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À COURT TERME
ET ÉLÉMENTS DE
THÉORIE FINANCIÈRE
GESTION
FINANCIÈRE
À COURT TERME
ET ÉLÉMENTS DE
THÉORIE FINANCIÈRE
Presses de l’Université du Québec
Le Delta I, 2875, boulevard Laurier, bureau 450, Québec (Québec) G1V 2M2
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GESTION
FINANCIÈRE FAOUZI RASSI
À COURT TERME
ET ÉLÉMENTS DE
THÉORIE FINANCIÈRE
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales
du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Conception graphique
Michèle Blondeau
Image de couverture
© iStock
Mise en pages
Info 1000 Mots
Imprimé au Canada
D4312-1 [01]
À
Nicole, Fred,
Victoria et Roy
Remerciements
Je tiens à remercier ma fille Nicole Rassi et Mme Souha Balti, étudiante au doctorat,
pour l’excellent travail accompli en ce qui concerne la révision de ce texte. En
outre, Mme Balti a contribué à l’élaboration de plusieurs cas et à leurs solutions, de
même qu’à la présentation de l’ouvrage selon les exigences des Presses de l’Uni-
versité du Québec. Mes remerciements vont également à Francine Brault et Sylvie
Guilbeault ainsi qu’au personnel du secrétariat du Département des sciences
comptables de l’Université du Québec à Montréal pour leur aide précieuse en ce
qui concerne la saisie des textes et la présentation de ce livre.
Enfin, je prie mon épouse, Souad Chammas, d’accepter ma vive reconnais-
sance pour toute la patience dont elle a fait preuve tout au long de la préparation
de cet ouvrage.
Table des matières
Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . IX
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
PARTIE 1
LES OUTILS DE LA DÉCISION FINANCIÈRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
PARTIE 2
LES DÉCISIONS CONCERNANT
L’ACTIF À COURT TERME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 217
PARTIE 4
DES ÉLÉMENTS DE LA THÉORIE FINANCIÈRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 375
Résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 468
Annexe 14.1. Le bêta et le coût du capital . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 471
Annexe 14.2. Les bêtas financiers ex ante et ex post
et le bêta comptable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 472
Tables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 523
Introduction
Cet ouvrage est consacré, dans une première partie, à l’objectif financier de la
firme, à la valeur de l’argent dans le temps, à l’évaluation des titres et à la rela-
tion fondamentale risque-rendement. L’analyse financière par les ratios ainsi que
l’étude des sources et des utilisations de fonds permettent ensuite d’apprécier la
situation financière de l’entreprise.
Une deuxième partie traite de l’analyse et de la gestion des actifs courants,
c’est-à-dire l’encaisse, les inventaires et les comptes clients et leurs effets sur la
liquidité et la rentabilité de l’entreprise.
Les produits dérivés constituent la troisième partie de cet ouvrage. Ils contri-
buent à la réduction du risque du marché, c’est-à-dire le risque de taux d’intérêt, le
risque de change et le risque du prix des marchandises ou des titres. Les marchés à
terme de taux d’intérêt, ceux des options et des swaps (échanges) de taux d’intérêt
et de devises protègent les résultats de l’exploitation de l’entreprise ainsi que sa
valeur nette des effets défavorables d’un environnement économique national et
international incertain.
2 Gestion financière à court terme et éléments de théorie financière
1. J.M. Keynes (1937). « The general theory of employment », Quarterly Journal of Economics,
no 51, février, p. 209-223.
2. W.S. Baumol (1952). « The transaction demand for cash : An inventory theoretic approach »,
Quarterly Journal of Economics, novembre, p. 545-556.
4 Gestion financière à court terme et éléments de théorie financière
par Miller et Orr3, pour qui le solde d’encaisse fluctue de façon aléatoire. Les
modalités pratiques de l’accélération des entrées de fonds ou de l’encaisse et du
ralentissement des sorties de fonds sont analysées (chapitre 7).
La gestion des comptes clients est aussi une composante importante de la
gestion du fonds de roulement, puisqu’ils constituent une part non négligeable
des actifs à court terme. Plusieurs coûts caractérisent la gestion des comptes
clients. Il faut ensuite traiter les trois éléments les plus significatifs de la gestion
des comptes clients, à savoir la politique générale du crédit, la période de crédit
et l’escompte de caisse (chapitre 8).
Enfin, la gestion optimale des stocks assure à l’entreprise un déroulement
harmonieux de ses activités, c’est-à-dire sans rupture de son approvisionnement
en matières premières, sans discontinuité de sa production ou produits finis et
semi-finis et sans perte de ventes. Une bonne gestion des stocks repose sur leur
rotation rapide afin de réduire les fonds qui y sont immobilisés avec pour résultat
une minimisation du coût de financement, d’entreposage, d’assurance, d’entretien
et éventuellement de détérioration. Les types de stocks sont étudiés, suivis des
procédés de contrôle des inventaires et de leur signification pour une meilleure
planification des stocks. Enfin, les interrelations entre la gestion des inventaires,
la gestion des comptes clients et celle de l’encaisse font l’objet d’une synthèse et
sont expliquées de façon détaillée (chapitre 9).
Une troisième partie touche aux produits dérivés transigés en Bourse et aux
produits dérivés hors cote. Les chapitres 10 et 11 sont consacrés aux instruments
financiers modernes de protection contre le risque de taux d’intérêt négociés en
Bourse, d’une part, et ceux faisant l’objet de transactions hors cote directement
entre certaines institutions financières et leurs clients, d’autre part. L’innovation
financière que représentent entre autres les produits dérivés se développe rapi-
dement depuis le milieu des années 1970 et s’accélère avec la mondialisation.
Les obstacles au commerce international sont réduits progressivement, quoiqu’à
des rythmes différents dans le temps. Une bonne partie des obstacles à la libre
circulation des biens et des services, du capital et, dans une moindre mesure, de
la main-d’œuvre ont été levés depuis l’Accord général sur les tarifs douaniers
et le commerce (General Agreement on Tariffs and Trade ou GATT), après la
Seconde Guerre mondiale (1939-1945), ainsi que les accords de 1995 dans le cadre
de la nouvelle Organisation mondiale du commerce. Ainsi, la gestion du risque du
marché s’étend essentiellement à la protection des agents économiques contre les
fluctuations de la valeur des devises sur le plan international, contre les variations
de taux d’intérêt et contre les changements de prix des titres et des marchandises.
Le contexte économique et commercial actuel est celui d’un marché mondial plus
3. M.H. Miller et D. Orr (1966). « A model of the demand for money by firms », Quarterly Journal
of Economics, août, p. 413-435.
Introduction 5
ouvert et plus compétitif, donc plus risqué, grâce aux progrès considérables des
télécommunications et de la technologie et à cause de l’augmentation rapide du
commerce entre nations.
Les contrats de taux d’intérêt, les contrats d’options, les contrats d’échange
de taux d’intérêt (les swaps) ainsi que les caps ou plafonds de taux d’intérêt
sont parmi les instruments financiers les plus utilisés pour gérer et pour mini-
miser les différentes sortes de risques auxquels sont exposés les investisseurs
et les entreprises.
La quatrième partie de cet ouvrage est consacrée aux bases sur lesquelles est
fondée la finance moderne. La détermination des taux d’intérêt en avenir certain
et dans un univers risqué (chapitres 12 et 13) permet de mettre en évidence le
rôle très important que jouent les taux d’intérêt dans les décisions financières des
agents économiques.
Le chapitre 14 explique les éléments théoriques de la relation risque-
rendement (avec le MEDAF), qui est basée sur les critères du choix de l’in-
vestisseur, sur certaines conditions à réaliser et sur l’utilisation des courbes
d’indifférence. La mesure du risque d’un seul et unique actif, les conditions du
retour à l’équilibre ainsi que les conséquences de perceptions différentes des
investisseurs facilitent la compréhension de la relation risque-rendement.
L’APT (chapitre 15) introduit plusieurs facteurs explicatifs de la détermina-
tion du prix des actifs financiers. La théorie de l’arbitrage tente d’aller plus loin
et de façon plus approfondie que le MEDAF, qui ne retient qu’un seul et unique
facteur explicatif, soit le taux de rendement du marché dans la détermination du
taux de rendement espéré exigé sur un actif donné.
Le chapitre 16 complète les deux chapitres précédents en analysant les
résultats des tests empiriques concernant le MEDAF et l’APT. Plusieurs auteurs
comme Fama, Davis et French4 concluent que le bêta ou risque du marché n’est
pas la seule variable qui explique le taux de rendement espéré. Ces auteurs ne
vont cependant pas aussi loin que l’APT.
Les différents chapitres de ce livre présentent des concepts, suivis d’exemples
chiffrés la plupart du temps. Des problèmes et des cas figurent en plus en fin de
chapitre avec des suggestions de solutions détaillées. Nous avons évité autant que
possible le formalisme mathématique afin de rendre la matière plus accessible
aux étudiants et aux hommes d’affaires.
4. J.L. Davis, E.F. Fama et K.R. French (2000). « Characteristics, covariances and average returns,
1929 to 1987 », Journal of Finance, vol. 55, no 1, p. 389-406.
L’OBJECTIF DE LA FINANCE EST SIMPLE : FAIRE FRUCTIFIER LES AVOIRS
d’une entreprise afin de maximiser sa richesse en fonction du risque toléré
par ses actionnaires. Toutefois, le choix d’investissements à privilégier pour
atteindre cet objectif est un processus décisionnel complexe, qui mobilise
un ensemble de théories et de concepts empruntés à la science économique
que tout financier ou comptable se doit de maîtriser.
En limitant le recours au formalisme mathématique et en s’appuyant
sur la réalité des affaires, l’auteur présente les relations et les concepts
économiques, financiers et fiscaux fondamentaux guidant le choix des inves-
tissements à court terme. Il expose d’abord les fondements de la décision
financière et ses principaux outils, comme la valeur, les modèles d’évalua-
tion du rendement, l’équilibre risque-rendement et les ratios. Il traite de la
gestion du fonds de roulement et de ses composantes, soit l’encaisse et les
titres négociables, les stocks et les comptes clients, et leurs effets sur la
liquidité et la rentabilité de l’entreprise. Il examine également les produits
dérivés transigés en bourse ainsi que ceux qui font l’objet de transactions
hors cote, des instruments financiers modernes destinés à neutraliser ou à
modifier l’exposition au risque de taux d’intérêt. Enfin, il étudie en détail les
éléments théoriques clés de la finance, que ce soit l’optimisation des décisions
en univers certain et incertain, la relation risque-rendement, la théorie de
l’arbitrage et les tests empiriques.
Gestion financière à court terme et éléments de théorie financière s’adresse
autant aux étudiants en finance et en comptabilité qu’aux professionnels
qui désirent rafraîchir leurs connaissances théoriques et améliorer leurs
aptitudes décisionnelles.
ISBN 978-2-7605-4312-6
PUQ.CA
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