquences thématiques, les textes qui y sont
proposés se placent dans la thématique générale de l’unité
(le sport, les sentiments…).
– Dans chaque unité, une page d’écriture s’appuie sur un
genre et/ou un type d’écrit.
– Des questions d’observation permettent de cerner en
quelques items la spécificité du texte support proposé. Il
s’agit d’en comprendre les caractéristiques mais aussi le
fonctionnement. Parfois, deux supports courts permettront
de dégager des points communs et quelques différences per-
mettant une approche plus complexe du genre sollicité.
– Ensuite, des consignes amènent les élèves à produire à leur
tour en s’appuyant sur les supports analysés précédemment.
Les activités d’écriture sont au nombre de deux et sont dif-
férenciées. On pourra traiter les deux ou les proposer à des
élèves à besoins différents.
– Deux outils sont proposés pour aider à la production d’écrit :
« Ma boite de mots » donne du vocabulaire spécifique aux
contraintes d’écriture proposées (des mots qui riment, des
verbes d’action, des noms féminins…) ; le mémo « Pour
écrire… » retrace de manière très synthétique et pragmatique
l’essentiel des acquis qu’il faut réinvestir dans la production.
– La rubrique « Clic » est ouverte aux pratiques numériques,
elle permet d’introduire le numérique éducatif dans le cas
d’une discipline, le français en l’occurrence. Il s’agit certes
d’une priorité ministérielle mais aussi d’une variable pédago-
gique intéressante dont chaque enseignant pourra ainsi se saisir.
Les doubles pages de poésie
⦁⦁ La page est chapeautée d’une citation d’un auteur fran-
çais ou étranger, en lien avec la poésie. Cette citation peut
être exploitée pour des taches peu complexes (l’apprendre
par cœur, la dictée, l’écriture) ou des taches plus complexes
(identification de l’auteur par une recherche ou un travail
collaboratif, une phase de débat sur le sens et l’essence de
cette citation).
 Présentation

⦁⦁ Plusieurs textes poétiques sont proposés, en lien avec
la thématique de la période. Ces pages peuvent ainsi être
travaillées de manière décrochée ou dans un travail séquen-
tiel à unité thématique, comme les pages d’écriture.
⦁⦁ Les textes se veulent de formes très variées, à la fois pour
conforter les représentations des élèves sur la poésie (rimes,
strophes, rythmique), mais aussi pour élargir l’horizon des
élèves quant à ce genre littéraire riche et polymorphe (prose,
vers, tercets, distiques, vers librisme, sujets poétiques ou
triviaux…).
⦁⦁ Les questions proposées – sur la forme et le fond – per-
mettent justement d’observer ce qui classe ces textes sous la
bannière commune de la poésie et tout ce qui fait l’essence
singulière de chaque support convoqué. On notera de même
un mélange savant entre textes patrimoniaux et formes
modernes, déconstruites, fantaisistes, insolentes même.
⦁⦁ La dimension oratoire est très sollicitée dans ces pages
Poésie : lire seul, lire à plusieurs, interpréter pour mieux saisir
la substance de ces textes aux sonorités toujours éloquentes.
Ainsi, la poésie n’est pas exploitée que comme forme d’écri-
ture, mais aussi comme art oratoire.
⦁⦁ Parfois, une question vise à faire produire de la poésie aux
élèves : prolonger un texte, en pasticher en autre, inventer
un texte à forme similaire…

Proposition de programmation
En CM1, le français occupe désormais 8 heures du temps scolaire. Ces heures doivent
contenir de l’oral, de la lecture, de la langue, de l’écriture et de la poésie.
⦁⦁ Pour les unités 1 à 6, deux semaines sont consacrées à une unité.

⦁⦁ Pour les unités 7 à 12, trois semaines sont consacrées à une unité.

⦁⦁ Les leçons d’étude de la langue peuvent occuper une page ou une double page. Dans le
premier cas, il est suggéré d’y consacrer deux séances de 30 minutes. Dans le second cas,
il est suggéré d’y consacrer deux séances de 45 minutes. De plus, la troisième semaine
peut servir de soupape pour les notions qui demandent plus de temps.
⦁⦁ Enfin, tous les exercices proposés ne sont pas indispensables. À l’enseignant de choisir
ceux qui sont le mieux adaptés à leurs élèves.

8
 Pour les unités 1 à 6 : exemple de programmation

Unité 1
Semaine 1 Semaine 2
Oral (1/2) Grammaire (1/4) Écriture (1/2) Grammaire/Conjugaison (3/4)
Lundi

Lundi
45 min 45 min 1h 45 min

Lecture (1/2) Orthographe Poésie (lecture, Orthographe (2/2)

Mardi

Mardi
1h 45 min observation) (1/2) 45 min
45 min
Oral (2/2) Grammaire (2/4) Écriture (2/2) Grammaire/Conjugaison (4/4)
Jeudi

Jeudi
45 min 45 min 1h 45 min

Lecture (2/2) Lexique (1/2) Poésie (2/2) Lexique (2/2)

Vendredi

Vendredi
1h 45 min 45 min 45 min

Total 6h30 + remédiation + activités du cahier Total 6h30 + remédiation + activités du cahier d’exercices
8h d’exercices 8h + dictée préparée corrigée

Pour les unités 7 à 12 : exemple de programmation

Unité 7 7
Semaine 1 Semaine 2 Semaine 3
Oral (1/3) Grammaire (1/4) Oral (2/3) Grammaire/ Oral (3/3) Grammaire
Lundi

Lundi

Lundi

45 min 45 min 45 min Conjugaison (3/4) 45 min révisions/

45 min synthèse
45 min
Lecture 1 Grammaire (2/4) Lecture 2 Grammaire (4/4) Poésie (1/2) Grammaire/
(1/2) 45 min (1/2) 45 min 45 min conjugaison
Mardi

Mardi

Mardi

1h 1h révisions/
synthèse
45 min
Écriture (1/3) Orthographe Écriture (2/3) Orthographe Écriture (3/3) Orthographe
observation (1/2) Tâtonnements (2/2) Concrétisation révisions/
Jeudi

Jeudi

Jeudi

45 min 45 min production 45 min production synthèse

1h + outil 45 min
numérique
1h
Lecture 1 Lexique (1/2) Lecture 2 Lexique (2/2) Poésie (2/2) Dictée préparée
Vendredi

Vendredi

Vendredi

(2/2) 45 min (2/2) 45 min 45 min + correction

1h 1h 45 min

Total 6h30 + remédiation + activités Total 6h45 + remédiation + activités Total 6h15 + remédiation + activités du
8h du cahier d’exercices 8h du cahier d’exercices 8h cahier d’exercices

9
 Principes généraux
Comprendre et s’exprimer à l’oral
COMPÉTENCES TRAVAILLÉES
– Écouter pour comprendre un message oral, un propos,
un discours, un texte lu.
– Parler en prenant en compte son auditoire.
– Participer à des échanges dans des situations diversifiées.
– Adopter une attitude critique par rapport au langage
produit.
Domaines du socle commun : 1, 2, 3
« Au cycle 3, la progression dans la maitrise du langage oral
se poursuit en continuité et en interaction avec le dévelop-
pement de la lecture et de l’écriture.
Les élèves apprennent à utiliser le langage oral pour présen-
ter de façon claire et ordonnée des explications, des infor-
mations ou un point de vue, interagir de façon efficace et
maitrisée dans un débat avec leurs pairs, affiner leur pensée
en recherchant des idées ou des formulations pour préparer
un écrit ou une intervention orale. La maitrise du langage
oral fait l’objet d’un apprentissage explicite. »
Pour travailler l’expression orale
⦁⦁ L’élèveest capable :
– d’écouter l’enseignant,
– de poser des questions,
– d’exprimer son point de vue, ses sentiments,
– de prendre la parole devant d’autres élèves pour reformu-
ler, résumer, raconter, décrire, expliciter un raisonnement,
présenter des arguments.
⦁⦁ Dans des situations d’échanges variées, il apprend à tenir
compte des points de vue des autres, à utiliser un vocabu-
laire précis appartenant au niveau de la langue courante, à
adapter ses propos en fonction de ses interlocuteurs et de
ses objectifs.
Observons et échangeons
⦁⦁ On peut laisser quelques minutes aux élèves pour obser-
ver les photos en leur demandant de porter une attention
particulière aux éléments spécifiques. On peut imaginer un
moment d’échange introduit par des questions de l’ensei-
gnant, du type : « Reconnaissez-vous ce qui est représenté
sur cette photo ? », « Pourquoi ces documents ? », « Qu’a-
t-on voulu montrer ? ».
⦁⦁ On laisse ensuite les élèves s’exprimer en veillant à ce qu’ils
fassent des phrases complètes, qu’ils donnent des détails,
qu’ils justifient leurs réponses. On introduira si nécessaire
les mots inconnus des élèves et attendus dans ces réponses.
On permettra au plus grand nombre de s’exprimer, et éven-
tuellement, on leur demandera s’ils sont d’accord ou s’ils
pensent la même chose pour solliciter un maximum d’élèves
et les impliquer dans la séance.
10
⦁⦁ Onfera relire par les élèves les questions qu’on leur fera
reformuler pour s’assurer de leur compréhension.
Ma boîte de mots !
Ce vocabulaire provient directement de l’observation des
photos ; certains mots sont connus, d’autres pas. Les élèves
pourront donc les réinvestir dans les autres rubriques de la
page. Les mots sont classés par nature, ce qui donne des
repères grammaticaux aux élèves.
Je parle
Avec cette rubrique, on passe de l’observation/description à
l’usage plus personnel du langage puisqu’on invite l’élève
à se projeter dans des situations qu’il aura à choisir, décrire,
raconter, expliquer, voire argumenter. L’oral est donc tra-
vaillé dans tous ses états.
On invitera les élèves à utiliser le vocabulaire vu ci-dessus.
On peut travailler cette rubrique en classe entière ou par
binômes (auquel cas, on travaillera conjointement cette
rubrique et la suivante).
J’écoute mes camarades
Cette rubrique vise à apprendre aux élèves à écouter l’autre
afin d’améliorer non seulement leur propre discours mais
aussi celui d’autrui.
L’analyse collective de la production permet de repérer un
maximum d’erreurs pour mieux les comprendre puis les
corriger.
On pourra décider de laisser l’élève interrogé aller jusqu’au
bout de sa réponse tout en notant les erreurs entendues afin
de les lui signaler à la fin de son exposé. En CM1, il est pos-
sible de différer la correction des erreurs, les élèves étant
capables de le comprendre.
Lire
COMPÉTENCES TRAVAILLÉES
­­– ­­Lire avec fluidité.
– Comprendre un texte littéraire et l’interpréter.
– Comprendre des textes, des documents et des images
et les interpréter.
– Contrôler sa compréhension, être un lecteur autonome.
Domaines du socle commun : 1, 5
« L’enjeu du cycle 3 est de former l’élève lecteur. Tous les
élèves doivent, à l’issue du cycle 3, maitriser une lecture
orale et silencieuse fluide et suffisamment rapide pour conti-
nuer le travail de compréhension et d’interprétation. Le tra-
vail sur le code doit donc se poursuivre pour les élèves qui
en auraient encore besoin ainsi que l’entrainement à la
lecture à haute voix et à la lecture silencieuse.
Les situations de lecture sont nombreuses et régulières, les
supports variés et riches tant sur le plan linguistique que sur
celui des contenus. Il s’agit de confronter les élèves à des
textes, des œuvres et des documents susceptibles de déve-
lopper leur bagage linguistique et en particulier leur voca-
bulaire, de nourrir leur imagination, de susciter leur inté-
rêt et de développer leurs connaissances et leur culture. »
Pour travailler la lecture
⦁⦁ Même en CM1, la lecture continue à faire l’objet d’un
apprentissage systématique :
– Automatisation de la reconnaissance des mots, lecture aisée
de mots rares, inconnus, savants parfois,
– Augmentation de la rapidité et de l’efficacité de la lec-
ture silencieuse,
– Compréhension de phrases variées (verbales, non ver-
bales, complexes),
– Compréhension des écrits scolaires,
– Compréhension des textes informatifs et documentaires,
– Compréhension de textes littéraires de plus en plus longs,
complexes et recourant à l’implicite.
⦁⦁ L’élève apprend à comprendre le sens d’un texte en en
reformulant l’essentiel et en répondant aux questions qui
portent dessus.
⦁⦁ Cette compréhension s’appuie sur le repérage des princi-
paux éléments du texte mais aussi sur son analyse précise.
Celle-ci consiste principalement en l’observation des traits
distinctifs qui donnent au texte sa cohérence : titre, organi-
sation en phrases et en paragraphes, rôle de la ponctuation
et des mots de liaison, usage des pronoms, temps verbaux,
champs lexicaux.
Les pages de lecture
⦁⦁ Trois objectifs sont ciblés pour la lecture : la compréhen-
sion, la lecture à haute voix et la lecture silencieuse.
⦁⦁ Le travail proposé dans les doubles pages de lecture porte
essentiellement sur la lecture littéraire. Dans un premier
temps, ce travail sera fait de préférence en collectif ou en
groupe pour être accompagné par l’enseignant et le question-
nement, l’argumentation et la prise d’indice seront privilégiés.
Pour cibler ces objectifs, la lecture peut être magistrale.
⦁⦁ Ces doubles pages comprennent :
– « L’univers du texte », une ouverture sur la culture générale
nécessaire à la bonne compréhension d’un texte (contexte,
humour…) ;
– « Avant de lire », une prise d’indices favorisant l’émer-
gence d’horizons d’attente ;
– « Je comprends », des questions de compréhension, por-
tant sur l’explicite, l’implicite et un début d’interprétation ;
– « Je repère… », une observation guidée du texte mettant
en lumière la composition de genres littéraires, les structures,
les schémas narratifs, les figures de style… ;
– « J’enrichis mon vocabulaire », des questions permet-
tant de donner du sens en fonction du contexte avant d’ou-
11
vrir le dictionnaire, une compréhension plus fine du texte,
une ouverture sur des champs lexicaux… ;
⦁⦁ Ces doubles pages portent également sur :
– le langage oral avec « Je débats avec les autres » pour
argumenter, raconter, donner son avis, en lien avec le sujet
du texte ;
– le langage écrit avec « J’écris » pour réinvestir le vocabu-
laire lu et étudié. Deux sujets sont proposés pour permettre
la différenciation. Les élèves pourront choisir le sujet qui
leur convient le mieux ou être guidés par l’enseignant dans
ce choix. En général, la production de chaque élève permet
d’élaborer collectivement un court projet d’écriture.
⦁⦁ La rubrique « Je lis à haute voix » développe les compé-
tences nécessaires à une lecture orale fluide : respiration,
articulation, liaisons, intonation.
Écrire
COMPÉTENCES TRAVAILLÉES
­­– ­­Écrire à la main de manière fluide et efficace.
– ­­Écrire avec un clavier rapidement et efficacement.
– ­­Recourir à l’écriture pour réfléchir et pour apprendre.
– ­­Produire des écrits variés.
– ­­Réécrire à partir de nouvelles consignes ou faire évoluer
son texte.
– ­­Prendre en compte les normes de l’écrit pour formuler,
transcrire et réviser.
Domaine du socle commun : 1
« Au cycle 2, les élèves se sont entrainés à la maitrise des
gestes de l’écriture cursive et ont été confrontés à des tâches
variées de production d’écrit. Au cycle 3, l’entrainement à
l’écriture cursive se poursuit, de manière à s’assurer que
chaque élève a automatisé les gestes de l’écriture et gagne
en rapidité et efficacité. Parallèlement, l’usage du clavier
et du traitement de texte fait l’objet d’un apprentissage plus
méthodique.
L’accent est mis sur la pratique régulière et quotidienne de
l’écriture, seul ou à plusieurs, sur des supports variés et
avec des objectifs divers : l’écriture est convoquée dans les
apprentissages pour développer la réflexion aux différentes
étapes sous forme d’écrits de travail ou de synthèse ; elle
est pratiquée en relation avec la lecture de différents genres
littéraires dans des séquences qui favorisent l’écriture créa-
tive et la conduite de projets d’écriture. »
Pour travailler l’écriture
⦁⦁ La rédaction de textes fait l’objet d’un apprentissage régu-
lier et progressif : elle est une priorité au cycle 3. Les élèves
apprennent, en respectant des consignes de composition et
de rédaction : à raconter des faits réels, à produire des écrits
à visée scolaire, à décrire, à justifier une réponse, à inven-
ter des histoires, à résumer des récits, à écrire un poème, à
écrire un dialogue….
 Principes généraux
⦁⦁ Ils
sont amenés à rédiger, corriger, améliorer leur produc-
tion en utilisant le vocabulaire acquis, leurs connaissances
grammaticales et orthographiques.
⦁⦁ La page Écriture suit la thématique de l’unité pour le sup-
port choisi mais son fonctionnement est indépendant, ce qui
en permet aussi une utilisation décrochée. Les supports uti-
lisés pour ces pages sont volontairement très variés et en
lien avec le type de textes étudiés dans les pages Lecture de
l’unité. Ce focus sur un genre narratif particulier (BD, conte,
poésie, théâtre, récit, documentaire, compte-rendu…) vise à
mieux s’en approprier les codes.
Le recours aux outils numériques
⦁⦁ Dans les Nouveaux Programmes, le travail de l’écriture
favorise le recours aux outils numériques, avec l’utilisation
du Tableau Numérique Interactif, du traitement de texte et
de la possibilité d’alimenter le blog de la classe.
J’observe
⦁⦁ Lapage s’ouvre sur un support textuel en rapport avec le
genre (poésie, théâtre, roman…) et le type d’écrit demandé
(un dialogue…).
⦁⦁ Les questions peuvent être traitées de manière collective.
Elles portent sur le sens du texte, sa forme et ses caractéris-
tiques. Elles constituent une étape indispensable pour com-
prendre comment fonctionne un texte et sont donc un préa-
lable incontournable à la production d’écrit.
À moi d’écrire
⦁⦁ Les deux activités d’écriture proposées sont de niveaux
différents, signalés par une ou deux étoiles. Les consignes
permettent aux élèves de produire des textes de plus en plus
longs, de plus en plus complexes.
⦁⦁ Sile travail est mené de façon individuelle, l’enseignant
doit permettre aux élèves d’améliorer leur premier jet.
Ma boîte de mots !
⦁⦁ «
Ma boite de mots » fournit aux élèves des mots dont ils
vont avoir besoin pour leur activité d’écriture. Il s’agit donc
d’une réserve de mots mise à la disposition des élèves.
Pour écrire…
⦁⦁ Cetencadré offre une rapide synthèse de ce que les élèves
doivent retenir quant aux spécificités du texte étudié et du
texte à produire.
12
La poésie
Domaine du socle commun : 1, 2
⦁⦁ L’approchequi en est faite se situe au carrefour de diffé-
rentes compétences.
⦁⦁ Le langage oral :
– activités requérant une écoute attentive,
– audition de textes lus,
– répétition (propre à la récitation),
– explicitation des repères pris pour comprendre, comme
l’intonation,
– jeux sur le volume de la voix, la tonalité, le débit, notam-
ment pour préparer la mise en voix de textes,
– préparation d’une lecture à voix haute.
⦁⦁ La lecture :
– découverte de textes accessibles (courts...),
– variété des textes travaillés et de leur présentation,
– activités individuelles et collaboratives pour parvenir à la
compréhension d’un texte,
– lecture de textes de genres variés,
– situation de lecture à voix haute,
– diversité de modalités de lecture à voix haute.
⦁⦁ L’écriture :
– variété de formes textuelles : récits, devinettes, poèmes et
jeux poétiques…,
– relecture à voix haute d’un texte par l’élève.
⦁⦁ L’étude de la langue :
– activités concourant à la mémorisation.
⦁⦁ Lesdoubles pages Poésie suivent les thématiques des
périodes mais n’en sont pas moins utilisables de manière
décrochée puisque leur fonctionnement est autonome.
⦁⦁ Chaque double page propose plusieurs textes poétiques,
de genres différents et d’époques variées. Ces textes doivent
en effet permettre l’acquisition d’une culture littéraire riche
et éclectique, c’est pourquoi ils empruntent au patrimoine
littéraire mais jouent aussi sur l’audace et la modernité.
Comprendre le fonctionnement
de la langue
COMPÉTENCES TRAVAILLÉES
­­– ­­Maitriser les relations entre l’oral et l’écrit.
– ­­Acquérir la structure, le sens et l’orthographe des mots.
– ­­Maitriser la forme des mots en lien avec la syntaxe.
– ­­Observer le fonctionnement du verbe et l’orthographier.
– ­­Identifier les constituants d’une phrase simple en rela-
tion avec son sens ; distinguer phrase simple et phrase
complexe.
Domaine du socle commun : 1, 2
 Pour travailler l’étude de la langue
⦁⦁ C’est autour de ces compétences que le manuel Alouette arti-
cule les notions et les domaines d’apprentissage du français.
Attendus de fin de cycle :
« En rédaction de textes dans des contextes variés, maitri-
ser les accords dans le groupe nominal (déterminant, nom,
adjectif), entre le verbe et son sujet dans des cas simples
(sujet placé avant le verbe et proche de lui, sujet composé
d’un groupe nominal comportant au plus un adjectif ou un
complément du nom ou sujet composé de deux noms, sujet
inversé suivant le verbe) ainsi que l’accord de l’attribut
avec le sujet.
Raisonner pour analyser le sens des mots en contexte et en
prenant appui sur la morphologie. »
⦁⦁ La grammaire englobe la conjugaison, conformément aux
Nouveaux Programmes.
⦁⦁ L’élève renforce ou acquiert des connaissances sur ces
notions en utilisant le vocabulaire grammatical adéquat, ce
que les Nouveaux Programmes appellent « le métalangage
approprié ».
⦁⦁ Dans les pages d’étude de la langue, l’élève observe à par-
tir de situations « déclenchantes » courtes et efficaces (autant
de situations problèmes), puis analyse, comprend, assimile
et produit en dernier lieu un petit travail écrit permettant de
réinvestir la notion apprise.
NB : Il est important de constater que dans les Programmes,
l’étude de la langue est systématiquement liée à la pratique
de l’oral et de l’écrit, inscrivant ainsi cet apprentissage non
pas seulement dans l’approche systématique mais aussi dans
l’approche pragmatique, voire culturelle.
⦁⦁ Le manuel Alouette respecte cette approche en proposant
des activités s’appuyant sur l’oral ou sur l’écriture au gré
des pages d’étude de la langue.
Cherchons
⦁⦁ Ces questions visent à faire identifier les notions étudiées
et comprendre l’activité donnée.
⦁⦁ On procède par repérage, discrimination puis manipula-
tion (substitution, permutation, transformation) pour amener
très vite à une réflexion plus large sur la notion envisagée.
13
Je retiens
⦁⦁ L’institutionnalisation
permet de formuler la règle de la
leçon. Elle peut être élaborée avec les élèves avant d’être
formalisée.
⦁⦁ La leçon est systématiquement étayée par des exemples.
Ainsi, l’enseignant peut décider de traiter chaque leçon sans
support textuel.
Je m’entraine
⦁⦁ Les exercices d’application sont classés suivant la compé-
tence qu’ils développent. Ainsi, l’enseignant et l’élève savent
ce qu’ils travaillent et pourquoi. Les compétences suivent en
général le déroulement de la règle vue au préalable.
⦁⦁ Les exercices comportent des niveaux différents, indiqués
par une ou deux étoiles. Cela permet de pratiquer la diffé-
renciation ou de procéder à un entraînement gradué.
⦁⦁ La différenciation est aussi facilitée par des aides en bleu :
ces aides peuvent clarifier la consigne, guider l’élève dans
sa compréhension et sa mise en œuvre, proposer un étayage
rapide mais utile.
⦁⦁ Certains de ces exercices peuvent être traités en collectif
alors que d’autres se prêtent réellement à un traitement indi-
viduel (voir dans les corrigés).
Je cherche
⦁⦁ Lesexercices se terminent par une petite énigme pour une
approche plus ludique de la situation. Cette énigme peut être
résolue à l’oral ou à l’écrit, seul ou à plusieurs. Elle consti-
tue en effet une modalité de réinvestissement.
J’écris
⦁⦁ Unecourte activité d’écriture de réinvestissement est pro-
posée en fin de leçon, le plus souvent d’après un support ico-
nographique (illustration, photo).
Dictée préparée
⦁⦁ En orthographe, une dictée préparée est proposée en fin
de page.
⦁⦁ Cette dictée permet de retravailler les difficultés vues dans
la leçon mais elle est aussi l’occasion de revoir d’autres
notions (conjugaison, accords, ponctuation…).
Unité 1 On s’échauffe ! Manuel, pp. 10-21

Présentation de l’unité
Pour débuter l’année avec dynamisme et bonne humeur, le thème du sport nous a semblé fédé-
rateur. Il permet en outre d’établir un lien entre scolaire et loisir. En toute logique, nous avons
décidé de commencer par l’échauffement. Ce thème permet en effet d’aborder le sport sous
l’angle de l’effort et de la persévérance, et véhicule des valeurs liées à la scolarité de manière
plus générale : c’est en s’exerçant qu’on progresse et c’est en persévérant qu’on atteint l’ob-
jectif qu’on se fixe. Cette unité aborde d’emblée le sport sous l’angle de différentes pratiques :
la pratique collective et la pratique individuelle. On veillera par ailleurs à ne pas opposer les
pratiques masculines aux pratiques féminines à l’heure où l’on instruit les enfants dans un
souci d’équité et d’égalité.

Oral Manuel, pp. 10-11

Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.

6. La présence de l’entraineur ou d’autres élèves permettrait

« L’élève parle, communique, argumente à l’oral de façon
claire et organisée ; il adapte son niveau de langue et son
discours à la situation, il écoute et prend en compte ses
interlocuteurs. » (Socle commun de connaissances, de com-
pétences et de culture 2015)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
• Présenter oralement une description organisée.
• Réagir à l’exposé d’un élève en apportant un point de
vue motivé.
Présentation de la séquence
Décrire un évènement sportif en donnant des précisions sur
les personnes, les accessoires et objets présents, et faire iden-
tifier l’évènement par autrui (questionner).
Observons et échangeons (45 min)
Demander aux élèves d’observer les photographies et noter
leurs remarques au tableau après un temps de réflexion indi-
viduelle. Classer les remarques des élèves afin de faire appa-
raitre le nom du sport/des sportifs, les verbes d’action, les
accessoires et les vêtements et matériels spécifiques à chaque
pratique. Introduire le vocabulaire de « Ma boite de mots ! »
au fur et à mesure des besoins exprimés par les élèves.
Photo A :
1. Les deux filles pratiquent la gymnastique.
2. Ce sport se pratique dans un gymnase sur un praticable
(présence de tapis de sol pour prévenir les chutes et les chocs)
de confirmer qu’il s’agit d’un entrainement. Insister sur le
cadrage resserré de la photo et l’absence d’arrière-plan
significatif.
7. Les enfants sont concentrés, en plein effort d’acquisition
de gestes techniques. Ils s’exercent à reproduire et à effec-
tuer ces gestes parfaitement.
Photo C :
8. Il s’agit de rugby, sport collectif qui se pratique sur un
terrain extérieur entre deux équipes adverses (maillots de
couleurs différentes), avec un ballon ovale (dans les mains
de l’enfant à droite) et où les passes à la main sont autori-
sées. Un enfant porte un casque car les contacts physiques
sont permis (mêlées, plaquages). Tous les joueurs portent des
chaussures à crampons. Le coq sur le maillot de l’adulte est
le symbole du rugby français.
9. L’adulte peut être l’entraineur ou l’arbitre. La pratique du
rugby développe la coopération, le respect d’autrui malgré
la rudesse du jeu, le gout de l’effort, le sens tactique.
10. L’entrainement collectif insiste sur l’esprit d’équipe
tandis que le sport individuel développe le dépassement de
soi. Ils développent tous les deux l’endurance et la recherche
de la performance.
Je parle (45 min)

avec des agrès : poutre, barres asymétriques, sol, table de

saut. Les gymnastes portent des justaucorps.
3. Les deux enfants ne se regardent pas, elles ont les yeux
baissés. Leur visage fermé exprime la concentration. Elles
contrôlent leurs mouvements.
Photo B :
4. Il s’agit du judo. Il se pratique dans un dojo. L’équipe-
ment est constitué d’un kimono et d’une ceinture de couleur
indiquant le niveau du judoka.
5. Les deux garçons font le même geste avec les bras mais de
façon inversée : bras droit ou gauche devant. On peut donc
penser qu’ils sont en train de répéter un geste technique qui
n’est pas encore parfaitement acquis pour l’un d’entre eux.
Lire la consigne. Temps de recherche individuel permettant
à l’élève de noter sur son cahier de brouillon le sport choisi
ainsi que ses caractéristiques.
Rappeler le vocabulaire de « Ma boite de mots ! » et lire les
consignes de « J’écoute mes camarades ».
Chaque élève présente sa description sans être interrompu.
À la fin de la description, les élèves indiquent de quel sport
il s’agit. Si aucune des propositions n’est juste, ils peuvent
poser des questions à l’élève descripteur.
Différenciation : Proposer aux élèves inhibés à l’oral (ou petits
parleurs) de choisir un sport. Faire poser des questions par le
reste de la classe : lieu, matériel utilisé, équipement, règles du
jeu… L’élève répond par une phrase complète.

14
 Mes premiers pas d’athlétisme
Lecture
Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.
 Enregistrement du texte
Présentation du texte
Cet article, extrait du magazine Julie, donne une première
approche de l’athlétisme à travers le regard d’une enfant
qui découvre cette discipline en même temps que le lecteur.
Une façon de donner envie de s’essayer à l’athlétisme et de
prendre conscience du chemin parcouru par les champions.
L’univers du texte propose d’élaborer la carte d’identité
de Muriel Hurtis, championne dont parle le documentaire.
Cela peut être le début d’une séquence sur le portrait ou la
biographie.
Avant de lire (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Repérer les principaux éléments du texte.
Laisser les élèves observer le texte. Travail collectif et obser-
vation dirigée. Chaque réponse doit s’appuyer sur le texte
pour être argumentée.
1. Ce texte est un article de magazine, comme l’indiquent
les illustrations, le chapeau, les paragraphes…
2. Il y a plusieurs hypothèses possibles. Les accepter et les
lister. Ce texte parle de compétition (coupe sur la photo et
inscription sur la veste de survêtement), d’échauffement
(illustration, p. 16), d’entrainement à la course et au relais
(illustrations, p. 17). Ce texte montre la coopération entre
une adulte et une enfant, et comme l’adulte ressemble à la
photo de la page 16, on peut supposer que c’est la cham-
pionne qui est représentée et qui accompagne l’enfant.
3. Il y a trois étapes pour travailler l’athlétisme qui corres-
pondent à l’échauffement, à la course (à vos marques ? prêt ?
partez !) et au relais (témoin à faire passer).
Lecture du texte (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre des textes, des documents, des images et
les interpréter.
Lecture individuelle pour s’approprier l’article.
Je comprends (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre des textes informatifs et documentaires ; repé-
rer dans un texte des informations explicites et en inférer
de nouvelles.
4. En binôme, un élève lit les consignes pendant que l’autre
exécute les mouvements, puis changement de rôle.
5. En collectif avec argumentation des réponses.
15
Manuel, pp. 12-13
Vrai, avant il y a quelques assouplissements. Faux, la synchro-
nisation des mouvements n’est pas évidente pour Alexiane.
Vrai, il faut s’aider de ses bras pour se propulser. Faux,
quand on rate un départ, on prend un retard que l’on n’ar-
rive jamais à rattraper. Vrai, Muriel y cale ses pieds. Vrai,
ses genoux jouent des castagnettes.
6. Temps de réflexion individuelle, puis retour au collec-
tif pour écouter les réponses : Les genoux se cognent, ils
tremblent…
Je repère la composition d’un article (15 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Observer des traits distinctifs qui donnent au texte sa
cohérence.
Travail collectif pour guider les élèves dans la compréhen-
sion de la composition d’un article et dessiner sa silhouette.
1. Le texte est organisé en paragraphes introduits par un titre.
2. En plus du texte, il y a des illustrations (photos et des-
sins) et des numéros.
3. Le thème de cet article est indiqué par le titre principal
et par la photo avec sa légende. La rubrique ici n’apparait
pas, mais elle est à observer dans les magazines.
4. Il est possible de lire le titre principal, le chapeau, le titre
des paragraphes et de regarder les photos pour comprendre
le contenu de l’article.
Je lis à haute voix (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
voix un texte après préparation.
La consigne est lue en collectif.
Critères de réussite possibles à concevoir avec les élèves : je
mets le ton ; ma lecture est fluide ; j’articule ; on me comprend ;
j’écoute mes camarades pour intervenir au bon moment.
Entrainement individuel, puis travail par trois pour se parta-
ger les rôles (journaliste, champion, enfant). Retour au col-
lectif : écoute des groupes volontaires.
J’enrichis mon vocabulaire (30 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Acquérir la structure, le sens et l’orthographe des mots :
mettre en réseau des mots (groupements par champ lexi-
cal), analyser le sens des mots (polysémie), observer la mor-
phologie des mots.
Matériel : cahier de brouillon et dictionnaire
(éventuellement dictionnaire des synonymes). Possibilité
d’une deuxième séance sur les registres de langue.
1. Collectif : lister au tableau les sens des mots déjà connus
des élèves. Compléter avec une recherche dans le diction-
1   On s’échauffe !
naire en binôme en se répartissant les tâches. Retour au col-
lectif pour compléter la liste le cas échéant. Relever le sens
des mots dans le texte.
2. En binôme, à l’aide d’un dictionnaire, répondre à la ques-
tion puis, en collectif, chercher des mots composés avec ce
préfixe.
3. Collectif. Rappel de la notion « mots familiers ». Travail
en groupe pour trouver des synonymes à classer par niveau
de langue. Retour au collectif pour recueillir les informa-
tions données par chaque groupe et les compléter si besoin.
Familier cool pro/crack/as ravoir
Courant bien championne rattraper
soutenu agréable virtuose/maitre combler
4. Temps de réflexion individuelle, puis retour en collectif
pour entendre les propositions argumentées. Vérifier dans
le dictionnaire.
Un œil sur  : guetter, surveiller, être attentif à. Tête la pre-
mière : sans réfléchir, rapidement.
Je débats avec les autres en binôme pour que l’un mime un mouvement et que l’autre
(durée à déterminer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Interagir de façon constructive avec d’autres élèves dans un
groupe pour confronter des réactions ou des points de vue.
1. Lire l’affirmation. Il est possible de proposer de parta-
ger la classe en deux de manière aléatoire en attribuant un
avis (D’accord / Pas d’accord) à chaque groupe. Ainsi, les
élèves du même groupe peuvent se concerter et trouver les
arguments pour défendre leur point de vue. Cette modalité
de travail permet de générer un véritable débat et d’envisa-
ger différents points de vue.
Laisser un temps de réflexion individuelle avant de lancer
l’échange. L’objectif est de mettre en relief la notion d’en-
trainement et de persévérance. Il est souvent difficile de réus-
sir quelque chose au premier essai, quel que soit le domaine.
Le nom
Grammaire
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Identifier les constituants d’une phrase simple en relation
avec son sens.
• Reconnaitre les noms.
• Utiliser les noms.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (30 min)
Les élèves ont déjà abordé la notion de nom au CE2. Ils savent
distinguer nom propre et nom commun. Il s’agit de réacti-
ver leurs connaissances. On rappellera ce que c’est que le
genre (masculin / féminin) et le nombre (singulier / pluriel).
16
C’est pourquoi il ne faut pas se décourager face à l’échec.
De plus, on ressent une grande fierté à réussir quelque chose
qui nous a demandé beaucoup de temps et pour lequel on
s’est donné du mal.
2. Lire la question. Laisser un temps de réflexion indivi-
duelle avant de lancer l’échange. L’objectif est de permettre
aux élèves de prendre conscience de leurs réussites pour
pointer les capacités de chacun et travailler l’estime et la
confiance en soi.
J’écris (durée à déterminer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Produire des écrits variés en s’appropriant les différentes
dimensions de l’activité d’écriture.
La différenciation se fait au niveau du nombre de phrases à
écrire et de la façon de les enchainer. Les élèves choisiront l’exer-
cice 1 (une énumération) ou 2 (un texte organisé en chapitres).
Pour le premier exercice, la différenciation peut aussi se faire
grâce aux modalités de travail : les élèves peuvent se mettre
écrive ce qu’il voit.
Exemples de corrigé
1. Lève les bras.
Laisse-les en l’air.
Mets-toi sur la pointe des pieds.
Tourne tout doucement dans un sens, puis dans l’autre.
2. Avant de jouer au badminton
a- un échauffement
Je fais quelques assouplissements pour m’échauffer les arti-
culations et quelques tours de terrain.
b- des jongles
Je prends mon volant et je fais le plus de jongles possible
sans que le volant touche le sol.
c- des passes
Avec un partenaire, je m’entraine à passer le volant le plus
grand nombre de fois sans qu’il touche le sol.
Manuel, p. 14
Cherchons
Les mots proposés doivent les amener à un classement qui
tienne compte du genre et du nombre du nom.
Réponses attendues
1. Les élèves doivent classer les mots en quatre groupes :
• Noms communs au masculin singulier : marocain, garçon
• Noms communs au féminin singulier : fille, famille
• Noms communs au masculin pluriel : parents, oncles, cou-
sins
• Noms communs au féminin pluriel : tantes, cousines
2. Trois de ces mots (Maroc, Antiquité, Moyen Âge) sont des
noms propres.
3. Les autres mots appartiennent à la catégorie des noms
communs.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (1 h)
Je m’entraine (45 min)
Les deux premiers exercices doivent permettre de recon-
naitre les noms et de distinguer les noms propres des noms
communs. Ils seront donnés individuellement afin de voir les
élèves qui restent en difficulté sur cette notion.
1  Réponses attendues
ballon – bonheur – vide – Louis – girafe – couteau – Pacifique
2  Réponses attendues
Cinq noms communs : capitale, fleuve, monuments, tour, ville
Quatre noms propres : Paris, France, Seine, Eiffel
5  Cet exercice peut être donné aux élèves plus rapides, ou
par petits groupes avec présentation au bout de dix minutes
des solutions trouvées.
Solution possible
Il a mangé une salade trop salée. Du coup, il a bu beaucoup
d’eau. Il avait très soif. Alors, il a pris un fruit sucré léger
pour faire passer cette sensation désagréable.
Je cherche
6  Réponses attendues
Parisien / parisien – Hercule / hercule – Pierre / pierre –
Passion / passion

Les exercices 3 à 5 amènent les élèves à utiliser les noms

dans diverses situations.
3   Réponse attendue
Jules est un garçon qui adore sortir faire du skate-board,
dès qu’il y a du soleil. C’est sa passion.
4  On peut faire trouver toutes les solutions possibles en
confrontant les réponses des élèves ou en les mettant par deux.
Solutions
un cartable, un fils, cette amitié, cette fleur, la fleur, son car-
table, son fils
J’écris (15 min)
7  On pourra proposer cette situation d’écriture par petits
groupes de deux.
Solution possible
J’habite Valence, en France. C’est une ville agréable avec
des maisons et des immeubles, des parcs, des canaux. Dans
mon jardin, il y a de beaux arbres et une piscine.

Les verbes conjugués : radical, marques de temps,

Grammaire marques de personne
Manuel, p. 15

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES 2  a. Avant, j’évitais de faire du vélo sur de grandes routes
Conjuguer les verbes, utiliser les temps à bon escient. trop fréquentées. / b. Cet été, Adélaïde filmait nos vacances
pour faire des souvenirs aux enfants. / c. Hier, vous enten-
diez le chant des oiseaux dans la forêt. / d. En ce moment,
SÉANCE 1 : il écrit une carte postale à ses parents.
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
Je cherche
Cherchons
3  Elles prennent
1.
J’écris
Verbes au passé étions
Verbes au présent organise 4  Le travail attendu est avant tout descriptif, en utilisant
des verbes aux terminaisons variées.
Verbes au futur achèterai, déguisera, serons
Exemple de corrigé.
2. Transformation de la phrase : J’organise une grande fête : J’ai de grands yeux bruns et les cheveux noirs. Près de mon
Demain, nous organiserons une grande fête. œil droit se trouve un grain de beauté, c’est ma particula-
rité ! Je possède un grand sens de l’humour et j’aime ren-
SÉANCE 2 : contrer de nouvelles personnes.
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine
1  Je prends. / Vous découpez. / Tu tenais. / Nous empor-
terons. / Il coupait. / Vous allez. / Je pars. / Elles pensaient.

17 1   On s’échauffe !
 De l’oral à l’écrit : ce que j’entends,
Orthographe ce que je lis
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
• Comprendre le fonctionnement de la langue : maitriser
les relations entre l’oral et l’écrit.
• Ensemble des phonèmes du français et des graphèmes
associés.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
Pour les élèves qui ont encore des difficultés de décodage,
ces activités vont permettre de consolider les correspon-
dances phonèmes-graphèmes.
Cherchons
Réponses attendues
1. Noms avec le son [k] : public, quartier, kangourou
Noms avec le son [s] : saucisson, seuil, poussin, sommeil
Noms avec le son [ʒ] : géographie, jardin
Noms avec le son [j] : sommeil, abeille, seuil
Noms avec le son [ɛ̃] : chemin, terrain, faim, poussin, jar-
din, moyen, rein
Noms avec le son [g] : géographie, gâteau, guitare, kan-
gourou, garçon
2. Le son [k] peut s’écrire c, k, qu. Le son [s] peut s’écrire
s, ss. Le son [ʒ] peut s’écrire g, j. Le son [j] peut s’écrire
il, ille. Le son [ɛ̃] peut s’écrire in, ain, aim, en, ein. Le son
[g] peut s’écrire g, gu.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine
Ces exercices proposent d’identifier les différentes écritures
d’un son. On s’appuiera sur les affiches faites précédemment
pour aider les élèves en difficulté.
1  coquelicot – caillou – karaté – accueil – choriste – quille
– kangourou – paquet – banque – crabe – plaque – coq
2  aspirateur – soupe – sceau – asticot – sciences – assaut –
garçon – caleçon – serpent – saucisson – passion – sorcière
Chercher dans le dictionnaire
Lexique
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Être capable d’utiliser des dictionnaires imprimés ou numé-
riques pour vérifier l’orthographe ou le sens d’un mot.
• Vérifier le sens d’un mot dans le dictionnaire.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
Il s’agit de faire prendre conscience aux élèves de l’impor-
tance de l’utilisation régulière du dictionnaire.
18
Manuel, pp. 16-17
3  jaune – jour – page – marécage – girouette – placage
– géant – gage – ajourner – piège – plage – manège – juge
– gigoter
4  gâteau – gaufre – agrafe – engager – larguer – ouragan
– camping – argumenter – guider – rugby – épingle – organe
5  rouille – crayon – fouille – taillis – oreilles – papil-
lon – cercueil – conseil – rail – bille – bétail – grenouille
– réveil – fier
6  Mots avec le son [k] : côté – qui – koalas – qu’elle –
article
Mots avec le son [s] : intéressant – descendue – station –
ce – personne – sur – suis – suivante
Mots avec le son [ʒ] : j’ – ouvrage – je
Mot avec le son [j] : travailler
Mots avec le son [ɛ̃] : train – matin – chien – intéressant
Mot avec le son [g] : Livry-Gargan
Mots avec le son [ã]: Livry-Gargan – temps – intéressant –
descendue – suivante
7  a. paille / b. écureuil / c. grenouille / d. portefeuille /
e. garage / f. soleil
Ces exercices permettent de reconnaitre l’orthographe des
mots.
8  un collège – une équerre – un kiwi – le cœur de la cathé-
drale – le squelette – un jardin – un géant – un argument –
naviguer – une oreille – le soleil – une crêpe
9  a. groseilles / b. feuilles / c. corbeille / d. sciences /
e. nuages
10  a. pendant – chants / b. j’entends – train – dans – cam-
pagne / c. j’emporte – matin / d. importe – framboises / e. en
– septembre – prochain – changerai / f. timbres – enveloppe
Je cherche
11  entrain – cage
J’écris
12  Exemple de corrigé : Le Voyage en train du sage.
Manuel, pp. 18-19
Cherchons
Écrire les mots au tableau, faire émerger la difficulté d’émettre
des hypothèses sur le sens hors contexte (lien avec la leçon
précédente).
– Quel outil peut-on utiliser si le contexte n’est pas connu ?
– Faire chercher les mots dans le dictionnaire.
Je retiens
Insister sur la nécessité de s’appuyer sur la définition du mot
et non sur les phrases exemples afin de développer la capa-
cité d’abstraction des élèves.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine
Les exercices sont faits individuellement sur le cahier de
brouillon.
1   fauvette – champêtre – bâtir – instinctivement – prin-
cipal – cap – cape – changement – été – prix
2   réussir – échouer – encourager – disqualifié – victoire
– gagnant – podium – déçu – chanter – gentil – prix – vert
3   pulluler → abonder – démissionner → abdiquer – inter-
vertir → inverser – tournoyer → virevolter – innocenter →
disculper – sermonner → réprimander – attester → témoi-
gner – attribuer → accorder – restreindre → limiter.
4  a. Une peccadille est une petite erreur. / b. Se prélas-
ser signifie se reposer. / c. Un caparaçon est une couverture
pour chevaux. / d. Indéfectible signifie éternel. / e. Une bre-
loque est un petit bijou.
5   a. C’est dramatique d’oublier les accents graves. /
b. La secrétaire range le document dans le meuble. / c. Elle
accroche sa veste en tricot à un crochet. / d. Il remet un livre
à son destinataire. / e. Est-ce que je peux gouter ton en-cas ?
6   a. Devoir : être obligé – travail d’écolier fait à la mai-
son. / b. Commode : sorte d’armoire – utile. / c. Manuel :
fait à la main – livre. / d. Chouette : oiseau nocturne – beau.
/ e. Aller : se déplacer / billet.
7   a. Publicité. / b. Lampes.
8   Rouler : 1) Avancer : La voiture roule vite. – 2) Tour-
ner sur soi-même : Il est tombé et a roulé dans l’escalier. –
3) Se remplacer, alterner : À l’hôpital, les équipes médicales
roulent nuit et jour. – 4) Résonner : On entend le tonnerre
rouler dans la vallée. – 5) Avoir une vie aventureuse : Il a
beaucoup roulé sa bosse. – 6) Tromper, duper : En achetant
cet appareil, je me suis fait rouler.
L’entrainement
Lexique
Matériel : manuel, cahier d’écriture, ardoise.
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
• Connaitre un vocabulaire juste et précis pour désigner
des objets réels, des sensations, des émotions, des opé-
rations de l’esprit, des abstractions.
• Connaitre et utiliser oralement le vocabulaire concernant
la construction des mots (radical, préfixe, suffixe, famille).
La séance s’organise autour de la thématique de l’entraine-
ment sportif. Les élèves sont entrainés à utiliser un vocabu-
laire spécifique autour des différents types de pratiques et
équipements sportifs et des verbes d’action.
Commentaires des exercices (45 min)
1. À l’oral, en collectif. Le classement doit permettre aux
élèves de débattre des critères du tableau car certains sports
19
9   a. Le nageur a réalisé un excellent temps en finale. /
b. C’est une valse à trois temps. / e. En ce temps-là, l’ordi-
nateur n’existait pas.
10   a. Les patineurs réalisent des figures sur la glace. →
chorégraphie / b. Zidane est une figure du football. → per-
sonnalité / c. Sa figure s’orne de grands yeux verts et d’un
joli sourire. → visage / d. J’apprends à tracer des figures
géométriques en cours de mathématiques → dessin
11   a. Chez le dentiste, il déteste la roulette. Au casino, il
joue à la roulette. / b. La plage s’ouvre sur une baie. Il y a
des baies dans le jardin. / c. La rivière est en crue : elle est
sortie de son lit. Ce matin, elle est sortie très tard de son
lit. / d. Tu as fait un saut de trois mètres ! Tu as fait un saut
pour me voir. / e. Il est gâté par ses parents. Ne mange pas
ce fruit, il est tout gâté ! / f. Tu vois un bâtiment au large des
côtes. Elle se renseigne sur les métiers du bâtiment.
12   a. Paire : En multipliant un chiffre par 4, on obtient une
valeur paire. Où ai-je posé ma paire de lunettes ?) / b. Addi-
tion : Cette année, elle apprend à faire les additions. Gar-
çon, l’addition s’il vous plait ! / c. Plat : Ce chemin plat est
idéal pour apprendre à faire du vélo. Mets les légumes dans
ce joli plat. d. Règle : Utilise ta règle pour tracer des traits
droits ! J’ai oublié les règles du jeu d’échecs. / e. Solide :
Sous l’effet du gel, l’eau devient solide. Cette table est solide.
J’écris
13  Il s’agit ici de se repérer dans un article de dictionnaire
long, les verbes choisis admettant des sens nombreux.
Exemple de corrigé
Porter 1. Avoir : Ma mère porte des lunettes. 2. Tenir : Karim
porte son cartable à la main. 3. Communiquer : Je vais por-
ter cette bonne nouvelle à mes parents.
Dire 1. Raconter : Sophie dit cette histoire à toute la classe.
2. Demander : Il m’a dit de lui indiquer le chemin. 3. Se rap-
peler : Son nom me dit quelque chose.
Différenciation : pour les élèves ne maitrisant pas l’ordre alpha-
bétique, reprendre la notion de mot repère.
Manuel, p. 20
peuvent être classés dans deux colonnes (le tennis se joue
individuellement mais aussi en équipe lors des doubles,
l’équitation peut être un sport d’équipe ainsi que le cyclisme).
Pratique Pratique contre Pratique
individuelle un adversaire collective
l’équitation – le badminton – Le football –
le cyclisme – l’escrime – le le basketball –
l’escalade – le judo – le tennis le handball –
saut en hauteur – le tennis de le rugby –
– le roller – la table – la boxe le hockey sur
planche à voile glace –
– le ski le volleyball
1   On s’échauffe !
2. Sur l’ardoise, individuellement avant une mise en com- – Celui qui pratique le judo est un judoka. – La gymnaste
mun orale. Demander aux élèves de justifier leurs réponses. pratique la gymnastique.
Une selle, un obstacle, une cravache : l’équitation – une – Le jockey fait de l’équitation. – Le joueur de golf est un
épée, un fleuret, une cuirasse : l’escrime – un panier, un bal- golfeur.
lon, un dossard : le basketball – un kimono, une ceinture, 5. Sur le tableau distribué individuellement avant une mise
un tatami : le judo / karaté – une raquette, des balles, un en commun orale. Faire remarquer aux élèves la régularité
filet : le tennis / tennis de table – un casque, un baudrier, du radical ou son irrégularité (natation/nageur/nager).
une corde : l’escalade.
3. Sur le cahier de brouillon, individuellement. Le sport Le sportif La pratique
Le club a choisi un ancien joueur pour entrainer l’équipe de sportive
basket-ball. – Pour bien préparer la compétition, les joueurs la natation un nageur nager
se réunissent lors de stages. – Les athlètes doivent s’exercer
quotidiennement s’ils veulent améliorer leurs performances. le ski un skieur skier
– La gymnaste a travaillé régulièrement pour mémoriser ses la boxe un boxeur boxer
mouvements et perfectionner son équilibre. – Avant chaque
match, les sportifs ont besoin de s’échauffer pour être prêts le surf un surfeur surfer
physiquement et mentalement. le patinage un patineur patiner
4. Sur le cahier de brouillon, individuellement. la lutte un lutteur lutter
Le joueur de basket est un basketteur. – Celui qui joue au
la plongée un plongeur plonger
tennis est un tennisman.

Écrire des consignes

Écriture Manuel, p. 21

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES À moi d’écrire ! (60 min)

• Produire des écrits variés.
• Lire et écrire une consigne.
J’observe (45 min)
Présentation des textes
Je fais de l’athlétisme est un livre-documentaire qui a pour
objectif de présenter les gestes, les techniques et les straté-
gies de l’athlétisme. L’extrait proposé (doc. 1) et son adap-
tation (doc. 2) sont focalisés sur les règles de l’échauffe-
ment. La comparaison des documents doit amener les élèves
à définir ce qu’est une consigne et comment la reconnaitre.
Réponses attendues
1. Le premier document est extrait d’un livre-documentaire :
il explique de façon détaillée comment et pourquoi s’échauf-
fer avant une course. Les verbes employés sont à l’indicatif.
Le second document se présente sous la forme de consignes
courtes, numérotées, qui comportent des verbes à l’impératif.
2. Dans la seconde consigne du document 2, il est demandé
de réaliser des gammes, mais aussi des séries de « talons-
fesses », montées de genoux et jambes tendues.
3. 1. Courir cinq minutes autour de la piste à un rythme
très lent.
2. Réaliser des « gammes » : en courant sur la pointe des
pieds, effectuer une série de « talons-fesses », une série de
montées de genoux et une série de jambes tendues.
Rappeler aux élèves que tous les indices fournis doivent
être intégrés à la rédaction des consignes. Préciser égale-
ment qu’ils sont libres d’utiliser l’infinitif ou l’impératif et
qu’ils peuvent choisir de numéroter ou non leurs consignes.
Exemples de corrigé (en utilisant l’infinitif)
1. • Au bout de 100 m, passer le relai au receveur (le cou-
reur suivant) sans le faire tomber.
• Quand on est receveur, tendre la main en arrière sans se
retourner pour ne pas perdre de vitesse, puis courir 100 m
et reproduire le passage de relai avec le coureur suivant.
• Effectuer trois fois ce passage de relai jusqu’au 4e coureur
qui termine la course.
2. • Délimiter à la craie deux camps à chaque extrémité d’un
terrain de 6 m sur 10 m.
• Désigner un épervier, chargé d’attraper les autres joueurs.
• Regrouper les joueurs dans un camp.
• Au signal (coup de sifflet, cri…), demander aux joueurs de
traverser le terrain vers l’autre camp sans se faire toucher
par l’épervier, sous peine d’être éliminés.
• Préciser que le dernier joueur à ne pas s’être fait attraper
par l’épervier gagne la partie et devient l’épervier pour la
partie suivante.
Clic
De nombreux logiciels permettent de réaliser des affiches :
PhotoFiltre, Gimp, Paint, Poster Forge, Scribus, Inkscape...

20
Unité 2 À vos marques… Manuel, pp. 22-31

Présentation de l’unité
Après l’entrainement vient la compétition. Là encore, les valeurs sportives font écho dans la
vie des élèves : se mesurer aux autres, se dépasser, se donner des objectifs, respecter les règles
et surtout ses adversaires. Pas de fossé entre pratique masculine et pratique féminine : on voit
même sur un podium une équipe mixte. La mixité, l’égalité entre filles et garçons ont orienté
le choix de bon nombre de supports de ce manuel.

Oral Manuel, pp. 22-23

Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.

« L’élève parle, communique, argumente à l’oral de façon
claire et organisée ; il adapte son niveau de langue et son
discours à la situation, il écoute et prend en compte ses
interlocuteurs. » (Socle commun de connaissances, de com-
pétences et de culture 2015)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Décrire un objet, présenter un travail à la classe en s’ex-
primant avec des phrases correctes et dans un vocabu-
laire approprié.
Présentation de la séquence
Décrire un évènement sportif en donnant des précisions sur
les personnes, les accessoires et les objets présents, et faire
identifier l’évènement par autrui (questionner).
Observons et échangeons (45 min)
Demander aux élèves d’observer les photographies et noter
leurs remarques au tableau après un temps de réflexion indi-
viduelle. Classer les remarques des élèves afin de faire appa-
raitre : les éléments de la victoire, les émotions ressenties.
Introduire le vocabulaire de « Ma boite de mots ! » au fur et
à mesure des besoins exprimés par les élèves.
Photo A :
1. Les cinq enfants sont en train de courir, ils se trouvent sur
une piste de course (couloirs numérotés).
2. La fillette en blanc se trouve presque à la hauteur de l’en-
fant en rouge, elle cherche à évaluer si elle va le dépasser
et qui des deux va franchir la ligne d’arrivée en premier.
3. L’enfant en bleu est le premier dans la course. Il ressent
peut-être de la joie et de la fierté à arriver vainqueur.
L’enfant en vert est en dernière position. Peut-être pense-t-il
à faire encore un effort pour tenter de rattraper les autres ou,
au contraire, est-il découragé par sa mauvaise performance ?
Photo B :
4. La photo a été prise à la fin de la compétition, au moment
où les sportifs reçoivent leurs classement et récompenses,
comme l’indiquent le podium avec les trois marches, les
médailles, les bouquets de fleurs et les drapeaux nationaux.
5. Il y a trois équipes présentes. Chaque équipe ressent des
sentiments différents selon sa place sur le podium. Les ath-
lètes qui sont sur la première marche du podium sont plus
heureux et fiers que ceux sur la troisième marche, qui sont
peut-être déçus de ne pas être en première position.
6. Les entraineurs et supporteurs manifestent joie et satis-
faction (par des applaudissements, cris, remerciements à
l’équipe, demandes d’autographes) ou, au contraire, décep-
tion et découragement (par le silence et la tristesse), selon
le succès ou non de leur équipe.
Photo C :
7. Le garçon porte une médaille et une coupe. Il a gagné une
compétition en sport individuel.
8. Il est souriant et parait heureux. Sans doute est-il content
de la performance qu’il a réalisée.
9. L’enfant en bleu de la photo A pourrait ressentir les mêmes
émotions liées à la victoire.
Je parle (45 min)
Lire la consigne. Temps de recherche individuelle permettant
à l’élève de noter sur son cahier de brouillon le sport choisi,
les différentes étapes de l’épreuve et les émotions ressenties.
Rappeler le vocabulaire de « Ma boite de mots ! » et lire les
consignes de « J’écoute mes camarades ».
Chaque élève présente sa description sans être interrompu.
À la fin de la description, les élèves indiquent s’ils ont reconnu
l’émotion ressentie par l’élève émetteur du message.

21 2   À vos marques…
 Ski me plait
Lecture
Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.
 Enregistrement du texte
Présentation du texte
Ski me plait raconte l’histoire de Tony, dont le rêve est de
devenir champion de ski. Il a la chance de vivre à la mon-
tagne et de pouvoir s’entrainer régulièrement. Mais un pro-
jet immobilier bouscule les habitudes du village. Une his-
toire d’amour, d’amitié, de passions et de secrets dévoilés.
L’univers du texte peut être travaillé avant la lecture et per-
met de découvrir le ski alpin. Un prolongement est possible
en géographie sur les loisirs en France, avec l’histoire du ski
et des autres sports de montagne.
Avant de lire (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Repérer les principaux éléments du texte.
Laisser les élèves observer le texte. Travail collectif et obser-
vation dirigée. Chaque réponse doit s’appuyer sur le texte
pour être argumentée.
1. Ce texte est un roman : titre, paragraphes, dialogues…
2. Ce texte va parler de la pratique du ski, et plus précisé-
ment du fait d’aimer skier. Cela aurait pu s’écrire « Ce qui
me plait ». L’auteur a voulu faire un jeu de mots pour lier le
sport à l’expression en s’appuyant sur la façon dont on pro-
nonce cette phrase dans le langage courant.
Si d’autres hypothèses sont émises et argumentées, les accep-
ter et les lister.
Lecture du texte (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Lire, comprendre et interpréter un texte littéraire adapté à
son âge, et réagir à sa lecture.
Lecture individuelle pour s’approprier l’histoire, puis lec-
ture magistrale du texte.
Je comprends (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
œuvre une démarche de compréhension à partir d’un texte
entendu ou lu.
3. En collectif avec argumentation des réponses.
–Vrai, indices dans le texte : la narration est en « je » et à
la ligne 25 nous savons que « je » est Tony.
– Faux, lire les lignes 7 et 8 (les copains qui criaient son nom).
– Faux, lire les lignes 8, 9 et 24.
– Faux : ce sont bien les vacances de fin d’année, mais
comme il y a de la neige et que la station est ouverte, nous
pouvons penser que ce sont les vacances de Noël pour la
fin de l’année civile.
4. En binôme puis en collectif. Lister les propositions des
élèves.
22
Manuel, pp. 24-25
Tony est prudent : il a tout l’équipement pour se protéger
(lire les lignes 3 à 6).
Tony est déterminé : il sait qu’il va gagner (ligne 10), il boxe
les piquets, il veut absolument la victoire (lignes 18 à 20).
5. En collectif avec argumentation des réponses.
Ce n’est pas sa première course mais c’est sa première vic-
toire. « Pas question qu’elle m’échappe cette fois » : cela veut
dire qu’il a déjà tenté sa chance sans succès.
6. Les piquets sont des ennemis mortels.
7. Les piquets sont KO. Ils se redressent et sont sonnés. Cela
rend les piquets vivants et illustre la bataille que Tony livre.
Je repère le rôle de la ponctuation (15 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Utiliser ses connaissances pour réfléchir sur un texte (mieux
le comprendre ou mieux l’écrire).
Travail individuel puis en binôme, avant retour au collectif.
1. Les signes de ponctuation dans le texte sont : le point, les
trois points de suspension, le point d’exclamation, la virgule,
les deux-points, le tiret.
2. La virgule, le point et les trois points de suspension per-
mettent de faire une pause dans la lecture.
C’est le tiret qui fait parler un personnage.
3. Les trois points de suspension à la ligne 23 indiquent une
pause pour donner plus d’importance à ce qui est annoncé.
Le point d’exclamation permet d’exprimer différents aspects :
– la force et le dynamisme (lignes 13 et 21) ;
– la joie (ligne 25).
Je lis à haute voix (10 min)
 
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
voix un texte après préparation.
La consigne est lue en collectif. Critères de réussite possibles
à concevoir avec les élèves : je mets le ton ; ma lecture est
fluide ; j’articule ; on me comprend.
Entrainement individuel, puis en binôme, chacun lit et écoute
à son tour.
Retour au collectif : écoute de quelques élèves volontaires.
J’enrichis mon vocabulaire
(30 mn, avec cahier de brouillon et dictionnaire)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
• Acquérir la structure, le sens et l’orthographe des mots :
mettre en réseau des mots (groupements par champ lexi-
cal) ; analyser le sens des mots (polysémie).
• Maitriser la forme des mots en lien avec la syntaxe : obser-
ver les marques du genre et du nombre entendues et écrites.
1. Collectif : lister au tableau les sens du mot déjà connus
des élèves. Compléter avec une recherche dans le diction-
naire en binôme. Retour en collectif pour compléter la liste
le cas échéant. Relever le sens du mot dans le texte.
2. Individuellement, écrire une phrase au brouillon. Tour de
table pour lecture à haute voix de chaque phrase. Relever les
mots proposés pour avoir la liste de synonymes. La complé-
ter avec le dictionnaire le cas échéant.
3. Après un temps de réflexion individuelle, retour en col-
lectif avec argumentation.
« Carres » est un mot féminin : « aiguisées », « elles tailla-
daient » (lignes 15 et 16).
4. En binôme, trouver les mots du champ lexical, puis retour
au collectif et construction d’une fiche outil de vocabulaire.
– Matériel : protège-tibias, casque, piquets, protections,
portes, portillon, carres, ski, haut-parleur
– Discipline : hockey sur glace
– Action : gagner, boxer, courir, foncer, franchir
– Poste : goals, footballeur
– Lieu : station, départ, ligne d’arrivée
– Environnement : compétition, victoire, foule, temps
Cette liste avec les mots du texte peut être complétée avec
d’autres mots proposés par les élèves.
Je débats avec les autres
(durée à déterminer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Interagir de façon constructive avec d’autres élèves dans un
groupe pour confronter des réactions ou des points de vue.
1. Lire l’affirmation. Il est possible de proposer de partager
la classe en deux de manière aléatoire en attribuant un avis
(D’accord / Pas d’accord) à chaque groupe. Ainsi, les élèves
du même groupe peuvent se concerter et trouver les argu-
ments pour défendre leur point de vue.
Laisser un temps de réflexion individuelle avant de lancer
Le déterminant
Grammaire
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Identifier les constituants d'une phrase simple en relation
avec son sens.
• Comprendre les groupes syntaxiques d’une phrase.
• Reconnaitre, classer et utiliser les déterminants.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (30 min)
Les élèves ont déjà abordé la notion de déterminant au CE2.
Il s’agit donc de réactiver leurs connaissances et d’aller un
peu plus loin en les amenant à reconnaitre et classer les dif-
férentes catégories de déterminants.
Cherchons
La phrase pourra être affichée au tableau et on pourra don-
ner une étiquette sur laquelle chaque élève choisira un petit
mot possible. Chaque proposition sera étudiée, validée ou
non en oral collectif. On pourra ensuite amener les élèves à
voir si toutes les catégories de déterminants ont été données
23
l’échange. L’objectif est de mettre en relief l’équilibre sécurité
physique/plaisir, pour comprendre que les règles de sécurité
permettent de profiter du sport en prenant des risques calculés.
2. Lire la question. Laisser un temps de réflexion individuelle
avant de lancer l’échange. L’objectif est de remarquer la dif-
férence entre l’espoir et la certitude. Cette certitude qui per-
met de déployer toute son énergie pour atteindre son but et
de mettre toutes les chances de son côté.
J’écris (durée à déterminer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Produire des écrits variés en s’appropriant les différentes
dimensions de l’activité d’écriture.
La différenciation se fait au niveau du nombre de phrases à
écrire et du travail autour de la description. Les élèves choisi-
ront l’exercice 1 (une phrase qui décrit une réaction) ou 2 (un
texte descriptif).
1. Pour le premier exercice, la différenciation peut aussi se
faire grâce aux modalités de travail : les élèves peuvent se
mettre en binôme pour jouer la scène et être à tour de rôle
chaque personnage. Ainsi, ils pourront passer par l’oral
avant d’écrire.
Exemple de corrigé
J’ai lâché mes bâtons et j’ai ouvert les bras pour pouvoir
serrer Nathalie très fort et danser avec elle.
2. Pour le deuxième exercice, la différenciation peut se faire
en proposant aux élèves de travailler en binôme.
Exemple de corrigé
La neige gémissait, frémissait, tentait de m’arrêter et de me
retenir en s’accrochant à mes skis. Mais elle était bien obli-
gée d’abandonner la bataille : ma vitesse la rendait douce
et disciplinée.
Manuel, p. 26
et ce que cela change dans la phrase.
Réponses attendues
1. un, mon, notre, le, ton, son, votre, leur, ce.
2. L’intention n’est pas la même. Si on dit « le » chat, il s’agit
d’un chat de manière définie ; « un » de manière indéfinie ;
« ce » montre : c’est celui-ci et pas un autre ; « mon, ton, son,
notre, votre, leur » indiquent qu’il appartient à quelqu’un,
il y a une possession.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (30 min)
Je m’entraine (45 min)
1  Ce premier exercice où il faut relever les déterminants
et souligner les noms auxquels ils se rapportent pourra être
fait de manière écrite collective.
ce magnifique jardin – les oiseaux – mon cartable – leurs
affaires - un parc agréable – une jolie table – notre maison
– leur projet – l’arbre à fleurs
2   À vos marques…
 2  Ce deuxième exercice pourra être donné à faire par deux,
ou aux plus rapides.
la montagne – l’occasion – des champignons – les fleurs –
des animaux – notre sac – un piquenique
3  Cet exercice pourra être donné en recherche par deux
ou de manière individuelle. Il sera intéressant de confronter
les solutions s’ils en trouvent plusieurs et de voir celle qui
est la plus appropriée.
Un jour, il vérifie qu’il n’a rien oublié. – Parfois, il lui manque
sa trousse. – Depuis qu’il est en CM1, sa mère essaie de lui
faire confiance. Mais il est tête en l’air et il oublie souvent
des affaires.
Je cherche
4  Cet exercice sera donné en recherche par deux ou par
petits groupes pour permettre le débat.
La/Le secrétaire prend les/des notes. Un/Une élève écrit au
tableau.
Ce/Cette photographe ne prend que les animaux sauvages.
Son/Sa collègue est en vacances.
On peut compléter avec les deux séries de déterminants sans
modifier les noms, car les noms acceptent les deux genres
(masculin ou féminin).
J’écris (15 min)
5  On pourra mettre les élèves en situation d’écriture après
leur avoir demandé ce qu’ils mettent dans leur sac de sport. Ce
travail peut être fait par groupes de trois. Les élèves rédigent
leur phrase puis la lisent à voix haute à la classe. On peut
induire le départ : « Quand je pars faire du sport, je ne dois
pas oublier… » Exemple de corrigé : « ma gourde, une ser-
viette, des élastiques, quelques mouchoirs »

Reconnaitre et trier les verbes

Grammaire Manuel, p. 27

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES Verbes en -er posséder, découper, briser

Conjuguer les verbes, utiliser les temps à bon escient.
Verbes en -re croire, abattre, frire

SÉANCE 1 : Verbes en -dre craindre, fendre, fondre

DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min) 3   Arthur et Raphaël sont (être) jumeaux. Même s’ils se
disputent (disputer) parfois, ils ont (avoir) beaucoup de
Cherchons points communs. Ils font (faire) du judo tous les mercredis et
pratiquent (pratiquer) régulièrement la natation. Comme ils
1. fais → faire / suis → être / veux → vouloir / commence → se ressemblent (ressembler) beaucoup, ils jouent (jouer) à
commencer / finit → finir / retrouve → retrouver / voit → voir changer d’identité et piègent (piéger) fréquemment les gens.
2.
Verbes en Verbe Verbes Verbes Auxiliaire Je cherche
-er en -ir en -oir en -re
4   a. Ils entendent. / b. Rugir / c. Les lions.
Retrouver, Finir Vouloir, Faire Être
commencer Voir J’écris

5   La consigne renvoie à un exercice connu des élèves et

SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min) devrait permettre une production écrite rapide. On attendra
des élèves cinq verbes à l’infinitif de terminaisons différentes.
Je m’entraine Exemple de corrigé.
1  a. La mer est (être) calme car il n’y a (avoir) pas de – Nettoyer la cage des lions.
vagues. / b. Nous rendrons (rendre) visite à ta sœur dans – Nourrir les girafes.
trois jours. / c. Je crois (croire) que tu ne retiendras (rete-
– Changer l’eau des écuelles.
nir) pas ta poésie. / d. Je pars (partir) faire un grand voyage
dans le nord de l’Afrique. / e. Tu veux (vouloir) devenir un – Faire le tour de tous les enclos.
grand écrivain. – Voir si les animaux ne manquent de rien.
2  . – Prendre le temps de discuter avec eux !
Verbes en -ir franchir, rougir, fournir
Verbes en -oir pouvoir, devoir

24
 Distinguer les homophones courants
Orthographe
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Mémoriser et se remémorer l’orthographe de mots
fréquents et de mots irréguliers dont le sens est connu
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
Cette leçon introduit la notion d’homophonie qui sera appro-
fondie dans les unités suivantes avec l’étude des homophones
grammaticaux courants. Il est nécessaire de travailler sur les
deux aspects – morphologique et sémantique – des homo-
phones afin que les élèves construisent des connaissances
solides autour de cette notion complexe.
Cherchons
1. Les mots se prononcent /se lisent de la même façon mais
s’écrivent différemment.
2. ⦁ Nous possédons cinq sens : le toucher, la vue, l’odorat,
l’ouïe et le gout. ⦁ Inès sent la vanille. ⦁ Paul est venu à l’école
sans son cartable. ⦁ Le froid s’en va dès le retour du soleil.
3. Les homophones.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine
Les exercices 1 à 4 travaillent certains homophones gram-
maticaux. On insistera donc sur la nature des mots et leur
relation pour choisir l’homophone approprié : homophone
dans le GN ou le GV (ex. 1 et 2) ou sur la relation de sens
(ex. 3 et 4).
1  Se sauver – ce cahier – se déplacer – ce vélo – ce client
– se taire.
2  Mon frère se fâche pour un rien. – J’ai acheté ce pull et
ce manteau. – Nous avons déjà vu ce film la semaine der-
nière. – Elle se lève à 7 h et se couche à 21 h. – Les crabes
se cachent sous les rochers. – Il faut se mettre sur la pointe
des pieds pour voir. – Ce monsieur est passé devant moi.
– Ce gâteau est excellent. – J’aime beaucoup ce chanteur.
3  Géraldine a rangé ses affaires dans son cartable. – Ces
arbres ont beaucoup poussé depuis le début du printemps. –
Ces tableaux ont été peints par Picasso. Nous aimons nous
promener dans ces rues piétonnes. – Tous ses amis sont fâchés
avec elle. – Ma sœur ne veut pas me prêter ses crayons de
couleur. – Le jardinier range ses outils dans son atelier. –
Ces livres appartiennent à Inès ; elle range ses bandes des-
sinées et ses romans dans sa bibliothèque.
25
Manuel, pp. 28-29
4  ⦁ Tu préfères un thé ou un café ? ⦁ Où vas-tu ? ⦁ Dis-moi
où tu as posé mon sac. ⦁ Je ne sais pas où il va. ⦁ Pour les
vacances, nous irons chez mes grands-parents ou à la mon-
tagne. ⦁ Camille ne sait pas si elle doit mettre ses bottes ou
ses baskets. ⦁ C’est la ville où je suis né. ⦁ Jadis, on écri-
vait avec une plume ou un crayon. ⦁ J’ignore où elle habite.
⦁ Où que nous allions, nous emportons toujours une gourde
ou une bouteille d’eau.
Les exercices suivants introduisent les homophones lexicaux.
C’est l’entrée par le sens qui sera privilégiée. Il est possible
d’utiliser le dictionnaire comme aide.
5  ⦁ À la fin du film, nous avons tous pleuré. Le bébé pleure
de faim. ⦁ Ses chaussures sont couvertes de boue. On voit
le bout de son pied à travers le trou de sa chaussette. ⦁ La
chorale apprécie beaucoup ce chant joyeux. Le champ de
maïs s’étend sur plusieurs hectares. ⦁ Le boulanger façonne
la pâte à pain. Le chaton se lèche la patte.
6   ⦁ La mer est agitée. Ma mère est en colère. ⦁ Je ne
retrouve pas ma paire de lunettes. Mon père a perdu ses
lunettes. ⦁ Reste ici près de moi. Cette fois, Pierre est prêt
pour le départ. ⦁ Il me manque cent euros pour acheter ce
téléphone. On ne peut vivre sans manger. Pauline est tom-
bée dans la cour de récréation : elle a le genou en sang.
7  ⦁ L’engin spatial se dirige vers Mars. ⦁ Les chaussures
de bal de Cendrillon sont en vair. ⦁ Il y a un ver dans ma
pomme. ⦁ Ce verre en cristal est très fragile. ⦁ Le peintre uti-
lise de nombreuses nuances de vert pour peindre les arbres.
8  La reine – la selle – un seau – vous faites – le temps.
Je cherche
9  Pin / pain : j’achète du pain à la boulangerie. – moi / mois :
mon anniversaire est au mois d’octobre. – toi / toit : Le toit
de la mairie est en tuiles. – sale / salle : notre salle de gym-
nastique est au fond du couloir.
J’écris
10  Il s’agit d’une production d’écrit simple avec des mots
d’usage très courant, pour laquelle les élèves travailleront
individuellement et de façon autonome.
Exemple de corrigé
Ma tante Délia a dormi sous une tente cet été. La salle de
classe est sale, des papiers trainent par terre. Dans la bouche
d’un adulte, il y a 32 dents. Louise a acheté un pot de crème
pour peau sèche à la pharmacie.
Dictée préparée
On reverra l’orthographe des homophones grammaticaux et
les chaines d’accords sujet/verbe au présent.
2   À vos marques…
 Lire et comprendre un article de dictionnaire
Lexique Manuel, p. 30

met d’aller vers l’abstraction, la caractérisation générale) et

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
qu’il existe différents types de dictionnaires (des synonymes,
Être capable d’utiliser des dictionnaires imprimés ou numé-
riques.
des contraires, des rimes…).
• Utiliser le dictionnaire pour vérifier le sens d’un mot (en
particulier quand il en a plusieurs), sa classe, son ortho- SÉANCE 2 :
graphe ou son niveau de langue. MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
• Se servir des codes utilisés dans les articles de dictionnaire.
• Comprendre la construction d’une définition du diction- Je m’entraine
naire.
Les exercices 1 à 3 peuvent être faits de façon orale et col-
lective sous forme de défi (être le plus rapide à trouver la
SÉANCE 1 : réponse dans son dictionnaire).
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min) 1  pluriel → pl. – adjectif → adj. – nom masculin → n. m. –
Recenser les connaissances préalables des élèves en leur nom → n. – verbe → v. – nom féminin → n. f. – adverbe → adv.
posant la question suivante : quelles informations sur les 2  voguer (v.) – opération (n. f.) – véritable (adj.) – temps
mots trouve-t-on dans le dictionnaire ? (n. m.) – complètement (adv.) – gosse (n. m.) – oasis (n. f.)
– fiançailles (n. f. pl.) – frais (adj. ou n. m. pl.).
Cherchons 3  
Faire remarquer aux élèves que le nom du dictionnaire et la Mots de la même Synonymes
tranche d’âge qu’il vise permettent de savoir si les informa- famille
tions qu’il contient seront exhaustives ou non.
chanter chant – chanteur fredonner – chan-
Réponses attendues – chanson tonner
Sport Sportif journal journaliste – jour quotidien –
Que signifient les abré- Nom masculin Adjectif – journellement gazette – illustré
viations situées après ami amitié – amical camarade – com-
le mot ? pagnon – copain
Combien de sens le mot 3 1 – pote
possède-t-il ? dent dentition – den- croc – incisive
Comment les exemples en italique en italique tiste – édenté – mâchoire –
sont-ils notés ? molaire – canine
– quenotte
L’article présente-t-il Non Non
des mots de la même
famille ? J’écris

Il serait préférable de donner des dictionnaires différents aux
élèves afin de pouvoir comparer les informations contenues
dans les différents dictionnaires.
Je retiens
Faire remarquer que l’article de dictionnaire est un type
d’écrit particulier, avec des conventions d’écriture (la défini-
tion est plus importante que la phrase exemple car elle per-
4  Pour le nom commun, expliquer les symboles de la jus-
tice et son synonyme : le droit. Les élèves peuvent égale-
ment utiliser le terme droit comme adjectif.
Exemple de corrigé
Droit, e adj. 1. Qui n’est pas tordu. J’ai tracé un trait droit
avec ma règle. 2. Honnête, sincère. Mon meilleur ami est
quelqu’un de droit, il ne ment jamais. 3. Contraire de gauche.
Je marche du côté droit de la rue. => Droiture, droitier, droite.

26
 Prendre et rédiger des notes
Écriture
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Prendre et rédiger des notes à partir de supports variés.
J’observe
Présentation du texte
Mon quotidien est un journal d’actualités pour les enfants
de 10 à 14 ans qui comporte 8 pages. Il parait du lundi au
samedi. Les rubriques « Monde » et « France » présentent
de grands reportages et des brèves sur les évènements mar-
quants du jour : exploits sportifs, découvertes scientifiques,
faits divers... Le lundi, le numéro se compose de 12 pages
qui sont consacrées aux « Photos de la semaine ».
Cet article sur Usain Bolt est paru dans l’édition du 23 août
2016.
Réponses attendues
1. Le document s’intitule « Usain Bolt, superstar des Jeux
olympiques ». Il comporte trois paragraphes qui corres-
pondent au nombre de parties du document.
2. Le relais 4 × 100 m, l’épreuve du 100 m et du 200 m.
3. Usain Bolt.
4. Il a remporté neuf médailles d’or en trois JO de suite (à
Pékin, Londres et Rio).
À moi d’écrire !
Préciser aux élèves que les réponses du « J’observe » dégagent
les informations essentielles contenues dans chaque partie
du documentaire. Il s’agit donc ici de partir de ces réponses
pour écrire les notes demandées.
Il n’y a pas de contrainte formelle. Les élèves peuvent uti-
liser des tirets pour séparer les informations essentielles ou
bien simplement séparer leurs phrases en sautant une ligne,
ou encore choisir une autre présentation qui leur conviendra.
Exemples de corrigé
1. – JO de Rio : une médaille d’or pour le coureur jamaï-
cain Usain Bolt et son équipe.
– Triplé olympique pour le coureur avec les épreuves du
100 m et du 200 m.
– Usain Bolt est âgé de 30 ans. Il est appelé l’homme le plus
rapide du monde et il a gagné 9 médailles d’or en trois JO.
2. Ce weekend à Valence…
– samedi : un tour de grande roue + la parade à 18 h.
– dimanche : soirée danse à partir de 19 h.
27
Manuel, p. 31
Variante possible
Faire écouter en classe (une seule fois) un court enregistre-
ment audio ou vidéo en demandant de prendre des notes.
Choisir quelques productions.
En repassant l’enregistrement autant de fois que nécessaire,
mettre en évidence :
– les éléments des notes qui sont inutiles : redondance, détails
sans importance…
– les éléments importants qui n’apparaissent pas dans les
notes.
Pendant ce travail, insister sur ce qui permet de reconnaitre
ce qui est essentiel de ce qui ne l’est pas.
Rappeler aux élèves que prendre des notes, c’est d’abord
savoir sélectionner l’essentiel de l’information reçue, mais
c’est aussi organiser ses notes de telle sorte que l’on puisse
les réutiliser rapidement et efficacement.
Clic
Il existe beaucoup d’applications et de logiciels qui per-
mettent de prendre des notes en classe de manière efficace.
En voici quelques-uns :
Fetchnotes
Cette application peut être utilisée via un simple naviga-
teur sur le web. Les élèves peuvent écrire et retrouver l’en-
semble de leurs notes chez eux, quel que soit le dispositif
utilisé à l’école.
Lorsqu’ils écrivent des notes, il leur suffit d’y ajouter des
hashtags qui permettent ensuite de les retrouver rapidement
via le moteur de recherche interne.
Fetchnotes permet de créer des groupes avec d’autres utili-
sateurs pour partager ou mettre en commun des notes.
OneNote
Cette application de prise de notes se présente comme une
page Word, avec les mêmes possibilités de base. Elle permet
de ranger tous les fichiers textes ou autres dans un bloc-notes,
découpé ensuite en sections, pages et sous-pages.
On peut y classer différents types d’informations :
• textes tapés ou manuscrits ;
• « objets » (image ou vidéo) ;
• tableaux Excel et présentations PowerPoint.
OneNote est compatible avec tous les appareils et plateformes.
Evernote
Ce logiciel permet d’enregistrer toutes sortes d’éléments
(notes, photos, enregistrements audio...).
Il permet la création de notes, qu’elles soient manuscrites,
enregistrées oralement ou filmées, puis de les classer dans
un carnet. Ces notes peuvent êtres accompagnées de diffé-
rents contenus et partagées.
2   À vos marques…
Unité 3 Hors limites Manuel, pp. 32-43

Présentation de l’unité
Cette unité aborde le sport sous un angle un peu moins connu des élèves mais pourtant très
en vogue : les sports extrêmes. La page d’oral impose d’emblée la thématique avec la photo
pleine page d’un surfeur en pleine action. La photo de cette page fait écho au texte proposé
en littérature puisqu’il est aussi question de surf. Toutes ces pages développent les aspects
caractéristiques de cette pratique sportive : les conditions extrêmes et les éléments convo-
qués (l’eau, la glace, le vent), la prise de risque, le danger. On y verra aussi l’expression des
sentiments contraires : le sentiment de liberté et la peur. La page Écriture exploite la théma-
tique du ski en racontant un voyage scolaire à la montagne.

Oral Manuel, pp. 32-33

Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.

« L’élève parle, communique, argumente à l’oral de façon
claire et organisée ; il adapte son niveau de langue et son
discours à la situation, il écoute et prend en compte ses
interlocuteurs. » (Socle commun de connaissances, de com-
pétences et de culture 2015)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Décrire un objet, présenter un travail à la classe en s’ex-
primant avec des phrases correctes et dans un vocabu-
laire approprié.
Présentation de la séquence
Il s’agit de décrire et reconnaitre les émotions exprimées
et de les comparer (notion d’intensité, exceptionnalité…).
Observons et échangeons (45 min)
Demander aux élèves d’observer les photographies et noter
leurs remarques au tableau après un temps de réflexion indi-
viduelle. Classer les remarques des élèves afin de faire appa-
raitre le nom du sport, l’équipement utilisé, les sensations
éprouvées et les dangers encourus. Introduire le vocabulaire
de « Ma boite de mots ! » au fur et à mesure des besoins expri-
més par les élèves.
Photo B :
4. L’alpiniste est équipé de crampons, de piolets ainsi que
d’un harnais et d’une corde de rappel. Cet équipement lui
sert à assurer sa sécurité lors de l’ascension de la cascade
de glace. S’il manquait une prise, il chuterait mais serait
retenu par le harnais de sécurité fixé à la corde de rappel.
5. Avant de commencer l’ascension, l’alpiniste doit s’assurer
du bon état de son matériel, vérifier la météo et ne pas
partir seul.
Photo C :
6. Il s’agit du deltaplane, sport qui consiste à voler grâce
à une aile en toile.
7. Le risque le plus grave est la chute, mais il est très rare.
L’atterrissage présente aussi des dangers. Pour réduire les
risques, les sportifs vérifient leur matériel et la météo avant
le vol. Ils peuvent également être équipés d’un parachute
de secours.
8. Ces trois sports sont classés comme sports extrêmes car
ils font appel à la vitesse, la hauteur, l’engagement physique
et nécessitent un équipement de sécurité. Aucun de ces trois
sports n’est plus dangereux que les autres. Ils nécessitent
chacun une bonne connaissance du milieu dans lequel ils
se pratiquent ainsi qu’un apprentissage des règles strictes
de sécurité.

Photo A : Je parle (45 min)

1. Il s’agit du surf.
2. Il se pratique en bord de mer sur des vagues particulières
appelées SPOT. Les sites les plus connus sont Hawaii, aux
États-Unis (Pacifique), Lacanau et Anglet en France (Atlan-
tique). Les surfeurs ou aquaplanchistes sont vêtus d’un mail-
lot de bain ou d’une combinaison et utilisent une planche de
surf plus ou moins longue (longboard/shortboard).
3. Le surfeur, en cherchant à associer la grosseur de la vague,
la vitesse et l’équilibre, prend des risques : il éprouve des
sensations très fortes, comme l’excitation mais aussi la peur.
Lire la consigne. Temps de recherche individuelle permet-
tant à l’élève de noter sur son cahier de brouillon le sport
choisi, les émotions et dangers qu’il suscite, les consignes
de sécurité inhérentes à sa pratique.
Rappeler le vocabulaire de « Ma boite de mots ! » et lire les
consignes de « J’écoute mes camarades ».
Chaque élève présente sa description sans être interrompu.
À la fin de la description, faire évaluer par les élèves récep-
teurs du message le pouvoir de conviction et d’argumenta-
tion de leur camarade.

28
 Chasseurs de vagues
Lecture Manuel, pp. 34-35
Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.

On peut ajouter une voile ou un cerf-volant à la planche pour

 Enregistrement du texte
profiter de la puissance de la vague et de la force du vent.
5. Les activités citées dans le document sont le surf
Présentation du texte (1er paragraphe), le kitesurf (2e paragraphe) et le funboard
Ce documentaire est extrait d’un livre sur différents sports (2e photo, p. 33).
extrêmes dans l’eau, dans les airs, sur terre. Les performances
sont illustrées par des photographies qui permettent de ren- Surf Kitesurf Funboard
trer facilement dans ces univers. Vague ni trop Planche tractée Planche avec un
L’univers du texte peut se proposer avant ou après la lec- haute, ni trop par un cerf- mât et une voile
ture du texte. Il permet aux élèves de découvrir et/ou d’évo- longue volant Planche
quer les sports nautiques : le ski nautique, la planche à voile, Vague puissante Une barre dirige propulsée
le kayak de mer… Une façon d’aborder la géographie en Peut se faire le cerf-volant par le vent
tentant de comprendre comment les hommes aménagent leur tracter Vitesse record : Vitesse record :
territoire et y développent le tourisme. Manœuvre : le 94 km / h 90,91 km / h
tube. Le surfeur Sauts
Avant de lire (10 min) entre dans un
rouleau et glisse
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES à l’intérieur
Repérer les principaux éléments du texte. de la vague

Laisser les élèves observer le texte. Travail collectif et obser-
vation dirigée. Chaque réponse doit s’appuyer sur le texte
pour être argumentée.
1. Ce texte est un documentaire : titre, illustrations, intro-
duction, paragraphes…
2. Plusieurs hypothèses possibles. Les accepter et les lister.
Ce texte parle d’eau (vagues, eau), de jouer avec les vagues
(vagues, voler sur l’eau), de se sentir bien (liberté).
3. Les photographies montrent trois sports nautiques qui
se pratiquent sur des planches. Deux des planches ont des
voiles, une n’en a pas. Le surfeur se tient différemment sur
la planche car la performance n’est pas la même. Avec cer-
taines planches, on peut aller sous la vague, avec d’autres
on se fait pousser par le vent et on glisse sur la vague.
Lecture du texte (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Lire seul des textes du patrimoine et des œuvres intégrales
de la littérature jeunesse adaptés à son âge.
Question 6 en groupe avant retour au collectif.
6. XV : le siècle, une époque.
neuf : le nombre de fois où Kelly Slater a été champion du
monde.
quinzaine de mètres : hauteur d’une vague.
20 m : longueur possible d’une vague.
trentaine de mètres : hauteur du cerf-volant par rapport
au kitesurfer.
94 km / h : vitesse du kitesurf.
60 m : longueur du saut au kitesurf.
15 m : hauteur du saut au kitesurf.
185 km : parcours de Bruno Sroka en kitesurf.
9 h : temps mis par Bruno Sroka
17 : nombre de fois où Antoine Albeau a été champion
du monde.
90,91 km / h : record de vitesse d’Antoine Albeau.
100 km / h : vitesse du vent au moment où Antoine Albeau
a atteint son record.
Je repère la composition d’un documentaire
(15 min)

Lecture des questions du « Je comprends », puis lecture indi-
viduelle pour s’approprier l’article et éventuellement lecture
en diagonale à la recherche des renseignements demandés.
Je comprends (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre des textes, des documents et des images, et
les interpréter.
Questions 4 et 5 : Individuel ou en binôme, avant retour au
collectif. Les réponses retenues sont celles qui présentent
une argumentation qui s’appuie sur le texte.
4. Où : en Polynésie ; quand : au moins à partir du
xve siècle ; pourquoi : pour prouver leur courage.
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre des textes, des documents et des images, et
les interpréter : mettre en relation des informations dans le
cas de documents associant plusieurs supports.
Travail collectif pour guider les élèves dans la compréhension
de la composition d’un documentaire et dessiner sa silhouette.
1. Il y a trois titres : le titre principal pour présenter le docu-
mentaire, et les titres de chaque paragraphe pour présenter
le contenu de chacun d’eux.
2. Possibilité de proposer une feuille de papier calque pour
dessiner le contour des différentes parties et obtenir la sil-
houette du documentaire.
Le texte est organisé en paragraphes. Les titres sont écrits
plus gros et dans une autre couleur que le texte. Le titre prin-

29 3   Hors limites
cipal est écrit plus gros que les autres titres et aligné autre-
ment. Le texte des légendes est écrit en gras et en plus petit
que le texte du documentaire.
3. Les photographies illustrent le texte et apportent des détails
qu’il serait trop long de donner par écrit.
Je lis à haute voix (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Parler en prenant en compte son auditoire : utiliser des
techniques de mise en voix des textes littéraires.
La consigne est lue en collectif.
Critères de réussite possibles à concevoir avec les élèves :
je lis de plus en plus loin, ma lecture est fluide.
Entrainement individuel, puis en binôme, chacun lit et écoute
à son tour. Chaque élève peut noter l’endroit du texte qu’il
a atteint en lisant correctement avec une seule respiration
et recommencer l’exercice pour battre son propre record.
J’enrichis mon vocabulaire (30 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Acquérir la structure, le sens et l’orthographe des mots :
analyser le sens des mots (polysémie) ; observer la mor-
phologie des mots.
Matériel : cahier de brouillon et dictionnaire
(éventuellement dictionnaire des synonymes).
Possibilité d’une deuxième séance sur le sens propre et le
sens figuré.
1. Collectif : lister au tableau les sens des mots déjà connus
des élèves. Compléter par une recherche dans le dictionnaire
en binôme en se répartissant les tâches. Retour au collectif
pour compléter la liste le cas échéant. Relever le sens des
mots dans le texte.
Ces deux mots sont utilisés au sens figuré.
2. En binôme, à l’aide d’un dictionnaire, faire la liste des
mots de la même famille. Retour au collectif pour faire part
de ses découvertes : les mots de la même famille ont une
relation de sens, le même radical et la même origine.
Record vient du mot cœur (cordis en latin).
Mots avec le même radical (cord) : recordman, accord
(et ses dérivés), accordéon, concorder (et ses dérivés),
discorde, cordial.
Mots avec cœur : écœurer, contrecœur.
L’adjectif
Grammaire
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Identifier les constituants d’une phrase simple en relation
avec sa cohérence sémantique.
• Reconnaitre les groupes syntaxiques dans la phrase.
• Reconnaitre et utiliser les adjectifs qualificatifs.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (30 min)
Les élèves ont abordé au CE2 la notion d’adjectif qualifica-
30
Mots avec cour : courage (et ses dérivés), courroux.
Et les autres mots issus du grec : cardiaque, cardiologie…
3. Collectif après un temps de réflexion individuelle. Lister
les hypothèses et rappeler le rôle du sens figuré.
chevaucher une vague : utiliser une vague pour se déplacer,
l’apprivoiser comme on apprivoise un cheval – murs d’eau :
de hautes vagues – discipline décoiffante : qui se pratique
dans la vitesse.
Je débats avec les autres
(durée à évaluer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Interagir de façon constructive avec d’autres élèves dans un
groupe pour confronter des réactions ou des points de vue.
1. Lire la question. Laisser un temps de réflexion indivi-
duelle avant de lancer l’échange. L’objectif est de permettre
aux élèves de prendre conscience des gouts de chacun et de
respecter ces différences en étant ouverts d’esprit, sans juge-
ment, et en allant à la découverte de l’autre.
2. Lire la question. Laisser un temps de réflexion indivi-
duelle avant de lancer l’échange. L’objectif est de permettre
aux élèves d’exprimer leurs rêves.
J’écris
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Interagir de façon constructive avec d’autres élèves dans un
groupe pour confronter des réactions ou des points de vue.
La différenciation se fait au niveau du nombre de phrases à
écrire et du support d’aide. Les élèves choisiront l’exercice 1
(une légende et une photographie) ou 2 (un texte descriptif
sans support).
Légende à mettre en regard de la photographie pour évaluer
la cohérence texte/image.
Exemple de corrigé
J’adore le parachutisme ! Ce sport me permet de me sentir
libre en volant au-dessus du monde ! J’ai commencé en tan-
dem avant de descendre seule et, maintenant, quand je monte
dans l’avion, mon cœur se serre, mais c’est cette peur qui
me fait recommencer. Les risques sont importants, et comme
j’en suis consciente et que je n’ai pas envie de m’écraser au
sol, je suis toujours bien équipée et je vérifie toujours l’en-
tretien de mon matériel.
Manuel, p. 36
tif. Il faut donc réactiver leurs connaissances. Le dessin sera
un outil incontournable de cette leçon.
Cherchons
Ces deux descriptions d’un monstre pourront être utilisées en
faisant dessiner aux élèves chaque monstre en dictant orale-
ment le portrait A puis à côté, sur la même feuille, le portrait
B. Ils se rendront vite compte que le portrait B est plus riche
que le A. On pourra aussi, par un jeu d’étiquettes, afficher
les phrases du portrait A puis y ajouter les adjectifs du por-
trait B, pour bien leur montrer qu’on apporte une précision.
Réponses attendues
1. Zigomac, monstre / anneau, oreilles / teeshirt, jupe
2. rigolo / rouge, grandes / immense, jaune, belle, rayée
3. Ils sont placés juste avant ou juste après le nom.
4. C’est plus facile de dessiner le portrait B car il est plus
précis.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine (30 min)
Les deux premiers exercices pourront être donnés indivi-
duellement par écrit.
1  Réponses attendues
le garçon souriant – ce beau pullover rouge – ce cri effrayant
– cet animal étrange – le bel arbre
2  Réponses attendues
a. belle complète le nom cabane, b. petit complète le nom
chat, c. belle complète le nom famille et fantastiques com-
plète le nom vacances
3  Ce troisième exercice pourra être donné en recherche
par deux ou par petits groupes selon la classe.
Réponse attendue
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Mathieu. Il a 10 ans.
Pour cet anniversaire, ses parents ont préparé une fête. Ils
ont accroché des ballons. Sa mère a fait un gâteau. Son père
a préparé des jeux.
4  Même chose qu’à l’exercice 3.
Léa doit faire une rédaction difficile. Elle doit décrire un
monstre étrange. Pour s’aider, elle le dessine et lui fait des
cheveux bouclés, plusieurs bras articulés et deux têtes rondes.
Je cherche
5  Cet exercice pourra être donné en énigme individuelle
avec proposition de chacun et confrontation collective. Il
faudra être vigilant avec les élèves qui peuvent se tromper
encore sur le genre.
Pour la première phrase, les élèves devront choisir un pré-
nom de fille, pour la deuxième, de garçon.
J’écris (15 min)
6  Cette situation d’écriture pourra être donnée en jeu par
équipes de deux. L’équipe qui « gagne » est celle qui aura
permis à l’autre équipe de dessiner le monstre le plus faci-
lement possible, avec le plus d’adjectifs.
Solution possible
Mon monstre étrange a trois yeux jaunes. Il a un visage rond,
une bouche carrée, un nez bleu, et des oreilles pointues. Il
n’a pas de cheveu.

Temps simples et temps composés

Grammaire Manuel, p. 37

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES Nous passerons en

Conjuguer les verbes, utiliser les temps à bon escient.
• Distinguer les temps simples des temps composés.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
Cette leçon est un préalable à la conjugaison des temps
simples et à celle des temps composés.
Cherchons
L’activité « Cherchons » repose sur un travail de classement
de plusieurs phrases utilisant toutes le verbe passer. On invite
ainsi les élèves à élaborer par eux-mêmes les différences entre
les formes simples et composées, et à construire la règle.
deuxième année.
Passe-moi le sel.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Les trois premiers exercices proposent de distinguer des
formes simples et des formes composées, et insistent égale-
ment sur la distinction présent / passé composé, afin d’ap-
puyer cette différence. La partie « Je cherche » se présente
comme une devinette et peut donc être proposée à l’oral.
Je m’entraine
1  

Réponses attendues Temps simple Temps composé

1. Il s’agit du verbe passer.
2.
Verbe conjugué seul
Les gens passent devant le
café.
Autrefois, le train passait
par Paris.
Tu perds. J’ai essayé.
Je mangeais. Vous êtes allés.
Verbe conjugué à l’aide Il envisagea. Nous étions partis.
d’un auxiliaire Ils auront gagné.
Le temps des vacances est 2   Jeanne rêve de vacances... Mais elle a oublié qu’elle
passé trop vite. était en classe ! La maitresse lui a signalé qu’il fallait qu’elle
Ils ont passé la soirée à se concentre. Elle a sagement ouvert son livre de français.
regarder la télé. Elle est restée très attentive jusqu’à la récréation et a par-
ticipé activement. Sa maitresse l’a félicitée pour son com-
portement. Jeanne est très fière !

31 3   Hors limites
 3   a. L’homme est tombé dans les escaliers. → Passé composé. /
b. Elle aime tricoter des pulls pour ses neveux. → Présent. /
c. Cette petite fille découvre la mer pour la première fois. →
Présent. / d. Abdel a adoré les frites et n’a rien laissé aux
autres ! → Passé composé / e. Raphaël et Arthur ont manqué
leur rendez-vous avec le médecin. → Passé composé / f. J’ai
poursuivi mon chien dans toute la ville ! → Passé composé /
g. Elles sont contentes de voir ce film. → Présent
Je cherche
4   La solution est très attendue pour un anniversaire.
Imparfait présent → Un parfait présent.
Les homophones lexicaux
Orthographe
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
• Comprendre le fonctionnement de la langue : maitriser
les relations entre l’oral et l’écrit.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
Une fois les correspondances graphèmes-phonèmes bien
assurées, et les mots les plus fréquents mémorisés, les élèves
sont amenés à travailler sur l’homophonie grammaticale.
Il s’agit de mettre en place des activités d’observation, de
classement permettant de prendre conscience des phénomènes
d’homophonie lexicale et de les comprendre.
Cherchons
Les élèves vont compléter deux phrases en utilisant les homo-
phones pour se rendre compte qu’à l’oral on entend les mêmes
mots mais que leur écrit est différent. Le contexte permet de
déterminer le mot à utiliser.
1. Ils se prononcent de la même manière à l’oral mais ont
une orthographe différente.
2. Cet été, je suis allée à la mer avec ma mère et mon père.
Sans ce caillou, je ne serais pas tombé et mon genou ne serait
pas égratigné, plein de sang. Mon père m’a dit de prendre
mes deux paires de chaussures pour partir en vacances.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine
1  a. moi / mois b. père / paire c. champs / chant
d. poings / point
2  On pourra donner l’homophone à retrouver pour les
élèves en difficulté.
cours / cour / court, os / eau / au / haut
3  a. Tu as sorti tes bottes car il y a de la boue au bout du
jardin. / b. Cela fait vingt fois que mon oncle me dit qu’il
ne faut pas boire de vin. / c. Les fraises qui se trouvent près
du mur sont mures. / d. J’ai lu ce conte à mon petit frère
qui compte beaucoup sur moi pour la lecture du soir. / e. La
fin de l’histoire est triste car les enfants souffrent de faim.
32
J’écris
5   La consigne renvoie à un exercice connu des élèves et
devrait permettre une production écrite rapide. On pourra
rappeler les codes de la carte postale (préciser le destina-
teur, la date, le lieu de vacances…). On attendra des élèves
trois formes verbales à un temps composé.
Exemple de corrigé :
Bonjour Camille !
Je t’écris de Sète, au bord de la Méditerranée. Il a fait un
temps superbe et nous sommes allés à la plage tous les jours.
Nous avons visité le musée Brassens et je l’ai trouvé superbe.
Je me sens très heureux et très chanceux !
Je t’embrasse,
Sébastien.
Manuel, pp. 38-39
4  a. Je me lave dans la salle de bains. / b. Mes parents me
rappellent de mettre le linge dans la panière. / c. J’écoute
ton pouls car ton cœur bat vite. / d. J’aime tous les fruits
sauf les dattes.
Les élèves en avance pourront inventer des phrases avec l’ho-
mophone non utilisé.
5  qui n’est pas joli – laid, la vache en produit – lait, femelle
du sanglier – laie, qui est bête – sot, récipient – seau, cachet
fait avec de la cire – sceau
6  a. Tu dormiras sur un lit de camp. / b. Elle est arrivée
en retard et a raté son cours de chant. / c. Il fait beau, les
élèves jouent tranquillement dans la cour. / d. As-tu pris de
l’eau pour boire après le match de foot ? / e. Quand arrive-
t-elle ? / f. En sciences, on a étudié les différents os du corps
humain. / g. Ce texte est trop court.
On peut faire une affiche avec des dessins reprenant les homo-
phones des exercices 7, 8 et 9 pour garder en mémoire les
homophones lexicaux que l’on rencontre souvent.
7  a. Tu as mis du sang sur ta chemise quand tu t’es coupé.
Vingt additionné à quatre-vingts font cent. / b. Ton stylo fuit,
tu as mis de l’encre partout. / c. À la chorale, la maitresse
a choisi des chants sur le thème de la solidarité.
8  a. Seine / b. pot / c. cœur / d. cou / e. puits
9  a. cygne, signe / b. tante, tente / c. amende, amande
Je cherche
10  verre, vert, ver, vers
On pourra faire inventer une histoire loufoque avec ces quatre
homophones.
J’écris
11  On pourra se servir de cet écrit comme évaluation en utili-
sant ces homophones ou d’autres travaillés au sein de la classe.
Exemple de corrigé
Les chasseurs partent à la chasse avec leur cor de chasse
tenu fièrement, leur corps bien droit évoluant au rythme du
cheval. Les chiens foncent la tête baissée vers le pauvre ani-
mal qui git dans ce pré vert.
 La polysémie
Lexique
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Connaitre un vocabulaire juste et précis pour désigner des
objets réels, des sensations, des émotions, des opérations
de l’esprit, des abstractions.
• Comprendre qu’un mot peut avoir plusieurs sens.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
Les élèves vont réinvestir les connaissances acquises dans
les leçons précédentes. La vérification du sens des mots
proposés par le recours au contexte ou à l’utilisation du
dictionnaire sera valorisée.
Cherchons
Faire lire les étiquettes et répondre à la question 1 sur l’ar-
doise. Proposer une mise en commun des réponses à la ques-
tion 1 et faire valider grâce aux exemples de la question 2.
Réponses attendues
1. Étiquettes bleues : étoile. / Étiquettes vertes : mouton. /
Étiquettes roses : bleu.
2. Il y a plein de moutons sous le lit ! / Le troupeau de mou-
tons se déplace lentement. / La plupart des personnes qui
pensent comme lui sont des moutons.
3. Des mots polysémiques.
Je retiens
Insister sur le nombre de mots polysémiques en français
et la nécessité d’utiliser un lexique le plus précis possible.
Écrire un compte rendu de voyage
Écriture
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
• Produire des écrits variés.
• Résumer et organiser les étapes d’un voyage.
J’observe
Présentation du texte
Ce compte rendu de classe de neige n’est qu’un exemple
parmi d’autres. Il peut être remplacé ou complété par un
autre compte rendu de visite : il faut toutefois être vigilant
quant à la présentation caractéristique de cette forme d’écrit
(titre, sous-titres qui respectent les étapes de la visite et voca-
bulaire précis).
Cet extrait du compte rendu écrit par la classe de CM1/CM2
de l’école Edmond-Girard au Lion-d’Angers propose une
présentation en quatre parties distinctes : le départ, une pre-
mière activité (le ski), les visites et une seconde activité (les
raquettes). Le champ lexical employé est celui de la neige :
skis, chaussures, moniteurs, bâtons, raquettes, montagne…
Le titre est explicite, il indique le lieu et les dates de la classe
de neige (en Savoie à Entremont-le-Vieux, du mercredi
9 janvier au vendredi 18 janvier).
33
Manuel, p. 40
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine
Les exercices sont faits individuellement sur le cahier de
brouillon.
1  b-3 (souris) / c-1 (trombone) / a-2 (mousse)
2  a. J’ai oublié un mot pendant la dictée. / b. Le para-
chutiste s’est jeté de l’avion à 1 500 m d’altitude. / c. Jules
a franchi la haie avec facilité. / d. Mon père a négligé le
petit-déjeuner car il était en retard. / e. Je passe l’exercice
trop difficile.
3  a. L’entrée de l’école se trouve à côté de la mairie. /
b. Je fais la bise à ma copine. / c. Amélie regarde un dessin
animé avec des sirènes. / d. Nous achetons des croissants pour
le petit-déjeuner. / e. La date est soulignée avec une règle.
4  a. Le DJ augmente le son au maximum. / b. Les alpinistes
grimperont au sommet en 48 heures. / c. Jeanne enfourche
son cheval avec aisance. / d. La montgolfière s’élève dans le
ciel. / e. Nous allons au 20e étage par l’ascenseur.
J’écris
Exemple de corrigé
5  Trombone. J’attache des feuilles ensemble avec un trom-
bone. Dans cet orchestre, il n’y a pas de trombone.
Souris. La souris a peur du chat. La souris de mon ordina-
teur fonctionne bien.
Manuel, p. 41
Réponses attendues
Lecture individuelle pour s’approprier le texte. Laisser les
élèves faire des commentaires. Répondre aux questions 1, 2
et 3 en collectif. Chaque réponse doit s’appuyer sur le texte
pour être argumentée.
1. Le compte rendu de voyage se compose d’un titre et de
plusieurs sous-titres sous lesquels on retrouve des para-
graphes distincts.
2. Classe de neige en Savoie à Entremont-le-Vieux, du mer-
credi 9 janvier au vendredi 18 janvier.
3. Une classe de CM1/CM2 de l’école élémentaire Edmond-
Girard au Lion-d’Angers.
4. 1er paragraphe : départ à 6 h 30, arrivée vers 18 h. Ins-
tallation dans les chambres puis récupération du matériel.
2e paragraphe : ski au Désert d’Entremont sans bâtons. À la
fin du séjour, la première étoile pour tout le monde.
3e paragraphe : visites du musée de l’Ours et de la coopé-
rative laitière.
4e paragraphe : sortie en raquette avec un guide de moyenne
montagne pour voir des empreintes d’animaux.
3   Hors limites
 À moi d’écrire !
Tous les éléments présents dans le cadre rose doivent être uti-
lisés dans le compte rendu car ils définissent le programme
du voyage scolaire. Rappeler aux élèves qu’il est nécessaire
d’identifier toutes les étapes du voyage avant de se lancer
dans l’écriture.
On peut leur demander de lister sur leur cahier de brouillon
les actions réalisées par la classe, puis de surligner d’une cou-
leur différente ce qui va ensemble (par exemple : le départ,
la visite du château et le piquenique d’une même couleur).
Rappeler qu’il ne reste plus qu’à construire des phrases avec
des sujets et des verbes. Les élèves pourront ensuite les enri-
chir en apportant des détails.
Exemples de corrigé
1. Classe randonnée à la Roche-sur-Marbre
Top départ
Le rendez-vous était fixé le lundi matin à 8 h 30 devant
l’école. Le car nous a amenés jusqu’au col d’Espoulette.
Ensuite nous avons visité le château d’Escogriffe. Nous avons
appris beaucoup de mots nouveaux (douves, meurtrières…).
En sortant nous avons piqueniqué sur le chemin.
La randonnée
Nous avons fait deux randonnées. Une première le lundi
après-midi, qui a duré quatre heures. Le soleil était radieux,
nous avons eu beaucoup de chance ! Quelques élèves sont
arrivés au camping avec des ampoules qu’il a fallu soi-
gner. Et une seconde le mardi matin, cette fois pendant trois
heures. Il a plu un petit moment, suffisamment pour mouil-
ler nos vêtements.
Le camping
Chaque tente pouvait accueillir quatre élèves. Les professeurs
nous ont autorisés à nous regrouper par affinité. C’était très
amusant, nous avons beaucoup ri et peu dormi.
Poésie
 Enregistrement des poésies
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
• Comprendre et s’exprimer à l’oral.
• Réciter un poème en l’interprétant avec l’intonation.
• Repérer la structure d’un poème et réemployer le
vocabulaire poétique.
Présentation des textes
La citation : Paulo Coelho est un romancier et interprète
brésilien. Il a acquis une renommée internationale grâce à
la publication de L’alchimiste, vendu à 65 millions d’exem-
plaires. Il s’agit d’un court conte philosophique qui raconte
l’histoire de Santiago, un jeune berger espagnol qui part à la
rencontre de lui-même, grâce à l’aide d’un roi et d’un alchi-
miste, au cours d’un long voyage.
Il est tout à fait possible de lire à la classe, sous forme de
lectures offertes, des passages de ce roman, qui font souvent
écho à leurs préoccupations.
34
Le restaurant
Nous pouvions choisir entre trois entrées et deux plats prin-
cipaux. Les desserts étaient délicieux, surtout le moelleux
à la châtaigne.
Le retour
Le trajet a été mémorable, trois élèves ont été malades. Nous
sommes bien arrivés à 13 h comme prévu.
2. Visite du musée de Valence, le 17 mars 2017
Le trajet
Il nous a fallu une demi-heure pour arriver devant les portes
du musée. Trois parents nous accompagnaient.
Les consignes
Nous devions réaliser le croquis d’un animal empaillé exposé
au premier étage. La maitresse avait préparé des petits car-
tons de 10 cm sur 10 cm. Nous avions apporté nos trousses.
La séance de dessin
Ce n’était pas facile car certains animaux étaient plus dif-
ficiles à dessiner que d’autres. Par exemple, le marsupilami
ou l’agneau à deux têtes.
Le retour
Nous avons discuté tout le long du trajet de ce que nous
venions de voir. Certains élèves n’étaient jamais allés au
musée.
Clic
Ce logiciel permet à l’élève de créer des livres virtuels. Ainsi,
il peut tourner les pages une à une, utiliser des images, des
sons ou encore des vidéos. Il permet également de créer
des exercices pour rendre le livre interactif. Par exemple,
des exercices qui peuvent contenir des questions à choix
multiples, ou qui proposent de compléter un texte après avoir
écouté sa version audio.
Didapages comprend quatre livres. La version d’évaluation est
téléchargeable gratuitement. Enfin, l’interface est conviviale,
ce qui permet de faciliter la manipulation. Il est beaucoup
utilisé dans les écoles.
Manuel, pp. 42-43
Le premier poème est extrait d’un ouvrage intitulé Le calu-
met de la paix, recueil de poésies loufoques et ironiques qui
se donne pour objectif d’écrire sur (mais surtout contre) la
guerre.
Le second poème, intitulé « 1 », est extrait du recueil Jaffa-
bules de Pierre Coran. Celui-ci rassemble une soixantaine
de poèmes qui mettent en scène des animaux, des objets ani-
més et surtout des enfants. Ces poèmes exploitent abondam-
ment les jeux de mots, les anagrammes, les homophonies,
les allitérations et les énumérations, autant de procédés sus-
citant d’amusants effets poétiques.
Le troisième poème est extrait d’un recueil intitulé (sport) :
deux courts poèmes sans ponctuation au milieu de 36 autres
qui abordent la question du sport à travers le mouvement et
le souffle de vie.
Le dernier poème : en 1960, Raymond Queneau fonde l’Ou-
LiPo (Ouvroir de Littérature Potentielle) avec son ami Fran-
çois Le Lionnais. L’OuLiPo est un laboratoire littéraire qui
préconise l’utilisation de structures mathématiques dans la
création littéraire. Ici, Raymond Queneau réécrit à sa façon la
célèbre fable de Jean de La Fontaine « La cigale et la fourmi ».
Une fois que les élèves ont répondu à la question 5, on peut
proposer la lecture de la fable de La Fontaine pour faire repé-
rer les similitudes et les différences entre les deux textes.
Découverte et mise en voix (45 mn)
• Livre fermé, lire les poèmes à haute voix ou faire écouter
les enregistrements disponibles sur le CD audio.
• Livre ouvert, laisser quelques minutes aux élèves pour
prendre connaissance des deux pages (les questions seront
lues dans un second temps). Demander aux élèves de refor-
muler le contenu des poèmes (cette partie doit être ponctuée
de réécoutes totales ou partielles des poèmes).
• Observation et analyse des illustrations : que représentent-
elles ? À quel poème se rapportent-elles ?
La première illustration fait référence à un des poèmes de
Marcella (« la souffrance est belle quand elle s’élance vers
le ciel »), la seconde illustration fait référence à « La fourmi
et la cigale ».
Demander aux élèves comment ils auraient illustré ces deux
poèmes.
• Lecture silencieuse des poèmes, puis lecture orale par
des élèves du poème qu’ils préfèrent.
Réponses aux questions (30 min)
Lecture individuelle silencieuse des questions. Si certaines
questions ne sont pas comprises, demander une reformulation
par un élève. Bien insister sur le fait que chaque réponse doit
s’appuyer sur le texte pour être validée. Lire chaque question
à haute voix et laisser un temps de réflexion individuelle avant
de lancer l’échange, l’objectif étant d’amener les élèves à
justifier leurs réponses à l’aide des mots du texte. Plusieurs
solutions sont parfois possibles.
Réponses attendues
1. Plusieurs sports sont possibles pour les deux premiers
poèmes : basketball, football, rugby ou handball (« ballon,
« partie », « dribbla », « courut », « s’arrêta pile »). Les lis-
ter et les accepter si cela est argumenté. Le 3e poème peut
évoquer également plusieurs sports, comme le saut en hau-
teur, le saut en longueur… (« s’élance », « piétinée »). Le
4e poème évoque l’alpinisme : « l’ascension », « Everest »,
« mont Blanc », « sports alpinistes ».
35
2. À une bataille ou une guerre : « battus », « réserves »,
« rendre les armes », « défaite », « conflit », « guerre ».
3. Laisser les élèves expérimenter à haute voix l’imitation
de la voix d’un journaliste sportif. Éventuellement, leur faire
écouter quelques enregistrements de ce type de présentation
orale au bout de quelques minutes, mais pas avant leur temps
de recherche pour éviter le plaquage d’une mise en voix. Invi-
ter les élèves à donner leur avis sur leur lecture mais égale-
ment sur celles de leurs camarades.
4. Il s’agit de ramener le débat à la fois sur le fond du
poème et sur sa forme. Bien distinguer les deux. Possibi-
lité de comparer les deux poèmes au précédent poème de
Pierre Coran d’un point de vue de la forme (dans « 1 »,
12 occurrences de majuscules, 5 occurrences de virgules et
3 occurrences de points). Pour conclure, ils sont très courts
(deux et quatre vers) et ne possèdent pas de ponctuation.
Les vers ne contiennent que très peu de verbes, ce qui donne
toute leur force aux images.
5. Ce dernier poème est un véritable clin d’œil à « La cigale
et la fourmi » de Jean de La Fontaine. Les personnages sont
identiques et affichent les mêmes tempéraments : la fourmi
se situe du côté de l’effort (« elle s’obstine ») et la cigale du
côté de l’oisiveté (« dansons, dansons »).
6. Il s’agit de mettre en relation tous les poèmes proposés
avec la citation d’en-tête de Paulo Coelho dont le mot noyau
est assurément « surprise ». Toutes les réponses sont accep-
tées si elles sont argumentées.
Le premier poème : sa chute est surprenante. Le lecteur pense
que le sujet évoqué est la guerre et non la partie de ballon.
Le second poème aussi fonctionne sur la surprise suscitée
par les jeux de mots (en plein dans le 1 000 et la personnifi-
cation du chiffre 1). Les deux petits poèmes de Marcella sur-
prennent par leur forme extrêmement épurée, leur absence
de ponctuation et de verbe. Le poème de Raymond Queneau
joue lui aussi avec son lecteur en tissant des liens entre les
poèmes. Il met le lecteur sur la piste d’un jeu des différences.
3   Hors limites
Unité 4 L’amitié Manuel, pp. 44-53

Présentation de l’unité
L’unité 4 traite des sentiments et l’on sait combien les élèves ont du mal à aborder ce thème,
que ce soit entre eux ou avec des adultes. Dans cette unité, on aborde l’amitié sous plusieurs
facettes, comme le montre le sujet de la page d’oral : « J’exprime l’amitié que je ressens pour
un être cher ». L’être cher peut ainsi revêtir maintes identités, et tous les possibles s’offrent
aux élèves. C’est bien là toute la richesse du sentiment. Dans le cadre de la lutte contre les
stéréotypes et pour l’égalité filles/garçons, nous avons veillé à ce que l’amitié soit représentée
dans la mixité.

Oral Manuel, pp. 44-45

Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.

2. Elle ressent de la tendresse, de l’affection pour son chiot.

« L’élève parle, communique, argumente à l’oral de façon
claire et organisée ; il adapte son niveau de langue et
son discours à la situation, il écoute et prend en compte
ses interlocuteurs. » (Socle commun de connaissances, de
compétences et de culture 2015)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Décrire un objet, présenter un travail à la classe en s’ex-
primant avec des phrases correctes et dans un vocabu-
laire approprié.
Présentation de la séquence
Il s’agit de faire le portrait d’un ami et de décrire certaines
manifestations de cette amitié ; dans un second temps, tra-
vailler sur les représentations symboliques de ce sentiment
et leur universalité (mains unies…).
Observons et échangeons (45 min)
Demander aux élèves d’observer les photographies et noter
leurs remarques au tableau après un temps de réflexion indi-
viduelle. Classer les remarques des élèves afin de faire appa-
raitre les manifestations physiques de l’amitié. Introduire le
vocabulaire de « Ma boite de mots ! » au fur et à mesure des
besoins exprimés par les élèves.
Photo A :
1. La petite fille tient le chiot tout proche de son visage car
elle souhaite lui manifester son affection. Elle semble émue
par la fragilité de l’animal.
Photo B :
3. La petite fille chuchote à l’oreille du garçon.
4. Le garçon sourit, il semble heureux de ce que lui confie
la petite fille.
5. Ils sont en train de partager quelque chose d’agréable,
peut-être une histoire drôle.
6. Ils partagent un secret. Ils sont complices.
Photo C :
7. Ces enfants sont sur un terrain de football. Ils se tiennent
par les épaules les uns contre les autres.
8. C’est l’amitié qui les unit.
9. Ils sont unis physiquement car ils se tiennent par les
épaules. Ils appartiennent à la même équipe (ils portent le
même maillot).
10. La fraternité.
Je parle (45 min)
Lire la consigne. Temps de recherche individuelle permet-
tant à l’élève de noter sur son cahier de brouillon les carac-
téristiques de l’être cher.
Rappeler le vocabulaire de « Ma boite de mots ! » et lire les
consignes de « J’écoute mes camarades ».
Chaque élève présente sa description sans être interrompu.

Rencontre
Lecture Manuel, pp. 46-47
Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.

 Enregistrement du texte Avant de lire (10 min)

Présentation du texte CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES

Le Petit Prince de Saint-Exupéry est un roman qu’il est cou-
rant de proposer aux élèves. Cet extrait, qui traite de la ren-
contre entre le renard et le petit prince, permet de mettre la
richesse et la finesse de l’œuvre à la portée des élèves.
L’univers du texte peut être abordé après le travail autour de
ce texte pour découvrir l’univers d’un auteur et situer l’ex-
trait proposé dans sa biographie.
Repérer les principaux éléments du texte.
Laisser les élèves observer le texte. Travail collectif et obser-
vation dirigée. Chaque réponse doit s’appuyer sur le texte
pour être argumentée.
1. Ce texte est un roman : titre, paragraphes, dialogues…
2. Ce texte va parler d’une rencontre.

36
Si les élèves s’appuient sur les illustrations, ils émettront l’hy-
pothèse d’une rencontre entre un enfant et un renard. Accep-
ter toutes les hypothèses argumentées et les lister.
3. En s’appuyant sur la mise en page, nous voyons du texte
ferré à gauche et du texte avec un alinéa qui indique les dia-
logues. Quatre parties sont ainsi visibles. En lisant, nous ver-
rons qu’il y a en fait trois parties :
– quand le renard et le petit prince se rencontrent (« Le
renard se tut… ») ;
– le lendemain de la rencontre (« Le lendemain… ») ;
– les habitudes (« Ainsi… »).
Lecture du texte (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Attendu de fin de cycle : lire, comprendre et interpréter
un texte littéraire adapté à son âge, et réagir à sa lecture.
Lecture individuelle pour s’approprier l’histoire, puis lec-
ture magistrale du texte.
Je comprends (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
œuvre une démarche de compréhension à partir d’un texte
entendu ou lu ; contrôler sa compréhension et adopter un
comportement de lecteur autonome ; justifier son interpré-
tation ou ses réponses en s’appuyant sur le texte et sur les
autres connaissances mobilisées.
4. En individuel avant retour au collectif.
Les personnages sont le renard et le petit prince.
5. En individuel, puis en binôme avant retour au collectif.
Le renard voudrait être apprivoisé par le petit prince. Il lui
explique comment faire : il faut être patient, s’approcher dou-
cement, sans parler, et revenir chaque jour à la même heure.
D’autres propositions peuvent être formulées, tant qu’elles
gardent le sens, elles sont acceptées. Par exemple : douce-
ment, progressivement, lentement, pas à pas…
6. En collectif avec argumentation des réponses.
– Faux, indices dans le texte : lignes 3 et 4.
– Vrai, indices dans le texte : ligne 5.
– Vrai : le rite permet d’attendre l’évènement avec bonheur.
– Faux : comme le petit prince s’en va, le renard pleure. Mais
ce n’est pas le petit prince qui fait mal au renard, c’est le
renard qui a mal parce que le petit prince s’en va.
– Vrai, indices dans le texte : lignes 39 et 40 (le renard a
quand même gagné à être apprivoisé, il a des souvenirs).
Je repère la composition d’un dialogue (15 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Utiliser ses connaissances pour réfléchir sur un texte (mieux
le comprendre ou mieux l’écrire).
Travail en binôme avant retour au collectif.
1. Mettre en relief les propos du narrateur, soit en les listant,
soit en les surlignant sur un document annexe :
Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince : – dit-il –
répondit le petit prince – dit le renard – dit le petit prince –
répondit le renard – Le lendemain revint le petit prince. – dit
37
le renard – dit le petit prince – dit le renard – Ainsi le petit
prince apprivoisa le renard. Et quand l’heure du départ fut
proche : – dit le renard – dit le petit prince – dit le renard –
dit le petit prince – dit le renard – dit le renard – Puis il ajouta :
Ce qui est à noter :
– Les verbes les plus utilisés : dire et répondre.
– Certaines phrases se terminent par deux-points.
– Certaines phrases indiquent le temps : Le lendemain,
Ainsi, Puis.
2. On sait que l’on change de personnage avec le retour à
la ligne et le tiret.
3. Les verbes utilisés sont dire et répondre.
Les élèves listent en collectif les autres verbes déjà rencon-
trés dans d’autres contextes.
Possibilité de proposer une lecture à voix haute des dialo-
gues en mettant le ton et en utilisant le verbe adéquat : pleu-
rer, crier, rire, s’étonner…
Ensuite, en binôme, ils continuent leurs recherches, dans un
dictionnaire des synonymes ou en prenant appui sur d’autres
textes. Mise en commun pour concevoir ou enrichir la liste
des verbes à utiliser.
Je lis à haute voix (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
voix un texte après préparation.
La consigne est lue en collectif. Critères de réussite possibles
à concevoir avec les élèves :
– je mets le ton ;
– ma lecture est fluide ;
– j’articule ;
– on me comprend.
Entrainement individuel, puis par trois.
Retour au collectif : écoute de quelques élèves volontaires.
J’enrichis mon vocabulaire
(30 mn, avec cahier de brouillon et dictionnaire,
éventuellement dictionnaire des synonymes)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Acquérir la structure, le sens et l’orthographe des mots :
mettre en réseau des mots (groupements par champ lexi-
cal) ; analyser le sens des mots (synonymie, homonymie).
1. En collectif, réfléchir sur le mot : POINT.
– Point : la ponctuation.
– Point : la négation.
– Poing : main fermée.
Si les élèves ne trouvent pas en échangeant entre eux, prendre
le dictionnaire.
Dans le texte, le mot indique la négation.
2. En collectif, relever les expressions indiquant ce que res-
sentent les personnages :
– « les hommes achètent des choses toutes faites » ; « il n’y a
pas de marchands d’amis » ; « les hommes n’ont plus d’amis » ;
« quelque chose de trop oublié » : désabusé, dégouté, fataliste.
– « heureux » ; « merveilleux » ; « j’y gagne »  : joie, recon-
naissance.
4   L’amitié
– « agité » ; « inquiet »  : peur.
– « je pleurerai » ; « mais tu vas pleurer ! » : tristesse.
– « c’est ta faute ! » : culpabilité.
– « Ah ! » : déception.
– « Alors tu n’y gagnes rien ! » : colère.
3. En collectif, trouver des synonymes de « apprivoiser ».
domestiquer, dresser, adoucir, gagner la confiance, édu-
quer, charmer…
Pour cela, définir le mot et retrouver les phrases dans les-
quelles il est utilisé.
Compléter la liste par une recherche dans le dictionnaire des
synonymes si nécessaire.
– S’il te plait, dompte-moi !
– On ne connait que les choses que l’on éduque.
– Si tu veux un ami, dresse-moi !
– Ainsi, le petit prince gagna la confiance du renard.
– Je ne te souhaitais point de mal mais tu as voulu que je
te domestique…
4. En binôme avant retour au collectif.
Un rite est une habitude qui donne des repères.
Je débats avec les autres
(durée à déterminer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Interagir de façon constructive avec d’autres élèves dans un
groupe pour confronter des réactions ou des points de vue.
1. Lire la question. Laisser un temps de réflexion indivi-
duelle avant de lancer l’échange. L’objectif est de pointer :
– le manque de temps que subissent certaines personnes
par leur travail et leurs horaires du quotidien. Il est néces-
saire pour eux de trouver des moyens qui leur permettent
de gagner du temps ;
– le contact humain qui se raréfie avec les caisses automa-
tiques, Internet…
– les passions de chacun qui permettent malgré cela de
prendre le temps : de faire la cuisine, de rencontrer ses amis…
2. Lire l’affirmation. Il est possible de proposer de partager
la classe en deux de manière aléatoire en attribuant un avis
(D’accord / Pas d’accord) à chaque groupe. Ainsi, les élèves
du même groupe peuvent se concerter et trouver les argu-
ments pour défendre leur point de vue.
Laisser un temps de réflexion individuelle avant de lancer
Le groupe nominal sujet
Grammaire
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Identifier les constituants d’une phrase simple en relation
avec sa cohérence sémantique.
• Reconnaitre les groupes syntaxiques dans la phrase.
• Reconnaitre et utiliser les groupes nominaux sujets.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (30 min)
Les élèves ont appris au CE2 à repérer le sujet et à l’utiliser.
Il s’agit donc de réactiver leurs connaissances.
38
l’échange. L’objectif est de mettre en relief que tout s’arrête
à un moment donné et que, par peur de perdre ou de souffrir,
il est possible de ne rien tenter. Le renard a préféré profiter
d’un moment de bonheur en sachant qu’il allait se terminer
et que ça allait lui faire de la peine, plutôt que de s’en priver
complètement et ne jamais connaitre cette amitié.
J’écris (durée à déterminer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Produire des écrits variés en s’appropriant les différentes
dimensions de l’activité d’écriture.
La différenciation se fait au niveau du nombre de phrases à
écrire et du travail autour du dialogue. Les élèves choisiront
l’exercice 1 (un court texte guidé par un paragraphe en réfé-
rence) ou 2 (un dialogue avec sa mise en page et le style direct).
1. Pour le premier exercice, la différenciation peut aussi se
faire grâce aux modalités de travail : les élèves peuvent se
mettre en binôme pour se dire ce qu’ils aimeraient et ainsi
passer de l’oral à l’écrit.
Exemple de corrigé
Pour devenir mon ami, tu seras attentif à ce que j’aime et ce
qui me fait peur. Tu t’assoiras à côté de moi en classe, sans
trop me parler. Tu me proposeras de jouer avec toi dans la
cour et si je refuse, tu resteras assis avec moi et tu me sou-
riras. Chaque jour, tu pourras me sourire et nous resterons
ensemble
2. Pour le deuxième exercice, la différenciation peut se faire
en proposant aux élèves de travailler en binôme pour jouer
le dialogue et ainsi passer de l’oral à l’écrit.
Exemple de corrigé
– Je suis vraiment content que tu sois mon ami. Tu acceptes
souvent d’écouter mes soucis et ça me fait du bien.
– Moi aussi je suis content que tu sois mon ami. J’aime ton
humour et je ris de bon cœur avec toi !
– Tu es le seul sur qui je sais pouvoir compter.
– On s’amuse bien ensemble ! Nous avons les mêmes gouts.
– Et on est souvent d’accord aussi !
– Oui ! Et quand nous ne sommes pas d’accord, nous pou-
vons discuter sans nous fâcher.
– Je suis vraiment content que tu sois mon ami.
– Je suis vraiment content que tu sois mon ami.
Manuel, p. 48
Cherchons
Les deux phrases permettent de montrer aux élèves que la
place du sujet n’est pas immuable et que celui-ci peut être
avant ou après le verbe. Il faut donc réactiver la question à se
poser pour trouver le sujet dans une phrase : De quoi parle-
t-on ? C’est… qui est organisé.
Réponses attendues
1. Dans les deux phrases, on parle d’un jeu sportif. C’est un
jeu sportif qui est organisé.
 2. Le groupe de mots qui indique de quoi on parle s’ap-
pelle le sujet.
3. Il est avant ou après le verbe.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine (30 min)
1  Pour chaque phrase du premier exercice, les élèves vont
devoir être amenés à se poser la question « De qui parle-t-
on ? » / « C’est… qui ».
a. « Les chèvres » est un sujet. / b. « le journal » n’est pas un
sujet car on parle de « papa » / C’est papa qui lit son journal.
/ c. « un beau bouquet » n’est pas un sujet car on parle de
« elle » / C’est elle qui a cueilli un beau bouquet. / d. « L’oi-
seau » est un sujet. « son envol » n’est pas un sujet car on
parle de l’oiseau. / C’est l’oiseau qui prend son envol. / e. Le
train est un sujet. – « les voyageurs » n’est pas un sujet car on
parle du train / C’est le train qui transporte les voyageurs.
2  Cet exercice pourra être donné soit par deux, soit aux
plus rapides.
L’ukulélé (GNS) fait partie des instruments à cordes. Il res-
semble à une petite guitare. C’est l’instrument traditionnel
hawaïen. Le son (GNS) est léger et entrainant.
3  Cet exercice sera donné à chaque élève ou en équipe
de deux pour vérifier s’ils ont compris. On confrontera les
solutions.
Conjuguer au présent les verbes en -er
Grammaire
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Conjuguer les verbes, utiliser les temps à bon escient.
• Identifier et conjuguer les verbes en -er au présent de
l’indicatif.
• Mise en valeur des régularités et des irrégularités de la
morphologie verbale.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
À la fin du cycle 2, les élèves ont déjà largement abordé la
notion de présent de l’indicatif. Il s’agit donc de travailler,
par des activités d’observation et de manipulation, les modi-
fications des groupes verbaux et de rappeler les spécificités
orthographiques de certains verbes.
Cette leçon doit amener les élèves à la maitrise du présent
de l’indicatif pour les verbes en -er, avec, pour finalité, le
réinvestissement de ces notions dans les autres leçons por-
tant sur la morphologie verbale.
Cherchons
L’objectif, répondant aux enjeux de l’enseignement de la
langue en cycle 3, est de proposer aux élèves des activités
d’identification, puis de classement, afin de faire apparaitre
les régularités et les irrégularités (orales et écrites) des verbes.
Réponses attendues :
1. Ces verbes sont tous à l’infinitif en -er et sont conjugués
au présent.
39
Solution possible
La famille part en vacances à la mer. Le voyage est long :
huit heures de route. Les enfants patientent en lisant ou en
jouant à de petits jeux.
Je cherche
4  Les élèves ont manipulé les pronoms personnels sujets en
CE2. Ils devraient donc naturellement les utiliser. On pourra
leur faire oralement redire le texte en leur demandant de sup-
primer les répétitions.
Réponse attendue 
Non, c’est lourd. Ça fait des répétitions. On peut rempla-
cer par autre chose : il, elle. La fête a lieu un samedi. Elle
est organisée pour les anniversaires des enfants. Elle réunit
toute la famille. C’est très réussi et tout le monde est content.
J’écris (15 min)
5  Cette situation d’écriture pourra être donnée à chacun en
réinvestissement. Une première phase orale permettra à cha-
cun de parler d’un anniversaire auquel il a pu aller récemment.
Exemple de corrigé
L’anniversaire de Tom a lieu aujourd’hui. Les invités arrivent.
Des jeux sont organisés. Enfin, le cadeau s’ouvre. La sur-
prise est grande : c’est un vélo !
Manuel, p. 49
2.
Le verbe se conjugue Le verbe peut changer à
normalement l’oral ou à l’écrit
Je chante / Nous chantons Je lance / Nous lançons
Tu parles / Vous parlez Il mange / Nous mangeons
Il marque / Vous marquez Je jette / Nous jetons
Tu cuisines / Vous cuisinez Je vais / Nous allons
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Les deux premiers exercices ont pour objectif de réactiver
rapidement des connaissances, en identifiant les verbes en
-er. L’exercice 3 et la partie « Je cherche » amènent les élèves
à manipuler les verbes et à utiliser la conjugaison au présent.
Je m’entraine
1  Tu appelles. → appeler – Nous marchandons. → marchan-
der – Elle décline. → décliner – J’accepte. → accepter – Ils
changent. → changer – Vous formez. → former – Il exprime.
→ exprimer – Tu dépenses. → dépenser – Je cache. → cacher.
2  a. Des vieillards racontent de belles histoires aux tou-
ristes. / b. Nous refusons de sortir de la maison. / e. Vous
gagnez tout le temps au tennis.
3  Le soleil brille fortement. Sur la plage, les gens se
reposent et regardent l’horizon. Les enfants jouent et crient.
Ils forment des châteaux avec du sable et les décorent avec
des coquillages.
4   L’amitié
 Je cherche
4  Il s’agit du verbe « payer ». On peut en effet le conjuguer
au présent de deux façons différentes : je paye ou je paie.
Les homophones à/a ; et/est
Orthographe
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre comment se forment les verbes et orthogra-
phier les formes verbales les plus fréquentes
• Homophones : les formes verbales a / est/ ont / sont dis-
tinguées des homophones à / et / on / son.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
L’objectif est d’écrire sans erreur les homophones gramma-
ticaux. Les élèves devront distinguer les formes verbales a /
est des mots invariables à/et.
Cherchons
1. Il a mal à la tête. – Il est plus vieux que Pierre et Hakim.
2. Il avait mal à la tête. – Il était plus vieux que Pierre et
Hakim.
3. « A » et « est » sont les formes verbales des verbes « avoir »
et « être » conjugués au présent. Ils s’accordent avec le sujet.
« Et » et « à » sont des mots invariables, ils s’écrivent tou-
jours de la même façon.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine
1  Il faut ici conjuguer le verbe avoir ; préciser qu’on attend
le présent, sinon les élèves risquent de s’égarer.
⦁ Elle a très faim ce matin. ⦁ Jérôme a un beau cheval.
⦁ Laurent a beaucoup de livres. ⦁ Valentine a un nouveau
petit frère. ⦁ Il a toujours sommeil.
Les exercices 2 et 3 permettent de différencier les homo-
phones en accentuant la reconnaissance du verbe avoir.
2  ⦁ Elle avait attrapé froid à la montagne. ⦁ Le bébé avait
mangé sa soupe à la cuillère. ⦁ Elsa n’avait pas voulu aller
à la campagne ce weekend. ⦁ Luc avait pris le train à la der-
nière minute. ⦁ Louise avait encore mal à la gorge. ⦁ Mattéo
avait très sommeil.
3  ⦁ Elle a une tenue très à la mode.  ⦁ Robin a préparé des
raviolis à la viande de bœuf. ⦁ À la maison, elle a beaucoup
de livres. ⦁ Maria va à la campagne où elle a une maison.
⦁ Il a décidé de partir à Ouarzazate en vacances. ⦁ Julie a
la peau bronzée l’été.
4  Cet exercice fonctionne comme le premier : il va falloir
préciser qu’on attend le présent pour travailler l’homophone.
40
J’écris
5  Exemple de corrigé :
Aujourd’hui, j’assiste à un concert de rock. Pendant que les
musiciens jouent et chantent, les gens dansent et crient. Les
lumières brillent dans toute la salle et éclairent la foule.
J’aime l’ambiance et je chante avec tout le monde.
Manuel, pp. 50-51
⦁ Shauna est dans son bain. ⦁ Sa sœur est chez ses grands-
parents. ⦁ Le gâteau est bien cuit. ⦁ Le téléphone est débran-
ché depuis ce matin. ⦁ Ton père est chez le médecin.
5  Il faut procéder ici par substitution pour identifier l’ho-
mophone concerné.
⦁ Cet homme était gentil et généreux. ⦁ Le gâteau était onc-
tueux et chocolaté. ⦁ Le temps était gris et pluvieux. ⦁ L’école
était finie et les enfants étaient en vacances. ⦁ Le marché était
ouvert et il y avait plein d’étals. Le magasin était à côté de
chez nous. ⦁ Faustine était encore en retard ! ⦁ Christophe
était toujours de bonne humeur. ⦁ Cet appartement était clair
et bien décoré. ⦁ Léon était en vacances ce soir.
6  Cette activité vise à retrouver les deux verbes identifiés
dans les homophones de la leçon : être et avoir.
⦁ Elle a un nouveau travail et de nouveaux projets. ⦁  Pierre 
est sûr de ce qu’il dit, il a vu Émilie ce matin. ⦁ J’accom-
pagne maman à la pharmacie et papa est à la boulangerie.
⦁ Il est à l’heure aujourd’hui. ⦁ Le soleil a fait son apparition
mais il est bas. ⦁ La journée est longue quand on est malade.
7  Ici, il faut distinguer les homophones et / est pour les uti-
liser à bon escient.
⦁ Le dessin animé est commencé et les enfants le regardent.
⦁ La viande est cuite et les légumes aussi. ⦁ Le coiffeur est
habillé en blanc et en noir. ⦁ L’enfant est dans l’eau et son
père lui donne le bain. ⦁ Théo et Linda regardent le singe qui
est sur l’arbre. ⦁ La mer est encore agitée et peu de bateaux
s’y aventurent.
Ces deux exercices permettent de manipuler les quatre homo-
phones au sein d’un texte, support plus complexe.
8  Préchauffez le four à 150°. Dans un plat à gratin, inter-
calez des tranches de poire et de camembert. Si votre plat à
gratin est ovale ou rond, gardez les parties bombées de la
poire pour les extrémités. Enfournez 30 minutes. Poivrez à
la sortie du four.
9  C’est la photo de ma famille. Voici mes parents et mes
sœurs. Il y a aussi mes grands-parents et mon cousin. Mon
père est derrière ma grand-mère, il a des lunettes et un pull
à carreaux. Ma sœur est assise à droite de ma mère. Mon
cousin a 5 ans, il est debout à côté de mon grand-père. C’est
moi qui prends la photo et je suis fière : c’est l’appareil que
j’ai reçu pour mon anniversaire.
Je cherche
10  Tu es – une haie – j’ai – il hait.
 J’écris
11  Il faut commencer par décrire la photo puis faire des
phrases en respectant la consigne. Celle-ci implique une des-
cription mais n’induit pas de texte à la 1re personne. On attend
donc une description assez objective de la photo.
Exemple de corrigé
Les enfants sont réunis dans la prairie et ils font une course
Les préfixes
Lexique
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Connaitre la formation des mots afin de les comprendre
et de les orthographier.
• Repérer le préfixe et le radical.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
Cette leçon introduit la notion de morphologie, étude de la
formation des mots qui sera poursuivie dans les leçons 6 et
7. Il s’agit de faire découvrir aux élèves les possibilités de
dérivation des mots de la même famille.
Cherchons
– Faire écrire individuellement sur l’ardoise les verbes, puis
mettre en commun et trier les propositions des élèves.
– Débattre collectivement à l’oral des questions 1 et 2.
Réponses attendues
1. Dé-
2. Re- et dé- : redéfaire.
Je retiens
Construire un tableau avec les préfixes les plus utilisés en
précisant leurs sens (en particulier les préfixes indiquant le
contraire). Faire chercher des exemples pour illustrer la per-
manence de la classe grammaticale.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine
Les exercices sont faits individuellement sur le cahier de
brouillon.
41
en sac. Ils courent les uns à côté des autres. Le plus grand
est le plus rapide. Il a un teeshirt bleu.
Dictée préparée
On reverra les signes de ponctuation. On travaillera l’or-
thographe des mots à accents. On reverra bien entendu les
homophones.
Manuel, p. 52
1  emmener – surmonter – revenir – parasol – antigel –
autodéfense – entraide – illimité – multiforme – ultraviolet
– démonter – malsain – irrégulier – disproportion – triangle
– uniforme – reconnaitre.
2  a. triangle – trilingue – tricolore – tricheur – trimaran /
b. interligne – interposer – international – interne / c. défaire
– décréter – déverser – décommander – décoller – démulti-
plier / d. ministre – minijupe – minigolf – minibus / e. illé-
gal – illisible – illettré – illimité – illustre
3  malheureux – illogique – imparfait – déloger – désinfecter
– démonter – irréalisable – désobéissant – illégal – déplier
4  a. La réponse proposée ne convient pas pour cet exercice.
/ b. Les pompiers interviennent dès que l’alerte est donnée.
/ c. Elle prévient toujours de son absence avant 9 heures. /
d. Nous revenons du Maroc aujourd’hui. / e. Ma grand-mère
devient sourde avec l’âge. / f. L’ogre survient brusquement.
5  automobile – rhabiller – préhistoire – reconstituer –
importer – tricycle – délavage – démuni – renouer – déco-
loré – réuni – revenir – triangle – paravent – dégeler
J’écris
Exemple de corrigé
6  – Édenté : Depuis sa chute dans l’escalier, mon frère
est édenté.
– Ensanglanté : Les acteurs sont ensanglantés pour jouer
dans ce film d’horreur.
– Attardé : Je me suis attardé dans les magasins.
4   L’amitié
 Écrire des vers qui riment
Écriture
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
• Écrire un texte poétique.
• Utiliser une structure pour écrire à la manière d’un poète.
J’observe
Présentation et observation du texte
Dis-moi si tu m’aimes est un recueil thématique qui inter-
roge le rapport à l’autre et les sentiments ; on y découvre des
poèmes d’amour et des poèmes d’amitié. Jean-Hugues Mali-
neau est à ce jour auteur d’une centaine d’ouvrages (contes,
romans et poésies) pour adultes et surtout pour enfants. Il est
également le créateur d’une pédagogie originale de l’écriture
(en particulier poétique). Pionnier des ateliers d’écriture, il
a rencontré à ce jour plus de 300 000 enfants !
Le poème proposé a été choisi parce qu’il permet de tra-
vailler facilement sur le comptage des rimes et leurs carac-
téristiques (rimes suivies). La simplicité de la structure nar-
rative et du lexique (qui fait appel à l’affect) permet aux
élèves de se concentrer plus facilement sur la recherche et
l’écriture des rimes.
Lecture individuelle pour s’approprier le texte. Laisser les
élèves faire des commentaires. Répondre aux questions 1, 2
et 3 en collectif. Chaque réponse doit s’appuyer sur le texte
pour être argumentée.
Réponses attendues
1. De par sa forme : on repère 14 vers et une présentation
particulière, centrée au milieu.
2. Poupée / marier / chevalier / boucher / poupée
époux / pou
diamant / maman
poupée / marierais
sou / doux
Dans les vers en gras, les rimes sont dites suivies, selon le
schéma AA-BB :
… époux A
… pou A
… diamant B
… maman B
Dans le reste du texte, également.
3. Le mot « peluche » ne rime avec aucun autre, car c’est une
façon d’insister sur le mari idéal pour la poupée.
4. Les vers ont sept syllabes.
À moi d’écrire !
1. Avant de commencer, faire compter le nombre de syl-
labes aux élèves :
– Pou/pée / ma / jo/lie / pou/pée : 7 syllabes
– Choi/si/ras / tu / com/me é/poux : 7 syllabes
Certains sites proposent de découper et compter les syllabes
poétiques. C’est bien utile quand on veut garder le même
nombre de syllabes sur plusieurs vers.
42
Manuel, p. 53
Par exemple : www.jokabox.com/outils/syllaber.
Il existe aussi des dictionnaires des rimes sur Internet (par
exemple : www.dicodesrimes.com) pour faciliter le travail de
recherche des élèves et les laisser choisir parmi un éventail
de possibilités auxquelles ils n’auraient pas forcément pensé.
Exemple de corrigé
Poupée, ma jolie poupée
Choisiras-tu comme époux
un médecin vraiment doux
un tendre musicien
ou l’oncle de mon voisin ?
2. Faire remarquer aux élèves que les deux premiers vers
proposés comportent tous les deux 9 syllabes.
Che/va/lier / mon /pe/tit /che/va/lier : 9 syllabes
T’es /en / â/ge / de / te / ma/ri/er : 9 syllabes
Exemple de corrigé
Chevalier, mon petit chevalier
T’es en âge de te marier !
Prendras-tu une belle infirmière
Une coiffeuse, une pâtissière ?
Chevalier, mon petit chevalier
Choisiras-tu comme jolie dame
Une femme qui chante le slam
Une compagne vétérinaire
Ou celle qui aime Apollinaire ?
Clic
www.lesoldatrose2.com
Le conte musical Le soldat rose a été composé par Louis
Chedid. Pour les élèves qui ont rapidement trouvé le nom
du compositeur, il est possible de leur demander le nom des
artistes qui ont prêté leurs voix aux personnages du conte.
– Isabelle Nanty est la voix du grand magasin.
– Tété est la Panthère noire en peluche.
– Nolwenn Leroy est Made in Asia.
– Thomas Dutronc est le soldat rose.
– Camélia Jordana est la boite à meuh.
– Francis Cabrel est le gardien de nuit.
– Élodie Frégé est la petite Jeanne.
– Ours et Pierre Souchon sont les canards en plastique.
– Helena Noguerra est la poupée Pam.
– Oldelaf est le cheval à bascule.
– Gad Elmaleh est le personnage en pâte à modeler.
– Renan Luce est le petit garçon Joseph.
– Laurent Voulzy est le conducteur de train électrique.
Unité 5 Frissons Manuel, pp. 54-63

Présentation de l’unité
L’unité 5 poursuit l’exploration des sentiments avec la peur. Ce sentiment va être abordé sous
plusieurs angles : celui des réactions physiques et celui des manifestations psychologiques. Dès
les pages d’oral, les causes de la peur apparaissent très différentes : la peur irrépressible d’une
guêpe, la peur enivrante de l’attraction foraine et la peur de la bête féroce qui court derrière
Kirikou. Approcher un sentiment par les manifestations physiques est un moyen de dédrama-
tiser et de banaliser l’expression du sentiment. Là aussi, la mixité est de mise car on veillera
à ne pas représenter la peur comme un sentiment strictement féminin pour éviter les clichés.

Oral Manuel, pp. 54-55

Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.

3. La hyène peut renvoyer notre imaginaire à la peur du loup,

« L’élève parle, communique, argumente à l’oral de façon
claire et organisée ; il adapte son niveau de langue et
son discours à la situation, il écoute et prend en compte
ses interlocuteurs. » (Socle commun de connaissances, de
compétences et de culture 2015)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Décrire un objet, présenter un travail à la classe en s’ex-
primant avec des phrases correctes et dans un vocabu-
laire approprié.
Présentation de la séquence
Il s’agit d’exposer les raisons et les conséquences de la peur
en contextualisant l’évènement choisi ; puis de mesurer l’im-
pact du récit sur les auditeurs.
Observons et échangeons (45 min)
Demander aux élèves d’observer les photographies et noter
leurs remarques au tableau après un temps de réflexion indi-
viduelle. Classer les remarques des élèves afin de faire appa-
raitre les causes et les conséquences de la peur ainsi que ses
différents degrés d’intensité. Introduire le vocabulaire de
« Ma boite de mots ! » au fur et à mesure des besoins expri-
més par les élèves.
Photo A :
1. Il s’agit de Kirikou, héros de dessins animés créés par
Michel Ocelot : Kirikou et la sorcière, Kirikou et les bêtes
sauvages, Kirikou et les hommes et les femmes. La photo
est extraite de Kirikou et les bêtes sauvages (2005) et montre
Kirikou s’enfuyant devant une hyène noire.
2. L’atmosphère est rendue effrayante par la composition du
dessin : la disproportion entre la hyène, énorme, et Kirikou,
minuscule, l’utilisation des couleurs sombres de la nuit, le
décor de montagne, caillouteuse et aride, la représentation
de la hyène, gueule ouverte, crocs apparents et yeux phos-
phorescents, l’impression que Kirikou va sortir du dessin
par la droite et la hyène occuper tout l’espace.
très présente dans la littérature de jeunesse : contes tradi-
tionnels (Le Petit Chaperon rouge, Les Trois Petits Cochons),
albums contemporains (Loulou, G. Solotareff, L’apprenti
Loup, C. Boujon), musique/chansons (« Promenons-nous
dans les bois », « Pierre et le Loup »). Cette peur est irration-
nelle et ne correspond pas à la réalité : les attaques d’hu-
mains par les loups n’ont jamais existé de façon organisée
et systématique. Il s’agit de légendes.
Photo B :
4. La petite fille a peur de l’insecte qui se trouve sur son nez.
5. Elle exprime sa peur en criant (bouche ouverte), en écar-
quillant les yeux, en louchant et en se tenant le visage à
deux mains.
6. La peur représentée sur la photo A semble plus intense que
celle représentée sur la photo B. En effet, l’insecte peut dis-
paraitre d’un simple revers de la main, alors que Kirikou ne
peut pas faire disparaitre la hyène. Les conséquences pour-
raient être dramatiques pour Kirikou (la dévoration) alors
que la fillette ne risque rien.
Photo C :
7. La famille se trouve dans une voiture sur les montagnes
russes d’une fête foraine. Elle ressent une certaine peur.
8. La petite fille ferme les yeux, serre les dents et pour-
rait avoir les mains crispées sur la barre de sécurité, elle
parait terrorisée. La mère manifeste une peur relative : elle
semble crier (bouche ouverte) mais elle parait apprécier
cette crainte. Quant au père, il semble ravi et joyeux : il est
souriant, le bras levé.
9. Dans les photos B et C, la peur disparait une fois le danger
écarté : fin de l’attraction, envol de l’insecte. En revanche,
dans la photo A, la peur de l’animal effrayant et de la dévo-
ration peut persister une fois l’animal disparu car il s’agit
d’un mythe fondateur.

43 5   Frissons
 Je parle (45 min)
Lire la consigne. Temps de recherche individuelle permettant à
l’élève de noter sur son cahier de brouillon les caractéristiques
de l’évènement effrayant choisi.
Rappeler le vocabulaire de « Ma boite de mots ! » et lire les
consignes de « J’écoute mes camarades ».
Chaque élève présente sa description sans être interrompu.
À la poursuite d’un rêve
Lecture
Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.
 Enregistrement du texte
Présentation du texte
Les chats, roman fantastique de Marie-Hélène Delval, est
rempli de mystère du début à la fin. Un chat noir, puis deux,
puis trois, et chaque apparition fait suite à un meurtre d’ani-
mal de plus en plus gros. Une aventure diabolique dont le
suspense ne se lève qu’à la toute fin du roman.
L’univers du texte propose une lecture en réseau autour du
genre fantastique, en partant de ce que les élèves connaissent
du genre et de ce qu’ils ont lu pour aller vers la proposition
de lecture en autonomie d’ouvrages mis à leur disposition.
Avant de lire (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Repérer les principaux éléments du texte.
Laisser les élèves observer le texte. Travail collectif et obser-
vation dirigée. Chaque réponse doit s’appuyer sur le texte
pour être argumentée.
1. Ce texte est un roman : titre, paragraphes, dialogues…
2. Toutes les hypothèses sont à accepter et à lister.
Le titre « À la poursuite d’un rêve », laisse entendre quelque
chose de positif que l’on attend avec impatience. Cependant,
la lecture de l’introduction en italique montre que le rêve en
question est relatif à un mystère menaçant à élucider.
Lecture du texte (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Lire seul des textes du patrimoine et des œuvres intégrales
de la littérature jeunesse, adaptés à son âge.
Lecture individuelle pour s’approprier l’histoire puis lecture
magistrale du texte si nécessaire.
Je comprends (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
œuvre une démarche de compréhension à partir d’un texte
entendu ou lu.
3. Temps individuel de réflexion avant mise en commun.
Lecture silencieuse des résumés. Lors de la mise en com-
mun, les réponses sont argumentées.
44
À la fin de la description, les élèves récepteurs font part des
sentiments ressentis à l’écoute du récit oral de leur camarade.
Différenciation
Afin de permettre aux élèves d’acquérir un vocabulaire gra-
dué autour de la peur, leur proposer de classer les mots sui-
vants selon l’intensité de la peur. Ils pourront ensuite le réuti-
liser dans le « Je parle ».
Noms classés : crainte, inquiétude, angoisse, frayeur, effroi,
terreur, horreur, épouvante.
Manuel, pp. 56-57
Résumé 1 : il n’y a pas de chat rencontré dans cet extrait.
Résumé 2 : Sebasto est bien réveillé et agit comme dans
son rêve.
Le bon résumé est le résumé 3 : c’est la journée (il est à
peine trois heures).
4. En collectif avec argumentation des réponses.
Sebasto frissonne à cause de la fraicheur, mais pas seule-
ment (lignes 3 et 4). Ça peut être aussi à cause de la peur.
Sebasto connait bien ce bois, qui n’est plus cet endroit fami-
lier (lignes 15 et 16).
5. En collectif avec argumentation des réponses.
Toutes les réponses argumentées sont acceptées.
Le vent peut donner l’impression que les feuilles chuchotent.
Je repère comment créer une atmosphère
(15 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Utiliser ses connaissances pour réfléchir sur un texte (mieux
le comprendre ou mieux l’écrire).
1. En binôme, avant mise en commun, avec argumentation
des réponses.
Le bois est silencieux (les pas ne produisent aucun bruit,
on n’entend plus les oiseaux), et bruyant (les oiseaux se
répondent, les feuilles chuchotent, les branches craquent). Le
bois est désert (oiseaux invisibles, pas d’autres rencontres).
Le bois est fréquenté par les oiseaux. Il est peut-être clair
mais perçu sombre par Sebasto puisqu’il croit qu’il va être
surpris par la nuit à trois heures de l’après-midi. Le bois
n’est plus accueillant comme auparavant, mais effrayant
(ténébreux, oppressant).
2. En collectif. Échanges et argumentation en s’appuyant
sur le texte.
Le texte parle des chats : « le regard métallique », « l’ombre
d’une oreille noire ». Le narrateur parle des chats en citant
un détail de leur anatomie mais sans jamais nommer les ani-
maux de façon claire.
3. En binôme, puis en groupe avant mise en commun.
« Les oiseaux s’étaient-ils vraiment tus ou étaient-ce les bat-
tements de mon cœur résonnant à mes oreilles qui m’empê-
chaient de percevoir leurs chants ?
Faisait-il vraiment plus sombre, ou bien était-ce une illusion
provoquée par l’épaisseur du feuillage ? »
Ces deux phrases sont construites de la même façon. C’est
une remise en cause des perceptions du narrateur en pro-
posant un choix. Le narrateur se pose des questions à lui-
même. Il fait part au lecteur de ses pensées.
Ces deux phrases interrogatives insistent sur la peur res-
sentie par le narrateur et permettent au lecteur de se mettre
dans la peau du personnage.
Je lis à haute voix (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
voix un texte après préparation.
La consigne est lue en collectif. Critères de réussite possibles
à concevoir avec les élèves : ma lecture est fluide, j’écoute
mes camarades, je lis à mon tour, je mets le ton.
Temps de lecture silencieuse avant de commencer la lecture
orale selon un tour de rôle défini à l’avance pour que la lec-
ture du texte soit fluide malgré le changement de lecteur à
chaque phrase.
J’enrichis mon vocabulaire (30 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Acquérir la structure, le sens et l’orthographe des mots :
observer la morphologie des mots ; analyser le sens des
mots (synonymie, homonymie).
Matériel : cahier de brouillon et dictionnaire
(éventuellement dictionnaire des synonymes). Possibilité
d’une deuxième séance sur l’homonymie.
1. Collectif : lister au tableau les synonymes déjà connus des
élèves. Compléter avec une recherche dans le dictionnaire
en binôme. Retour au collectif pour compléter la liste le cas
échéant. Rangement des mots par intensité.
Exemple de corrigé
inquiétude – crainte – peur – effroi – épouvante.
2. Individuel puis collectif. Proposer une définition de « les
herbes folles » en fonction du contexte. Lister les différentes
propositions argumentées. Vérifier dans le dictionnaire pour
valider les hypothèses.
herbes folles = hautes herbes non entretenues.
3. En binôme, rechercher la définition des mots en rouge.
La correction se fait quand un premier binôme annonce la
fin de sa recherche.
4. Travail individuel ou en binôme, selon les élèves.
Homonyme de chant : champ. Ce champ est cultivé. Homo-
nyme de résonner : raisonner. Quand un enfant fait un caprice,
il faut le raisonner pour qu’il comprenne et s’arrête.
Je débats avec les autres
(durée à déterminer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Interagir de façon constructive avec d’autres élèves dans un
groupe pour confronter des réactions ou des points de vue.
1. Lire la question. Laisser un temps de réflexion indivi-
duelle avant de lancer l’échange. L’objectif est de permettre
45
aux élèves de se mettre à la place du personnage principal et
d’évoquer plusieurs façons de réagir. L’important est de faire
le lien entre le choix de la réaction et les conséquences pro-
voquées pour montrer la relation de cause à effet et la res-
ponsabilité de chacun.
2. Lire l’affirmation. Il est possible de proposer de parta-
ger la classe en deux de manière aléatoire en attribuant un
avis (D’accord / Pas d’accord) à chaque groupe. Ainsi, les
élèves du même groupe peuvent se concerter et trouver les
arguments pour défendre leur point de vue. Cette modalité
de travail permet de générer un véritable débat et d’envisa-
ger différents points de vue.
Laisser un temps de réflexion individuelle avant de lan-
cer l’échange. L’objectif est de mettre en relief que chaque
émotion, même la peur et la colère, nous permet d’agir cor-
rectement face à une situation, à condition de la gérer et de
ne pas se laisser emporter par des réactions émotionnelles.
La peur provoque un afflux sanguin dans les jambes ou dans
les bras permettant de fuir, de se défendre ou de s’arrêter
pour observer la situation et voir le danger, ou encore d’agir
sans réfléchir pour faire face à une situation d’urgence.
Mal gérée, elle peut être paralysante et effectivement nous
empêcher d’agir.
J’écris (durée à déterminer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Produire des écrits variés en s’appropriant les différentes
dimensions de l’activité d’écriture.
La différenciation se fait au niveau du support d’écriture. Les
élèves choisiront l’exercice 1 (support de la saynète jouée par
un camarade) ou 2 (texte inventé).
Exemples de corrigé
1. Cela faisait une heure que j’étais couché sans réussir à
trouver le sommeil. Le silence de la nuit me faisait mal aux
oreilles. Un silence, brisé soudain par un grincement régu-
lier. Était-ce le vent qui se levait et faisait grincer la char-
pente ou étaient-ce des pas dans le vieil escalier ? La porte
de ma chambre s’ouvrit, laissant passer un filet de lumière.
« Bonne nuit ! » me dit maman en m’embrassant sur le front.
Ouf ! j’ai eu peur !
2. Une ombre dans la nuit.
Par la fenêtre de ma chambre, je peux tout voir et tout
entendre, sans être vu, surtout la nuit : je n’allume pas la
lumière et le halo du réverbère me montre un paysage un
peu flou, presque irréel. Pourtant, cette nuit-là, je sens une
présence inhabituelle. Est-ce l’ampoule du réverbère qui
commence à faillir ou est-ce une ombre furtive qui se faufile
d’un arbre à l’autre de peur de se faire découvrir ? C’est une
ombre, j’en suis sûr. Deux petits disques rouges me fixent à
présent, et je sais que l’ombre ne bouge plus. J’entends les
battements de mon cœur s’accélérer et résonner dans mes
oreilles. Je retiens mon souffle et me plaque contre le mur
de ma chambre.
Je risque à nouveau un coup d’œil à l’extérieur en soule-
vant à peine le voile du rideau. Les deux disques rouges ont
grossi et me regardent droit dans les yeux.
5   Frissons
 Le pronom personnel
Grammaire
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Identifier les constituants d’une phrase simple en relation
avec son sens.
• Reconnaitre les pronoms personnels.
• Utiliser les pronoms personnels.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (30 min)
Les élèves ont appris à reconnaitre les pronoms personnels
au CE2 en se centrant sur les pronoms personnels sujets. Il
s’agit donc de réactiver leurs connaissances et d’aller un peu
plus loin en leur proposant des pronoms personnels com-
pléments, pour qu’ils comprennent qu’ils peuvent avoir une
autre fonction que la fonction sujet. Le pronom est un subs-
titut qui remplace un nom ou un groupe de mots et qui évite
de faire des répétitions dans les écrits. Il permet d’amélio-
rer aussi leur compréhension en lecture.
Cherchons
Les deuxième et troisième phrases montrent qu’on évite de
répéter le groupe nominal en utilisant un pronom personnel.
Le premier, « Il », est connu des élèves. Le deuxième, « le »,
sera pour eux plus difficile à trouver. On peut leur faire rem-
placer chaque pronom personnel par « mon chat » afin qu’ils
voient l’intérêt de la pronominalisation lors de la question 2.
Réponses attendues
1.  « Il », « le »
2. On n’a pas utilisé à nouveau « mon chat » pour éviter les
répétitions et que ce soit lourd à dire.
3. Ces petits mots sont avant (Il) ou après (le) le verbe
conjugué.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine (30 min)
1  L’ogre mange les enfants. Il (→ l’ogre) les (→ les enfants)
adore avec de la sauce tomate, et leur (→ les enfants) ajoute
Conjuguer au présent les verbes en -ir
Grammaire
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Conjuguer les verbes, utiliser les temps à bon escient.
• Identifier et conjuguer les verbes en -ir au présent de
l’indicatif.
• Mise en valeur des régularités et des irrégularités de la
morphologie verbale.
46
Manuel, p. 58
du sel et du poivre. Il (→ l’ogre) a du mal à se passer d’eux
(→ les enfants).
2  Cet exercice propose de différencier les pronoms person-
nels sujets des pronoms personnels compléments. On pourra
afficher ou les faire se reporter au tableau de la rubrique « Je
retiens ».
a. Il (sujet) peut le (complément) faire. / b. Elle (sujet) s’en-
traine tous les jours. / c. Je (sujet) ne sais pas. / d. Marc les
(complément) porte.
3  Cet exercice pourra être fait par deux. On pourra pré-
voir un jeu d’étiquettes pour la mise en commun collective
au tableau.
a. Nous allons diner chez eux. / b. Léonie, Antonin, lavez-
vous les mains ! / c. Le couscous est prêt. Nous allons pou-
voir le manger. / d. Je suis tombée de vélo. Il est cassé.
4  Cet exercice pourra être fait par deux ou donné aux
plus rapides.
a. (La classe → ) Elle part au ski. / b. (Les oiseaux → ) Ils
s’envolent. / c. Il n’est pas chez elle (→ Marie). / d. Com-
ment l’as-tu fait ? (→ ton tableau)
J’écris (15 min)
5  Une discussion peut s’engager à l’oral sur l’importance
de recycler nos déchets. Un travail de groupe peut être mis en
place pour qu’il y ait débat et entraide pendant la rédaction.
Exemple de corrigé
Nos déchets doivent être recyclés. Nous devons les trier. Ils
doivent être transformés en compost quand c’est possible.
Chaque type de déchet doit être mis dans la bonne poubelle.
Le plastique doit être mis dans la poubelle jaune. Il pourra
être transformé en polaire. Le verre doit être mis dans la
poubelle verte. Il peut être réutilisé à l’infini. Les cartons et
papiers doivent être mis dans la poubelle bleue. Recyclés,
ils pourront resservir.
Manuel, p. 59
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
À la fin du cycle 2, les élèves ont déjà largement abordé la
notion de présent de l’indicatif. Il s’agit donc de travailler,
par des activités d’observation et de manipulation, les modi-
fications des groupes verbaux et de rappeler les spécificités
orthographiques de certains verbes.
Cette leçon doit amener les élèves à la maitrise du présent
de l’indicatif pour les verbes en -ir, en s’appuyant sur une
nouvelle répartition abordée précédemment (voir p. 27 du
manuel).
 Cherchons bâtissez → bâtir – Il part → partir – Je jaillis → jaillir – Nous
faiblissons → faiblir.
L’objectif, répondant aux enjeux de l’enseignement de la 2  a. Les bénévoles recueillent les dons des passants. / b.
langue en cycle 3, est de proposer aux élèves des activités Les joueuses ressentent de la fierté après avoir gagné le
d’identification, puis de classement, afin de faire apparaitre match. / c. Nous réunissons une somme d’argent pour par-
les régularités des verbes en -ir. Ces classements morpho- tir en voyage. / d. Grâce à sa potion magique, la sorcière
logiques prennent également appui sur les personnes, ce qui rajeunit d’année en année.
permet de faire apparaitre aisément des groupes.
3  a. Le tailleur raccourcit le pantalon de son client. /
1. Les verbes sont conjugués au présent. Leur infinitif est en -ir b. Un guitariste divertit les passagers du métro. / c. Nous
2. accueillons nos amis cet été.
Verbes comme Verbes comme Verbes comme 4  a. J’ouvre les cartons après le déménagement. / b. Il
souffrir choisir dormir ment à son père. / c. Tu choisis souvent des habits rouges. /
d. Vous investissez dans une fabrique de tissus. / e. Les
J’ouvre. / Nous Je réfléchis. / Je pars. / Nous
jumeaux guérissent grâce aux médicaments.
ouvrons. Nous réfléchis- partons.
sons. /
J’écris
Je bondis. /
Nous bondis- 5  Un travail préalable peut être mené pour définir les spé-
sons. cificités d’un article (titre, chapeau, mise en page) et com-
prendre les enjeux de l’écriture journalistique (bien définir un
SÉANCE 2 : sujet, tenter de l’éclairer, se mettre dans la peau d’un journa-
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min) liste, savoir à qui l’on s’adresse…). On peut d’ailleurs envi-
Le premier exercice a pour objectif de réactiver rapide- sager une mise en commun pour une production de classe.
ment des connaissances, en identifiant les verbes en -ir. Les Exemple de corrigé :
exercices suivants portent sur la conjugaison du présent des Que font les Français pendant leurs vacances ? Ils aiment
verbes en -ir. flâner devant les magasins et se baladent souvent dans les
parcs. Ils aiment faire du vélo. Ils se rafraichissent, en été,
Je m’entraine aux terrasses des bistrots et se nourrissent dans de grands
1  Elle fleurit → fleurir – Nous couvrons → Couvrir – Tu restaurants. Ils visitent des musées et de grandes cités.
salis → salir – J’ouvre → ouvrir – Ils unissent → unir – Vous

Les homophones on/ont ; son/sont

Orthographe Manuel, pp. 60-61

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES

Comprendre comment se forment les verbes et orthogra-
phier les formes verbales les plus fréquentes
• Homophones : les formes verbales a / est / ont / sont dis-
tinguées des homophones à / et / on / son.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
La leçon est construite comme celle sur les homophones a/à,
et/est. Les élèves devront distinguer les formes verbales ont/
sont du pronom personnel on et du déterminant son. Ce sont
les relations entre les mots sujet/verbe et déterminant/nom
qui devront être étudiées.
Cherchons
3. « Ont » et « sont » sont des verbes conjugués. « On » est
un pronom sujet, il a toujours un verbe conjugué derrière
lui ; « son » est un déterminant, il a toujours un nom au sin-
gulier derrière lui.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine
1  Il faut ici reconnaitre le verbe avoir qui constitue
un des homophones à connaitre. ⦁ Je sais qu’ils ont rai-
son. ⦁ Les livres ont une nouvelle couverture. ⦁ Je regarde
ses enfants : ils ont grandi. ⦁ Des téléphones ont sonné pen-
dant le repas. ⦁ Elles ont acheté une télévision.

1. Les fruits sont mûrs, ils ont bon gout. On ne sait pas où
se trouve son cahier.
2. Les fruits étaient mûrs, ils avaient bon gout. On ne savait
pas où se trouvait son cahier.
– C’est le verbe qui change de terminaison.
Les exercices 2 et 3 procèdent par substitution afin de dis-
tinguer les deux homophones.
2  ⦁ Il prend le grand virage. ⦁ Elles avaient emprunté l’au-
toroute. ⦁ Céline et Franck avaient trois enfants. ⦁ Tu avoue-
ras qu’il n’a pas de chance. ⦁ Seules les princesses avaient

47 5   Frissons
des couronnes. ⦁ Il sait que Nathalie et Sébastien avaient
prévu de venir plus tard. ⦁ Ils avaient tous pris le train hier.
⦁ C’est vrai qu’il est heureux ici.
3  ⦁ On est déjà dans la voiture. ⦁ On regarde les courses
de chevaux. ⦁ On cherche le corrigé de l’exercice. ⦁ On peut
trouver une baby-sitter. ⦁ On a souvent raison.
4  Il s’agit ici de remplir des phrases par l’homophone qui
correspond. Il faudra se servir des conseils prodigués (notam-
ment la substitution pour trouver le bon homophone) avant de
faire un choix. On identifiera aussi la nature de l’homophone.
⦁ Mes parents ont une grande maison. ⦁ On fait toujours ce
qu’on veut avec eux. ⦁ Thomas et Emma ont reçu une médaille.
⦁ Elles ont certainement raison. ⦁ Dans le futur, on prendra
l’avion pour aller sur la lune.
5  Cet exercice fait repérer le verbe être conjugué à la 3e
personne du pluriel.
⦁ Les dessins animés sont terminés. ⦁ Les enfants sont devant
la télévision. ⦁ Ils sont affamés ce midi ! ⦁ Si je comprends
bien, ils sont en retard. ⦁ Ces gâteaux sont au chocolat. ⦁
Mes chaussures sont trop petites !
6  Il faut ici procéder par substitution entre possessifs pour
utiliser l’autre homophone.
⦁ Son ami n’est pas à l’heure. ⦁ Son livre est très intéressant.
⦁ Son père nous attend dans la voiture. ⦁ Son couteau s’est
cassé dans la pastèque. ⦁ Son autre stylo ne fonctionne plus.
⦁ Son vélo a été volé.
Les exercices 7 à 9 demandent d’identifier l’homophone et
de l’utiliser à bon escient.
7  Le chien aboie tout le temps. ⦁ Les petits étaient à côté
de leur maman. ⦁ Félix et César étaient au cinéma. ⦁ Le
pêcheur monte sur ce bateau. ⦁ L’armoire et la commode
étaient lourdes. ⦁ Le chat aime se promener sur le toit.
8   ⦁ Son jardin est très fleuri. ⦁ Mes cousins sont moins
sages que moi. ⦁ Sais-tu comment s’appelle son professeur
de musique ? ⦁ Kim regarde son chien faire des roulades dans
le parc. ⦁ Mes amis sont tes amis. ⦁ Son gâteau est réussi et
ses crêpes sont délicieuses.
Les suffixes
Lexique
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Connaitre la formation des mots afin de les comprendre
et de les orthographier.
• Regrouper des mots selon le sens de leur suffixe.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
Cette leçon est la suite de la leçon précédente : relever les
ressemblances et les différences avec les notions acquises
autour des préfixes.
Cherchons
– Lire individuellement la vignette.
48
9  Les sacs en plastique jetables sont l’une des plus grandes
sources de pollution de notre planète. Dans le monde, on uti-
lise 10 milliards de sacs jetables par an. Ces déchets sont
très chers à détruire. Sais-tu qu’un client n’utilise son sac
que 20 minutes, puis il le jette à la poubelle ?
10  Cet exercice propose des homophones écrits avec des
fautes. Il faudra donc d’abord identifier l’homophone qui
convient pour pouvoir corriger les fautes.
⦁ Les livres de lecture sont sur l’étagère. ⦁ Avec ma sœur, on
va à l’école en vélo, mais nos amis sont à pied. ⦁ On voit
l’hirondelle blanche et grise tous les jours. ⦁ Marc et Léo ont
vu Diana et son chien. ⦁ Son stylo est bleu, mais les autres
sont noirs. ⦁ Ses gants sont dans son sac.
Je cherche
11  Les sons – le son.
J’écris
12  On commence par décrire la photo : tous les animaux
de cette photo sont noirs et blancs. Le lapin et son voisin
sont confortablement installés. On peut voir que les ani-
maux sont alternés : noir, blanc, noir, blanc… Ces animaux
ont tous l’air bien ensemble. Ensuite, il faut tenir compte de
la consigne qui appelle une narration sans préciser à quelle
personne elle doit être écrite.
Exemple de corrigé
Un jour, un lapin blanc et un cochon noir sont arrivés dans
la basse-cour. Les poussins ont tout de suite bien accueilli
les nouveaux venus. Les animaux se sont installés, les uns
à côté des autres. Chacun s’appuyait sur son voisin, pour
s’installer confortablement.
Dictée préparée
On expliquera la liaison ils ont et on reverra les mots inva-
riables.
Manuel, p. 62
– Faire écrire individuellement sur l’ardoise les réponses à
la question 1.
– Débattre collectivement et à l’oral de la question 2.
Réponses attendues
1. Chorégraphie.
2. Calligraphie, géographie, radiographie, photographie
Je retiens
Construire un tableau avec les préfixes les plus utilisés en
précisant leur sens.
Faire chercher des exemples pour illustrer la permanence de
la classe grammaticale.
SÉANCE 2 : 4  
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min) Nom Verbe Adjectif
Je m’entraine finalité finaliser final
Les exercices sont faits individuellement sur le cahier de
explosion exploser explosif
brouillon ou sur le tableau distribué.
1  une boucherie – un renardeau – lumineux – une sou- action agir actif
pière – une maisonnette – rougeâtre – un chargeur – une acceptation accepter acceptable
terrasse – feuillu – un monticule – l’amitié – une muraille.
2  a. déménagement – surement – bénévolement – ciment
boisson boire buvable
– peuplement – vraiment  / b. fillette – tartelette – affichette explication expliquer explicatif
– chemisette – silhouette – noisette  / c. lenteur – chanteur –
skieur – peur – grandeur – sculpteur  / d. bonté – beauté – J’écris
futé – légèreté – nouveauté – saleté – sureté  / e. sage – abor-
dage – bricolage – décodage – passage – lavage – tissage. 5  L’objectif est de former des mots nouveaux à partir d’un
3  a. Cette maison en ruine n’est plus habitable. b. L’ha- mot de base.
bitacle d’un avion de chasse est très étroit. c. Les habitants Exemple de corrigé
de Marseille s’appellent les Marseillais. d. Les architectes Il y a une boulangerie-pâtisserie dans ma rue. La boulan-
et urbanistes s’occupent de l’habitat. e. L’habitation du pré- gère vend des gâteaux à la crème pâtissière. Le boulanger
sident de la République est l’Élysée. malaxe la pâte dans un pétrin. Le pétrissage se fait à la main.

Écrire avec des images

Écriture Manuel, p. 63

voisine à un bourreau, il utilise le mot de liaison « comme »

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Associer des mots ou des groupes de mots pour créer des
expressions imagées.
J’observe
Présentation du texte
Maurice Carême est un célèbre écrivain et poète belge de
langue française. Il est né en 1899 et décédé en 1978. C’est
à l’âge de 15 ans qu’il commence à écrire ses premiers
poèmes. On le surnomme l’« Ymagier » et le « prince en poé-
sie ». Son œuvre comprend plus de quatre-vingts ouvrages
couronnés par de nombreux prix littéraires et traduits dans
le monde entier.
« L’heure du crime » est extrait du recueil Au clair de la
lune qui évoque principalement des thèmes comme la paix,
la tolérance, la nature, les animaux, l’écriture et la famille.
Ce poème est construit comme une courte nouvelle poli-
cière dans laquelle la tension se résout dans le dernier mot.
Les images utilisées par le poète servent à intensifier le sus-
pense concocté pour le lecteur.
Ce poème a été porté à l’écran dans un court-métrage de fic-
tion en noir et blanc réalisé par Patrick Chiuzzi. Le film tra-
duit le sentiment de peur, le suspense, mais aussi l’effet de
surprise de ce texte. Il est visible à l’adresse suivante : https://
www.youtube.com/watch?v=8R-rlNKlNUM
Réponses attendues
1. Crime / surgit / noir / un couteau / acier / aiguisé / bour-
reau / crie la victime / ouvre le cœur.
2. Maurice Carême compare l’homme qui sort de la chambre
pour établir cette comparaison.
3. Une fouine est une espèce de mammifère carnivore au
pelage gris-brun, courte sur pattes, qui s’active la nuit. Elle
est réputée pour ses ravages dans les poulaillers. La fouine
mesure 70 cm pour moins de 2 kg.
Un homme ne peut pas avoir des yeux de fouine. Si les yeux de
l’homme sont comparés à ceux de la fouine, c’est pour expli-
quer leur forme étroite et leur capacité à « fouiner », terme
familier qui signifie « fouiller » comme la fouine avec son
museau pour chercher à découvrir quelque chose. L’homme
comparé à une fouine est un individu rusé et indiscret, ses
yeux expriment alors la ruse et l’indiscrétion.
4. Maurice Carême a choisi d’utiliser l’expression « yeux
de fouine » pour décrire les yeux d’un homme censé inquié-
ter le lecteur. Il le compare d’ailleurs à un bourreau,
c’est-à-dire un homme chargé d’infliger la peine de mort,
afin d’augmenter le suspense qui se dégage de son poème.
Une fois les questions traitées en collectif, il est tout à fait
possible de montrer aux élèves le court-métrage de Patrick
Chiuzzi. Demander alors aux élèves de repérer les différences
entre le poème et les images du film.
Dans le poème Dans le film
Il sort d’une chambre voisine Il entre dans la péniche
Il enlève ses souliers Il enlève ses bottes
Il s’approche de l’armoire Il s’approche de la commode
Il pénètre dans la cuisine Il pénètre dans le séjour

49 5   Frissons
 À moi d’écrire !
1. La comparaison rapproche deux idées à l’aide d’un mot de
liaison. Les mots de comparaison utilisables sont : comme,
semblable à, pareil à, ainsi que, de même que, de la même
façon, en comparaison de, similairement, ainsi que, au même
degré que, autant que, d’une manière approchante, tel que,
aussi que…
Voici quelques comparaisons célèbres :
• « La musique souvent me prend comme une mer ! » (Bau-
delaire)
• « Un petit baiser, comme une folle araignée… » (Rimbaud)
• « La mer brille comme une coquille. » (Paul Fort)
Différenciation : Proposer un petit jeu aux élèves qui ne visua-
lisent pas facilement les objets qu’ils pourraient comparer.
Demander aux élèves de trouver des groupes nominaux sous
la forme : déterminant + nom + adjectif (par exemple : une
mer calme, un miroir abimé…) ; élaborer un stock de groupes
nominaux suffisamment conséquent pour que le jeu soit intéres-
sant (une quinzaine). Les écrire au tableau. Faire ensuite asso-
cier à l’oral ceux qui vont le mieux ensemble en les reliant par
un mot de comparaison choisi dans ma « Ma boite de mots ! »,
par exemple : « Une mer calme comme un miroir abimé ». Ne
pas hésiter à mettre en comparaison des sujets concrets et abs-
traits. Un fois le dispositif bien maitrisé, proposer de réaliser
des assemblages de plus en plus surprenants.
Exemple de corrigé
Une grande fenêtre comme une bouche ouverte.
Une minuscule lampe telle une étoile scintillante.
La lune souriante semblable à une assiette plate.
La Terre ronde comme un ballon prêt à s’envoler.
Un hérisson marron pareil à une vieille brosse boueuse.
2. Une comparaison sans terme comparatif est appelée une
métaphore. La métaphore est une figure de style fondée sur
l’analogie. Elle désigne une chose par une autre qui lui res-
semble ou partage avec elle une qualité essentielle.
50
Voici quelques métaphores célèbres :
• « Je me suis baigné dans le poème de la mer. » (Rimbaud)
• « C’est une nuit d’été ; nuit dont les vastes ailes
Font jaillir dans l’azur des milliers d’étincelles. » (Lamartine)
• « Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage. » (Baudelaire)
Exemple de corrigé
La fenêtre, une bouche ouverte qui vous accueille à bras
ouverts.
La lampe de mon grand-père est une étoile parmi les étoiles.
La lune n’est qu’une assiette plate dressée sur une jolie
nappe noire.
La Terre se laisse dribbler sans se plaindre.
Au bord de la route, les petites brosses apeurées cherchent
une cachette (les hérissons).
Clic
Il est possible d’envisager la réalisation de cet imagier
poétique numérique dans le cadre d’une participation au
printemps des poètes. Cette manifestation francophone créée
en 1999 tente de mettre en avant un sujet particulier sur lequel
il est possible de composer selon son inspiration (Afrique(s)
en 2017).
Chaque année, plus de 12 000 manifestations et autres
festivités sont organisées, principalement en France et au
Québec, à l’occasion de cette semaine consacrée à l’art
poétique qui se déroule habituellement au mois de mars,
précédant de quelques jours l’arrivée du printemps. En 2016,
la manifestation a reçu le prix Goncourt de la poésie pour
l’ensemble de son action.
L’intérêt de proposer aux élèves une présentation PowerPoint,
outre la maitrise de ce logiciel, est de mettre en forme
l’imagier poétique pour qu’il soit facilement projetable sur les
murs de l’école à l’aide d’un vidéoprojecteur : une excellente
façon pour les parents de partager ce temps fort de création
poétique avec leurs enfants.
Unité 6 La vie est belle ! Manuel, pp. 64-77

Présentation de l’unité
La dernière unité sur les sentiments aborde le bonheur. Là aussi, il s’agit d’une notion subjec-
tive, relative et, à ce titre, il faut l’aborder sous divers angles. Les pages d’oral s’y emploient
d’emblée : ici des enfants heureux d’aller s’instruire, là un enfant heureux de pratiquer une
activité divertissante…

Oral Manuel, pp. 64-65

Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.

« L’élève parle, communique, argumente à l’oral de façon
claire et organisée ; il adapte son niveau de langue et
son discours à la situation, il écoute et prend en compte
ses interlocuteurs. » (Socle commun de connaissances, de
compétences et de culture 2015)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Décrire un objet, présenter un travail à la classe en s’ex-
primant avec des phrases correctes et dans un vocabu-
laire approprié.
Présentation de la séquence
Il s’agit de décrire et reconnaitre les émotions exprimées
et de les comparer (notion d’intensité, exceptionnalité…).
Observons et échangeons (45 min)
Demander aux élèves d’observer les photographies et noter
leurs remarques au tableau après un temps de réflexion indi-
viduelle. Classer les remarques des élèves afin de faire appa-
raitre le contexte de la photo et les manifestations physiques
de la joie. Introduire le vocabulaire de « Ma boite de mots ! »
au fur et à mesure des besoins exprimés par les élèves.
Photo A :
1. Les deux enfants se trouvent dans une prairie à la mon-
tagne. Ils sont en train de courir, peut-être de jouer à se
poursuivre ou à s’attraper.
2. Ils sont joyeux, heureux. Leurs visages sont souriants.
3. Ils sont heureux de jouer, peut-être sont-ils en vacances :
le temps et le paysage semblent estivaux, les enfants portent
des vêtements d’été. Ils sont peut-être également heureux de
profiter de la nature et du plein air s’ils vivent le reste de
l’année en ville.
Photo B :
4. La scène se passe à la sortie de l’école. On devine le bâti-
ment scolaire à l’arrière-plan. Les enfants portent chacun
un cartable.
5. Les enfants sont tous souriants et joyeux, ils sont certai-
nement contents que la classe soit terminée.
6. Ils courent pour retrouver leur famille, leurs amis et pro-
fiter peut-être d’un moment de loisirs.
Photo C :
7. Le garçon est heureux car il a pêché un poisson. Il est
fier de sa prise.
8. Tous les enfants du monde devraient pouvoir vivre les joies
représentées car elles appartiennent à la vie quotidienne
autour de l’école et des loisirs. Il est cependant à rappeler
que certains enfants ne connaissent pas ces joies simples en
raison de la guerre, du travail forcé, de la pauvreté.
9. Les trois photos présentent des bonheurs quotidiens. Les
bonheurs exceptionnels arrivent plus rarement et sont liés
à des évènements plus rares : réussite à des examens, situa-
tions exceptionnelles.
Je parle (45 min)
Lire la consigne. Temps de recherche individuelle permet-
tant à l’élève de noter sur son cahier de brouillon les deux
situations choisies et les émotions ressenties.
Rappeler le vocabulaire de « Ma boite de mots ! » et lire les
consignes de « J’écoute mes camarades ».
Chaque élève présente sa description sans être interrompu.
À la fin de la description, les élèves récepteurs évaluent la
présence d’une comparaison dans la description.

51 6   La vie est belle !

 Le tsar et la chemise
Lecture
Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.
 Enregistrement du texte
Présentation du texte
Par sa longueur limitée, ce conte, « Le tsar et la chemise »,
peut être lu dans son intégralité. Il invite, comme tous les
autres contes proposés dans le recueil Les philo-fables, à
réfléchir sur une notion abstraite, sans l’énoncer clairement,
à partir d’une situation de départ.
L’univers du texte, que l’on travaillera dès la lecture du titre,
permettra de comprendre le vocabulaire spécifique à la Rus-
sie à l’époque des tsars.
Avant de lire (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Repérer les principaux éléments du texte.
Laisser les élèves observer le texte. Travail collectif et obser-
vation dirigée. Chaque réponse doit s’appuyer sur le texte
pour être argumentée.
1. Ce texte est un conte : le titre, les paragraphes et dialo-
gues montrent un récit et non une lettre, ni un documentaire.
Ce choix peut donc se faire par élimination.
2. Toutes les hypothèses sont à accepter et à lister.
Le titre, « Le tsar et la chemise », peut évoquer une mode
vestimentaire, rappeler « Les habits neufs de l’empereur »…
Je comprends (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
œuvre une démarche de compréhension à partir d’un texte
entendu ou lu.
Lecture individuelle pour s’approprier l’histoire puis lecture
magistrale du texte si nécessaire.
Lire les trois questions et proposer un travail en binôme
puis en groupe, avec les réponses sur affiche avec marqueur
pour faciliter la mise en commun. Les réponses devront être
argumentées.
3. Le tsar est triste, déprimé… (plus gout à rien, n’aime plus
la vie, mélancolie).
4. Pour qu’il guérisse, il faudrait qu’il mette la chemise d’un
homme heureux (lignes 7 à 9).
5. L’homme heureux ne peut pas vendre sa chemise : il n’en
a pas (lignes 25 et 26).
Lors de la mise en commun, mettre en relief le sens des
expressions dans le texte avec le mot « chemise » : donner
sa chemise, ne pas avoir une chemise sur le dos, y laisser
sa chemise.
Possibilité de chercher les autres expressions avec ce mot :
changer de (quelque chose) comme on change de chemise,
se soucier (d’une chose) comme de sa première chemise…
52
Manuel, pp. 66-67
Je repère la composition
d’un conte philosophique (15 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : identifier
des caractéristiques et spécificités des genres littéraires
(ici le conte).
Travail collectif pour guider les élèves dans la construction
du schéma narratif.
1. Cette histoire pourrait être vraie : lieu connu, person-
nages humains. Cependant, l’époque est à déterminer et la
situation est imaginaire.
2. Les personnages rencontrés par les émissaires du tsar
sont : un homme riche et malade, un homme en bonne santé et
pauvre, d’autres personnes mécontentes, un homme heureux.
3. La mission à réussir est de trouver un homme heureux
et lui prendre sa chemise pour que le tsar la porte et qu’il
guérisse. Ce n’est pas le genre de quête que l’on trouve
dans d’autres textes. En général, la mission est de délivrer
quelqu’un pris en otage, de trouver un objet précieux, de
réussir à combattre un être dangereux…
4. À la fin de l’histoire, la mission n’est pas accomplie : les
émissaires du tsar ont bien trouvé un homme heureux, mais
si pauvre qu’il n’avait pas de chemise à donner au tsar. Ce
que cela peut apprendre, c’est que l’on peut être pauvre et
heureux. Ce texte permet de réfléchir aux sujets suivants :
« Comment être heureux ? ». « Qu’est-ce qui fait le bonheur ? ».
Laisser les élèves s’exprimer sur ce qui les a touchés et lister
ce qu’ils ont appris et ce sur quoi ils ont envie de réfléchir.
Je lis à haute voix (10 min)
 
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Parler en prenant en compte son auditoire : utiliser des
techniques de mise en voix des textes littéraires.
La consigne est lue en collectif. Critères de réussite possibles
à concevoir avec les élèves : je fais passer des émotions dif-
férentes, ma lecture est fluide.
Entrainement individuel, puis en collectif : chaque élève dit
la phrase avec l’intonation choisie selon un tour de rôle défini
à l’avance. À la fin du premier tour de table, possibilité d’in-
terroger les élèves volontaires pour de nouvelles intonations.
Ce travail peut se compléter par un passage debout face
à la classe pour joindre l’attitude corporelle et la gestuelle
à l’intonation.
J’enrichis mon vocabulaire (30 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Acquérir la structure, le sens et l’orthographe des mots :
analyser le sens des mots (polysémie, synonymie) ; mettre
des mots en réseau (groupements par champ lexical).
Matériel : cahier de brouillon et dictionnaire
(éventuellement dictionnaire des synonymes).
Possibilité d’une deuxième séance sur les expressions.
1. Collectif : proposition d’explication des expressions par
rapport au contexte. Vérification dans le dictionnaire.
N’avoir plus gout à rien : ne plus rien avoir envie de faire,
ne plus rien trouver d’agréable.
Trouver la perle rare : trouver une personne unique, diffé-
rente, exceptionnelle.
Acheter à prix d’or : acheter très cher.
2. En binôme, puis retour au collectif. Chaque binôme énonce
ses propositions. Les synonymes sont listés au tableau.
il arriva – La vie lui paraissait ne servir à rien. – des émis-
saires parcoururent le royaume – maintenant.
3. En groupe, sur affiche, avant mise en commun. Partage
des tâches : la moitié des groupes cherchent les mots qui
se rapportent à la joie, l’autre moitié, les mots qui se rap-
portent à la tristesse.
joie : heureux, content, bonheur, bondir de joie. – tristesse :
pauvre, gout à rien, vain, gratuit, mélancolie, se plaindre,
reprocher, misérable.
4. Individuellement, retrouver le mot « tsar » dans le texte
pour compter combien de fois il a été utilisé. Retour au col-
lectif : lister les substituts trouvés.
Le tsar, pauvre homme, il, lui, sa, souverain, son père.
Comprendre les raisons de leur utilisation : éviter les répé-
titions, informer le lecteur de sa situation, le positionner par
rapport à d’autres personnages.
Je débats avec les autres
(durée à déterminer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Interagir de façon constructive avec d’autres élèves dans un
groupe pour confronter des réactions ou des points de vue.
1. Lire la question. Laisser un temps de réflexion indivi-
duelle avant de lancer l’échange. L’objectif est de montrer
que la place de l’adjectif par rapport à un nom a son impor-
tance dans le sens du groupe nominal : un pauvre homme
est un homme triste, que l’on plaint (sens figuré) ; un homme
pauvre n’a pas d’argent (sens propre).
Possibilité de chercher d’autres formules de ce genre : un
grand homme, un homme grand…
2. Lire l’affirmation. Il est possible de proposer de partager
la classe en deux de manière aléatoire en attribuant un avis
Le verbe dans la phrase
Grammaire
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Identifier les constituants d’une phrase simple en relation
avec son sens.
• Reconnaitre le sujet et le verbe dans une phrase.
• Construire des phrases simples.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (30 min)
Les élèves ont appris au CE2 à reconnaitre le sujet et le verbe
dans la phrase. Il s’agit d’aller un peu plus loin en propo-
53
(D’accord, Pas d’accord) à chaque groupe. Ainsi, les élèves
du même groupe peuvent se concerter et trouver des argu-
ments pour défendre leur point de vue. Cette modalité de
travail permet de générer un véritable débat et d’envisager
différents points de vue.
Laisser un temps de réflexion individuelle avant de lancer
l’échange. L’objectif est de mettre en relief l’importance de
la perception des choses : je choisis d’être content ou non,
c’est souvent un état d’esprit. Chaque situation à des bons et
des mauvais côtés, on peut choisir de se focaliser sur les bons.
J’écris (durée à déterminer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Produire des écrits variés en s’appropriant les différentes
dimensions de l’activité d’écriture.
La différenciation se fait au niveau du support d’écriture. Les
élèves choisiront l’exercice 1 (à partir d’une phrase de départ et
en se fondant sur leurs propres expériences) ou 2 (texte inventé
pour trouver une situation finale à l’histoire).
Exemples de corrigé
1. Ah ! quel bonheur ! j’ai la chance d’avoir un très bon ami
en qui j’ai entièrement confiance ! Et aussi d’avoir un frère
qui m’écoute et qui joue avec moi. J’aime quand il pleut
parce que ça arrose mon jardin, et j’aime quand il y a du
soleil parce que je peux me reposer au bord du lac.
2. Le fils du tsar rentra au royaume de son père, désappointé,
désespéré, désolé. Comment son père pourrait-il guérir ? Fal-
lait-il se raisonner et attendre sa mort ?
En rentrant dans la chambre du souverain, il le trouva encore
assis sur son fauteuil, le regard perdu dans le vague à attendre
quelque chose de la vie. Quelque chose d’extraordinaire. La
chemise de l’homme heureux…
Quand le tsar leva les yeux et vit son fils, son visage s’il-
lumina d’un merveilleux sourire. Son fils ! Cela faisait tel-
lement longtemps qu’il ne l’avait pas regardé ! Il avait
grandi, il était beau, il était fort, il était vaillant ! Une bouf-
fée d’amour s’échappa de son cœur. Il se leva d’un coup,
prit son fils dans ses bras et sut à ce moment-là que la vie
lui permettait de profiter de sa présence… Quel bonheur !
Au diable la chemise de l’homme heureux. Ce n’était pas la
chemise qui faisait l’homme.
Manuel, p. 68
sant des phrases plus complexes. La rubrique « Cherchons »
permettra de réactiver leurs connaissances.
Cherchons
On pourra préparer au tableau le même jeu d’étiquettes, afin
de faire entourer sur chacune le sujet, le verbe.
Réponses attendues
1. Ils, Léo, Lisa, Il, tu.
2. Sont, se douche, explose, arrête, vois (c’est le verbe).
3. Après le sujet, sauf dans la dernière phrase où il est avant.
6   La vie est belle !
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine (30 min)
Les exercices 1 et 2 réactivent les connaissances des élèves
sur l’identification du sujet et du verbe d’une phrase.
1  Cet exercice sera proposé par écrit par deux ou indivi-
duellement selon la classe.
a. Nous rangeons les livres de la bibliothèque.
b. Lucie est au concert de son groupe préféré.
c. Aime-t-il les légumes ?
d. Les lumières s’éteignent à 21 h.
e. Vous éteignez vos portables.
2  Cet exercice pourra être proposé par petits groupes ou
aux élèves les plus rapides. Faire remarquer le rôle du C’
qui peut être remplacé par Cela et qu’ils auront plus de dif-
ficulté à trouver.
Le marathon des Sables se déroule dans le désert du Sahara,
au Maroc. C’est une course difficile.
La chaleur et le sable compliquent le parcours qui se fait
en plusieurs étapes. Les coureurs doivent porter leur nour-
riture et leur bivouac.
Conjuguer au présent les verbes en -re, en -oir
Grammaire en -dre, être et avoir
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Conjuguer les verbes, utiliser les temps à bon escient.
• Identifier et conjuguer les verbes en -re, en -oir, en -dre
au présent de l’indicatif.
• Identifier et conjuguer avoir et être au présent de l’indicatif.
• Mise en valeur des régularités et des irrégularités de la
morphologie verbale.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
À l’instar des leçons précédentes sur le présent, l’objectif
essentiel repose sur la manipulation des formes verbales afin
de permettre aux élèves de révéler les formes régulières et
irrégulières de la morphologie verbale. Ce travail est d’autant
plus pertinent qu’il pourra être réexploité pour l’ensemble
des temps de l’indicatif.
L’exercice ci-dessous insiste également sur le verbe pou-
voir qui offre la possibilité de réinterroger la notion de radi-
cal irrégulier.
Cherchons
1. Vous voyez → voir – Nous vivons → vivre – Je joins →
joindre – Tu dois → devoir – Vous vivez → vivre – Il boit →
boire – Vous buvez → boire – Je dois → devoir – Tu comprends
→ comprendre – Ils joignent → joindre – Nous disons → dire
– Vous devez → devoir – Il voit → voir – Je peux → pouvoir.
54
Les exercices 3 et 4 permettent aux élèves de manipuler sujets
et verbes pour construire des phrases correctes.
3  On pourra débattre de manière collective sur les solu-
tions possibles pour cet exercice.
a. On vote pour élire les délégués de classe. / b. Cette cou-
verture me tient chaud. / c. Les épinards sont riches en fer. /
d. Crois-tu que tu pourras être à l’heure ?
4  Cet exercice pourra être fait par deux ou par les plus
rapides.
Les chevaux sont des grands mammifères. Ils appartiennent
à la famille des équidés. À l’état naturel, ils vivent en trou-
peau. Ils peuvent courir jusqu’à 50 kilomètres par heure, au
galop. Leurs petits s’appellent les poulains.
Je cherche
5  Cet exercice pourra être fait collectivement.
J’adore voyager. J’aime prendre l’avion. Mais je préfère le
train. Arriver dans un lieu étranger est très dépaysant. Je
vais à la rencontre des habitants. Je rencontre des gens dif-
férents. Quel bonheur !
La dernière phrase a du sens mais ne possède pas de verbe.
Manuel, p. 69
Verbes en –re Verbes en -oir Verbes en -dre
Nous vivons, Vous Vous voyez, Tu Je joins, Tu
vivez, Il boit, dois, Je dois, comprends, Ils
Vous buvez, Nous Vous devez, Il joignent.
disons. voit, Je peux.
2. Le verbe pouvoir (terminaisons très variées : peux / pou-
vons).
3. Le radical est assez souvent irrégulier.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine
1  a. Nos amis nous rejoignent (rejoindre) ce soir à la
maison. / b. Léo ne répond (répondre) pas aux questions
qu’on lui pose. / c. Elles viennent de partir loin. / d. Le
navire entre au port et décharge ses marchandises. / e. Je
dois (devoir) ranger ma chambre. / f. Vous pouvez (pouvoir)
prendre ce chemin.
2  a. Grâce à la récolte d’olives, nous produisons beau-
coup d’huile. / b. Je veux quitter cette grande ville polluée.
/ c. Tu vends des glaces sur la plage. / d. Reprenez-vous
une part de cette tarte ? / e. Les bergers dorment à la belle
étoile et rejoignent leur troupeau le matin. / f. Je parcours
les déserts, à la recherche des oasis.
3  a. Cette fille a de la chance de partir en Italie. / b. Nous
sommes enchantés à l’idée de vous revoir. / c. Tes frères et
toi êtes charmés par ce film. / d. Tu as le choix entre partir
et rester. / e. Je suis plus jeune que mon frère.
 Les homophones mes/mais ; ses/ces ;
Orthographe s’est/c’est
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre le fonctionnement de la langue : maitriser les
relations entre l’oral et l’écrit.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
Une fois les correspondances graphèmes-phonèmes bien assu-
rées, et les mots les plus fréquents mémorisés, les élèves sont
amenés à travailler sur l’homophonie grammaticale. Il s’agit
de mettre en place des activités d’observation, de classement
permettant de prendre conscience des phénomènes d’homo-
phonie grammaticale et de les comprendre.
Cherchons
1. « mes » peut être remplacé par « les », « mais » par
« pourtant ».
2. « cela est » peut remplacer « c’est ».
3. « ses » désigne l’appartenance à la personne dont on parle,
« ces » désigne l’objet que l’on montre.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine
Les exercices permettent d’automatiser l’orthographe du
mot et de donner du sens à la graphie de chacun des homo-
phones. Bien les distinguer permet d’assurer une bonne com-
préhension au lecteur.
1  a. C’est la fin de l’après-midi. / b. Karin lave ses che-
veux avec soin. / c. Il s’est retrouvé dans le noir car la bou-
gie s’est éteinte. / d. Mes amis sont allés au cinéma. / e. Il
a pris l’avion mais il préfère voyager en voiture. / f. Ces
oiseaux ont de magnifiques couleurs.
2  a. Tu as sorti tes bottes en caoutchouc, mais il ne pleut
pas. / b. Dans mon jardin, je taille mes arbres. / c. Mes
enfants sont en colonie de vacances. / d. J’ai marché dans
la boue, mais je trouve que mes chaussures ne sont pas trop
sales. / e. Elle a emprunté mes affaires.
3  a. J’aime les fraises mais la cerise est mon fruit préféré.
/ b. Je te prête mes jeux vidéo. / c. J’accompagne mes amis à
la fête foraine. / d. Je doute de réussir mais je vais essayer.
/ e. Je te raconterai mes rêves. / f. Mes habits deviennent
trop petits.
4  a. Je trouve ce tableau très beau mais il est très cher. /
b. Je passe mes vacances dans la région de mes grands-
parents. / c. Il fait beau mais nous jouons dans la maison.
/ d. Chez le libraire, il faudra acheter mes fournitures sco-
laires. / e. À quelle heure viennent me chercher mes parents ?
55
Manuel, pp. 70-71
5  a. Nous écrivons ces lignes le plus proprement possible. /
b. Ses parents seront tous les deux à la réunion de rentrée. /
c. Justine et Sonia pensent acheter ces souvenirs. / d. Il
répète ses gammes au piano. / e. Tu n’oublieras pas de lui
apporter ses affaires de piscine. / f. Le déménageur charge
ses lourdes caisses.
6  À chaque récréation, j’observe la maitresse avec ses
élèves. Ils jouent à des jeux anciens. Ces jeux s’appellent les
osselets ou le bilboquet. La maitresse explique à ses élèves
les règles du jeu et organise des tournois. Ces jeux d’an-
tan les passionnent. La maitresse leur répète souvent que
ces jeux sont ses propres jeux d’enfant. Elle est fière de les
montrer et les élèves sont heureux de découvrir ces objets
en bois qu’ils ne connaissaient pas.
7  a. Elle s’est jointe à nous. / b. C’est l’heure du gouter.
/ c. Il ne s’est pas arrêté au stop : c’est très dangereux ! /
d. Le train s’est mis en marche à 13 heures. / e. La fleur s’est
ouverte car c’est bientôt le printemps.
8  C’est un magnifique chantier de fouilles archéologiques
qui s’est déroulé dans notre ville. Les archéologues ont choisi
d’explorer ces différents sites. Leur métier, c’est d’étudier les
civilisations anciennes sur le terrain. Pour cela, un archéo-
logue s’est servi de ses pelles et de ses balayettes. Après plu-
sieurs mois de fouilles, on s’est vraiment rendu compte de
l’importance de ces chantiers car il y a eu de belles décou-
vertes. C’est passionnant de faire ces métiers qui font avan-
cer les recherches en histoire !
Je cherche
9  • a / à
• ou / où
J’écris
10  Cet exercice permet de voir en situation d’écriture si
la notion est réellement intégrée et s’il y a eu transfert des
connaissances comme cela est attendu dans les programmes,
la maitrise de l’orthographe étant mise au service de l’écriture.
Exemple de corrigé
C’est la course la plus extraordinaire mais aussi la plus diffi-
cile à laquelle j’ai participé. Ma copine et moi, on s’est mon-
trées très courageuses car on a couru 42 km. Ses pieds étaient
en sang tellement l’effort était important. Mes chaussettes
se sont même trouées ! Ces athlètes qui couraient autour de
nous semblaient ne pas ressentir autant de fatigue que nous.
6   La vie est belle !
 Former des mots par dérivation
Lexique et par composition Manuel, pp. 72-73

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES 5  a. Les montagnards ont l’habitude de rester sous la neige
Connaitre la formation des mots afin de les comprendre de longues semaines en hiver. / b. Le cycliste remonte sur son
et de les orthographier. vélo juste après sa chute. / c. Les feuilles mortes forment un
• Connaitre et utiliser oralement le vocabulaire concernant petit monticule. / d. Son courage lui a permis de surmon-
la construction des mots (radical, préfixe, suffixe, famille). ter cette épreuve. / e. Le Maroc compte de nombreuses mon-
tagnes comme le Haut-Atlas et le Rif.
SÉANCE 1 : 6  a. famille de voir : préfixe + radical = pré/voir /
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min) b. famille de régler : radical + suffixe = règle/ment /
Cette leçon récapitule les notions acquises dans les deux c. famille de terre : préfixe + radical + suffixe =en/terre/
leçons précédentes et introduit le vocabulaire spécifique de ment / d. famille de adroit : préfixe + radical + suffixe =
la morphologie : le radical. mal/adroite/ment.
7  
Cherchons
Noms Verbes Adverbes Adjectifs
– Répondre aux questions 1 et 2 individuellement sur l’ar-
doise. obscurité obscurcir obscurément obscur
– Effectuer le classement de la question 3 en collectif, au richesse enrichir richement riche
tableau, à l’oral. Faire valider les réponses en se référant aux
connaissances acquises dans les leçons précédentes. douceur adoucir doucement doux
Réponses attendues justesse justifier justement juste
1. porte-bébé / apporter / portemanteau / supporter / por-
teclé / portemonnaie 8  abat-jour – sèche-cheveu – taille-crayon – garde-boue
2. Des préfixes, des suffixes et/ou un autre mot. – cure-dent – gratte-ciel
3. Mots dérivés : apporter, supporter. / Mots composés : 9  un chauffe-eau – un poisson-chat – l’essuie-main – un
porte-bébé, portemanteau, porteclé, portemonnaie. pense-bête – un coffre-fort – un garde-manger – un requin-
marteau – un après-midi
Je retiens 10  a. un millefeuille / b. un piquenique / c. une platebande
Insister sur le vocabulaire spécifique : le radical, le pré- / d. un casse-croute / e. un protège-cahier
fixe, le suffixe. 11  a. un kilogramme / b. le codage / c. la préhistoire /
d. une tartelette
SÉANCE 2 : 12  a. des après-skis / b. un sèche-cheveu / c. une chauve-
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min) souris / d. un couvre-lit
Je m’entraine 13  

Les exercices sont faits individuellement sur le cahier de brouillon. Mot simple + préfixe + suffixe Mot
1  la terre – terrestre – enterrer • injuste – la justice – jus- composé
tifier • le découpage – recouper – couper • disparaitre – une presser empresser le pressage un presse-
apparition – paraitre purée
2  un porte-parole – un arc-en-ciel – une porte-fenêtre –
un chasse-neige – un camion-citerne – un point-virgule – un couper découper le décou- un coupe-
chien-loup – une station-service page ongle
3   garder sauvegar- la gar- un garde-
der dienne manger
Mots avec un préfixe Mots composés
et/ou un suffixe laver délaver le lavage un lave-
linge
immangeable – une anti- le savoir-faire – un loup-
chambre – paramédical garou – un timbre-poste porter supporter une portée un porte-
– un colocataire – une – un abat-jour – un aide- bagage
bicyclette – le téléphone – mémoire – un rince-doigt
courageux – une agrafeuse – un compte-goutte – un
chou-fleur J’écris
4  préfixe + radical : biplace – recommencer – représenter Exemple de corrigé
/ mot composé : un portefeuille – un gratte-ciel – un sous- 14  Un monte-charge, une surcharge, un chargement, le
verre – un presse-papier – un tirebouchon / radical + suf- déchargement…
fixe : un laitage – le dentifrice

56
 Exprimer le bonheur
Lexique Manuel, p. 74
Matériel : manuel, cahier d’écriture.

4. Sur le tableau distribué individuellement avant une mise en

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
• Connaitre un vocabulaire juste et précis pour désigner
commun orale. Faire le lien avec les leçons sur la construc-
des objets réels, des sensations, des émotions, des opé- tion des mots.
rations de l’esprit, des abstractions. Adjectif Adverbe Nom
• Connaitre le sens propre et le sens figuré d’une expression.
• Connaitre la formation des mots afin de les comprendre heureux heureusement le bonheur
et de les orthographier.
• Utiliser à bon escient des termes afférents aux actions,
gai gaiement la gaieté
sensations et jugements. joyeux joyeusement la joie
• Connaitre et utiliser oralement le vocabulaire concernant
la construction des mots (radical, préfixe, suffixe, famille). harmonieux harmonieusement l’harmonie
satisfait - la satisfaction
Présentation de la séquence serein sereinement la sérénité
La séance s’organise autour de la thématique du bonheur
et de ses manifestations. Les élèves sont entrainés à utiliser béat béatement la béatitude
un vocabulaire spécifique autour d’expressions imagées. Le ravi - le ravissement
recours à des expressions au sens figuré rend compte de la
difficulté à exprimer concrètement ce sentiment. 5. Sur le tableau distribué individuellement avant une mise
en commun orale. Faire justifier le classement aux élèves
Commentaires des exercices (45 min) par le relevé des mots précis qui l’ont permis.

1. À l’oral, en collectif. L’exercice étant simple, il est pos- Être heureux Être malheureux
sible d’ajouter la notion d’expressivité dans l’intonation pour
accompagner l’expression du bonheur. nager dans le bonheur – broyer du noir –
A. Comme je suis heureuse! Louise a reçu une bonne nou- être ivre de joie – être se faire du mauvais sang –
velle. Elle nage en plein bonheur. – B. Je suis contente ! sur un petit nuage – voir ne pas être dans son
Agathe vient de réussir ses examens. Elle éprouve de la joie. la vie en rose – avoir le assiette
moral au beau fixe – être
2. Sur le cahier de brouillon, individuellement.
comme un poisson dans
gai → triste – radieux → sombre – ravi → déçu – enchanté l’eau
→ désenchanté – heureux → malheureux.
3. Sur le cahier de brouillon, individuellement.
Mourir de rire – rire à s’en tenir les côtes – applaudir des
deux mains – chanter à tue-tête – s’en donner à cœur joie –
sauter de joie – nager dans le bonheur.

57 6   La vie est belle !

 Écrire sous diverses formes poétiques
Écriture Manuel, p. 75

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES À moi d’écrire !

• Découvrir différentes formes poétiques.
Il peut être intéressant dans cette unité de faire découvrir
• Écrire un poème singulier en suivant un procédé stylistique
ludique.
exceptionnellement la rubrique « Clic » en amont du travail
d’écriture, afin que l’utilisation de l’outil informatique ne
soit pas une fin mais bien un moyen pour améliorer l’écriture
J’observe poétique.
Exemples de corrigé
Les programmes de 2015 préconisent d’étudier des poèmes
de siècles différents, célébrant le monde et/ou témoignant du 1. Je veux vous parler de ce parc. Ses arbres touffus font une
pouvoir créateur de la parole poétique. Les textes proposés ombre étonnante sur le Rhône. Son herbe grasse s’étale le
s’inscrivent dans cette démarche : il s’agit de confronter les long des berges.
élèves à des procédés stylistiques ludiques qui peuvent être 2. VALISE / SALIVE
réappropriés à l’envi. CRIME / MERCI
Présentation des textes LOIN / LION
RIVAGE / VIRAGE
Une anagramme est une transposition dans un ordre dif- ÉCRAN / NACRE
férent des lettres qui composent un mot (ou une suite de On peut proposer aux élèves de reprendre le début du poème
mots), disposées de telle sorte qu’elles forment un ou plu- de Pierre Coran :
sieurs autres mots. Par le jeu des anagrammes,
Un lipogramme est une figure de style qui consiste à pro- Sans une lettre de trop,
duire un texte d’où sont délibérément exclues certaines lettres Tu découvres le sésame
de l’alphabet. Des mots qui font d’autres mots.
Un des lipogrammes le plus célèbre est La disparition de Mais qui jouent assurément
Georges Perec (1969), qui ne comporte jamais la lettre e, Au jeu du massacre
comme dans cet extrait : Pour que l’ÉCRAN
« Là où nous vivions jadis, il n’y avait ni autos, ni taxis, ni Se transforme en NACRE ?
autobus : nous allions parfois, mon cousin m’accompagnait, Me croiras-tu néanmoins
voir Linda qui habitait dans un canton voisin. Mais, n’ayant Si ce RIVAGE prend un VIRAGE ?
pas d’autos, il nous fallait courir tout au long du parcours ; Regarde ce LION au LOIN
sinon nous arrivions trop tard : Linda avait disparu. » Il n’est plus si sauvage.
Réponses attendues Tout est permis en poésie, y a une devise
1. Collectif, oral. Lire oralement les poèmes. Demander à Un peu de SALIVE et on fait sa VALISE !
deux élèves de lire à leur tour les poèmes à la classe. Il est Différenciation : Proposer aux élèves les plus rapides de s’amu-
très probable que les élèves estiment tel ou tel poème surpre- ser à réécrire le premier quatrain pour réinvestir les notions
nant pour d’autres raisons que celles attendues ; ces remarques abordées dans l’unité 4 (Écrire des vers rimés). La lettre de
trop peut devenir la lettre en moins, la lettre oubliée, la lettre
sont intéressantes et doivent être valorisées car certains élèves rouge, la lettre noire, etc.
n’ont eu que très peu l’occasion de découvrir les possibili- Par le jeu des anagrammes,
tés de forme et de sens qu’offre la poésie : Sans une lettre de moins
• 1er poème : sens global difficilement accessible, présenta- Tu découvres l’âme
tion du poème avec des vers en retrait (n° 2, 4, 6, 8) ; Du poème qui ne discute point
• 2e poème : mots écrits en majuscules scriptes.
Les réponses attendues sont plutôt de l’ordre du jeu entre la
forme et le fond : Clic
• 1er poème : absence de la lettre a ;
• 2e poème : lettres de certains mots mélangées et réutilisées Il existe toutes sortes d’anagrammeurs sur Internet, par
pour donner un nouveau mot (NEIGE / GÉNIE). exemple :
http://www.anagrammeur.com/anagrammeur.php
2. Une anagramme est une construction qui mélange les lettres
http://www.anagramme.exionnaire.com/anagrammeur-
d’un mot ou d’un groupe de mots pour en former un nouveau.
instantane-f3948.html
3. La lettre a n’est pas du tout employée : « Lipogramme
en A ». Le principe est simple : il suffit de taper un mot dans la fenêtre
de l’anagrammeur, et celui-ci vous propose toutes les ana-
grammes possibles. Un excellent moyen pour se préparer à
la question 2 de la rubrique « À moi d’écrire ! ».

58
 Poésie
 Enregistrement des poésies
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
• Comprendre un texte littéraire et l’interpréter.
• Produire des écrits en commençant à s’approprier une
démarche.
• Prendre en compte les normes de l’écrit pour formuler,
transcrire et réviser.
• Parler en prenant en compte son auditoire.
Présentation des textes
La citation : Charlie Chaplin était un acteur, réalisateur, scé-
nariste, producteur et compositeur britannique qui devint une
idole du cinéma muet grâce à son personnage de Charlot. Il
a joué dans plus de 80 films.
Le premier poème est extrait de Romances sans paroles,
un court recueil de poésies écrit par Paul Verlaine. Le titre
est emprunté à un ensemble de pièces pour piano de Félix
Mendelssohn.
Le second poème, intitulé « Égocentrisme », a été écrit par
Raymond Queneau, poète, romancier et dramaturge français.
Son écriture se préoccupe beaucoup de la forme.
Le troisième poème, intitulé « Le loup et la biche », est
signé François David, auteur contemporain qui écrit pour
des publics très divers autant des poésies que des romans,
des contes, des nouvelles, du théâtre….
Le dernier poème s’intitule « Au cirque », il est extrait d’un
petit recueil de poèmes, Les oignons, écrit par Norge, poète né
en 1898 et mort en 1990. Ce poète belge était un admirateur
de La Fontaine et comme lui ne se faisait pas d’illusions sur
la nature humaine. Ses textes sont farfelus et humoristiques.
Découverte et mise en voix (45 mn)
• Livre fermé, lire les poèmes à haute voix ou faire écouter
les enregistrements disponibles sur le CD audio.
• Livre ouvert, laisser quelques minutes aux élèves pour
prendre connaissance des deux pages (les questions seront
lues dans un second temps). Demander aux élèves de refor-
muler le contenu des poèmes (cette partie doit être ponctuée
de réécoutes totales ou partielles des poèmes).
• Observation et analyse des illustrations : que représentent-
elles ? À quel poème se rapportent-elles ?
L’illustration la plus à gauche renvoie au poème de Paul Ver-
laine : les gouttes et les larmes se confondent, tout comme
la ville et la personne, alors que l’oiseau renvoie au chant
de la pluie. L’illustration au centre représente une ville ;
deux personnages habillés de manière semblable se font
face au premier plan. Elle fait ainsi écho au poème de Ray-
mond Queneau. L’illustration sur la page de droite repré-
sente enfin une boite ouverte qui laisse s’échapper un lion
avec des fleurs et des plantes, illustrant le poème de Norge.
Demander aux élèves comment ils auraient illustré ces
poèmes.
59
Manuel, pp. 76-77
• Lecture silencieuse des poèmes, puis lecture orale par
les élèves du poème qu’ils préfèrent.
Réponses aux questions (30 min)
Lecture individuelle silencieuse des questions. Si certaines
questions ne sont pas comprises, demander une reformulation
par un élève. Bien insister sur le fait que chaque réponse doit
s’appuyer sur le texte pour être validée. Lire chaque question
à haute voix et laisser un temps de réflexion individuelle avant
de lancer l’échange, l’objectif étant d’amener les élèves à
justifier leurs réponses à l’aide des mots du texte. Plusieurs
solutions sont parfois possibles.
Réponses attendues
1. 1er poème : la tristesse (pleure, langueur, deuil, peine).
2e poème : la peur (peur, horreur).
3e poème : l’amour (amour, aiment, charmés, aiment, aimera).
4e poème : le bonheur (bonheur).
2. 1er poème : 16 vers, 6-7 syllabes par vers, avec des rimes.
Dernier poème : 11 vers libres de 4 à 12 syllabes, pas de
rimes régulières mais quelques mots qui riment tout de même
(poitrail/taille, bonheur/spectateurs).
3. Dans le poème de Raymond Queneau, « Je » a peur de
lui-même.
4. Le poème « Au cirque » s’adresse aux spectateurs du grand
spectacle de la vie.
5. Verbe qui a un rapport avec l’amour : aimer (aiment,
aime, aimera).
Autres verbes qui désignent une autre façon d’aimer : ado-
rer, désirer, raffoler de, estimer, vénérer, avoir de l’affec-
tion, s’éprendre de…
6. Exemple de corrigé
Il n’y a pas qu’un seul amour.
Les montagnes raffolent des nuages,
Les abeilles vénèrent les ours,
Les papillons adorent les grenouilles
Les renards ont de l’affection pour les poules.
Parfois les écureuils s’éprennent des vers de terre.
6   La vie est belle !
Unité 7 Drôles de rencontres Manuel, pp. 78-91

Présentation de l’unité
L’unité 7 ouvre le bal d’une période originale et éclectique sur la rencontre. Les textes de
lecture sont jubilatoires et passent du récit au théâtre, de Pennac à Tardieu. Tout aussi éclec-
tiques sont les rencontres données à voir dans les pages d’oral, entre enfants et animaux, enfants
et personnages fictifs ou enfants et machines incroyables.

Oral Manuel, pp. 78-79

Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.

« L’élève parle, communique, argumente à l’oral de façon
claire et organisée ; il adapte son niveau de langue et son
discours à la situation, il écoute et prend en compte ses
interlocuteurs. » (Socle commun de connaissances, de com-
pétences et de culture 2015)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
• Présenter à la classe un travail collectif (par paire).
• Réagir à l’exposé d’un autre élève en apportant un point
de vue motivé.
Présentation de la séquence
Il s’agit de faire construire un dialogue aux élèves, dialogue
dans lequel l’accent est mis sur les différences entre les per-
sonnages, l’incompréhension, le décalage historique.
Observons et échangeons (45 min)
Demander aux élèves d’observer les photographies et noter
leurs remarques au tableau après un temps de réflexion indi-
viduelle. Classer les remarques des élèves afin de faire appa-
raitre le décalage entre le contexte de la photo et le personnage
central, les émotions ressenties. Introduire le vocabulaire de
« Ma boite de mots ! » au fur et à mesure des besoins expri-
més par les élèves.
Photo A :
1. Il s’agit d’Astérix, personnage de bande dessinée créé
par René Goscinny et Albert Uderzo. C’est un personnage
imaginaire dont les aventures se déroulent en 50 av. J.-C. en
Gaule romaine. Il est ici incarné par un comédien déguisé.
2. La photo a été prise de nos jours (bâtiments contemporains
en arrière-plan, vêtements modernes portés par les enfants).
Il s’agit donc d’une composition anachronique.
3. Les enfants qui entourent Astérix sont curieux et intri-
gués par ce personnage de bande dessinée. Sans doute le
connaissent-ils déjà car ils n’en ont pas peur : ils l’entourent,
le touchent, lui serrent la main. Ils paraissent heureux de le
toucher en « chair et en os ».
Photo B :
4. La scène se passe dans la piscine d’un delphinarium (eau
bleu « piscine », enfant portant un gilet de sauvetage, dau-
phins apprivoisés et habitués à la présence humaine).
5. La petite fille et les dauphins semblent complices, ils
paraissent être en communication (têtes tournées l’une vers
l’autre, bouches ouvertes). La fillette semble heureuse de
vivre cette expérience unique.
Photo C :
6. La scène se déroule dans la rue. Il s’agit de la déambula-
tion du Grand Éléphant de la galerie des Machines de l’île
à Nantes. Cette construction animale fantastique résulte
d’un mélange entre les mondes imaginaires de Jules Verne
(dont Nantes est la ville natale), les inventions mécaniques
de Léonard de Vinci et des souvenirs industriels de la ville.
7. Ce sont les matériaux avec lesquels l’éléphant est construit
qui sont surprenants, ainsi que sa taille gigantesque.
8. Les passants peuvent avoir des réactions de surprise et
d’étonnement, de rire.
9. Selon les enfants, l’émotion peut naitre de l’anachronisme
(photo A), de l’amour des animaux (photo B) ou du gigantisme
(photo C).
Je parle (45 min)
Demander aux élèves de se mettre par deux et de se concerter
pour choisir deux personnages très différents. Chacun écrit
brièvement le portrait de son personnage. Rappeler qu’il
s’agira de proposer un dialogue (nécessité de respecter la
parole d’autrui et d’utiliser les propos de son camarade pour
construire sa propre argumentation) et de créer un effet de
surprise, voire de comique lié au décalage.
Les élèves récepteurs évaluent le respect des règles de prise
de parole.

60
 Présentations
Lecture 1
Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.
 Enregistrement du texte
Présentation du texte
Ce roman de Daniel Pennac, Kamo, l’idée du siècle, évoque
l’angoisse du passage au collège pour les enfants de CM2
et comment un professeur de français va leur permettre de
s’y préparer. Un récit plein d’humour, d’amour et d’amitié,
dans lequel chaque élève peut se reconnaitre et qui lui per-
mettra d’envisager l’entrée en 6e plus sereinement.
L’univers du texte à travailler avant ou après la lecture du
texte permettra de découvrir l’auteur. Il est possible de mettre
à disposition des élèves différents romans de Daniel Pen-
nac en lecture autonome, avec échanges, avis, narration…
Avant de lire (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Repérer les principaux éléments du texte.
Laisser les élèves observer le texte. Travail collectif et obser-
vation dirigée. Chaque réponse doit s’appuyer sur le texte
pour être argumentée.
1. Ce texte est un roman : narration, dialogue, atmosphère
qui ne ressemble pas à celle d’un conte.
2. Toutes les hypothèses sont à accepter et à lister.
Le titre et l’introduction indiquent que le texte va parler
d’une rencontre entre un professeur et ses élèves de CM2.
Lecture du texte (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Lire seul des textes du patrimoine et des œuvres intégrales
de la littérature jeunesse, adaptés à son âge.
Lecture individuelle pour s’approprier l’histoire puis lecture
magistrale du texte si nécessaire.
Je comprends (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
œuvre une démarche de compréhension à partir d’un texte
entendu ou lu.
Travail individuel ou en binôme (en fonction des besoins des
élèves) puis en groupe pour une première mise en commun,
avant retour au collectif.
3. Le bon résumé est le deuxième résumé : M. Crastaing
et M. Margerelle ne sont qu’un seul et même personnage.
4. Faux, un silence de frigo, nous sommes restés à l’inté-
rieur de nos têtes, le mot « silence » répété plusieurs fois à
la fin du texte.
Faux, sa voix a le son d’un couteau ébréché crissant sur
le fond d’une assiette. C’est un son plutôt aigu et strident.
Vrai, emploi de la première personne du pluriel.
61
Manuel, pp. 80-81
5. Ils épèlent muettement son nom avec toutes ses lettres
(lignes 20 à 23).
Je repère comment décrire un personnage
(15 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Contrôler sa compréhension et adopter un comportement
de lecteur autonome : justifier son interprétation ou ses
réponses ; s’appuyer sur le texte et sur les autres connais-
sances mobilisées.
1. Individuellement, en binôme puis en groupe, faire la liste
des éléments dont les élèves se souviennent sans appui sur
le texte.
2. En groupe, prendre le texte pour compléter le travail de
l’exercice 1 et classer les éléments dans un tableau. Affi-
chage des résultats pour la mise en commun.
Âge Personne âgée (vieux, fatigué, momie)
Voix Rouillée, désagréable à entendre (couteau
ébréché crissant sur le fond d’une assiette,
rouillée)
Écriture Nerveuse (zigzags, aiguë, tranchante,
éclair)
Physique Petit, chauve, nez fin et pointu (nez maigre
et coupant), petits yeux (yeux rétrécis)
Caractère Méchant, malheureux, susceptible
Regard Fixe, fiévreux, avec des yeux qui bougent
beaucoup (regard qui saute comme une
puce)
3. Lister le sens connu des élèves et remarquer le sens figuré
qui permet des expressions imagées.
4. La construction de la phrase est particulière : répéti-
tion de « je suis », phrases simples, juxtaposées et coordon-
nées. Cela renforce la description dans une atmosphère de
méchanceté volontaire.
Je lis à haute voix (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
voix un texte après préparation.
La consigne est lue en collectif. Critères de réussite possibles
à concevoir avec les élèves : je mets le ton, ma lecture est
fluide, j’articule, on me comprend, j’écoute mes camarades
pour intervenir au bon moment, j’occupe l’espace, j’utilise
mon regard, je fais des gestes.
Entrainement individuel pour préparer la lecture, puis en
groupe pour se partager la lecture et prévoir une mise en
scène. Les rôles peuvent tourner pour permettre à chacun
d’être Crastaing et le narrateur.
7   Drôles de rencontres
 J’enrichis mon vocabulaire (30 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Acquérir la structure, le sens et l’orthographe des mots :
analyser le sens des mots (polysémie) ; mettre des mots en
réseau (groupements par champ lexical).
Matériel : cahier de brouillon et dictionnaire
(éventuellement dictionnaire des synonymes)
1. En collectif : proposition d’explication des expressions par
rapport au contexte. Ces expressions sont propres à Daniel
Pennac, et une vérification dans le dictionnaire peut être sté-
rile. Il s’agira de garder les explications bien argumentées.
cloués à nos chaises : on ne peut pas bouger, on reste immo-
bile. – un silence de frigo : un silence qui montre un malaise.
– son regard fiévreux sautait comme une puce : son regard
ressemble à celui d’une personne malade et tourmentée, et
ses yeux regardent chaque élève les uns après les autres sans
regarder quelqu’un longuement et gentiment.
– restés à l’intérieur de nos têtes : silencieux, en train de
réfléchir en étant concentré sur nos pensées.
2. En collectif : lister au tableau les différents sens du mot
déjà connus des élèves. Compléter avec une recherche dans
le dictionnaire en binôme. Retour au collectif pour complé-
ter la liste le cas échéant.
Sens du mot dans le texte : surpris.
3. En collectif : lister au tableau les mots qui indiquent un
bruit puis voir si un verbe leur correspond :
Claquer – racler (raclement) – sonner – rigoler. Relever
silence et muettement, puis trouver d’autres verbes pour
exprimer un bruit.
4. En collectif : échange sur ce qu’est une momie, et expli-
cation de la phrase.
Dire de quelqu’un que c’est une momie peut vouloir dire
qu’il est très vieux, maigre, sec, et qu’il a peut-être un visage
impassible.
62
Je débats avec les autres
(durée à déterminer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Interagir de façon constructive avec d’autres élèves dans un
groupe pour confronter des réactions ou des points de vue.
1. Lire la question. Laisser un temps de réflexion individuelle
avant de lancer l’échange. L’objectif est de permettre aux
élèves d’exprimer l’influence que peut avoir la personnalité
d’un adulte et de voir que cela peut jouer sur leur motiva-
tion, leur travail, alors que ça ne reflète pas leurs potentiels.
2. Lire la question. Laisser un temps de réflexion individuelle
avant de lancer l’échange. L’objectif est de comprendre que
quelqu’un qui agit méchamment peut être quelqu’un qui
souffre. De plus, chacun a la possibilité de changer, d’évo-
luer. On peut donc changer, en bien ou en mal, et nous pou-
vons choisir notre manière de nous transformer.
J’écris (durée à déterminer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Produire des écrits variés en s’appropriant les différentes
dimensions de l’activité d’écriture.
La différenciation se fait au niveau de la syntaxe et de la lon-
gueur du texte. Les élèves choisiront l’exercice 1 (phrases
simples, juxtaposées, texte court) ou 2 (texte long, inventé,
avec possibilité de phrases complexes).
Exemple de corrigé
1. Je suis enthousiaste, je suis optimiste, je suis souriante
et je suis pleine d’énergie. Je suis toujours contente, ça m’a
rendue généreuse et je suis extrêmement ouverte.
L’intérêt est d’utiliser le futur, les indicateurs de temps et la
ponctuation. Après la présentation, on peut proposer d’indi-
quer une règle du jeu à organiser ou des projets.
Exemple de corrigé
2. Je suis votre nouveau camarade ; je m’appelle Samuel et
vous pouvez m’appeler Sam.
J’ai souvent besoin d’aide pour faire mes devoirs, vous
pourrez peut-être m’expliquer ce que je ne comprends pas.
Régulièrement, je vous inviterai à la maison et nous pour-
rons jouer dans mon jardin. Au début de chaque récréation,
comme je suis gourmand, j’aurai des friandises que nous
pourrons partager.
 Le groupe verbal et le complément du verbe
Grammaire
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Identifier les constituants d’une phrase simple en relation
avec son sens.
• Reconnaitre un groupe verbal dans une phrase.
• Reconnaitre la nature d’un complément du verbe.
• Utiliser un groupe verbal.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (30 min)
Les élèves ont abordé la notion de groupe verbal au CE2.
Il s’agit donc de réactiver leurs connaissances et d’aller un
peu plus loin en leur proposant des phrases plus complexes.
Cherchons
Le travail est fondé sur trois images successives et un jeu
de quatre phrases.
Réponses attendues
1. Image 1 → Léa sent des gouttes de pluie.
Image 2 → Léa ouvre son parapluie.
Image 3 → Léa sourit. Léa est protégée de la pluie.
2. La phrase « Léa sourit » est différente des autres parce
qu’il n’y a qu’un verbe et rien d’autre.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine (30 min)
1  Pour savoir s’il s’agit d’un groupe verbal, les élèves
doivent déterminer s’il s’agit ou non d’un verbe. On pourra
rappeler comment trouver le verbe d’une phrase (C’est…
qui…). Cet exercice pourra être fait oralement.
a. Elle reste diner. → Oui GV / b. Les hérissons se font sou-
vent écraser. → Non / c. Les randonneurs doivent grimper
une pente raide. → Non / d. Ouvre ! → Oui GV / e. Il ne peut
pas venir. → Oui GV.
2  Cet exercice pourra être fait de manière orale collective.
a. Les dauphins font des bonds. / b. Théo aime Salma. /
c. Thanksgiving est une fête américaine. / d. Tu ne vas pas
le croire. / e. Mes parents achètent une maison.
3  Les élèves pourront s’appuyer sur l’exercice précédent
et sur les questions quoi ? qui ? pour réaliser cet exercice soit
individuellement, soit par deux, par écrit.
a. Il écrit à son frère. / b. Le journal télévisé parle de Mar-
rakech. / c. Elle réfléchit à la prochaine étape. / d. Les enfants
pensent à jouer. / e. Pauline rêve de partir.
4  Cet exercice sera proposé par petits groupes ou aux
élèves plus rapides.
Groupe verbal avec un Groupe verbal avec un
verbe seul complément du verbe
pleut – gronde ont envahi le ciel – déchirent
la nuit – fait froid
63
Manuel, pp. 82-83
5  Même chose.
Complément directement Complément rattaché au
rattaché au verbe verbe par « à » ou « de »
un cadeau – tout son à la joie de sa maman – de
cœur – son paquet jolis rubans colorés – d’y
être
6  Cet exercice pourra être proposé en petits groupes avec
débat lors de la mise en commun. Leur laisser une dizaine
de minutes de recherche en leur indiquant le temps.
a. des tomates → groupe nominal / b. manger → infinitif /
c. le → pronom / d. Margot → nom propre / e. sont deux sœurs
→ groupe nominal.
7  Cet exercice pourra être travaillé par deux.
Les chatons ● ● adores dormir.
Tu ● ● adorent se cacher.
Nous ● ● adore son métier.
Le vitrier ● ● adore mes amis.
J’ ● ● adorons faire la fête.
8  Chaque élève pourra réfléchir à une solution possible
puis on listera rapidement les solutions trouvées.
Solutions possibles
a. Ils préparent une surprise. / b. Elle a attrapé la gastroenté-
rite. / c. Joy croit au Père Noël. / d. Les coureurs apprennent
à gérer leur souffle. / e. Il achète une voiture.
9  Exercice pour les plus rapides ou en réinvestissement et
coévaluation pour tous.
Solutions possibles
Les vendeurs ouvrent le magasin. / La fleuriste prépare un
bouquet. / Le jardinier plante ses salades. / Les footballeuses
gagnent des millions.
10  Chaque élève pourra réfléchir à une solution possible,
puis on listera rapidement les solutions trouvées.
Solutions possibles
a. Lou apporte le petit-déjeuner à ses parents. / b. Elle
demande un renseignement au vendeur. / c. Nous propo-
sons plusieurs choix aux clients. / d. Il tient le livre de son
auteure préférée.
Je cherche
11  On pourra faire relever les différents compléments du
verbe de la phrase, puis on fera choisir et voter entre les com-
pléments trouvés, avec un débat pour justifier et argumenter
la réponse, s’ils ne sont pas d’accord.
Solution → de cette énergie.
J’écris
12  On leur fera décrire ce qu’ils voient sur l’image avant
de les mettre en situation d’écriture.
Solution possible → Les enfants préparent un gâteau. Léo
regarde Zoé casser un œuf. Zoé a peur de laisser des coquilles.
7   Drôles de rencontres
 Conjuguer à l’imparfait les verbes en -er
Grammaire
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Conjuguer les verbes, utiliser les temps à bon escient.
• Identifier et conjuguer les verbes en -er à l’imparfait de
l’indicatif.
• Mise en valeur des régularités de la morphologie verbale.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
À la fin du cycle 2, l’imparfait est un temps maitrisé par les
élèves, qui l’utilisent fréquemment dans des productions
écrites. Cette leçon doit donc les amener à la maitrise de l’im-
parfait de l’indicatif pour les verbes en -er, avec, pour fina-
lité, la compréhension du système morphologique de l’im-
parfait, mais également, une approche de sa valeur qu’on
opposera, plus tard, au passé simple.
Cherchons
Dans la mesure où l’imparfait est un temps du récit, il nous
a paru opportun de proposer l’étude d’un incipit de conte de
fées, univers familier des élèves (ce conte se poursuit dans
les leçons suivantes), afin d’offrir une cohérence supplé-
mentaire à l’étude de ce temps. Ainsi, permet-on de mani-
puler les structures verbales tout en sensibilisant à l’utilisa-
tion de ce temps.
Réponses attendues
1. Ils sont conjugués à l’imparfait.
2. Les terminaisons changent selon le sujet du verbe. Ainsi,
une princesse dansait, chantait. Les gens essayaient, sup-
portaient. Nous mangions, travaillions.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Les deux premiers exercices ont pour objectif de réactiver
rapidement des connaissances, en identifiant les verbes en
-er à l’imparfait. L’imparfait étant employé dans les narra-
tions au passé, l’exercice 3 se présente comme une réécri-
ture : il s’agit bien d’associer morphologie verbale et sensi-
bilisation à la valeur de l’imparfait, temps de la description.
La partie « Je cherche » amène les élèves à manipuler les
verbes et à utiliser la conjugaison à l’imparfait. Le critère à
respecter, en plus de la conjugaison de l’imparfait, est l’ini-
tiale du verbe (la lettre c).
64
Manuel, p. 84
Je m’entraine
1  Tu es allée. – Nous avancions. – Elle a constaté. – Vous
dansiez. – Ils attaquent. – Ils observaient.
2  Je courais le long de la rivière. Je voyais au loin de
vieux immeubles qui semblaient (sembler) dormir. De grands
roseaux dansaient (danser), poussés par le vent qui venait du
sud. De petits oiseaux, perchés dans les branches, me regar-
daient (regarder) passer. Comme la nuit tombait (tomber),
je rentrais (rentrer) chez moi.
3  a. La petite fille sautait dans les flaques. / b. Nous culti-
vions des légumes pour toute notre famille. / c. Les touristes
visitaient le palais du Louvre. / d. Le public ovationnait les
comédiens qui jouaient dans la rue.
4  Les voitures se plaçaient sur la ligne de départ. Les
moteurs ronflaient. Ce grondement mécanique ressemblait
au tonnerre. On agitait le drapeau et la course commençait !
Les bolides démarraient dans un nuage de fumée et la cla-
meur de la foule s’élevait dans le ciel.
Je cherche
5  
Constituait Constituions Constituaient
Contestait Contestions Contestaient
Cessait Cessions Cessaient
Cachait Cachions Cachaient
J’écris
6  La consigne exige une production descriptive, sans pour
autant exclure une possible narration. Néanmoins, l’enjeu
se situe d’abord dans la mise en pratique de la conjugaison
davantage que dans une recherche diégétique réelle. L’aide
propose des verbes du 1er groupe qui devraient permettre un
travail rapide pour les élèves.
Exemple de corrigé :
Hier, les enfants jouaient dans la cour. Ils se lançaient le
ballon à tour de rôle. Certains se cachaient. D’autres mon-
taient sur des toboggans et se laissaient glisser jusqu’en bas
en poussant des cris de joie. Un petit groupe dessinait une
marelle sur le sol.
 Conjuguer à l’imparfait les verbes en -ir
Grammaire Manuel, p. 85

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES 2 Les garçons cueillaient (cueillir) des champignons dans
Conjuguer les verbes, utiliser les temps à bon escient. la forêt. Ils parcouraient (parcourir) de grandes distances
• Identifier et conjuguer les verbes en -ir à l’imparfait de chaque jour. Malgré la fatigue, ils gravissaient (gravir) des
l’indicatif. chemins sinueux et poursuivaient leur cueillette. Ils ne ren-
• Mise en valeur des régularités de la morphologie verbale. traient chez eux que lorsque la nuit tombait. Alors, ils s’en-
dormaient (s’endormir) en quelques instants.
SÉANCE 1 :
3 a. Pinocchio mentait tant que son nez s’allongeait. / b.
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
Le serrurier ouvrait les portes bloquées. / c. Tu guérissais
L’étude de l’imparfait des verbes en -ir s’articule autour de lentement car tu dormais peu. / d. Nous nous réjouissions
la suite du conte, abordé dans la leçon précédente. Ainsi, les de la naissance de cet enfant.
élèves pourront-ils confronter facilement les verbes en -er
avec les verbes en -ir et faire apparaitre les régularités mor- 4 a. Je me souvenais de mon enfance et je ressentais beau-
phologiques de l’imparfait. coup de nostalgie. / b. Vous grandissiez car vous vous nour-
rissiez convenablement. / c. Nous partions faire des courses
Cherchons et nous remplissions notre sac. / d. Ils accueillaient des amis
qui parcouraient tous les pays du monde.
Il s’agit ici de la suite du conte. Le travail reposera sur le
repérage de formes verbales régulières et la réactivation des Je cherche
connaissances précédemment acquises.
5 Réponse : tiédissaient
Réponses attendues
1. Les verbes sont conjugués à l’imparfait. Leur infinitif J’écris
est en -ir.
6 Il peut être intéressant de débuter ce travail par un échange
2. Les terminaisons des verbes soulignés sont effectivement
identiques à celles des verbes en -er. oral avec la classe. Il s’agit ici de respecter, en effet, trois
enjeux : conjuguer convenablement à l’imparfait, imaginer
une trame narrative et surtout une chute à cette histoire. Il
SÉANCE 2 : faudra donc insister sur ces trois aspects puisque les élèves
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min) ont davantage abordé la description.
Les deux premiers exercices ont pour objectifs de faire mani- Exemple de corrigé :
puler les verbes par les élèves et de remobiliser leurs connais- Jusqu’au jour où… une troupe de saltimbanques entra dans
sances, afin de bien identifier les verbes en -ir à l’imparfait. la ville. Ils venaient de finir leur tournée dans tout le royaume
Les exercices 3 et 4 insistent sur la morphologie verbale et regagnaient enfin leur foyer. Ils étaient de merveilleux
en s’appuyant sur des travaux de réécriture. La partie « Je artistes et divertissaient tous les gens qu’ils rencontraient.
cherche » se présente comme une énigme et peut donc être Le plus jeune de cette troupe était aussi le plus talentueux. Il
proposée à l’oral. bondissait si haut, il était si souple, il faisait tant d’exploits
Je m’entraine que les gens se figeaient et gardaient le silence devant des
tours si spectaculaires. On le présenta donc à la princesse
1 bavarde. Elle fut si étonnée par son talent qu’elle ne dit plus
un mot. C’est ainsi qu’un clown devint prince !
Verbes conjugués comme Verbes conjugués comme
tenir finir
Je m’abstenais. Ils définissaient.
Elle convenait. Tu ralentissais.
Nous devenions. Vous agissiez.
Tu consentais. Il fournissait.

65 7   Drôles de rencontres
 Finissez vos phrases !
Lecture 2 Manuel, pp. 86-87
Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.

4. En individuel, puis retour au collectif.

 Enregistrement du texte
Présentation du texte
« Finissez vos phrases ou une heureuse rencontre », de Jean
Tardieu, fait partie d’un recueil de huit pièces qui jouent
avec les mots, avec la langue et avec les codes du théâtre.
Cet extrait permet de travailler l’implicite, l’anticipation et
la compréhension globale d’un texte sans se soucier de la
compréhension de chacun des mots d’une phrase.
Plusieurs réponses possibles, à accepter si elles sont en adé-
quation avec le texte.
Elle peut parler de son mari, d’un membre de sa famille
très important pour elle, d’un animal de compagnie qu’elle
aimait beaucoup…
Je repère la composition d’une pièce
de théâtre (15 min)

L’univers du texte travaillé avant l’étude du texte permet de

solliciter les élèves sur leur propre connaissance du théâtre.
Un préalable à la rubrique « Je repère la composition d’une
pièce de théâtre ».
Avant de lire (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Repérer les principaux éléments du texte.
Laisser les élèves observer le texte. Travail collectif et obser-
vation dirigée. Chaque réponse doit s’appuyer sur le texte
pour être argumentée.
1. Ce texte est une pièce de théâtre : titre, personnages ins-
crits en début de phrase, retour à la ligne, pas de narration.
2. Toutes les réponses sont à argumenter.
Il y a deux personnages : leur nom est écrit en capitales
Mme B et M. A.
C’est un homme et une femme, qui s’appellent MONSIEUR A
et MADAME B.
Ils s’entendent bien, les mots en italique le montrent (cha-
leur, admiration, réconfortant, riant…).
Lecture du texte (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Lire seul des textes du patrimoine et des œuvres intégrales
de la littérature jeunesse, adaptés à son âge.
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : identifier
les caractéristiques et spécificités des genres littéraires (ici
le théâtre).
Travail collectif pour donner le vocabulaire spécifique au
théâtre et faire le bilan des apprentissages sur le dialogue.
Possibilité de prévoir des extraits de récits et de BD vus anté-
rieurement ou présents en classe.
1. Il y a des dialogues. Le nom du personnage qui parle est
écrit en début de phrase, et des indications sont données
en italique.
2. Ce que dit un personnage est une réplique dans le cadre
d’un dialogue. Ça peut être une tirade si c’est une longue
réplique, ou un monologue si le personnage se parle à lui-
même. En italique, ce sont des didascalies.
3. Faire le point sur la ponctuation du dialogue dans un récit
et les verbes utilisés pour indiquer la façon de s’exprimer
d’un personnage et comment est indiqué ce personnage, ainsi
que l’organisation de ce dialogue.
Faire le point sur l’organisation de la BD, avec les bulles qui
indiquent quel personnage parle, la typographie et la forme
des bulles qui indiquent la façon dont il parle.
Je lis à haute voix (10 min)

Lecture individuelle pour s’approprier l’histoire puis lecture CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
magistrale du texte si nécessaire.
voix un texte après préparation.
Je comprends (10 min) La consigne est lue en collectif. Critères de réussite possibles
à concevoir avec les élèves : je fais passer des émotions dif-
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES férentes, je respecte les didascalies, ma lecture est fluide,
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en j’écoute mon camarade pour intervenir au bon moment.
œuvre une démarche de compréhension à partir d’un texte
Entrainement individuel, puis en binôme. Retour au collec-
entendu ou lu.
tif avec les binômes volontaires.
3. À faire en collectif pour guider les élèves dans la compré- Ce travail peut se compléter par une mise en scène.
hension du texte en cherchant les indices nécessaires pour
justifier les réponses.
Faux : Oh ! Quelle chance de vous…. (ligne 1) – Vrai : Chère
amie… (ligne 1) – Vrai : Comment allez-vous depuis que….
(ligne 4) – Faux : Ravie, très heureuse, moi aussi (ligne 2) –
Vrai : Comment allez-vous depuis que… (ligne 4), je pense
à mon pauvre (ligne 31), Pauvre chère, pauvre lui, pauvre
vous (ligne 35) – Faux : Ils prennent le temps de se parler
et de faire un bout de chemin ensemble.

66
 J’enrichis mon vocabulaire (30 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Acquérir la structure, le sens et l’orthographe des mots :
analyser le sens des mots (polysémie, antonymie) ; mettre
des mots en réseau (groupements par champ lexical).
Matériel : cahier de brouillon et dictionnaire
(éventuellement dictionnaire des synonymes).
Possibilité d’une deuxième séance sur les contraires.
1. En collectif : lister au tableau les sens des mots déjà connus
des élèves. Compléter avec une recherche dans le diction-
naire en binôme. Retour en collectif pour compléter la liste
le cas échéant. Relever le sens des mots dans le texte.
chaleur : empressement, enthousiasme, amour. – pauvre :
triste, malheureux, malchanceux.
2. En binôme, puis retour au collectif. Chaque binôme énonce
ses propositions, et ces propositions peuvent se compléter.
Les définitions acceptées par la classe sont listées sur une
affiche pour construire un outil de vocabulaire à réinvestir.
3. En groupe, avec partage des tâches.
chaleur : froideur – naturelle : hautaine, apprêtée – modeste :
orgueilleuse.
Cela a pour conséquence de changer l’intonation et le sens
du message sans changer les mots de la phrase.
Je débats avec les autres très prudente. Je pense encore à mon pauvre mari. Il allait,
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Interagir de façon constructive avec d’autres élèves dans un
groupe pour confronter des réactions ou des points de vue.
1. Lire la question. Laisser un temps de réflexion indivi-
duelle avant de lancer l’échange. L’objectif est de montrer
que lorsqu’il arrive quelque chose de grave à l’un de nos
proches, on pense souvent d’abord aux conséquences que
cela entraine pour nous. On ramène ainsi les choses à soi
de façon un peu égoïste.
La répétition de « Moi je » indique que Madame A pense
avant tout à elle et aux conséquences pour elle-même que
la mort accidentelle (supposée) de son mari a entrainées.
2. Lire la consigne. En binôme, laisser un court temps de
réflexion puis proposer le passage de chaque binôme devant
le groupe classe. L’objectif est, en improvisant une histoire,
de construire un schéma narratif complet en faisant entrer
de nouveaux personnages, en posant des questions. Ce tra-
vail peut continuer par l’écriture de la saynète improvisée.
67
J’écris
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Produire des écrits variés en s’appropriant les différentes
dimensions de l’activité d’écriture.
La différenciation se fait au niveau de la longueur du texte.
Les élèves choisiront l’exercice 1 (texte court) ou 2 (texte long).
Exemples de corrigé
1. – Oh ! Chère amie. Quelle chance de vous rencontrer !
– Très heureuse, moi aussi. Très heureuse de vous revoir,
vraiment oui !
– Comment allez-vous depuis que vous avez déménagé ?
– Depuis que ? Eh ! bien ! J’ai continué, vous savez, j’ai conti-
nué à m’occuper des animaux abandonnés.
– Comme c’est touchant ! Enfin, oui vraiment, je trouve que
c’est touchant et courageux !
– Oh, n’exagérons rien ! C’est seulement, c’est uniquement
pour me donner un but dans la vie. Je veux dire : ce n’est
pas tellement, tellement, exceptionnel…
2. – Mais, bien entendu ! Nous ferons ensemble un bout de
chemin.
– Parfait, parfait ! Alors, je vous en prie, veuillez passer par
la route qui vous convient le mieux. Je vous suis. Mais, à cette
heure-ci, attention à la circulation, attention aux voitures !
– Vous avez bien raison. C’est pourquoi je suis toujours
comme ça, sans se soucier de rien, ou plutôt avec confiance.
Et tout à coup, voilà que l’accident se produisit ! Ah là là !
Brusquement ! Parfaitement. C’est comme ça que je me suis
retrouvée seule. Oh ! J’y pense, j’y pense ! Lui qui était si
aimable, si doux, si prévenant ! Avoir eu tant de malchance !
Et voilà que plus jamais il ne pourra me tenir la main ! Et
moi je reste ici, moi je reste seule, moi je n’ai plus d’aide
pour quoi que ce soit !
– Pauvre chère amie ! Pauvre lui ! Pauvre vous !
– Hélas oui ! Voilà le mot ! C’est cela !
7   Drôles de rencontres
 Mots variables et mots invariables
Orthographe
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre et s’exprimer en utilisant la langue française
à l’oral et à l’écrit.
• Maitriser la forme des mots en lien avec la syntaxe.
• Identifier les classes de mots subissant des variations.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
Cherchons
1. Cette phase permet de se remémorer qu’il y a des mots
invariables qui s’écrivent toujours de la même façon et des
mots variables qui s’accordent en genre et en nombre.
2. les – paysages – sont – verdoyants – les – populations
– sont – accueillantes – nous – nous – vivions stressés. Ce
sont des déterminants, des noms, des verbes, des adjectifs,
des pronoms
3. là-bas – très – avec – auparavant – ici – constamment.
Ce sont des adverbes qui sont invariables.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine
Ces exercices permettent de distinguer les mots variables
et invariables.
1  Les mots variables sont : vélo, prudent, chemise, quel,
ficelle, partir.
Les mots invariables sont : pour, prudemment, avant, mais,
combien, à.
Ces exercices permettent d’utiliser les mots variables ou
invariables.
2  a. Je réfléchis souvent le soir. / b. L’autre jour, j’ai bri-
colé pendant des heures avec ma mère. / c. J’irai volontiers
voir mon oncle. / d. J’ai seulement un euro. / e. Il pourrait
pleuvoir durant la nuit. / f. Paul est venu jusque chez moi.
3  a. Je commente le match. / d. Elle aime beaucoup sa tante.
/ e. Il verse de l’eau dans son verre. / h. Elle peut me voir.
68
Manuel, pp. 88-89
4  a. Les renards attraperont toujours des poules. / b. Ils
travaillent avec leurs copains. / c. Sitôt rentrées, elles nous
rejoindront. / d. Elles sortiront longtemps après nous. /
e. Nous avons encore perdu nos chats. / f. Les enfants sautent
par-dessus les haies.
Ces exercices permettent d’utiliser les mots invariables.
5  a. Je joue trop en classe. / b. Il se demande pourquoi il
a raté son contrôle. / c. Nous attendons le train depuis long-
temps. / d. Je ne sais pas quand on se reverra. / e. Elles ont
vraiment faim. / f. Veux-tu venir chez moi maintenant ?
6  a. Elle revient tôt de son travail. / b. Nous jouons sou-
vent aux jeux vidéo. / c. Le chevreuil est loin de nous. /
d. Gabriel a plus de chemin à faire que l’année dernière. /
e. Ils parlent doucement dans les couloirs. / f. Nous discu-
tons gentiment.
7  a. Elle le protège aveuglément. / b. Nous suivons nos
leçons de piano assidument. / c. Ce garçon fait des bêtises
impunément. / d. J’ai fait du tennis intensément. / e. Vous
peignez le mur uniformément. / f. Il répond poliment.
8  À l’aube, comme à son habitude, le soleil se leva pares-
seusement. Un rideau de pluie rendait sa lumière en demi-
teinte. Quelle que soit la force de ses rayons, le paysage
serait triste. Lui vint alors l’idée de l’accrocher à l’azur infini
par un arc-en-ciel. En ce matin nouveau, à son réveil, l’ile
déserte fut ainsi parée d’un sari multicolore d’une incom-
parable beauté.
Je cherche
9  Mot invariable : vite
Mots variables : route, couper
J’écris
Exemple de corrigé
10  J’espère que tu réaliseras ton rêve facilement car tu en
as le talent. Je te conseille sincèrement de participer aux
concours pour avoir la chance d’intégrer une grande école
à Paris. Tout ton entourage croit vraiment en toi et tu ne dois
pas le décevoir, persévère et crois en toi.
 Les différentes constructions d’un verbe
Lexique
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Connaitre la formation des mots afin de les comprendre
et de les orthographier.
• Comprendre qu’un verbe peut être composé de plu-
sieurs mots.
• Comprendre que le sens du verbe est modifié par l’ad-
jonction d’une préposition ou d’un pronom réfléchi.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
Cette leçon permet de mettre en relation les variations de
sens avec les variations morphologiques sur le verbe.
Cherchons
– Écrire les phrases incomplètes au tableau.
– Recherche individuelle sur l’ardoise pour la question 1.
– Mise en commun orale pour les questions 2 et 3.
Réponses attendues
1. Ce judoka passe pour le meilleur dans sa catégorie. / Je
passe l’aspirateur. / Le train passe à/par Londres. / Une
idée me passe par la tête. / Le maitre passe outre cette
remarque idiote.
2. Des prépositions et des pronoms réfléchis.
3. Oui : par exemple, « passer pour » signifie « être réputé
pour/reconnu comme… ».
Je retiens
 
Insister sur l’appartenance de la préposition et/ou du pro-
nom réfléchi au verbe.
Écrire un dialogue de théâtre
Écriture
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Lire et rédiger un dialogue de théâtre.
J’observe
Présentation du texte
Les deux bossus est une pièce de théâtre mettant en scène
deux amis bossus qui doivent endurer les injures des habi-
tants de leur village. L’un d’eux va se perdre dans la forêt
où il surprend des sorciers qui interprètent un mystérieux
« chant des métamorphoses ». Richard Demarcy s’inspire dans
cette pièce de contes, de légendes et de mythes ; il brouille
les pistes entre réel et imaginaire.
Dans le texte proposé, le premier bossu raconte au second
les moqueries qu’il a subies de la part des villageois. Ce pas-
sage est humoristique car il joue sur la comparaison entre le
bossu et le chameau, et les bossus et le dromadaire.
69
Manuel, p. 90
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine
L’exercice 1 est fait oralement pour vérifier les justifications
des élèves sur la construction des verbes. Les exercices 2 à
4 sont effectués individuellement sur le cahier de brouillon.
1  a. avoir hâte / b. trop cuire / c. raidir / d. avoir pour
conséquence
2  a. Il répond de ses actes devant la justice. / b. Elle répond
au téléphone dès la première sonnerie. / c. Je ne suis pas
d’accord ! répond-elle.
3  a. Je tourne à gauche devant la station-service. / b.
Camille se tourne vers le maitre pour entendre la bonne
réponse. / c. Le cinéaste tourne son nouveau film à Paris. /
Cette idée tourne dans sa tête depuis longtemps.
4  a. Chaque matin, j’attends mon bus dix minutes. / b. Je
m’attends à avoir une punition si j’arrive encore en retard.
/ c. Tu veilles au respect des règles de la compétition. / d.
Elle veille son fils malade toute la nuit.
J’écris
5  Il s’agit ici d’utiliser un verbe polysémique selon sa
construction dans différents contextes.
Exemple de corrigé
– L’entraineuse loue les qualités d’endurance de ses athlètes.
– Mes parents ont loué une voiture pour les vacances
Manuel, p. 91
Réponses attendues
1. Le nom des personnages est écrit en majuscule ; il est suivi
d’un point et d’un tiret. À chaque changement de person-
nage, on retrouve le nom suivi d’un point et d’un tiret pour
indiquer qu’il parle.
2. Le premier bossu, le deuxième bossu.
3. La phrase en italique est une didascalie ; il s’agit d’une
indication donnée par l’auteur au metteur en scène et aux
comédiens. Les didascalies concernent la représentation et
précisent la façon de jouer : gestuelle, attitude, voix, décor,
vêtements, accessoires. Elles sont intercalées dans le dia-
logue ou le scénario, mais n’en font pas partie. Elles sont
notées le plus souvent en italique, en gras ou entre paren-
thèses et ne sont pas prononcées par les personnages-comé-
diens sur scène.
7   Drôles de rencontres
 À moi d’écrire ! Clic
Avant d’amorcer le travail d’écriture, il peut être intéres- La lecture expressive d’un fragment de texte ne se justifie
sant de questionner les élèves sur le ressenti des bossus. Il que si elle est préparée et différée, et si l’objectif est de faire
est probable que les élèves réagissent vivement devant cette des essais et des variations, de mesurer ainsi par la lecture
attitude d’irrespect. La question du handicap et plus géné- les possibilités de sens et de nuances. L’enregistrement des
ralement de la différence sera forcément mise en avant. En dialogues permet l’échange entre les groupes de lecteurs.
profiter pour présenter la situation d’écriture n° 1, puis pro- Entendre les « interprétations multiples » d’un même texte,
poser une autre alternative avec la situation d’écriture n° 2. les surprises qui peuvent surgir de certaines propositions
Noter les remarques des élèves au tableau, leurs arguments est un travail intéressant. Ces interprétations deviennent des
(ils sont fiers de leur singularité, ils sont fiers de garder leur références communes, elles créent souvent un effet dyna-
dignité, ils sont fiers de s’opposer à la méchanceté des vil- mique et contribuent à dédramatiser un certain rapport trop
lageois…). scolaire au « bien lire ».
Exemples de corrigé Les différents paramètres qui peuvent être travaillés :
• la force (ou l’intensité) de la voix : du chuchotement à la
1. Le premier bossu. – Non, Non ?
vocifération. Selon l’intensité de la voix pourra s’établir un
Le deuxième bossu. – « Hé, dromadaire ! » qu’ils ont crié.
rapport de force entre les personnages ;
Le premier bossu. – Non je ne te crois pas, comment ont-
• le débit de la parole et son rythme : de l’extrême lenteur
ils osé ?
à la très grande vitesse. La lecture peut être saccadée ou au
Le deuxième bossu. – Tiens donc, un bossu ça les fait rire ces
contraire continue ;
ouistitis. Avec deux bossus ils se tordent le ventre !
• la hauteur de la voix : de très grave à très aigu ;
Le premier bossu. – On ne va pas se laisser faire, mon ami !
• la mélodie de la phrase : on peut faire repérer aux enfants
Le deuxième bossu. – Ah certainement pas ! On va leur en
combien les signes de ponctuation permettent d’exprimer
donner à ces crotales des bossus. J’ai ma p’tite idée.
des nuances ;
Le deuxième bossu chuchote à l’oreille du premier qui
• la couleur de la parole : il s’agit de donner une couleur
s’éclaffe de rire.
émotionnelle au personnage (taciturne, triste, colérique, hési-
Le premier bossu. – Ha ha ha ! Ça va être la fête du bossu
tant, charmeur)…
samedi ! Des bossus partout dans toutes les rues !
• les accents : il est possible de faire des essais qui portent sur
2. Le premier bossu. – Non, Non ?
des accents régionaux ou étrangers, sur des manières de parler.
Le deuxième bossu. – « Hé, dromadaire ! » qu’ils ont crié.
Le premier bossu. – J’adore… le désert, le sable, le soleil, le
pas dansant du dromadaire, quelle classe !
Le deuxième bossu. – Moi aussi, j’aime être comparé au roi
du désert !
Le premier bossu. – Il faut dire qu’avec leurs longs cils, ils
sont ravissants.
Le deuxième bossu. – Sais-tu qu’en plus, ces fameux cils ne
laissent passer ni la poussière ni le sable et qu’ils filtrent
les rayons du soleil ?
Le premier bossu. – Ouah !! Et puis leur bosse…
Le deuxième bossu. – Quoi, leur bosse ?
Le premier bossu. – Elle stocke des réserves de graisse pour
les jours difficiles…
En chœur, d’un même cri.
Le premier bossu, Le deuxième bossu. – Fabuleux !

70
Unité 8 Un pas vers l’autre Manuel, pp. 92-105

Présentation de l’unité
Les pages d’oral insistent cette fois sur la variété du genre humain et les échanges enrichis-
sants qu’elle peut produire. L’enfant rencontre un enfant différent (par la couleur de peau), un
enfant handicapé ou encore une personne âgée. C’est donc la différence qui est mise à l’hon-
neur ici. La thématique s’expose dans des textes appartenant à des genres bien différents : deux
poèmes et un extrait de roman. Ces poèmes rompent avec les acquis des élèves car ils jouent
sur l’absence de rimes, la rythmique irrégulière, une typographie atypique (pas de majuscule
en début de vers) et des enjambements.

Oral Manuel, pp. 92-93

Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.

3. Elles sont amies : elles se tiennent par la main, sont

« L’élève parle, communique, argumente à l’oral de façon
claire et organisée ; il adapte son niveau de langue et son
discours à la situation, il écoute et prend en compte ses
interlocuteurs. » (Socle commun de connaissances, de com-
pétences et de culture 2015)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Décrire un objet, présenter un travail à la classe en s’expri-
mant en phrases correctes et dans un vocabulaire approprié.
Présentation de la séquence
Il s’agit de décrire un personnage en exposant les différences
et les ressemblances par rapport à soi, puis de débattre autour
des ressemblances et des différences (aller vers les notions
abstraites de tolérance, respect, racisme en faisant le lien
avec l’enseignement motal et civique).
Observons et échangeons (45 min)
Demander aux élèves d’observer les photographies et noter
leurs remarques au tableau après un temps de réflexion indi-
viduelle. Classer les remarques des élèves afin de faire appa-
raitre les ressemblances et les différences entre les person-
nages, le lien qui les unit. Introduire le vocabulaire de « Ma
boite de mots ! » au fur et à mesure des besoins exprimés
par les élèves.
Photo A :
1. Les deux fillettes ont sensiblement le même âge. Elles sont
contentes d’être ensemble pour la photo et adoptent des
attitudes communes.
Photo B :
4. La fillette est assise dans un fauteuil roulant. Elle est han-
dicapée ou a eu un accident.
5. Elles s’occupent de la petite fille en fauteuil : l’une pousse
le fauteuil roulant, l’autre regarde ce qu’elle fait.
6. Elles sont amies et partagent des jeux et intérêts communs
(lecture par exemple).
7. Les cinq fillettes partagent le même sentiment : l’amitié.
Les photos montrent le bonheur et le plaisir qu’elles ont à
être ensemble.
Photo C :
8. Les personnes âgées sont en train de parler avec les
enfants. Les enfants les questionnent, écoutent et notent leurs
réponses (ils ont des cahiers et des crayons dans les mains).
9. C’est l’âge qui les différencie. Ils n’appartiennent pas à
la même génération.
10. Cette différence d’âge ne semble pas les diviser. Ils
semblent s’écouter les uns les autres.
11. Les personnes sont unies quels que soit la couleur de la
peau (photo A), l’état de santé (photo B), l’âge (photo C).
Je parle (45 min)

habillées de façon similaire, sont assises de la même façon.
Toutes les deux sourient. L’une est noire et coiffée de tresses
afro, l’autre, blanche, a des cheveux blonds.
2. Elles se sont probablement rencontrées à l’école en étant
dans la même classe. Elles auraient pu aussi se rencontrer
dans un club sportif en partageant les mêmes activités, en
colonie de vacances, lors d’une fête ou encore lors d’un
échange entre classes.
Lire la consigne. Temps de recherche individuelle permettant
à l’élève de noter sur son cahier de brouillon les caractéris-
tiques physiques et morales de la personne choisie.
Rappeler le vocabulaire de « Ma boite de mots ! » et lire les
consignes de « J’écoute mes camarades ».
Chaque élève présente sa description sans être interrompu.
À la fin de la description, les élèves s’engagent dans un débat
réglé autour de la tolérance et du respect.

71 8   Un pas vers l’autre

 La différence
Lecture 1 Les lignes de nos mains
Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.
 Enregistrement des textes
Présentation du texte
Les deux poèmes proposés sont chacun extraits d’un recueil.
Feuilleter des recueils de poèmes permet une contextualisa-
tion du poème lu ou à lire et ainsi de comprendre plus faci-
lement le message, l’univers, l’auteur.
L’univers du texte se travaille avant l’étude du texte. Cela
peut se faire en instruction civique et morale, sous la forme
d’un échange oral, pour mettre en relief ce qui unit les gens
de toutes régions.
Avant de lire (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Repérer les principaux éléments des textes.
Laisser les élèves observer les textes. Travail collectif et
observation dirigée. Chaque réponse doit s’appuyer sur le
texte pour être argumentée.
1. Il y a deux textes, comme l’indiquent les deux titres, et
les deux auteurs ; ce sont des poèmes (retour à la ligne,
strophes…).
2. Toutes les hypothèses sont à accepter et à lister.
La différence : une différence, une seule différence, entre
deux, plusieurs personnes.
Les lignes de nos mains : nos mains, les nôtres. Ce qui com-
prend un groupe de personnes et moi.
Ce qui peut relier ces deux textes c’est la ressemblance (les
lignes de nos mains) et la différence entre individus.
Lecture du texte (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Lire seul des textes du patrimoine et des œuvres intégrales
de la littérature jeunesse, adaptés à son âge.
Lecture individuelle pour s’approprier les poèmes.
Je comprends (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
œuvre une démarche de compréhension à partir d’un texte
entendu ou lu.
3. En collectif. Lecture magistrale des vers 3 et 4. Débat. Lis-
ter les ressemblances données par les élèves, puis relever les
ressemblances citées dans les deux poèmes.
Bouche, yeux, mains, jambes, lignes de la main, village, vie,
destin, cœur, amour, vivant, mort, rêves.
4. En collectif. Lecture magistrale des derniers vers de chaque
strophe du poème 2. Échanges. Lister les comparaisons.
72
Manuel, pp. 94-95
Les lignes de la main sont comparées à des frontières, des
fossés, des filins, des chaines, des liens (unissent le bou-
quet de nos rêves). Parce que ce sont des lignes comme les
choses citées précédemment, et que l’auteur en profite pour
faire des métaphores.
5. En binôme, discussion pour se mettre d’accord sur la repré-
sentation à proposer. Le dessin permet de montrer explicite-
ment ce que l’on a compris et de traduire certains concepts
abstraits en éléments visibles et concrets. En groupe, com-
parer les illustrations. Échanges. Puis, en collectif, faire le
point sur ce qui a été compris. Possibilité d’afficher les des-
sins pour appuyer les arguments.
Cette mise en commun permet un travail sur l’implicite.
6. En collectif.
Dans le premier poème, il y a une majuscule à chaque début
de vers. C’est souvent le cas en poésie. Dans le deuxième
poème, les majuscules ne sont pas mises au même endroit.
Dans la première strophe, une majuscule est mise aux cou-
leurs mais pas dans la dernière strophe. De la même façon,
une majuscule est mise à Destin, Cœur, Amour. Il est possible
que cela donne de l’importance à certains mots.
Je repère l’idée générale
d’un poème et sa progression (15 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Contrôler sa compréhension et adopter un comportement
de lecteur autonome : justifier son interprétation ou ses
réponses ; s’appuyer sur le texte et sur les autres connais-
sances mobilisées.
1. En collectif : tour de table pour que chaque élève donne
une idée du message perçu, puis construction collective du
message transmis.
Malgré de nombreux points communs, les hommes ne se res-
semblent pas.
Malgré une différence de couleur de peau, les hommes suivent
le même chemin et les mêmes envies.
2. On donnera aux élèves de chaque groupe la photocopie
de chaque poème pour qu’ils puissent la découper physique-
ment, ainsi que des feuilles et des feutres. En collant les par-
ties découpées sur la feuille, les élèves pourront écrire à côté
ou sous chaque partie un titre justifiant leur choix.
Exemples de corrigé
« La différence »  :
Point commun (lignes 1 à 4) – 2. Les différences (lignes 5 à
13) – 3. La question qui se pose (lignes 14 et 15).
« Les lignes de nos mains » :
Ce que les lignes de nos mains ne sont pas (lignes 1 à 7)
– 2. Ce qu’elles sont (lignes 8 à 14) – 3. Ce qu’elles font
(lignes 15 à 20).
3. En collectif. Le message est délivré dans la dernière par-
tie, dans les deux derniers vers pour le premier poème, dans
le dernier vers pour le second.
Je lis à haute voix (10 min)
2. Lire la question. Laisser un temps de réflexion individuelle
avant de lancer l’échange. L’objectif est que les élèves
s’expriment sur le sens des expressions imagées afin de se
familiariser avec ce procédé littéraire. Toutes les explications
argumentées sont à accepter et à noter pour construire un
outil en littérature.

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES

Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en J’écris (durée à déterminer par l’enseignant)
voix un texte après préparation.
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
La consigne est lue en collectif. Critères de réussite possibles Produire des écrits variés en s’appropriant les différentes
à concevoir avec les élèves : je fais passer des émotions dif- dimensions de l’activité d’écriture.
férentes, ma lecture est fluide, mon visage est expressif ; mon La différenciation se fait au niveau du vocabulaire et du support
regard est dirigé vers le public, je fais des gestes. d’écriture. Les élèves choisiront l’exercice 1 (vocabulaire ciblé
sur les verbes, avec une structure déjà proposée) ou 2 (texte
Entrainement individuel, silencieusement puis à mi-voix, inventé avec possibilité d’utiliser des expressions imagées).
puis en groupe : chaque élève dit son poème à ses pairs qui
pourront faire des remarques constructives. En collectif, pas- Exemple de corrigé
sage des élèves volontaires. 1. Entre la bouche qui gronde
Il est possible que certains élèves ayant choisi le même Et la bouche qui embrasse
poème se retrouvent pour dire leur poème à plusieurs voix. Entre les yeux qui se froncent
Et les yeux qui sourient
Entre les mains qui griffent
J’enrichis mon vocabulaire (30 min) Et les mains qui caressent
Où est la différence,
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES La mystérieuse différence ?
Acquérir la structure, le sens et l’orthographe des mots : 2. Possibilité de faire travailler les élèves en groupe sur un
analyser le sens des mots (polysémie, antonymie).
même thème pour qu’ils choisissent la progression de leur
Matériel : cahier de brouillon et dictionnaire poème (en se référant au travail du « Je repère… ») et écrivent
(éventuellement dictionnaire des synonymes). Possibilité une strophe de ce poème individuellement.
d’une deuxième séance sur les contraires.
Exemple de corrigé
1. Collectif : lister au tableau les sens des mots déjà connus Une mèche de nos cheveux
des élèves. Compléter avec une recherche dans le diction- ni blonde
naire en binôme en se répartissant les tâches. Retour au col- ni brune
lectif pour compléter la liste le cas échéant. Relever le sens ni rousse
des mots dans le texte. N’est point une tresse
En binôme : partage des tâches pour rechercher les contraires Un fil pour mettre le feu
et inscrire face à chaque mot son sens dans le texte. Une ficelle pour allumer un explosif.
2. Collectif : lister au tableau les sens du mot déjà connus Une mèche de nos cheveux
des élèves. Compléter avec une recherche dans le diction- Est un lien de sang
naire en binôme. Retour au collectif pour compléter la liste D’amitié
le cas échéant. Relever le sens des mots dans le texte. D’affection
Puis même travail pour le mot « bouquet ». De douces chaines qui nous lient les uns aux autres
3. En collectif, proposition de définition par rapport au Les hommes aux femmes.
contexte, puis vérification dans le dictionnaire. Une mèche de nos cheveux
ni blonde
ni brune
Je débats avec les autres ni rousse
(durée à déterminer par l’enseignant) Une mèche de nos cheveux
Unit les bouquets de nos rêves.
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Interagir de façon constructive avec d’autres élèves dans un
groupe pour confronter des réactions ou des points de vue.

1. Lire la question. Laisser un temps de réflexion indivi-

duelle avant de lancer l’échange. L’objectif est de montrer
que le déterminant la (article défini) indique qu’une diffé-
rence existe dans l’esprit de chacun, la différence qui fait les
guerres, le racisme, l’intolérance. Cependant, il est difficile
de trouver ce qui fait la différence.

73 8   Un pas vers l’autre

 L’attribut du sujet
Grammaire
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Identifier les constituants d ‘une phrase simple en relation
avec son sens.
• Reconnaitre les verbes d’état dans une phrase.
• Reconnaitre les éléments d’une phrase : l’attribut du sujet
dans le prédicat.
• Construire des phrases simples.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
L’enjeu de cette leçon est de faire repérer et utiliser les com-
pléments du verbe qui ont valeur d’attribut et se confondent
avec le sujet. Cette leçon fait suite au travail sur les complé-
ments du verbe, et les élèves ont donc déjà appris à les repé-
rer. Il s’agit donc d’aller plus loin en zoomant sur une par-
ticularité des compléments du verbe.
Cherchons
Il est très important de passer par les images pour que les
élèves comprennent la différence entre un complément du
verbe « classique » et un complément du verbe attribut du
sujet. L’appréhension de la consigne n° 2 est donc essentielle.
Réponses attendues
1. Mamie est malade.
Sujet V Complément
Mamie cuisine une tarte aux pommes.
Sujet V Complément
2. Deux dessins pour la 1re phrase, un pour la 2e phrase. Dans
la 1re phrase, le complément est différent du sujet. Dans la
2e phrase, le complément donne une information sur le sujet.
3. Non, si on les supprime, cela n’a pas de sens.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine (30 min)
Les exercices 1 à 3 sont une étape préalable indispensable
pour que les élèves repèrent bien le verbe et sachent si c’est
un verbe d’état ou pas.
1  Il s’agit de repérer si les verbes soulignés sont des verbes
d’état. On pourra au préalable revenir sur l’exemple du
« Cherchons » et leur en faire trouver d’autres en leur don-
nant quelques phrases et en leur demandant de dessiner eux-
mêmes de quoi on parle et ce qu’on en dit.
Louis XIV devient (état) roi de France, à l’âge de cinq ans.
Il est surnommé (état) le roi Soleil. Il gouverne (action) la
France en monarque absolu. Louis XIV construit (action) le
château de Versailles. Son règne de 72 ans est (état) l’un des
plus longs de l’histoire de l’Europe.
2  À eux de trouver les verbes et d’indiquer si ce sont des
verbes d’état. On pourra demander aux élèves de faire cet
exercice par deux afin d’instaurer des discussions entre eux.
a. Paul range (action) sa chambre. / b. Il a l’air (état) malade.
/ c. Comprends (action)-tu cet exercice ? / d. Les cigognes
construisent (action) leur nid en hauteur. / e. Ce yaourt semble
(état) périmé. / f. Elle est (état) très drôle.
74
Manuel, pp. 96-97
3  Même exercice. Celui-ci pourra être donné aux groupes
ou aux élèves les plus rapides.
Je ne sais (état) pas si Noé construit (action) des cabanes. Il
aime (état) dessiner. Je pense (état) lui offrir un carnet pour
qu’il écrive (action) ses inventions.
Les exercices 4 à 6 exercent les élèves à repérer si les com-
pléments sont ou non des attributs du sujet.
4  En s’aidant du travail précédent, ils doivent dire s’il s’agit
ou non d’un attribut. Cet exercice peut être fait de manière
orale collective.
a. La poussière envahit les rues (non). / b. Ce hérisson est
piquant (oui). / c. Maman assaisonne la salade (non). /
d. Ils mettent la table (non). / e. La voiture est rayée (oui). /
f. Le toit a l’air détruit (oui).
5  Cet exercice pourra être fait par petits groupes ou par
deux après avoir donné un exemple au tableau qui pourra
être pris dans les phrases des exercices précédents.
a. Les deux frères semblent joyeux.
b. Ce tajine est délicieux.
c. Ce film demeure culte.
d. Elle parait calme.
e. Le bébé a l’air en pleine forme.
6  Les élèves doivent relever l’attribut du sujet et donner sa
nature. On pourra proposer celui-ci en étude collective, avec
des propositions de chacun pour instaurer un débat.
a. Les sportifs sont des compétiteurs (groupe nominal). /
b. Kylian semble triste (adjectif). / c. Papy devient âgé (adjec-
tif). / d. Entendre n’est pas comprendre (infinitif).
Les exercices 7 à 9 entrainent les élèves à utiliser les attri-
buts du sujet.
7  Il y a plusieurs solutions possibles pour compléter les
phrases par un attribut du sujet. On pourra faire lister aux
élèves ce qu’ils ont trouvé.
a. Jack semble heureux. / b. Ils paraissent bons. / c. Gabin
n’est pas à l’aise. / d. Ce plat demeure inoubliable. / e. Le
lion est majestueux. / f. Elle a l’air fatiguée. / g. Tu ne deviens
pas gentil. / h. Elle s’appelle Anouk.
8  Il y a plusieurs solutions possibles. De même, on pourra
faire passer quelques élèves et vérifier qu’ils ne se sont pas
trompés en mettant leur solution en débat. Pour les élèves en
difficulté, on pourra aider en donnant des exemples étiquettes
de ce qu’est un GN, un adjectif, un nom propre, un infinitif.
a. Jeanne est une grande sportive.(groupe nominal) / b. Je
ne reste pas inactif. (adjectif) / c. Elle s’appelle Lana. (nom
propre) / d. Le terrain est à vendre. (à + infinitif)
9  Cet exercice sera donné en réinvestissement individuel
ou aux plus rapides.
Il semble malade. / Dormir reste indispensable. / Cet élève
parait travailleur. / Maeva est indispensable. / Il a l’air
agréable…
 Je cherche
10  On pourra mettre cet exercice en débat.
« Jasmine et Léa ont deux très bonnes amies » n’a pas d’at-
tribut du sujet car il y a deux images : Jasmine et Léa d’un
côté, les deux très bonnes amies de l’autre, qui ne sont pas
Jasmine et Léa.
Conjuguer à l’imparfait les verbes en -re,
Grammaire en -oir, en -dre, être et avoir
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Conjuguer les verbes, utiliser les temps à bon escient.
• Identifier et conjuguer les verbes en -re, en -oir, en -dre
à l’imparfait de l’indicatif.
• Identifier et conjuguer être et avoir à l’imparfait.
• Mise en valeur des régularités de la morphologie verbale.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
Cette leçon s’inscrit à la suite des deux précédentes puisqu’on
étend la notion aux verbes en -re, -oir, et -dre, et à être et avoir.
Cherchons
L’activité « Cherchons » s’appuie sur une courte carte postale
et propose donc de repérer les verbes, puis d’en faire une réé-
criture. Cela permet, à nouveau, de sensibiliser aux règles du
récit mais surtout de relever les régularités de terminaisons.
Réponses attendues
1. Tous les matins, je partais à la plage et je faisais des acti-
vités au club.
Et tous les soirs, je voyais mes grands-parents.
On utilise l’imparfait.
2. Voici l’infinitif des verbes : partir, faire, voir.
3. Les terminaisons des verbes à l’imparfait sont les mêmes
que pour les verbes en -er et en -ir.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Les six premiers exercices proposent de travailler sur les
verbes en -re, -oir et -dre, d’abord en les identifiant, puis en
les conjuguant. Les deux exercices suivants portent sur être et
avoir. Pour chaque compétence, on pourra proposer le premier
exercice en collectif afin d’identifier un éventuel problème
dans la mise en œuvre de la notion. On pourra ensuite alter-
ner les exercices en binôme (cahier de brouillon) et en indi-
viduel (cahier d’exercices). La partie « Je cherche » se pré-
sente comme une devinette et peut donc être proposée à l’oral.
Je m’entraine
1  Nous entendions – Ils défendaient
2  c. La ferme apparaissait malgré une forte brume.
3  Je croyais (croire) voir le château mais il disparaissait
(disparaitre) sous de grandes nappes de brouillard. Je des-
cendais (descendre) avec prudence les marches d’un esca-
lier de pierre qui conduisait (conduire) jusqu’à son enceinte.
D’ici, on apercevait (apercevoir) le donjon qui crevait les
nuages et des oiseaux qui venaient se poser à son sommet.
75
J’écris (15 min)
11  On pourra proposer cette situation d’écriture après avoir
fait décrire la photographie.
Solution possible
La maitresse montre un livre à cinq élèves. Les élèves sont
attentifs. Une élève a l’air surprise. Deux autres semblent
étonnés. Le dernier parait intéressé.
Manuel, pp. 98-99
4  a. Nous suivions la piste d’un sanglier. / b. Vous pre-
niez des cours de théâtre tous les mercredis. / c. Il condui-
sait le bus qui va à l’école. / d. J’attendais le retour de mes
enfants. / e. Tu lisais un roman d’aventure. / f. Elles appre-
naient à parler anglais en regardant des films.
5  a. Je savais que tu viendrais à notre rendez-vous. /
b. Les hommes d’équipage faisaient des exercices sur le pont
du bateau. / c. Les lavandières cueillaient les fleurs pour en
faire du parfum. / d. Jeanne cueillait du muguet dans cette
forêt. / e. Raphaël et Arthur savaient qu’il fallait s’entrai-
ner pour progresser au judo. / f. Elle faisait des châteaux
de sable sur la plage.
6  J’apprenais à jouer de la guitare, je devais l’accor-
der. Avant de partir à mon cours de musique, je la dépo-
sais dans son étui. Comme chaque semaine, je prenais mon
cahier de solfège et je me rendais à l’école de musique. Le
professeur, qui était très exigeant, nous faisait répéter. On
ne devait pas se tromper car sinon il voulait qu’on recom-
mence le morceau !
7  a. Le jazz était (être) une musique jouée à la Nou-
velle-Orléans. / b. Les musiciens avaient (avoir) beaucoup
de talent. / c. Miles Davis et Chet Baker étaient (être) de
grands trompettistes. / d. Le jazz avait (avoir) pour origine
le blues. / e. Mon frère et moi étions (être) éblouis par l’ai-
sance de ces musiciens.
8  a. J’avais 17 ans quand j’ai passé mon bac. / b. Nous
étions fascinés par les toiles de ce peintre. / c. Vous aviez
le temps de préparer cet examen. / d. Tu avais une heure de
retard. / e. Les joueurs étaient impatients d’entrer sur la
pelouse. / f. La voiture était rouge et avait un large coffre.
Je cherche
9  Réponse : Construisaient – Craignaient – Reprenaient.
J’écris
10  Il semble pertinent d’exploiter le visuel mis à dispo-
sition des élèves. Cependant, on peut tout à fait s’appuyer
sur leur expérience personnelle. Le travail attendu est avant
tout descriptif.
Exemple de corrigé :
Il y avait, dans le musée que nous avons visité, de nom-
breux tableaux. Le groupe suivait avec attention un guide.
Il présentait des peintures d’art abstrait et nous expliquait
les techniques des peintres. Nous découvrions aussi la bou-
tique du musée où nous pouvions acheter de petits souvenirs.
8   Un pas vers l’autre
 Retour en classe
Lecture 2
Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.
Présentation du texte
Ce récit raconte l’histoire de Robert, petit garçon qui devient
aveugle en une nuit. Une histoire tendre, pleine d’espoir, qui
évoque les sujets du handicap, de la différence, de la soli-
tude et de l’optimisme.
L’univers du texte peut se travailler avant ou après l’étude
du texte, en sciences, pour acquérir du vocabulaire spécifique.
Avant de lire (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Repérer les principaux éléments du texte.
Laisser les élèves observer le texte. Travail collectif et obser-
vation dirigée. Chaque réponse doit s’appuyer sur le texte
pour être argumentée.
1. Ce texte est un roman : le titre, les paragraphes et les dia-
logues indiquent qu’il s’agit d’un récit. Le lieu et les per-
sonnages n’évoquent pas le conte.
2. Toutes les hypothèses sont à accepter et à lister.
Le titre évoque un matin de classe après une période d’ab-
sence (vacances, maladie…) et l’introduction en italique
donne la raison de ce retour.
Lecture du texte (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Lire seul des textes du patrimoine et des œuvres intégrales
de la littérature jeunesse, adaptés à son âge.
Lecture individuelle pour s’approprier l’histoire, puis lec-
ture magistrale du texte si nécessaire.
Je comprends (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
œuvre une démarche de compréhension à partir d’un texte
entendu ou lu.
En collectif pour guider les élèves dans la recherche d’in-
formations.
3. Le personnage principal est Robert. Il doit avoir 6 ans,
il est au CP. Il ne voit plus.
4. La maitresse pense que Robert ne peut pas lire parce qu’il
est aveugle. Mais Robert dit qu’il peut surement. La mai-
tresse lui propose des lettres en carton.
5. Le but de cet exercice est de comprendre une expression
par le mime et de s’écouter pour être synchrone. Cela peut
être fait plusieurs fois jusqu’à ce que les élèves soient par-
faitement ensemble.
6. La canne est de plusieurs couleurs (lignes 19 et 20 : il
parait que ce n’est pas les bonnes couleurs).
76
Manuel, pp. 100-101
Je repère la structure du dialogue (15 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : identifier
les caractéristiques et spécificités des genres littéraires (ici
le roman).
Travail en binôme puis en groupe avant retour au collectif.
1. Il y a plusieurs personnages : la maitresse, Robert, les
élèves, l’homme invisible.
2. Deux personnages parlent : la maitresse et Robert. Leurs
noms sont indiqués dans le dialogue.
3. Chaque nouvelle prise de parole est indiquée par un retour
à la ligne et par un tiret.
4. Le narrateur indique qui parle et comment il parle, mais
pas tout le temps. Il intervient soit en milieu de réplique,
soit à la fin.
Je lis à haute voix (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
voix un texte après préparation.
La consigne est lue en collectif. Critères de réussite possibles
à concevoir avec les élèves : je mets le ton, ma lecture est
fluide, j’articule, on me comprend, j’écoute mon camarade
pour intervenir au bon moment.
Temps individuel puis par trois pour se partager les rôles (la
maitresse, Robert, le narrateur). Retour au collectif : écoute
des groupes volontaires.
J’enrichis mon vocabulaire (30 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Acquérir la structure, le sens et l’orthographe des mots :
analyser le sens des mots (synonymie, homonymie) ; obser-
ver la morphologie des mots.
Matériel : cahier de brouillon et dictionnaire
(éventuellement dictionnaire des synonymes et dictionnaire
étymologique).
1. Collectif : compter combien de fois le mot « dit » est uti-
lisé. En déduire qu’il y a beaucoup de répétitions à éviter.
En binôme : trouver des synonymes de dire.
Retour au collectif : lister les synonymes trouvés et com-
pléter la liste en utilisant des verbes qui indiquent la façon
dont on dit les choses.
2. Collectif : dire le mot et sa définition. L’enseignant écrit
les mots au tableau pour que les élèves voient les différences
d’orthographe.
cane : femelle du canard – Cannes : ville du sud de la France
– canne : un bâton.
En individuel : écrire une phrase avec chacun des mots.
Retour au collectif, chacun lit sa phrase.
3. En binôme, avant mise en commun.
invisible – voir – vue (dans la consigne).
Ces mots donnent trois radicaux : vis – voi ou voy – et vu.
En collectif, donner d’autres mots de la même famille, com-
pléter la recherche en s’aidant du dictionnaire.
Attention : aveugle est un mot de la même famille que œil.
Je débats avec les autres
(durée à déterminer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Interagir de façon constructive avec d’autres élèves dans un
groupe pour confronter des réactions ou des points de vue.
1. Lire la question. Laisser un temps de réflexion individuelle
avant de lancer l’échange. L’objectif est de montrer que la
volonté, la persévérance et l’optimisme permettent de trouver
des solutions aux problèmes. Si Robert se lamentait, il ne
se passerait rien…
2. Lire l’affirmation. Il est possible de proposer de partager
la classe en deux de manière aléatoire en attribuant un
avis (D’accord / Pas d’accord) à chaque groupe. Ainsi, les
élèves du même groupe peuvent se concerter et trouver les
arguments pour défendre leur point de vue. Cette modalité
de travail permet de générer un véritable débat et d’envisager
différents points de vue.
Laisser un temps de réflexion individuelle avant de lancer
l’échange. L’objectif est de mettre en relief les différences
que l’on trouve au sein d’une classe, et l’influence que cela
peut avoir pour chaque élève : la compréhension, l’entraide,
les différences de résultat, les différences de traitement (aide,
supports différents, adulte référent…), et l’importance de
l’intégration de chacun dans le groupe.
L’accord dans le groupe nominal :
Orthographe le déterminant et le nom
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre et s’exprimer en utilisant la langue française
à l’oral et à l’écrit.
• Maitriser la forme des mots en lien avec la syntaxe.
• Notion de groupe nominal et accords au sein du groupe
nominal.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
À partir d’observations de corpus de phrases, ces activi-
tés vont permettre de mettre en évidence les régularités et
de fixer les irrégularités et automatiser les accords simples.
77
J’écris (durée à déterminer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Produire des écrits variés en s’appropriant les différentes
dimensions de l’activité d’écriture.
La différenciation se fait au niveau du support d’écriture et
de la longueur du texte. Les élèves choisiront l’exercice 1 (un
dialogue avec des phrases qui peuvent être simples) ou 2 (un
texte inventé, qui peut être long). La différenciation peut se
mettre en place par un travail en binôme et une mise en scène
avant l’écriture.
Exemples de corrigé
1.
– Tiens ! qui es-tu ? Je ne t’avais jamais vu encore !
– Je m’appelle l’« homme invisible ». Je suis content que tu
puisses me voir. Je crois bien que tu es le seul. Comment tu
t’appelles ?
– Je m’appelle Robert. C’est drôle que je sois le seul à te
voir parce que je crois que tu es le seul que je puisse voir !
– Ah bon ? Moi, je vois tout le monde et ça me rend triste de
me sentir aussi seul parmi ce monde.
– Je comprends. Moi, je voyais tout le monde jusqu’à ce
matin et, aujourd’hui, ça me rend triste de me sentir enfermé
dans ma tête.
– Maintenant, on est tous les deux ?
– Oui ! maintenant, on est tous les deux !
2.
Tiens, l’ampoule de ma lampe de chevet a dû griller, elle
ne s’allume plus. Je vais me lever à tâtons pour allumer la
lumière de ma chambre. Tiens ! ça doit être une panne de
courant, elle ne s’allume pas non plus et je ne vois pas non
plus les chiffres lumineux de mon réveil. Je vais ouvrir les
volets, comme ça, j’y verrai plus clair. Tiens ! Il fait encore
nuit ? Mais quelle heure peut-il être ? Pourtant, je n’ai plus
sommeil. Comment vais-je faire pour retrouver mes affaires
et m’habiller ? Je ferais mieux d’appeler Papa et Maman.
Manuel, pp. 102-103
Cherchons
Cette recherche va permettre aux élèves de se remémorer les
règles des accords dans le groupe nominal.
1.
Un avocat Une avocate Des avocats Des
avocates
Un lion Une lionne Des lions Des lionnes
Un maitre Une Des maitres Des
maitresse maitresses
8   Un pas vers l’autre
SÉANCE 2 : 7  a. Les chenilles se transforment en papillons. / b. Ces
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min) ordinateurs peuvent-ils lire la clé USB ? / c. Les jardins du
roi sont splendides. / d. Les radiateurs du salon fonctionnent
Je m’entraine à la perfection. / e. Ses chaussures ressemblent aux miennes.
Le but de cet exercice est de distinguer les noms au singu- / f. Les jeux que l’on m’a offerts me plaisent beaucoup.
lier et au pluriel. 8  
1  
Identique au singulier / Changement au singulier /
Masculin Féminin Masculin Féminin pluriel pluriel
singulier singulier pluriel pluriel
le nez le prince
Le climat Une vallée Des bois Des collines
un choix la pluie
Un paysage Des mon-
un bus la radio
tagnes
un mois le pendentif
Des forêts
le compas un élève
2  l’automne : masculin singulier – les feuilles : féminin plu-
un jus
riel – les jardiniers : masculin pluriel – les branches : féminin
pluriel – des arbres : masculin pluriel – les haies : féminin du gaz
pluriel – fois : féminin singulier – la pelouse : féminin sin-
gulier – travail : masculin singulier – printemps : masculin 9  a. Les prix / b. Les souris / c. Le temps / d. Le cours /
singulier – nature : féminin singulier – fleurs : féminin plu- e. ce pays
riel – herbe : féminin singulier – jardins : masculin pluriel.
Je cherche
3  un pull – une jupe – un legging – des gants – des chaus-
sures – un pantalon – des mitaines – un manteau – une robe 10  Rat-de-mât-ré. C’est un raz-de-marée.
4  le chat – l’œil – la souris – la fille – le paysage – un J’écris
individu – un livre – un poème
5  une chanteuse – une jument – une enfant – une ouvrière Exemple de corrigé
– une voisine – une acrobate – une doctoresse – une prin- 11  On voit des bateaux en bois. On distingue beaucoup
cesse – une actrice – une marchande – une poule d’hommes déterminés à conquérir. On peut aussi obser-
6  une herbe verte – des gros rochers – un nouveau rêve – ver deux grands navires comme ceux de pirates. Il y a plu-
de belles flammes – un bel oiseau – une accompagnatrice sieurs drapeaux où on peut distinguer des signes différents.
sympathique – un homme enrhumé – une entrée interdite Les hommes portent des habits multicolores avec de grands
– des élèves respectueuses – de dangereuses lionnes – une manteaux bleus. En arrière-plan, les soldats ont des vête-
patiente agitée – des sacs lourds ments plus simples et moins majestueux.

La synonymie
Lexique Manuel, p. 104

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES

Connaitre des mots de signification voisine. Cherchons
• Connaitre et utiliser des relations de sens entre les mots :
la synonymie. – Questions 1 et 2 : lecture individuelle des étiquettes et
recherche individuelle sur l’ardoise. Proposer le verbe d’ac-
SÉANCE 1 : tion générique : parler. Rapide mise en commun orale pour
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min) validation.
– Question 3 : à l’oral, en collectif.
Cette leçon revient sur la notion de sémantique des mots,
étude de la formation du sens, qui sera poursuivie dans les Réponses attendues
leçons suivantes. Il s’agit de faire découvrir aux élèves les 1. Le fait de s’exprimer à l’oral.
relations entre les mots. La synonymie est une relation d’équi- 2. Parler.
valence de sens entre certains mots. 3. Des synonymes.

78
 Je retiens
Le vocabulaire spécifique a été vu dans les leçons précédentes.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine
Les exercices sont faits individuellement sur le cahier de
brouillon.
1  paresseux → fainéant / identique → semblable / brutal →
violent / célèbre → fameux / docile → obéissant
2  copier → imiter / joindre → contacter / partager → divi-
ser / effacer → supprimer / suspendre → accrocher
3  a. le professeur – la maitresse – l’institutrice – le parent
– l’enseignant – le précepteur / b. la peur – l’amour – la
frayeur – l’inquiétude – la crainte – l’angoisse / c. atta-
cher – lier – enchainer – enlever – ficeler / d. magnifique –
éblouissant – spectaculaire – figé – extraordinaire / e. capi-
tale – importante – dernière – essentielle – primordiale /
f. aimer – adorer – chérir – contempler – cajoler
Introduire un dialogue
Écriture
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
S’inscrire dans la suite d’un dialogue de théâtre en respec-
tant les consignes de cohérence.
J’observe
Présentation du texte
Une nouvelle pas comme les autres est un court récit de
48 pages qui se passe dans une école. Une nouvelle élève
doit arriver dans une classe, les élèves sont tous excités. Pour
calmer les esprits, la maitresse propose aux enfants de jouer
la scène : Charlotte tiendra le rôle de la nouvelle qui entre...
S’ensuit une matinée d’école un peu folle, car Anna Nas,
c’est son nom, sait marcher sur les mains, faire des saltos et
des tours de magie. C’est du moins ce qu’imagine Charlotte.
L’extrait proposé est un dialogue entre des élèves de la classe
(Eugénie, Alexandre, Julien, Mathieu) et leur maitresse à pro-
pos de l’arrivée imminente d’Anna Nas. Il y a également un
passage narratif, ce qui permet d’amener les élèves à distin-
guer facilement le style direct de l’indirect. Les verbes de
paroles utilisés sont variés (quatre occurrences différentes)
et viennent élargir les suggestions de « Ma boite de mots ! ».
Réponses attendues
Lecture individuelle pour s’approprier le texte. Laisser les
élèves faire des commentaires. Répondre aux questions 1, 2
et 3 en collectif. Chaque réponse doit s’appuyer sur le texte.
1. La maitresse, Mathieu, Julien, Eugénie, Alexandre.
2. Dit, répond, ajoute, questionne.
79
4  a. Il commence à pleuvoir. / b. Anne s’installe à sa place
habituelle. / c. Je pose ma montre sur la table. / d. Mon père a
rangé sa voiture au garage. / e. Il a enfilé son pull à l’envers.
5  Ma meilleure copine s’appelle Coralie. Nous nous aimons
beaucoup et nous avons des centres d’intérêt identiques. Nous
aimons les jeux compliqués et les histoires drôles. Coralie
est toujours joyeuse et téméraire. Je préfère le calme.
J’écris
6  L’objectif est d’utiliser des synonymes pour éviter les
répétitions.
Exemple de corrigé
Dans cette ville, il y a plusieurs types d’habitat. Des habita-
tions collectives comme des immeubles et des tours, des mai-
sons individuelles : villas et cottages. Il existe aussi des rési-
dences pour personnes âgées et des foyers de travailleurs.
Manuel, p. 105
3. Les phrases qui appartiennent au dialogue sont encadrées
par des guillemets et/ou se trouvent à la suite de tirets. On
admettra comme faisant partie du dialogue les incises indi-
quant qui parle.
4. Les phrases suivantes ne font pas partie du dialogue :
« La nouvelle doit arriver aujourd’hui, parait-il, d’une autre
ville. La cloche vient de sonner, mais elle n’est toujours pas
là. » / « Charlotte ne dit rien, bien qu’elle soit encore plus
impatiente que les autres. La porte s’ouvre… Mais ce n’est
pas la nouvelle, ce n’est que la maitresse. » Ces phrases
racontent l’histoire.
À moi d’écrire ! (60 min)
1. Cette activité prend appui sur le texte-support puisqu’il
s’agit d’écrire la suite. Il faudra alors écrire en cohérence
avec ce texte : respecter les personnages présents, leur rela-
tion, le rythme d’échange des répliques (répliques courtes,
ponctuation vivante).
Exemple de corrigé
« – Et si nous écrivions un petit mot au tableau pour lui sou-
haiter la bienvenue ? propose la maitresse.
– Excellente idée, crie Mathieu. On pourrait écrire : Bien-
venue Anna.
– Et si on signait tous ensemble au-dessous ? suggère Eugénie.
Charlotte ne dit rien, elle semble plongée dans ses pensées.
La maitresse s’en rend compte et l’interpèle.
– Qu’en penses-tu, Charlotte ?
– Je ne sais pas. On ne connait pas son tempérament, si elle
8   Un pas vers l’autre
est d’une nature timide, on risque de la mettre mal à l’aise.
– Tu as raison, constate la maitresse, commençons plutôt la
classe et nous aviserons ensuite. »
2. En collectif, demander aux élèves d’imaginer plusieurs
scénarios possibles. Lister leurs remarques au tableau dans
deux colonnes distinctes :
• « Le conflit se règle » : l’adulte valide s’excuse, il ne s’est
pas rendu compte que la place était réservée, il valorise ton
esprit citoyen…
• « Le conflit s’envenime » : l’adulte s’énerve, ne recon-
nait pas son erreur et demande à parler à tes parents, il te
demande de t’occuper de tes affaires…
On peut envisager cette activité en binômes : chaque élève
prend alors en charge un personnage (l’adulte, l’enfant) et se
l’approprie. Il faudra alors travailler à la dynamique du dia-
logue en veillant à ce que les efforts soient partagés et sur-
tout à ce que la parole soit bien répartie.
Exemple de corrigé
« – Bonjour, excusez-moi de vous déranger… Savez-vous que
vous vous êtes garé sur une place réservée aux personnes
handicapées ?
– Ah oui, ça m’arrive parfois quand il n’y a plus de places
disponibles sur le parking, soupire le monsieur au chapeau.
– D’accord, mais à ce moment-là, voudriez-vous prendre
aussi le handicap de cette personne ?
Le monsieur au chapeau me regarde, l’air incrédule.
– Oui, tu as raison, je vais déplacer mon véhicule. »
80
Clic
Parmi les nouveaux usages liés aux TICE, on assiste depuis
quelques années à l’émergence de situations pédagogiques
faisant intervenir le baladeur numérique. L’élève enregistre
sur un baladeur numérique la lecture de son texte : elle peut
être écoutée ensuite par l’ensemble de la classe. Les enfants
en difficulté peuvent prendre tout leur temps pour enregis-
trer leur lecture, la reprendre, la réécouter, la finaliser. Ce
moment partagé transforme le moment de lecture quotidien
où tout le monde lit devant les autres et où les enfants se
trouvent confrontés au regard des autres.
Voir le didacticiel dédié à l’utilisation du baladeur numérique
réalisé par le site compagnon de la revue du numérique pour
l’éducation : http://www.cndp.fr/ecolenumerique/fileadmin/
docs/octobre2012/BAO_11.pdf
Avant de faire produire les élèves, on peut tout à fait envisa-
ger de réaliser avec eux une échelle des réussites pour valo-
riser ce qu’ils ont produit. Cette échelle peut permettre à un
élève de prendre conscience s’il :
• articule et parle assez fort pour être entendu ;
• lit sans buter sur les mots ;
• respecte la ponctuation : baisse la voix et s’arrête au point ;
• marque l’intonation avant les points d’interrogation et
d’exclamation ;
• fait les liaisons nécessaires.
Unité 9 Comme c’est bizarre ! Manuel, pp. 106-121

Présentation de l’unité
Ici, ce sont les rencontres du 3e type qui sont évoquées, et les supports des pages d’oral sont
féériques, entre dessin animé et film d’anticipation. Les créatures rencontrées ne sont pas tou-
jours bien caractérisées mais elles ont en commun d’être fantastiques. La consigne d’écriture
est d’ailleurs sans équivoque : « Je raconte une rencontre imaginaire ». Les textes de lecture
relèvent du conte et de la nouvelle, et proposent des rencontres tout aussi époustouflantes : un
dragon et un extraterrestre.

Oral Manuel, pp. 106-107

Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.

« L’élève parle, communique, argumente à l’oral de façon
claire et organisée ; il adapte son niveau de langue et son
discours à la situation, il écoute et prend en compte ses
interlocuteurs. » (Socle commun de connaissances, de com-
pétences et de culture 2015)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Décrire un objet, présenter un travail à la classe en s’ex-
primant avec des phrases correctes et dans un vocabu-
laire approprié.
Présentation de la séquence
Il s’agit de créer un dialogue entre soi et un personnage fan-
tastique en faisant varier la narration orale : description phy-
sique, dialogue, description sentimentale.
Observons et échangeons (45 min)
Demander aux élèves d’observer les photographies et noter
leurs remarques au tableau après un temps de réflexion indi-
viduelle. Classer les remarques des élèves afin de faire appa-
raitre le nom des personnages fantastiques, les effets de la
rencontre avec un humain. Introduire le vocabulaire de « Ma
boite de mots ! » au fur et à mesure des besoins exprimés par
les élèves ainsi que des informations sur les films d’animation.
Photo A :
1. Il s’agit de Kaonashi, personnage énigmatique du film de
Hayao Miyazaki, Le Voyage de Chihiro. Le « sans-visage » est
un personnage qui peut se rendre invisible et dont le visage
est caché par un masque. Chihiro le rencontre au cours de
ses aventures.
2. Il a le bras tendu vers Chihiro et lui offre un objet (il s’agit
d’or). Il n’a pas l’air de lui vouloir du mal, mais on ne peut
connaitre ses sentiments car il porte un masque.
3. Chihiro ne parait pas effrayée, elle semble plutôt surprise
devant le geste de la créature. Dans le film, elle refuse l’or
que lui offre Kaonashi et ils poursuivent l’aventure ensemble.
Photo B :
4. Un dragon immense et couvert d’écailles regarde un per-
sonnage minuscule qui tend les bras vers lui. Ce sont des
personnages du film d’animation de Goro Miyazaki, Les
Contes de Terremer. Le héros est Arren, le Prince de Enlad.
5. Les nuances de vert et de bleu évoquent la nature (terre,
mer, ciel). Il existe également un contraste entre les couleurs
sombres de la nature et le doré lumineux du coucher de soleil
qui symbolise l’affrontement du bien et du mal. Le dragon
a des couleurs métalliques pour renforcer l’aspect guerrier.
6. Les créatures fantastiques sont surdimensionnées par rap-
port aux humains mais elles ne paraissent cependant pas
totalement dangereuses. La rencontre semble ainsi possible.
Photo C :
7. Le robot a la même taille que le petit garçon. C’est un
assemblage mécanique mais il présente des caractères
humains : visage expressif, couleur rosée proche de la peau,
corps à corps avec l’enfant.
8. Les deux personnages sont amis : bras autour des épaules,
visages tournés l’un vers l’autre.
9. Cette photo dégage une atmosphère sereine et gaie (cou-
leurs lumineuses, paysage familier).
10. Ces trois photos représentent la rencontre entre un être
humain et une créature fantastique. Les gestes sympathiques
et les attitudes ouvertes rendent ces rencontres possibles.
Je parle (45 min)
Lire la consigne. Temps de recherche individuelle permet-
tant à l’élève de noter sur son cahier de brouillon les carac-
téristiques du personnage choisi ainsi que le contexte de la
rencontre.
Rappeler le vocabulaire de « Ma boite de mots ! » et lire les
consignes de la rubrique « J’écoute mes camarades ».
Chaque élève présente sa description sans être interrompu.
À la fin de la description, les élèves évaluent la qualité du
dialogue entre les deux personnages.

81 9   Comme c’est bizarre !

 Un nouveau copain
Lecture 1
Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.
 Enregistrement du texte
Présentation du texte
Les Histoires pressées de Bernard Friot sont des nouvelles
courtes, simples d’accès au niveau du vocabulaire, avec
beaucoup d’humour donné par l’implicite du texte. Avant
que l’élève ne soit familiarisé avec cet implicite, celui-ci
nécessite un accompagnement pour la compréhension de
l’histoire. « Un nouveau copain » est une histoire quasi inté-
grale. Le paragraphe manquant n’influe pas sur la compré-
hension du texte.
L’univers du texte peut se travailler avant l’étude du texte.
Cela peut être fait sous forme de jeu pour préparer la com-
préhension de la rencontre entre les deux personnages de
l’histoire.
Avant de lire (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Repérer les principaux éléments du texte.
Laisser les élèves observer le texte. Travail collectif et obser-
vation dirigée. Chaque réponse doit s’appuyer sur le texte
pour être argumentée.
1. Ce texte est une nouvelle. Le titre, les paragraphes montrent
qu’il s’agit en effet d’un récit. Le fait que cela se passe « hier »
indique que ce n’est pas un conte.
2. Toutes les hypothèses sont à accepter et à lister. Le titre
évoque le début d’une amitié.
Lecture du texte (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Lire seul des textes du patrimoine et des œuvres intégrales
de la littérature jeunesse, adaptés à son âge.
Lecture individuelle pour s’approprier l’histoire puis lecture
magistrale du texte si nécessaire.
Je comprends (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
œuvre une démarche de compréhension à partir d’un texte
entendu ou lu.
3. En binôme puis en groupe avant retour au collectif.
Le narrateur est patient (on lui pose plein de questions et
il essaie d’y répondre), distrait, poli, confiant, respectueux.
En collectif : il parle français, il ne parle aucune autre
langue. Il tient ses promesses.
Cela peut se passer le matin au lever (pas bien réveillé), ou
en fin de journée, avant l’heure du repas du soir (sa maman
l’attend pour souper). Un échange est nécessaire pour se
mettre d’accord sur le moment de la journée. Tout est accep-
table si c’est argumenté (ça dure toute la journée ; c’est en
fin d’après-midi et il dormait en cours…).
82
Manuel, pp. 108-109
4. En individuel. Les dessins sont affichés pour être compa-
rés et discutés. Ce qui est semblable, ce qui est différent et
pourquoi, les détails supplémentaires. Tout doit être fondé
sur le texte. On attend : le vert et le rouge en alternance pour
la peau ou le costume du copain, une tête ronde, des mains
avec une centaine de doigts, des dents (puisqu’il a l’air de
manger de la viande), trois jambes, une très longue langue.
Les dessins peuvent montrer des mouvements comme la tête
qui indique un mouvement giratoire ou encore les sauts du
copain. Les dessins peuvent indiquer des bruits grâce à des
onomatopées ou des bulles.
5. Collectif : échanges avec émission d’hypothèses et argu-
mentation.
Le copain doit parler toutes les langues de l’univers, man-
ger de la viande et peut-être des humains (il se renseigne
sur les instituteurs). Il a dû faire monter le narrateur dans
son vaisseau spatial.
Je repère la composition d’une nouvelle
(15 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : identifier
les caractéristiques et spécificités des genres littéraires (ici
la nouvelle).
1. Collectif. Cette histoire parait possible : le lieu, le per-
sonnage principal, l’époque. Le récit est court puisqu’il tient
dans cette double page.
2. Collectif. Il y a deux personnages. Il n’y a pas de détails
sur leur environnement, et l’histoire commence tout de suite,
sans que soit posée la situation initiale dans laquelle on pré-
sente précisément les personnages.
3. En binôme avant retour au collectif. Les descriptions
portent sur le nouveau copain et sur sa machine. Il n’y a
pas de description de l’endroit où habite le narrateur, il n’y
a pas non plus son portrait. Peu de descriptions. Celles don-
nées sont essentielles à la compréhension de l’histoire, il n’y
a pas besoin de descriptions superflues.
4. Collectif. On ne sait pas ce que fait le narrateur en ren-
trant chez lui parce que ça n’apporte rien à la compréhen-
sion de l’histoire.
La nouvelle est un genre de texte court, qui donne des élé-
ments essentiels dès le début afin que le lecteur entre très
rapidement dans l’histoire.
Je lis à haute voix (10 min)
 
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Renforcer la fluidité de la lecture : mettre en œuvre effica-
cement et rapidement le décodage.
La consigne est lue en collectif.
Temps individuel pour déchiffrer, articuler. Puis en binôme pour
s’écouter et écrire des pseudo-mots, difficilement prononçables.
En collectif, tour de table pour que chaque élève lise un pseudo-
mot.
 J’enrichis mon vocabulaire (30 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Acquérir la structure, le sens et l’orthographe des mots :
analyser le sens des mots (polysémie) ; observer la mor-
phologie des mots.
Matériel : cahier de brouillon et dictionnaire
(éventuellement dictionnaire des synonymes).
1. En collectif : lister au tableau les sens du mot déjà connus
des élèves. Compléter avec une recherche dans le diction-
naire en binôme. Retour au collectif pour compléter la liste
le cas échéant. Relever le sens du mot dans le texte.
2. Collectif. Proposition d’explication du mot par rapport au
contexte. Vérification dans le dictionnaire.
3. En binôme, avant mise en commun :
Langage Langage Langage
familier courant soutenu
timbré bizarre étrange
tête en l’air rêveur distrait
faire coucou dire bonjour saluer
rigolo marrant comique
Je débats avec les autres
(durée à déterminer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Interagir de façon constructive avec d’autres élèves dans un
groupe pour confronter des réactions ou des points de vue.
1. Lire l’affirmation. Il est possible de proposer de parta-
ger la classe en deux de manière aléatoire en attribuant un
avis (D’accord / Pas d’accord) à chaque groupe. Ainsi, les
élèves du même groupe peuvent se concerter et trouver les
Définir et reconnaitre une phrase
Grammaire
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Identifier les constituants d’une phrase simple en relation
avec son sens.
• Reconnaitre une phrase.
• Reconnaitre les éléments d’une phrase : sujet et prédicat.
• Construire des phrases simples.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (30 min)
Les élèves ont déjà abordé la notion de phrase au CE2. Il
s’agit d’aller un peu plus loin et de travailler plus spécifi-
quement le repérage du sujet et du prédicat, et de leur faire
construire des phrases correctes tant au niveau du sens qu’au
niveau syntaxique.
Cette leçon doit amener les élèves à la construction et à l’em-
ploi pertinent de phrases simples avec, pour finalité, une
meilleure compréhension des textes lus et une bonne utili-
sation de la langue orale.
83
arguments pour défendre leur point de vue. Cette modalité
de travail permet de générer un véritable débat et d’envisa-
ger différents points de vue.
Laisser un temps de réflexion individuelle avant de lancer
l’échange. L’objectif est de mettre en relief les différences
que l’on rencontre au quotidien, dans les allures, les vête-
ments, les couleurs de peau, la corpulence… et l’influence
que cela peut avoir sur le jugement de chacun.
2. Lire la question. Laisser un temps de réflexion indivi-
duelle avant de lancer l’échange. L’objectif est de rappeler
quelques règles élémentaires de sécurité.
J’écris (durée à déterminer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Produire des écrits variés en s’appropriant les différentes
dimensions de l’activité d’écriture.
La différenciation se fait au niveau de la longueur du texte.
Les élèves choisiront l’exercice 1 (une succession de ques-
tions) ou 2 (un texte inventé pour écrire une suite à l’histoire).
La différenciation peut se mettre en place par un travail en
binôme pour une mise en scène avant l’écriture.
Exemples de corrigé
1. Est-ce que les filles sont plus tendres que les garçons ?
Les chiens apportent-ils plus de vitamines ? Pourquoi les
hommes n’ont-ils que cinq doigts à la main ?
2. Il m’a fait grimper à l’intérieur et il a fermé la porte. Un
moteur s’est mis en route, une grosse lumière rouge s’est
mise à clignoter, et je me suis senti léger ! Léger ! C’est là
que j’ai regardé par la fenêtre ronde de sa grande machine
et que j’ai vu ma maison s’éloigner. Elle devenait de plus
en plus petite. Je me suis souvenu que ma maman m’avait
fait promettre d’être à l’heure à l’école. J’ai alors prié pour
que la promenade que mon nouveau copain me faisait faire
ne dure pas trop longtemps.
Manuel, pp. 110-111
Cherchons
Cet extrait utilise un dialogue. Il sera nécessaire de bien pré-
ciser aux élèves que les mots dans le désordre d’une couleur
sont à associer avec une bulle de l’image de la même couleur.
Réponses attendues
1. Nous, Martiens sommes de la planète Mars. / Nous venons
en amis. / Qui êtes-vous ?
2. Il manque un signe de ponctuation : le point d’interro-
gation.
3. Dans la première phrase, on dit que les Martiens sont de
la planète Mars.
Bien expliquer aux élèves que ce qu’on dit des Martiens se
nomme le prédicat.
9   Comme c’est bizarre !
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine (30 min)
Les exercices 1 à 4 réactivent les connaissances des élèves
sur l’identification d’une phrase.
1  Pour réactiver les connaissances des élèves, cet exercice
propose d’indiquer si les suites de mots sont des phrases et
de justifier leurs réponses oralement.
Manger des bonbons moi je veux. → non : la suite de mots
n’a pas de sens / Comment t’appelles-tu → non : il n’y a
pas de point d’interrogation / quel âge as-tu ? → non : il
n’y a pas de majuscule / Noé va chez le médecin. → oui /
maman prépare un gâteau au chocolat. → non : il n’y a pas
de majuscule / N’a pas de chien Jules. → non : la suite de
mots n’a pas de sens.
2  Les élèves doivent remettre la ponctuation : majuscules
et points.
a. Les coureurs se préparent au départ. / b. Il a oublié son
appareil photo. / c. Qu’est-ce qu’on mange ? / d.– J’ai froid.
ou J’ai froid ! / e. Octobre est le mois de migration des oiseaux
vers les pays chauds.
3  Les élèves doivent repérer les phrases de ce texte en s’ai-
dant de la ponctuation.
Le baobab africain est la plus connue des huit espèces de
baobabs. / On l’appelle aussi arbre bouteille à cause de sa
forme caractéristique. / Son fruit est le « pain de singe ». /
Sacré pour plusieurs cultures, c’est aussi un arbre à palabres
qu’il est malvenu ou sacrilège de couper.
Il y a 4 phrases au total.
Les exercices 4 à 6 font travailler les élèves sur la notion de
thème et de prédicat.
4  Les élèves doivent trouver de qui on parle dans la phrase,
le thème. La 3e phrase permet de leur montrer que le thème
n’est pas toujours au début de la phrase.
a. Jules a reçu une carte d’anniversaire. / b. Après la tem-
pête, le jardin était dévasté. / c. Dans le ciel se forment de
gros nuages noirs. / d. Les garçons jouent au football.
5  Les élèves apprennent à repérer le prédicat : ce qu’on
dit du thème.
a. Tom s’assoit brusquement sur sa chaise. / b. Tom marque
un point pour son équipe. / c. Tom se brosse les dents après
chaque repas. / d. Tom interroge la maitresse. / e. Tom s’endort.
6  Cet exercice permet aux élèves de réinvestir les deux
notions précédemment travaillées.
a. Mamie fait la meilleure tarte aux pommes du monde. /
b. Anissa a reçu une lettre de ses grands-parents. / c. Une
tempête de sable se prépare. / d. Paul part une semaine en
colonie de vacances. / e. Il devient de plus en plus grand.
Dans les exercices 7 à 10, les élèves vont devoir construire
des phrases correctes, qui ont du sens, qui ont les signes de
ponctuation nécessaires et sont constituées d’un thème et
d’un prédicat.
84
7  Les élèves doivent remettre les mots dans l’ordre pour
construire des phrases correctes.
a. Maman range la chambre de Paul. / b. Les bananes
murissent vite. / c. Julie prépare son cartable. / d. Les enfants
adorent jouer. / e. Leur maison est bien située.
8  Les élèves doivent remettre les suites de mots dans l’ordre
pour donner du sens et construire des phrases correctes.
a. Zoé adore Paris en été. / b. L’anniversaire d’Ilyès était
très réussi. / c. Leur voyage a duré cinq heures. / d. Quel
paysage ! / e. Elle travaille dur.
9  Cet exercice, plus difficile, peut être donné aux élèves
plus rapides ou être fait en groupes pour que les élèves s’en-
trainent et débattent. Il peut être aussi donné en différé pour
évaluer leur capacité à réinvestir leurs connaissances.
Les chevaux sont sur la ligne de départ. Bientôt, le signal
retentit. Très vite, le cheval n° 14 prend la tête. Il est au
coude à coude avec le n° 2. Va-t-il réussir à conserver son
écart ? Il accélère et le voilà vainqueur ! Il aura été devant
durant toute la course.
10  Aux élèves de créer un prédicat et de construire une
phrase correcte avec un signe de ponctuation à la fin. Quelques
exemples de réponses possibles :
Manon met ses baskets. / Chaque soir, papa regarde les infor-
mations. / Les vacances se passent bien. / Les footballeurs
s’entrainent beaucoup. / Je vais au cinéma.
Je cherche
11  Cet exercice, ludique, peut être donné aux élèves les plus
rapides, qui travailleront par deux. Bien prévoir le matériel
(bandes de papier).
J’écris (15 min)
12  En classe entière, revenir à la situation initiale de la
rubrique « Cherchons ». Rappeler la situation et demander aux
élèves quel type de réponses les enfants vont pouvoir don-
ner, sur quels thèmes (l’apparence des Martiens, la surprise
des enfants, leur curiosité…). Une fois les réponses émer-
gées en oral collectif, le travail peut être réalisé par groupes
de deux. On peut également proposer un sujet d’écriture avec
des bulles vides à compléter.
Exemple de corrigé
• Ils sont habillés de manière bizarre !
• D’où venez-vous ?
• Qui êtes-vous ?
• Nous sommes Jules et Julie.
 Conjuguer au futur les verbes en -er
Grammaire comme chercher et en -ir comme finir
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Conjuguer les verbes, utiliser les temps à bon escient.
• Identifier et conjuguer les verbes en -er et en -ir au futur.
• Mise en valeur des régularités et des irrégularités de la
morphologie verbale.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
Cette leçon est l’occasion de revoir un temps déjà connu des
élèves. Cependant, l’axe choisi repose sur une étude appro-
fondie et systémique des groupes verbaux : repérage des
régularités et des différences, travail sur les radicaux, spéci-
ficités des terminaisons.
Cherchons
L’objectif, dans cette partie, est de contextualiser l’emploi du
futur tout en entrainant un travail de manipulation. Ainsi, le
repérage des formes identiques, notamment autour des ter-
minaisons, se fera-t-il plus aisément.
1. Je me lèverai à 7 h du matin.
Je saisirai mon sac avant de prendre mon bus à 8 h.
Pendant le contrôle de maths, je réfléchirai avant de répondre
aux questions.
Mes parents travailleront toute la journée.
Mon père préparera le repas après son travail.
Mon frère et ma mère joueront à la console ensemble en
rentrant à la maison.
Mon frère finira ses devoirs avant de manger.
Je me coucherai à 21h.
2. Ils sont conjugués au futur.
3. Les terminaisons sont en effet identiques. lèverai – saisi-
rai / travailleront – joueront.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine
1  Nous mangerons. / Tu partiras. / Ils punissent. / Vous
bâtirez. / Il exprimera. / Tu travailleras. / Je reposerai. /
Nous faiblissons. / Elles chantaient. / Ils nageront.
2  a. Ces cyclistes franchiront bientôt le col de la mon-
tagne. / c. Raphaël remplira sa bouteille à la fontaine. /
e. Demain, à cause du vent du nord, la température refroidira.
85
Manuel, pp. 112-113
3  a. Je bondirai, tu bondiras, il bondira, nous bondirons,
vous bondirez, ils bondiront. / b. J’habiterai, tu habiteras,
il habitera, nous habiterons, vous habiterez, ils habiteront.
4  • Tarek et Léa présenteront un exposé devant la classe. /
• Camille ira chez le coiffeur. / • Toi et moi bavarderons à la
terrasse d’un café. / • Je mélangerai ces légumes pour faire
une soupe. / • Tes cousins et toi atterrirez ce soir à Lyon.
5  a. Je mènerai. / b. Tu piocheras. / c. Je bâtirai. / d. Ils
nourriront. / e. Tu voltigeras. / f. Ils rôtiront. / g. Ils oppose-
ront. / h. Vous voyagerez. / i. Nous farcirons. / j. Vous tape-
rez. / k. Il ralentira. / l. Je baignerai.
6  a. Les jardins fleuriront plus tôt cette année. / b. Les
enfants préfèreront sans doute aller au cinéma plutôt qu’à la
patinoire. / c. Je brandirai le drapeau au moment de l’hymne.
/ d. Vous cuisinerez un repas pour douze personnes ce soir.
/ e. Ma famille et moi cultiverons un potager cette année. /
f. Il paiera la place de Kim pour aller voir le concert.
7  a. Je déposerai toutes les affaires à la cave. / b. Nous
gravirons les marches menant au palais. / c. Ce pantalon
rétrécira au lavage. / d. Les skieurs glisseront avec élégance
sur la neige. / e. Vous manquerez de chance aux cartes !
8  Horizontal : 3. Grandiront / 4. Réfléchirai / 5. Mange-
rai / 7. Faibliras / 8. Convertira
Vertical : 1. Voyagerez / 2. Dépasserons / 6. Habiteront
Je cherche
9  Réponse : noircira
J’écris
10  Cette production écrite fait appel à l’imagination des
enfants et peut être reliée à une réflexion plus transversale :
celle du problème de l’eau. Il semble ici intéressant d’atti-
rer l’attention des enfants, en amont de ce travail d’écriture,
sur la nécessité de préserver l’eau et de la révolution qu’en-
trainerait une telle machine.
Les élèves devront utiliser des verbes en -er et en -ir et pour-
ront s’appuyer sur des verbes proposés dans la consigne.
Exemple de corrigé :
Un jour peut-être, il n’y aura plus de problème pour trouver
de l’eau. Des savants inventeront une machine qui transfor-
mera l’eau salée en eau potable. Grâce à elle, les pays lutte-
ront contre le manque d’eau dans les régions désertiques. Les
peuples ne souffriront plus et ne s’opposeront plus dans de
sanglants conflits.
9   Comme c’est bizarre !
 Duc Ye aime le dragon
Lecture 2
Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.
 Enregistrement du texte
Présentation du texte
« Duc Ye aime le dragon » fait partie d’un recueil de fables
mettant en scène un dragon. Un moyen de rencontrer la culture
chinoise grâce à des textes courts. Une mise en réseau est pos-
sible autour des éditions HongFei Cultures qui proposent un
large choix de textes littéraires chinois adaptés en français.
L’univers du texte peut se travailler après l’étude du texte
pour une mise en réseau autour d’un personnage archétype,
le dragon, très intelligent, doué de parole, parfois associé à
la magie, et qui possède différents pouvoirs.
Exemple de tableau pour dresser le portrait du dragon
dans différents récits
Titre et Ses Son Son Son
genre pouvoirs rôle caractère physique
du récit
Avant de lire (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Repérer les principaux éléments du texte.
Laisser les élèves observer le texte. Travail collectif et obser-
vation dirigée. Chaque réponse doit s’appuyer sur le texte
pour être argumentée.
1. Ce texte est une fable, comme l’indique la moralité à la
fin du récit.
2. Toutes les hypothèses sont à accepter et à lister.
Le titre évoque une passion pour le dragon.
Lecture du texte (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Lire seul des textes du patrimoine et des œuvres intégrales
de la littérature jeunesse, adaptés à son âge.
Lecture individuelle pour s’approprier l’histoire puis lecture
magistrale du texte si nécessaire.
Je comprends (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
œuvre une démarche de compréhension à partir d’un texte
entendu ou lu.
Travail individuel ou en binôme (en fonction des besoins des
élèves) puis en groupe pour une première mise en commun
avant retour au collectif.
3. Le bon résumé est le deuxième résumé : le dragon n’est
pas invité mais ne veut pas faire peur au Duc.
86
Manuel, pp. 114-115
4. Duc Ye est :
– riche (robe brodée, fauteuil aux pieds sculptés, paravent
doré)
– peureux (il tremble de peur, il est épouvanté)
– obstiné (il pense connaitre le dragon et ne revoit pas sa
position)
– original (il ne se comporte pas comme tout le monde)
Le dragon est :
– poli (il est confus, il parle poliment)
– malin (il a compris pourquoi le Duc ne le reconnaissait pas)
– moqueur (il éclate de rire et se moque du peintre)
5. Duc Ye ne reconnait pas le dragon parce qu’il est repré-
senté d’une certaine façon sur ses meubles, et cette façon
est une interprétation du peintre mais pas un portrait fidèle.
Je repère la composition d’une fable (15 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : identifier
les caractéristiques et spécificités des genres littéraires
(ici la fable).
En collectif, pour guider les élèves dans la recherche d’in-
formations.
1. C’est un court récit. Si les élèves comprennent l’humour,
ils trouveront le récit drôle en raison du décalage entre le dra-
gon présenté ici et le personnage archétype rencontré dans
d’autres lectures, mais aussi en raison du refus du Duc d’ad-
mettre que ce dragon est bien un vrai dragon.
2. En collectif. Il y a deux personnages : Duc Ye et un dra-
gon. Échanges sur le caractère de ces deux personnages.
L’homme est borné, orgueilleux. Accepter les réponses argu-
mentées des élèves : Duc Ye peut représenter une catégorie
sociale (un homme riche) ou un caractère particulier ren-
contré dans l’entourage de certains élèves, le dragon peut
représenter un idéal, une peur…
3. Ce texte se termine par une moralité. Un échange entre
élèves est nécessaire pour les guider sur l’implicite de cette
morale.
4. En fonction de leur culture littéraire, les élèves pourront
citer les fables de La Fontaine, d’Ésope, certains contes,
même si leur morale n’est souvent pas aussi explicite.
La fable permet de mettre en scène des personnages humains
ou des animaux qui représentent des comportements, des
caractères, des catégories. C’est une critique de la vie sociale,
politique, familiale… et elle est destinée à faire rire et sourire.
Je lis à haute voix (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
voix un texte après préparation.
La consigne est lue en collectif. Critères de réussite possibles
à concevoir avec les élèves : je mets le ton, ma lecture est
fluide, j’articule, on me comprend, j’écoute mes camarades
pour intervenir au bon moment, j’occupe l’espace, j’utilise
mon regard, je fais des gestes.
Entrainement individuel pour préparer la lecture, puis par
trois pour se partager la lecture (le dragon, Duc Ye, le nar-
rateur). Les rôles peuvent tourner.
J’enrichis mon vocabulaire (30 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Acquérir la structure, le sens et l’orthographe des mots :
analyser le sens des mots (polysémie) ; observer la morpho-
logie des mots ; mettre des mots en réseau (groupements
par champ lexical).
Matériel : cahier de brouillon et dictionnaire
(éventuellement dictionnaire des synonymes).
1. En binôme, puis en groupe, avant mise en commun :
Duc Ye son admirateur, le duc, il, l’homme.
Le une tête verte aux deux cornes géantes
dragon et au souffle chaud, l’intrus, sa créature
fétiche.
2. En groupe : se partager la lecture du texte pour relever les
mots exprimant ce que ressentent les personnages.
Retour au collectif : lister ces mots et les classer par nature.
adverbes : confortablement – malicieusement – probable-
ment ; noms : effroi – respect – gentillesse – rire – menteur ;
participe présent : tremblant ; adjectifs : indélicat – contra-
rié – confus – offensé – original – pressé ; verbes : épouvan-
ter – aimer – soupirer – plaire.
3. En binôme, avant mise en commun.
Tout ce vacarme fait trembler la maison. Le duc manque mou-
rir de peur lorsqu’apparait le dragon. Le dragon est gêné :
cela effraie le duc qui se cache derrière son fauteuil. Le dra-
gon est blessé, mais cet homme insolite l’amuse.
4. Malpoli, rustre, inattentionné…
L’accord dans le groupe nominal :
Orthographe le nom et l’adjectif
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre et s’exprimer en utilisant la langue française
à l’oral et à l’écrit.
• Maitriser la forme des mots en lien avec la syntaxe.
• Notion de groupe nominal et accords au sein du groupe
nominal.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
À partir d’observations de corpus de phrases, ces activités
vont permettre de mettre en évidence et de fixer les régula-
rités et automatiser les accords simples.
87
Je débats avec les autres
(durée à évaluer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Interagir de façon constructive avec d’autres élèves dans un
groupe pour confronter des réactions ou des points de vue.
1. Lire la question. Laisser un temps de réflexion indivi-
duelle avant de lancer l’échange. L’objectif est de montrer
que nous ne voyons pas ce qui nous entoure, les gens comme
les choses de façon objective, à savoir tels qu’ils sont, mais
tels que nous voulons qu’ils soient.
2. Lire la question. Laisser un temps de réflexion individuelle
avant de lancer l’échange. L’objectif est de montrer qu’une
même situation peut susciter chez nous différentes réactions
suivant notre humeur. Le fait que le dragon choisisse de rire
au lieu de se fâcher permet de débloquer une situation qui
aurait pu s’envenimer.
J’écris (durée à évaluer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Produire des écrits variés en s’appropriant les différentes
dimensions de l’activité d’écriture.
La différenciation se fait au niveau de la longueur du texte.
Les élèves choisiront l’exercice 1 (une succession de ques-
tions) ou 2 (un texte inventé pour écrire une suite à l’histoire).
La différenciation peut se mettre en place par un travail en
binôme pour une mise en scène avant l’écriture.
Exemples de corrigé
1. Pourquoi êtes-vous là ? Qu’allez-vous faire de moi ? Avez-
vous un nom ?
2. Il avance d’un pas pour que l’homme le voie bien. L’homme
effrayé se cache le visage dans les mains, mais un peu curieux
tout de même entrouvre ses doigts pour observer le monstre
discrètement. Il remarque alors que ses dragons dessinés et
sculptés ont eux aussi deux cornes. Peut-être plus petites, mais
deux cornes quand même. Il remarque également que la tête
dorée de ses dragons est la même que la verte de la créature.
Serait-ce un dragon ? Un vrai dragon ? Le dragon qu’il aime
tant ? Il ouvre alors lentement ses mains, sourit au visiteur,
et l’invite à prendre une tasse de thé avec lui.
Manuel, p. 116
Cherchons
Cette recherche va permettre aux élèves de se remémorer les
règles des accords dans le groupe nominal.
Réponses attendues
1. • Les garçons invités étaient déguisés en sorcier. • La
fille invitée était déguisée en sorcière. • En ce matin froid
et ensoleillé, les coureurs sont sur la ligne de départ. • En
cette matinée froide et ensoleillée, les coureurs sont sur la
ligne de départ.
2. Ce sont les noms selon leur genre et leur nombre qui per-
mettent de déterminer l’accord de l’adjectif.
9   Comme c’est bizarre !
 2  a. J’aime porter une jupe noire. / b. J’écoute de la
SÉANCE 2 : variété française.
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine Je cherche

Le but de cet exercice est de reconnaitre les marques de 3  Inutile car il ne change pas quel que soit le genre et le
l’accord. nombre.
1  
J’écris
Masculin Féminin Masculin Féminin
singulier singulier pluriel pluriel 4  Exemple de corrigé
Un blouson La bonne Nos affaires C’est une ville colorée où les bâtiments sont gigantesques.
violet musique propres C’est vrai que les nuits sont bruyantes parce que les gens y
Un vieux Une paire de D’excellentes aiment faire la fête. Moi ce que j’apprécie par-dessus tout,
film baskets histoires c’est me promener sur les longs quais sombres et silencieux.
Un bel outil

Le pluriel des noms composés

Orthographe Manuel, p. 117

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES

verbe + nom / des sans-cœurs → préposition + nom / des
Comprendre et s’exprimer en utilisant la langue française
porte-avions → verbe + nom / des sous-verres → préposition
à l’oral et à l’écrit.
• Acquérir la structure, le sens et l’orthographe des mots.
+ nom / des oiseaux-mouches → nom + nom
2  un gentilhomme, un casse-tête, une sage-femme, une
longue-vue, un chêne-liège
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min) 3  des gentilhommes, des casse-têtes, des sages-femmes,
des longues-vues, des chênes-lièges
Cherchons
Je cherche
Réponses attendues
4  a. des timbres-postes
1. Les noms de la liste 1 composés de deux noms s’accordent
b. des taille-crayons
tous les deux.
c. des essuie-glaces
2. Les noms de la liste 2 s’écrivent en un seul mot, le der-
nier élément s’accorde. J’écris
SÉANCE 2 : 5  La classe peut être séparée en trois, chaque élève ne
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min) construisant qu’une seule phrase.
Exemple de corrigé
Je m’entraine
Les après-midis, j’aime me promener dans le parc. – Les
1  des abat-jours → verbe + nom / des coupe-vents → verbe tout-petits y font du tricycle. – Les grands sont en classe et
+ nom / des grille-pains → verbe + nom / des casse-têtes → taillent leurs crayons avec les taille-crayons pour écrire.

L’antonymie
Lexique Manuel, p. 118

– Question 2 : réponse individuelle sur l’ardoise. Grand /

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Connaitre des mots de signification contraire.
petit ; gros / maigre ; lent / rapide ; le doute / le certain.
• Connaitre et utiliser des relations de sens entre les mots : Je retiens
l’antonymie.
Faire le lien avec les notions des leçons précédentes.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min) SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Cette leçon est à mettre en parallèle/opposition avec la leçon
précédente. L’antonymie introduit une relation d’opposition Je m’entraine
entre certains mots. Les exercices sont faits individuellement sur le cahier de
Cherchons brouillon.
1  commencer → finir – payant → gratuit – se taire → par-
– Question 1 : lire le texte et répondre à la question collec-
ler – le géant → le nain – s’endormir → se réveiller – com-
tivement à l’oral.
pliqué → simple.

88
 2  a. J’ai beaucoup aimé le début du film, mais la fin m’a
effrayé. b. Virginie habitait au-dessus de chez Charles, désor-
mais son appartement est au-dessous du mien. c. Tu préfères
les cheveux longs ou courts ? d. Karim trouve ce tableau
magnifique, Anna le juge hideux. e. L’ascension commence
au pied de la montagne et finira sur les sommets enneigés.
3  a. Je descends les escaliers rapidement. b. Paul a éteint
le feu. c. Joël a raté son examen. d. Le ciel s’éclaircit.
e. Je connais son prénom.
4  a. Avoir les yeux plus gros que le ventre. b. Décrocher la
lune. c. Se serrer la ceinture. d. Être une mauvaise langue.
Faire vivre un dialogue grâce à la ponctuation
Écriture
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
• Repérer la ponctuation du dialogue.
• Poursuivre un dialogue et le faire vivre à l’aide d’une
ponctuation adaptée.
J’observe
Présentation du texte
Véronique Herbaut est scénariste. Elle a participé à l’écri-
ture de plusieurs séries d’animation pour la jeunesse. Elle a
écrit notamment Avant la peur du loup, une pièce de théâtre
en un acte à mettre en scène avec un groupe d’enfants, qui
raconte l’histoire d’un petit garçon qui s’est perdu dans la
forêt et qui a peur. Les arbres l’observent, attendris, et se
réjouissent car ils ne voient plus que des promeneurs, des
coureurs, des vélos et des poussettes.
Le dialogue proposé est un extrait mettant en scène l’enfant,
le Peuplier, le Charme, le Sorbier, le Saule et le Jeune Sapin.
Il est particulièrement fourni en didascalies, qui apportent de
nombreuses précisions sur le jeu des acteurs. Après obser-
vation, les élèves devraient pouvoir comprendre que didas-
calies et ponctuation sont liées entre elles. Ils pourront ainsi
poursuivre ce dialogue et le faire vivre à l’aide d’une ponc-
tuation adaptée.
Réponses attendues
1. L’enfant, le Peuplier, le Charme, le Sorbier, le Saule et le
Jeune Sapin. Le fait que les arbres parlent est surprenant.
2. Une pièce de théâtre, car avant chaque réplique on trouve
le nom du personnage qui va s’exprimer et entre parenthèses
des didascalies qui donnent aux acteurs des indications d’ac-
tions, de jeu ou de mise en scène.
3. Les points de suspension indiquent qu’une phrase est
interrompue.
4. Les phrases en bleu se terminent par des points d’excla-
mation.
« Pierre !! Manon !! » : une inquiétude, une peur.
« Oui, trop longtemps ! » : une affirmation très forte.
5. « Euh… Pardon d’intervenir, je peux savoir en quoi c’est
formidable que cet enfant soit perdu, qu’il ait peur et qu’il
pleure… ? » On reconnait la phrase interrogative au point
d’interrogation qui la termine.
89
J’écris
5  L’objectif est d’utiliser des antonymes pour écrire des
portraits aux caractéristiques opposées.
Exemple de corrigé
Pierre et François sont jumeaux mais Pierre est grand et
robuste alors que François est petit et mince. Le premier
est bavard, le second timide. L’un est toujours joyeux et gai,
l’autre plutôt sombre et triste. Finalement, Pierre est plus
social que François qui est souvent seul.
Manuel, p. 119
À moi d’écrire !
Avant de commencer, relire avec les élèves l’aide-mémoire
« Pour faire vivre… un dialogue », puis reprendre en collectif
la fonction des signes de ponctuation. Demander à deux ou
trois élèves de reformuler ce qui vient d’être dit avec leurs
mots. Rappeler qu’il est possible d’utiliser des didascalies
pour exprimer les émotions de chaque arbre. Préciser que
chaque didascalie sera alors une aide pour trouver la ponc-
tuation la plus adaptée.
Exemples de corrigé
1. Le Saule (désolé) : Il faut reconnaitre que tu as raison, on
ne peut quand même pas vouloir que les enfants se perdent
dans la forêt juste pour nous distraire.
Le Jeune Sapin : Ah ! quand même, tu en conviens.
Le Sorbier (inquiet) : Mais que vous arrive-t-il, vous avez
perdu la raison… Nous avons besoin d’enfants perdus. Ils sont
tellement beaux quand ils sont tristes et larmoyants. Souve-
nez-vous, les années sans enfants perdus sont bien longues…
Le Charme (précis) : Oui… 2011… et aussi 2016 !
2. Le Vieux Chêne : De quoi causez-vous ? Vous feriez mieux
de réfléchir à une façon de rassurer cet enfant perdu ! Toi,
le Châtaignier, redresse-toi un peu, que la lumière du soleil
vienne réchauffer le visage apeuré de ce petit. Toi, le Til-
leul, cesse donc de frétiller au passage du vent, tu vas l’in-
quiéter davantage !
Le Châtaignier (concentré) : Oui, je vais faire mon possible.
Le Tilleul : Pas facile ce que tu me demandes, il faudrait
voir avec le Vent.
Le Vieux Chêne : Allons, voyons ! Un peu d’énergie et de
bonne volonté !
Clic
Un tutoriel pour utiliser Audacity en classe : http://cinema.
ia80.ac-amiens.fr/files/outils-telecharger/utiliser-audacity-
en-classe-4p.pdf
9   Comme c’est bizarre !
 Poésie
 Enregistrement des poésies
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
• Lire avec fluidité.
• Participer à des échanges dans des situations diversifiées.
• Prendre en compte les normes de l’écrit pour formuler,
transcrire et réviser.
Présentation des textes
La citation : William Shakespeare est considéré comme
l’un des plus grands poètes, écrivains et dramaturges de la
culture britannique. Il est réputé pour sa maitrise des formes
poétiques.
Le premier document, intitulé « Fortune », a été écrit par
Joseph Paul Schneider, poète et critique d’art luxembourgeois.
Le second document a été écrit par Robert Gélis, roman-
cier et poète qui écrit essentiellement pour la jeunesse, connu
pour son humour et son humanité.
Le dernier document, intitulé « Il s’en passe des choses
dans ma cité », est extrait de La ville des poètes, un recueil
regroupant 200 poèmes sur le thème de la ville. Guy Foissy
est un dramaturge français né à Dakar ; ses pièces de théâtre
ont obtenu de nombreux prix.
Découverte et mise en voix (45 mn)
• Livre fermé, lire les poèmes à haute voix ou faire écouter
les enregistrements disponibles sur le CD audio.
• Livre ouvert, laisser quelques minutes aux élèves pour
prendre connaissance des deux pages (les questions seront
lues dans un second temps). Demander aux élèves de
reformuler le contenu des poèmes (cette partie doit être ponc-
tuée de réécoutes totales ou partielles des poèmes).
• Observation et analyse des illustrations : que représentent-
elles ? À quel poème se rapportent-elles ?
L’unique illustration peut faire référence à chacun des poèmes.
On y voit une sorte d’arbre généalogique universel dans lequel
se trouvent des portraits d’hommes et de femmes d’âge, de
genre, d’origine et de culture différents. Cet arbre semble
tenir en équilibre sur la paume d’une main ouverte. Ce kaléi-
doscope de portraits rappelle les portes ouvertes évoquées
dans le premier poème, mais aussi l’« Autre », le personnage
principal du second poème et « les gens » du dernier poème.
Demander aux élèves comment ils auraient illustré ces
poèmes.
• Lecture silencieuse des poèmes, puis lecture orale par
les élèves du poème qu’ils préfèrent.
Réponses aux questions (30 min)
Lecture individuelle silencieuse des questions. Si certaines
questions ne sont pas comprises, demander une reformula-
90
Manuel, pp. 120-121
tion par un élève. Bien insister sur le fait que chaque réponse
doit s’appuyer sur le texte pour être validée. Lire chaque
question à haute voix et laisser un temps de réflexion indi-
viduelle avant de lancer l’échange, l’objectif étant d’ame-
ner les élèves à justifier leurs réponses à l’aide des mots du
texte. Plusieurs solutions sont parfois possibles.
Réponses attendues
1. Les premiers vers de « Fortune » sont très saccadés d’un
point de vue du rythme. Les mots ne sont pas séparés par
des virgules, pour autant ils se lisent en marquant des temps
de respiration.
2. Dans « Portrait de l’autre », le mot « Autre » est répété
huit fois, c’est une façon pour le poète de mettre l’Autre au
cœur du poème. Dans « Il s’en passe des choses dans ma
cité », le groupe nominal « les gens » est répété quatorze fois.
Cette répétition rythme le poème : le personnage principal
devient les gens. Le dernier vers du second texte aborde la
question du point de vue. La chute du poème rappelle qu’il
est inutile d’avoir peur d’autrui car on est toujours l’Autre
de quelqu’un d’autre.
3. Dans le dernier poème, on compte pas moins de sept signes
de ponctuation différents : le point, les deux-points, le guil-
lemet ouvert, le guillemet fermé, la virgule, le point d’inter-
rogation et le point d’exclamation. Cette ponctuation riche
donne à la lecture à haute voix un effet vivant, emporté, que
l’on retrouve dans les échanges oraux du théâtre.
4. Pour commencer, inviter les élèves à répondre à des ques-
tions plus simples pour les aider.
Qui parle dans le texte ? « Moi ».
Où cette personne se trouve-t-elle ? Que fait-elle ? Elle est
assise sur un banc de pierre.
Que font les gens ? Ils vivent, s’activent.
S’intéressent-ils les uns aux autres ? Non.
Quel geste aurait dû faire celui qui observe sa cité ? Tendre
la main.
Pourquoi aurait-il dû faire cela ? C’est une question de soli-
darité entre les humains.
L’a-t-il fait ? À ton avis, pour quelle raison ? Non, car dans
les grandes villes, les hommes et les femmes se sentent vite
anonymes, perdus dans la masse. Dans les plus petits vil-
lages, il est donc plus facile de communiquer avec les autres.
Guy Foissy nous invite à réfléchir sur l’anonymat en ville :
« Ce qu’on ne voit jamais dans ma cité,
c’est un regard.
Un regard qui vous regarde et qui s’attarde ».
5. Exemple de corrigé
L’Autre :
Celui qui frappe les trottoirs
Avec sa longue canne blanche
Qui se déplace autrement
Qui vous caresse la joue en riant
Sans demander de revanche
Unité 10 Dansez, maintenant ! Manuel, pp. 122-135

Présentation de l’unité
L’unité 10 exploite la thématique des arts, plus spécifiquement sous l’angle de la pratique
artistique. La danse est certes un art connu des élèves mais sa diversité l’est sans doute moins.
Cette unité oscille entre tradition et innovation, et le ton est donné dès les pages d’oral : le
contraste est saisissant entre la photo pleine page de hip-hop et les petites photos de danses
classique et traditionnelle. L’unité a aussi à cœur de présenter la danse comme une pratique
mixte pour aller à l’encontre des idées reçues. Ainsi, sur les photos mais aussi dans les textes,
des danseurs des deux sexes sont représentés, ainsi que des enfants et des adultes, pour ancrer
cet art dans une universalité patente.

Oral Manuel, pp. 122-123

Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.

4. Les danses balinaises s’apparentent à du théâtre dansé :

« L’élève parle, communique, argumente à l’oral de façon
claire et organisée ; il adapte son niveau de langue et son elles racontent la lutte entre le bien et le mal, rendent hom-
discours à la situation, il écoute et prend en compte ses mage aux dieux.
interlocuteurs. » (Socle commun de connaissances, de com-
pétences et de culture 2015) Photo B :
5. Les petites filles portent des collants, un justaucorps et des
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
chaussons. Elles effectuent toutes le même geste à la barre :
Décrire un objet, présenter un travail à la classe en s’ex-
les pieds sont en 5e position, le bras droit en couronne.
primant avec des phrases correctes et dans un vocabu-
laire approprié. 6. Il s’agit de danse classique.

Présentation de la séquence 7. La danse classique européenne et la danse traditionnelle

Il s’agit de comparer deux types de danse en utilisant des
expressions de comparaison. L’objectif étant simple, il est
possible d’ajouter des contraintes langagières : utiliser des
verbes d’action, faire des phrases complexes, enrichir les
groupes nominaux…
Observons et échangeons (45 min)
Demander aux élèves d’observer les photographies et noter
leurs remarques au tableau après un temps de réflexion indi-
viduelle. Classer les remarques des élèves afin de faire appa-
raitre les vêtements et accessoires, les gestes, l’environne-
ment de chaque danse. Introduire le vocabulaire de « Ma
boite de mots ! » au fur et à mesure des besoins exprimés
par les élèves.
Photo A :
1. Les fillettes portent des saris brodés et sont pieds nus.
Elles ont des fleurs dans les cheveux. Elles effectuent toutes
les mêmes gestes : les genoux pliés, le dos cambré, le bras
gauche plié et les doigts écartés. Il s’agit d’une figure de
danse traditionnelle balinaise dans laquelle les danseuses
s’expriment par des attitudes, par des mouvements des poi-
gnets, genoux, bras ou tête, tout en gardant toujours les
lèvres fermées.
2. Elles tiennent une écuelle dans la main droite pour faire
des offrandes.
3. Elles dansent dans une cour pavée (peut-être un temple ?)
dans un pays asiatique, en Indonésie.
balinaise demandent un apprentissage long de gestes codi-
fiés. Il s’agit de reproduire des gestes précis. Aucune place
n’est laissée à l’improvisation et à l’expression libre.
Photo C :
8. Il s’agit de danse hip-hop.
9. Le danseur porte des vêtements de la vie quotidienne :
pantalon de toile, teeshirt, baskets, et non une tenue spéci-
fique. Il évolue dans une salle ou dans la rue avec en « arrière
fond » des graffitis, symboles de la culture hip-hop. Il effec-
tue une figure acrobatique au sol (le break).
10. Le danseur de hip-hop semble plus libre dans ses mou-
vements, ses vêtements et son environnement. Sans doute la
part de créativité et d’expression personnelle est-elle plus
importante dans le hip-hop.
Je parle (45 min)
Lire la consigne. Temps de recherche individuelle permet-
tant à l’élève de noter sur son cahier de brouillon les deux
danses choisies ainsi que leurs caractéristiques.
Rappeler le vocabulaire de « Ma boite de mots ! » et lire les
consignes de « J’écoute mes camarades ».
Chaque élève présente sa description sans être interrompu.
À la fin de la description, les élèves indiquent de quelles
danses il s’agit. Si aucune des propositions n’est juste, ils
peuvent poser des questions à l’élève descripteur.

91 10   Dansez, maintenant !
 Cours de danse
Lecture 1
Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.
 Enregistrement du texte
Présentation du texte
Les albums Studio Danse proposent des séries d’histoires
courtes qui se passent dans une école de danse. Évoquant la
danse classique ou le hip-hop, certaines histoires s’adressent
aussi bien aux garçons qu’aux filles, comme l’histoire choi-
sie ici.
L’univers du texte se travaille en lecture documentaire avant
ou après l’étude du texte pour permettre d’élargir la culture
des élèves autour de cette activité.
Avant de lire (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Repérer les principaux éléments du texte.
Laisser les élèves observer le texte et faire des commentaires.
Chaque réponse doit être argumentée. À ce stade, les élèves
ont les connaissances nécessaires pour reconnaitre certains
genres de texte. Les suggestions de réponse, sans être un
QCM, permettent de guider l’élève.
1. Ce texte est une bande dessinée (il raconte une histoire
en une succession d’images alignées).
2. Il y a trois personnages : deux personnages principaux
qui dansent ensemble, un personnage secondaire qui arrive
à la fin de l’histoire. Ils sont dans un club de sport ou une
école de danse.
Lecture du texte (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Lire seul des textes du patrimoine et des œuvres intégrales
de la littérature jeunesse, adaptés à son âge.
Lecture individuelle pour s’approprier l’histoire.
Je comprends (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
œuvre une démarche de compréhension à partir d’un texte
entendu ou lu.
Travail en binôme avant retour au collectif pour les ques-
tions 3-4-5. Chaque réponse donnée doit s’appuyer sur le
texte pour être acceptée.
3. La fille blonde s’appelle Julie (vignette 2), le garçon
s’appelle Kader (vignette 3), on ne connait pas le nom de
la fille brune.
4. Vrai (« Il te fait toujours tourner la tête le beau Kader ? »,
vignette 8) – Faux (« tu crois que j’en serai capable ? »,
vignette 3) – Vrai (point d’exclamation dans la vignette 2) –
Faux (notes de musique qui sortent du lecteur CD, vignette 1).
92
Manuel, pp. 124-125
5. Un pied et une main au sol (même pied même main), faire
le poirier, prendre son élan pour tourner sur la tête.
En collectif.
6. Échanger sur l’humour de la dernière vignette pour mettre
en relief l’expression « faire tourner la tête » au sens figuré
(être amoureuse) et au sens propre (là, elle a vraiment tourné
sur la tête).
Je repère la composition
d’une bande dessinée (15 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : identifier les
caractéristiques et spécificités des formes associant texte
et image (ici la bande dessinée).
Travail collectif pour guider les élèves dans la compréhen-
sion de l’organisation de la lecture d’une bande dessinée,
réinvestir et apporter du vocabulaire spécifique.
1. Une page de BD s’appelle une « planche ».
2. Il y a 8 vignettes, 2 vignettes par ligne, 4 lignes, à lire
comme un texte, de gauche à droite.
3. Les espaces verticaux entre les vignettes ont la même lar-
geur. Les espaces horizontaux sont plus larges que les verti-
caux et ont la même largeur entre eux. C’est comme si l’on
sautait des lignes et que l’on séparait les phrases par une
ponctuation.
4. Ce que ressentent les personnages est indiqué par des des-
sins (étoiles), par de la ponctuation (points d’exclamation),
par des lignes de toutes sortes (trois lignes droites courtes
pour la surprise, une ligne courbe pour l’étourdissement).
Je lis à haute voix (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
voix un texte après préparation.
La consigne est lue en collectif. Critères de réussite pos-
sibles à concevoir avec les élèves : je mets le ton, ma lecture
est fluide, j’articule, on me comprend, j’écoute mon cama-
rade pour intervenir au bon moment, je bruite une histoire.
Temps individuel puis par trois pour se répartir les rôles
(Julie, Kader, l’amie). Retour au collectif : écoute des groupes
volontaires.
J’enrichis mon vocabulaire (30 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Acquérir la structure, le sens et l’orthographe des mots :
analyser le sens des mots (polysémie) ; observer la mor-
phologie des mots.
Matériel : cahier de brouillon et dictionnaire.
1. Collectif : lister au tableau les sens du mot déjà connus
des élèves. Compléter avec une recherche dans le diction-
naire en binôme. Retour au collectif pour compléter la liste
le cas échéant. Relever le sens du mot dans le texte.
2. Individuel puis collectif. Proposer une définition de « tour-
ner la tête » en fonction du contexte. Se rappeler le sens figuré,
proposition d’autres phrases pour l’utilisation au sens propre.
3. Collectif : échange autour de la breakdance et des autres
danses de rue. Faire la liste des mots anglais : parking, sand-
wich…
Je débats avec les autres
(durée à déterminer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Interagir de façon constructive avec d’autres élèves dans un
groupe pour confronter des réactions ou des points de vue.
1. Lire l’affirmation. Il est possible de proposer de parta-
ger la classe en deux de manière aléatoire en attribuant un
avis (D’accord / Pas d’accord) à chaque groupe. Ainsi, les
élèves du même groupe peuvent se concerter et trouver les
arguments pour défendre leur point de vue. Cette modalité
de travail permet de générer un véritable débat et d’envisa-
ger différents points de vue.
Laisser un temps de réflexion individuelle avant de lancer
l’échange. L’objectif est de faire prendre conscience aux
élèves que la danse n’est pas un sport de fille contrairement
aux concepts que l’on peut véhiculer.
2. Lire la question. Laisser un temps de réflexion indivi-
duelle avant de lancer l’échange. L’objectif est de permettre
aux enfants de prendre conscience que les règles de sécurité
sont essentielles quelles que soient les activités.
Distinguer les types et les formes de phrase
Grammaire
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Identifier les constituants d’une phrase simple en relation
avec son sens.
• Reconnaitre les types de phrase.
• Reconnaitre les phrases affirmatives et négatives.
• Construire des phrases injonctives et interrogatives.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (30 min)
Les élèves ont déjà abordé la notion de phrase au CE2, à
partir d’un travail sur la ponctuation. Il s’agit d’aller un peu
plus loin et de les amener à nommer les types et les formes
de phrase de manière explicite. Comme la précédente, cette
leçon doit amener les élèves à la construction et à l’emploi
pertinent de phrases simples avec, pour finalité, une meil-
leure compréhension des textes lus et une bonne utilisation
de la langue orale.
93
J’écris (durée à déterminer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Produire des écrits variés en s’appropriant les différentes
dimensions de l’activité d’écriture.
La différenciation se fait au niveau de la longueur du texte
et de sa structure. Les élèves choisiront l’exercice 1 (liste de
phrases), ou 2 (texte long et structuré pour passer du discours
direct de la BD au discours indirect).
Exemples de corrigé
1. Debout, tu te mets sur les demi-pointes et tu lèves les bras
au-dessus de la tête. Puis tu lèves le pied gauche jusqu’au
genou droit en dirigeant ton genou gauche vers l’extérieur.
Et hop ! Tu ouvres les bras et tu gardes l’équilibre.
2. Pour les filles qui se mettent à la place de Julie :
J’étais en train de regarder Kader s’entrainer quand il me
proposa de me montrer des figures de break dance ! J’ai dit
oui, bien sûr, parce que j’étais contente qu’il s’occupe de
moi, mais j’étais très embêtée parce que ma passion, c’est
la danse classique et je n’avais pas envie de me ridiculiser
devant lui ! Au final, j’ai fait exactement ce qu’il m’a dit et
je m’en suis bien sortie !
Pour les garçons qui se mettent à la place de Kader :
J’étais en train de m’entrainer quand j’ai remarqué que Julie
était là depuis un bon moment à me regarder faire. Alors je
me suis dit que ce serait sympa qu’on danse ensemble et je
lui ai proposé de lui montrer des figures de break dance. Je
suis ravi qu’elle ait accepté parce que même si ce n’était
pas facile pour elle au départ, elle a réussi une figure très
impressionnante !
Manuel, pp. 126-127
Cherchons
Les quatre phrases proposées sont des phrases affirmatives.
Elles appartiennent chacune à un type de phrase différent et
sont à faire associer avec chaque personnage, en fonction de
l’expression du visage de chacun.
Réponses attendues
1. Arrête de bavarder. Personnage qui donne un ordre. /
Puis-je aller aux toilettes ? Personnage interrogateur. / Il est
bientôt 16 h 30. Personnage normal souriant. / Ce n’est pas
moi ! Personnage surpris.
2. Arrête de bavarder. Le personnage donne un ordre. / Puis-
je aller aux toilettes ? Le personnage pose une question. / Il
est bientôt 16 h 30. Le personnage normal souriant déclare
quelque chose, donne une information. / Ce n’est pas moi !
Le personnage surpris montre son étonnement.
10   Dansez, maintenant !
SÉANCE 2 : 7 En mobilisant ce qui a été appris, les élèves vont devoir
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min) transformer les phrases négatives en phrases affirmatives.
On pourra proposer de faire cet exercice par deux. Apporter
Je m’entraine (30 min)
une aide pour le changement des adverbes en faisant faire
1 Cet exercice propose de distinguer les quatre types de les transformations d’adverbe en oral collectif au préalable.
phrase en fonction de leur intention. Par exemple : jamais devient toujours.
• Justin est tombé à vélo. → donner une information (décla- Il a réussi son trimestre. Chloé peut lui prêter son pull. Elles
rative) sont toujours prêtes à temps. Les contes de fées finissent tou-
• S’est-il fait très mal ? → poser une question (interrogative) jours bien.
• Oui, je l’emmène à l’hôpital ! → exprimer un sentiment 8 Même exercice que précédemment. Cette fois, les élèves
(exclamative) doivent transformer les phrases affirmatives en phrases néga-
• Va lui préparer ses affaires. → donner un ordre (impérative) tives. Bien insister sur les marques de négation obligatoires.
a. Les ressources de la Terre ne sont pas inépuisables. /
2 Cet exercice demande aux élèves de retrouver le type
b. Nous ne terminerons pas maintenant. / c. Manon ne fait
de chaque phrase. On peut leur indiquer qu’ils peuvent s’ai-
pas de sport. / d. Enzo n’a pas mal au ventre.
der de la ponctuation.
a. Termine ton petit-déjeuner. Impérative / b. Ils prévoient de 9 Cet exercice pourra être travaillé par petits groupes ou par
l’orage ! Exclamative / c. Comment avez-vous fait ? Interroga- deux afin de permettre un débat. On pourra rappeler l’intention
tive / d. Je n’ai pas pu ouvrir ce pot de confiture. Déclarative. d’une phrase injonctive (donner un ordre ou un conseil).
a. Vous devez prendre la piste cyclable. → Prenez la piste
3 Les élèves vont devoir classer les phrases en fontion de
cyclable. / b. Léa doit rendre son livre de BCD. → Léa, rends
leur type. On pourra les aider en matérialisant le tableau afin
ton livre de BCD. / c. C’est le moment de sortir de la classe.
qu’ils distinguent aussi les phrases affirmatives des phrases
→ Sortez de la classe. / d. Vous avez interdiction de courir
négatives.
dans les couloirs. → Ne courez pas dans les couloirs.
Déclarative Interrogative Exclamative Injonctive 10 Même exercice que précédemment.
L’école Qu’y a-t-il Je suis Range ta a. Tu ne pourras pas tout faire. → Ne pourras-tu pas tout
répète son pour diner ? ravie de chambre. faire ? / b. Tu termines tes exercices. → As-tu terminé tes
spectacle vous voir ! exercices ? / c. Je suis fatiguée. → Es-tu fatiguée ? / d. Jules
de fin n’a pas éteint la lumière. → Jules a-t-il éteint la lumière ?
d’année.
Je cherche
Je n’ai pas Comment Jamais je Ne va pas
fini ma n’a-t-il n’aurai cru dans la 11 Exercice à proposer en plus pour les élèves les plus rapides
valise. pas pu cela de toi ! forêt ! ou à faire en collectif pour bien insister sur les marques de
réussir cette négation et discuter ensuite des phrases affirmatives qui
épreuve ? contiennent un verbe « négatif ».
Ne crois-tu pas que tu devrais refuser ? Je ne sais plus si je
4 Les élèves doivent repérer la forme de la phrase en s’ai- dois accepter.
dant des marques de négation. Les phrases affirmatives contiennent un verbe négatif.
a. J’ai terminé mon livre. Affirmative / b. Jamais je n’aurai fini
à temps ! Négative / c. C’est le moment de planter des arbres. J’écris (15 min)
Affirmative / d. Ce n’est pas le moment. Négative / e. Tu me
déranges. Affirmative / f. Tu ne me déranges pas. Négative. 12 En classe entière, faire décrire la situation et présenter les
5 Les élèves doivent repérer les marques de négation. trois enfants. Faire imaginer de quoi ils peuvent parler. Une
a. Je n’ai pas soif, merci. / b. N’as-tu pas emporté ton vête- fois les réponses émergées en oral collectif, le travail peut
ment de pluie ? / c. Je ne sais plus. / d. Il n’a jamais enfreint être réalisé par groupes de trois ou individuellement. On peut
le règlement. également proposer un sujet d’écriture. Par exemple : « Trois
copains parlent de la récréation, du match de football… »
6 En s’aidant du travail fait à l’exercice 5, les élèves vont
Les productions pourront être lues à l’oral sous la forme
devoir ajouter la première marque de négation. Cet exer- d’un dialogue.
cice est essentiel et il faudra insister sur l’obligation du
n’ / ne à l’écrit. Exemple de corrigé
a. Elle n’a pas fini son exercice. / b. Je n’ai jamais dit ça ! / – Tu as apporté ton ballon de basket.
c. Ne va pas près de la rivière sans un adulte. / d. Il n’a – Oui, on va pouvoir jouer à la récréation.
plus d’argent. – Super idée !

94
 Conjuguer au futur les verbes en -ir comme venir,
Grammaire en -re, en -oir, en -dre, être et avoir
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Conjuguer les verbes, utiliser les temps à bon escient.
• Identifier et conjuguer les verbes en -re, en -oir, en -dre
au futur.
• Identifier et conjuguer être et avoir au futur.
• Mise en valeur des régularités et des irrégularités de la
morphologie verbale.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
Cette leçon s’inscrit à la suite de la précédente et clôt l’ap-
prentissage du futur.
Cherchons
L’activité proposée s’articule d’abord sur une contextuali-
sation du futur dans un portrait. Suite à ce travail, les élèves
vont manipuler les formes verbales et mettre en valeur les
changements fréquents des radicaux. Enfin, la notion de fré-
quence dans les terminaisons du futur est introduite.
1. Aujourd’hui, j’ai 10 ans.
Un jour, je deviendrai pilote. Comme cela, je pourrai voya-
ger dans de nombreux pays.
Avec mes amis, nous irons découvrir les plus grandes villes
du monde.
Je serai aussi très concerné par l’écologie et je ferai tout
mon possible pour que l’on protège notre planète.
J’aurai enfin une très grande maison, dans laquelle toute
ma famille viendra me rendre visite.
2. Le radical change fréquemment.
3. Les terminaisons sont : -ai, -as, -a, -ons, -ez, -ont.
Les terminaisons des verbes au futur en -re, -dre et -oir sont
les mêmes que pour les verbes en -er et -ir
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Les deux premiers exercices ont pour objectif de reconnaitre
les verbes en -ir comme venir, -re, en -oir, en -dre au futur.
Les exercices 3 à 7 proposent de travailler sur la conjugai-
son de ces verbes. Enfin, les exercices 8 et 9 interrogent le
repérage et la conjugaison d’être et d’avoir. La partie « Je
cherche » amène les élèves à manipuler les verbes et à utili-
ser la conjugaison au futur.
Je m’entraine
1  Tu conviendras. → convenir – Nous paraitrons. → paraitre
– Elle pourra. → pouvoir – Je boirai. → boire – Ils devront.
→ devoir – Vous cuirez. → cuire – Il déduira. → déduire –
Tu apprendras. → apprendre – Je connaitrai. → connaitre
– Nous convaincrons. → convaincre
2  b. Un jour, cet enfant sera un grand informaticien. /
c. Le soleil brillera sur toute la France demain. / d. Nous
nous battrons afin de remporter le match.
3  Je courrai dans les champs. / Tu courras dans les champs.
/ Il courra dans les champs. / Nous courrons dans les champs.
/ Vous courrez dans les champs. / Ils courront dans les champs.
95
Manuel, pp. 128-129
4  a. La maison se couvrira de neige. / b. Nous peindrons
sur de grandes toiles. / c. Tu plaindras ceux qui ont eu un
accident. / d. Ma famille et moi-même écrirons de belles
cartes. / e. Marcel et Adèle partiront en vacances.
5  a. Loïc prendra sa voiture pour aller travailler. / b. Nous
pourrons nous reposer quand nous verrons enfin le sommet
de la montagne. / c. Les filles iront visiter la Cité des sciences
et de l’industrie cet après-midi. / d. Je ferai une soupe de
potiron car il fait froid. / e. Camille et Sidonie iront chez le
coiffeur pendant que je partirai faire des courses.
6  Horizontal : 2. Pourrez / 4. Boirai / 6. Ira / 7. courras
Vertical : 1. Prendrai / 2. Partirons / 5. Ils apprendront /
8. Battras
7  Je courrai à travers la forêt. Je parcourrai l’horizon
et je découvrirai de petites montagnes. Alors que le jour
mourra, la nuit s’étendra doucement à la cime des arbres.
La lune apparaitra dans le ciel. Alors, je partirai dans la
vallée, retrouver ma maison.
8  a. La météo sera mauvaise pour demain. / b. Mehdi et
Malou auront une récompense pour leur travail. / c. Papa
et moi serons en voyage toute la semaine. / d. Je serai triste
car j’aurai des soucis. / e. Ta sœur et toi serez heureuses.
Vous aurez de la visite demain matin !
9  
Être Avoir Savoir
Je serai Tu auras Tu sauras
Tu seras Nous aurons Je saurai
Ils seront Vous aurez Ils sauront
Il sera Elles auront Vous saurez
J’aurai
Je cherche
10  Réponse : Les écoliers / viendront / au cinéma
J’écris
11  La consigne de ce travail d’écriture invite les élèves à
imaginer leur vie future. On peut donc s’appuyer sur le por-
trait d’Arthur, dans la partie « Cherchons », qui est un exer-
cice assez similaire.
Les élèves devront utiliser une grande variété de verbes,
dans la mesure du possible, et notamment avoir et être, au
futur, qui sont particulièrement appropriés pour cette pro-
jection identitaire.
Exemple de corrigé :
Un jour, je serai astronaute. Je décollerai dans une immense
fusée et je parcourrai des milliers de kilomètres, tout autour
de la Terre. Peut-être irai-je sur une planète. Je serai le
premier homme à marcher sur Mars ! J’aurai la chance de
découvrir de nouveaux paysages. Je deviendrai très célèbre !
10   Dansez, maintenant !
 La flûte magique
Lecture 2
Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.
 Enregistrement du texte
Présentation du texte
« La flûte magique » est un conte tiré d’un recueil de contes
d’Espagne. Cet extrait comporte les caractéristiques du conte
merveilleux. L’univers du texte permettra une compréhen-
sion plus fine grâce au vocabulaire et à la connaissance du
milieu dans lequel se déroule ce conte.
Avant de lire (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Repérer les principaux éléments du texte.
Laisser les élèves observer le texte. Travail collectif et obser-
vation dirigée. Chaque réponse doit s’appuyer sur le texte
pour être argumentée. À ce stade, les élèves ont les connais-
sances nécessaires pour reconnaitre certains genres de texte.
Les suggestions de réponses, sans être un QCM, permettent
de guider l’élève.
Réponses attendues
1. Ce texte est un conte : le titre parle d’un instrument
magique, il y a des paragraphes et des dialogues.
2. Ce texte va parler d’une flute magique. Si les élèves s’ap-
puient sur les illustrations, ils émettront l’hypothèse d’une
flute qui fait danser des animaux.
Lecture du texte (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Attendu de fin de cycle : lire, comprendre et interpréter
un texte littéraire adapté à son âge, et réagir à sa lecture.
Lecture individuelle pour s’approprier l’histoire, puis lec-
ture magistrale du texte.
Je comprends (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
œuvre une démarche de compréhension à partir d’un texte
entendu ou lu ; contrôler sa compréhension et adopter un
comportement de lecteur autonome ; justifier son interpré-
tation ou ses réponses en s’appuyant sur le texte et sur les
autres connaissances mobilisées.
3. Temps de réflexion individuelle. Puis en collectif : ce qui
parait étrange au maitre et à sa femme c’est que les bre-
bis dansent.
4. Temps de réflexion individuelle. Puis en collectif : la flute
fait danser les brebis et tous ceux qui entendent sa musique.
5. En collectif : Diego est un bon berger parce qu’il prend
soin de ses brebis. Le maitre pense qu’il doit partir parce
qu’il a peur du jugement de ses voisins.
96
Manuel, pp. 130-131
Je repère la composition
d’un conte merveilleux (15 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : identifier
les caractéristiques et spécificités des genres littéraires
(ici, le conte).
Travail collectif pour guider les élèves dans la recherche d’in-
dices permettant de rappeler la structure du conte merveilleux.
1. Il n’y a pas d’indicateurs de temps ni de lieu dans cet
extrait. Ce récit peut se passer à n’importe quelle période à
n’importe quel endroit, même de nos jours.
2. Diego a 2 frères. C’est le plus jeune des enfants. On le
croit faible, stupide et bon à rien, et il s’en va de chez lui.
Ceux qui l’entourent ne sont pas respectueux. Ils ont besoin
de se sentir forts en se moquant d’un plus jeune. Cela se
retrouve dans de nombreux contes.
3. Faire la liste des objets magiques déjà rencontrés en classe
ou de façon personnelle : la lampe d’Aladin, la chaussure
de cendrillon, l’épée du roi Arthur, …
4. C’est une vieille femme qui donne ce cadeau à Diego. À
priori ce cadeau peut l’aider puisqu’il arrive à devenir ber-
ger. En même temps, ce cadeau le fait renvoyer de ce travail.
5. Si l’on se fonde sur les autres contes, le berger va partir
et vivre d’autres aventures. La flute magique va l’aider dans
son parcours initiatique et, pour finir, il va rentrer chez lui
pour rendre service à ses frères et être reconnu. Cet exercice
va montrer la compréhension des élèves sur le conte mer-
veilleux. Une lecture en réseau peut compléter ce travail.
Je lis à haute voix (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
• Parler en prenant en compte son auditoire.
• Utiliser des techniques de mise en voix des textes litté-
raires.
La consigne est lue en collectif. Critères de réussite possibles
à concevoir avec les élèves : je varie mon débit de lecture ;
ma lecture est fluide ; j’articule ; on me comprend.
Entrainement individuel, à mi-voix, puis en binôme. En col-
lectif, passage des élèves volontaires.
J’enrichis mon vocabulaire
(30 mn, avec cahier de brouillon et dictionnaire,
éventuellement dictionnaire des synonymes)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Acquérir la structure, le sens et l’orthographe des mots :
analyser le sens des mots (polysémie, synonymie) ; mettre
en réseau des mots (groupements par champ lexical).
1. En collectif après un temps de réflexion individuelle.
Échange sur la construction du mot et sur son sens par rap-
port au contexte. Lister les mots de la même famille. Recher-
cher dans le dictionnaire étymologique. Possibilité de faire 1. Lire l’affirmation. Il est possible de proposer de partager
une corolle lexicale avec les différentes bases : croy- et créd-. la classe en deux de manière aléatoire en attribuant un avis
2. En binôme avant retour en collectif, faire la liste des mots (D’accord / Pas d’accord) à chaque groupe. Ainsi, les élèves
ayant un rapport avec le mouvement avec leurs synonymes : du même groupe peuvent se concerter et trouver les argu-
ments pour défendre leur point de vue.
danser valser L’objectif est de mettre en relief l’importance que l’on peut
bondir sauter donner au regard que les autres portent sur nous et que c’est
se placer en cercle faire une ronde cette peur du jugement qui fait agir parfois sans tenir compte
sauter bondir de nos propres valeurs.
faire des cabrioles
2. L’objectif est de mettre en relief les gouts différents, leur
gambader sautiller
complémentarité et les faire respecter.
trépigner taper des pieds
dodeliner balancer
scander frapper J’écris (durée à évaluer par l’enseignant)

taper des talons battre CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES

entrer dans la danse danser
danse effrénée
déchainé
tourner
3. En binôme, trouver les différents sens de chaque mot,
d’abord sans puis avec un dictionnaire.
Mise en commun, puis trouver le sens dans le texte. enflammé :
rouge. jouer : faire de la musique.
4. En binôme puis mise en commun : La femme a les joues
toutes rouges. Elle est essoufflée.
5. En collectif après un temps de réflexion individuelle, lis-
ter les substituts : le plus jeune – berger – le petit berger –
ce garçon.
Je débats avec les autres vailler pour vous. Et si je me fais plus discret ? Acceptez-
(durée à évaluer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Interagir de façon constructive avec d’autres élèves dans un
groupe pour confronter des réactions ou des points de vue.
Produire des écrits variés en s’appropriant les différentes
dimensions de l’activité d’écriture.
La différenciation se fait au niveau du nombre de phrases à
écrire et du travail autour du dialogue. Les élèves choisiront
l’exercice 1 (une phrase avec une énumération) ou 2 (un dia-
logue avec sa mise en page et le style direct).
1. Mes pieds battent le tempo, trépignent, sautent, tournent,
se jettent en avant et sur les côtés.
2. Pour le deuxième exercice, la différenciation peut se faire
en proposant aux élèves de travailler en binôme pour jouer
le dialogue et ainsi passer de l’oral à l’écrit.
– Écoute, tu es un bon berger, mais je ne peux pas te gar-
der. Ta flute fait faire des choses très étrange à mes brebis
et c’est mal vu par chez nous.
– Je comprends, maitre. C’est dommage. J’aimais bien tra-
vous de me garder ?
– Je ne crois pas que ma femme sera d’accord. Voici le nom
d’un de mes amis qui est bien plus haut dans la montagne
et qui n’a pas de voisin. Va le voir de ma part.
– Merci maitre. À bientôt.

L’accord du groupe nominal sujet et du verbe

Orthographe Manuel, pp. 132-133

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES

Orthographier correctement un texte simple de dix lignes
en se référant aux règles connues d’orthographe et de
grammaire.
• Appliquer la règle de l’accord du verbe avec son sujet,
y compris avec le sujet « qui » de la troisième personne.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
Cherchons
Réponses attendues
1. Le coureur fatigué a franchi la ligne d’arrivée.
La chanson de cet album est poétique et engagée.
La journée passe rapidement quand l’activité est intéressante.
2. Le verbe s’accorde avec le sujet. Quand il s’agit d’un
groupe nominal composé d’un nom et d’un complément du
nom, il s’accorde avec le nom.
3. Quand le sujet est un groupe nominal, le verbe s’accorde
avec le nom noyau.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine
Ces exercices permettent de repérer l’élément qui commande
l’accord du verbe.
1  a. Adèle et Louise ne sont pas d’accord. / b. Le verbe
s’accorde avec le sujet. / c. Ce matin, mon petit frère, len-
tement, a bu tout son lait. / d. Chaque matin, les parents
lavent leur bébé, le préparent, puis l’habillent pour sortir. /
e. Elle se promène au centre commercial, achète une paire
de chaussures et rencontre une amie.

97 10   Dansez, maintenant !
 2  a. Certains élèves de la classe partent en vacances à la
Toussaint. / b. Le boulanger pétrit la pâte, allume son four et
enfourne le pain. / c. Au carnaval, les enfants se déguisaient,
jonglaient, dansaient et jouaient de la musique. / d. Au diner,
mes parents m’écouteront réciter ma leçon et me poseront des
questions. / e. En athlétisme, les enfants courent et sautent.
3  a. Sa copine rentre tard ce soir. / b. Dans la cour, le
petit Paul jouait à la corde à sauter. / c. Après la pluie vien-
dra le beau temps. / d. Le téléphone n’a pas arrêté de son-
ner. / e. Le train roulait à vive allure. / f. Les vélos freinent
dans la descente.
Ces exercices entrainent à accorder le verbe avec le sujet.
4  a. Une étoile brille dans le ciel. / b. Elsa, Pauline et
moi aimons le chocolat. / c. La forêt près de la maison nous
apporte de la fraicheur. / d. La danse et la gymnastique me
plaisent. / e. Mes parents apprécient le théâtre. / f. Paul,
Samya et toi allez au cinéma.
5  La neige recouvre la plaine. Les voitures patinent au
milieu de la chaussée. Les piétons semblent marcher sur
des œufs pour ne pas glisser. Nous avançons très prudem-
ment en essayant de suivre les traces de pas sur le sol. Un
brouillard épais nous empêche de voir au-delà de quelques
mètres. Mon frère et ma sœur me donnent la main.
Les champs lexicaux
Lexique
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Connaitre un vocabulaire juste et précis pour désigner des
objets réels, des sensations, des émotions, des opérations
de l’esprit, des abstractions.
• Construire la notion de champ lexical.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
Insister particulièrement sur la diversité des classes gramma-
ticales des mots composant un champ lexical, en particulier
les verbes et les adjectifs. En effet, dans les leçons précé-
dentes, il y avait une permanence de la classe grammaticale
malgré les manipulations réalisées.
Cherchons
– Faire lire les bulles et répondre aux deux questions sur le
cahier de brouillon.
– Proposer une mise en commun des propositions et un clas-
sement par classes grammaticales.
Réponses attendues
1. Oui : ils parlent du cinéma.
2. projection / multiplex / séance / scènes d’action / effets
spéciaux / trucages / films / acteur
Je retiens
Insister sur la variété des classes grammaticales. Faire
construire des champs lexicaux sous forme de cartes mentales.
98
6  Noël approche, ces enfants commencent à s’impatienter.
Ils regardent le catalogue de jouets et rêvent déjà... Ils ont
hâte que leurs mères mettent le sapin pour le décorer. Leurs
sœurs fabriquent des petits cadeaux personnalisés qu’elles
disposeront sur la table.
7  a. Dans ce magasin se pressaient les clients. / b. La
foule, compacte et silencieuse, attendait le début du concert. /
c. Avec cette mer houleuse, je ne pensais pas que partiraient
ces bateaux. / d. Dans cette jolie fontaine coulait de l’eau. /
e. Le vendeur de fleurs du coin de la rue, sympathique et
souriant, nous saluait.
Je cherche
8  1. découvrait / 2. finiront / 3. porteront / 4. apprend
J’écris
9  Exemple de corrigé
Le skieur s’élance et bondit sur la piste. Les cimes des mon-
tagnes, pourtant lointaines, semblent vouloir l’accueillir. Le
sportif, tel un oiseau, semble voler.
Manuel, p. 134
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine
Les exercices sont faits individuellement sur le cahier de
brouillon.
1  a. des billes – jouer – ludique – des dominos – un cahier
– les échecs / b. l’eau salée – une voiture – agitée – navi-
guer – une tempête – bleu / c. courir – la vitesse – rapide
– gourmand – accélérer – un bolide / d. le médecin – gué-
rie – malade – des médicaments – soigner – transporter /
e. scier – un tournevis – une cuillère – des clous – réparer
– des travaux
2  a. la natation / b. la lune / c. la météo / d. le cirque /
e. la télévision
3  a. un juge, plaider, accusé / b. froid, la neige, hivernal
/ c. un gardien, visiter, des animaux / d. dormir, le lit, cou-
cher / e. la gaieté, rire, joyeux
J’écris
4  Faire réaliser une carte mentale avec les trois classes
grammaticales proposées.
Exemple de corrigé
Le navire s’engage dans le détroit de Gibraltar. Les vents
sont forts et il y a de la houle. La mer est agitée et le bateau
tangue.
 Écrire le début d’un conte
Écriture
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
• Repérer les caractéristiques du début d’un conte.
• Écrire en se conformant à un modèle.
• Amener les élèves à oraliser et à transcrire leurs propo-
sitions afin d’améliorer leur écrit.
J’observe
Présentation et observation du texte
Ce conte de S. Corinna Bille et C. Bravo raconte la nais-
sance de la première libellule. C’est l’histoire d’une toute
petite danseuse qui habite dans une poche d’où elle ne sort
que pour danser. Son maitre l’exhibe dans les foires. Un
jour, pendant une représentation de théâtre de marionnettes,
elle s’éprend d’un petit cavalier en bois. Quand elle se rend
compte qu’il est inanimé, elle décide de tout abandonner et
de s’envoler. Le texte proposé est l’incipit du conte. Il pose
le décor en trois phrases seulement.
Réponses attendues
Lecture individuelle pour s’approprier le texte. Laisser les
élèves faire des commentaires. Répondre aux questions 1, 2
et 3 en collectif. Chaque réponse doit s’appuyer sur le texte
pour être argumentée. Donner la définition de « Lilliput »,
faire remarquer que ce procédé (1) s’appelle une note de
bas de page et qu’il permet d’apporter des précisions sur le
vocabulaire d’un texte sans en gêner la lecture.
1. Il était une fois…
2. Au début de l’histoire.
3. Imparfait.
4. On ne sait pas précisément où et quand se déroule cette
histoire (« il parcourait le monde », « il était une fois »).
5. Les personnages présents dans ce texte sont la danseuse
et un bonhomme. Nous n’avons pas beaucoup d’informa-
tions sur eux (la danseuse était aussi petite que les habi-
tants de Lilliput et c’est une merveille ; en ce qui concerne
le bonhomme, il est gros et toujours satisfait de lui-même).
À moi d’écrire !
Avant de commencer la rédaction proprement dite, expli-
quer brièvement aux élèves l’origine du télégramme. Un
télégramme était un message écrit transmis par le télégraphe
électrique. La bande de papier recueillie au bureau d’arrivée
était collée sur un formulaire spécial puis remise en main
propre au domicile du destinataire. Le télégramme était cou-
teux : l’expéditeur payait au nombre de mots, et le texte du
message était réduit au minimum : on parlait de « style télé-
graphique ». On n’y avait recours que dans les grandes occa-
sions : une naissance, un accident ou un décès. La réception
d’un télégramme causait toujours une vive émotion.
Ce service, assuré depuis la fin du xixe siècle, a subsisté
jusqu’aux années 1960, puis il a été détrôné par le télex, le
fax et, depuis le début du xxie siècle, par le courrier élec-
tronique et le téléphone.
99
Manuel, p. 135
Amener les élèves à définir les caractéristiques du télégramme
littéraire : concision, absence de mots-outils…
Exemples de corrigé
1. Il était une fois une danseuse exceptionnelle qui vivait
dans une contrée lointaine.
Tous les jours, elle dansait pour les enfants de son village.
Elle dansait aussi pour les arbres et les fleurs.
Le roi de cette contrée ne savait pas danser, il avait ordonné
que tous ses sujets prennent au moins un cours de danse par
semaine. La danseuse rendait le monde autour d’elle plus
dansant. Mais un jour, une vilaine sorcière, jalouse de son
talent, décida de l’enlever.
Le roi convoqua alors tous les loups de la contrée et leur
demanda de ramener le plus rapidement possible la dan-
seuse au village.
2. Il était une fois une gentille sorcière qui vivait dans une
contrée lointaine. Tous les jours, elle préparait des potions
succulentes pour les habitants de son village. Elles avaient
toutes des vertus différentes. Certaines apaisaient les anxieux,
d’autres motivaient les fainéants. Cette sorcière était adu-
lée, et la danseuse du village ne le supportait pas car elle
était par nature très jalouse
Clic
L’intérêt de proposer aux élèves de mettre en voix le début
de leur conte à l’aide d’un enregistreur de son est multiple.
C’est avant tout une façon de transcrire leurs propositions
et de leur permettre de prendre conscience des écarts avec
la norme orthographique et syntaxique, et donc par consé-
quent de les aider à améliorer leur écrit, mais c’est aussi le
point de départ nécessaire pour apprendre à travailler sur les
sons et à utiliser des logiciels spécifiques.
Le logiciel libre Audacity est destiné à l’édition et l’enre-
gistrement audio. Sur le site de l’École numérique, le site
compagnon de la revue du numérique pour l’éducation, il est
possible de découvrir pas à pas son fonctionnement : http://
www.cndp.fr/ecolenumerique/tous-les-numeros/classes-nume-
riques/musique-et-numerique/decouvrez-pas-a-pas-le-logi-
ciel-libre-audacity/article/utiliser-le-logiciel-audacity.html
Plusieurs tutoriels sont proposés pour apprendre à télécharger
le logiciel, l’installer, l’utiliser, manipuler un fichier audio à
l’aide des fonctions primaires du logiciel, appliquer sur les
fichiers audio des effets…
10   Dansez, maintenant !
Unité 11 Tous en chœur Manuel, pp. 136-149

Présentation de l’unité
Après la danse, c’est la musique, en tant que pratique artistique, qui est abordée dans cette unité.
Dès les pages d’oral, des enfants chantent sur scène dans une (supposée) comédie musicale ;
d’autres enfants répètent avec un pianiste ; un chanteur se livre à une séance d’enregistrement.
Sachant que l’éducation musicale est au programme de l’école primaire et est particulière-
ment valorisée depuis 2017, il est tout naturel que la consigne de la page d’oral fasse appel à
l’expérience de chanteur de chacun. Les textes de lecture sont des extraits de romans mettant
en scène une situation de chant.

Oral Manuel, pp. 136-137

Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.

« L’élève parle, communique, argumente à l’oral de façon
claire et organisée ; il adapte son niveau de langue et son
discours à la situation, il écoute et prend en compte ses
interlocuteurs. » (Socle commun de connaissances, de com-
pétences et de culture 2015)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Décrire un objet, présenter un travail à la classe en s’ex-
primant avec des phrases correctes et dans un vocabu-
laire approprié.
Présentation de la séquence
Il s’agit de raconter une expérience personnelle. L’exercice
étant connu des élèves, il est possible d’ajouter des contraintes
langagières : utiliser des verbes d’action, faire des phrases
complexes, enrichir les groupes nominaux…
Observons et échangeons (45 min)
Demander aux élèves d’observer les photographies et noter
leurs remarques au tableau après un temps de réflexion indi-
viduelle. Classer les remarques des élèves afin de faire appa-
raitre le lieu, les personnages et leurs actions, les acces-
soires et techniques utilisés. Introduire le vocabulaire de
« Ma boite de mots ! » au fur et à mesure des besoins expri-
més par les élèves.
Photo A :
1. La photo a été prise dans un studio d’enregistrement audio.
2. L’homme derrière la vitre porte un casque audio. Il a devant
lui un micro sur pied et un pupitre. Il est en train de chanter.
3. L’homme au premier plan enregistre la voix du chanteur. Il
retouche (hauteur, intensité, fréquence, timbre) le son en uti-
lisant une table de mixage et des logiciels d’enregistrement.
4. Il y a une vitre entre le chanteur et l’ingénieur du son afin
d’éviter les perturbations sonores.
Photo B :
5. Les quatre garçons chantent autour d’un piano.
6. Ils regardent le pianiste pour suivre ses indications.
7. Ils sont en pleine répétition et on peut voir une certaine
fatigue ou lassitude dans leur attitude (mains dans les poches,
tête penchée). Le garçon en jaune semble le plus tonique et
dynamique, les trois autres paraissent moins concentrés.
Photo C :
8. L’adulte et les quatre enfants portent des costumes de
scène : marin, femme fatale, Charlot, pâtissier… accessoiri-
sés (épée, gourdin). Ils sont coiffés soigneusement et maquil-
lés. Ils font des gestes théâtraux. Derrière eux, on peut voir
des décors en bois peint (palissade et palmiers).
9. Les cinq personnes sont en train de chanter et se trouvent
sur une scène.
10. Les personnes de la photo C ont sans doute davantage le
trac car il s’agit vraisemblablement d’une véritable représen-
tation (décor, costumes…) avec un public face aux artistes
pour apprécier ce qu’ils présentent. Inversement, dans les
photos A et B, il n’y a pas de public et il est toujours pos-
sible de recommencer une prise dans un studio d’enregis-
trement (photo A) ou de continuer les répétitions ( photo B).
Je parle (45 min)
Lire la consigne. Temps de recherche individuelle permet-
tant à l’élève de noter sur son cahier de brouillon l’évène-
ment ainsi que ses caractéristiques.
Rappeler le vocabulaire de « Ma boite de mots ! » et lire les
consignes de « J’écoute mes camarades ».
Chaque élève présente sa description sans être interrompu.

100
 Une chanson inachevée
Lecture 1
Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.
 Enregistrement du texte
Présentation du texte
Cette légende fait partie d’un recueil de contes traditionnels
de Bretagne. L’occasion de découvrir cette région à travers
des textes courts qui mettent en scène les grands personnages
de la mythologie celtique.
L’univers du texte à travailler avant ou après la lecture
du texte permettra de mettre en place un réseau autour des
contes et légendes de Bretagne et de dresser le portrait des
personnages archétypes : korrigans, fées, diables, princesses,
Korils…
Avant de lire (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Repérer les principaux éléments du texte.
Laisser les élèves observer le texte. Travail collectif et obser-
vation dirigée. Chaque réponse doit s’appuyer sur le texte
pour être argumentée.
1. Ce texte est une légende : narration, dialogue, person-
nages de légende (Korils).
2. Toutes les hypothèses sont à accepter et à lister.
Le titre indique que le texte va parler d’une chanson dont
on ne connait pas la fin. Une chanson à écrire, une chan-
son déjà écrite, une vieille chanson…
Lecture du texte (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Lire seul des textes du patrimoine et des œuvres intégrales
de la littérature jeunesse, adaptés à son âge.
Lecture individuelle pour s’approprier l’histoire, puis lec-
ture magistrale du texte si nécessaire.
Je comprends (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
œuvre une démarche de compréhension à partir d’un texte
entendu ou lu.
Travail individuel ou en binôme (en fonction des besoins des
élèves) puis en groupe pour une première mise en commun,
avant retour au collectif.
3. Les titres possibles : « La menace des Korils » (ils font
peur) ; « Professeur malgré lui » (Banéad leur apprend la
suite de la chanson) ; « Un chant envoutant » (il ne peut s’em-
101
Manuel, pp. 138-139
pêcher de chanter avec eux) ; « Un incroyable spectacle »
(le spectacle des korils qui font la ronde).
4. La ronde est infernale parce qu’elle ne s’arrête pas et
que l’on peut mourir de fatigue. Cette chanson a le pouvoir
d’hypnotiser les gens, elle les attire à elle.
5. Banéad n’est pas en danger parce qu’il connait la suite
de la chanson.
6. Il y a les histoires de sirènes.
Je repère la composition d’une légende
(15 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : identifier
les caractéristiques et spécificités des genres littéraires (ici
la légende).
En collectif pour guider les élèves dans la reconnaissance
d’une légende.
1. Cette histoire se passe dans la lande. Comme le texte
fait partie d’un recueil sur les contes traditionnels de Bre-
tagne, on peut supposer que cette histoire se passe dans la
lande bretonne près d’un village. Elle pourrait se dérouler
aujourd’hui, il n’y a pas d’indices temporels dans le texte.
2. Le personnage principal est Banéad, un être humain, qui
a une vie normale et qui a besoin de rentrer chez lui.
3. On pourrait croire à cette histoire parce qu’elle se déroule
dans un monde connu, à une époque qui pourrait être la nôtre,
avec un être humain comme personnage principal à qui il
arrive une aventure qu’on ne peut pas expliquer.
On peut ici en profiter pour rappeler brièvement la diffé-
rence entre conte et légende. La légende se réfère à un monde
connu. On peut s’identifier au personnage principal. C’est
une histoire étrange que l’on ne peut expliquer, comme une
aventure quotidienne mais avec quelque chose d’inexplicable.
Le conte est un récit de fiction. Ce qui distingue le conte de
la légende, c’est que, dans le conte, tout est possible : les
objets peuvent avoir des pouvoirs, les gens dormir cent ans…
alors que la légende est un récit de croyance.
Je lis à haute voix (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Renforcer la fluidité de la lecture : mettre en œuvre effica-
cement et rapidement le décodage.
La consigne est lue en collectif. Critères de réussite possibles
à concevoir avec les élèves : je mets le ton, ma lecture est
fluide, j’articule, on me comprend, j’écoute mes camarades
pour intervenir au bon moment.
Entrainement individuel pour préparer la lecture, puis déci-
sion du tour de rôle avant le démarrage. La lecture se fait à
haute voix, en changeant de lecteur à chaque phrase, sans
pour autant rompre le rythme.
11   Tous en chœur
 J’enrichis mon vocabulaire (30 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Acquérir la structure, le sens et l’orthographe des mots :
observer la morphologie des mots ; analyser le sens des
mots (polysémie, homonymie, synonymie).
Matériel : cahier de brouillon et dictionnaire (éventuellement
dictionnaire des synonymes et dictionnaire étymologique).
1. En groupe, répartition des tâches pour trouver les mots
de la même famille, à lister sur une affiche pour faciliter la
mise en commun.
infernal : enfer – inférieur – infra ; voix : avouer – voyelle
– vocation – vocal – vocabulaire ; volonté : vouloir – bien-
veillant – bénévole.
2. En collectif : lister au tableau les différents sens des mots
déjà connus des élèves. Compléter avec une recherche dans
le dictionnaire en binôme. Retour au collectif pour complé-
ter la liste le cas échéant.
Sens des mots dans le texte : ronde = danse ; membres =
partie du corps.
3. Individuellement puis en binôme avant retour au collectif.
Homonyme de « sans » dans le texte : s’en.
D’autres homonymes : sang, cent, c’en, sent, sens…
En binôme, construire des phrases avec ces homonymes,
puis chaque binôme propose ses phrases à lister au tableau.
4. Individuellement, puis tour de table pour que chacun dise
ce qu’il a trouvé.
Fredonner.
Je débats avec les autres
(durée à déterminer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Interagir de façon constructive avec d’autres élèves dans un
groupe pour confronter des réactions ou des points de vue.
1. Lire la question. Laisser un temps de réflexion individuelle
avant de lancer l’échange. L’objectif est de mettre en relief la
différence entre l’envie, l’impulsion, la raison, la volonté…
Reconnaitre les différents groupes composant
Grammaire une phrase
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Identifier les constituants d’une phrase simple en relation
avec sa cohérence sémantique.
• Distinguer sujet, prédicat et complément de phrase.
• Reconnaitre le groupe verbal dans le prédicat.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (30 min)
Les élèves ont abordé au CE2 la notion de verbe et de sujet,
102
2. Lire la question. Laisser un temps de réflexion individuelle
avant de lancer l’échange. L’objectif est de permettre aux
élèves de raconter une de leurs expériences et de montrer qu’il
est possible de prendre des risques calculés ou de prendre
des risques sans réfléchir. Cela implique une conscience et
une responsabilité des conséquences de ses actes.
J’écris (durée à déterminer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Produire des écrits variés en s’appropriant les différentes
dimensions de l’activité d’écriture.
La différenciation se fait au niveau de la longueur du texte.
Les élèves choisiront l’exercice 1 (dialogue) ou 2 (texte long,
inventé). Dans l’exercice 1, la différenciation peut se faire en
binôme afin de jouer l’échange avant l’écriture.
Exemples de corrigé
1. – Eh ! qui es-tu pour t’aventurer dans la lande à cette
heure ?
– Je m’appelle Banéad, je sais que la lande est votre terri-
toire, je suis désolé.
– Et pourquoi as-tu quand même fait ce choix ?
– J’avais faim et froid. Je voulais rentrer vite et je pensais
réussir à traverser la lande avant la tombée de la nuit.
– Tu es courageux, Banéad ! C’est une qualité rare !
2. Banéad revient de chez son cousin qui habite le village
proche du sien. Il y a passé la journée, il a bu, il a ri, il a
mangé, et il n’a pas vu l’heure passer. Au moment de partir,
il se rend compte qu’il est très tard et que s’il veut rejoindre
son village au plus tôt, il n’a pas le choix, il faut qu’il tra-
verse la lande.
Oui, mais la lande, à la tombée de la nuit, est dangereuse.
Les Korils la peuplent et attendent les voyageurs pour les
dévorer, dit-on !
Alors, il devra passer par la route. Il commence à prendre
ce chemin et se rend compte qu’un éboulement l’empêche
de continuer. Il n’a plus le choix. Il décide de traverser la
lande au péril de sa vie, en se promettant de faire attention.
Manuel, pp. 140-141
mais les notions de thème et prédicat ne leur sont pas fami-
lières. Il faut donc les amener à prendre conscience des
groupes syntaxiques : le sujet de la phrase et le prédicat (c’est-
à-dire ce qu’on dit du sujet), dont le complément de phrase.
Cherchons
Cet extrait permet d’identifier tous les éléments supprimables
dans une phrase et les éléments indispensables que sont le
sujet et le prédicat. On pourra préciser le mot « retraite » pour
les élèves plus en difficulté.
Réponses attendues
1. On peut facilement supprimer : Le 29 juin 1999 à 16 h 45,
on donna une fête bien sympathique dans la salle des maitres
de la vieille école des Tilleuls.
2. Dans cette phrase, on parle de Robert Poutifard, maitre
des CM1.
3. On dit de lui qu’il prenait sa retraite.
4. Dans le prédicat, on reconnait un verbe qui indique l’action.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine (30 min)
Les deux premiers exercices insistent sur les notions de sujet
et de prédicat.
1  Cet exercice propose de relever de qui on parle et ce
qu’on en dit. Il peut être réalisé de manière collective à l’oral.
a. On parle de Louna et son frère. Ils font une partie de bas-
ket. / b. On parle de la pluie. Elle arrive./ c. On parle de
Simon. Il range sa chambre. / d. On parle de mes parents.
Ils sont en retard. / e. On parle de nous. On dit que nous
partons en vacances.
2  En réinvestissement du premier exercice, on proposera
celui-ci à l’écrit individuellement.
a. Le marché est bruyant et coloré. / b. La poussière a recou-
vert tous les meubles. / c. J’ai besoin d’acheter des enve-
loppes. / d. Cette exposition est extraordinaire. / e. Le cinéma
ferme ses portes.
3  Ce 3e exercice pourra être fait de manière collective orale
ou par petits groupes, afin de permettre un débat entre élèves
sur les compléments de phrase.
a. Avant l’invention des machines à laver, les gens lavaient
le linge à la main. / b. Les élèves jouent dans la cour de
l’école. / c. Il savoure sa glace lentement. / d. Mardi matin,
c’est la répétition du spectacle. / e. Grâce à lui, nous avons
retrouvé notre chemin.
4  Ce 4e exercice permettra de réinvestir ce qui a été vu
précédemment. Il pourra être fait par deux. Ici nous souli-
gnons le sujet, surlignons le prédicat et indiquons le com-
plément de phrase en gras.
Le samedi matin, toute la famille fait les courses. Souvent,
papa prend le journal. Chez le poissonnier, maman aime
prendre des crevettes. Aujourd’hui, Jules s’occupe des fruits
et des légumes. Heureusement, toutes les courses rentrent
dans la voiture.
Les exercices 5 et 6 font un zoom sur le prédicat et ce qu’il
contient : un verbe et un complément. Il est très important
que les élèves sachent repérer le verbe conjugué du prédicat.
5  Cet exercice pourra être rapidement fait par écrit, de
manière individuelle ou par deux.
a. Inès écrit une lettre. / b. Les arbres ont leurs couleurs
d’automne. / c. Amine ausculte son patient. / d. Le directeur
commence la réunion. / e. Les élèves terminent leur travail.
6  Cet exercice pourra être fait en collectif pour la première
phrase, puis chacun pourra le réaliser individuellement.
a. Le pizzaïolo prépare sa pâte.
V
103
b. Elle doit garder son plâtre.
V
c. Rémi aime être en avance.
V
d. La récréation est un moment de détente.
V
e. Les saumons remontent la rivière.
V
Les exercices 7 à 10 amènent les élèves à construire des
phrases en manipulant sujet, prédicat et complément de
phrase.
7  Cet exercice pourra être réalisé individuellement, puis
mis en comparaison avec celui d’un camarade.
Solutions possibles
a. Les élèves font un match de foot. / b. Jules prend le bus
tout seul. / c. L’ascenseur est en panne. / d. La montgol-
fière s’élance dans le ciel. / e. Cette voiture de course est
un petit bolide.
8  Même chose.
Solutions possibles
a. Les élèves de CM1 rencontrent les 6e du collège. / b. Le
boulanger enfourne son pain pour le cuire. / c. Cette voiture
va trop vite. / d. L’avion atterrit en douceur.
9  On pourra faire travailler les élèves par deux.
Solutions possibles
a. Dimanche, la compétition commence à 14 h. / b. Le père
et la fille sont allés faire les courses, ce samedi matin. /
c. Cet après-midi, nous avons rendez-vous au cinéma. /
d. Aujourd’hui, c’est une belle journée pour piqueniquer. /
e. Léa ne veut pas prendre la voiture pour aller en vacances.
10  Il peut être motivant pour les élèves de les amener à tra-
vailler par petits groupes. Dans celui-ci, ils devront construire
quatre phrases avec les éléments donnés. Ils marquent un
point à chaque phrase correctement écrite.
Solutions possibles :
Le serpent siffle dans la forêt. Le nageur nage rapidement.
Chaque jour, les élèves sifflent. Mathis et moi nageons rapi-
dement.
Je cherche
11  Cette phrase sera donnée en étude orale collective.
« Dans le ciel s’accumulent de gros nuages noirs ».
Prédicat Sujet
Dans cette phrase, le sujet est placé après le prédicat.
J’écris (15 min)
12  Faire émerger collectivement et oralement les idées de
chacun. Puis, demander à chaque petit groupe de 2 à 3 élèves
d’écrire une phrase répondant aux questions quand ? , de qui
parle-t-on ? , qu’est-ce qu’on en dit ?. On peut imaginer un
jeu de couleurs : chaque couleur étant associée à une ques-
tion pour aider les élèves en difficulté.
Solution possible :
Le dernier jour de classe, les élèves de CM1 ont apporté des
dessins à Mme… pour son départ à la retraite.
11   Tous en chœur
 Conjuguer au passé composé
Grammaire
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Conjuguer les verbes, utiliser les temps à bon escient.
• Identifier et conjuguer les verbes au passé composé.
• Mise en valeur des régularités et des irrégularités de la
morphologie verbale.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
Si les élèves ne découvrent pas la notion de temps com-
posé, il s’agit ici d’aborder la conjugaison du passé com-
posé. Or, dans la logique même des nouveaux programmes,
il parait très pertinent de s’appuyer sur les acquis des élèves.
On peut donc tout naturellement se référer à la leçon intro-
ductive portant sur les temps composés opposés aux temps
simples, mais également à la conjugaison du présent, puisque
les auxiliaires se conjuguent à ce temps-là.
Cherchons
L’activité « Cherchons » s’appuie d’abord sur un repérage de
la forme composée, puis amène les élèves à établir un clas-
sement, leur permettant de discriminer les auxiliaires avoir
et être. Enfin, on établira le lien orthographique reliant les
personnes aux participes passés.
1. Elles sont composées de plusieurs mots.
finir – arriver – distribuer – retourner – aller – déjeuner –
trouver – acheter – partir.
2.   On a vu alors entrer un comédien. Il a commencé à présen-
Formes avec avoir Formes avec être
Elle a fini. – Nous avons Elle est arrivée. – Nous
distribué. – J’ai déjeuné. – sommes retournés. – Elles
Vous avez trouvé. – Ils ont sont allées. – Elle est partie.
acheté.
On appelle cet élément un auxiliaire.
3. Les participes passés s’accordent en fonction du sujet du verbe.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Les deux premiers exercices ont pour objectif de travailler
sur le repérage du passé composé. L’exercice 3 discrimine
les auxiliaires avoir et être. Les exercices 4, 5 et 6 font étu-
dier de manière approfondie l’utilisation de ces auxiliaires.
Enfin les exercices 7 et 8, ainsi que la partie « Je cherche »,
proposent un travail de conjugaison.
Je m’entraine
1  J’ai commencé. – Nous avons pris. – Vous avez bu. –
Elles ont découvert. – Ils ont parcouru. – Nous avons admiré.
2  a. Nous avons aperçu les comédiens dans les coulisses.
(apercevoir) / d. Ils ont monté les décors rapidement. (mon-
ter) / f. J’ai assisté à un très bel opéra hier soir. (assister)
3  a. La voiture est tombée dans le ravin. / b. Elles ont pris
des friandises pour le voyage. / c. Les enfants sont allés à
la pyramide du Louvre. / d. Nous sommes montées dans un
bus pour rejoindre l’aéroport. / e. Ils ont vendu toute la mar-
chandise. / f. Vous avez offert de beaux cadeaux à vos neveux.
/ g. Tu es entré dans la boulangerie pour acheter du pain.
104
Manuel, pp. 142-143
4  a. Le groupe a cherché longtemps son chemin. / b. Nous
avons perdu la trace de l’animal. / c. Vous avez bu toute la
bouteille. / d. Ils ont repéré une route sur la carte. / e. J’ai
changé d’avis et nous avons décidé de partir. / f. Tu as encore
oublié tes cahiers. / g. Vous avez fait une grande fête hier soir.
5  a. Tu as élu un nouveau délégué de classe. / b. Vous
avez fini les pots de confiture. / c. Nous avons pris le pre-
mier train pour Paris / d. Les supporters ont encouragé
les joueurs. / e. Le bus a glissé sur une plaque de verglas. /
f. J’ai crié quand mon équipe a égalisé. / g. Les ouvriers ont
détruit ce vieil immeuble.
6  • Élian et Thomas sont allés au supermarché. / • Elle
est entrée dans la boutique de souvenirs. / • Mon frère est
retourné au musée. / • Tes cousins et toi êtes partis faire les
courses. / • Siloé et Léa se sont promenées dans le parc. /
• Je suis descendu du bus.
7  a. Croire (3e personne du singulier) → Il a cru. / b. S’en-
dormir (1re personne du pluriel) → Nous nous sommes endor-
mis. / c. Offrir (2e personne du pluriel) → Vous avez offert.
d. Dévorer (1re personne du singulier) → J’ai dévoré. / e.
Unir (3e personne du pluriel) → Ils ont uni. / f. Achever (2e
personne du singulier). → Tu as achevé. / g. Avoir (1re per-
sonne du singulier) → J’ai eu.
8  Le spectacle a commencé au moment où on a entendu
frapper trois coups. Les spectateurs se sont arrêtés de parler.
ter l’histoire. D’autres personnages ont pris ensuite place sur
la scène. Ils ont chanté des airs d’opéra. Ils ont déclamé des
textes et ont porté parfois des masques. À la fin, les specta-
teurs ont applaudi et les acteurs ont salué le public.
Je cherche
9  Quelle est la première lettre du participe passé du verbe
rire ? → r
Quelle est la première lettre du verbe avoir conjugué à la 3e
personne du pluriel du présent ? → o
Quelle est la dernière lettre du participe passé du verbe
finir? → i
La solution règne sur ses sujets : roi.
J’écris
10  Ce travail d’écriture est accompagné d’un visuel sur les
jeux de société. Néanmoins, la consigne n’exploite pas direc-
tement cette photo qui n’a qu’une valeur d’exemple. Chaque
élève devra chercher d’autres activités. Les verbes qui accom-
pagnent la production écrite devraient permettre de déclen-
cher sans difficultés particulières le travail.
Exemple de corrigé :
Ce weekend, j’ai d’abord rangé ma chambre et fait mes
devoirs. Ensuite, nous nous sommes promenés avec mes
parents le long d’un lac. J’ai joué avec mes cousins dans
un parc et nous avons construit une cabane. Nous avons ter-
miné cette journée en jouant au Monopoly.
 La jeune fille à la voix de violon
Lecture 2
Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.
 Enregistrement du texte
Présentation du texte
Cette nouvelle de Jules Supervielle est extraite du recueil
L’enfant de la haute mer. D’accès un peu complexe par son
vocabulaire et sa syntaxe, elle nécessite un accompagne-
ment des élèves dans leur lecture et leur compréhension de
l’histoire, mais il est possible de les laisser dans un premier
temps découvrir seuls la musicalité des phrases.
L’univers du texte est à travailler à l’oral, avant la lecture du
texte, afin de faire le point sur les connaissances en musique
des élèves et faciliter ainsi leur compréhension de l’histoire.
Avant de lire (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Repérer les principaux éléments du texte.
Laisser les élèves observer le texte. Travail collectif et obser-
vation dirigée. Chaque réponse doit s’appuyer sur le texte
pour être argumentée.
1. Ce texte est une nouvelle : narration, dialogues.
2. Toutes les hypothèses sont à accepter et à lister.
Le titre indique que le texte va parler d’une jeune fille avec
une voix particulière qui ressemble au son du violon.
Lecture du texte (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Lire seul des textes du patrimoine et des œuvres intégrales
de la littérature jeunesse, adaptés à son âge.
Lecture magistrale du texte, écoute des élèves.
Je comprends (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
œuvre une démarche de compréhension à partir d’un texte
entendu ou lu.
3. Travail en binôme avec étiquettes à manipuler si besoin,
puis retour au collectif avec argumentation des choix.
B : Elle sait qu’il y a un secret – E : elle découvre le son de
sa voix – D : elle n’aime pas être remarquée – A : elle se
tait – C : elle n’a plus d’amies.
4. Par groupes, sur affiches pour faciliter la mise en commun.
cri – étrangeté – inhumain – musical – accents de violon –
mi bémol – fa dièse – voix de violon – voix étrangère – mer-
veilleuse – sourds accords – mélodies assez claires.
5. En collectif : échanges sur les avis des élèves. Toutes les
réponses argumentées sont acceptées.
105
Manuel, pp. 144-145
Je repère un procédé d’écriture :
le « silence » (15 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Contrôler sa compréhension et adopter un comportement
de lecteur autonome : justifier son interprétation ou ses
réponses ; s’appuyer sur le texte et sur les autres connais-
sances mobilisées.
En collectif pour guider les élèves dans la prise d’indices.
1. une jeune fille – elle – l’enfant – la – moi – lui – je – soi
– sa – mon – son.
2. on – vous – un garçon – il – les gens – une de ses cama-
rades – ses amies – les autres – elles-mêmes.
La façon dont on désigne les personnages est très imper-
sonnelle. On ne sait pas qui ils sont précisément, et on ne
connait aucun prénom.
3. Le lecteur peut se mettre à la place de certains person-
nages ou peut imaginer ce qu’il préfère. Cela provoque un
certain suspense, une certaine distance.
Je lis à haute voix (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Renforcer la fluidité de la lecture : mettre en œuvre effica-
cement et rapidement le décodage.
La consigne est lue en collectif. Critères de réussite pos-
sibles à concevoir avec les élèves : je mets le ton, ma lec-
ture est fluide, j’articule, on me comprend, je maitrise le
débit de lecture.
Entrainement individuel pour préparer la lecture, puis en
groupe pour la lecture à haute voix.
J’enrichis mon vocabulaire (30 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Acquérir la structure, le sens et l’orthographe des mots :
analyser le sens des mots (polysémie, homonymie).
Matériel : cahier de brouillon et dictionnaire
(éventuellement dictionnaire des synonymes).
Possibilité d’une deuxième séance sur les homonymes.
1. En collectif : lister au tableau les différents sens des mots
déjà connus des élèves. Compléter par une recherche dans
le dictionnaire en binôme. Retour au collectif pour complé-
ter la liste le cas échéant.
Sens des mots dans le texte : objet = sujet ; accent = son ;
tirer = aboutir ; ravir = faire plaisir.
2. Collectif : proposition d’explication de l’expression par
rapport au contexte. En binôme, chercher d’autres expres-
sions dans le dictionnaire avec le mot « oreille » :
avoir les oreilles qui sifflent ; avoir l’oreille basse ; avoir
l’oreille musicale ; cela rentre par une oreille et ressort
par l’autre ; tomber dans l’oreille d’un sourd ; de bouche à
oreille ; dormir sur ses deux oreilles ; faire la sourde oreille ;
être dur(e) d’oreille ; mettre la puce à l’oreille ; tendre
l’oreille ; ventre affamé n’a point d’oreille ; prêter l’oreille.
11   Tous en chœur
3. Individuellement puis en binôme avant retour au collectif.
voix – voie – vois – voit ; guerre – guère.
En binôme, construire des phrases avec ces homonymes,
puis chaque binôme propose ses phrases à lister au tableau.
4. En binôme, rechercher la définition des mots en rouge.
La correction se fait quand un premier binôme annonce la
fin de sa recherche.
Je débats avec les autres
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Interagir de façon constructive avec d’autres élèves dans un
groupe pour confronter des réactions ou des points de vue.
1. Lire la question. Laisser un temps de réflexion indivi-
duelle avant de lancer l’échange. L’objectif est de mettre en
relief que le silence fait souvent peur ou met mal à l’aise
parce qu’on a l’impression qu’il faut parler pour communi-
quer, alors qu’il est possible de se sentir bien sans éprouver
le besoin de parler. Le silence peut être synonyme d’ennui,
de danger, de colère. De ce fait, la qualité du silence com-
munique une émotion.
2. Lire la question. Laisser un temps de réflexion indivi-
duelle avant de lancer l’échange. L’objectif est de permettre
aux élèves de s’exprimer sur leur propre complexe le cas
échéant et/ou sur la tolérance face à la différence.
L’accord du participe passé dans les verbes
Orthographe au passé composé
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre et s’exprimer en utilisant la langue française
à l’oral et à l’écrit.
• Maitriser la forme des mots en lien avec la syntaxe :
accord du participe passé avec son sujet.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
Cherchons
Réponses attendues
1. • Elle est revenue avec une médaille.
• Ils ont poussé rapidement.
• Il a aimé la fin.
• Nous avons fini dans les temps.
• Vous êtes allées à la mer.
• Nous sommes restés longtemps.
2. être et avoir
3. Avec l’auxiliaire avoir, le participe passé ne s’accorde pas.
106
J’écris
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Produire des écrits variés en s’appropriant les différentes
dimensions de l’activité.
La différenciation se fait au niveau du support d’écriture. Les
élèves choisiront l’exercice 1 (discours descriptif par rapport à
soi-même) ou 2 (texte explicatif, distance par rapport au point
de vue).
Exemples de corrigé
1. Ma voix est particulière. Un peu rauque, un peu grave,
comme si j’étais enroué, et en même temps mélodieuse avec
des intonations qui font penser au sud de la France. Les gens
disent qu’ils aiment m’écouter raconter des histoires parce
que ma voix les berce, les calme, capte leur attention. C’est
décidé : quand je serai grand, je serai conteur.
2. L’inquiétude de ses amies venait du fait qu’elles accor-
daient beaucoup d’importance à ce silence. Que disait-il ?
N’était-il pas une preuve qu’elle se sentait supérieure à toutes
les autres filles ? Ne montrait-il pas qu’elles étaient petites,
inintéressantes, sans conversation ?
Et puis, connaissant la voix que cachait ce silence, il était
fort possible que les gens la préfèrent à elles toutes et qu’elles
soient abandonnées, délaissées, seules.
Dans ce cas, rester son amie devenait dangereux. Il valait
mieux ne pas la fréquenter pour ne pas l’exposer à son
entourage.
Manuel, pp. 146-147
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine
1  a. L’herbe a poussé dans le jardin près de mon immeuble.
/ b. La pie voleuse a dérobé un bijou. / c. Les enfants sont
rentrés plus tôt. / d. La souris et le mulot ont traversé la cave
à toute vitesse. / e. Au restaurant, ils ont tout mangé. / f. Elles
sont allées faire du ski. / g. Manon a regardé un dessin animé.
2  a. Nous sommes partis en voyage. / b. Vous avez gagné. /
c. Ton frère et ta sœur sont allés au concert. / d. Les archives
ont brulé. / e. Ils sont sortis. / f. Louise a rêvé de ses amies.
3  a. Il a souri. / b. Elle a parlé à son amie. / c. Nous sommes
rentrés après la promenade du chien. / d. On a longé la route.
4  
Accord du participe passé Pas d’accord du participe
avec le sujet passé avec le sujet
b. Vous êtes arrivés à 20h30. a. Elle a joué dans le jardin.
e. Ton frère et moi sommes c. La fraicheur de l’eau a
allés au cinéma. surpris les nageurs.
f. La pédale du vélo s’est d. Ils ont attendu le début de
cassée, quelle peur ! la séance de cinéma.
Les élèves peuvent aussi inventer la fin de la phrase avec un
verbe au passé composé.
 5  a. La sorcière est partie sur son balai. / b. J’ai perdu 8  a. J’ai cassé ma flute à bec. / b. La voisine et sa petite
la clé de la maison. / c. Le feu tricolore a cessé de cligno- sœur ont grandi. / c. Les poussins sont sortis. / d. Les parents
ter. / d. Nous sommes descendus dans la vallée. / e. Julie, ont encouragé leurs enfants. / e. J’ai perdu le trousseau de
Martin et Lydie ont nagé dans la piscine. clés. / f. Nous sommes allés voir ce film.
6  a. Elles sont devenues de grandes jeunes filles. / b. Il a
compris l’exercice. / c. J’ai lu la consigne. / d. Ils sont venus Je cherche
entre copains. / e. Elle est sortie par la porte du garage.
9  descendre
Les élèves en avance peuvent remplacer les pronoms per-
sonnels sujets par des groupes nominaux.
J’écris
7  Mon prénom, c’est Clara. Je suis âgée de 11 ans. J’ai fait
un voyage scolaire en Italie. Le matin du voyage, j’ai laissé Exemple de corrigé
la moitié de mon petit-déjeuner, car j’ai paniqué à l’idée de
10  L’école a beaucoup changé. Le maitre a envoyé un élève
prendre l’avion. Je suis allée à l’école avec des enfants qui
au coin en le tirant par l’oreille. Un élève a eu une punition,
parlaient italien. Nous avons déjeuné à la cantine tous les
il a dû mettre une affiche où il y avait écrit : paresseux. Les
jours. Nous avons parlé un peu italien, mais nous avons le
autres élèves ont discuté pendant ce temps.
plus souvent utilisé notre langue maternelle.

Les termes génériques

Lexique Manuel, p. 148

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES 2  a. À la bibliothèque, je peux emprunter différents livres :

Connaitre un vocabulaire juste et précis pour désigner des des romans, des contes, des bandes dessinées. / b. Trace des
objets réels, des sensations, des émotions, des opérations figures géométriques : des triangles, des carrés, des rec-
de l’esprit, des abstractions. tangles, des ronds. / c. Le cabinet regroupe plusieurs méde-
• Définir un mot connu en utilisant un terme générique cins : des généralistes, des opticiens, des rhumatologues,
adéquat. des dermatologues. / d. Sophie confectionne une salade de
fruits avec des bananes, des pommes, des poires, des figues.
SÉANCE 1 : / e. La pelle, le râteau, la pioche et le sécateur sont les outils
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min) qu’utilise mon voisin pour entretenir son jardin.
Il s’agit d’apprendre à nommer et catégoriser, à regrouper des 3  
mots ayant une ou plusieurs caractéristiques communes : on
s’en tiendra aux noms du monde concret. Les notions abs- Trans-
Vête-
traites seront abordées au CM2. Maga- ports Regar-
ments Sportifs
sins ter- der
d’hiver
restres
Cherchons
manteau fleuriste coureur train observer
Faire lire le texte et répondre aux questions individuellement. bonnet boulan- nageur métro scruter
Réponses attendues écharpe gerie surfeur autobus contem-
Les capitales : Moscou – Tokyo – Canberra – Berlin – Brasilia pulloveur char- skieur voiture pler
cuterie voir
Les pays : la Russie – le Japon – l’Australie – l’Allemagne
poisson-
– le Brésil
nerie
Je retiens
4  a. L’entomologiste étudie les insectes. / b. Camille est
Les élèves doivent retenir qu’il existe des relations de hié- partie acheter des vêtements. / c. Judith a planté des fleurs
rarchie et d’inclusion entre les mots. dans son jardin. / d. Pendant les vacances, nous avons appris
à jouer aux cartes. / e. Ils ont visité quatre capitales cette
SÉANCE 2 : année. / f. Vous pouvez vous inscrire à différents sports.
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
J’écris
Je m’entraine
Les exercices sont faits individuellement sur le cahier de 5  Exemple de corrigé
brouillon. J’aime les jongleurs, les trapézistes et les acrobates. Je pré-
1  a. une souris, un rat, un hamster, un cochon d’Inde, une fère les numéros avec les tigres, les otaries et les éléphants.
gerbille : des rongeurs / b. une isba, un château, un tipi, une Les artistes vivent dans des caravanes, montent le chapiteau
cabane, un immeuble : des habitations / c. un bracelet, un tous les jours et se changent dans des loges.
collier, des boucles d’oreilles, une broche : des bijoux / d.
bavarder, discuter, échanger, s’exprimer : parler

107 11   Tous en chœur

 Écrire une péripétie
Écriture
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
• S’appuyer systématiquement sur les éléments explicites
du texte pour construire la compréhension.
• Reconnaitre une péripétie et en imaginer une autre sur
le même modèle.
• Être capable de rédiger un texte en cohérence avec l’his-
toire.
J’observe
Présentation et observation du texte
« Les musiciens de la ville de Brême » est un conte des frères
Grimm qui fait partie des Contes de l’enfance et du foyer ;
il appartient à la tradition orale française et peut donc être
abordé comme texte patrimonial avec les élèves.
Il raconte l’histoire d’un meunier qui vit avec son âne dans
un village situé non loin de Brême. Ce dernier prenant de
l’âge, son maitre décide de le tuer pour récupérer sa peau.
Mais dans la nuit, sentant les ennuis venir, l’âne s’enfuit. Il
décide de se rendre à Brême pour devenir musicien. En che-
min, l’âne rencontre un chien devenu trop âgé pour la chasse,
dont son maitre voulait se débarrasser. Il propose alors au
chien d’aller avec lui à Brême.
Dans cette histoire, de nombreuses péripéties s’enchainent,
l’âne et le chien rencontrent ensuite en chemin un chat puis
un coq.
Rappeler aux élèves que les héros de ce conte ne sont pas des
animaux de compagnie mais des animaux de ferme, ayant
chacun une fonction précise de travail. Ce qui explique que
leurs maitres puissent les considérer comme inutiles quand
ils ne peuvent plus assumer leurs tâches.
Demander aux élèves quelles tâches accomplissaient ces
deux animaux à la ferme : l’âne portait des fardeaux, le chien
aidait son maitre à rapporter du gibier pendant la chasse et
protégeait la ferme.
Ce conte a une structure répétitive et cumulative, ce qui en
fait l’un des classiques du conte en randonnée.
Expliquer aux élèves qu’il s’agit plus précisément d’un conte
en randonnée par accumulation (l’âne et le chien, puis l’âne
et le chien + le chat puis l’âne et le chien + le chat + le coq).
On peut demander aux élèves s’ils connaissent d’autres
contes en randonnée : Une soupe au caillou, La chasse à
l’ours, Plouf…
Le texte proposé se contente de leur présenter la situation
initiale (un âne qui s’enfuit), suivie d’une rencontre avec un
autre animal (le chien). À partir du moment où ils ont com-
pris que chaque nouvelle rencontre correspond à une nouvelle
péripétie, ils peuvent entrer dans le projet d’écriture proposé.
Réponses attendues
Lire à haute voix le texte afin d’imprégner les élèves du style
et du temps des verbes, puis lecture individuelle pour s’ap-
proprier le texte. Laisser les élèves faire des commentaires.
Répondre aux questions 1, 2 et 3 en collectif. Chaque réponse
doit s’appuyer sur le texte pour être argumentée.
Donner la définition d’ « impropre » : qui ne convient pas.
108
Manuel, p. 149
1. Au passé.
2. L’âne s’échappe car son maitre veut le tuer pour récupé-
rer sa peau car il est devenu trop vieux.
3. L’âne rencontre un chien et lui propose d’aller avec lui à
Brême pour s’engager dans l’orchestre municipal.
À moi d’écrire !
1. Accompagner les élèves dans l’imagination du contenu,
pour cela lister au tableau les possibilités en leur indiquant
bien sûr qu’ils restent libres de faire d’autres choix :
– choisir un animal aussi malheureux que l’âne et le chien :
un chat, un coq, un cochon, une poule… ;
– définir de quoi l’animal se plaindrait : il est battu, trop
aimé, il a failli être mangé, il est épuisé par la charge de tra-
vail, il ne peut plus dormir à cause de tel ou tel autre ani-
mal, il est malade… ;
– imaginer enfin ce que l’âne et le chien pourraient lui
proposer : partir à Brême avec eux, trouver une nouvelle
maison, le consoler…
Revenir sur les contraintes d’écriture à respecter :
– écrire au passé ;
– reprendre les mêmes personnages que dans l’extrait, à
savoir l’âne et le chien.
L’enseignant accompagne les élèves qui ont besoin d’un
étayage pour la mise en mots de leurs idées.
Pour les élèves les plus en difficulté, on pourra demander lors
de la phase d’écriture d’imaginer uniquement quel animal
l’âne et le chien rencontreraient et de quoi il se plaindrait.
Exemple de corrigé
Comme ils avaient marché quelque temps, ils rencontrèrent
sur le chemin une poule qui gloussait comme un animal
apeuré.
« Qu’as-tu donc à glousser ainsi, mon amie ?lui dirent-ils.
– Ah ! répondit la poule, parce que je suis vieille, que je ne
sais plus pondre des œufs, ma maitresse a voulu me rôtir au
four, alors je me suis enfuie à tire d’ailes ; mais comment
ferai-je pour survivre ?
– Eh bien ! dirent en chœur l’âne et le chien, nous allons à
Brême pour y faire musiciens de la ville, viens avec nous et
fais-toi aussi recevoir dans la musique. Nous jouerons du luth
et des timbales tandis que toi tu joueras de l’harmonica. »
La poule accepta et ils suivirent leur route ensemble.
2. Lister simplement au tableau les différents personnages
que pourraient rencontrer l’âne et le chien (un roi, une reine,
un boulanger, un colporteur, un forgeron, un tonnelier, un
tisserand…).
Organiser des lectures en binômes pour proposer des éléments
de correction sur des points précis (cohérence-narration).
Exemple de corrigé Clic
Comme ils avaient marché quelque temps, ils rencontrèrent
Le souci de la sécurité se pose tous les jours pour les ensei-
sur le chemin une troupe de musiciens.
gnants qui proposent des recherches documentaires sur Inter-
« Que faites-vous ici, mes amis ? leur demandèrent les trou-
net à leurs élèves. Voici quelques moteurs de recherche qui
badours.
sont adaptés aux classes de l’école élémentaire : Qwant junior,
– Nous allons à Brême pour y faire musiciens de la ville,
Babygo, takatrouver, Kidadiweb, Xooloo.
rétorquèrent les compères.
– Musiciens de la ville, eh bien, pourquoi ne pas vous joindre
à notre troupe, nous nous rendons justement dans cette ville,
s’enthousiasmèrent les troubadours.
– Oh, merci beaucoup pour votre gentillesse, répondit l’âne.
– Si vous le souhaitez, nous pourrions même vous apprendre
à jouer d’un instrument.
Et ce fut chose faite : pendant une semaine, âne, chien et
poule s’entrainèrent jour et nuit à apprendre la musique.

109 11   Tous en chœur

Unité 12 Silence, on tourne ! Manuel, pp. 150-165

Présentation de l’unité
La dernière unité sur les arts s’articule autour de la pratique cinématographique. Cette
thématique est sans doute moins évidente pour les élèves car elle ne relève pas d’un champ
disciplinaire scolaire, mais plutôt d’un loisir familial. De fait, les pages d’oral offrent une
entrée plutôt festive dans la thématique avec des photos évoquant les effets spéciaux et la 3D.
La pratique cinématographique est ensuite vue sous deux angles différents dans les pages
lecture : l’expérience de spectateur dans un extrait de roman et la fabrication d’un zootrope
dans un texte informatif.

Oral Manuel, pp. 150-151

Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.

« L’élève parle, communique, argumente à l’oral de façon
claire et organisée ; il adapte son niveau de langue et son
discours à la situation, il écoute et prend en compte ses
interlocuteurs. » (Socle commun de connaissances, de com-
pétences et de culture 2015)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Décrire un objet, présenter un travail à la classe en s’expri-
mant en phrases correctes et dans un vocabulaire approprié.
Présentation de la séquence
Il s’agit d’organiser un dialogue en faisant se répondre les
points de vue. Cet exercice permet également d’exercer le
jugement esthétique des élèves.
Observons et échangeons (45 min)
Demander aux élèves d’observer les photographies et noter
leurs remarques au tableau après un temps de réflexion indi-
viduelle. Classer les remarques des élèves afin de faire appa-
raitre le lieu de la prise de vue, les personnages et accessoires
présents, les actions effectuées. Introduire le vocabulaire de
« Ma boite de mots ! » au fur et à mesure des besoins expri-
més par les élèves.
Photo A :
Photo B :
5. La scène a été photographiée dans un studio de cinéma.
6. La personne assise est le cameraman (ou le réalisateur). Il
est en train de filmer le héros de dessin animé Bob l’éponge.
7. À droite de l’image, on peut voir un micro qui sert à enre-
gistrer la bande-son de l’histoire et un clap qui indique quelle
scène est en train d’être tournée.
8. La planète des singes : les acteurs sont métamorphosés
en singes grâce au maquillage.
Photo C :
9. Les enfants sont au cinéma. Ils portent des lunettes pour
regarder un film en 3D, créant l’illusion du relief.
10. La petite fille tend les mains car elle croit pouvoir attra-
per un objet du film.
11. Les trois enfants ont l’air fasciné, émerveillé par l’uni-
vers dans lequel le film les fait entrer. La 3D crée en effet
l’illusion d’être « dans » le film.
12. La photo A crée l’illusion de pouvoir voler, la photo B
l’illusion de faire vivre un monde imaginaire dessiné, la
photo C l’illusion de pouvoir toucher les objets du film.
Je parle (45 min)

1. La scène a été photographiée dans un studio de cinéma.
2. Il s’agit de Superman, super-héros de bande dessinée
américain. Il porte un costume composé d’un justaucorps
rouge, bleu et jaune, de collants et de bottes moulantes,
d’une ceinture avec une cape et, sur le torse, le dessin d’un
‘S’ rouge sur un écu jaune. Il possède des super-pouvoirs
dont celui de voler.
3. Ce sont les techniciens chargés de mettre en scène le tru-
cage : ils envoient de l’air en direction de l’acteur pour créer
l’illusion du vent pendant que Superman vole.
4. Il y a un fond vert permettant d’incruster un décor der-
rière le héros au montage.
Lire la consigne. Commenter et expliquer les trucages des
trois photographies : l’invisibilité pour le film Harry Potter,
la reconstitution d’un espace inconnu pour Star Wars et le
gigantisme de créatures fantastiques avec l’incrustation de
l’actrice pour King Kong.
Laisser un temps de recherche par paire pour permettre aux
élèves de se mettre d’accord et de noter sur leur cahier de
brouillon ce qu’ils ont aimé ou détesté.
Rappeler le vocabulaire de « Ma boite de mots ! » et lire les
consignes de « J’écoute mes camarades ».
Chaque élève présente sa description sans être interrompu.
Les élèves récepteurs évaluent la présence des deux points
de vue.

110
 Comme le vent
Lecture 1
Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.
 Enregistrement du texte
Présentation du texte
L’introduction en italique, qui présente l’extrait, a la particu-
larité d’être écrite à la première personne du singulier, ce qui
conserve le mystère sur l’identité du narrateur. Le roman En
vrai, de Rachel Hausfater, raconte l’histoire d’une petite fille
qui s’ennuie, trouve le monde trop fade, trop étroit. Elle passe
son temps à être morose jusqu’au jour où elle découvre, au
cinéma, le film Crin blanc. Un texte facile d’accès.
L’univers du texte, à travailler après la lecture du texte, per-
mettra aux élèves de découvrir le récit en référence dans cet
extrait. L’enseignant peut leur raconter l’histoire, leur offrir
la lecture du roman, leur proposer une vidéo, ou simplement
mettre le roman à disposition dans la bibliothèque de la classe.
Avant de lire (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Repérer les principaux éléments du texte.
Laisser les élèves observer le texte. Travail collectif et obser-
vation dirigée. Chaque réponse doit être argumentée. À ce
stade, les élèves ont les connaissances nécessaires pour recon-
naitre certains genres de texte. Les suggestions de réponse,
sans être un QCM, permettent de guider l’élève.
1. Ce texte est un récit, un roman : narration, dialogues.
2. Toutes les hypothèses sont à accepter et à lister.
Le titre indique que le texte va parler de quelque chose qui
ressemble au vent : est-ce quelque chose de rapide ? de léger ?
d’insaisissable ? quelque chose qui souffle ?
Lecture du texte (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Lire seul des textes du patrimoine et des œuvres intégrales
de la littérature jeunesse, adaptés à son âge.
Lecture individuelle pour s’approprier l’histoire, puis lec-
ture magistrale du texte si nécessaire.
Je comprends (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
œuvre une démarche de compréhension à partir d’un texte
entendu ou lu.
3. Individuellement puis en binôme avant retour au collectif.
Les détails sont importants pour le choix du bon résumé :
l’identité du narrateur reste secrète, ce peut être un garçon ou
une fille. Le narrateur pleure, le film raconte l’histoire d’un
garçon malheureux, il peut être triste. L’échange collectif
guidé permettra de repérer les indices qui montrent que les
111
Manuel, pp. 152-153
trois résumés peuvent se justifier selon le passage du texte
analysé et qu’il est nécessaire de tenir compte de la totalité
de l’histoire pour en retenir l’essentiel :
Le résumé n° 1 (on sait que c’est une maman qui emmène
son enfant au cinéma. Son enfant pleure et elle essaie de le
consoler).
Le résumé n° 2 (on ne sait pas si c’est un garçon ou une fille
et il n’a pas du tout envie d’aller au cinéma).
Le résumé n° 3 (on ne sait pas si c’est un garçon ou une fille
et le film donne beaucoup d’émotion par rapport à l’identi-
fication faite aux personnages).
Il sera intéressant de composer un quatrième résumé collec-
tif en tenant compte de la chronologie.
4. En collectif : échanges sur les avis des élèves. Toutes les
réponses argumentées sont acceptées.
L’enfant appelle au secours parce qu’il n’a pas envie de voir
ce film en noir et blanc et ferme les yeux pour y échapper.
5. En collectif : repérer les éléments du texte qui indiquent
le point de vue de chacun.
Le narrateur, à travers l’amitié du cheval et de l’enfant,
découvre l’existence de la liberté (lignes 13 à 21).
Pour le narrateur, ce qui est important dans ce film, c’est la
liberté qui émane des personnages et qui le fait rêver. Quant
à la mère, elle ne considère que l’histoire du film qui, selon
elle, se termine bien et ne doit pas entrainer les pleurs de
son enfant (lignes 25 à 29).
Je repère comment faire
une fiche de lecture (15 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Contrôler sa compréhension et adopter un comportement
de lecteur autonome : justifier son interprétation ou ses
réponses ; s’appuyer sur le texte et sur les autres connais-
sances mobilisées.
Individuellement, en binôme puis en groupe avant retour au
collectif. Les éléments peuvent être organisés en tableau, en
schéma, en paragraphes.
1. Les personnages du film sont un cheval et un garçon. Le
cheval est sauvage et merveilleux, le garçon est sauvage et
malheureux.
2. Ils ne se connaissent pas au début de l’histoire puisqu’ils
deviendront ensuite des amis. Ce qui les unit, c’est qu’ils
sont tous les deux seuls et sauvages (insistance sur le mot
« seuls »).
3. Le narrateur aime cette histoire car elle lui donne l’im-
pression d’être vraie. Son passage préféré est la chevau-
chée au galop dans le vent parce qu’elle exprime la liberté.
4. Il manque les références de ce film ou de ce livre : l’au-
teur, l’éditeur. Seul le titre est indiqué.
12   Silence, on tourne !
 Je lis à haute voix (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
voix un texte après préparation.
La consigne est lue en collectif. Critères de réussite possibles
à concevoir avec les élèves : je mets le ton, ma lecture est
fluide, j’articule, on me comprend, je maitrise le débit de lec-
ture, je maitrise le volume de ma voix, je joue avec le débit
et le volume pour faire passer des émotions.
Entrainement individuel pour préparer la lecture, puis en
groupe pour la lecture à haute voix.
J’enrichis mon vocabulaire (30 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Acquérir la structure, le sens et l’orthographe des mots :
analyser le sens des mots (synonymie, antonymie).
Matériel : cahier de brouillon et dictionnaire
(éventuellement dictionnaire des synonymes).
Possibilité d’une deuxième séance sur la nature des mots.
1. En collectif : lister au tableau les différents sens des mots
déjà connus des élèves. Compléter avec une recherche dans
le dictionnaire en binôme. Retour au collectif pour complé-
ter la liste le cas échéant.
Sens des mots dans le texte : s’éteindre = couper la lumière
(sens propre) ; dans la même phrase (« moi aussi je m’éteins »)
le verbe signifie « s’endormir » (sens figuré) – appeler = atti-
rer – prendre = captiver – emporter = rentrer dans l’histoire.
2. Collectif : proposition d’explication, et lecture des diffé-
rents emplois du verbe.
Pleurer de joie, pleurer de bonheur, pleurer de soulagement,
pleurer d’éblouissement et de stupéfaction.
En binôme, chercher d’autres expressions dans le diction-
naire avec le verbe « pleurer ».
pleurer à chaudes larmes – pleurer de rire – pleurer toutes
les larmes de son corps – pleurer comme une madeleine –
n’avoir que les yeux pour pleurer.
3. Individuellement avant retour au collectif. Échange. Toutes
les réponses argumentées sont acceptées.
Le cheval est sauvage parce qu’il n’est pas dompté.
L’enfant est sauvage parce qu’il a du mal à communiquer
avec les autres.
4. En binôme sur une affiche, puis retour au collectif. Lister
les mots et les nommer : ce sont des adverbes.
Je vois surtout – seulement – d’abord – au-delà – aussi –
autrement – bien – assez bien – correctement – différemment
– essentiellement – loin…
112
Je débats avec les autres
(durée à déterminer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Interagir de façon constructive avec d’autres élèves dans un
groupe pour confronter des réactions ou des points de vue.
1. Lire la question. Laisser un temps de réflexion indivi-
duelle avant de lancer l’échange. L’objectif est de travailler
l’interprétation. Toutes les réponses argumentées sont accep-
tées. Le vent peut représenter la liberté, la fuite, les envies
d’avancer, le fait de grandir…
2. Lire la question. Laisser un temps de réflexion individuelle
avant de lancer l’échange. L’objectif est de montrer que dans
certaines situations, on peut être tellement sûr de ce que l’on
va ressentir que cela peut influencer notre vision des choses.
J’écris (durée à déterminer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Produire des écrits variés en s’appropriant les différentes
dimensions de l’activité d’écriture.
La différenciation se fait au niveau de la longueur du texte.
Les élèves choisiront l’exercice 1 (écrire quelques lignes, texte
court) ou 2 (faire un résumé, texte plus long que le 1).
Exemples de corrigé
1. Au cinéma comme à la télévision, je préfère regarder les
comédies parce que ça me détend, ça me fait rire et ça me
fait oublier mes petits soucis quotidiens.
2. Mon film préféré est Shrek. C’est un film d’animation qui
raconte l’histoire d’un ogre. Celui-ci vit seul et se retrouve
envahi par tous les êtres magiques du royaume réunis par
le roi dans le marais de l’ogre. Pour retrouver son intimité
et sa solitude, il doit aller délivrer une princesse à la place
du roi pour que celui-ci l’épouse. Cette princesse est prison-
nière d’un dragon. L’ogre réussit à la délivrer et un amour
nait entre l’ogre et la princesse qui, suite à un maléfice, se
change en ogresse la nuit.
J’aime ce film parce que c’est une parodie des contes tradi-
tionnels et qu’il regorge de surprises.
 Les compléments de phrase
Grammaire
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Identifier les constituants d’une phrase simple en relation
avec son sens.
• Reconnaitre les éléments d’une phrase : le complément
de phrase.
• Distinguer complément de phrase et complément du
verbe.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (30 min)
Les élèves vont pouvoir s’appuyer sur ce qui a été vu à la
séance précédente : les compléments de phrase sont des
éléments supprimables, déplaçables. Il s’agit de les amener
à les reconnaitre et à les utiliser sans les confondre avec les
compléments du verbe.
Cherchons
Ce texte pourra être lu à voix haute par l’enseignant. Il per-
met de bien mettre en avant les compléments non essentiels
d’une phrase, mais qui apportent des précisions sur l’action
d’une phrase. On pourra travailler de manière orale collective
ou choisir de faire travailler les élèves par petits groupes sur
ce texte. À l’issue de ce travail, on pourra réaliser une affiche
synthétique avec les élèves sur les questions à se poser pour
trouver les compléments de phrase, quels renseignement ils
apportent et quelle est leur nature.
Réponses attendues
1. Ces groupes de mots servent à donner des renseignements
supplémentaires sur l’action.
2. Oui.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine (30 min)
Les exercices 1 à 3 amènent les élèves à reconnaitre les com-
pléments de phrase.
1  Cet exercice pourra être fait de manière orale collective.
a. toute l’année. / b. afin d’être prêts. / c. avec application.
/ d. pour être le premier arrivé. / e. Pour ne pas être repé-
rée,… silencieusement.
2  Un rappel des questions à se poser pour identifier les
compléments de phrase pourra être fait, et l’affiche synthé-
tique pourra permettre d’aider les élèves les plus en difficulté.
a. Tous les mercredis → temps / b. facilement → manière – /
c. À son anniversaire → temps / d. Avec agilité → manière /
e. d’arbre en arbre → lieu.
3  Cet exercice a pour objectif de faire repérer la nature de
chaque complément de phrase. Il pourra être fait par deux.
a. Cette année → GN / b. Quand l’orage s’arrêtera → pro-
position subordonnée / c. calmement → adverbe. / d. Dans
la salle de bains → GN.
113
Manuel, pp. 154-155
Les exercices 4 à 7 amènent les élèves à utiliser eux-mêmes
les compléments de phrase.
4  Cet exercice peut être fait seul ou à plusieurs. On peut
imaginer un système d’étiquettes et pour les phrases et pour
les compléments proposés, afin de voir toutes les solutions
possibles.
Solutions possibles
a. Aujourd’hui, il est absent. / b. Pour admirer le paysage,
ils randonnent. / c. Elle sort tranquillement. / d. Éva achète
un pain au chocolat à la boulangerie.
5  Les élèves sont amenés à ne garder que le sujet et le
prédicat de la phrase. Cet exercice sera fait individuelle-
ment par écrit.
a. Elle retire de l’argent. / b. Julie rit. / c. Des enfants jouent.
/ d. Les loups hurlent.
6  Cet exercice pourra être proposé soit par deux, soit aux
élèves plus rapides. On pourra lister oralement les solutions
trouvés pour chaque phrase pour montrer qu’il y a plusieurs
solutions possibles.
Solutions possibles
a. Les enfants crient fortement. / b. L’orage gronde dans la
nuit. / c. Il termine son livre qu’il doit rendre à la biblio-
thèque. / d. Le saut se fait toujours en parachute.
7  Cet exercice pourra être fait par petits groupes afin de
permettre le débat entre élèves. De même, on comparera les
résultats obtenus.
Aujourd’hui, c’est Halloween. Les filles se sont déguisées
avec excitation. Le soir, elles vont sonner aux portes. Cette
année, la récolte de bonbons est bonne.
L’exercice 8 permet d’insister sur la différence entre com-
plément de phrase et complément de verbe. On pourra faire
débattre les élèves de manière collective afin de réguler,
ou en petits groupes. On peut aussi imaginer un jeu d’éti-
quettes : vert d’un côté pour les compléments supprimables
(CP), rouge de l’autre pour les compléments non suppri-
mables (CV). Les élèves lèvent leur étiquette selon ce qu’ils
pensent. On regarde si tout le monde est d’accord. Si ce n’est
pas le cas, on débat et on justifie.
8  a. Toute la journée (CP), les nuages recouvrent la mon-
tagne (CV) et le soir (CP), le ciel est dégagé.
b. Le père mesure son fils (CV) pour voir s’il a grandi (CP).
c. Elle lui tend gentiment (CP) son parapluie (CV).
d. À la bibliothèque (CP), Léa et Zoé préparent leur exposé
(CV).
Je cherche
9  Pour cet exercice, on pourra préparer un jeu d’étiquettes
par groupe syntaxique dans la phrase et voir avec les élèves
si on peut enlever ou non au fur et à mesure des éléments.
À la fin, il ne restera que « Jules et Zohra partent ».
La phrase obtenue n’a pas le même sens exactement. Il
manque trop d’informations. Conclure avec eux que les CP
sont très utiles pour le sens.
12   Silence, on tourne !
 J’écris (15 min)
10  On fera décrire l’image au préalable. On pourra ensuite
mettre les élèves en situation d’écriture et leur faire compa-
rer leurs productions.
Conjuguer les verbes à l’impératif
Grammaire
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Conjuguer les verbes, utiliser les temps à bon escient.
• Identifier et conjuguer les formes verbales à l’impératif.
• Comprendre l’utilisation de l’impératif.
• Mise en valeur des régularités et des irrégularités de la
morphologie verbale.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
Cette leçon est l’occasion d’approfondir la connaissance de
l’impératif, qui n’a été qu’approché en cycle 2.
Cherchons
L’objectif, dans cette partie, est de contextualiser l’emploi
de l’impératif tout en entrainant un travail de manipulation.
En effet, il s’agit bien de faire remarquer l’absence de pro-
noms personnels tout en reliant les valeurs de ce mode. Cela
permet ainsi aux élèves de combiner usage et conjugaison.
1. Il n’y a pas de pronom sujet.
2. Faites vos devoirs avant de jouer. Ne regardez pas la télé
tout de suite. Mangez plutôt un fruit pour votre gouter.
On n’utilise pas de pronom sujet.
3. Ces phrases servent à donner des conseils, des interdic-
tions ou des ordres. On parle d’injonctions.
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Les trois premiers exercices proposent d’identifier l’impéra-
tif. Les exercices suivants insistent davantage sur l’utilisation
de ce mode. Pour chaque compétence, on pourra proposer
le premier exercice en collectif afin d’identifier un éventuel
problème dans la mise en œuvre de la notion. L’exercice 9,
plus ludique, pourra être proposé en binôme.
Je m’entraine
1  a. Mange ta soupe ! / c. Lave-toi ! / e. Protège-toi du froid.
2   maman de Julian, dans la partie « Cherchons ». Cela doit per-
Impératif Indicatif
a. Pars découvrir le monde ! b. Je rangerai tes affaires.
d. Allons tous à Paris. c. Il décolle dans quelques
instants.
f. Cesse de parler !
e. Je prends le jeu de cartes.
g. Nous cuisinerons des
macaronis !
h. Tu es en retard !
114
À 19 h, un voleur a assommé Paul avec une matraque
CP quand ? CP comment ?
dans son salon pour lui voler ses billets.
CP où ? CP pourquoi ?
Manuel, pp. 156-157
3  a. Raconte-nous une belle histoire ! → raconter – 2e per-
sonne du singulier. / b. Finissez vos assiettes. → finir – 2e per-
sonne du pluriel. / c. Ne réponds pas au téléphone. → répondre
– 2e personne du singulier. / d. Ne mentez jamais à vos pro-
fesseurs. → mentir – 2e personne du pluriel. / e. Voguons
jusqu’à Barcelone. → voguer – 1re personne du pluriel. /
f. Vends ce vieux piano. vendre – 2e personne du singulier.
4  
Choisir Accepter Entendre
Choisis Accepte Entends
Choisissons Acceptons Entendons
Choisissez Acceptez Entendez
5  a. Apprends à te contrôler. / b. Lance le ballon. /
c. Observe ces beaux oiseaux. / d. Défends ton opinion. /
e. Construis une petite maison. / f. Chante l’hymne national !
6  Horizontal : 3. Finir / 5. Appelons / 6. Appelle
Vertical : 1. Venir / 2. Mangeons / 4. Dépasse
7  a. Courir (2e personne du singulier) : Cours / b. Détruire
(2e personne du pluriel) : Détruisez / c. Ne pas garnir
(1re personne du pluriel) : Ne garnissons pas / d. Définir
(2e personne du pluriel) : Définissez / e. Ne pas danser
(2e personne du singulier) : Ne danse pas / f. Boire (2e per-
sonne du pluriel) : Buvez
8  a. Prépare tes examens. / b. Écoutez vos parents. / c.
Réfléchissons calmement. / d. Révise tes leçons. / e. Sur-
prends tes adversaires. / f. Repartons ce soir.
Je cherche
9   • imagine • parle • chantez
La solution est au milieu de ta figure.
C’est le nez !
J’écris
10  Cet exercice peut facilement être relié à la liste de la
mettre aux élèves de bien cerner l’objectif de la consigne qui
repose sur une sorte de liste à l’impératif. Il semble oppor-
tun de dire aux élèves d’utiliser plutôt la première personne
du pluriel pour dresser cette liste. L’aide suggère quelques
verbes permettant de traiter facilement le sujet.
Exemple de corrigé :
Voici ce que nous devons faire pour préparer la fête : ran-
geons la salle et poussons les meubles. Achetons des bonbons
et des jus de fruits. Préparons de beaux costumes. Choisis-
sons de belles décorations. Faisons la fête !
 Fabriquer un zootrope
Lecture 2
Matériel : manuel, cahier d’écriture, tableau collectif.
 Enregistrement du texte
Présentation du texte
Cette fiche technique peut facilement se réaliser en binôme
ou en groupe. Elle permet d’associer la lecture à la techno-
logie et aux sciences, et invite les élèves à élaborer un pro-
jet. De nombreuses autres activités autour du cinéma sont
proposées dans le livre dont cette fiche est extraite. Toutes
allient l’apprentissage au loisir et au plaisir.
L’univers du texte se travaille en lecture documentaire avant
ou après l’étude du texte pour permettre d’élargir la culture
des élèves autour de cette activité.
Avant de lire (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Repérer les principaux éléments du texte.
Laisser les élèves observer le texte et faire des commentaires.
Chaque réponse doit être argumentée. À ce stade, les élèves
ont les connaissances nécessaires pour reconnaitre certains
genres de texte. Les suggestions de réponse, sans être un
QCM, permettent de guider l’élève.
1. Ce texte est une fiche technique, un mode d’emploi, comme
l’indiquent les différentes étapes, les illustrations et le titre.
2. Les illustrations montrent qu’il s’agit de fabriquer un objet
qui tourne et dans lequel on met des dessins.
3. Il y a six étapes.
Lecture du texte (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre des textes informatifs et documentaires.
Lecture des questions du « Je comprends » puis lecture indi-
viduelle pour s’approprier la fiche technique et lire éven-
tuellement en diagonale, à la recherche des renseignements
demandés.
Je comprends (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre des textes, des documents et des images, et
les interpréter.
4. Par groupe, s’entraider à la reformulation de ce qui est
demandé dans le texte et se mettre d’accord sur le résultat
envisagé. Retour au collectif.
5. Individuellement, puis en binôme avant retour au collectif.
Faux, ce texte s’adresse à des enfants de plus de 10 ans (dans
les infos, âge : 10+) – Vrai, on peut travailler en groupes de
3 à 5 personnes (dans les infos, nombre : 3 à 5. Cela peut
évoquer une production individuelle dans ce groupe de 3 à
115
Manuel, pp. 158-159
5 personnes). – Faux, il sert à tenir l’objet. – Faux, il faut
qu’elles aient la longueur du tour de la boite. – Faux, il sert
à coller les dessins.
Je repère la composition
d’une fiche technique (15 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre des textes, des documents et des images, et
les interpréter : mettre en relation des informations dans le
cas de documents associant plusieurs supports.
En binôme, avec éventuellement la copie du texte pour per-
mettre la manipulation par découpage-collage, puis retour
au collectif.
Deuxième séance possible sur le présent de l’impératif.
1. 1) Les informations pratiques (âge, nombre, matériel) ;
2) Le déroulement ; 3) Les illustrations.
2. Information ; Déroulement ; Déroulement en images.
3. Une première partie donne la liste complète du matériel.
À chaque étape (numérotée) de fabrication, on retrouve les
éléments du matériel utilisé accompagnés des illustrations
correspondantes.
4. préparez – fixez – divisez – dessinez – transpercez – pla-
cez – plantez – mettez – découpez – faites – observez. Ces
verbes sont au présent de l’impératif.
Je lis à haute voix (10 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre un texte littéraire et l’interpréter : mettre en
voix un texte après préparation.
La consigne est lue en collectif.
Critères de réussite possibles à concevoir avec les élèves :
je mets le ton ; ma lecture est fluide ; j’articule ; on me com-
prend ; je maitrise le débit de lecture ; je maitrise le volume de
ma voix ; je lève les yeux de mon texte ; je regarde le public.
Temps individuel puis par trois pour se partager la lecture
du texte. Retour au collectif : écoute des groupes volontaires
qui peuvent se placer face à leurs pairs pour jouer les pré-
sentateurs de télévision.
J’enrichis mon vocabulaire (30 min)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Acquérir la structure, le sens et l’orthographe des mots :
observer la morphologie des mots ; mettre en réseau des
mots (groupements par champ lexical).
Matériel : cahier de brouillon et dictionnaire
(éventuellement dictionnaire étymologique).
Deuxième séance possible sur les préfixes et les suffixes.
1. En binôme, à l’aide d’un dictionnaire, faire la liste des
mots de la même famille. Retour au collectif pour faire part
de ses découvertes : les mots de la même famille ont une
relation de sens, le même radical et la même origine.
12   Silence, on tourne !
Optique vient du mot « œil ».
Mots de la même famille : œillet – yeux – aveugle – oculaire
– ophtalmique – optique – myopie.
2. Individuel puis collectif. Proposer une définition des mots
en fonction du contexte. Lister les différentes propositions
argumentées. Vérifier dans le dictionnaire pour valider les
hypothèses.
3. Lecture individuelle du texte et intervention des élèves
pour donner un mot à lister au tableau :
longueur – diamètre – intérieur – hauteur – double – divi-
ser – surface – égal – côtés – centre – extrémité – régulier –
espace – double décimètre – circulaire. D’autres sens : inté-
rieur, hauteur, surface, côtés, espace,
4. En collectif, lister les mots que les élèves proposent : zoo-
logie, zoo. Possibilité de chercher sur Internet ; insister sur
l’aspect spécifique de ce vocabulaire. Proposition d’inven-
ter des mots avec ce préfixe et ce suffixe en s’aidant du dic-
tionnaire, partie suffixe/préfixe.
En groupe, jeu de création de mots. Exemple : zoomètre
(mesurer les animaux) ; zoophore (porter les animaux) ; plu-
viotrope (faire tourner la pluie) ; pentatrope (5 tours).
Retour au collectif : chaque groupe dit ses mots inventés et
leur définition.
Je débats avec les autres un dessin dans chaque case. Je mets un bouchon de liège
(durée à évaluer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Interagir de façon constructive avec d’autres élèves dans un
groupe pour confronter des réactions ou des points de vue.
1. Lire la question. Laisser un temps de réflexion indivi-
duelle avant de lancer l’échange. L’objectif est de permettre
aux enfants de prendre conscience de l’évolution de la tech-
nique de l’image. Des images de synthèse, des films en 3D…
Comprendre l’orthographe
Orthographe
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Comprendre et s’exprimer en utilisant la langue française
à l’oral et à l’écrit.
• Acquérir la structure, le sens et l’orthographe des mots.
• Observations morphologiques, dérivation et composi-
tion, explication sur la graphie des mots.
• Analyse du sens des mots.
• Découverte des bases latines et grecques, dérivation et
composition.
SÉANCE 1 :
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min)
Cherchons
Réponses attendues
1. portefeuille / millefeuille, prudemment / prudence, évidence /
évidemment, allaiter / laitage. Tri effectué selon le radical.
2. Ils ont un radical commun, le lait.
116
2. Lire l’affirmation. Il est possible de proposer de parta-
ger la classe en deux de manière aléatoire en attribuant un
avis (D’accord / Pas d’accord) à chaque groupe. Ainsi, les
élèves du même groupe peuvent se concerter et trouver les
arguments pour défendre leur point de vue. Cette modalité
de travail permet de générer un véritable débat et d’envisa-
ger différents points de vue.
Laisser un temps de réflexion individuelle avant de lancer
l’échange. L’objectif est de laisser l’imagination s’exprimer
en s’appuyant sur les progrès du cinéma, et, dans le même
temps, de réfléchir sur les obstacles et/ou les dangers pos-
sibles d’une telle invention.
J’écris (durée à évaluer par l’enseignant)
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Produire des écrits variés en s’appropriant les différentes
dimensions de l’activité d’écriture.
La différenciation se fait au niveau de la longueur du texte
et de sa structure. Les élèves choisiront l’exercice 1 (liste de
phrases), ou 2 (texte long et organisé).
Exemples de corrigé
1. J’ai un fond de boite à fromage. Je dessine une histoire :
sur mon crayon…
2. Faire ses devoirs
1- Ouvre ton cahier de texte et lis ce que tu dois faire.
2- Sors les affaires dont tu as besoin et pose-les sur ton
bureau.
3- Lis les consignes.
4- Révise ta leçon.
5- Réponds aux consignes.
Manuel, pp. 160-161
SÉANCE 2 :
MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
Je m’entraine
Ces exercices proposent de reconnaitre la classe grammati-
cale des mots grâce à des indices.
1  Joli – jolie – joliesse – enjoliver
2  a. Les fouilles de l’archéologue se finiront tristement,
sans aucune trace. / b. Dans le zoo, les animaux sont bien
nourris et ne manquent de rien. / c. L’élève n’a dessiné que
des croix sur sa feuille blanche. / d. Il a les cheveux bouclés,
comme sa sœur. / e. L’hiver, les montagnes ont une nappe
blanche splendide.
Au pluriel, la terminaison est souvent un -s. Elle peut égale-
ment se faire en -x quand le nom finit en -au, -eau. Quand le
nom se termine déjà par un x, il ne change pas. Quand le nom
se termine par -al au singulier, il finit par -aux au pluriel.
Ces exercices permettent d’orthographier des mots rares ou
inconnus grâce à des indices.
 3  Profond, rendre plus profond quelque chose. – Jeune, 7  a. hippodrome / b. hippocampe / c. hypoglycémie /
donner l’impression d’être plus jeune. – Climat, adapter d. hypovigilance / e. hippopotame / f. hypothèse
quelque chose à un milieu différent. – Connaitre, ne pas Ces exercices permettent de reconnaitre des composantes
ou mal connaitre. –Égal, ne pas égaler. – Amorcer, enle- d’un mot pour l’orthographier correctement.
ver une amorce.
8  méconnaissable – désastreux – orthographe – enterrer
4  Les élèves peuvent inventer d’autres listes de mots. – doucement.
a. paratonnerre, parapluie, parasol / b. orthographe, ortho-
phoniste, orthodontiste / c. périphérique, périurbain, péri- Je cherche
mètre / d. autoportrait, autographe, autobiographie / e. pré-
fabriqué, prénommé, préhistoire 9  • méconnaissable
5  a. Ma grand-mère a planté un plant de tomates. / • désunir
b. Beaucoup de films et de livres imaginent que les extra-
terrestres existent. / c. Mon petit frère a grimpé sur l’abri-
J’écris
cotier et a mangé un abricot. / d. J’ai traversé si rapide- Exemple de corrigé
ment qu’une voiture a failli me heurter. / e. Le sportif a sauté 10  Libération, inégalité, fraternisation
avec son parachute du haut de la montagne. / f. La biblio-
J’ai terminé mes examens, c’est une libération !
thèque propose désormais des CD et des DVD, elle est deve-
Les inégalités salariales entre hommes et femmes sont inac-
nue une médiathèque.
ceptables.
6  • argileux, aventureux, curieux / chaleureux Les bras levés, les adversaires proclament la fraternisation.
• visible, divisible, lisible / submersible
• défendable, enviable, imbuvable / modulable
• poulette, charrette, fillette / canette

Les termes spécifiques

Lexique Manuel, p. 162

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES SÉANCE 2 :

Connaitre un vocabulaire juste et précis pour désigner des MISE EN PRATIQUE DE LA NOTION (45 min)
objets réels, des sensations, des émotions, des opérations
Je m’entraine
de l’esprit, des abstractions.
• Préciser un terme générique en utilisant des termes spé- Les exercices sont faits individuellement sur le cahier de
cifiques. brouillon.
1  a. le croissant – le pain au chocolat – la brioche – la
SÉANCE 1 : viennoiserie – le chausson aux pommes / b. les fourchettes
DÉCOUVERTE DE LA NOTION (45 min) – les couteaux – les couverts – les cuillères – les baguettes /
Cette leçon prolonge la leçon précédente et permet de réin- c. manger – grignoter – se goinfrer – picorer – engloutir –
vestir la notion de terme générique. gouter / d. un grenier – un salon – une chambre – une cuisine
– une pièce – une salle à manger / e. une golden – une pink
Cherchons lady – une pomme – une reinette – une granny smith – une gala
2  la nature : les arbres – une promenade – les prairies. /
– Faire lire les étiquettes et répondre aux trois questions sur communiquer : parler – s’entendre – se téléphoner. / les sen-
l’ardoise. timents : l’amitié – la peur – la tristesse. / les héros : Super-
– Proposer une mise en commun des réponses et un classe- man – Alice aux pays des merveilles – Peau d’âne.
ment selon le degré d’intensité de la peur.
3  a. Sandrine achète un lit, une table, quatre chaises et
Réponses attendues un canapé pour son nouvel appartement. / b. L’abricotier, le
1. Il s’agit de la peur. cerisier, le pommier et le poirier donneront des fruits l’an-
2. Avec des adjectifs : terrifié, inquiet, angoissé, effrayé. née prochaine. / c. Léa est passée par la colère, la tristesse,
la honte, le renoncement avant de se calmer. / d. Je regarde
3. Peureux.
le tennis, le judo, la natation et le ski à la télévision.
Je retiens J’écris
Insister sur la précision apportée par les termes spécifiques. 4  Faire recenser au tableau les métiers, verbes d’action et
adjectifs du champ lexical du cinéma.
Exemple de corrigé
Le metteur en scène arrive sur le plateau de tournage. Il donne
leur texte aux acteurs et les indications aux figurants. Les
techniciens s’occupent du son, de l’éclairage et des décors.

117 12   Silence, on tourne !

 Écrire la chute d’une histoire
Écriture
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
Écrire la suite et la fin d’un récit en tenant compte du début
de l’histoire, du problème rencontré par le ou les person-
nages principaux et de la résolution de ce problème.
J’observe (45 min)
Présentation et observation du texte
Le Rêve de Rahim est l’histoire d’un jeune garçon qui accom-
pagne son oncle à Kaboul en camion. Il n’a jamais quitté
son village. Le texte proposé raconte le moment où il se
trouve devant une salle de cinéma, complètement fasciné
par ce qu’il voit.
Le texte est écrit à la première personne du singulier, ce qui
facilite l’appropriation de la situation par l’élève qui peut aisé-
ment se mettre à la place de Rahim, comme si c’était lui ou
elle qui se trouvait pour la première fois devant un cinéma.
Réponses attendues
1. Le rêve de Rahim.
2. Le personnage principal est Rahim car c’est lui qui raconte
l’histoire (« j’écarquille, je ne suis, je lis, j’oublie… le pro-
nom personnel « je » fait référence à Rahim).
3. Rahim peut choisir d’obéir à son oncle et rester près du
camion ou se laisser porter par sa curiosité et traverser la
rue pour s’approcher du cinéma.
4. Rahim semble hésiter, il ne sait quelle décision prendre ;
« son cœur bat la chamade », cela veut dire que son cœur
bat très vite sous l’effet d’une vive émotion. On peut suppo-
ser qu’il ressent un mélange de peur et d’excitation liés à la
joie de s’approcher de ce cinéma.
À moi d’écrire ! (60 min)
Avant de rentrer dans le processus d’écriture, revenir sur ce
qu’est une émotion : amour, optimisme, agressivité, mépris,
remords, crainte, joie, étonnement, peur, surprise, tristesse…
lister les émotions avec les élèves.
118
Manuel, p. 163
Les amener ensuite à définir en contexte les émotions qui
doivent certainement envahir le petit Rahim : surprise, peur
et joie. Rappeler que souvent les émotions se mélangent et
que l’on peut tour à tour ressentir une chose et son contraire.
Une fois les contraintes exposées (écriture à la première per-
sonne du singulier et au présent de l’indicatif), il est impor-
tant d’insister sur la question de l’impact sur le lecteur. À
partir des suggestions des élèves, écrire au tableau les types
de surprises possibles : faire peur, émouvoir, faire rire, perdre
le lecteur…
Exemples de corrigé
1. Je ne peux pas m’éloigner du camion. Si mon oncle s’en
rend compte, il sera furieux. J’ai peur de sa colère, qui sait
ce qu’il serait capable de faire. Il pourrait me laisser tout
seul à Kaboul, dans cette ville que je ne connais pas.
Les heures passent. Mon oncle n’est toujours pas là. Il fait
lourd, je m’adosse contre une des roues du camion et fina-
lement je m’endors.
Un long moment plus tard, une main ferme me secoue. Mon
oncle se dresse devant moi, l’air mécontent :
– Rahim, enfin pourquoi es-tu resté au soleil comme ça ? Tu
aurais pu te mettre à l’abri dans ce cinéma !
2. Il n’est pas question que je laisse passer ma chance. Mon
oncle est certainement parti un long moment. Je le connais,
il dit qu’il en a pour cinq minutes mais revient systémati-
quement deux heures plus tard.
Je regarde à droite, à gauche et je m’élance dans la rue. Je
cours en direction de la salle de cinéma, bien décidé à gas-
piller la totalité du peu d’argent que je possède. Je tends à
la jeune fille qui sourit derrière le guichet mon trésor et je
me jette dans la pénombre de la salle. Je ne sais même pas
ce que je vais voir. Je m’assieds dans le fond de la salle.
Quelques rangs devant moi, j’aperçois le crâne chauve de
mon oncle.
Clic
Avec l’aide de www.nuagesdemots.fr.
 Poésie
 Enregistrement des poésies
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES
• Participer à des échanges dans des situations diversifiées
• Adopter une attitude critique par rapport au langage
produit.
• Lire avec fluidité.
• Comprendre un texte littéraire et l’interpréter.
Présentation et observation du texte
La citation : Pierre Reverdy est un poète français né en 1889
et mort en 1960. Il a beaucoup influencé la poésie moderne,
son style d’écriture a été révolutionnaire.
Le premier document est extrait des Illuminations d’Ar-
thur Rimbaud ; le poète est né en 1854 et décédé en 1891,
c’est une des figures premières de la littérature française. Il
a écrit ses premiers poèmes à 15 ans.
Le second document est extrait de l’Anthologie de la poé-
sie japonaise, il a été écrit par le poète Satomura Shôha en
1602. Il s’agit d’un haïku, une forme japonaise de poésie très
concise, dix-sept syllabes en trois vers (5-7-5).
Le troisième document intitulé « Mon pinceau » a été écrit
par Françoise Lison-Leroy, auteure de poésie et de romans.
Le quatrième document intitulé « Ce que dit le tam-tam » a
été écrit par Pierre-Edgar Moundjegou-Mangangue, un poète
gabonais décédé en 2011.
Le dernier document, « Le chat et le chant », a été écrit
par Jacques Charpentreau, un écrivain et poète français né
en 1928 et décédé en 2016. Ses œuvres comptent une tren-
taine de recueils de poésies mais aussi des contes, des nou-
velles, des essais et des dictionnaires.
Découverte et mise en voix (45 min)
• Livre fermé, lire les poèmes à haute voix ou faire écouter
les enregistrements disponibles sur le CD audio.
• Livre ouvert, laisser quelques minutes aux élèves pour
prendre connaissance des deux pages (les questions seront
lues dans un second temps). Demander aux élèves de refor-
muler le contenu des poèmes (cette partie doit être ponctuée
de réécoutes totales ou partielles des poèmes).
• Observation et analyse de l’illustration : que représente-
t-elle ? À quel poème se rapporte-t-elle ?
119
Manuel, pp. 164-165
Un jeune couple se tient par la main. De leurs chapeaux res-
pectifs sortent des notes de musique, un pinceau, des ani-
maux, des feuilles, des oiseaux, des étoiles, un poisson, un
clocher… des images diverses et variées.
Le pinceau rappelle le poème de Françoise Lison-Leroy
et de Shôha. Le clocher, le poème d’Arthur Rimbaud. Les
étoiles font référence au « ciel fleuri d’étoiles » évoqué par
le poète gabonais.
• Lecture silencieuse des poèmes, puis lecture orale par
les élèves du poème qu’ils préfèrent.
Réponses aux questions (30 min)
Lecture individuelle silencieuse des questions. Si certaines
questions ne sont pas comprises, demander une reformula-
tion par un élève. Bien insister sur le fait que chaque réponse
doit s’appuyer sur le texte pour être validée. Lire chaque
question à haute voix et laisser un temps de réflexion indi-
viduelle avant de lancer l’échange, l’objectif étant d’ame-
ner les élèves à justifier leurs réponses à l’aide des mots du
texte. Plusieurs solutions sont parfois possibles.
1. Poème d’Arthur Rimbaud : la danse.
Poèmes de S. Shôha et de F. Lison-Leroy : la peinture.
Poème de P.-E. Moundjegou-Mangangue : la musique.
Poème J. Charpentreau : le chant et la danse.
2. Poème en prose : A. Rimbaud.
Poème en vers avec des rimes : J. Charpentreau.
Poèmes en vers sans rimes : S. Shôha, F. Lison-Leroy, P.-E.
Moundjegou-Mangangue.
3. Françoise Lison-Leroy compare son pinceau à une petite
loutre.
4. Le tam-tam chante. La répétition du nom tam-tam et du
verbe chante imite le rythme régulier du tam-tam, le lec-
teur a alors l’impression d’entendre la musique du tamtam
avec la voix.
5. Pour faire entendre la musique du tamtam avec la voix,
on peut par exemple utiliser le même timbre de voix à chaque
fois que l’on lit « le tam-tam chante ». On peut aussi scander
à chaque fois ce vers en 4 temps pour entendre le rythme de
l’instrument : le-tamtam-chante.
6. Un petit rat désigne un jeune élève de l’école de danse de
l’Opéra de Paris qui figure dans les spectacles.
L’expression « avoir un chat dans la gorge » signifie être
enroué, éprouver un embarras dans le gosier qui empêche
de parler ou de chanter.
Le poème joue avec l’image du chat dans la gorge prêt à
sauter sur les rats qui ne sont en fait que des danseuses.
12   Silence, on tourne !
Édition : Florence Bouriot
Direction artistique : Pierre Taillemite
Mise en page : Alexandre Millot
CD audio : STUDIT
Illustration de la couverture : Sébastien Telleschi